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La Gestion Fiscale

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La gestion fiscale

Présenté par : ELMOTAMED Fatima ezzahra


SAIDI Asmaa
Encadré par: Mme ELGNAOUI
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Année universitaire : 2013-2014
Plan

 Définition des concepts: gestion, Fiscalité, gestion


fiscale
 Objectif de la gestion fiscale
 Fonctions fiscales d’un gestionnaire
 Choix fiscaux légaux (l’optimisation fiscale).
 Les risques fiscaux : fraude et évasion fiscale,
erreur comptable.
 Conclusion.
Définition des concepts

Gestion
Fiscalité
Gestion fiscale
gestion

 La gestion est importante pour chaque être humain


et pour chaque groupement. Elle est universelle
puisqu’elle est pratiquée dans les foyers, les Etats,
les entreprises économiques etc…. Elle est le
déterminant du progrès économique et le guide des
grands Etats.

 La gestion est un facteur essentiel au bon


fonctionnement d’une organisation, puisque le succès
d’une entreprise dépend en grande partie de
l’administration de ses ressources.
fiscalité

 La fiscalité est l'ensemble des pratiques relatives à


la perception des impôts et des autres prélèvements
obligatoires.

 La fiscalité devient une technique de gestion en


liaison avec la gestion juridique, financière,
commerciale.
La gestion fiscale

La gestion fiscale est un art et une science qui


consiste:

 à optimiser la situation fiscale du contribuable.


 à savoir identifier et maîtriser l'ensemble des
impôts et taxes dus par une entreprise en vue
d'une gestion fiscale optimale.
Objectif

 Consiste dans l'ensemble des actions et des


décisions prises par l'entreprise à maîtriser
et réduire la charge fiscale avec la plus
grande efficacité et sans l'exposer à des
risques.
Fonctions fiscales d’un gestionnaire

 réduire les coûts inutiles et d’être en


conformité avec les règles fiscales en
vigueur oblige, en principe, de ne pas
prendre un tel risque.

 utiliser le droit fiscal comme outil de


gestion de façon à contribuer à assurer la
rentabilité de l’entreprise en évitant des
coûts fiscaux dus à la méconnaissance des
lois fiscales.
 gérer et optimiser le coût fiscal des activités
de l’entreprise.

 appliquer de manière utile et optimale les


règles fiscales et non pas se mettre en
infraction avec les textes de lois fiscaux.
 La fonction fiscale qui incombe au gestionnaire
comprend trois éléments complémentaires :

• Le gestionnaire ne doit pas relâcher sa veille fiscale.


La veille
fiscale

• il est préférable d’intégrer la démarche d’optimisation fiscale


Le choix avant la prise de décision.
fiscal

• Les décisions prises par référence aux règles fiscales en


La gestion vigueur doivent être mises en œuvre conformément à celles-ci
fiscale
Choix fiscaux

 Les choix légaux : l’optimisation fiscale.

 Les risques fiscaux: fraude et évasion fiscale,


L’optimisation fiscale

 L'optimisation fiscale est un moyen de réduire la


charge fiscale. Elle va donc permettre de mieux
gérer les intérêts de l’entreprise.

 « L'optimisation fiscale, peut être définie comme


l'emploi de procédés légaux, dans le but de
minimiser la charge fiscale que le contribuable aurait
normalement supportée».

 Selon R. YAICH,  « l'optimisation fiscale consiste à


minimiser principalement l'impôt sur les bénéfices
afin de maximiser le résultat net après impôt dans
le contexte des contraintes économiques de
l'entreprise ».
La fiscalité est omniprésente dans les décisions
économiques et financières. Elle s’impose aux
entreprises, mais elle leur laisse des marges de
manœuvres. Les domaines concernées sont nombreux
tels:

 l’optimisation du coût de création de l’entreprise.


 les opérations d’exploitation de l’entreprise.
 les opérations d’investissement, de placement financier
et de financement.
 les opérations d’extension et de développement ou de
mutation de la structure de l’entreprise.
Les choix fiscaux optimisés

 Amortissement
 Réinvestissement de la plus-value
 Recours à l’endettement
 Exonération
 Intégration fiscale
amortissement

 le choix de l'amortissement selon le mode dégressif


si l'entreprise est bénéficiaire.

