Corrige Ds 602
Corrige Ds 602
Corrige Ds 602
◮ si x ∈ [0, π/2], alors 2x ∈ [0, π] donc Arccos (cos 2x) = 2x et par suite
h(x) = x.
◮ si x ∈ [π/2, π], alors 2x ∈ [π, 2π], d’où cos(2x) = cos(2π − 2x). Comme
1
2π − 2x ∈ [0, π], nous avons h(x) = Arccos (cos(2π − 2x)) = π − x.
2
2x si x ∈ [0, π/2]
Ainsi, f = g + h est définie sur [0, π] par f (x) = .
π si x ∈ [π/2, π]
En complétant par parité puis par périodicité, nous obtenons le graphe sui-
vant :
−2π −π π 2π
1
a. D’après la formule d’addition pour les cosinus, il vient
cos Arctan (x) + Arctan (1/x)
= cos(Arctan (x)) cos(Arctan (1/x)) − sin(Arctan (x)) sin(Arctan (1/x))
1 1 x 1 1
= √ p −√ p
1 + x2 1 + 1/x2 1 + x2 x 1 + 1/x2
|x| |x|
= − =0
1+x 2 1 + x2
Posons t = Arctan (x) + Arctan (1/x). On a donc établi que cos(t) = 0.
En outre
◮ si x > 0, alors 0 < Arctan (x) < π2 et 0 < Arctan (1/x) < π2 . En ce
cas, on a 0 < t < π et cos(t) = 0, d’où l’on tire que t = π2 .
◮ si x < 0, alors − π2 < Arctan (x) < 0 et − π2 < Arctan (1/x) < 0.
En ce cas, on a −π < t < 0 et cos(t) = 0, d’où l’on tire que
t = − π2 .
Finalement
1 π
• pour tout x ∈ R+⋆ , Arctan x + Arctan =
x 2
1 π
• pour tout x ∈ R−⋆ , Arctan x + Arctan = −
x 2
N
⋆
b. Soit h : R → R la fonction définie par
Comme sa dérivée est nulle sur chacun des intervalles R−⋆ et R+⋆ , h est
constante sur chacun de ces intervalles. Pour calculer cette contante,
évaluons h en 1 et −1. Il vient f (1) = Arctan (1) + Arctan (1) =
π π π π
+ = et f (−1) = 2Arctan (−1) = − . N
4 4 2 2
3. Résolvons l’équation Arctan (x − 1) + Arctan (x) + Arctan (x + 1) = π/2. on peut procéder par
a. Existence et unicité de la solution Analyse-synthèse, mais ici
La fonction f : x 7→ Arctan (x − 1) + Arctan (x) + Arctan (x + 1) est comme on peut directe-
continue et strictement croissante comme somme de telles fonctions. ment appliquer le th de
D’après le Théorème de la bijection elle réalise une bijection de ] − la bijection, cette méthode
π sera plus rapide !
∞, +∞[ sur − 3π 2
, 3π
2
. En particulier admet un unique antécédent
2
par cette fonction. ce qui revient
b. Calcul de la solution précisément à dire que
Soit x ∈ R la solution de l’équation proposée. Remarquons tout d’abord l’équation proposée admet
que x est nécessairement strictement positif car f (0) = 0 < f (x) = π2 . une unique solution,
En ce cas,d’après la question précédente, on a n’est-ce pas ?
on va appliquer tan
2 aux deux membres
de l’équation, mais
avant tout il est
π
Arctan (x − 1) + Arctan (x + 1) = − Arctan (x)
2
= Arctan (1/x)
∀x ∈ R, f (x) = Arctan x + C.
3
Exercice 4 : Etude d’une bijection réciproque
Soit f la fonction définie par f (x) = Arccos (1 − 2x).
1.5
0.5 y=0.5*(1−cos(x))
0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
4
PROBLEME 1 : Autour de Argth,mines de sup 00
On notera respectivement ch , sh et th les fonctions cosinus hyperbolique, sinus
hyperbolique et tangente hyperbolique définies pour x ∈ R par :
ex + e−x ex − e−x sh (x) ex − e−x
ch (x) = , sh (x) = , th (x) = = x .
2 2 ch (x) e + e−x
e2x − 1
x −∞ 0 +∞ Pour x ∈ R, on a th (x) = =
′
th x + e2x + 1
1 − e−2x
+1 . On en déduit aisément par
1 + e−2x
th x ր OPA que lim th = 1 et lim th = −1.
+∞
−1 −∞
5
Ainsi, th (t) = x, ce qui revient à dire que
1 1+x
Argth (x) = t = ln
2 1−x
3x + x3 3th y + th 3 y
h(x) = Argth = Argth
1 + 3x2 1 + 3th 2 y
= Argth (th (3y)) = 3y = 3Argth (x)
6
a. h est dérivable sur ] − 1, 1[ comme composée de telles fonctions. De
plus, pour tout x ∈] − 1, 1[,
h(x) = C + 3Argth x
2f (x)
pour tout x ∈ R, f (2x) = (1)
1 + (f (x))2
7
On considère désormais, une fonction f : R → R solution du problème posé.
2f (x/2)
2. Soit x ∈ R. On a d’après (1), f (x) = . Notons pour alléger,
1 + f 2 (x/2)
2y
y = f (x/2), de sorte que f (x) = . Or pour tout y ∈ R, il découle de
1 + y2
l’inégalité (1 − |y|)2 ≥ 0 que 2|y| ≤ 1 + y 2 . Autrement dit, identité remarquable
(1 − |y|)2 = 1 + y 2 − 2|y|
2f (x/2)
|f (x)| = ≤1
1 + f 2 (x/2)
N
3. Dans cette question, on montre par l’absurde que pour tout x ∈ R, −1 <
f (x) < 1.
On suppose au contraire qu’il existe x0 ∈ R tel que f (x0 ) = 1 (le cas
analogue, où f (x0 ) = −1 pourra être admis).
x0
a. Posons pour alléger xn = n et montrons par récurrence sur n ∈ N,
2
que f (xn ) = 1.
Init. lorsque n = 0, f (x0 ) = 1.
Hér. soit n ∈ N tel que f (xn ) = 1. D’après (1)
2f (xn+1 )
1 = f (xn ) = f (2xn+1 ) = .
1 + f 2 (xn+1 )
f (xn ) = 1 −−−→ 1
n→∞
f (xn ) = 1 −−−→ f (0)
n→∞
8
Remarque : d’après la question précédente, la fonction g : R → R est bien
définie comme composée de fonctions.
a. Soit x ∈ R, alors f (x) ∈] − 1, 1[. Posons t = Argth (f (x)), de sorte que
t ∈ R et f (x) = th (t). Avec ces notations, il vient :
2f (x)
g(2x) = Argth f (2x) = Argth .
1 + f 2 (x)
2th (t)
= Argth
1 + th 2 (t)
= Argth (th (2t)) = 2t = 2Argth (f (x)) = 2g(x)
N
1
b. g est de classe C dans R comme composée de telles fonctions. De plus,
elle vérifie pour tout x ∈ R,
g(2x) = 2g(x)
Dérivons cette égalité entre fonctions de classe C 1 , il vient 2g ′(2x) = Règle de dérivation en
2g ′ (x), d’où l’on tire finalement que g ′(x) = g ′(2x). N chaı̂ne
c. On pose a = g (0). Soit x ∈ R fixé. On observe que d’après la question
′