Cours Algorithmique ISI
Cours Algorithmique ISI
Cours Algorithmique ISI
1
II‐ La structure « Répéter …. Jusqu’à » ................................................................................................ 17
III‐ La structure « Tantque……. Faire…….. Fintantque » ....................................................................... 18
Chapitre 7 : La récursivité................................................................................................................... 40
2
II‐ Etude d’un exemple ........................................................................................................................... 40
III‐ Interprétation .................................................................................................................................... 41
IV‐ Mécanisme de fonctionnement de la récursivité .............................................................................. 42
3
1. Définition .................................................................................................................................... 67
2. Environnement type d’une LB .................................................................................................... 68
3. Manipulation des LB ................................................................................................................... 68
4
Chapitre1: Introduction à l’algorithmique
Il s’agit de :
‐ Définir les données qu’on dispose et les objectifs qu’on souhaite atteindre
‐ Prévoir des réponses à tous les cas envisageables
C’est la phase la plus difficile et importante, elle fournit la méthode et la démarche que
l’ordinateur va suivre pour résoudre le problème posé.
● Définition d’un algorithme :
Un algorithme est une séquence d’étapes de calcul qui utilise des données en entrée pour
arriver à des résultats en sortie.
5
3. Programmation de l’algorithme
Il s’agit d’exprimer l’algorithme dans un langage connu par l’ordinateur. Il faut donc
choisir un langage de programmation et ensuite traduire l’algorithme sous forme d’un
programme exprimé dans ce langage.
4. Compilation
Il s’agit de s’assurer que le programme donne un résultat correct dans tous les cas et pour
toutes les éventualités.
→ Effectuer plusieurs jeux de tests correspondant aux différents cas et vérifier la validité
des résultats.
Var
« Liste des variables suivies par leurs types »
6
Début
Fin
Une variable est un emplacement mémoire capable de contenir des valeurs de type défini au
préalable. Elle peut être définie comme une boite qui admet un nom, une taille, un contenu et une
adresse.
→ Le nom de la variable s’appelle identificateur de la variable.
→ La taille dépend du type de la variable (exemple : 2 octets pour un entier, 1 octet pour
un caractère, 4 octets pour un réel…)
→ L’adresse désigne le numéro du 1er octet occupé par cette variable en mémoire
centrale
Dans un algorithme, les variables sont déclarées comme suit :
Var
Liste des variables suivies par des virgules : type 1
Liste des variables suivies par des virgules : type 2
.
.
Liste des variables suivies par des virgules : type i
→ Dans un algorithme, on peut avoir 0 à plusieurs variables.
7
Exemple :
Var
X, Y : entier
A : réel
La définition d’une constante est la même que celle d’une variable à la différence que la valeur
d’une constante reste inchangée tout au long de l’algorithme.
Syntaxe :
Const
Nom const 1 = val 1
Nom const i = val i
Exemple:
Const
Min = 10
Max = 200
8
- Deux formes de représentation : La forme usuelle « a.b » exemple : -4.6, 13.9 ….. ou la
forme scientifique a E b exemple : 345 = 3.45 E2 = 0.345 E3
- Les opérations permises sont : +, -, *, /
c) Type caractère
- Il peut être une lettre, un chiffre ou caractère spécial exemple : ‘a’, ‘b’, ‘3’ ….
- Les opérations permises : =, ≠, <, <=, >, >=.
d) Type booléen
- Il représente les deux valeurs ‘Vrai’ et ‘Faux’
- Les opérations : NON, ET, OU
Remarque : Il existe des types composés définis à partir des types de base comme les tableaux,
les chaînes de caractère….
9
Chapitre 2 : Les instructions simples
I- Instruction d’affectation
Cette action permet de ranger une nouvelle valeur dans une variable
Syntaxe
Identificateur var ← <expression>
- Expression peut être :
• Une variable
• Une constante
• Une expression arithmétique
• Une expression logique
Remarque
- Une constante ne peut jamais figurer à gauche d’une affectation.
- Après une affectation, l’ancien contenu est perdu pour être substitué par le nouveau
contenu.
- Une action d’affectation doit se faire entre deux types compatibles.
10
2. Les expressions logiques
- Elle permet d’affecter, à une variable, une donnée introduite) partir d’une périphérique
d’entrée (clavier).
- Syntaxe :
Lire (nom_var1, nom_var2,……)
- Exemple :
Lire(A) : lit une valeur à partir du périphérique d’entrée et la range dans la case mémoire
associée à A.
Lire(X,Y) : lit deux valeurs la première pour X et la deuxième pour Y.
- Elle permet d’afficher des résultats sur un périphérique de sortie (écran). Ce résultat peut
être :
• Une chaîne de caractères délimitée par des ‘’ ‘’
• La valeur d’une variable dont le nom est spécifié
11
• La valeur d’une expression
Syntaxe :
Ecrire (Liste d’expressions séparées par des virgules)
- L’ordinateur évalue tout d’abord l’expression puis affiche le résultat obtenu
Exemple :
Lire (somme)
Lire(Nbre)
Ecrire (‘’La moyenne est :’’, somme / Nbre)
Si l’utilisateur introduit 120 pour somme et 10 pour Nbre alors l’affichage sera : La moyenne
est 12.
¾ Exercice 1 :
Ecrire un algorithme qui lit deux entiers X et Y et affiche leurs valeurs avant et après
permutation
¾ Exercice 2 :
Ecrire un algorithme qui lit trois entiers et qui calcule et affiche leur somme, leur
produit et leur moyenne.
12
Chapitre 3: Les structures conditionnelles
Introduction
Si condition Alors
action(s)
Fin si
Dans cette forme, la condition est évaluée. Si elle vaut vrai alors c'est la séquence d'actions
qui est exécutée sinon c'est l'action qui suit l'action conditionnelle dans l'algorithme qui est
exécutée.
L’exécution de cette instruction se déroule selon l’organigramme suivant :
Si
Condition? Faux
Vrai
Séquence d’actions
Suite du programme
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Exemple 1 : Ecrire un algorithme qui permet de saisir un entier et d’afficher impossible d’être
diviseur si cet entier est égal à 0.
Syntaxe :
Si condition Alors
Action(s)1
Sinon
Action(s)2
Fin si
Dans cette forme, la condition est évaluée. Si elle vaut vrai alors c'est la séquence d'actions 1
qui sera exécutée sinon c'est la séquence d’actions 2 qui sera exécutée.
L’exécution de cette instruction se déroule selon l’organigramme suivant :
Si
Vrai Faux
Condition?
Suite du programme
Exemple 2 :
Ecrire un algorithme qui permet de saisir un entier et d’afficher « pair » si cet entier est pair
ou « impair » si cet entier est impair.
3. Forme imbriquée
Syntaxe
Si condition 1 Alors
Action(s)1
Sinon
Si condition 2 Alors
Action(s)2
14
Sinon
Si condition N-1 Alors
Action(s)N-1
Sinon
Action(s)N
Fin si
Si la condition est vraie, alors la séquence d’actions 1 sera exécutée sinon on évalue la
condition 2 si elle est vraie la séquence d’actions 2 sera exécutée. Enfin, si aucune des N-1
conditions est vraie alors on exécute la séquence d’actions N.
Exemple :
Ecrire un algorithme qui permet de saisir deux entiers A et B puis teste si A>B ou A<B ou
A=B.
Syntaxe
Selon <sélecteur> faire
<liste de valeurs1> : <traitement 1>
<liste de valeurs2> : <traitement 2>
…..
…..
<liste de valeursN> : <traitement N>
Sinon
<traitement N+1>
Fin selon
‐ Le sélecteur est un identificateur
‐ <traitement i> est une séquence d’actions.
‐ <liste de valeurs i> peut être une constante ou un intervalle de constantes de même type
que sélecteur.
‐ La partie sinon est facultative. Elle est exécutée si aucune des valeurs n’est égale au
sélecteur.
