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Amibes

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LES AMIBES

Dr Cheikhrouhou Fatma

Laboratoire de Parasitologie – mycologie


Faculté de Médecine - Sfax

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Protozoaires: 5 classes

• Rhizopodes (amibes)
• Flagellés
• Ciliés
• Sporozoaires
(Toxoplasma, Paludisme, Cryptosporidium)
• Microsporidies

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Les amibes (du grec amoibê transformation)
 protozoaires simples
 Mobiles: pseudopodes
 Reproduction: asexuée (fission binaire)

amibes

parasitaires libres

hôte environnement autonome


environnement
hôte
pathologie
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Pseudopodes
rotifère dans une
Vacuole alimentaire noyau
Ectoplasme

Vacuole Vacuole Endoplasme


pulsatile alimentaire
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Pseudopode: mouvement amiboide
2 types de cytoplasme:
• l'ectoplasme: gel
• l'endoplasme: granulaire, fluide
.

L’ectoplasme en périphérie (boyou)


d’où jaillit l’endoplasme vers
Mouvement amiboïde
l’extrémité du pseudopode

Endoplasme rendue en périphérie gel


Ectoplasme arrière fluide endoplasme mouvement

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Respiration et circulation

• Dépendent exclusivement de la diffusion

• La pellicule doit donc être perméable

• Les besoins d'oxygène si température

Les hautes températures: défavorables à leur survie.

• Le déplacement permet un renouvellement de l'eau

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Alimentation et digestion

• Les Amibes se nourrissent de deux


façons:
- la phagocytose, permet à l'amibe
d'ingérer des particules..
- la pinocytose, permet aux amibes
d'ingérer des liquides ou des éléments
nutritifs dissous.

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Excrétion et osmorégulation
• Les Protozoaires éliminent leurs déchets
azotés sous forme d'ammoniac par diffusion

• La diffusion de l'ammoniac: facilitée par les


mouvements internes du cytoplasme

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Classification des amibes

La morphologie du noyau deux groupes


• le noyau de type « Entamibe » présent
chez les amibes du genre Entamoeba
• le noyau de type « Limax » présent chez
les amibes du genre Pseudolimax et
Endolimax
• autres
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TYPE « ENTAMIBE »

Noyau constitué par:


une membrane périphérique tapissée d'une
couche de chromatine
un caryosome petit, central ou excentré

1) Entamoeba histolytica
2) Entamoeba dispar
3) Entamoeba moshkovskii
4) Entamoeba hartmanni
5) Entamoeba coli
6) Entamoeba polecki
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TYPE « LIMAX »
• Genre Pseudolimax : noyau avec membrane
nucléaire très mince et volumineux caryosome
central entouré de granules achromatiques,
encore appelés granules péricaryosomiens,
correspondant aux chromosomes.
7 ) Iodamoeba butschlii

• Genre Endolimax : noyau avec membrane


nucléaire mince, et caryosome volumineux,
parfois excentré.
8 ) Endolimax nanus

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DEFINITION

L’amibiase (OMS en 1996): est l’état dans


lequel l’organisme humain héberge
Entamoeba histolytica avec ou sans
manifestations cliniques

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AGENT PATHOGENE
3 entités génétiquement différentes mais
morphologiquement identiques

E. histolytica: souche invasive

E. dispar

E. moshkovskii

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Entamoeba histolytica

• Décrite par Fedor Losch 1875 (Russie)


• Schaudinn en 1903
• Espèce pathogène:
- dysentérie amibienne
- amibiase invasive : abcès hépatique,
pulmonaire, cérébral, génito-urinaire…..
• Lectine + enzymes protéolytiques

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FORME VÉGÉTATIVE
• 20 à 40µm
• Mobiles: pseudopodes
• Ingestion: bactéries, particules alimentaires
et hématies)
• Facteurs de virulence:
facteurs d'adhésion
enzymes protéolytiques
• Ulcérations de la paroi colique:
envahissement pariétal
dissémination sanguine
• Fragile: selles diarrhéiques fraîches
• Rapidement détruite: milieu extérieur
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Entamoeba dispar

• Brumpt 1925
• Considérée E. histo non pathogène,
commensale
• Peut être associée avec un malaise
gastrointestinal?

