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Partie Pratique Chapitre 02

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Chapitre 02 :

Etude de cas pratique


et suivi du dossier de
dédouanement à
l’importation

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II Partie pratique : Etude de cas pratique et suivi du dossier de dédouanement à l’importation

Section01 : présentation des procédures de dédouanement et la


marchandise a dédouanement
Au cours de ce stage, nous avons reçu des explications détaillées sur les étapes
de dédouanement des marchandises importé.

A cet effet, l’objectif de cette section est, d’une part, la présentation des
documents que nécessitent cette opération et d’autre part, présentation de la
marchandise a dédouanement.

1.1. Les documents nécessaires pour le dédouanement des


marchandises
Il existe les documents récupérés de la banque, ceux délivrés par la compagnie
d’assurance et ceux qui sont délivrés par la compagnie aérien que nous allons
expliquer ci-après.

1.1.1. Les documents récupérés de la banque

L’exportateur ou le fournisseur (promega) envoi des documents à Monsieur X


(l’importateur) et ce dernier va les récupérer auprès de la banque domiciliaire
(importatrice). Parmi ces documents, nous citons :

a) La facture originale ou la facture d’achat domiciliée (Voir l’annexe No 01) :

Ce document est établi par le fournisseur au profit de Monsieur X. Il traite les


renseignements relatifs à la marchandise comme le code produit, la quantité, le
prix unitaire et le prix total. La facture est libellée en EURO (EUR) ainsi l’incoterm
utilisé qui est le CPT (port payé jusqu’à).

L’opération est domiciliée par la banque sous le code suivant :

Tableau N°01 : le code de la banque domiciliataire

16 19 33 2021 4 10 00058 EUR

16 : La wilaya où est située la banque domiciliataire ;

19 : Le numéro d’ordre de la banque domiciliataire ;

33 : Le numéro d’ordre de l’agence de la banque domiciliataire ;

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II Partie pratique : Etude de cas pratique et suivi du dossier de dédouanement à l’importation

2021 : L’année de domiciliation ;

4 : Le trimestre dans lequel la domiciliation a été faite

10 : Le mode de paiement (à vue ou à terme).

00058 : Le numéro d'ordre des dossiers ouverts durant le trimestre ;

EUR : La monnaie de facturation (EUR= EURO).

b) Le certificat d’origine

Ce document est établi par la chambre de commerce de pays d’origine du


produit. Il permet d’identifier l’origine de la marchandise et certifie l’origine du
produit importé.

c) Le certificat de conformité

Ce document est établi par le fournisseur dans l’objectif est d’affirmer la


conformité de la marchandise et pour les certifier par les organismes (iso) et la
communauté européenne.

Ce document contient :

- L’adresse de l’importateur ;

- L’adresse de l’exportateur ;

- Le type de marchandise importée ;

- Le mode de payement.

d) La liste de colisage (Voir l’annexe N° 02)

Elle est rédigée par l’expéditeur. Ce document permet au destinataire, à la


douane et au transporteur de connaître de manière très précise le contenu de
chaque colis.

Le contenu de ce document concernant le produit importé se résume comme


suit :

- Le nom ou le siège social de fournisseur (PROMEGA) ;

- Le nom ou le siège social de l’importateur (MONSIEUR X ) :

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II Partie pratique : Etude de cas pratique et suivi du dossier de dédouanement à l’importation

- La référence de la facture commerciale ;

- L’aéroport de chargement : ;

- L’aéroport de déchargement :

- La nature du produit ;

- Le nombre de colis ;

- Le poids : poids net, poids brut.

e) Lettre transport aérien (LTA) (Voir l’annexe No 03)

C’est le document de base dans le transport aérien, car c’est une preuve du
contrat de transport conclu entre Monsieur X et la compagnie aérienne. Il est
établi par la compagnie de consignation a l’aéroport d’embarquement dont il
mentionne le nom de l’importateur, les caractéristiques de la marchandise, le
nombre et le numéro des colis, le nom de l’avion, le poids et éventuellement le
nom de la banque en cas d’une vente documentaire (l’endossement).

