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Corrigé du Devoir Surveillé n˚2

Exercice 1 : Autour de la fonction Arc cosinus


1
Représentons la fonction définie par f (x) = Arccos (cos x) + Arccos (cos 2x).
2
• f est définie sur R,
• f est paire,
• f est 2π périodique
Nous étudions f sur [0, π], puis complétons par symétries : .
• Etude de g(x) = Arccos (cos x) sur [0, π].
Soit x ∈ [0, π], alors Arccos (cos x) = x.
1
• Etude de h(x) = Arccos (cos 2x) sur [0, π].
2

◮ si x ∈ [0, π/2], alors 2x ∈ [0, π] donc Arccos (cos 2x) = 2x et par suite
h(x) = x.
◮ si x ∈ [π/2, π], alors 2x ∈ [π, 2π], d’où cos(2x) = cos(2π − 2x). Comme
1
2π − 2x ∈ [0, π], nous avons h(x) = Arccos (cos(2π − 2x)) = π − x.
2
2x si x ∈ [0, π/2]
Ainsi, f = g + h est définie sur [0, π] par f (x) = .
π si x ∈ [π/2, π]
En complétant par parité puis par périodicité, nous obtenons le graphe sui-
vant :

−2π −π π 2π

Exercice 2 : Autour de la fonction Arc tangente


1. Soit x ∈ R. On pose t = Arctan (x) de sorte que x = tan(t) et − π2 < t < π2 .
Il s’ensuit que
a. tan(t) = x N
p 1 1
b. cos(t) = cos2 (t) = p = . N
1 + tan2 (t) 1 + x2
1
c. finalement sin(t) = tan(t) × cos(t) = x × . N
1 + x2
2. Soit x ∈ R⋆ .

1
a. D’après la formule d’addition pour les cosinus, il vient

cos Arctan (x) + Arctan (1/x)
= cos(Arctan (x)) cos(Arctan (1/x)) − sin(Arctan (x)) sin(Arctan (1/x))
1 1 x 1 1
= √ p −√ p
1 + x2 1 + 1/x2 1 + x2 x 1 + 1/x2
|x| |x|
= − =0
1+x 2 1 + x2
Posons t = Arctan (x) + Arctan (1/x). On a donc établi que cos(t) = 0.
En outre
◮ si x > 0, alors 0 < Arctan (x) < π2 et 0 < Arctan (1/x) < π2 . En ce
cas, on a 0 < t < π et cos(t) = 0, d’où l’on tire que t = π2 .
◮ si x < 0, alors − π2 < Arctan (x) < 0 et − π2 < Arctan (1/x) < 0.
En ce cas, on a −π < t < 0 et cos(t) = 0, d’où l’on tire que
t = − π2 .
Finalement
1 π
• pour tout x ∈ R+⋆ , Arctan x + Arctan =
x 2
1 π
• pour tout x ∈ R−⋆ , Arctan x + Arctan = −
x 2
N

b. Soit h : R → R la fonction définie par

pour tout x ∈ R⋆ , h(x) = Arctan (x) + Arctan (1/x)

La fonction h est dérivable sur R⋆ (comme somme de telles fonctions)


et pour tout réel x ∈ R⋆ ,
1 1 1 1 1
h′ (x) = − 2 = − = 0.
1+x2 x 1 + (1/x) 2 1+x2 1 + x2

Comme sa dérivée est nulle sur chacun des intervalles R−⋆ et R+⋆ , h est
constante sur chacun de ces intervalles. Pour calculer cette contante,
évaluons h en 1 et −1. Il vient f (1) = Arctan (1) + Arctan (1) =
π π π π
+ = et f (−1) = 2Arctan (−1) = − . N
4 4 2 2
3. Résolvons l’équation Arctan (x − 1) + Arctan (x) + Arctan (x + 1) = π/2. on peut procéder par
a. Existence et unicité de la solution Analyse-synthèse, mais ici
La fonction f : x 7→ Arctan (x − 1) + Arctan (x) + Arctan (x + 1) est comme on peut directe-
continue et strictement croissante comme somme de telles fonctions. ment appliquer le th de
D’après le Théorème de la bijection elle réalise une bijection de ] − la bijection, cette méthode
  π sera plus rapide !
∞, +∞[ sur − 3π 2
, 3π
2
. En particulier admet un unique antécédent
2
par cette fonction. ce qui revient
b. Calcul de la solution précisément à dire que
Soit x ∈ R la solution de l’équation proposée. Remarquons tout d’abord l’équation proposée admet
que x est nécessairement strictement positif car f (0) = 0 < f (x) = π2 . une unique solution,
En ce cas,d’après la question précédente, on a n’est-ce pas ?
on va appliquer tan
2 aux deux membres
de l’équation, mais
avant tout il est
π
Arctan (x − 1) + Arctan (x + 1) = − Arctan (x)
2
= Arctan (1/x)