Exemple :
Ecrire un algorithme qui permet de lire un numéro de jour de la semaine (compris entre 1 et 7) et
d’afficher le nom du jour en toute lettre.
15
Chapitre 4: Les structures itératives
Introduction
On peut exécuter une action ou un ensemble d’actions non pas infiniment mais un certain
nombre de fois : c’est la notion de boucles.
Pour vc de vi à vf faire
Traitement
Finpour
‐ Vc : compteur de type entier
‐ Vi et vf : valeur initiale et valeur finale de vc
‐ Traitement : action ou séquence d’actions à répéter (vf-vi +1) fois.
‐ La boucle Pour est utilisée lorsque le nombre d’itération est connu à l’avance.
‐ Vc reçoit une valeur initiale vi pour la première fois, il ne doit pas être modifié par une
action de traitement à l’intérieur de la boucle.
‐ Vc est incrémenté automatiquement par 1 à chaque exécution du corps de la boucle Pour.
Cette valeur d’incrémentation est appelée le pas de la boucle.
‐ L ‘exécution de la boucle finit lorsque vc atteind vf.
Pour
Vc ←Vi
Non
Vc <=Vf?
Vc ←Vi
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Exemple :
Pour i de 1 à 5 faire
Ecrire (i * 100)
Fin pour
Exécution : i = 1 2 3 4 5 6
Résultat 100 200 300 400 500
Remarques :
‐ Une boucle peut être exécutée une ou plusieurs fois.
‐ Si le pas est différent de 1, il faut ajouter l’option ( pas = constante)
Exemple
Pour i de 5 à 1 (pas = -1) faire
Ecrire (i * 100)
Fin pour
Exécution : i = 5 4 3 2 1 0
Résultat 500 400 300 200 100
Exemple 1
Ecrire un algorithme qui permet de calculer et d’afficher la somme des nb premiers entiers
naturels (nb est saisi à partir de clavier).
Exemple 2
Ecrire un algorithme qui lit un entier n qu’on suppose positif puis affiche tous ses diviseurs.
Syntaxe
Répéter
Traitement
Jusqu’à (condition)
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Répéter
Traitement
Condition?
Vrai
Faux
Suite du programme
Exemple
i←1
Répéter
Ecrire ( i *100)
i← i +1
jusqu’à ( i > 5)
Exécution : i = 1 2 3 4 5 6
Résultat 100 200 300 400 500
Exemple
Ecrire un algorithme qui permet de calculer la somme des nb premiers entiers en utilisant la
boucle répéter jusqu’à
Exemple
Ecrire un algorithme qui permet de calculer la factorielle d’un entier n donné (on suppose
que n est un entier positif)
Syntaxe
Tantque (condition) faire
Traitement
Fintantque
‐ Condition : condition de maintien de la boucle.
‐ Traitement : Action ou ensemble d’actions à exécuter tant que la condition est vérifiée.
‐ Le traitement est exécuté tant que la condition est vérifiée sinon on sort de la boucle.
‐ Si la condition n’est pas vraie dés la première exécution, la boucle ne sera jamais
exécutée (0 fois).
18
‐ Le nombre de répétition n ‘est pas connu à l’avance.
‐ La condition doit être initialisée avant la boucle et modifiée à l’intérieur de la boucle.
Tant que
Faux
Condition?
Vrai
Exemple
i←1
tantque (i≤5)
Ecrire ( i *100)
i← i +1
Fintantque
Exécution : i = 1 2 3 4 5 6
Résultat 100 200 300 400 500
Exemple
Reprendre les exercices précédents en utilisant la boucle tant que.
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Chapitre 5 : Les sous programmes
Introduction
Le but de l’utilisation de sous programmes :
- décomposition des problèmes en modules (sous problèmes de taille réduite) :
o Dans un programme plusieurs séquences d’instructions sont appelées plusieurs
fois et depuis divers points du programme. Il serait donc plus intéressant d’isoler
ces séquences dans un sous programme qui peut être appelé depuis n’importe quel
point du programme.
o L’approche modulaire réduit énormément le nombre d’instructions redondantes
(qui se répètent) moyennant l’ajout d’une séquence d’appel pour le module à
différents endroits du programme. D’où la réduction de la taille du programme
(code).
o La lisibilité qui facilite notablement la compréhension du programme
Un sous programme est portion de code analogue à un programme. Déclarée dans un programme
ou dans un sous programme et dont la partie instruction peut être exécutée plusieurs fois au cours
du traitement du programme grâce à des appels. On distingue deux formes de sous programmes :
Les procédures et les fonctions.
I- Les procédures
Une procédure est un sous programme qui effectue un traitement (suite d’instructions)
Déclaration
Procédure nom_procédure
Déclarations
Début
Suite d’instructions
Fin
Appel (utilisation)
nom_procédure
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Exemple
Algorithme Principal
Var x, y : entier
Procédure Affiche
Var
Début Déclaration de la procédure
Ecrire (‘’Bonjour’’)
Fin
Début
Lire(x)
Lire(y)
Permute
Ecrire(x,y)
Fin
Exemple
Algorithme Principal
Var x, y : entier
Procédure Permute(var u,v : entier)
Var z : entier
Début
z<- u
u<-v
v<-z
Fin
Début
…..
Permute(x,y)
….
Permute(a,b)
….
Permute(m,n)
Fin
- Paramètres formels
Une déclaration de procédure peut comporter après le nom de la procédure une liste de
paramètres formels dont la syntaxe est la suivante.
Exemple
Procédure Somme(a, b : entier, var c : entier)
Début
c<-a+b
21
Fin
- Paramètres effectifs
Au cas où la déclaration d’une procédure comprend des paramètres formels, chaque appel de
cette procédure doit comporter des paramètres effectifs compatibles dont la syntaxe est la
suivante.
Il faut que les deux listes de paramètres formels et effectifs aient le même nombre de paramètres
et que les paramètres formels et effectifs correspondants soient compatibles.
Exemple
Algorithme Principal
Var t :réel
X, y : entier
Début
…
Permute(x,y,z) // interdit parce que le nombre de paramètres formels est
// différent du nombre de paramètres effectifs
…
Permute(x,t) // interdit parce que les paramètres formels et effectifs ne sont
// pas compatibles
Fin
Exemple
Algorithme passage_valeur
Var x : entier
Procédure Incrémenter(y : entier)
Début
Ecrire(y)
y<-y+1
Ecrire(y)
Fin
Début
x<-0
Ecrire(x)
Incrémenter(x)
Ecrire(x)
Fin
Le x reste intact=0 mais en même temps on veut l’incrémenter. Donc on utilise cette procédure.
22
4. Passage de paramètres par variable
Les variables d’entrée de la procédure (paramètres effectifs) sont liés aux paramètres formels.
Pendant l’exécution du corps de la procédure toute action sur les paramètres formels s’exécutera
sur les paramètres effectifs correspondants. Par conséquent, à la sortie de la procédure, les
variables peuvent avoir leurs contenus changés.
Exemple
Algorithme Passage variable
Var x : entier
Procédure Incrémenter(var y : entier)
Début
Ecrire(y)
y<-y+1
Ecrire(y)
Fin
Début
x<-0
Ecrire(x)
Incrémenter(x)
Ecrire(x)
Fin
Résumé
Le passage de paramètres par valeur est utilisé pour transmettre une valeur à la procédure.
Le passage de paramètres par variable est utilisé pour que la procédure puisse modifier la valeur
d’une variable du programme appelant.
Exemple
Algorithme Principal
Var x, y : entier //variables globales
Procédure Proc(z : entier)
Var T :réel //variable locale
Début
….
Fin
Début
….
Fin
23
Une même variable peut apparaître localement dans deux sous programmes différents.
