BlackRock - Wikipédia
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Création 1988
Fondateurs Robert S. Kapito (en) et Laurence D. Fink
Personnages clés Larry Fink
Forme juridique Société anonyme avec appel public à l'épargne
Action New York Stock Exchange (BLK)[1]
Siège social New York
États-Unis
Direction Laurence D. Fink (depuis 1988)[2],[3]
Activité Société d'investissement
Produits Gestion d'actifs
Effectif 14 900 (2018)
Site web blackrock.com (http://www.blackrock.com)
BlackRock est une société multinationale américaine spécialisée dans la gestion d'actifs,
dont le siège social est situé à New York. Fondée en 1988, elle est devenue le plus important
gestionnaire d'actifs au monde, avec près de 7 800 milliards de dollars d'encours en octobre
2020[7]. BlackRock fournit des solutions d’investissement, de conseil et de gestion de risques
de financement.
En France, où la société est présente depuis 2006[8], BlackRock a une part de marché de
moins de 1% avec 26 milliards d'euros pour le compte de clients institutionnels : des
compagnies d'assurance, des caisses de retraite, des institutions officielles, des entreprises,
des banques traditionnelles et digitales ainsi que des fonds de dotation[9]’[10].
Histoire
Création
BlackRock démarre en 1988 sous l'impulsion de huit associés, dont quatre occupent encore
des fonctions au sein du groupe[12]. Les fondateurs se composent d’anciens salariés de First
Boston et de Lehman Brothers, autour respectivement de Larry Fink et de Ralph
Schlosstein[13]. Le nom de la société est, à ses débuts, Blackstone Financial Management et
appartient alors au groupe Blackstone[14]. La société se concentre sur les titres obligataires
et développe notamment le Blackstone Term Trust, un fonds qui a permis de lever un milliard
de dollars[15].
Introduction en bourse
En 1999, la société est introduite en bourse, au prix de 14 dollars l’action. Au terme de cette
année, la société comptabilise 165 milliards de dollars d’actifs sous gestion.
En 2004, elle rachète la société State Street Research - Management pour 375 millions de
dollars[23], puis reprend, en 2006, la filiale de gestion d'actifs de la banque Merrill Lynch[24]. En
2007, le co-fondateur, vice-président et directeur des investissements Keith Anderson
annonce son départ du groupe pour l'année suivante. Il est remplacé par Scott Amero[25].
Lors de la crise bancaire et financière de 2008, la société résiste aux turbulences du marché
et renforce son rayonnement[26]. BlackRock est chargée par la Réserve fédérale de New York
d’assurer la gestion de 30 milliards d’actifs de la banque Bear Stearns, afin d’en faciliter le
sauvetage par JPMorgan Chase[27]. Outre JPMorgan Chase, d’autres sociétés de Wall Street
sollicitent les conseils de BlackRock, tels que Morgan Stanley ou AIG[26].
En 2009, alors que le marché boursier est au plus bas en raison de la crise de 2008,
BlackRock double sa taille en s'offrant, pour 13,5 milliards de dollars, la société Barclays
Global Investors[28], la filiale de gestion d’actifs de Barclays. L’opération permet à BlackRock
de multiplier par deux le montant des actifs placés sous sa gestion[29] et de devenir le leader
mondial du marché[30]. Cette acquisition est la deuxième fusion la plus importante de
l’histoire de l’industrie de la gestion d’actifs[31].
En 2010, l’entreprise annonce la création de sa propre bourse interne[32] qui vise à offrir de
meilleurs prix en abaissant les coûts de négociation[33]. L’étendue des participations de
BlackRock est soulignée par The Economist, qui mentionne plus de 4 000 milliards de dollars
d’actifs directement contrôlés par la société, ainsi que 11 000 milliards de dollars
supplémentaires supervisés par le truchement d’Aladdin[34].
En 2012, BlackRock lance iShares Core afin de permettre aux investisseurs de réaliser des
placements boursiers et obligataires peu coûteux grâce aux fonds indiciels cotés en
bourse[35].
En 2015, le régulateur allemand des marchés inflige à la société une amende de 3,25 millions
d'euros pour des déclarations erronées ou tardives des droits de vote réellement détenus[40].
