Location via proxy:   [ UP ]  
[Report a bug]   [Manage cookies]                

Cours Phtovoltaique

Télécharger au format ppt, pdf ou txt
Télécharger au format ppt, pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 19

Les cellules photovoltaïques

I. Définitions

Schéma d’application
Composant

Une cellule photovoltaïque est un composant électronique qui, exposé à la


lumière (photons), génère une tension électrique (volt) (cet effet est appelé
l'effet photovoltaïque). Le courant obtenu est un courant continu et la tension
obtenue est de l'ordre de 0,5 V.
II. Structure d'une cellule photovoltaïque

Les cellules photovoltaïques se présentent sous la forme de


deux fines plaques de Si dopé. Ces deux plaques sont
prises en sandwich entre deux électrodes métalliques et le
tout est protégé par une vitre antiréflichissante.
III. Principe de fonctionnement

- Les deux morceaux du Silicium: l’un est dopé de type n et l’autre dopée
de type p.
- Lorsque les 2 matériaux sont mis en contact, les électrons en excès dans le
matériau n diffusent dans le matériau p.
- La zone initialement dopée n devient chargée positivement, et la zone
initialement dopée p devient chargée négativement.
- Il se crée donc entre elles un champ électrique qui tend à repousser les
électrons vers la zone n et les trous vers la zone p:
Une jonction (dite p-n) est formée.
- En ajoutant des contacts métalliques sur les zones n et p, une diode est
obtenue.
- Lorsque la jonction est éclairée, les photons d’énergie égale ou
supérieure à la largeur de la bande interdite communiquent leur énergie
aux électrons
- Un électron passe de la bande de valence dans la bande de conduction et
laisse aussi un trou capable de se mouvoir, engendrant ainsi une paire
électron-trou.
- Si une charge est placée aux bornes de la cellule, les électrons de la zone n
rejoignent les trous de la zone p via la connexion extérieure, donnant
naissance à une différence de potentiel: le courant électrique circule
IV. Schéma équivalent
Le modèle mathématique associé à une cellule s’obtient à partir de celui d'une
jonction PN. On y ajoute le courant Iph qui est proportionnel à l'éclairement,
ainsi qu'un terme modélisant les phénomènes internes  :                       
I I I I
ph d sh
On peut déduire de cette expression le schéma équivalent:

Iph: Photocourant, ou courant généré par


l'éclairement (A)
Ish I0d  : Courant de saturation de la diode (A)
Ush
Vd Rs  : Résistance série () de la jonction p-n
Rsh  : Résistance shunt () traduit les
courants de fuite
k: Constante de Boltzmann (k = 1,38.1023 )
q : Charge de l'électron (q = 1,602.10 -19 C)
T : température de la cellule (°K)
qVd

I d  I 0 d (e  1) U sh U  R s I Vd  U sh  U  R s I
KT
Ish  
R sh R sh

qVd
U  R sI
I  I ph  I 0 d (e KT
 1) 
R sh
V. Caractéristique i(V)
Le watt-crête (Wc) ou Watt-peak (Wp) est la puissance électrique
maximale délivrée par une installation électrique solaire pour un
ensoleillement de 1000W/m² à 25°C.

P=UI
VI. Influence de l’éclairement

Le rendement d’une cellule


connectée à un circuit électrique

Pm = UI
A : est la surface de la cellule
E : éclairement de la cellule
(W/m2)
VII. Influence de la température

La puissance maximum diminue lorsque la température augmente.


VIII. Influence de l’angle d’incidence
IX. Nécessité d’une mise en série de cellules
La tension d’une cellule est trop faible pour la plupart des applications
Les cellules d’un module sont normalement montées en série.

La puissance maximale est


beaucoup plus faible que la
somme des puissances
maximales.
X. Montage des cellules en parallèle

Pour chaque valeur de la tension, le courant est multiplié par le nombre


de cellules.
La puissance maximale est aussi multipliée par le nombre de cellules.
XI. Connexion en série-parallèle

C’est la situation la plus fréquente


XII. Cellule en silicium amorphe

C'est la cellule des calculatrices et des montres dites "solaires".

avantages :
- Fonctionnent avec un éclairement faible (même par temps couvert ou à
l'intérieur d'un bâtiment),
- Moins chères que les autres.
- Moins sensible aux températures élevées que les cellules mono ou poly
cristallines

inconvénients :
- Rendement faible en plein soleil, de 60Wc/m²,
- Performances qui diminuent sensiblement avec le temps.
XIII. Cellule en silicium monocristallin

On découpe le cristal en fines tranches qui donneront les cellules. Ces cellules
sont en général d'un bleu uniforme.

avantage :
très bon rendement, de 150 Wc/m² ou plus (2007).

inconvénients :
coût élevé,
rendement faible sous un faible éclairement.
XIV. Cellule en silicium polycristallin

Ce sont les cellules les plus utilisées


pour la production électrique (meilleur
rapport qualité-prix).

Ce genre de cellule est également bleu, mais pas uniforme, on distingue des
motifs créés par les différents cristaux.
avantages :
-Bon rendement, de 100Wc/m², mais cependant moins bon que pour le
monocristallin,
- Moins cher que le monocristallin.

inconvénient :
- Rendement faible sous un faible éclairement.
XV. Cellules multispectrales

Une cellule n’absorbe qu’une partie du spectre solaire ce qui limite


le rendement.
Pour générer un maximum d'électricité il faut que la majorité du
spectre solaire soit absorbée
Pour ce fin, on utilise un empilement de cellules et chaque cellule
a un maximum de rendement pour une partie du spectre
Cellule Tandem
Empilement monolithique de deux cellules simples. En combinant
deux cellules (couche mince de silicium amorphe sur silicium cristallin)

Cellule multi-jonctions

Les cellules multi-jonctions sont constituées


de plusieurs couches minces qui utilisent
l'épitaxie par jet moléculaire
XVI. Applications

Vous aimerez peut-être aussi