Déclaration
Fonction nom_fonction(liste des paramètres formels) : type du résultat retourné
Var Déclarations des variable
Début
Corps fonction
Fin
Exemple
Fonction Max(x, y : entier) : entier
Début
Si x >=y
Alors Max<-x
Sinon Max<-y
Finsi
Fin
Remarque
Le corps de la fonction doit contenir au moins une instruction de retour de la valeur de la
fonction comme suit :
Appel de fonction
Un appel d’une fonction se fait dans une expression
Exemple
Algorithme Maximum4réels
Var
x1, x2, x3, x4 : réel
y1, y2, y3 : réel
Fonction Max(x, y : réel) :réel
Début
Si x<=y
Alors Max<-x
Sinon Max <-y
Finsi
Fin
Début
Lire(x1, x2, x3, x4)
y1<-Max(x1, x2)
y2<-Max(x3, x4)
y 3<-Max(y1,y2)
24
Ecrire(« le maximum est : »,y3)
Fin
Remarque
La dernière des valeurs affectées constitue le résultat de l’évaluation de l’appel de la fonction.
25
Chapitre 6: Les tableaux
1- Définition
Un tableau T est une variable structurée formée d’un nombre entier N de variables
simples de même type, qui sont appelées les composantes du tableau.
Le nombre de composantes N est alors la dimension du tableau.
T ………………. ……..
N composantes
2- Utilité
¾ Un tableau est une structure de données constituée d’un nombre fini d’éléments de même
type.
¾ Lorsque plusieurs données de même type, généralement destinées au même traitement
doivent être accessibles le long d’un programme, on propose d’utiliser la structure d’un
tableau.
3- Composantes
Indice : Tout type dont les éléments possèdent un successeur (les types scalaires), généralement
de type entier.
4- Déclaration
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Exemples :
T1 : Tableau [1..50] d’entier
T2 : Tableau [1..20] de réel
T3 : Tableau [1..20] de caractère
Remarque :
Il est également possible de définir un type tableau comme dans l’exemple suivant :
CONST
Nmax = 50
TYPE
Tab : Tableau [1..nmax] d’entier
VAR
T : tab
5- Accès aux composantes d’un tableau
Indice : 1 2 3 4 5
ALGORITHME Chargement
VAR
i : entier
Début
Pour i de 1 à 5 Faire
27
Lire(T[i])
Fin pour
Fin
ALGORITHME AFFICHER
VAR
T : Tableau [1..5] d’entier
i : entier
Début
Pour i de 1 à 5 Faire
Ecrire (T[i])
FinPour
Fin
Problème : Déterminer la première position d’une valeur donnée dans un tableau de N élément.
Résoudre ce problème en utilisant la notion de procédures/Fonctions
Algorithme RECHERCHE
CONST
Nmax = 50
TYPE
Tab : Tableau [1..nmax] d’entier
VAR
T : tab
N , val : entier
/*Procédure CHARGEMEMENT*/
Procédure CHARGEMEMENT ( VAR T : tab ; N :entier)
VAR
i : entier
DEBUT
Pour i de 1 à N Faire
Ecrire ("T [" , i , "] :")
Lire(T[i])
Fin pour
FIN
/*Procédure AFFICHE*/
28
Procédure AFFICHE ( T : tab ; N :entier)
VAR
i : entier
DEBUT
Pour i de 1 à N Faire
Ecrire ( T[i])
FinPour
FIN
/*Procédure INDICE*/
Fonction INDICE ( T : tab ; N, val :entier) : entier
VAR
i, pos : entier
DEBUT
pos← -1
i← 1
Tant que (i ≤ N et pos = -1 ) Faire
Si (T[i] = val ) alors
pos ← i
Sinon
i ← i+1
Finsi
FinTantque
INDICE ← pos
FIN
/*Programme Principal*/
DEBUT ( P.P)
Répéter
Ecrire("Donner la taille de T :")
Lire(N)
Jusqu’à (N>1 et N<=nmax)
Ecrire (" Chargement de T ")
CHARGEMEMENT ( T , N )
Ecrire (" Affichage de T ")
AFFICHE( T , N )
Ecrire (("Donner la valeur à chercher dans T :")
Lire(val)
Si( INDICE ( T , N, val ) = -1) alors
Ecrire (val , "n’existe pas dans T ")
sinon
Ecrire (val , "existe à la position", INDICE ( T , N, val ), "dans T ")
Finsi
FIN
29
8-2- La recherche dichotomique
Problème : Déterminer la première position d’une valeur donnée dans un tableau de N élément
triés dans le sens croissant. Résoudre ce problème en utilisant la notion de procédures/Fonctions.
Principe :
Le principe est de décomposer le tableau T en deux sous tableaux. Trois cas peuvent se
produire :
Si val < T[milieu] alors on va chercher val dans la partie gauche du tableau T.
Si val > T[milieu] alors on va chercher val dans la partie droite du tableau T.
On poursuit la recherche tant que T[milieu] est différent de val est tant que la dimension de sous
tableau reste valide.
30
9- Méthodes de tri dans un tableau
9-1- Tri par sélection (par minimum)
Principe :
Chercher l’indice du plus petit élément du tableau T[1..n] et permuter l’élément correspondant
avec l’élément d’indice 1;
Chercher l’indice du plus petit élément du tableau T[2..n] et permuter l’élément correspondant
avec l’élément d’indice 2 ;
……..
Chercher l’indice du plus petit élément du tableau T[n-1..n] et permuter l’élément correspondant
avec l’élément d’indice n-1;
DEBUT
FinPour
Si (i ≠ indmin ) alors
aux ← T[i]
T[i] ← T[indmin]
T[indmin] ← aux
Finsi
FinPour
FIN
31
Tableau initial 60 50 20 40 10 30
32
Tantque (j ≠ i) faire
Si (T[j] < T[j - 1] ) alors
aux ← T[j]
T[j] ← T[j - 1]
T[j - 1] ← aux
Finsi
j ←j–1
FinTantque
FinPour
FIN
/*Programme Principal*/
DEBUT ( P.P)
N ← SAISIE_TAILLE ()
Ecrire (" Chargement de T ")
CHARGEMEMENT ( T , N )
Ecrire (" Affichage de T avant tri")
AFFICHE ( T , N )
TRISBULLE (T, N)
Ecrire (" Affichage de T après tri")
AFFICHE ( T , N )
FIN
Tableau initial 50 30 20 40 10
1ère étape 50 30 20 10 40
50 30 10 20 40
50 10 30 20 40
10 50 30 20 40
2ème étape 10 50 20 30 40
33
10 20 50 30 40
3ème étape 10 20 30 50 40
4ème étape 10 20 30 40 50
1- Définition
Un tableau à deux dimensions A et à interpréter comme un tableau (unidimensionnel) de
dimension L dont chaque composante est un tableau (unidimensionnel) de dimension C.
On appelle L le nombre de lignes du tableau et C le nombre de colonnes du tableau.
Un tableau à deux dimensions contient L*C composantes.
C colonnes
2- Déclaration
Exemples :
M1 : Tableau [1..30, 1..30] d’entier
M2 : Tableau [1..20, 1..20] de réel
M3 : Tableau [1..20, 1..20] de caractère
Remarque :
Il est également possible de définir une matrice comme dans l’exemple suivant :
CONST
NL = 30
34
NC = 20
TYPE
MAT : Tableau [1.. NL, 1.. NC] d’entier
VAR
M : MAT
Syntaxe :
<Nom du tableau>[<ligne> ,<colonne>]
1 2 3 4
1 A[1 ,1] A[1,2] A[1,3] A[1 ,4]
2 A[2 ,1] A[2 ,2] A[2 ,3] A[2 ,4]
3 A[3 ,1] A[3 ,2] A[3 ,3] A[3 ,4]
Algorithme Chargement
VAR
Pour i de 1 à 3 Faire
Pour j de 1 à 4 Faire
Ecrire ("M [" , i , ", " , j , "] :")
Lire (M [i, j])
Fin pour
Fin pour
Fin
35
5-Affichage du contenu d’une matrice
Algorithme Afficher
VAR
M : Tableau [1.. 3, 1..4] d’entier
i,j : entier
Début
Pour i de 1 à 3 Faire
Pour j de 1 à 4 Faire
Ecrire ( M[i, j])
Fin pour
Fin pour
Fin
Exemple 1
Soient M1 et M2 deux matrices à n lignes et m colonnes. On veut écrire une procédure qui
calcule les éléments de la matrice M3 = M1 + M3
Rappel:
/ M1 \ / M2 \ / M3 \
| a b c d | | a' b' c' d' | | a+a' b+b' c+c' d+d' |
| e f g h | + | e' f' g' h' | = | e+e' f+f' g+g' h+h' |
| i j k l | | i' j' k' l' | | i+i' j+j' k+k' l+l' |
\ / \ / \ /
Procédure SOMME ( M1 , M2 : MAT ; VAR M3 : MAT ;n, m : entier)
VAR
i ,j : entier
Début
Pour i de 1 à n Faire
Pour j de 1 à m Faire
M3[i, j] ← M1[i, j] + M2[i, j]
Fin pour
Fin pour
Fin
Exemple 2
36
La matrice A sera transposée par permutation des éléments. Résoudre ce problème en
utilisant la notion de procédures/Fonctions.