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E moshkovskii

• 1941
• Considérée comme amibe libre (1961)
• E moshkovskii: E histolytica laredo
• Vie à température ambiante,
osmotolérante, résistante à l’émétine
• Entéropathogène potentiel?

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E. histolytica/ E. dispar/E moshkovskii
Forme végétative de type minuta:
non hématophage
Petite taille: 10 – 15 µm
Commensale: lumière colique
Selles: sujets apparemment sains

Kyste:
Forme infestante, Immobile
10 – 15 µm
Résistance et dissémination
Résiste: eau, dissécation, chaleur
30/03/2010 suc gastrique
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Entamoeba histolytica

http://www.sanger.ac.uk/Projects/Ehistolytica

http://www.gendb.org/genedb/ehistolytica

http://www.dgepi.salud.gob.mx

E histolytica: grand nombre de gènes codant


pour des enzymes protéolytiques
pathogénicité
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RÉSISTANCE DES AMIBES
Formes végétatives :
• peu résistantes
• Immobilisation et lyse en quelques heures
prélèvement au laboratoire et examen immédiat

Kystes : résistants
- les délais pour faire l'examen
- risques de contamination professionnelle
- seule forme de transmission
• La durée de survie: coloration par l'éosine ou culture
• La durée de survie des kystes (12°C - 22°C):
E. histolytica :153 jours
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QUEL EST LE MODE DE
TRANSMISSION ?

 mode de transmission féco-orale : péril


fécal
 contamination de l'eau et des aliments par
les déjections humaines

 Les pratiques sexuelles orales et anales

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Modes de contamination
Parasitose liée au péril fécal:
voie orale ( kystes murs)

Absence d’hygiène fécale:


sol souillé par les excrétas des
amibiens
eau polluée
aliments ou crudités souillées:
engrais humains
 mouches
Mains et ongles sales des
porteurs de kystes (entourage)

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Réservoir

• Homme « semeur de kystes »


- Manipulateurs de denrées
alimentaires: contrôle continu
- Élimination intermittente:
6 millions de kystes/100g selles
• Milieu extérieur

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CYCLES EVOLUTIFS

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Amibiase maladie: Amibiase infestation:
paroi colique; foie…… Lumière intestinale

Ingestion de kystes

8 amoebules

E.histolytica Forme végétative


histolytica minuta
Très fragile

30/03/2010 Kystes
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Cycle pathogène: Cycle non pathogène:
E. histolytica amibiase infestation
Pas de transmission de la Porteurs sains:
maladie dissémination de la
maladie
Muqueuse colique et sous Surface de la muqueuse
muqueuse+ viscères : lésion colique: pas de lésion
nécrotique

E. histolytica histolytica Commun à E. histolytica/ E.


dispar
Forme histolytica kyste Seul cycle : E. dispar
E.hh E. minuta: rémission Forme minuta kyste
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Facteurs favorisants

 Absence d’hygiène fécale et générale


 Promiscuité + forte densité de population
 Facteurs géo - climatiques:
Climat chaud et humide
conservation des kystes
Pluies dissémination

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Pour que l’amibiase infestation

AMIBIASE MALADIE
Facteurs liés à l’hôte:
malnutrition (régions tropicales)
foyers hémorragiques au niveau du côlon
affections bactériennes ou virales associées
Facteurs liés au parasite : +++++
souche potentiellement pathogène:
E.h adhère aux cellules intestinales et les lyse.
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Répartition géographique de l'amibiase
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3% des EPS+

11 Cas : foie
Mexique:+++ 6 cas: poumon
Inde
5ième mdie
Pays pacifiques de l’Asie
Amérique centrale
Amérique du sud

Afrique du sud

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Fréquence dans le monde
500 millions colonisées: E. dispar

1 à 20%: E. histolytica

mortalité 40000 - 100000 /par an

 Surestimation de fréquence E histolytica

 étude biochimique, immunologique et génétique:

épidémiologie changée non estimée


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PHYSIOPATHOLOGIE

Amibiase intestinale Amibiase viscérale

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PHYSIOPATHOLOGIE DE L'AMIBIASE
INTESTINALE AIGUË ?
 Lectines:
Trophozoïtes adhèrent à la paroi colique
Formation de pores dans membrane
mort des cellules humaines (quelques minutes)

 Production de cystéines protéinases:


diffusion des amibes (muqueuse +sous-muqueuse)
épaississement œdémateux
multiples ulcérations
plages de nécrose
parfois perforation intestinale
 Réponse immunitaire locale de l'hôte:
chronicité – dissémination
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Portage chronique- invasion intestinale

 facteurs de virulence de l'amibe + défenses immunitaires


locales

 L'adhésion des trophozoites au mucus de la paroi


colique: l'élément initial.

 Interaction entre résidu D-galactose/N-acetyl-D-


galactosamine (Gal/GalNAc) avec les glycoconjugués de
l'hôte.

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 La sécrétion des enzymes protéolytiques:
détruit la barrière muqueuse
lyse des cellules intestinales.

E. histolytica libère 10 à 1000 fois plus d'enzymes que


E. dispar

 réaction inflammatoire locale + recrutement de leucocytes

 Lectines: protègent trophozoïtes de la lyse par


Complément

 E.histolytica supprime l'activation des macrophages


la présentation des antigènes du
complexe majeur d'histocompatibilité de classe II

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Lectines Gal/NAcGal, adhésines

adhérence d’Entamoeba histolytica aux cellules hôtes

Libération de peptides

formation des pores dans la membrane des cellules cibles

Création de canaux à ions

Flux ioniques

Destruction cellulaire
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• Les cystéine-protéinases: secondent les
amoebapores:
dégradent la matrice extra-cellulaire
détruisent les tissus de l’hôte

rôle clé:invasion intestinale et hépatique

grande virulence d’Entamoeba histolytica


par opposition à la non-pathogénicité
d’Entamoeba dispar.

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Entamoeba minuta Entamoeba histolytica histolytica
kystes

Pas de troubles Amibiase


Porteurs sains intestinale aigue

Amibiase Amibiase maladie:


infestation dissémination
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Amibiase intestinale

E.histolytica histolytica paroi colique

Ulcérations Excitation Pénètre en Érosions


muqueuse des filets profondeur des parois
nerveux vasculaires

Hémorragies +
nécrose Hyperpéristaltisme
Perforations Foie +++
crachat dysentérique Hypersécretion
afécal muqueuse autres
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Surinfection
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Douleurs
Lésions intestinales:
Caecum + sigmoïde
Lésions inflammatoires

Érosions

Ulcérations

Abcès sous muqueux : « abcès en bouton de chemise »

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Amibiase viscérale

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Amibes adhèrent à la paroi des cap hépatiques

Destruction du parenchyme de façon centrifuge

Hépatite parenchymateuse diffuse

Nodules nécrotiques ( phase présuppurative)

Abcès amibien (phase suppurative)


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CLINIQUE
1- Amibiase intestinale:
Dysentérie amibienne
Formes cliniques
Séquelles
Complications intestinales

2- Amibiase hépatique
3- Amibiase pleuro pulmonaire
4- Autres localisations
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1. Dysentérie amibienne: amibiase intestinale aigue

 Zone tropicale +++


 Début: brutal
 Syndrome dysentérique: typique mais rare
- Exonération (10-15x/j) :
glaire + sang afécale « crachat rectal »
- Epreinte: douleur colique
- Ténesme: contracture douloureuse du
sphincter anal
État général: conservé au début
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Amibiase intestinale

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Lavement baryté: images en piles d’assiettes
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2- Formes cliniques:
 Formes atténuées: les plus fréquentes

- diarrhée fécale glairo-sanglante (< 10/j)

- douleurs coliques bipolaires

 Formes suraigues: rares

- syndrome toxi-infectieux sévère

- syndrome dysentérique cholériforme

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3- Séquelles: Colite chronique post amibienne:
phénomènes scléro-inflammatoires et neuro-
végétatifs