1.1.2. Les documents délivrés par la compagnie aérienne

La compagnie aérienne délivre un ‘’avis d’arrivée’’.

- L’avis d’arrivée (Voir l’annexe No 4)

Ce document est délivré par la compagnie aérienne pour aviser le client (X) dès
l’arrivée De l’avion. Il contient les renseignements suivants :

- La date réelle d’arrivée de la marchandise ;

- Le lieu de livraison.

1.1.3Registre du commerce

Le registre du commerce désigne un service généralement tenu par le greffe du


tribunal de commerce et tenant des informations importantes relatives aux
personnes physiques ou morales exerçant des activités commerciales.

Le registre de commerce cantine :

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II Partie pratique : Etude de cas pratique et suivi du dossier de dédouanement à l’importation

-Le nom de la société

- L’immatriculation

-Les code d’activité

-l’adresse du siège de la société

1.1.4 La carte fiscale

Le NIF il est attribué par les services de l'administration fiscale, il est mentionné
sur des cartes magnétiques ou sur des attestations d'immatriculation.

Dans le cas où c’est des médicaments on ragoute :


- L’agrément
- Visa technique (autorisation du ministère de la santé)
- BCB (bon de caisse bancaire)

1.2 marchandise a dédouanements


Réactifs destine au laboratoire d’analyse médicale
Réactifs (substance qu’on utilise pour la réaction qu’elle produit au contact
d’autres substances).
Origine du produit France
Le nombre de colis 2
Le poids 13,5kg
Section 02 : les étapes de déroulement de dédouanement et son
suivi du dossier
2.1Les étapes de dédouanement
Les étapes de dédouanement ce déroule en 4 étapes :

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II Partie pratique : Etude de cas pratique et suivi du dossier de dédouanement à l’importation

1) La note en détail dans le SIGAD (le système d'information et de gestion


automatisé des douanes)

2) Contrôle de la déclaration en douane

3) La liquidation et l’acquittement des droits et taxes

4) L’enlèvement des marchandises

2.1.1 La note en détail dans le SIGAD (le système d'information et de gestion


automatisé des douanes)

Le contenu de la note de détail est introduit par le déclarant en douane dans le


SIGAD (le système d'information et de gestion automatisé des douanes), soit :

• Dans leurs propres locaux, s’ils sont connectés au SIGAD ;

• Dans les bureaux des douanes desservis par le SIGAD.

Au moment de la saisie des éléments de la déclaration (note en détail) dans le


SIGAD, le déclarant à trois possibilités :

-La validation de la déclaration en détail ;

_ L’annulation de la déclaration en détail ;

- Le stockage en mémoire pendant vingt-quatre (24) heures aux fins de


rectification ou de complément.

-La validation automatisée de la déclaration

La validation automatisée de la déclaration entraîne :

- Son enregistrement et son horodatage ;

- Son affectation à un inspecteur vérificateur ;

- Son édition.

La liquidation de la déclaration se fait de la même manière pour ce qui est du


SIGAD, et de la déclaration manuelle.

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II Partie pratique : Etude de cas pratique et suivi du dossier de dédouanement à l’importation

Une fois que la déclaration en détail est éditée par le SIGAD, elle doit être signée
par le déclarant et annexée des documents exigibles sous peine de refus d'accès
au SIGAD. Pour le dédouanement à distance, les déclarations éditées dans les
locaux du déclarant, doivent être signées et déposées dans les bureaux des
douanes territorialement compétents dans un délai ne dépasse pas les 24
heures.

Conformément aux dispositions de l'article 12 de la décision n° 09 de 03 février


1999 déterminant les conditions et modalités de dédouanement des
marchandises par le système informatisé et de gestion automatisée des douanes
(SIGAD). Ce dernier assure :

• La recevabilité des déclarations ;

• La liquidation des droits et taxes exigibles ;

• L'exigibilité des documents annexés à la déclaration ;

• La sélection des déclarations admises en circuit de contrôle, ou en circuit pour


conforme.

• La gestion des crédits d'enlèvement.