Appliquons tan aux deux membres de cette dernière égalité, il vient


2x 1
=
1 − (x2 − 1) x
(r )
2 2
d’où l’on tire successivement que x2 = , puis S = N comme x est strictement
3 3
positif

Exercice 3 : Autour de la fonction Arc sinus


 
x
On pose f (x) = Arcsin √ .
x2 + 1
1. Tout d’abord, la fonction u : x 7→ √xx2 +1 est définie sur R. On cherche Arcsin est définie sur
maintenant les valeurs √
de x pour lesquelles u(x) appartient à [−1, 1]. Pour [−1, 1].
tout x ∈ R, on a |x| < x2 + 1, donc
x
−1 < √ < 1.
x2 + 1
Comme la fonction u est définie sur R et à valeurs dans ] − 1, 1[⊂ [−1, 1],
la fonction f est définie sur D = R.
2. On sait que la fonction Arcsin est dérivable sur ] − 1, 1[. La fonction u est
dérivable sur R et à valeurs dans ] − 1, 1[. Comme f = Arcsin ◦ u, on en

déduit, par composition, que f est dérivable sur R. Pour x ∈ R, on a : (Arcsin ◦ u)′ = √u
1−u2
√ 2
x2 + 1 − √xx2 +1
 ′
′ x 1 1
f (x) = √ r = q
x +1
2  2 x +1
2 2
1 − x2x+1
1 − √xx2 +1
1 √ 1
= 3 × x2 + 1 = .
(1 + x2 ) 2 1 + x2

3. On vient de voir que f a la même dérivée que la fonction Arctan . Par


conséquent, ces deux fonctions sont égales à une constante C près :

∀x ∈ R, f (x) = Arctan x + C.

Comme f (0) = Arcsin 0 = 0 et f (0) = Arctan 0 = 0, on en déduit que la


constante C est nulle. Ainsi, f est la fonction arc tangente.
4. Soit x ∈ R. Pose t = Arctan (x) dsq − π2 < t < π
2
et x = tan(t). On a alors
1
cos(t) = √ et par conséquent
x2 + 1
x π π
sin(t) = √ avec − < t < ,
x2 + 1 2 2
 
ce qui revient précisément à dire que t = Arcsin √ x
x2 +1
N

3
Exercice 4 : Etude d’une bijection réciproque
Soit f la fonction définie par f (x) = Arccos (1 − 2x).

Partie I. Etude d’une fonction f


1. Soit x ∈ R, f (x) est définie pourvu que 1 − 2x ∈ [−1, 1], d’où l’on tire que
D = [0, 1].
2. f est continue sur D comme composée de telles fonctions, et dérivable dans
]0, 1[ comme composée de telles fonctions. De plus, pour tout x ∈]0, 1[ Arccos est continue
2 sur [−1, 1] et dérivable sur
f ′ (x) = √ l’ouvert ] − 1, 1[
4x − 4x2
N
3.

En particulier, f ′ est strictement positive 0 1


dans ]0, 1[. D’après la caractérisation des
f (x)

+
fonctions monotones dérivables, Il s’ensuit
π
que f est strictement croissante comme l’in-
f (x) ր
dique le tableau ci-contre :
0
4. Au point d’abscisse 12 , la tangente admet pour équation y = 2x − 1. N l’équation de la tan-
gente en a est y = f (a) +
Partie II. Etude de sa bijection réciproque f ′ (a)(x − a)