4- Complications:
- Complications chirurgicales: perforations,
hémorragies, abcès péri-coliques

- Amoebome

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Amibiase hépatique

La plus fréquente

secondaire à une amibiase


intestinale
Délai d’apparition: 10j à 30 ans

Deux tableaux cliniques intriqués:

- Hépatite diffuse pré suppurative

- Abcès amibien du foie

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Hépatite amibienne diffuse présuppurative

Début: brutal
Forme typique: Triade de Fontan
- Douleur de l’HCD: souvent violente
« en bretelle »
- Fièvre souvent modérée
- HMG douloureuse
- AEG: variable
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Abcès amibien du foie

Tableau de suppuration profonde


Altération de l’état général
Une hépatomégalie douloureuse
Un syndrome pleuro-pulmonaire droit
Syndrome inflammatoire:

VS
Hyperleucocytose à PNN

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Rx thorax: surélévation de la coupole diaphragmatique
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Echographie: abcès amibien du foie
- zone liquidienne pure anéchogène
avec renforcement postérieur
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TDM: visualisation très précise des lésions (1 cm)
(Masse avasculaire hypodense à contours bien définis)
IRM +++

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EPS: sans intérêt
Sérologie amibienne: ++++
Evolution: sous traitement précoce:
- amélioration de la symptomatologie
(quelques jours)
- normalisation de l’échographie
(1- 3 mois)
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Diagnostic différentiel:

• Abcès bactérien
• Cancer primitif du foie
• Cirrhose décompensée
• Kyste hydatique surinfecté

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L’amibiase pleuro-pulmonaire:

 secondaire à une amibiase hépatique:


diffusion des amibes à travers le diaphragme 
souvent localisation droite.

Peut s’ouvrir spontanément dans les voies


aériennes  vomique de couleur brun chocolat

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Abcès pleuro pulmonaire de la base droite:
niveau hydroaérique

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Autres localisations:
cérébrale; cutanée; péricardique
- Exceptionnelle
- secondaire à une
localisation hépatique ou pulmonaire

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DIAGNOSTIC BIOLOGIQUE

Amibiase intestinale

Amibiase viscérale

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Méthodes
• Diagnostic coprologique

• Diagnostic sérologique

• Diagnostic moléculaire

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I. Diagnostic coprologique

 Prélèvement

 Examen macroscopique

 Examen microscopique

 culture

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Recherche des formes hématophages:
E.histolytica histolytica: ++++
Prélèvement: mucosités glairo-sanglantes
mucus prélevé sous rectoscopie +++
 Très fragile selles récemment émises (au labo)
 Répéter les EPS
 Examen direct
 Technique de fixation, coloration
 Culture (milieu de Dobell Laidlaw)

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Examen à l’état frais

Forme végétative hématophage d’Entamoeba histolytica à l’état frais

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TECHNIQUES DE COLORATION

• Coloration des Kystes au Lugol

• Coloration au M.I.F

• Fixation et coloration par l'A.P.V.-trichrome

• Coloration à l’Hématoxyline ferrique

• Coloration au Noir chlorazol

• Méthode de Bailenger et Faraggi

• Méthode de Junod: Fixation et différentiation des structures


nucléaires

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Examen après coloration

GR

Forme végétative hématophage d’E. histolytica


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Coloration à l’hématoxilline ferrique
Formes vegétatives d’E.histolytica
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Examen après coloration

Coloration de trichrome:
Forme végétative: d’ E. histolytica histolytica
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Recherche des kystes et des formes
végétatives minuta:

Malades en période de rémission

Porteurs sains

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Forme végétative minuta d’E.
histolytica/dispar /moshkovskii

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corps sidérophile

Forme kystique d’ E.
histolytica/dispar/moshkovskii

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Examen après coloration
Coloration au Lugol

Kyste d’E. histolytica/dispar/moshkovskii

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ExamenConcentration
après concentration de Ritchie
de Ritchie modifiée

