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Photovoltaique

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INTRODUCTION

Le Maroc dispose également d’un important potentiel en énergie solaire et qui N’attend qu’une
bonne exploitation

Le grand sud, notamment le Sahara marocain est caractérisé par de très forts apports Solaires avec
un gradient de température diurne-nocturne très important, par conséquent Le Maroc est commandée à
s’inscrire dans cette nouvelle perspective et interpelle à fournir Les efforts nécessaires pour se hisser à la
hauteur des enjeux géostratégiques économiques Et sociaux de par sa position géographique.

L’épuisement des ressources fossiles, à plus ou moins long terme, la flambée du Cours du pétrole,
la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre rendent urgentes la Maîtrise des consommations et la
diversification des sources d’énergie ainsi que L’utilisation et le développement des énergies
renouvelables.

On considère qu’une énergie est renouvelable, lorsque cette source d'énergie se renouvelle assez
rapidement pour être considérée comme inépuisable (d'où son nom) à L’échelle de l'homme mais aussi
dans certains cas de l'humanité (solaire par exemple).

Le rayonnement solaire constitue la ressource énergétique la mieux partagée sur la Terre et la plus
abondante, une partie de ce rayonnement peut être exploitée pour produire Directement de la chaleur
(solaire thermique) ou de l’électricité (solaire photovoltaïque).

La quantité d’énergie libérée par le soleil (captée par la planète terre) pendant une Heure pourrait
suffire à couvrir les besoins énergétiques mondiaux pendant un an.

Certains pays d’Europe mettent en place des mesures pour inciter à produire de L’électricité à
partir de l’énergie solaire. Et, dans ce cadre-là, l’énergie produite est achetée À prix attractif (prix du
kWh produit plus élevé que le prix du kWh consommé et facturé Par le fournisseur d’énergie).

L’électricité photovoltaïque ne nécessite pas de réseau de distribution. En effet on peut produire


de l’énergie électrique là où on la consomme, à l’exemple :

- de villages, ou de maisons isolées (un tiers de la population mondiale n’a pas


Accès à l’énergie électrique).
- de relais de communication,
- de pompage de l’eau
- de refuges,
Dans notre travail, nous proposons l’étude du dimensionnement d’un système Photovoltaïque pour
l’alimentation d’une institution (école supérieure de technologie de Guelmim)

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Chapitre 1

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I-1 L’énergie photovoltaïque
L’énergie solaire photovoltaïque convertit directement le rayonnement lumineux (Solaire ou autre)
en électricité. Elle utilise pour ce faire des modules photovoltaïques composés de cellules solaires ou de
photopiles qui réalisent cette transformation d’énergie

Figure (I-1) : Module photovoltaïque

Il y a aussi ce qu’on appelle l’énergie solaire thermodynamique, qui fonctionne sur un principe de
concentration des rayons solaires au moyen des miroirs galbés, en un foyer Placé sur une tour qui
emmagasine les calories pour les restituer ensuite sous forme mécanique à l’aide d’une turbine à vapeur
par exemple.

Figure (I-3):Tour solaire

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Un module photovoltaïque seul ne suffit généralement pas pour alimenter régulièrement une
application. Tout comme l’éclairement, l’énergie qu’il fournit est très variable, et toujours en courant
continu : il faut souvent la stocker et parfois la transformer.
On appelle système photovoltaïque l’ensemble des composants nécessaires à l’alimentation d’une
application en toute fiabilité. Ses fonctions sont définies sur la figure (I-4) ci-dessous:

Contrôler

Produire (Stocker) (Transformer)


Utiliser

Figure (I-4):Fonctions principales d’un système photovoltaïque

Les fonctions entre parenthèses ne sont pas toujours présentes, cela dépend du cas de figure. La
fonction «Contrôler » est indispensable pour veiller à ce que les composants ne soient pas endommagés
et durent le plus longtemps possible ,surtout la batterie ,qui a la durée de vie la plus faible. La fonction
«Mesurer» est utile pour avoir des informations sur le fonctionnement de l’ensemble.
L’énergie est devenue le grand débat central de nos civilisations modernes. Environ 90% de l’énergie
que l’on consomme sur l’ensemble de la planète provient des gisements suivants : Pétrole, Gaz, Charbon
et uranium, comme on peut le voir sur la figure (I-5) qui résume les types d’énergie pour la production
de l’électricité. Or ces sources traditionnelles d’énergie, régulièrement décriées, ne sont ni inépuisables
ni écologiquement bénéfiques, voire même responsables de vastes désastres pour la planète comme les
émissions à effet de serre; les pays développés commencent l’exploitation de l’énergie solaire, pour
l’indépendance de l’utilisation du pétrole pour la production d’électricité.

Figure (I-5):Energies primaires aux utilisateurs

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Nous nous intéressons au rayonnement solaire, un des objets de notre étude, pour l’alimentation
de notre établissement parce que par rapport aux énergies classiques, l’énergie solaire possède divers
avantages:
 Après avoir recouvré les coûts initiaux, l’énergie émanant du soleil est pratiquement
gratuite.
 Selon la façon dont l’énergie est utilisée, les périodes de récupération peuvent être très
courtes lorsqu’on les compare au coût des sources d’énergie généralement utilisées.
 Le système d’énergie solaire peut être autonome au réseau électrique
 Le soleil fournit une alimentation quasi illimitée en énergie solaire.
 Lorsque l’utilisation de l’énergie solaire supplantera celle de l’énergie classique, cela
permettra de diminuer de façon significative les émissions des gaz à effet de serre.
 L’utilisation de l’énergie solaire représente un marché inexploité.

I-2Energie Solaire :
L’énergie solaire atteignant une surface donnée dépend directement de l’orientation de celle-ci et
de la position du soleil. Pour récupérer un maximum d’énergie en provenance du soleil, il est nécessaire
d’orienter au mieux le récepteur par rapport aux rayons lumineux. La connaissance de la position du
soleil en fonction du temps est donc fondamentale.

I-2-1Gisement solaire :
Le gisement solaire est un ensemble de données décrivant l'évolution du rayonnement solaire
disponible au cours d'une période donnée.
Il est utilisé pour déterminer l’énergie reçue par d'un système énergétique solaire et aide au
dimensionnement le plus exact possible compte tenu des demandes à satisfaire.
La connaissance du gisement solaire d'une région est plus ou moins précise:
 Selon la densité des stations pour lesquelles on a des données.
 Selon le nombre d'années de mesures disponibles.
 Selon le pas de temps des données (mois, jour, heure).
 Selon la nature des données : durée d'ensoleillement, composante directe et diffuse et
globale du rayonnement solaire, albédo du sol etc.….

A cet effet, concernant la mesure du rayonnement solaire en Maroc, le réseau de mesures est peu
dense relativement à la superficie du territoire. En effet les stations météorologiques assurent la mesure
des composantes diffuse et globale du rayonnement solaire reçu sur le plan horizontal.
Pour pallier aux insuffisances des réseaux de mesures, des modèles sont proposés, ils sont basés
essentiellement sur l'utilisation des données météorologiques en particulier la durée d'insolation.
Les différentes irradiations solaires utilisées par les concepteurs de systèmes solaires, sont:
 L'irradiation directe à incidence normale.
 Les irradiations de base, la composante diffuse et la composante globale mesurées sur
plan horizontal.
 L'irradiation solaire globale reçue sur des plans verticaux orientés Est, Ouest et Sud.
 L'irradiation solaire globale reçue sur un plan incliné à la latitude du lieu et orienté Sud.