 L'avantage de l'amortissement dégressif est qu'il


permet d'amortir les biens plus vite. Donc, il permet
de payer moins d'impôts en diminuant le bénéfice
imposable.
Réinvestissement de la plus-value

 Si le contribuable s'engage à réinvestir le montant


de la plus-value dans son entreprise, la plus value ne
sera pas comprise dans le bénéfice imposable de
l'exercice (CE QUI VA DIMINUER SA CHARGE
FISCALE) au cours duquel elle a été réalisée.

 Dans le cas où la plus-value n'est pas réinvestie


par le contribuable, elle est rapportée au bénéfice
imposable de l'exercice (CE QUI VA AUGMENTER
LA CHARGE FISCAL)
Recours à l’endettement

 En matière de fiscalité des entreprises, les charges


financières sont déductibles .donc, un recours
intelligent à l’emprunt permet de réduire sa base
imposable.

Résultat fiscal = Résultat comptable +


Réintégrations – Déductions

 De nombreuses sociétés s’endettent afin de réaliser


certains investissements , et si ces endettements
sont massifs , cela peut rendre la structure
déficitaire.
Exonération

- Exonération de TVA: entre sociétés


apparentées ,c'est dans les groupes de sociétés:

Les opérations réalisées entre les sociétés


membres des groupes de sociétés sont exclues
du champ d’application de la TVA,
Exonération

– Exonération relatives à la nature de la société


bénéficiaire:
 on peut citer les jeunes entreprises innovantes ou
des sociétés situées dans certaines zones du
territoire (ZRR, ZFU...)

– Exonération de IS: afférentes aux opérations


réalisées:
 il concernent principalement les distributions de
dividendes intragroupe ou les plus values de cession.
Intégration fiscale

 permettant à la société mère d’un groupe de


sociétés d’être le seul redevable (débiteur) de
l’impôt du par celui-ci. Cette globalisation de l’impôt
n’est possible que si le pourcentage de détention des
filiales est supérieur ou égal à 95%.

 Le principal intérêt de ce dispositif est de


permettre d’imputer les déficits réalisés par une
entité du groupe sur les bénéfices réalisés par
d’autres sociétés
 Exemple : si la société "A" affiche, un bénéfice de
100000 dh et que la société "B" enregistre, une
perte de 70000 dh, l’impôt du groupe sera calculé
sur 30000 dh, soit 10000dh d’impôts au taux de
33.33%.

 Sans l’option pour le régime, la société A aurait


payé 33333DH d’impôts et la société B serait non
imposable, donc l’intégration fiscale permet une
économie de 23333DH d’impôts, dans notre exemple.
Choix illégaux

La fraude fiscale peut être définie comme « toute


action du contribuable qui implique une violation à la
loi, lorsqu’on peut prouver que l’intéressé a agi dans
le dessin délibéré d’échapper à l’impôt».

« La fraude fiscale serait donc déterminée par deux


éléments cumulatifs : l’irrégularité de l’opération et
la mauvaise foi du contribuable».

Ces deux éléments constituent les deux critères qui


distinguent la fraude de l’optimisation.
l’évasion fiscale

 Selon le comité des affaires fiscales de l’O.C.D.E, l’évasion


fiscale est caractérisée par la réunion des trois éléments
suivants :

 Un élément de détournement de l’intention du législateur, soit


que le contribuable profite des failles de la législation, soit qu’il
applique des dispositions légales à des fins autre que prévues ;

 Un élément d’artifice, qui consiste en ce que les dispositions


prises par le contribuable n’ont pas de véritables justifications
ou une justification différente de celle qui est affichée;

 Un élément de confidentialité, le contribuable cherchant à


préserver le secret du procédé, condition parfois prévue par le
contrat de vente lorsqu’il est proposé par un conseil fiscal.
L’erreur comptable

 Les erreurs comptables et les décisions de gestion


peuvent exister dans la comptabilité de toute entreprise.

 En effet, l’existence d’un système déclaratif pour le


recouvrement des impôts et des taxes entraine diverses
conséquences pour l’administration fiscale notamment la
possibilité pour le contribuable de commettre des
erreurs.

 L’administration fiscale a reconnu au contribuable un


droit à l’erreur par lequel il peut réclamer le correction
de ses propres erreurs. Ainsi, l’erreur peut faire l’objet
d’une rectification à l’initiative de
l’administration fiscale comme à celle du contribuable.
Conclusion

 Une gestion optimisée permettant d'opter


pour les choix fiscaux les plus pertinents et
de tirer profit des avantages fiscaux
prévus par la réglementation en vigueur,
sans franchir les limites admises tels que
,la fraude et l‘évasion fiscale.
Merci pour votre attention

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