- L’annulation de la déclaration

La déclaration en détail déposée et enregistrée peut être annulée, si le déclarant


en douane apporte la preuve que les marchandises ont été déclarées en détail
par erreur ou que cette déclaration ne justifie plus.

Les cas d’annulation de la déclaration en détail sont aux termes de la décision n°


08 du 03 février 1999 déterminant les modalités d’application de l'article 89 bis
du code des douanes.

A cet effet, l'annulation de la déclaration peut être autorisée, si le déclarant


justifié que les marchandises sont :

- Déclarées sous un régime douanier inappropriés ;

- Manifestées mais non débarquées ;

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II Partie pratique : Etude de cas pratique et suivi du dossier de dédouanement à l’importation

- Irrémédiablement perdues par suite d'accident ou cas de force majeure


dûment établie ;

- Non conformes à la commande ;

- Déclarées impropres à la consommation ;

- Vendues aux enchères publiques.

- Le stockage en mémoire de la déclaration

Dans le cas de stockage en mémoire, et ce par diverses raisons (manque de


documents, ...etc.). Cette opération vient compléter la déclaration anticipée, en
offrant la possibilité de préparer le dédouanement avant l'arrivée des
marchandises, et avant l'ouverture des bureaux des douanes dans le cas du
dédouanement à distance.

En cas de validation des données constituant la déclaration, la responsabilité du


déclarant est engagée de facto, car sur le plan juridique la validation a la même
valeur qu'une signature, le déclarant est sensé avoir pris connaissance des
éléments déclarés ainsi que des conséquences qui peuvent en découler.

2.1.2. Le contrôle de la déclaration en douane


Il s’agit, d’une part, du contrôle de la recevabilité des déclarations qui débouche
sur la formalité de l’enregistrement et, d’autre part, du contrôle documentaire
de la déclaration et de la vérification86 éventuelle des marchandises ainsi que
du règlement des litiges nés encours de vérification.

a) Le contrôle de la recevabilité et d’enregistrement de la déclaration

Dès son dépôt auprès de l’IPS, la déclaration fait l’objet d’un contrôle formel de
recevabilité qui consiste à s’assurer :

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II Partie pratique : Etude de cas pratique et suivi du dossier de dédouanement à l’importation

Dans la forme

• De l’utilisation du cadre adéquat au régime choisi ;

• Du libellé relatif à la désignation des marchandises dans les cases prévues ;

• De l’existence de la date et de la conformité de la signature manuscrite.

Dans le fond

• De l’habilitation du déclarant (propriétaire ou transitaire) ;

• La validité de la signature par rapport au spécimen déposé par le


commissionnaire en douane ;

• L’indication des noms, profession et adresse du destinataire et de l’expéditeur.

Des mentions obligatoires

Le contrôle des mentions obligatoires porte sur :

• Le tarif : espèce, origine, provenance, quantités, valeur, régime emballages


...etc. ;

• La satisfaction aux conditions d’exercice du commerce extérieur et des


changes.

• Les prohibitions tarifaires, sanitaires...etc.

Dans l’ensemble, l’IPS doit s’assurer que tous les documents nécessaires sont
annexés à la déclaration et qu’ils sont complets et réguliers dans la forme.

À l’issu de ce contrôle, le service douanier (IPS) procède soit à l’enregistrement


de la déclaration, si elle est reconnue valable, soit elle est immédiatement
restituée au déclarant, avec indication du motif du rejet, pour régularisation
dans le cas contraire.

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II Partie pratique : Etude de cas pratique et suivi du dossier de dédouanement à l’importation

La formalité de l’enregistrement constitue un acte juridique dont les effets


revêtent une extrême importance. Elle a notamment pour effet de faire de la
déclaration un acte authentique, cristallisant irrévocablement la responsabilité
du redevable et constituant pour le service des douanes le support juridique de
ses interventions. C’est la date d’enregistrement de la déclaration qui est prise
en considération88 pour la fixation des droits à percevoir et la détermination de
toutes autres mesures réglementaires éventuellement applicables aux
marchandises.