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La distribution de l’énergie reçue en Maroc, en moyenne annuelle, est donnée par la figure
(I-6) ci-dessous. Elle présente les différents niveaux énergétiques qui donnent ainsi un
découpage du pays en régions iso énergétiques.

Figure (I-6): Moyenne annuelle de l’énergie reçue en Maroc

I.2.2L’énergie solaire dans l’espace, hors atmosphère:


Le Soleil est une étoile autour de laquelle gravite la Terre. Son énergie provient des réactions
thermonucléaires de fusion de l'hydrogène en hélium. Sa température superficielle moyenne est estimée
à 5.800K.
L’énergie véhiculée par le rayonnement solaire dans l’espace a été précisément évaluée grâce aux
mesures effectuées par des satellites. Un mètre carré exposé face au soleil en dehors de l’atmosphère
reçoit tant qu’il le voit 1.353 KW/m2, ce qui représente, en 24heures, 32.5KWh.

I.2.3 Gisement solaire disponible à la surface de la terre:


L’atmosphère terrestre absorbe une partie de l’énergie reçue du soleil et modifie la nature du
rayonnement

I.2.3.1 Rayonnement solaire sur notre planète:


C’est un des paramètres essentiels de l’étude préalable: pour un besoin électrique donné, plus
d’énergie solaire reçue implique moins de panneaux solaires à installer et inversement.
Le diffus représente plus de 50% du rayonnement annuel disponible dans les régions tempérées
contre 30 à 45% dans les pays ensoleillés et en montagne, et 15 à 20% lors des belles journées, même
dans les pays du sud.
Or, la modification par l’atmosphère du rayonnement solaire obéit à des phénomènes assez
complexes et surtout en grande partie aléatoires. L’état de notre ciel et le flux lumineux reçu au niveau
du sol à un instant donné dépendent, d’un grand nombre de paramètres qui sont les gaz présents dans

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l’atmosphère; les nuages; l’albédo; la température ambiante; le vent; l’humidité relative et autres
aérosols ou particules polluantes.
Ces paramètres dépendent aussi du lieu géographique, de la saison, de l’heure de la journée et des
conditions météorologiques du moment.

I.2-3-2 Composants du rayonnement:


En traversant l’atmosphère, le rayonnement solaire est absorbé et diffusé. Au sol, on distingue
plusieurs composantes:

A - Le rayonnement direct: est reçu directement du soleil, sans diffusion par l’atmosphère.
Ses rayons sont parallèles entre eux. Il forme donc des ombres et peut être concentré par des miroirs
B -Le rayonnement diffus: est constitué par la lumière diffusée par l’atmosphère (air,
nébulosité, aérosols). La diffusion est le phénomène qui repartit un faisceau parallèle et une multitude de
faisceaux partant dans toutes les directions dans le ciel, ce sont à la fois les molécules d’air, et les
gouttelettes d’eau et les poussières qui produisent cet éclatement des rayons du soleil. Cela dépend donc
avant tout des conditions météorologiques.
C -Le rayonnement réfléchi: est la partie réfléchie par le soleil et dépend de
l’environnement du site.
D -Le rayonnement global: est tout simplement la somme de ces diverses contributions
comme le montre la figure (I-7)

Figure (I-7): Composantes du rayonnement solaire au sol

I-2-4 Paramètres de position:


L'équateur est une ligne fictive de séparation entre l'hémisphère nord et l'hémisphère sud, définie
par un plan perpendiculaire à l'axe des pôles. Le méridien est le plan du lieu passant par l'axe des pôles.
Tout point de la sphère terrestre peut être repéré par deux coordonnées, appelées cordonnées
terrestres, à savoir: sa latitude «φ», qui est positive dans l’hémisphère nord, elle est négative dans
l’hémisphère sud, et sa longitude «L» positive à l’ouest négative à l’est .La méridienne origine, servant à
la mesure de la longitude, est celui de Greenwich.

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Figure (I-8):Définition des coordonnées terrestres d’un lieu donné

La zone qu’on étudie se trouve dans la ville de Guelmim qui a les coordonnées géographiques
suivantes:

Latitude «φ»: 28°58 longitude «L»: 10°3

La terre décrit autour du soleil une ellipse située dans un plan appelé le plan de
L’écliptique comme le montre la figure (I-9) ci-dessous:

Figure (I-9):Trajectoire de la terre autour du soleil

L’angle que fait le plan de l’équateur terrestre avec la direction Terre Soleil est appelé la
déclinaison «δ». Cet angle varie tout au long de l’année de façon symétrique de
-23°26’à+23°26’comme le montre la figure (I-9).
L’angle «ξ» que fait la normale au plan de l’écliptique avec l’axe de rotation de la terre (ou axe du
monde) vaut évidemment 23°26’
Les équinoxes sont les deux dates de l'année où le soleil traverse le plan équatorial: sa déclinaison
est alors nulle et les durées du jour et de la nuit sont égales. L'équinoxe d'automne intervient vers le 22
septembre et l'équinoxe de printemps vers le 22 mars, dans l'hémisphère Nord.
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Dans l'hémisphère Nord, le solstice d'été (vers le 21 juin) est la période au cours de laquelle la durée qui
sépare le lever et le coucher du soleil cesse de croître (maximum 16 h 8 mn). Le solstice d'hiver (vers le
21 décembre) est la période au cours de laquelle cette durée cesse de décroître (minimum 8h1 mn) la
déclinaison est maximale. Les saisons sont inversées dans l'hémisphère Sud.

I-2-5 Position d’un astre dans l’espace:


La position d’un astre dans l’espace peut être repérée par ses coordonnées horizontales, figure
(I-11), à savoir:
 Sa hauteur angulaire «ha» qui est l’angle que fait la direction de l’astre avec le plan
horizontal (c’est-à-dire tangent au sol ),
 L'azimut solaire «as» est l'angle mesuré dans le sens des aiguilles d'une montre entre le
point cardinal Sud (dans l'hémisphère nord) ou Nord (dans l'hémisphère sud) et la
projection sur le plan horizontal local de la droite reliant laterreausoleil.

Figure(I-10):Positiond’unastredansl’espace

L’azimut solaire «as» est négatif le matin (direction Est), nul ou égal à 180° à midi et
positifl'après-midi(directionOuest),surtoutleglobe.
Ces coordonnées dépendent du lieu d’observation et c’est pour cela qu’elles sont appelées aussi
coordonnées locales. Des calculs solaires effectués en un lieu donné avec ces coordonnées ne pourront
donc pas être transportables directement en un autre lieu.

1-2-6 Masse d’air:


Plus le soleil est bas sur l’horizon, plus il va traverser une épaisseur importante d’atmosphère
et plus il va subir de transformations; On appelle masse d’air le rapport entre l’épaisseur d’atmosphère
traversée par le rayonnement direct pour atteindre le sol et l’épaisseur traversée à la verticale du lieu;
Cela dépend aussi de la hauteur angulaire du soleil.

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Figure(I-11): Définition de la masse d’air

A l’aide des points O, A et M et cet angle «h1 » sur la figure (1-12), on décrit la longueur du trajet
du soleil à travers l’atmosphère: OM=OA/sinh1
OM/OA=1/sin (h1) est l’expression de la masse d’air.