Le gendarme allemand met en avant des circonstances atténuantes pour expliquer le
montant modeste de l’amende : « les déclarations incorrectes ou tardives s'expliquent par une
mauvaise interprétation des règles allemandes » a-t-il précisé, avant d’ajouter que BlackRock
« a contribué à clarifier la situation et a corrigé ou mis à jour ses déclarations »[41]. En novembre
2015, la banque américaine Bank of America transfère à BlackRock la gestion de 87 milliards
de fonds monétaires[42].
En 2017, BlackRock publie pour la première fois ses priorités pour les deux années à venir en
matière « d’intendance des investissements ». L’accent est mis sur la diversification des
conseils d’administration, notamment leur féminisation, et sur la prise en compte du risque
climatique à long terme[43]
En octobre 2017, BlackRock et BlackStone annoncent leur intention d'ouvrir des bureaux en
Arabie saoudite pour contribuer à la diversification économique et financière du pays[44].
En 2018, la société ouvre son premier laboratoire dédié à l’intelligence artificielle à Palo
Alto[45]. En décembre 2018, le cumul d'actifs sous gestion de BlackRock dépasse les
5 980 milliards de dollars[46].
En mars 2019, BlackRock rachète l'éditeur français d'outils de gestion financière eFront pour
1,3 milliard de dollars[47].
En mai 2020, PNC annonce la vente de sa participation de 22,4 % dans BlackRock, valorisé 17
milliards de dollars, qu'elle avait acquis en 1995 pour 240 millions de dollars. Cette
valorisation représente pour la banque, actionnaire du gestionnaire d’actifs depuis vingt-cinq
ans, un retour sur investissement de plus de 7 000 %[48]. La société indique mi-mai que les
fonds ouverts durables ont collecté 40,5 milliards de dollars lors du premier trimestre, ce qui
représente une augmentation de 41 % par rapport à 2019. Des études de Morningstar et de
MSCI, soulignent également que leurs indices durables ont mieux performé depuis le début
de l’année que leurs équivalents traditionnels. Alors que la valeur de ses actifs a diminué en
raison de la pandémie, BlackRock entend s’inscrire dans cette tendance en doublant son
offre mondiale de fonds indiciels répondant aux critères environnementaux, sociaux et de
gouvernance (ESG)[49].
Activités
BlackRock est une société de gestion d’actifs cotée en bourse, avec des activités
diversifiées. Au 31 décembre 2019, la valeur des actifs gérés par la société s’élève à 7 429
milliards de dollars[50]. BlackRock n'est pas un fonds de pension, ni un fonds spéculatif. Elle
collecte de l’argent auprès d’investisseurs institutionnels pour l’investir sur les marchés
financiers, en leur nom[51]. La société sert un large éventail de clients institutionnels, tels que
des compagnies d’assurance, des banques ou encore des entreprises.
En 2019, les actifs de BlackRock détenus par des particuliers représentent 10% de la valeur
des actifs à long terme gérés par BlackRock, contre 57 % pour les clients institutionnels et
33 % pour les fonds indiciels cotés en bourse iShares. Ces fonds, étant négociés en bourse,
sont comptabilisés de façon distincte car il n’est pas toujours possible de définir si le client
final est un particulier ou un acteur institutionnel[52].
En termes de produits, 52% des actifs gérés par BlackRock sont liés aux marchés actions,
31% aux marchés obligations, 8% aux fonds mixtes, 2% aux produits de gestion alternative et
7% aux fonds monétaires en 2019[53].
Enfin, s’agissant du style d’investissement, 27% relèvent d’une gestion active, 66% de gestion
indicielle (dite "passive") et 7% de gestion de fonds monétaires en 2019[53].
Entre juin 2019 et Juin 2020 , BlackRock a exercé ses droits de vote au sein de 17.000
assemblées générales d’actionnaires dont 4.190 aux États-Unis et 2.434 en Europe[54].
L'entreprise possède aussi au moins 5% du capital de quatre sociétés américaines cotées en
bourse sur dix, comme JP Morgan, Chevron ou Walmart[55].