1ère couche : éther chargé de graisse

2ème couche : débris lipophiles

3ème couche : phase aqueuse

4ème couche : Culot de concentration

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! A ne pas confondre :
Les caractères morphologiques des trophozoites
et des kystes: identifier et différencier
des autres amibes non pathogènes telles que
Entamoeba coli
Entamoeba hartmanni

Entamoeba polecki

Endolimax nana

Pseudolimax butschlii

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http://www.infectiologie.org.tn Les amibes du tube digestif: formes végétatives et kystes
12-40 µm 3-10 µm 20-30µm 16-25 µm 5-10 µm 8-15 µm

12-14 µm 3-10 µm 15-20 µm 9-17 µm 7-12 µm 5-20 µm


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E. coli: 15-20 µ

E. histolytica: 12-14µ

E. Hartmanni
3-10µ

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Entamoeba coli: kystes
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Entamoeba hartmanni: kyste
= E.histolytica/dispar/moshkovskii (<10µm)

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Entamoeba polecki

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coloration trichrome: Endolimax nana

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Pseudolimax butschlii : coloration au lygol

Vacuole iodophile

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Culture: selle, biopsie rectale,
aspiration hépatique

• Xenique: Axenique:
présence microbienne Absence microbienne
- Locke –egg Milieu diamond
- Milieu de jones TP-S-1
- TYSGM-9 TYI-S-33
- Milieu de Robinson YI-S

E. histolytica: 50 à 70%
Non recommandée en routine
E. dispar: culture xenique
E. moshkovskii: TYI-S-33,ou TYSGM-9+ sérum bovin

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Différenciation entre E. histolytica /E. dispar/
moschovskii

Morphologique:
forme hématophage ( GR): E.histolytica
si non: E. histolytica/E. dispar/mos
Typage isoenzymatique
Typage immunologique: Elisa (Antigène)
 typage moléculaire: PCR sur les selles

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Typage isoenzymatique
• Zymodème: groupe d’amibes ayant le même profil
électrophorètique de différents enzymes
(enz malique, hexokinase, glucose phosphate isomérase, phosphoglucomutase)
24 zymodèmes

21 humains

9 E. histolytica 12 E. dispar

• Gold standard: E.histolytica- E. dispar


• À partir de culture, longue, couteuse

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Diagnostic sérologique: ELISA

Adhésine
d’E.histolytica
conjugué

anticorps poly
clonaux

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AG

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Diagnostic moléculaire: PCR
PCR simple

La PCR permet d’amplifier et de détecter des


séquences de la petite sous-unité de l’ARN
ribosomal (gène de 18 s de l’ARNr) d’E. histolytica,
E. dispar
E. moshkovskii

Real time PCR


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AMIBIASE VISCERALE:

1- syndrome inflammatoire

2- Sérologie :

Immunofluorescence indirecte

ELISA

Bichrolatex

Intérêt: diagnostic

surveillance
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AC

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Immunofluorescence indirecte positive
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3- Ponction du pus: pus de couleur chocolat

Souvent dépourvu d’amibes

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4- Anatomopathologie:
Recherche de la forme végétative dans la paroi
de l’abcès

E.histolytica
histolytica

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Amibes libres en pathologie
humaine

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Eaux douces et saumatres, sol, air

Véhicules de germes

Naegleria:
méningoencéphalite amibienne primitive chez l’ID

Acanthamoeba

méningoencéphalites amibienne granulomateuses

Kératites (lentilles):+++

otites

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Conclusion

Facteurs de virulence: recherches +++

L’amibiase: problème majeur de santé


publique dans les pays d'endémie

Les amibes: important polymorphisme


génétique

30/03/2010 collège de maladies infectieuses


http://www.infectiologie.org.tn
Diagnostic d’amibes dans des selles: difficile
- rareté: laboratoires polyvalents
- nécessité de selles émises au laboratoire
- variations taille + aspect

Multiplicité des espèces:


diagnostic précis
traitement de l'amibiase à E. histolytica

Mais il ne faut pas méconnaître par une fausse


identification une autre pathologie: RCH,
cancer colique
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Merci

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