I.3Composition d’un système photovoltaïque


I-3-1 Principe de fonctionnement:
Le générateur photovoltaïque comprend 5 sous-ensembles:
A. Le champ de modules: produit l’énergie
B. Le système de régulation: gère le système
C. Le parc de batterie: stocke l’énergie
D. L’onduleur: transforme l’énergie (optionnel)
E. Le groupe électrogène d’appoint (optionnel): fourni une énergie d’appoint

I-3-2 Systèmes autonomes au fil du soleil «couplage direct»

Ce sont les systèmes les plus simples puisque l’énergie photovoltaïque est utilisée
directementàpartirdespanneaux.
Onpeutlestrouverdanslesdeuxcassuivants:

A.Alimentation directe:
Dans ce cas, les fonctions du système autonome se réduisent à prouduir et utileser de l’énergie.
L’appareil alimenté ne fonctionnera qu’en présence d’un rayonnement lumineux et désquel’éclairement
sera suffisant pour atteindre la puissance demandée. C’est intéressant pour toutes les applications qui
n’ont pas besoin de fonctionner dans l’obscurité, et pour lesquelles le besoin en énergie coïncide avec la
présence de la lumière. S’il y a de la lumière, cela fonctionne, sinon cela s’arrête; Mais il faut calculer le
panneau ou la cellule solaire de sorte qu’il ait assez de puissance pour alimenter l’appareil à
l’éclairement le plus faible rencontré,et c’est souvent contraignant puisque par le fait,on ne profite pas

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toujours des éclairements plus élevés: pas de stockage, donc pas de récupération du surplus d’énergie
solaire.

B. Le pompage au fil du soleil:


Il s’agit de stocker de l’eau dans un réservoir. La pompe solaire est branchée directement sur les
panneaux solaires par l’intermédiaire d’un régulateur ou d’un convertisseur. Le débit d’arrivée de l’eau
dans le réservoir est donc variable, directement fonction du rayonnement solaire,d’où l’expression «au
fil du soleil » Quant à l’utilisation, elle pourra se faire à n’importe quel moment.

Figure(I-13):Système de pompage de l'eau au fil du soleil

I-3-3 Systèmes autonomes avec stockage «couplage indirect» :

C’est la configuration la plus courante des systèmes photovoltaïques autonomes que les
anglophones s’appellent Stand-Alone Systems. L’ensemble est le plus souvent en courant continu (DC).
Ce qui est préférable car plus simple. Mais dès que l’on touche à l’habitat, il y a presque toujours des
appareils en courant alternatif (AC) à alimenter, parce qu’ils n’existent pas en continu.

Figure (I-14): Système photovoltaïque avec stockage

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La batterie d’un tel système se charge le jour, et sert de «réservoir » d’énergie en permanence,
tout comme la citerne d’eau du système de pompage solaire décrit précédemment. Elle peut sans
problème, à un instant donné, recevoir un courant de charge et débité un courant de décharge de valeur
différente. Les appareils alimentés sont donc câblés sur la batterie au travers du régulateur de charge.
Lorsque la batterie est pleine, ce dernier, coupe la charge pour éviter qu’elle ne souffre de surcharge,
ceci a pour conséquence la perte d’une part de l’énergie produite en été notamment sous nos climats.
Quand un récepteur doit nécessairement fonctionner en courant alternatif – noté AC – on recourt à une
conversion DC/AC (de courant continu en alternatif) en sortie de batterie. Cela n’est pas sans
conséquence, notamment:
 Augmentation du coût et de l’encombrement de l’installation;
 Réduction du rendement énergétique (aucun convertisseur ne restitue 100% de
l’énergie);
 Risque de panne complète en cas de problème sur le convertisseur si toute l’installation
électrique est alimentée par son intermédiaire.

I-3-4 Systèmes autonomes hybrides


Une des limites d’un système autonome purement photovoltaïque, comme on vient de le décrire,
est qu’il fournit une puissance donnée, variable selon la saison, mais que l’on ne peut pas dépasser, au
risque de détruire la batterie par décharge profonde. Or, les consommateurs que nous sommes ne sont
pas des machines et ont des besoins qui évoluent, et pas forcément en phase avec les saisons.

Figure (I-17):Systèmes d’alimentation autonome hybride

Avoir un système hybride, c’est disposer d’une autre source d’électricité autonome qui vient
compléter l’apport photovoltaïque.
Cette autre source peut être un groupe électrogène (appelé aussi «génératrice ») ou une éolienne.
On retiendra l’éolienne si le site est bien venté, de préférence au cours des saisons où l’ensoleillement
est plus bas.

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Mais quand l’approvisionnement en diesel est possible, le groupe électrogène est plus confortable, car
on y a recours à volonté. Et il permet en outre de recharger la batterie lorsqu’elle est faible.

I-3-5 Systèmes raccordés au réseau

Un tel système s’installe sur un site raccordé au réseau. Généralement sur des habitations ou des
entreprises qui souhaitent recourir à une forme d’énergie renouvelable et qui bénéficient d’un bon
ensoleillement L’énorme avantage de cette solution est l’absence de batterie. On ne stocke plus
l’énergie, on l’injecte directement dans le réseau local ou national. Et ceci sans limite quantitative, donc
toute l’énergie est récupérée. Il y a un compteur qui tourne dans un sens pour la consommation, et un
autre dans l’autre sens pour la production.
Mais il faut tout de même convertir le courant continu des panneaux en alternatif au travers d’un
onduleur, et celui-ci doit être homologué par la compagnie d’électricité qui va recevoir ce courant, car il
doit respecter des normes sur sa qualité «sinusoïdale ».
Ces systèmes ne sont pas des alimentations de secours en cas de coupure du réseau, car ils ne
comportent aucune réserve d’énergie. Dans certains cas, on ajoute au système une batterie de secours
pour les coupures de courte durée.

Figure (I-18):Système photovoltaïque raccordé au réseau

Par rapport à un système autonome, on gagne sur les points suivants:

 Exploitation de la totalité de l’énergie photovoltaïque issue des panneaux (le


stockage est «infini »);
 Economie de l’ordre de 40% sur les investissements (les batteries en moins);
 Maintenance quasi inexistante (ce sont les batteries qui demandent le plus
d’attention);
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 Meilleure durée de vie du système.

Cette solution est plus rentable que l’alimentation photovoltaïque purement indépendante, mais
malheureusement encore très onéreuse en comparaison d’une alimentation électrique à 100% réseau.
Cependant, grâce à des mesures incitatives, énormément d’installation sont été mises en place ces
dernières années

I-4 Eléments de base d’un système photovoltaïque


I-4-1Générateur photovoltaïque:

L’élément de base d’un générateur photovoltaïque est la cellule solaire.


Une cellule photovoltaïque est un composant électronique qui, exposé à la lumière (photons), génère une
tension électrique (volt) (cet effet est appelé l'effet photovoltaïque); Le courant obtenu est un courant
continu et la tension obtenue est de l'ordre de 0,5V.
Les cellules photovoltaïques sont constituées de semi-conducteurs à base de silicium(Si),des sulfure de
cadmium (CdS) ou de tellurure de cadmium (CdTe).
Elles se présentent sous la forme de deux fines plaques en contact étroit. Ce semi-conducteur est
pris en sandwich entre deux électrodes métalliques et le tout est protégé par une plaque de verre.