Rappel:
/ \ / \
| a b c d | | a e i |
tA = t | e f g h | = A | b f j |
| i j k l | | c g k |
\ / | d h l |
\ /
Algorithme CHANGEMENT
CONST
Nmax = 50
TYPE
MAT : Tableau [1.. Nmax, 1.. Nmax] d’entier
VAR
A : MAT
N , M : entier
/*Procédure SAISIE_TAILLE */
VAR
nb : entier
DEBUT
Répéter
Ecrire("Donner la taille de T :")
Lire(nb)
Jusqu’à (nb>1 et nb<=nmax)
SAISIE_TAILLE ← nb
FIN
/*Procédure CHARGEMEMENT*/
VAR
i , j: entier
DEBUT
Pour i de 1 à N Faire
Pour j de 1 à M Faire
Ecrire ("A [" , i , ", " , j , "] :")
37
Lire (A [i, j])
Fin pour
Fin pour
FIN
/*Procédure AFFICHE*/
VAR
i, j : entier
DEBUT
Pour i de 1 à N Faire
Pour j de 1 à M Faire
Ecrire (A [i, j])
Fin pour
Fin pour
FIN
/*Procédure transposée*/
VAR
DEBUT
Si ( N > M ) alors
Dmax ← N
Sinon
Dmax ← M
Finsi
Pour i de 1 à Dmax Faire
Pour j de 1 à i Faire
aux ← A[i, j]
A[i , j] ← A[j , i]
A[j , i] ← aux
Fin pour
Fin pour
FIN
/*Programme Principal*/
38
DEBUT ( P.P)
TRANSPOSEE (A, N, M)
FIN
39
Chapitre 7 : La récursivité
I- Notion de récursivité
Une des caractéristiques les plus importantes de programmation est la possibilité pour une
procédure ou une fonction de s’appeler elle-même. On parle de récursivité.
La récursivité est particulièrement utile pour traiter tous les problèmes formalisables de
façon récursive, bien qu’il soit possible de programmer des solutions n’utilisant pas la récursivité
pour ces problèmes.
Syntaxe
N ! = N * N-1 * ………. 2 * 1
Définition récursive :
N ! = N * (N – 1) ! et 0!=1
Solution itérative :
Fonction FACT ( n : entier ) : entier
VAR
i, F: entier
DEBUT
Si (n = 0 ) alors
FACT Å 1
Sinon
FÅ1
Pour i de n à 1 ( pas = -1 ) faire
40
FÅF*i
Finpour
FACT Å F
Finsi
FIN
Solution récursive :
Fonction FACT ( n : entier ) : entier
VAR
F : entier
DEBUT
Si (n = 0 ) alors
FÅ1
Sinon
F Å n * FACT (n-1)
Finsi
FACT Å F
FIN
/* PROGRAMME PRINCIPAL*/
DEBUT ( P.P )
Répéter
Ecrire ("Donner un entier n : ")
Lire ( n )
Jusqu’à (n ≥ 0 )
Écrire ("La factorielle de ", n , " = " , FACT ( n ))
FIN
III- Interprétation
Chaque procédure ou fonction récursive doit comporter une condition d’arrêt (dans
notre exemple n=0). Cette condition empêche des appels récursifs sans fin. Habituellement, la
condition d’arrêt se présente sous la forme d’une instruction si…… alors……sinon qui permet
de stopper la récurrence si la condition d’arrêt est satisfaite. Par contre, tant que la condition
d’arrêt n’est pas remplie, la procédure (ou la fonction) s’appelle au bon endroit.
On remarque que le processus récursif remplace en quelque sorte la boucle. On remarque
aussi qu’on traite le problème à l’envers : on part du nombre, et on remonte à rebours jusqu’à 1
pour pouvoir calculer la factorielle. Cet effet de rebours est caractéristique de la programmation
récursive.
41
Pour la solution récursive : La fonction FACT est appelée successivement, une fois dans
le programme principal et (N-1) façon depuis elle-même, de façon totalement transparente pour
l’utilisateur. Le seul résultat visible est la réponse finale.
Lorsque s’exécute un programme récursif, les appels successifs de la fonction (ou
procédure) récursive ne sont pas exécutés immédiatement. Ils sont de faits placés dans une pile
jusqu’à ce que soit atteinte la condition d’arrêt du processus récursif.
Les appels de fonction sont alors exécutés en ordre inverse, au fur et à mesure qu’ils sont
retirés de la pile.
Une pile est une structure de données de type LIFO (Last In, First Out) ou « Dernier
Entrée, Premier Sortie »
L’évaluation récursive d’une factorielle donne lieu au traitement, dans l’ordre suivant, des appels
de la fonction :
Donner un entier n : 4
FACT (4)
4*FACT (3)
3* FACT (2)
2* FACT (1)
1* FACT (0)
1
Les valeurs effectives sont retournées dans l’ordre inverse :
0!=1
1!=1*0!=1*1=1
2!=2*1!=2*1=2
3!=3*2!=3*2=6
4 ! = 4 * 3 ! = 4 * 6 = 24
Remarques
La programmation récursive, pour traiter certains problèmes, est très économique pour le
programmeur ; elle permet de faire les choses correctement, en très peu d'instructions.
Tout problème formulé en termes récursifs peut également être formulé en termes
itératifs !
Exercice1 :
Ecrire une fonction Fib récursive qui calcule le terme Fn de la suite de Fibbonaci :
F0 = 0,
F1 = 1,
Fn = Fn-1 + Fn-2
Fonction Fib ( n : entier ) : entier
VAR
f : entier
42
Début
Selon (n) faire
0: f Å 0
1: f Å 1
Sinon
f Å Fib (n - 1) + Fib (n - 2)
Finselon
Fib Å f
Fin
Exercice2 :
Ecrire une fonction puissance récursive qui donne la puissance entière (positive) d'un
nombre réel.
Fonction Puiss( x : réel ; n : entier) : réel
VAR
P : réel
Début
Si (n = 0) alors
P Å1
Sinon
P Å x * Puiss(x, n - 1)
Finsi
Puiss Å P
Fin
Exercice3 :
Ecrire une procédure ENVERS récursive qui permet d’afficher les éléments d’un
tableau d’entiers à l’envers.
Procédure AFFICHER ( T : tab ; n : entier)
Début
Si (n ≠ 0) alors
Écrire (T[n])
AFFICHER (T , N-1)
Finsi
Fin
43
Chapitre 8: Les pointeurs
Introduction
La plupart des langages de programmation offrent la possibilité d'accéder aux données dans la
mémoire de l'ordinateur à l'aide de pointeurs, c.-à-d. à l'aide de variables auxquelles on peut
attribuer les adresses d'autres variables.
I- Adressage de variables
1. Adressage direct
Accès au contenu d’une variable par le nom de la variable.
Exemple :
A : entier
A ← 10
A
......... 10 ..........