L’opération d’enregistrement porte notamment sur l’affectation d’un numéro


d’ordre à la déclaration et le report de ce numéro sur les pièces y annexées,
l’apposition de la date de son enregistrement, du cachet du bureau de douane
et de la signature de l’agent qui a procédé à ces opérations...etc.

b) Le contrôle consécutif à l’enregistrement de la déclaration

Il s’agit d’une part, de contrôler le bien fondé des énonciations et des documents
annexés par un contrôle sur pièce et d’autre part, de procéder à une
reconnaissance matérielle des marchandises qui sont décrites dans la
déclaration en détail par un contrôle physique.

-La vérification sur pièces

Après recevabilité de la déclaration, le service de l’IPOC procède au contrôle de


cette dernière et des documents qui lui sont annexés, en vue de s’assurer de la
concordance des énonciations de la déclaration aux éléments d’information
figurant sur les documents y annexés.

A cet effet, l’inspecteur vérificateur procède notamment à :

➢ L’examen de la facture

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II Partie pratique : Etude de cas pratique et suivi du dossier de dédouanement à l’importation

La facture commerciale est réglementée, elle doit contenir toutes les montions
obligatoires notamment : le numéro et la date d’établissement de la facture, le
cachet, la signature et l’adresse du fournisseur, la raison sociale, le mode de
transport, la banque de domiciliation, les modalités et la monnaie de paiement,
la quantité, le prix global et unitaire...etc. ;

➢ L’examen de l’espèce tarifaire

Pour s’assurer de la concordance entre l’espèce déclaré et la marchandise portée


sur la facture et que cette espèce n’est pas prohibé ;

➢ L’examen de la licence d’importation

Le service douanier doit vérifier la date d’émission, le visa de l’administration du


commerce, le visa de la banque domiciliataire...etc. ;

➢ L’examen de l’origine

La détermination de l’origine est une opération d’une grande importance. En


effet, son intérêt dépasse la simple application du tarif douanier. Ainsi, «
attribuer à une marchandise telle ou telle origine géographique, c’est non
seulement décider du taux de droit de douane qui lui est imposé, mais
également désigner le régime des mesures non tarifaires qui lui seront
appliquées (restrictions quantitatives ou au contraire libération, mesures anti-
dumping entre autres) ».

➢ L’examen de la provenance

Celle-ci s’entend du pays dans lequel a commencé le dernier transport de la


marchandise. La provenance d’un produit n’a pas d’intérêt tarifaire mais elle est
prise en considération surtout pour l’application des mesures d’ordre sanitaire
ou phytosanitaire. Pour l’établissement de la provenance, le service douanier

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II Partie pratique : Etude de cas pratique et suivi du dossier de dédouanement à l’importation

examine les connaissements, et autres papiers de bord. Conformément au code


des douanes, le service des douanes (IPOC) peut se contenter de ces seuls
contrôles dits « sur pièces », sans procéder à la vérification des marchandises,
lorsque la déclaration est sélectionnée par le système dans le circuit orange.

Dans ce cas, la déclaration est dite « admise pour conforme ». Toutefois, le


circulaire N°67/DGD/CAB/D.110 du 10 septembre 1999 relative aux procédures
de dédouanement ajoute que « les déclarations peuvent être admises pour
conformes, sans vérification effective des marchandises, lorsque les droits et
taxes en jeu, sont de peu d'importance ou encore lorsque les conditions dans
lesquelles s'accomplissent les opérations présentent toutes les garanties
désirables de régularité. Mais le nombre, les marques et les numéros des colis
doivent obligatoirement être vérifiés ».

- La vérification des marchandises

Après l’enregistrement de la déclaration en détail, les agents des douanes


procèdent, s’ils le jugent utile, à la vérification de tout ou partie des
marchandises déclarées.

Cependant, le circulaire n°67/DGD/CAB/D.110 du 10 septembre 1999 relative


aux procédures de dédouanement dispose que « compte tenu des circonstances
particulières actuelles, les agents vérificateurs devront impérativement et sous
peine d'en répondre personnellement et périodiquement en cas d'existence de
marchandises de fraude, et de procéder à une visite systématique des
marchandises et des moyens de transports ».