1. La fonction f : [0, 1] → R est une fonction continue et strictement crois-


sante. D’après le Théorème
 de la bijection, f réalise une bijection de [0, 1]
sur f ([0, 1]) = f (0); f (1) = [0, π]. N
2. Pour déterminer la bijection réciproque de f , on adopte le point de vue
équation Soit donc y ∈ [0, π] et x ∈ [0, 1]. On a alors les équivalences :
1 − cos(y)
y = Arccos (1 − 2x) ⇐⇒ cos(y) = 1 − 2x ⇐⇒ x =
2
Ainsi, f −1 : [0, π] → [0, 1] est définie pour tout y ∈ [0, π] ,par f −1 (y) =
1 − cos y
. N
2

3. f −1 est dérivable sur [0, π] par OPA et pour tout y ∈ [0, π], on a (f −1 ) (y) =
sin y
. N
y
4. Laisse parler le talent ! trobo ! !
3
y=acos(1−2*x)
y=x
2.5

1.5

0.5 y=0.5*(1−cos(x))

0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3

4
PROBLEME 1 : Autour de Argth,mines de sup 00
On notera respectivement ch , sh et th les fonctions cosinus hyperbolique, sinus
hyperbolique et tangente hyperbolique définies pour x ∈ R par :
ex + e−x ex − e−x sh (x) ex − e−x
ch (x) = , sh (x) = , th (x) = = x .
2 2 ch (x) e + e−x

Partie I. Cours : étude de la fonction Argth


1. Par opa, la fonction th est dérivable dans R et pour tout x ∈ R, th ′ (x) =
4
> 0. Par conséquent, th : R → R est strictement croissante. Le
(e + e−x )2
x
tableau suivant résume ses propriétés :

e2x − 1
x −∞ 0 +∞ Pour x ∈ R, on a th (x) = =

th x + e2x + 1
1 − e−2x
+1 . On en déduit aisément par
1 + e−2x
th x ր OPA que lim th = 1 et lim th = −1.
+∞
−1 −∞

D’après le Théorème de la bijection, th étant strictement croissante et


continue, elle réalise une bijection de R sur son intervalle image :
 
J = lim th , lim th =] − 1, 1[
−∞ +∞

Comme d’habitude, on note Argth :] − 1, 1[→ R sa bijection réciproque. N


2. Soit x ∈ R. En utilisant les relations ch ′ (x) = sh (x) et sh ′ (x) = ch (x), on
obtient aisément th ′ (x) = 1 − th 2 (x). N
3. Soit x ∈ R, posons t = −Argth (x). Comme la fonction th est impaire, il
vient est impaire. th (t) = −th (Argth (x)) = −x. Par définition, ceci revient
à dire que t = Argth (−x). Autrement dit, −Argth (x) = Argth (−x).
Ceci étant vrai pour tout réel x, on a bien prouvé que la fonction Argth est
impaire. N
4. D’après la question 1., th est dérivable dans R et sa dérivée ne s’annule pars
dans R. D’après le théorème de dérivablilité des applications réciproques, il
s’ensuit que Argth est dérivable dans ] − 1, 1[ et que pour tout x ∈] − 1, 1[,
on a
1 1 1
Argth ′ (x) = ′ = 2 =
th (Argth (x) 1 − th (Argth (x) 1 − x2
N
1 1+x
5. Soit x ∈] − 1, 1[. Posons t = ln . En ce cas,
2 1−x
r r
1+x 1−x
− p p
1−x 1+x (1 + x)2 − (1 − x)2 2x
th (t) = r r = = =x
1+x 1−x (1 + x) + (1 − x) 2
+
1−x 1+x

5
Ainsi, th (t) = x, ce qui revient à dire que

1 1+x
Argth (x) = t = ln
2 1−x

Partie II. Simplification d’une expression


Dans cette partie, on se propose de simplifier l’expression de la fonction définie
par
3x + x3
 
h(x) = Argth .
1 + 3x2
1. La fonction Argth est définie sur ] − 1, 1[. La fonction h est bien définie si
3x + x3
∈] − 1, 1[. Or, pour tout x ∈] − 1, 1[, on a les équivalences : Formule du binôme ! !
1 + 3x2