I-4-2 Montage des cellules ou modules photovoltaïque:


I-4-2-1 Montage des cellules identiques:

A .Mise en série de cellules identiques


La courbe courant-tension du montage en série de plusieurs cellules est obtenue en
additionnant les tensions de chacune des cellules.
La caractéristique courant-tension obtenue lors du montage en série de deux cellules est représentée à la
figure (I-18). La puissance maximale de l'ensemble est égale au double de la puissance maximale d'une
cellule.
Pour le montage en série, le courant optimal est le même que pour une seule cellule et la tension
optimale est le double de la tension optimale d'une cellule.
Ces résultats se généralisent sans difficultés au cas de «n’» cellules identiques montées en série. Il suffit
de dilater la caractéristique d'une cellule d'un facteur «n’» dans la direction de l'axe des tensions.

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Figure (I-18): Montage en série de deux cellules solaires identiques

La caractéristique courant-tension obtenue lors du montage en parallèle de deux cellules


identiques est représentée à la figure (I-19). La puissance maximale de l'ensemble est égale au double de
la puissance maximale d'une cellule

La tension optimale de l'ensemble est la même que pour une seule cellule, alors que le courant
optimal de l'ensemble est égale au double du courant optimal d'une seule cellule.
Ce résultat se généralise sans difficulté au cas de «n’» cellules identiques montées en parallèle : il suffit
de dilater la caractéristique d'une cellule d'un facteur «n’» dans la direction de l'axe des courants.

Figure (I-20): Montage en parallèle de deux cellules solaires identiques

C .module photovoltaïque (en série et en parallèle)

Assemblage de cellules en série et en parallèle en fonction des contraintes de la charge car la


puissance délivrée par une cellule élémentaire est insuffisante pour la plupart des usages

Figure (I-21) : Groupement série-parallèle de cellules solaires

I-4-3 – Type de modules photovoltaïques:


Il existe différents types de cellules photovoltaïques. Il est donc indispensable de connaître les
particularités de chacune:
a- Les cellules monocristallines:

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Les cellules monocristallines sont les photopiles de la première génération, elles sont
élaborées à partir d'un bloc de silicium cristallisé en un seul cristal. Les cellules sont rondes ou presque
carrées et, vues de près, elles ont une couleur uniforme. Elles ont un taux de rendement de 12 à 16%,
mais la méthode de production est laborieuse et difficile, et donc très cher ,car il faut une grande
quantité d'énergie pour obtenir du cristal pur.

b- Les cellules poly cristallines:


Les cellules poly cristallines sont élaborées à partir d'un bloc de silicium cristallisé en forme
de cristaux multiples. Vues de près, on peut voir les orientations différentes des cristaux (tonalités
différentes). Elles ont un rendement de 11 à 13%, mais leur coût de production est moins élevé que les
cellules monocristallines.
c- Les cellules amorphes:
Les cellules amorphes sont un coût de production bien plus bas, mais malheureusement
leur rendement n'est que 6 à 10%. Cette technologie permet d'utiliser des couche strèsmin ces de
silicium.
On peut donc appliquer de très fines couches de silicium amorphe sur des vitres, du
plastique souple ou du métal , par un procédé de vaporisation sous vide.
C'est le sili

cium amorphe qu'on trouve le plus souvent dans les petits produits de consommation comme les
calculatrices et les montres, mais aussi plus récemment sur les grandes sur faces utilisées pour la
couverture des toits.
La figure (I-25) suivante nous résume les différents types de cellules photovoltaïques:

Figure(I-22):Types de cellules photovoltaïque

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Les cellules monocristallines et poly cristallines sont les plus répandues mais leur fragilité oblige
à les protéger par des plaques de verre, ce qui accroît d'autant plus le poids du panneau solaire.

I-4-4 Comparaison des différentes technologies:


Le tableau I-22 récapitule les technologies existantes selon les puissances et l’utilisation que l’on
en fait.
I-4-5 – Caractéristiques électriques
Sur la fiche technique d’un module photovoltaïque figurent bien entendu ses caractéristiques
physiques: dimensions, poids, principe de fixation, connexions de sortie, et surtout ses caractéristiques
électriques. Les modules photovoltaïques sont mesurés et garantis dans des conditions de référence dites
«STC» (Standard Test Conditions) qui sont:

 Rayonnementsolaire1000W/m2 ;
 SpectresolaireAM1.5;
 Températureambiante25°C.

Ces conditions sont normalement rappelées sur les fiches techniques des modules “Paramètres
électriques sous illumination“.
Comme beaucoup d'éléments de circuit, une cellule solaire est caractérisée par une relation entre le
courant «i» et la tension «u» à ses bornes. L'allure de cette relation est indiquée sur la figure (I-26)ci-
dessous.
La tension fournie par une cellule solaire est assez faible, un peu moins de 0.5 V au point de puissance
optimale pour une cellule au silicium cristallin. Cette tension est insuffisante pour la plupart des
utilisations.

F
igure (I-23):Caractéristique U-I d'une cellule solaire en conditions
D’éclairement et de température nominales

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Matériau Rendemen Longévité caractéristiques Principales
t utilisations

*Très performant Aérospatiale,


Silicium 12à18% *Stabilité de production modules
mono (24,7%en 20À30ans d’énergie. pour toits,
cristallin laboratoire) *pour les moyennes Façades…
puissances (20-50Wc)

*Adapté à la production à
grande échelle. Modules pour
Silicium 11à15% *pour les faibles toits, façades,
poly (19,8%en 20À30ans puissances (2-10Wc) les générateurs…
cristallin laboratoire) moyennes puissances
(20-50Wc) et fortes
puissances (50-150Wc).

Appareils
5à8% *pour les micros électroniques
(13%en puissances (0-2Wc) et
Amorphe laboratoire) faibles puissances (2- (montre,
10Wc) calculatrices…)

Figure (I-24): Tableau de comparaison des différentes technologies de cellules

Un module contient habituellement plusieurs cellules connectées en série, c'est-à dire que la
borne positive d'une cellule est reliée à la borne négative de la suivante et ainsi de suite, seules la
première et la dernière cellule étant connectées aux bornes du module (voir figure(I-27)ci-dessous).

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Figure(I-27): Connexion en série de cellules à l'intérieur d'un module

Chapitre 2 :
Dimensionnement d une

Installation photovoltaïque

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II- Dimensionnement d’un système photovoltaïque autonome

II-1-Introduction

La conception et le dimensionnement d’un champ photovoltaïque précis est en réalité un


processus relativement complexe car il y a de nombreux paramètres à prendre en considération, une
certaine dose d’impondérable (la météorologie), et surtout de multiples interactions entre les choix. Par
exemple, la consommation du régulateur de charge, de l’onduleur, de la batterie, doivent être ajouté à
celle des récepteurs pour définir la consommation totale du système. Or, le choix de ces paramètres
dépend de la taille du champ photovoltaïque, lui-même déterminé par la consommation…Donc la
conception d’un système photovoltaïque est le résultat d’une optimisation réalisée par itérations. Le
diagramme présenté à la figure (III-1) résume la marche à suivre dans le cas d’un système
photovoltaïque autonome AC (avec conversion d’énergie mais sans sources auxiliaires).
Les étapes ci-dessous nous présentent de façon détaillée la démarche à suivre pour concevoir un système
photovoltaïque autonome.