Adress 1E04 1E06 1E08 1E0A
e
2. Adressage indirect
Si nous ne voulons pas utiliser le nom d’une variable A, nous pouvons copier l’adresse
de cette variable dans une variable spéciale P appelée Pointeur. Ensuite, nous pouvons retrouver
l’information de la variable A en passant par le pointeur P.
Accès au contenu d’une variable en passant par un pointeur qui contient l’adresse de la variable.
Exemple :
Soit A une variable contenant la valeur 10 et P un pointeur qui contient l’adresse de A.
44
P A
5 10
C26
3F04 3F06 3F08 5C24 5C26 5C28
1- Définition
Un pointeur est une variable spéciale qui peut contenir l’adresse d’une autre variable.
Si un pointeur P contient l’adresse d’une variable A, on dit que 'P pointe sur A'.
Un pointeur est limité à un type de données. Il peut contenir :
¾ L’adresse d’une variable simple de ce type,
¾ L’adresse d’une composante d’un tableau de ce type.
2- Les opérateurs de base
45
• Un pointeur est une variable qui peut 'pointer' sur différentes adresses.
• Le nom d'une variable reste toujours lié à la même adresse.
Exemple :
PNUM : pointeur sur entier
¾ PNUM est un pointeur sur entier,
¾ PNUM peut contenir l’adresse d’une variable du type entier.
¾ *PNUM est de type int,
Exemple1
P : pointeur sur entier
A ← 10
B ← 50
P A 10
1E00 1E04
B 50
1E06
Après les instructions :
P ← &A ↔ P pointe sur A
B ← *P ↔ Le contenu de A est affecté à B
*P ← 20 ↔ Le contenu de A est mis à 20
P 1E04 A 10 20
1E00 1E04
B 50 10
1E06
Exemple2
Algorithme XX
VAR
46
u, v : entier
pu, pv : pointeur sur entiers
DEBUT
u←3
Écrire ( "1- u = ", u , "Adresse de u = ", &u)
pu ← &u
Écrire ( "2- *pu = ", *pu , "pu = ", pu)
pv ← &v
v ← *pu
Écrire ( "3- v = ", v , "Adresse de v = ", &v)
Écrire ( "4- *pv = ", *pv , "pv = ", pv)
FIN
Résultat :
1- u = 3 Adresse de u = 2248
2- *pu = 3 pu = 2248
3- v = 3 Adresse de v = 2246
4- *pv = 3 pv = 2246
2248
pu u 3
1E04 2248
pv v
2246
3
1E02 2246
III- Paramètres d’une fonction
Algorithme PAR_VALEUR
VAR
X, Y : entier
47
Procédure PERMUTER (A, B : entier)
VAR
AIDE : entier
DEBUT
AIDE ← A
A←B
B ← AIDE
Écrire ("Dans PERMUTER : A=" , A , "B= " , B)
FIN
DEBUT ( P.P )
A ← 30
B ← 40
Écrire ("Avant appel de PERMUTER : X=", X, "Y = " , Y)
PERMUTER ( X, Y )
Écrire ("Après appel de PERMUTER : X=", X, "Y = " , Y)
FIN
Exécution :
Avant appel de PERMUTER : X = 30
Y = 40
Dans PERMUTER :
A = 40
B = 30
Après appel de PERMUTER : X = 30
Y = 40
X et Y restent échangés.
¾ Lors de l’appel, les valeurs de X et Y sont copiées dans les paramètres A et B. PERMUTER
échange bien le contenu des variables locales A et B, mais les valeurs de X et Y restent les
mêmes.
¾ Pour changer la valeur d’une variable de la fonction appelante, nous allons procéder comme
suit :
48
La fonction appelante doit fournir l’adresse de la variable et
La fonction appelée doit déclarer le paramètre comme pointeur.
2- Passage des paramètres par adresse
Algorithme PAR_ADRESSE
VAR
X, Y : entier
Procédure PERMUTER (A, B : pointeur sur entier)
VAR
AIDE : entier
DEBUT
AIDE ← *A
*A ← *B
*B ← AIDE
Écrire ("Dans PERMUTER : A=" , *A , "B= " , *B)
FIN
DEBUT ( P.P )
A ← 30
B ← 40
Écrire ("Avant appel de PERMUTER : X=", X, "Y = " , Y)
PERMUTER (&X, &Y)
Écrire ("Après appel de PERMUTER : X=", X, "Y = " , Y)
FIN
Exécution :
Avant appel de PERMUTER : X = 30
Y = 40
Dans PERMUTER :
A = 40
B = 30
Après appel de PERMUTER : X = 40
Y = 30
49
Lors de l’appel, les adresse de X et Y sont copiées dans les pointeurs A et B.
PERMUTER échange ensuite le contenu des adresses indiquées par les pointeurs A et B.
Remarque
Par défaut lorsque l’on déclare un pointeur, on ne sait pas sur quoi il pointe. Comme toute
variable, il faut l’initialiser. On peut dire qu’un pointeur ne pointe sur rien en lui affectant la
valeur NULL
i : entier
p1, p2 : pointeur sur entier
p1 ← &i
p2 ← NULL
IV- Allocation dynamique de mémoire
Pour réserver l’espace mémoire pour un tableau ou une variable quelconque, on utilise
souvent une opération d’allocation statique qui est effectué au début d’un programme (section
variables), cette manière de réservation présente l’inconvénient que l’espace réservé doit être
connu à l’avance (constant)
Exemple
1- A, B : entier
C : réel
2- Type
TAB : Tableau [1..50] : d’entier
VAR
T : TAB
A l’inverse l’allocation dynamique permet de réserver un espace mémoire de taille variable en
milieu d’exécution d’un programme à ce moment, on ne peut pas utiliser les noms pour accéder à
cette zone mémoire, on utilisera par suite les pointeurs.
On dispose deux primitives « ALLOUER » et « LIBERER ».
La fonction « ALLOUER » permet de réserver un ensemble de cases mémoires et
envoyer l’adresse de début de cette zone.
PTR ← ALLOUER (N)
N : nombre d’octet à réserver.
50
Une fois on n’a plus besoin de cette zone mémoire, on peut libérer avec :
LIBERER (PTR)
Exemple
i , N : entier
P : pointeur sur entier
Écrire ("Donner le nombre de cases à réserver :")
Lire(N)
P ← ALLOUER (N * taille (entier))
Pour i de 1 à N
*(P + i) ← 0
51
CHAPITRE 9: Les enregistrements
I- Notion d’enregistrements
Les variables que nous avons jusqu’au présent utilisées ne se constituent que d’un seul
type de données (Entier, Réel, Caractère, etc.).
Les tableaux constituent une extension puisqu nous y déclarons une variable composée de
plusieurs éléments de même type.
Un enregistrement (ou structure en C) permet de rassembler un ensemble d’élément de
types différents sous un nom unique. On définit ainsi un type composé.
A titre exemple, une date, une adresse ou nombre complexe peuvent être considérés
comme des enregistrements.
Syntaxe :
Type
Nom_Enreg = Enregistrement
Champ1 : type1
Champ2 : type2
Champ3 : type3
.
.
Champ n : type n
Fin enregistrement
Exemple :
1- Déclarer un enregistrement qui permet d’identifier une adresse
52
TYPE
Adresse = Enregistrement
Rue : chaîne
Ville : chaîne
cp : entier
Fin enregistrement
VAR
AD: Adresse
2- Déclarer un enregistrement qui permet d’identifier un étudiant
TYPE
Etudiant = Enregistrement
NI : entier
Nom : chaîne[30]
Prénom : chaîne[30]
Adresse : chaîne
D_N : chaîne
Moy : réel
Fin enregistrement
VAR
ET : Etudiant
Les champs peuvent des variables ordinaires, des tableaux, des pointeurs ou autres structures.
Les enregistrements ne peuvent pas être référencés globalement dans une instruction car
ils sont composés d’éléments de type différents. Par contre, il est possible de faire référence à
chaque élément d’un enregistrement.