Après la crise financière de 2007, l'activité de la multinationale s'oriente vers les fonds
négociés en bourse (FNB ou, en anglais, ETF pour Exchange Traded Fund)[56]’[57]. L’Europe
n’est pas en reste, avec une progression sur la même période de 150 à 900 milliards de
dollars
En Europe, BlackRock a investi dans la société Atos dont elle possède plus de 5% du
capital[58]. En 2016, BlackRock était actionnaire au sein de 18 sociétés du CAC 40 (Atos, BNP
Paribas, Vinci, Saint-Gobain, Société Générale, Sanofi, Michelin, Safran, Teleperformance,
Total…)[59]. Fin 2017, selon une étude d'Euronext, BlackRock possède 1,9 % du CAC, avec des
participations autour de 5 % dans une vingtaine de multinationales françaises[60]. Il est, en
2020, l'un des principaux actionnaires du CAC 40, derrière les familles Arnault, Bettencourt et
l’État Français[60]. BlackRock détient aussi 5 % du groupe bancaire espagnol Santander[61].
BlackRock est un des investisseurs les plus importants dans huit des plus grandes firmes
pétrolières mondiales, et détient plus de 87 milliards de dollars de parts dans des entreprises
d'énergies fossiles[62].
Les data center de BlackRock se situent (comme ceux de Microsoft, Yahoo…) dans la ville de
Wenatchee où l'électricité est bon marché, grâce notamment au barrage de Rocky Reach[63].
Ses serveurs informatiques sont situés dans des grands hangars sécurisés, au milieu des
vergers de pommes de la ville.
BlackRock a dépensé en 2018 près d'1 million et demi d'euros en lobbying auprès du
Parlement européen[62] et organise des dizaines de rendez-vous avec les responsables de la
Commission [réf. nécessaire]. BlackRock entend en particulier influer sur les questions de
taxation et de régulation financières[64]. En avril 2020, BlackRock remporte un appel d'offres
organisé par la Commission européenne pour rédiger un rapport sur la manière dont la
supervision bancaire de l'UE pourrait prendre en compte le climat[62]. Cette annonce suscite
des craintes au sujet de possibles conflits d'intérêts compte tenu des investissements de
BlackRock dans le secteur des énergies fossiles[62]. Le groupe des Verts/Alliance libre
européenne réclame une enquête à la médiatrice de l’Union européenne, Emily O'Reilly[65].
Plusieurs eurodéputés, dont Damien Carême, député européen EELV, et Pascal Durand,
député européen Renew Europe, mettent en cause le montant « anormalement bas » de
l'offre de BlackRock qui lui aurait assuré de remporter l’appel d’offres[65],[66]. La Commission
européenne affirme que le contrat a été conclu en tenant compte, notamment, d’éventuels
conflits d’intérêts, et que la contribution de BlackRock ne sera que l’une des nombreuses
contributions qu’elle a sollicitées[65].
La société s'appuie sur une plateforme digitale de gestion des risques baptisée Aladdin
(Asset, Debt and Derivative Investment Network). Cet outil est utilisé par BlackRock ainsi que
nombreux clients dont BNP Paribas. Jean-François Cirelli, président de BlackRock France,
Belgique et Luxembourg précise qu’il ne s’agit pas d’une intelligence artificielle prenant des
décisions d’investissement seule, mais d’un outil technologique mis au service de la gestion
des risques des portefeuilles des clients[67]. Aladdin supervise 18 000 milliards de dollars
chaque jour[63].
La région Amérique représente 66 % des actifs gérés par BlackRock en 2019, contre 27 %
pour la région Europe, Proche-Orient et Afrique et 7 % pour la région Asie-Pacifique[72] Selon
BlackRock, l'entreprise dispose de 89 bureaux répartis sur 38 pays[73].
La société est présente à Paris depuis 2016, où la filiale France compte 180 collaborateurs et
gère 26 milliards d’euros d’actifs en février 2020. La clientèle française se compose de
compagnies d’assurance, de caisses de retraite, d’institutions officielles, d’entreprises, de
banques traditionnelles et digitales ainsi que de fonds de dotation[74].
En août 2020, BlackRock créé en Chine une joint venture avec le fonds souverain
singapourien Temasek Holdings, ainsi que la banque chinoise China Construction Bank Corp
(CCB)[75].