 Etape 1 : Détermination des besoins de l’utilisateur : tension, puissance des appareils et durées
d’utilisation.
 Etape 2 : Chiffrage de l’énergie solaire récupérable selon l’emplacement et la situation
géographique.
 Etape 3 : Définition des modules photovoltaïque, tension de fonctionnement, technologie,
puissance totale à installer.
 Etape 4 : Définition de la capacité de la batterie et choix de la technologie.
 Etape 5 : Choix du régulateur.
 Etape 6 : Choix de l’onduleur.
 Etape 7 : Plan de câblage : détermination des accessoires de câblage et des sections de câbles…
 Etape 8 : coût du système.

II-1-1 Evaluation des besoins (Etape 1)

Le kWh solaire est cher, il faut procéder à une économie d’énergie au niveau des récepteurs par
une technologie de basse consommation ou remplacer le parc existant par un autre sous tension
continue. Même s’ils sont onéreux à l’achat, le coût global sera bien moindre car il faudra moins de
modules photovoltaïques et de batteries pour les alimenter.

II-1-1-2 La tension des récepteurs

L’énergie photovoltaïque étant en courant continu, l’idéal est que les appareils à alimenter
fonctionnent aussi en continu. Plus le champ photovoltaïque est puissant, plus il faudra choisir une
tension élevée pour éviter les ampérages trop forts, il n’est donc pas toujours facile de la choisir à priori.

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Figure(II-1) : Diagramme simplifié du dimensionnement d’un système photovoltaïque autonome AC.

II-1-2 Les applications de notre site


Nous avons choisi l’école supérieure de technologie de Guelmim existante, située au sud du Maroc.
Les coordonnées de la ville sont : 28°58′N et 10°3′E. L’école est située à 294m d’altitude. L’étude élaborée
tient compte de la consommation réelle de l’établissement qui a été évaluée à partir des différentes factures.
Un dimensionnement complet du système a été élaboré afin de conduire une étude économique plus exacte.

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II-1-3 Consommation domestique :

La consommation électrique d’une école varie au cours du temps. Certains appareils électriques
sont branchés en permanence d’autres sont utilisés à différents moments de la journée.
Pour définir la consommation d’un ménage en vue du dimensionnement d’un système
photovoltaïque, trois questions sont importantes :
1. Quelle est la puissance maximale utilisée ? (Combien d’appareils sont utilisés en même temps ?)
2. Quelle est la quantité totale d’énergie utilisée pendant un a ? (en KWh)

II-1-4 Consommation actuelle:


A partir des factures existantes pour les deux années 2014 , 2015 nous avons élaboré le tableau
suivants.

Date (jr/mois/année) Consommations (KWh/mois) Consommations (KWh/jour)


01/2014 6685 160
02/2014 4053 155
03/2014 5323 172
04/2014 3199 104
05/2014 4116 133
06/2014 4650 155
07/2014 3539 115
08/2014 3366 109
09/2014 3678 123
10/2014 4751 154
11/2014 3880 126
12/2014 4226 137
Figure (II-1) : Le tableau des consommations en kw
Nous dessinons le graphe de notre consommation :

Figure (II-2) Consommation en KWh/jour tirée des factures pour l’année 2014 et 2015

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consommation (kwh/jour)
200
180
160
140
120
100
80
60
40
20
0

Figure (II-2) Consommation en KWh/jour tirée des factures pour l’année 2014 et 2015

II-2 Energie solaire récupérable (Etape 2)

II-2-1 Orientation et inclinaison des modules

La position des modules photovoltaïques par rapport au soleil influe directement sur leur
production énergétique. Il est très important de bien les placer pour les utiliser au maximum de leur
possibilité. On appelle orientation, le point cardinal vers lequel est tournée la face active du panneau
(Sud, Nord, Sud-ouest…). L’inclinaison indique l’angle que fait le panneau avec le plan horizontal, elle
se compte donc en degrés, figure (III-2).

Figure (III-2) : Définition de l’orientation et de l’inclinaison d’un panneau

L’orientation idéale d’un module photovoltaïque obéit à une règle vers l’équateur :

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 Orientation vers le sud dans l’hémisphère Nord
 Orientation vers le nord dans l’hémisphère Sud.

En ce qui concerne l’inclinaison, c’est un peu plus compliqué. Si on prend le cas d’une application
autonome qui consomme une énergie quasi constante tout au long de l’année. L’hiver étant la période la
moins ensoleillée, c’est à cette période qu’il faut optimiser la production. Les panneaux doivent donc
pouvoir récupérer l’énergie d’un soleil dont la hauteur est faible. Il en résulte qu’en Maroc pour une
utilisation annuelle, l’inclinaison idéale est environ égale à la latitude du lieu + 10° (pour une orientation
sud). Cela donne à Guelmim plus exactement dans le site qu’on étudie, une implantation dite « 33° Sud
» : orientation sud et inclinaison à 33° par rapport à l’horizontale.

II-3 Définition des modules photovoltaïques (Etape 3)

II-3-1 Calcul de la puissance crête du système

Si le soleil est la seule source d’énergie du système autonome, sans générateur d’appoint, les
modules photovoltaïques doivent alors fournir toute l’énergie consommée, en incluant les pertes à tous
les niveaux. La batterie est une capacité tampon qui permet de stocker cette énergie pour en disposer en
dehors des périodes de production photovoltaïque, mais elle ne sera jamais une source d’énergie en tant
que telle.
II-3-2 Production électrique d’un module en une journée

Un module photovoltaïque se caractérise avant tout par sa puissance crête P c (W), puissance dans
les conditions STC (1000 W/m2 à 25 °C). Si le module est exposé dans ces conditions STC, il va
produire à un instant donné une puissance électrique égale à cette puissance crête, et si cela dure N
heures, il aura produit pendant ce laps de temps une énergie électrique E prod égale au produit de la
puissance crête par le temps écoulé :

La formule de base pour la détermination de la puissance crête nécessaire pour un système


photovoltaïque à courant continu est donnée comme suit:

N.B. Il faut tenir compte du rendement de l'onduleur pour les systèmes à courant alternatif:

Pc (courant alternatif)= Pc (courant continu)/Rendement onduleur.

II-4Définition de la capacité de la batterie et choix


de la technologie (Etape 4 )

II-4-1 Capacité des batteries (Cs) en Ampère heure (Ah)


Données:

Ec: Energie consommé ;


U: Tension batterie en volts;
D:Profondeur de décharge ~ 0.6 à 0,7;
N: Autonomie désirée en jour.

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Pour une charge donnée, la capacité de stockage s’obtient selon la formule suivante:

N.B. Il faut tenir compte du rendement de l'onduleur pour les systèmes à courant alternatif:
Cs (courant alternatif) = Cs (courant continu) / Rendement onduleur.

(Rendement onduleur ~ 0.8 à 0,9)

Etape 5 : Choix du régulateur.