Pour cela, il est nécessaire de préciser le nom (identificateur) de l’enregistrement, suivi
d’un suffixe indiquant l’identificateur du champ concerné. Les deux identificateurs sont séparés
par un point.
53
Exemple :
ET. NI ← 1249200
⇒ affecte la valeur 1249200 au champ NI de l’enregistrement ET
Ecrire ("Le nom de l’étudiant : ", ET. Nom )
⇒ affiche le champ Nom de l’enregistrement ET
lire (ET. Moy )
⇒ lit un réel qui sera affecté au champ Moy de l’enregistrement ET
Remarque :
1-Il est possible d’utiliser l’opérateur d’affectation entre deux enregistrements de même type
comme dans l’exemple suivant :
VAR
ET1 , ET2 : Etudiant
ET1. NI ← ET2. NI
ET1. Nom ← ET2. Nom
ET1 ← ET2 ↔ ET1. Prénom ← ET2. Prénom
ET1. Adresse ← ET2. Adresse
ET1. D_N ← ET2. D_N
ET1. Moy ← ET2. Moy
2- On peut effectuer une comparaison entre 2 enregistrements de même type comme dans
l’exemple suivants :
si (ET1 = ET2) alors ……
Tantque (ET1 ≠ ET2) Faire ……
Exemple :
TYPE
Point = Enregistrement
Nom : Caractère
x , y : entier
Fin enregistrement
54
TAB : Tableau [ 1..50] de Point
VAR
Courbe : TAB
La structure point pourrait, par exemple, servir à représenter un point d’un plan, point
qui serait défini par son nom et ses coordonnées.
La structure courbe représente un ensemble de 50 points.
Courbe[i].nom : Représente le nom du point du rang i du tableau courbe.
N.B : courbe.nom[i] n’a pas de sens
Courbe[i].x
→ désigne la valeur du champ x de l’élément de rang i du tableau courbe.
Courbe[4]
→ Représente la structure de type point correspondant au 4ème élément du tableau courbe.
V- Structures comportant d’autres Structures
Exemple :
TYPE
Date = Enregistrement
jour : entier
mois : entier
année : entier
Fin enregistrement
Etudiant = Enregistrement
NI : entier
Nom : chaîne[30]
Prénom : chaîne[30]
Adresse : chaîne
D_N : Date
Moy : réel
Fin enregistrement
VAR
ET : Etudiant
55
ET. D_N.année
→ Représente l’année de naissance correspondant à l’enregistrement ET.
ET.D_N
→ Représente la date de naissance correspondant à la structure ET.
VI- Les pointeurs sur structures et accès aux données
Exemple :
TYPE
Etudiant = Enregistrement
NI : entier
Nom : chaîne[30]
Prénom : chaîne[30]
Adresse : chaîne
D_N : chaîne
Moy : réel
Fin enregistrement
VAR
ET : Etudiant
P1 : Pointeur sur Etudiant
P1 est un pointeur vers un enregistrement de type Etudiant.
Pour accéder à un élément de l’enregistrement en utilisant le pointeur, on utilise la notation
suivante :
(*Nom_de_la_variable).membre
Où
Nom_de_la_variable → membre
P1 ← &ET
(*P1).NI ou P1 → NI
Ecrire ((*P1).Nom) ou Ecrire (P1→ Nom)
Exercice 1
Définir le type d’un nombre complexe écrit sous la forme algébrique.
Ecrire une fonction qui renvoie la somme de deux nombres complexes.
56
Ecrire une fonction qui renvoie le produit de deux nombres complexe
Ecrire une fonction qui renvoie le module d’un nombre complexe.
Ecrire le programme principal.
Algorithme CALCUL
TYPE
Complexe = Enregistrement
Reel : Réel
Imag : réel
Fin enregistrement
VAR
C1 , C2, SOM, PROD : Complexe
FONCTION SOMME ( C1, C2 : Complexe ) : Complexe
VAR
S : Complexe
Début
S.Reel ← C1.Reel + C2.Reel
S.Imag ← C1. Imag + C2. Imag
SOMME ← S
FIN
FONCTION PRODUIT ( C1, C2 : Complexe ) : Complexe
VAR
P : Complexe
Début
P.Reel ← (C1.Reel* C2.Reel) – (C1. Imag * C2. Imag)
P.Imag ← (C1.Reel* C2.Imag) – (C1. Imag * C2. Reel)
PRODUIT ← P
FIN
DEBUT
Ecrire ("Partie réelle du premier nombre : " )
Lire (C1.Reel)
Ecrire ("Partie imaginaire du premier nombre : " )
Lire (C1.Imag)
Ecrire ("Partie réelle du deuxième nombre : " )
Lire (C2.Reel)
Ecrire ("Partie imaginaire du premier nombre : " )
Lire (C2.Imag)
SOM ← SOMME ( C1,C2 )
Ecrire ("Somme = ", SOM.Reel , "+" , SOM.Imag , "i" )
PROD ← PRODUIT ( C1,C2 )
Ecrire ("Produit = ", PROD.Reel , "+" , PROD.Imag , "i" )
FIN
57
Exercice 2
Définir un enregistrement qui permet d’identifier un étudiant (NI, Nom, Prénom et date
de naissance)
Ecrire une procédure SAISIE qui permet de saisir les informations de N étudiants.
Ecrire une procédure RECHERCHE qui permet de chercher et d’afficher les information
concernant un étudiant donné.
Ecrire le programme principal.
TYPE
Date = Enregistrement
jour : entier
mois : entier
année : entier
Fin enregistrement
Etudiant = Enregistrement
NI : entier
Nom : chaîne[30]
Prénom : chaîne[30]
D_N : Date
Fin enregistrement
TAB : Tableau [1..50] de Etudiant
VAR
ET : TAB
N : entier
PROCEDURE SAISIE (Var T : TAB, N : entier)
VAR
i : entier
Début
Pour i de 1 à N Faire
Ecrire ("Etudiant N° : " , i )
Ecrire ("Donner le numéro d’inscription : " )
Lire (T[i].NI)
Ecrire ("Donner le nom : " )
Lire (T[i].Nom)
Ecrire ("Donner le Prénom : " )
Lire (T[i].Prénom)
Ecrire ("Donner la date de naissance : " )
Lire (T[i].D_N.jour, T[i].D_N.mois, T[i].D_N.année)
FinPour
Fin
PROCEDURE RECHERCHE (T : TAB, N : entier)
VAR
i, num , rech: entier
Début
58
Ecrire ("Donner un numéro " ) Lire (num)
i←1 rech ← 0
Tant que (i ≤ N et rech = 0) faire
Si ( T[i].NI = num) alors
rech ← 1
Sinon
i←i+1
Finsi
FinTantque
Si (rech = 1) alors
Ecrire("Numéro d’inscription : ",T[i].NI )
Ecrire ("Nom : ",T[i].Nom)
Ecrire ("Prénom : ",T[i].Prénom)
Ecrire ("Date de naissance : ",T[i].D_N.jour, "/", T[i].D_N.mois, "/" ,
T[i].D_N.année))
Sinon
Ecrire ("Etudiant inexistant")
Finsi
Fin
DEBUT
Répéter
Ecrire("Donner le nombre d’étudiant :")
Lire(N)
Jusqu’à (N>1 et N<=20)
SAISIE (ET, N)
RECHERCHE (ET, N)
FIN
59
Chapitre 10: Les listes chaînées
Introduction
Une liste chaînée est une suite d’un nombre variable d’objets de même type appelés
éléments de la liste. Elle est enregistrée sur un support adressable et il existe une action simple
permettant de passer d’un élément à l’élément suivant s’il existe.
La liste chaînée est une application typique de l’allocation dynamique de mémoire. C’est
pourquoi il est judicieux d’avoir des connaissances sur les pointeurs, les structures et
l’allocation dynamique de mémoire pour aborder aux listes chaînées.
I- Les listes simplement chaînées
1- Définition
Une liste simplement chaînée est une suite d’un nombre variable d’objets de même type
et chaque élément, sauf le dernier, pointe vers son successeur.