- Les conditions préalables

La vérification des marchandises déclarées ne peut être faite que dans les
magasins et aires de dépôt temporaire ou dans les lieux désignés par l'inspecteur

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II Partie pratique : Etude de cas pratique et suivi du dossier de dédouanement à l’importation

principal aux opérations commerciales (IPOC). Par exception, quand les


circonstances le justifient (arrimage spécial, objets dont la manipulation est
difficile ou dangereuse, vérification nécessitant des appareils sou des
installations appropriés... etc.) l'IPOC peut autoriser, sur demande écrite du
déclarant avec engagement de supporter les frais résultants de ces opérations,
la visite des marchandises dans les établissements du destinataire ou de
l'expéditeur.

Durant les opérations de vérification, la présence du déclarant est obligatoire.


Lorsque le déclarant régulièrement convoqué ne se présente pas pour assister à
la vérification, l'administration des douanes lui notifie, par envoie recommandée
avec accusé de réception, son intention de procéder à la vérification. Si, à
l'expiration d'un délai de huit jours à compter de la date de l'accusé de réception,
91après cette notification, le déclarant ne se présente pas, le receveur des
douanes demande au président du tribunal, dans le ressort duquel est situé le
bureau de douanes, de désigner d'office une personne pour représenter le
déclarant défaillant et assister à la vérification de la marchandise.

La pratique de la vérification

Hormis le cas où les agents de douane suspectent une irrégularité où ils ont
l’obligation de procéder à une vérification intégrale, la vérification effective des
marchandises déclarées à l'importation porte sur une partie des marchandises
désignées dans la déclaration (vérification par épreuves). A cet effet, l’IPOC fixe
en fonction de la nature des marchandises, le nombre de colis et d'articles
déclarés, un certain nombre d’épreuves auxquelles seront soumises les
marchandises.

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II Partie pratique : Etude de cas pratique et suivi du dossier de dédouanement à l’importation

A l’issue de la vérification par épreuve, si le vérificateur constate un excédent, il


procède à la multiplication de la différence constatée proportionnellement à la
quantité déclarée, en supposant que cet excédent est uniforme dans tous les
colis, mais s’il s’agit d’un déficit, seules les quantités constatées manquantes lors
de la vérification sont prises en compte, en supposant que les autres colis non
vérifiés sont conformes à la déclaration.

Néanmoins cette règle doit être soumise à l'acceptation du déclarant, qui doit
mentionner son accord sur la déclaration. En cas de rejet, obligation est faite à
l’inspecteur vérificateur de procéder à la vérification intégrale des marchandises.

Au cours de la vérification sur épreuve, le service douanier peut être amené à


prélever des échantillons. Dans ce cas, un bulletin d’analyse est établi, spécifiant
notamment : la date, le numéro du produit, la quantité prélevée, le nom de
l’inspecteur vérificateur et son visa individuel. Ce bulletin d’analyse doit être
contre visé par l’inspecteur principal.

D'une manière générale, le prélèvement doit être limité aux quantités de


marchandises strictement indispensables. Les échantillons non détruits de fait
de l’analyse doivent être restitués au déclarant.

Au terme de la vérification, un certificat de visite est établi au verso de la


déclaration.

Constituant un acte authentique engageant la responsabilité de son signataire


et une preuve quant à la régularité de l’opération, ce certificat indique d'une
manière concise mais avec clarté et précision le détail de l’opération et ses
résultats.

En fait, le certificat de la visite est composé de deux parties :

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II Partie pratique : Etude de cas pratique et suivi du dossier de dédouanement à l’importation

➢ Le certificat de reconnaissance du service

Il est daté et signé par l’agent ayant effectué la vérification, c’est une description

Succincte de l’ensemble des opérations et constatations matérielles effectuées


par les agents des douanes (dénombrement ou reconnaissance des marques et
numéros des colis...).