Un régulateur de charge fait en sorte que la batterie soit bien chargée et la protège contre la
surcharge, mais il ne gère pas les problèmes de décharge éventuels. Ce type de régulateur est donc
généralement suffisant dans les cas où il n’y a pas de risque de décharge accidentelle.
Un régulateur charge-décharge est très souvent requis pour les applications domestiques, car les
utilisateurs peuvent dépasser les consommations prévues. Il est alors utile de couper l’utilisation d’une
partie au moins des récepteurs pour permettre à la batterie de se recharger.
Le choix de la technologie du régulateur, shunt, série ou MPPT, est d’abord guidé par la
puissance du système photovoltaïque et par le type de batterie à charger. Le régulateur shunt qui dissipe
la puissance des panneaux en cas de surcharge de la batterie est mieux adapté aux petits systèmes, et le
régulateur série aux plus gros systèmes.
Avant de dimensionner un régulateur, on devra décider quel type doit être installé et les options
nécessaires

Dimensionnement
Une fois la technologie identifiée, le régulateur sera dimensionné d’après les paramètres
suivants (indispensables) : tension, courant d’entrée et courant de sortie.

Tension nominale (12,24 ou 48 VDC) : elle doit être celle du champ photovoltaïque.

Courant d’entrée : c’est le courant de charge maximal que les modules sont susceptibles de débiter
à un instant donné. Il doit être supporté sans problèmes par le régulateur. Pour estimer ce courant, le plus
sûr est de prendre 1,5 fois le courant le de court- circuit total des modules pour un régulateur série.

III-6 Dimensionnement de l’onduleur (Etape 6)


Au sein d’un système PV, l’onduleur occupe une place importante : il permet
la transformation du courant continu délivré par les panneaux en courant alternatif
compatible avec le réseau de distribution. On distingue 3 catégories d’onduleur qui
dépendent de la puissance du champ PV installé :
Les onduleurs monophasés

Les « faux » onduleurs triphasés : ils sont constitués de l’association de 3
onduleurs.

Les onduleurs triphasés

En principe, les onduleurs monophasés sont utilisés jusqu’a 18kVA. Au-


delà, on passe en injection triphasée avec l’association de 3 onduleurs

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monophasés ou un onduleur triphasé. Le dimensionnement des onduleurs repose
sur trois critères :
 La compatibilité en tension
 La compatibilité en courant
 La compatibilité en puissance

Etape7: Choix des câbles:


Dans un système photovoltaïque, les câbles doivent être soigneusement choisis pour éviter des
pertes de puissance trop importantes.
Les principaux critères de choix de câblage sont:

 Résistance aux rayons solaires forts (U.V) et aux intempéries.


 Section des câbles afin d'éviter une chute de tension importante (meilleur rendement du
système).
 Le diamètre des câbles pour un système photovoltaïque à courant continu est plus
important qu'un système à courant alternatif.

Etape 8 : coût du système.

Jusqu’à la mise en route du projet du cas proposé, avant qu'il ne commence à générer des
économies ou des revenus. Les coûts d'investissement sont la somme des coûts estimés pour l'étude de
faisabilité, pour le développement, pour les travaux d'ingénierie, pour les équipements de production
d'électricité, et leur installation, pour les infrastructures connexes et autres frais divers. C'est une donnée
nécessaire aux calculs des temps de retour simple, de la valeur actualisée nette, des capitaux propres
investis et de la dette du projet.

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Chapitre 3 : ETUDE DE CAS
Nous avons choisi l’école supérieure de technologie de Guelmim existante, située au sud du Maroc.
Les coordonnées de la ville sont : 28°58′N et 10°3′E. L’école est située à 294m d’altitude. L’étude élaborée
tient compte de la consommation réelle de l’établissement qui a été évaluée à partir des différentes factures.
Un dimensionnement complet du système a été élaboré afin de conduire une étude économique plus exacte.
Alors il faut déterminer les étapes suivantes :

1)-irradiation la plus faible de notre site est :


Pour dimensionner notre installation il faut utiliser l’irradiation solaire le plus faible pour toute
l’année :

Latitude : 28°58 N longitude : 10°3 E

Les mois Hh
(Wh/m2/jr)
Janvier 4090
Février 4940
Mars 6630
Avril 7150
Mai 7630
Juin 7440
Juillet 7430
Aout 7060
Septembre 6330
Octobre 5380
Novembre 4340
Décembre 3700
Figure (I-12): Tableau d’irradiation globale de Guelmim

Hh : Irradiation horizontal (Wh /m2/day)

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Voila un graphe qui représente l’irradiation de notre aux site étudiée

Irradiation de Guelmim(wh/m2/jour)
9000

8000
7630 7440 7430
7000 7150 7060
6630
6330
6000
5380
5000 4940
4340
4000 4090
3700
3000

2000

1000

0
41640 41671 41699 41730 41760 41791 41821 41852 41883 41913 41944 41974

Figure (I-12): graphe d’irradiation globale de Guelmim

D’après l’étude de graphe en remarque que :

 Le mois le plus faible est : Décembre

2)-Energie consommée :
A partir de factures existantes pour l’année 2014 Nous avons une consommation quotidienne plus
grande de 216 KWh

Ec = 172
KWh

La consommation journalises de local 1

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Locale 1 Nombre des La puissance (w) Les heures L’énergie
consommateurs consommée ( wh)
Les projectures 7 200 11 15400

Eclairage des 96 30 2880 23040


salles
TOTALE 38440

La consommation journalises de local 2

Locale 2 Nombre des La puissance (w) Les heures L’énergie


consommateurs consommée ( wh)
Le vidéo projecteur 12 150 8 14400

PC de salle de tp 75 80 6000 24000

TOTALE 38400

La consommation journalises de local 3

locale3 Nombre des La puissance (w) Les heures L’énergie


consommateurs consommée ( wh)
Pompe 1 1000 8 8000

Locale A - 12158 8 97270

TOTALE 105270

3)-Energie produit :

On va calculer l’énergie produit de chaque locale :

III-1 l’énergie produit par locale 1 :

On a l’énergie consommé Ec =38440

D’après cette relation en déduire l’énergie produite de locale 1

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Ec 38440
Ep= Ep=
k 0,65 =59138
Ep :Energie produit (wh/jour)
Ec :Energie consommé(wh /jour)

III-2 l’énergie produit par locale 2 :

On a l’énergie consommé Ec =38400

D’après cette relation en déduire l’énergie produite de locale 2

Ec 38400
Ep= Ep=
k 0,65 =59076
Ep :Energie produit (wh/jour)
Ec :Energie consommé(wh /jour)

III-3 l’énergie produit par locale 3 :

On a l’énergie consommé Ec =105270

D’après cette relation en déduire l’énergie produite de locale 3

Ec 105270
Ep= Ep=
k 0,65 =161953
Ep :Energie produit (wh/jour)
Ec :Energie consommé(wh /jour)

4)-La puissance crête

Un module photovoltaïque se caractérise avant tout par sa puissance crête P c (W), puissance dans
les conditions STC (1000 W/m2 à 25 °C). Si le module est exposé dans ces conditions STC, il va
produire à un instant donné une puissance électrique égale à cette puissance crête, et si cela dure N
heures, il aura produit pendant ce laps de temps une énergie électrique E prod égale au produit de la
puissance crête par le temps écoulé :

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La formule de base pour la détermination de la puissance crête nécessaire pour un système
photovoltaïque à courant continu est donnée comme suit:

kwh
Ep( wh) ×1( )
m2
Pc=
kwh
Irr( )
m2
Ep : L’énergie produite
Irr : l’irradiation la plus faible de la ville de Guelmim

Pour locale 1on a :

59138
Pc= =15983 Wc
3,7

Pour locale 2 on a :

59076
Pc= =15966 Wc
3,7

Pour locale 3 on a :