2- Description
1- chaque élément d’une liste simplement chaînée est de type composé par :
Une partie information(s)
Une partie pointeur
Exemple
Elément = enregistrement
num : entier
suivant : pointeur sur élément
Fin enregistrement
106 α
60
• Création : ALLOUER
• Suppression : LIBERER
Rechercher dans la zone dynamique le premier emplacement capable de contenir un
objet de type considéré.
Réserver cet emplacement.
Donner à la variable pointeur la valeur égale à l’adresse mémoire de cet emplacement.
4- De plus, il faut un moyen pour repérer le dernier élément de la liste. Cet élément n’ayant pas
de successeur, sa subdivision lien devra avoir la valeur NULL indiquant l’adresse du
pointage.
100 β 50 λ 200 ε 120 NULL
α β λ ε
L α
61
5- Taille d’une liste
6- Tri
7- Fusion
8- Eclatement
9- ……………
3-1- Création d’une liste vide
Procédure CREATION_LISTE (VAR L : LISTE)
DEBUT
L ← NULL
FIN
3-2- Ajout d’un élément
a) Ajout en tête
Fonction AJOUT_TETE (L : LISTE) : LISTE
VAR
P : LISTE
x: entier
DEBUT
Ecrire ("Donner un entier : " )
Lire (x)
P ← ALLOUER (taille (Elément)) ou /* ALLOUER (P)*/
P → num ← x
P → suivant ← L
L ←P
AJOUT_TETE ← L
FIN
1- Liste vide x = 120
P α 120 NULL
α
L NULL α
62
b) Ajout en queue
Fonction AJOUT_QUEUE (L : LISTE) : LISTE
VAR
P, P1 : LISTE
x : entier
DEBUT
Ecrire ("Donner un entier : " )
Lire (x)
Si (L = NULL) alors
P ← ALLOUER (taille (Elément))
P → num ← x
P → suivant ← NULL
L ←P
Si non
P ←L
Tant que ( P → suivant ≠ NULL) faire
P ← P → suivant
Fin Tant que
P1 ← ALLOUER (taille (Elément)) ou /* ALLOUER (P1)*/
P1 → num ← x
P → suivant ← P1
P1 → suivant ← NULL
Fin Si
AJOUT_QUEUE ← L
FIN
1- Liste vide L = NULL
x = 120
P α 120 NULL
α
L NULL α
2- Liste contient déjà des éléments x = 120
120 β 50 λ 200 NULL θ 120 NULL
α β λ θ
L α
P α β λ
P1 θ
63
3-3- Affichage
Version itérative
Procédure AFFICHE_ITER (L : LISTE)
VAR
P : LISTE
DEBUT
P ←L
Si (P = NULL) alors
Ecrire ("Liste vide " )
Si non
Tant que ( P ≠ NULL) faire
Ecrire (P → num)
P ← P → suivant
Fin Tant que
Fin Si
FIN
Version récursive
Procédure AFFICHE_REC (L : LISTE)
DEBUT
Si (L ≠ NULL) alors
Ecrire (P → num)
AFFICHE_REC (L→ suivant)
Fin Tant que
Fin Si
FIN
3-4- Suppression d’un élément
a) Suppression en tête
Fonction SUPP_TETE (L : LISTE) : LISTE
VAR
P, Q : LISTE
DEBUT
P←L
Q←L
Q ← Q → suivant
LIBERER (P)
SUPP_TETE ← Q
FIN
120 β 50 λ 200 θ 120 NULL
α β λ θ
L α β
64
P α
Q α β
b) Suppression en queue
Fonction SUPP_QUEUE (L : LISTE) : LISTE
VAR
P, Q : LISTE
DEBUT
Q←L
Si (Q → suivant = NULL) alors
LIBERER (Q)
Q ← NULL
Si non
P ←L
Tant que ( (P → suivant) → suivant ≠ NULL) faire
P ← P → suivant
Fin Tant que
LIBERER (P→ suivant)
P → suivant ← NULL
Fin Si
SUPP_QUEUE ← Q
FIN
120 β 50 λ 200 θ NULL 120 NULL
α β λ θ
L α
Une liste bilatère comporte deux pointeurs qu’on appelle « avant » et « après ». Si un
élément à un prédécesseur, il est désigné par le pointeur « avant », s’il a un successeur, il est
désigné par le pointeur « après ». Cette structure permet de parcourir la liste dans les 2 sens et
d’accélérer la recherche d’un élément.
Avant après
NULL E1 β α E2 ε β E3 λ ε E4 NULL
α β ε λ
α λ
Tête Queue
67
2- Environnement type d’une LB
TYPE
Elément = enregistrement
avant : pointeur sur élément
num : entier
aprés : pointeur sur élément
Fin enregistrement
LB = enregistrement
tête = pointeur sur élément
queue = pointeur sur élément
Fin enregistrement
LISTE = pointeur sur élément
VAR
L : LB
3- Manipulation des LB
68
Q → avant ← P
P → après ← Q
L.tête ← P
Fin Pour
AJOUT_G← L
FIN
Autre méthode
Fonction AJOUT_G ( L : LB ; n : entier) : LB
VAR
P : LISTE
x, i: entier
DEBUT
/* Création du 1er élément de la liste*/
ALLOUER (P)
Ecrire ("Donner un entier : " )
Lire (P → num)
P → avant ← L.tête
P → après ← L.queue
L.tête ← P L.queue ← P
/* Insertion du reste des éléments de la LB*/
Pour i de 2 à n Faire
ALLOUER (P) Lire (P → num)
P → avant ← NULL
(L.tête) → avant ← P
P → après ← L.tête
L.tête ← P
Fin Pour
AJOUT_G← L
FIN
b) Ajout à droite
Fonction AJOUT_D ( L : LB ; n : entier) : LB
VAR
P : LISTE
x, i: entier
DEBUT
/* Création du 1er élément de la liste*/
ALLOUER (P)
Ecrire ("Donner un entier : " )
Lire (P → num)
P → avant ← L.tête
P → après ← L.queue
L.tête ← P
L.queue ← P
/* Insertion du reste des éléments de la LB*/
Pour i de 2 à n Faire
69
ALLOUER (P)
Lire (P → num)
P → après ← NULL
(L.queue) → après ← P
P → avant ← L.queue
L. queue ← P
Fin Pour
AJOUT_D← L
FIN
3-3- Affichage
Procédure AFFICHE (L : LB)
VAR
P : LISTE
DEBUT
Si (L.tête = NULL) alors
Ecrire ("Liste vide " )
Si non
Si (L.tête = L.queue) alors
Ecrire ("La liste à un seul élément : " , L.téte→ num)
Si non
Ecrire ("Parcours de gauche vers la droite" )
P ← L.tête /* P ← L.queue : de drote à gauche*/
Tant que ( P ≠ NULL) faire
Ecrire (P → num)
P ← P → après /* P ← P → avant */
70
P ← L.tête
P → après→ avant ← NULL
L.tête ← P → après
LIBERER (P)
Fin Si
Fin Si
SUPP_TETE ←L
FIN
b) Suppression en queue
Fonction SUPP_QUEUE (L : LB) : LB
VAR
P : LISTE
DEBUT
Si ( L.tête = NULL) alors
Ecrire ("Liste vide " )
Si non
Si (L.tête = L.queue) alors
LIBERER (L.tête)
L.tête ← NULL
L.queue ← NULL
Si Non
P ← L.queue
P → avant→ après ← NULL
L. queue ← P → avant
LIBERER (P)
Fin Si
Fin Si
SUPP_TETE ← L
FIN
c) Suppression d’un élément donné
Fonction SUPP_ELEMENT (L : LB) : LB
VAR
P : LISTE
x : entier
trouve : booléen
DEBUT
Ecrire ("Donner l’élément à supprimer : " )
Lire (x)
P ← L.tête
trouve ← faux
Tant que ( P → après ≠ NULL et trouve = faux) faire
Si ((P→ num) = x) alors
trouve ← vrai
sinon
P ← P → après
71
Fin Si
Fin Tant que
Si ( trouve = vrai ) alors
(P → avant) → après ← P → après
(P → après) → avant ← P → avant
LIBERER (P)
Si Non
Ecrire ("élément inexistant " )
Fin Si
SUPP_ELEMENT ← LR
FIN
72
Chapitre 11 : Les Arbres
Introduction
Il est souvent nécessaire d'ordonner les éléments d'un ensemble dans le but d’améliorer la
rapidité d'une recherche. Or le maintien d'un ordre entre les éléments d'un tableau ou d'une liste
est relativement coûteux. Pour un tableau par exemple l'insertion d'un élément nécessite de
déterminer sa place, en parcourant le tableau depuis le début (k comparaisons) puis de décaler les
(n-k) éléments successeurs pour ménager une place. Donc une complexité en O(n) avec n le
nombre d'éléments du tableau.