3x + x3 3 2
1 + 3x2 < 1 ⇐⇒ |3x + x | < 1 + 3x

⇐⇒ 0 < 1 − 3|x| + 3|x|2 − |x|3


⇐⇒ 0 < (1 − |x|)3

3x + x3
Ainsi, pour tout x ∈] − 1, 1[, est strictement inférieur à 1, de sorte
1 + 3x2
que h est bien définie sur ] − 1, 1[. N
2. Première méthode : à l’aide du changement de variable y = Argth (x).
a. Soit y ∈ R. Les formules d’addition et de duplication pour la tangente
donnent successivement :
2th y
+ th y
th (2y) + th (y) 1 + th 2 y
th (3y) = th (2y + y) = =
1 + th (2y) × th (y) 2th y
1 + th y
1 + th 2 y
2th y + th y + th 3 y 3th y + th 3 y
= =
1 + th 2 y + 2th 2 y 1 + 3th 2 y

b. Soit x ∈] − 1, 1[, posons y = Argth (x), de sorte que x = th y, avec


y ∈ R. En ce cas, d’après la question précédente, on a

3x + x3 3th y + th 3 y
   
h(x) = Argth = Argth
1 + 3x2 1 + 3th 2 y
= Argth (th (3y)) = 3y = 3Argth (x)

Ainsi, pour tout x ∈] − 1, 1[, f (x) = 3Argth x. N


3. Deuxième méthode : à l’aide de la dérivée.

6
a. h est dérivable sur ] − 1, 1[ comme composée de telles fonctions. De
plus, pour tout x ∈] − 1, 1[,

1 (3 + 3x2 ) × (1 + 3x2 ) − 6x × (3x + x3 )


h′ (x) = 2 ×
3x + x3 (1 + 3x2 )2
 
1−
1 + 3x2
1 3 − 6x2 + 3x4
= 2 ×
3x + x3 (1 + 3x2 )2
 
1−
1 + 3x2
3(1 − x2 )2
=
(1 + 6x2 + 9x4 ) − (9x2 + 6x4 + x6 )
(1 − x2 ) 3
= 3 =
(1 − x )
2 3 1 − x2

D’autre part, la fonction x 7→ 3Argth x est dérivable sur ] − 1, 1[ et


3
pour tout x ∈] − 1, 1[, sa dérivée en x est aussi égale à . N
1 − x2
b. D’après la question précédente, les fonctions h et x 7→ 3Argth x ont
même dérivée sur l’intervalle ] − 1, 1[. Par conséquent, il existe une
constante C ∈ R telle que pour tout x ∈] − 1, 1[,

h(x) = C + 3Argth x

Pour déterminer la valeur de cette constante, évaluons l’égalité fonc-


tionnelle ci-dessus, au point 0, il vient C = f (0). Comme Argth (0) = 0,
il s’ensuit que C = 0, c’est-à-dire que pour tout x ∈] − 1, 1[, f (x) =
3Argth x. N
4. Troisième méthode : à l’aide de l’expression logarithmique de Argth .
a. Soit x ∈] − 1, 1[,
3x+x3
!
+ 1 3x + x3 + 1 + 3x2
 
1 1+3x 2 1
h(x) = ln 3x+x3 = ln
2 1+3x 2 − 1 2 1 + 3x2 − 3x − x3
1 + x)3
   
1 3 1+x
= ln = ln
2 (1 − x)3 2 1−x
= 3 Argth x

Ainsi, pour tout x ∈] − 1, 1[, f (x) = 3Argth x. N

Partie III. Etude d’une équation fonctionnelle


Le but de cette partie est de déterminer les fonctions f : R → R, de classe C 1 ,
telles que f (0) = 0 et

2f (x)
pour tout x ∈ R, f (2x) = (1)
1 + (f (x))2

1. D’après la règle de duplication pour la tangente hyperbolique, th est solu-


tion du problème posé. N

7
On considère désormais, une fonction f : R → R solution du problème posé.
2f (x/2)
2. Soit x ∈ R. On a d’après (1), f (x) = . Notons pour alléger,
1 + f 2 (x/2)
2y
y = f (x/2), de sorte que f (x) = . Or pour tout y ∈ R, il découle de
1 + y2
l’inégalité (1 − |y|)2 ≥ 0 que 2|y| ≤ 1 + y 2 . Autrement dit, identité remarquable