161953
Pc= =43771Wc
3,7

5)-le nombre de panneaux nécessaires a l’installation :

5-1) les caractéristiques de module photovoltaïque choisi :

Puissance nominale : 255 (W)


Tension pour puissance nominale : 24 (V)

Courant pour puissance nominale : 7 (A)

5-2 Nombre des panneaux

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Nous rappelons que le module a une puissance de 220 W sous 28,4 V soit un
Nombre de modules de :

Pc(Wc)
Nbr=
puissance crete unitaire panneau

Pour notre cas d’étude le nombre de modules pour chaque local est calculé :

15983
 Le local 1 : nombre de module = =64 Panneau
250

15966
 Le local 2 : nombre de module = =64 Panneau
250

43771
 Le local 3 : nombre de module = =176 Panneau
250

5-/3) l'alimentation des panneaux solaires :

on a choisi comme tension de système 48V

 Pour local 1 :
48
Les nombres des panneaux en série est : 24 = 2

Donc Les nombres des panneaux en parelle est 32 panneaux

 Pour local 2

48
Les nombres des panneaux en série est 24 = 2

Donc Les nombres des panneaux en parelle est 32 panneaux

 Pour local 2

380
Les nombres des panneaux en série est 24 = 16

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Donc Les nombres des panneaux en parelle est 11panneaux

7- la capacité des batteries :


Pour notre application, on a obtenu les résultats suivants sur le calcul dela capacité nominale C (Ah)
pour chaque local :
Ec × N
 C= D ×U

Ec: Energie consommé ;


U: Tension batterie en volts;
D:Profondeur de décharge ~ 0.6 à 0,7;
N: Autonomie désirée en jour.

38440 ×5
 Le local 1 : C= =5005 Ah
0,80 × 48

38400 ×5
 Le local 2 : C= =5000 Ah
0,80 × 48

105771 ×5
 Le local 3 : C= =1739 Ah
0,80 ×380

 Choix du type de batterie:


On vient de voir l’influence des paramètres de cyclage et de durée de vie sur le Choix d’un type de
batterie. Les autres paramètres qui entrent en ligne de compte sont : L’entretien; le taux de
remplacement ; le coût ; la disponibilité ;le recyclage…

Si notre utilisateur est présent sur le site ou à proximité du système photovoltaïque ou si des visites
de maintenance sont possibles, on pourra employer une batterie ouverte , qui demande une certaine
surveillance des niveaux et de la densité de l’électrolyte.

Une batterie fermée, quelle qu’elle soit, ne demande aucun entretien. Cette rentabilité dépend
complètement du bilan économique qui sera fait en fonction des conditions d’exploitation.

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 Pour le local 1, on choisira:

Cu 5005
Alors les nombres des batteries donc se cas est N=: Co = 1000 =5 batteries en
sires

 Pour le local 2, on choisira:

Cu 5000
Alors les nombres des batteries donc se cas est N=: Co = 1000 =5 batteries en
sires

 Pour le local 3, on choisira:

Cu 1739
Alors les nombres des batteries donc se cas est N=: Co = 1000 =2 batteries en
sires

8) Dimensionnement du régulateur (Etapes 5)

Un régulateur de charge fait en sorte que la batterie soit bien chargée et la protège contre la surcharge,
mais il ne gère pas les problèmes de décharge éventuels. Ce type de régulateur est donc généralement
suffisant dans les cas où il n’y a pas de risque de décharge accidentelle.

Un régulateur charge-décharge est très souvent requis pour les applications domestiques, car les
utilisateurs peuvent dépasser les consommations prévues. Il est alors utile de couper l’utilisation d’une
partie au moins des récepteurs pour permettre à la batterie de se recharger.

Le choix de la technologie du régulateur, shunt, série ou MPPT, est d’abord guidé par la puissance du
système photovoltaïque et par le type de batterie à charger. Le régulateur shunt qui dissipe la puissance
des panneaux en cas de surcharge de la batterie est mieux adapté aux petits systèmes, et le régulateur
série aux plus gros systèmes.
Avant de dimensionner un régulateur, on devra décider quel type doit être installé et les options
nécessaires. Sur le tableau III-9, on a les différents types de régulateurs avec leurs avantages et
inconvénients.

Dimensionnement

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Une fois la technologie identifiée, le régulateur sera dimensionné d’après les paramètres suivants
(indispensables) : tension, courant d’entrée et courant de sortie.
- Tension nominale (12,24 ou 48 VDC) : elle doit être celle du champ photovoltaïque.
- Courant d’entrée : c’est le courant de charge maximal que les modules sont susceptibles de
débiter à un instant donné. Il doit être supporté sans problèmes par le régulateur. Pour estimer ce
courant, le plus sûr est de prendre 1,5 fois le courant le de court- circuit total des modules pour un
régulateur série.

- Courant de sortie : c’est le courant total maximal que peuvent tirer les récepteurs simultanément.
Il dépend du mode d’utilisation des récepteurs, les bons régulateurs acceptent des courants transitoires
élevés.

Tableau : Avantages et inconvénients des différentes technologies de régulateur

Pour notre type de régulateur, le courant de charge maximal doit être pris égale à 1,5 fois le courant de
fonctionnement des modules sous 24V, soit :

Pour local 1

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Iopt = 7 A

Courant du régulateur 1 : QR1 = 1,5 x 7x 32 panneaux = 1,5 x 224= 336 A

Pour les 64 modules 250 WC.

Pour local 2
Iopt = 7 A

Courant du régulateur 1 : QR1 = 1,5 x 7 x 32 panneaux = 1,5 x 224= 336 A

Pour les 64 modules 250 WC.

Pour local 3
Iopt = 7 A

Courant du régulateur 1 : QR1 = 1,5 x 7 x 11 panneaux = 1,5 x77 = 115 A

Pour les 176 modules 250 WC.

Pour notre système, on choisit un régulateur MPPT, parce que la technologie de ce régulateur est
sans doute la meilleure ; il convient à notre application compte tenu de sa grande puissance. Ce
régulateur nous garantie une récupération maximale de la puissance provenant des panneaux
photovoltaïque en mesurant en permanence le courant et la tension ; De plus, il stoppe la charge lorsque
celle-ci est terminée ce régulateur peut travailler dans une vaste gamme de température.

La caractéristique de ce régulateur :

La tension d’ entré 48V

Le courant d’entré 120A

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III-6 Dimensionnement de l’onduleur (Etape 6)
Au sein d’un système PV, l’onduleur occupe une place importante : il permet
la transformation du courant continu délivré par les panneaux en courant
alternatif compatible avec le réseau de distribution. On distingue 3 catégories
d’onduleur qui dépendent de la puissance du champ PV installé

Donc il faut calculer les puissances des charge pour chaque locale :

On a la puissance apparente de chaque locale est :

 Pour le premier locale on a : S=220 × 8=1750

S=220 × 16=3600

St=1750+3600=5350

 Pour locale 2 on a : S=220 × 10,22=2250

S=220 × 34=7500

St=2250+7500=9750

 Pour locale 3 on a : S= √ 3 × 380× 15 =9872

S=220 ×32 =7040

St=9872+7040=14080

Voila les puissances qui doits délivrer par les onduleurs :


Puissance apparente nominale de l’onduleur Local 1 Local 2 Local 3

Puissance nominale de l’onduleur 5350 9750 14080

Et aussi sa tension a la sortie doit être 380 V

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Plan de câblages (Etape 7)
Une fois le système constitué, il reste à envisager son installation pratique, mais dès cette phase de
définition du système, on doit se préoccuper du câblage, afin d’assurer la cohérence de l’ensemble. Les
chutes de tension dans les câbles peuvent être très pénalisantes.