Finances
En 2018, BlackRock était en termes de revenus la 237ᵉ société sur la liste Fortune 500 des
plus grandes sociétés américaines[76]. En octobre 2018, ses actions boursières se sont
échangées à plus de 414 $ l'action. Sa capitalisation boursière a été évaluée à plus de 61,7
milliards de dollars américains. Pour l'exercice 2017, BlackRock a déclaré un bénéfice de
4,970 milliards de dollars US, pour un chiffre d'affaires annuel de 12,491 milliards de dollars
US (soit une augmentation de 12,0% par rapport à sa déclaration fiscale précédente)[77].
2019
En dehors des milieux financiers, le nom de BlackRock demeure peu connu du grand public.
Celui-ci est parfois confondu avec le fonds d’investissement Blackstone, auquel la société
BlackRock a été rattachée de sa création jusqu’au milieu des années 1990. Les deux
entreprises n’ont aujourd’hui plus de liens[80].
Les médias commencent à mettre en évidence les activités de BlackRock à la suite de la
crise de 2008, les autorités américaines et européennes faisant appel aux conseils de la
société afin de surmonter leurs difficultés économiques. La Réserve fédérale et le Trésor
américain sollicitent BlackRock dans plusieurs dossiers sensibles, à l’instar de l’évaluation de
leurs actifs « difficiles à estimer », du contrôle du bilan des établissements de crédit
hypothécaire Fannie Mae et Freddie Mac, de l’aide au sauvetage de l’assureur AIG et de la
vente de Bear Stearns à JPMorgan Chase. De même, les conseils de BlackRock sont
recherchés par la Grèce et l’Irlande[81].
Les opposants à la réforme des retraites de 2020 en France font de BlackRock le « Dark
Vador » ou le « Grand Satan » de la finance[82]. Jean-Michel Bezat et Isabelle Chaperon,
journalistes au Monde, y voient respectivement la résurgence d’une forme
d’antiaméricanisme[82] et de symbole capitaliste décrié par l’opinion publique, jusqu’ici
endossé par Goldman Sachs[83]. Pourtant, Larry Fink multiplie les prises de position en faveur
d’un capitalisme réformé[83]. D’autres gestionnaires d’actifs français (Amundi, BNP Paribas,
Axa ou Natixis) et internationaux (Vanguard, de taille équivalente à BlackRock) exercent des
activités identiques mais sont épargnés par les critiques[82].
Controverses
Comme pour d'autres grandes entreprises, l'importance de certains salaires et bonus est
parfois mise en avant. Le PDG de BlackRock aurait ainsi en 2011 bénéficié d’un revenu de
23,38 millions de dollars selon le magazine économique Forbes[85].
En 2012, BlackRock embauche Philipp Hildebrand (ancien associé du hedge fund américain
« Moore Capital Management » et ex-président de la Banque nationale suisse ou BNS), après
qu'il eut dû démissionner le 9 janvier 2012 de la présidence de la Banque nationale suisse (en
raison de transactions sur des devises faites par son épouse, avant d'être blanchi par un
audit montrant qu'il n'avait pas lui-même contrevenu à la réglementation suisse)[85].
Hildebrand sera chargé, dans la succursale londonienne de BlackRock, des gros clients
d’Europe, du Proche-Orient, d’Afrique et d’Asie[85].
En janvier 2017, BlackRock embauche George Osborne (ancien ministre des Finances et
membre du parti conservateur britannique) qui rejoint le think tank de la société, la BlackRock
Investment Institute[86].
Fin 2019-début 2020, BlackRock est au cœur d'une autre polémique quant à sa potentielle
influence vis-à-vis du gouvernement français, au sujet de la réforme des retraites voulue par
le gouvernement (dite « retraite universelle »)[90],[91]. Début janvier 2020, des dizaines de
grévistes de la SNCF et de la RATP manifestent au sein du siège parisien de
BlackRock[92],[93],[94]. Marianne relève plus largement son influence auprès de l'exécutif
français depuis l'élection d'Emmanuel Macron, qui entretient des relations régulières et
privilégiées avec Larry Fink et Jean-François Cirelli (qui a reçu une légion d'honneur
critiquée[95]) ; en parallèle, ce dernier et BlackRock se montrent élogieux à l'égard de l'action
du gouvernement, et l'encours de dette française détenue par BlackRock double pour
atteindre 32 milliards de dollars en août 2018[60]. Le 7 janvier 2020, « un groupe de grévistes
de la SNCF et de la RATP ont manifesté au siège parisien de BlackRock en vue de lui
décerner « une médaille du déshonneur », tout en réclamant le retrait du projet
gouvernemental de réforme des retraites »[96].