(1 − |y|)2 = 1 + y 2 − 2|y|

2f (x/2)
|f (x)| = ≤1
1 + f 2 (x/2)
N
3. Dans cette question, on montre par l’absurde que pour tout x ∈ R, −1 <
f (x) < 1.
On suppose au contraire qu’il existe x0 ∈ R tel que f (x0 ) = 1 (le cas
analogue, où f (x0 ) = −1 pourra être admis).
x0
a. Posons pour alléger xn = n et montrons par récurrence sur n ∈ N,
2
que f (xn ) = 1.
 Init. lorsque n = 0, f (x0 ) = 1.
 Hér. soit n ∈ N tel que f (xn ) = 1. D’après (1)

2f (xn+1 )
1 = f (xn ) = f (2xn+1 ) = .
1 + f 2 (xn+1 )

Ainsi, toujours la même iden-


2
(1 − f (xn+1 )) = 0 tité remarquable

d’où l’on tire que f (xn+1 ) = 1.


 Ccl. par récurrence, on a montré que pour tout entier naturel
n ∈ N, f (xn ) = 1, c’est-à-dire que pour tout entier naturel n ∈ N,
x 
0
f n =1
2
N
b. Lorsque n tend vers +∞, la suite (xn ) est convergente de limite nulle.
D’après la caractérisation séquentielle de la continuité, il s’ensuit
que

f (xn ) = 1 −−−→ 1
n→∞
f (xn ) = 1 −−−→ f (0)
n→∞

Par unicité de limite, il en résulte finalement que f (0) = 1, ce qui


contredit le fait que f (0) = 0. En passant à la limite quand n tend vers ces théorèmes seront
+∞, on obtient montrez que l’on obtient ainsi à une contradiction. étudiés en détail dans le
c. D’après les deux questions précédentes, la fonction f définie sur R est chapitre limites des fonc-
à valeurs dans l’intervalle ouvert ] − 1, 1[. N tions

4. On considère alors la fonction g : R → R définie pour tout x ∈ R par


g(x) = Argth (f (x)).

8
Remarque : d’après la question précédente, la fonction g : R → R est bien
définie comme composée de fonctions.
a. Soit x ∈ R, alors f (x) ∈] − 1, 1[. Posons t = Argth (f (x)), de sorte que
t ∈ R et f (x) = th (t). Avec ces notations, il vient :
 
2f (x)
g(2x) = Argth f (2x) = Argth .
1 + f 2 (x)
 
2th (t)
= Argth
1 + th 2 (t)
= Argth (th (2t)) = 2t = 2Argth (f (x)) = 2g(x)

N
1
b. g est de classe C dans R comme composée de telles fonctions. De plus,
elle vérifie pour tout x ∈ R,

g(2x) = 2g(x)

Dérivons cette égalité entre fonctions de classe C 1 , il vient 2g ′(2x) = Règle de dérivation en
2g ′ (x), d’où l’on tire finalement que g ′(x) = g ′(2x). N chaı̂ne
c. On pose a = g (0). Soit x ∈ R fixé. On observe que d’après la question

précédente, g ′(x) = g ′ (x/2) = g ′(x/4) = · · · = g ′ (x/2n ). En passant à récurrence immédiate


la limite lorsque n tend vers +∞, on obtient :
x
g′( ) −−−→ g ′(0) = a
2n n→∞
′ x
g ( n ) = g ′ (x) −−−→ g ′ (x)
2 n→∞

Par unicité de la limite, il en résulte g ′(x) = a.


Ceci étant vrai pour tout réel x, on en déduit que g est une fonction
affine définie sur R par
g(x) = ax + b
Comme en outre g(0) = 0, on en déduit que b = 0. Finalement, g est
une fonction linéaire, de la forme, g(x) = ax.
5. Résumons les étapes précédentes :
 analyse : si f est une fonction de classe C 1 , solution du problème
posé, alors f est à valeurs dans ] − 1, 1[ et il existe a ∈ R tel que pour
tout x ∈ R. Argth (f (x) = ax, d’où l’on tire que

pour tout réel x ∈ R, f (x) = th (ax).

 synthèse : réciproquement, si a ∈ R, la fonction f définie par f (x) =


th (ax) est de classe C 1 dans R et vérifie, d’après la règle de duplication
pour les tangentes hyperboliques, la relation fonctionnelle (1).
 conclusion : par analyse -synthèse, on a montré que les fonctions de
classe C 1 qui vérifient l’équation (1) sont les fonctions définies sur R
par
pour tout réel x ∈ R, f (x) = th (ax), où a ∈ R
N

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