Il est important également de vérifier que les diamètres de câbles choisis sont compatibles avec les
borines des composants retenus : modules et régulateur surtout. Il arrive qu’ils n’acceptent pas la section
de câble que l’on souhaite y mettre, il faut alors une boîte de jonction intermédiaire ou un bornier
supplémentaire pour y remédier.

Pour une bonne mesure de la tension batterie par le régulateur, celui-ci doit être placé le plus près
possible de la batterie.

Choix des sections de câble

Les pertes en puissance se produisant lors du fonctionnement dans un conducteur reliant deux
composants, est égale au produit de la résistance du conducteur par le courant au carré traversant le
conducteur :

Imax l
S= ∆ Umax ×⍴× l ou R= ⍴ × s

Avec : R la résistance (Ω)


L la longueur du conducteur (m)
S la section du conducteur (mm2)
−8
⍴ La résistivité du matériau conducteur valant environ ⍴=1.8 ×10 Ωm pour
le cuivre.

Il est donc important au vu de cette équation de bien choisir et de bien dimensionner la section des
conducteurs électriques de façon à limiter la baisse de tension entre les différents composants à moins de
5%. De manière générale, on estime les pertes réelles entre les liaisons des divers composants dans un
système avec batterie de manière suivante :

Prenons comme exemple le locale 3 :

 Calculez le courant de sortie d’un panneau à sa puissance nominale :

Imax = 7,76 A

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 Déterminez la section des conducteurs entre les panneaux et le boîtier de raccordement :

∆ Umax=24 × 0,05= 1,2V

7 −8
S = 1.2 ×1,8× 10 ×10×2=2,1 mm² donc on prendra donc des câbles de 2,5 mm²

 Calculez le courant circulant entre le boîtier de raccordement et les batteries :

La puissance crête du champ photovoltaïque Pc = 176 x 250 =44000 W

I = Pc / U = 44000 / 380 = 115,77A

Déterminez la section des conducteurs entre le boîtier de raccordement et les


Batteries

∆ Umax = 380 x 0.05 = 19 V

115
S= 10−8 ×10×4=4.35 mm² on prendra donc des câbles de 6 mm²
19 ×1,8×

 Calculez le courant circulant entre les batteries et l’onduleur lorsque celui-ci débite
sa puissance nominale :

Imax batteries = Pmax onduleur / U batterie = 14080/ 380= 37 A

Déterminez la section des conducteurs entre le parc batterie et l’onduleur :

∆ Umax = 380x 0,05 = 19 V

37 −8
S = 19 ×1,8× 10 ×20×4=2,80 mm² on prendra donc des câbles de 6 mm²

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Tableau : Section des câbles

Local 1 Local 2 Local 3


courant Imax(A) 7 7 7
Chute de tension 1,2 1,2 1,2
∆ Umax
Entre le panneau
et le boîtier de Longueur (m) 10 10 10
Raccordement Section (mm²) 2,5 2,5 2,5

courant Imax(A) 66 66,66 115,77


Entre le boîtier de
raccordement et Chute de tension 19 19 19
les batteries ∆ Umax

Longueur (m) 10 10 10
Section (mm²) 6 6 6

courant Imax(A) 22,70 40 ,62 37


Entre les batteries
et l’onduleur Chute de tension 19 19 19
∆ Umax
Longueur (m) 20 20 20

Section (mm²) 2,5 6 6

Etape 8 : coût du système.

Jusqu’à la mise en route du projet du cas proposé, avant qu'il ne commence à générer des
économies ou des revenus. Les coûts d'investissement sont la somme des coûts estimés pour l'étude de
faisabilité, pour le développement, pour les travaux d'ingénierie, pour les équipements de production
d'électricité, et leur installation, pour les infrastructures connexes et autres frais divers. C'est une donnée
nécessaire aux calculs des temps de retour simple, de la valeur actualisée nette, des capitaux propres
investis et de la dette du projet.
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Nombre Le prix Le prix total
DESIGNATION unitaire DH DH
Panneaux photovoltaïques 304 2000 608000
Accumulateur 1000 Ah 5 8000 40000
Accumulateur 1000 Ah 5 8000 40000
Système de Accumulateur 1000Ah 2 8000 16000
production Onduleur 10 KVAR 1 38834,52 38834,52
d'électricité Onduleur 15 KVAR 1 54476,43 44476,43
Onduleur 10 KVAR 1 38834,52 38834,52
Cabales déférents de section __ 45000 13500

Articles de connexions et __
de pontage des batteries
Boite de raccordement __
Article et des panneaux et cosses
D’autre chose Presses étoupes panneaux __
et boite de raccordement
Mise en service et __
formation
Transport __
Pièce de rechange __
Prix total des articles 75000

Prix totale de tous systèmes (DH) 954644

III-La durée de vie de notre installation et représente sur se tableaux

Les composons de Durée de vies


système

Panneaux 30 ans

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régulateurs
15ans

Batteries
10 ans

Onduleur 15ans

Cabales 10ans

En va faire un étude de comparaison de cout entre le système pv et le cout de l’électricité de


établissement durant une année

Le cout consommé d’électricité par une année Le cout de système PV

93923,61 dh 954644 dh

Donc la duré que le système doit être rentable c’est 10 ans

CONCLUSION GENERALE

Les exigences du protocole de Kyoto imposent que notre avenir énergétique doit être basé sur des
énergies non polluantes ayant des ressources importantes. Le photovoltaïque, est une jeune énergie
renouvelables dans la production de l’énergie électrique. Il pourrait devenir l’énergie du futur, parce que
l'électricité qu’il produit respecte globalement l'environnement grâce à sa faible émission de CO 2, ce qui

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participe à diminuer les émissions à effet de serre. Ainsi on peut dire que le photovoltaïque répond aux
exigences du protocole de Kyoto, et que c’est une énergie qui sera exploitée et utilisée.

L’industrialisation du photovoltaïque, à une échelle significative, n'a qu'une vingtaine d'années. Il


faut donc stimuler son marché pour que l'industrie devienne compétitive, grâce aux progrès
technologiques et au développement des marchés qui s’associent pour faire baisser les prix. Les
améliorations recherchées sur les piles photovoltaïques portent principalement sur la durée de vie, la
progression du rendement, la réduction de poids (primordiale pour les applications spatiales) et du coût,
ce qui permettrait d'envisager le développement des applications terrestres, parce que les modules
représentes 50 à 60% du prix d’une installation photovoltaïque et même si le coût est élevé, le fait de
produire soi-même son électricité sans déchets peut justifier la démarche au nom des générations
futures.

Le photovoltaïque est toutefois une solution d'avenir qui mérite d'être un peu plus exploitée.
C’est une énergie qui permet une production autonome d’électricité, une économie de combustibles
fossiles et donc la réduction des émissions de gaz à effet de serre ainsi qu’une réduction de la pollution
atmosphérique. Systèmes faciles à installer et modulables, sa construction et sa maintenance peuvent
être assurée par des non spécialistes. L’absence de pièces mécaniques en mouvement réduit les risques
de panne.

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