Le 10 février 2020 (après une première intrusion au début de l'année), pour dénoncer le
soutien financier de BlackRock au secteur des énergies fossiles, une centaine de membres
du mouvement écologiste Youth for Climate Paris-Île-de-France, accompagnés d'autres
collectifs, pénètrent dans le siège parisien de la société et inscrivent des messages comme
« l’avenir en feu », ou « je veux vivre », sur les murs des bureaux[96], afin de dénoncer ses
investissements écocides, ainsi que pour le rôle qu'ils lui attribuent dans la réforme des
retraites[97]. À propos de cette intrusion, David Belliard, candidat d'Europe Écologie Les Verts
à la mairie de Paris appelle à « comprendre les violences » des activistes écologiques[98].
Contribution au dérèglement climatique
Dans les années 2010, bien que BlackRock affirme investir selon des critères responsable et
de durablilité du développement, un rapport publié à l'occasion de la COP24[99] a montré qu'il
était le plus grand investisseur mondial pour le soutien aux développeurs des centrales au
charbon (détenant des actions d'une valeur de 11 milliards de dollars de 56 développeurs de
centrales au charbon)[99].
Un autre rapport publié par l'ONGE Les amis de la Terre, a montré que BlackRock disposait de
plus de réserves de pétrole, de gaz naturel géologique (gaz de schiste compris) et de
charbon thermique que tout autre investisseur, avec des réserves totales s'élevant à 9,5
gigatonnes d'équivalent-CO2 en termes d'émissions de CO2- soit 30% des émissions totales
liées à l'énergie à partir de 2017[100].
Début 2020 (14 janvier), Laurence Fink (PDG de BlackRock) répond à ses détracteurs et
déclare par écrit à ses actionnaires, clients et investisseurs que la durabilité
environnementale serait désormais un objectif clé pour les décisions d'investissement. Sur la
base des « travaux d'un large éventail d'organisations - y compris le Groupe d'experts
intergouvernemental sur l'évolution du climat de l'ONU, le BlackRock Investment Institute, et
bien d'autres, y compris de nouvelles études de McKinsey sur les implications
socioéconomiques du risque climatique physique », Il a annoncé[103], estimant que « le
changement climatique est presque toujours le principal problème que les clients du monde
entier soulèvent avec BlackRock », que BlackRock a maintenant la conviction « que les
portefeuilles d'investissement intégrés au développement durable et au climat peuvent offrir
de meilleurs rendements ajustés au risque pour les investisseurs. Et avec l'impact de la
durabilité sur les rendements des investissements qui augmente, nous pensons que
l'investissement durable est la base la plus solide pour les portefeuilles clients à l'avenir » ; il
annonce, sur son site internet, que BlackRock va vendre pour 500 millions de dollars d'actifs
liés au charbon et créer des fonds évitant les stocks de combustibles fossiles ; deux mesures
qui changeraient radicalement la politique d'investissement de la société[104]. Il s'engage
aussi à plus de « transparence dans les activités de gérance des investissements » de
l'entreprise.
Bill McKibben, journaliste et auteur environnementaliste (spécialisé dans le sujet de la
question climatique) a qualifié ce revirement de « victoire énorme, sinon finale, pour les
militants »[104].
Notes et références
2. « http://www.blackrock.com/corporate/en-fr/about-us/leadership » (http://www.blackroc
k.com/corporate/en-fr/about-us/leadership)
3. « https://www.reuters.com/finance/stocks/officer-profile/BLK/138342 » (https://www.re
uters.com/finance/stocks/officer-profile/BLK/138342)
9. Autorité des marchés financiers (AMF), « Chiffres clés 2018 de la gestion d'actifs : les
encours des sociétés de gestion », AMF,octobre 2019, p. 11 (lire en ligne (https://www.a
mf-france.org/sites/default/files/2020-04/chiffres_cles_2018_encours_sgp.pdf?158801
0345) )