Les arbres de recherche sont des structures de données qui permettent de réduire la complexité
en temps mais pas la complexité de la programmation.
Exemples d’organisation :
L'intérêt de cette organisation est de laisser à l'utilisateur le soin de regrouper les fichiers à sa
convenance tout en maintenant une structure hiérarchique.
1. Définitions
Arbre : un arbre est une structure de données composée d’un ensemble de nœuds. Chaque nœud
contient une information et des pointeurs vers d’autres nœuds (d’autres sous-arbres).
73
Niveau
1
Ali
Yahya Amina
3
Remarques :
Définitions :
• Racine : Il existe un unique nœud de niveau 1 autre qui n’est pointé par aucun autre nœud : c’est la
racine de l’arbre. Le nœud Ali est la racine de l’arbre généalogique de l’exemple précédant.
• Feuilles : Ce sont des nœuds qui ne possèdent aucun fils (nœuds sans sous arbres).
• Niveau : Le niveau de la racine est égal à 1. Le niveau d’un nœud autre que la racine est égal au
niveau de son père + 1.
• Taille : On appelle taille d’un arbre le nombre total de nœuds de cet arbre. La taille de l’arbre
généalogique de l’exemple est égale à 6.
• Hauteur /Profondeur d’un arbre : C’est le niveau maximum atteint par la branche la plus longue ;
sur l’exemple précédant, la hauteur est égale à 3.
La hauteur de l’arbre vide est égale à 0.
• Arbre binaire : C’est un arbre tel que chaque nœud a au plus 2 fils : un fils droit et un fils gauche.
• Degré d’un nœud : On appelle degré d’un nœud le nombre de fils de ce nœud. Le degré d’un nœud
d’un arbre binaire est égal à 0,1 ou 2.
• Degré d’un arbre : C’est le degré maximal atteint par un nœud. Le degré d’un arbre binaire est égal
à 2. Si le degré d’un arbre est égal à N, l’arbre est dit N‐aire.
• Arbre binaire complet : C’est un arbre binaire de taille égale à 2h ‐1, tel que h est la hauteur de
l’arbre. Voici un exemple :
h=3
74
• Arbre binaire équilibré : Un arbre binaire est équilibré si pour chaque nœud, les hauteurs des sous
arbres gauche et droit diffèrent d’au plus de 1. L’arbre ci‐dessous est équilibré.
2. Exemples d’application
‐Expression arithmétique
On peut utiliser un arbre pour représenter une expression arithmétique ayant des opérateurs
binaires :
(14 + (8/2)) × (5 - 3)
+ ‐
14 / 5 3
8 2
Arbre généalogique
Structure d’un chapitre (sections, paragraphes)
Tous les problèmes de classification
Un arbre binaire est un arbre tel que chaque nœud a au plus 2 fils: un fils droit et un fils gauche.
Il s’agit de mémoriser les arbres et leurs relations de dépendances père fils. La mémorisation se fait par
allocation dynamique.
75
1. Déclaration
Nœud = enregistrement
Op : caractère
gauche : pointeur sur noeud
droite : pointeur sur noeud
Fin enregistrement
Arbre = pointeur sur nœud
Fonction CreerArbre():arbre
Debut
creerArbre ← CreerNoeud("×", CreerNoeud("+", CreerFeuille(14), CreerNoeud("/",
CreerFeuille(8), CreerFeuille(2))), CreeNoeud("-",
CreerFeuille(5),CreerFeuille(3))) ;
fin
76
4. Parcours d’un arbre binaire
Un algorithme de parcours d’un arbre est un procédé permettant d’accéder à chaque nœud de
l’arbre. Un certain traitement est effectué pour chaque nœud (test, écriture , comptage, etc.), mais
le parcours est indépendant de cette action. On distingue deux catégories de parcours :
Dans un parcours en profondeur, le principe est le suivant : on explore une branche le plus
profondément possible, ensuite on revient en arrière pour essayer un autre chemin.
Il y’a six types de parcours possibles. Soit les notations suivantes :
P : Père
SAG : Sous arbre gauche
SAD : Sous arbre droit
Nous ne considérons dans ce cours que le parcours droite-gauche. Les autres parcours s’en
déduisent facilement par symétrie.
Gauche‐Droite Droite‐Gauche P
− Le Parcours Préfixé
La racine est traitée en premier
1 Traiter la racine
2 Parcours préfixé du SAG
3 Parcours préfixé du SAD
• Exemple : expression arithmétique
+ ‐
14 / 5 3
8 2
L’affichage correspondant à un parcours préfixé :
×, +, 14, /, 8, 2, -, 5, 3 → L’opérateur ici est traité avant les opérandes.
Procédure Prefixe(racine : arbre)
debut
si( racine # NULL) alors
77
Ecrire(racine→op)
Prefixe(racine→gauche)
Prefixe(racine→droite)
finsi
fin
• Exécution
Prefixe(×)
printf(×)
Prefixe(+)
printf(+)
Prefixe(14)
printf(14)
Prefixe(NULL)
Prefixe(NULL)
Prefixe(/)
printf(/)
Prefixe(8)
printf(8)
Prefixe(NULL)
Prefixe(NULL)
Prefixe(2)
printf(2)
Prefixe(NULL)
Prefixe(NULL)
Prefixe(-)
printf(-)
Prefixe(5)
printf(5)
Prefixe(NULL)
Prefixe(NULL)
Prefixe(3)
printf(3)
Prefixe(NULL)
Prefixe(NULL)
78
− Le Parcours Infixé
14, +, 8, /, 2, ×, 5, -, 3
• Algorithme
14, 8, 2, /, +, 5, 3, -, ×
79
• Algorithme
Cette méthode consiste à visiter l’arbre étage par étage. Pour notre exemple d’expression
arithmétique le parcours donne l’affichage suivant :
×, +, -, 14, /, 5, 3, 8, 2,
Ce parcours nécessite l’utilisation d’une file d’attente qui contient initialement la racine. A
chaque étape on extrait l’élément en tête de file et on le remplace par ses successeurs droit et
gauche en queue de la file. On effectue ce traitement jusqu’à ce que la file soit vide.
80
Defiler(F, temp) ;
Ecrire(tmp→op)
si(tmp→gauche #NULL)
Enfiler(F,tmp→gauche)
Finsi
si(tmp→droite #NULL) ;
Enfiler(F,tmp→droite)
Finsi
Fin Tantque
Fin
5. Primitives d’un arbre binaire
5.1 Test d’un arbre vide
La fonction ArbreVide retourne 1 si l’arbre est vide (de taille =0), 0 sinon
81
Fonction Recherche(racine : arbre, val : caractère) : arbre
Var
ptr_trouv : arbre
Debut
si (racine=NULL)
ptr_trouv←NULL
sinon
si (racine→op=val)
ptr_trouv ← racine
sinon
ptr_trouv←Rechercher(racine→gauche,val) ;
si(Non(ptr_trouv)) alors
ptr_trouv←Rechercher(racine→droite,val) ;
finsi
finsi
Recherche ←ptr_trouve
Fin
82