➢ Le certificat de la visite proprement dit

Il exprime l’appréciation du service quant à la conformité de la déclaration, Il est


Obligatoire et rédigé même en l’absence de la vérification physique des
marchandises. Daté et Signé, il fait ressortir notamment :

- Les énonciations de la déclaration admise pour conforme ou vérifiée ;

- Les pièces sur lesquelles a porté le contrôle ;

- L’acceptation ou le refus de la reconnaissance du service par le déclarant ;

- La constatation d’infractions éventuelles...etc.

D/ Le règlement des litiges nés en cours de vérification

Au cours des vérifications, le service des douanes peut être amené à constater
des irrégularités dans la déclaration. Dans ce cas, une notification doit être faite
au déclarant, en même temps que la reconnaissance du service en faisant
approuver par le déclarant les résultats de cette vérification par les termes : «
J’accepte la reconnaissance du service et les suites contentieuses éventuelles ».

Lorsque le déclarant conteste la reconnaissance des services de la douane, «


deux cas sont à considérer :

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II Partie pratique : Etude de cas pratique et suivi du dossier de dédouanement à l’importation

Lorsque la contestation porte sur des éléments matériels vérifiables tels que le
poids, le volume ou lorsque le litige est relatif à une question de droit
(interprétation d’un texte législatif ou réglementaire par exemple), l’affaire
donne lieu à rédaction d’un procès- verbal de saisie et se poursuit selon les règles
de droit commun du contentieux douanier répressif ;

En revanche, lorsque la contestation porte sur l’espèce, l’origine ou la valeur des


marchandises, la loi a estimée qu’en raison de la complexité des règles opposées
au redevable, il serait arbitraire de s’en tenir à la seule interprétation de
l’administration des douanes. Le litige est, dans ce cas, soumis à l’arbitrage d’une
autorité indépendante du service des douanes, à savoir la Commission nationale
de recours prévue par l’article 13 du Code des douanes.

2.1.3. La liquidation et l’acquittement des droits et taxes


Le principe général en matière de liquidation et d'acquittement des droits et
taxes, c'est le paiement avant tout enlèvement de marchandises, soit en
comptant, soit en crédit.

A cet effet, le montant des droits et taxes à payer est déterminé par le résultat
de la vérification, et éventuellement par le résultat du recours engagé par le
propriétaire des marchandises.

S'agissant des déclarations admises pour conforme sur documents, le montant


des droits et taxes à payer est celui déterminé par les énonciations de la
déclaration.

Lorsque l'importateur ne demande pas le bénéfice de la clause transitoire


conformément aux dispositions de l'article 07 du code des douanes, les taux et
tarifs applicables pour le calcul des droits et taxes, sont ceux en vigueur à la date
de l'enregistrement de la déclaration.

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II Partie pratique : Etude de cas pratique et suivi du dossier de dédouanement à l’importation

Néanmoins, et en cas ou le bon à enlever n'a pas été délivré le déclarant peut en
cas d'abaissement du taux des droits et taxes, bénéficier de l'application de ce
nouveau taux, conformément aux dispositions de l’article 103 du code des
douanes.

Par ailleurs, s'agissant des valeurs administrées applicables à certaines


marchandises, dont la liste est régulièrement transmise aux services, il est à
rappeler que la date d'application de ces valeurs est fixée par les notes
accompagnantes ces valeurs.

Aucune autre date ne doit être prise en compte, ni aucun bénéfice de clause
transitoire ne doit être accordé à cet effet.

2.1.4. L’enlèvement des marchandises


Une fois les droits et taxes acquittés soit au comptant soit par crédit, ou bien
consignés ou garantis, les services des douanes autorisent l’enlèvement des
marchandises. Cette opération doit être réalisée dans les quinze (15) jours qui
suivent l'obtention de la mainlevée, sous peine de mise en dépôt de ces
marchandises, et leur vente aux enchères publiques à la charge du propriétaire.

Les administrations publiques, les organismes publics, les collectivités


territoriales, ou les établissements publics à caractère administratif peuvent
conformément aux dispositions de l'article 110 du code des douanes, à défaut
de paiement du montant des droits et taxes au comptant, procéder à
l’enlèvement de leurs marchandises, sous réserve de présenter aux services des
douanes un engagement à payer ces droits et taxes dans un délai n'excédant pas
trois (03) mois.

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