Les Centrales Hudrauliques
Les Centrales Hudrauliques
Les Centrales Hudrauliques
populaire
Ministère de l’enseignement supérieur et de la
recherche scientifique
Groupe: LEM19/C L3
Soumettre à Mr.Bouragba
La production d'électricité est réalisée depuis la fin du xixe siècle dans des centrales électriques. Les
centrales transforment des énergies primaires, généralement grâce à des générateurs électriques
entraînés soit par une machine thermique alimentée en combustible fossile (charbon, gaz naturel ou
pétrole), en combustible organique (biomasse, déchets), en énergie nucléaire ou en énergie
géothermique, soit directement par l'énergie mécanique hydroélectrique ou éolienne ou par l'énergie
solaire.
La centrale électrique est un bâtiment industriel qui produit de l'électricité. Cependant, en fonction
du type de centrale, l'électricité n'est pas générée de la même manière.Et de ces types, nous
mentionnons les centrales hydrauliques qui produit l’énergie électrique depuis l’énergie cinétique du
courant d’eau, dans nous étudierons leur fonctionnement leurs composants et leur conceptiondans
cette recherche , Donc c’est quoi les centrales hydrauliques et qu’elle est leur conception ?
La centrale hydraulique c’est une centrale de production d'électricité dans laquelle le flux crée par
l'eau amenée par écoulement libre (canaux) ou par des conduites en charge (conduites forcées)
actionne la rotation des turboalternateurs, avant de retourner à la rivière. C'est une forme d'énergie
renouvelable, propre et non polluante.
Une centrale hydroélectrique transforme l’énergie sauvage d’une chute d’eau en énergie mécanique
grâce à une turbine, puis en énergie électrique grâce à un générateur.
- les installations qui fonctionnent par éclusées c’est-à-dire de grands barrages dotés de réservoirs
permettant de répondre aux pointes de consommation,
- les centrales installées au fil de l’eau, ce qui est le cas de la majorité des petites centrales
hydroélectriques (PCH).
La petite hydroélectricité (PHE) se caractérise par des installations de production capables de
développer une puissance électrique de quelques kilowatts à plusieurs mégawatts (10 MW au
maximum), à partir de chutes d’eau de quelques mètres de haut à plusieurs centaines de mètres de
haut. Trois types de turbines sont utilisés :
Kaplan pour les basses chutes (5-10 m);
Francis pour les chutes moyennes (10-100 m) et Francis;
Pelton pour les hautes chutes (50 à 400 m).
3
Les centrales de basse chute consistent en un seuil qui dérive l’eau dans un canal d’amenée qui la
conduit à la centrale. La restitution de l’eau se fait en aval dans le canal de fuite qui rejoint le cours
d’eau dérivé. Les centrales de haute chute sont dotées d’une prise d’eau en montagne et d’une
conduite forcée qui amène l’eau à la centrale puis la restitue.
4
Chapitre 1:
A.La composition d’une centrale hydraulique :
La centrale hydroélectrique est composée de 3 parties principales : le barrage, la centrale et le
transformateur.
2.La centrale:
La centrale hydroélectrique se situe en contrebas du barrage. La force de chute de l’eau va ainsi
permettre d’actionner la turbine, qui va ensuite faire fonctionner l’alternateur. Ce dernier va alors
produire un courant alternatif qui va être envoyé au transformateur électrique de la centrale
hydroélectrique. La puissance de la centrale hydroélectrique dépend essentiellement de la force de
l’eau. Ainsi, les barrages au fil de l’eau, dépendants des courants marins, vont produire une
puissance électrique moindre que les barrages de rétention.
a. Les turbines :
Les centrales sont équipées de turbines qui transforment l’énergie du flux d’eau en une rotation
mécanique de façon à actionner des alternateurs.
pour les très faibles hauteurs de chute (1 à 30 mètres), des turbines à bulbe peuvent être utilisées ;
pour les faibles chutes (5 à 50 mètres) et les débits importants, la turbine Kaplan est privilégiée :
ses pales sont orientables ce qui permet d’ajuster la puissance de la turbine à la hauteur de chute
en conservant un bon rendement ;
5
turbine kaplan
b. Groupe turbine-alternateur :
6
La turbine tourne à cause du mouvement de l'eau:
L'eau parvient au groupe turbine-alternateur par la conduite forcée qui l'achemine à la bâche spirale
(conduit en colimaçon). Elle fait tourner les aubes et se dirige ensuite vers l'axe de la turbine pour
s'écouler dans l'aspirateur situé en dessous. L'énergie mécanique produite par la puissante pression
exercée par l'eau sur la turbine est transmise à l'alternateur qui la transforme en énergie électrique.
En Amérique du Nord, le cycle normalisé du courant alternatif est de 60 fois par seconde, tandis
qu'en Europe, il est de 50 fois par seconde. Cela signifie qu'une horloge dont le moteur est conçu
pour tourner à 60 Hz prendrait du retard si elle était branchée dans une prise européenne, car elle
fonctionnerait plus lentement.
3.Le transformateur :
Le transformateur est le dernier élément clé qui permet de générer de l’hydroélectricité. Celui-ci va
élever la tension du courant que l’alternateur produit. Cette électricité va ensuite être transportée par
les lignes à haute et très haute tension.
L’eau qui a été acheminée vers la turbine est renvoyée vers la rivière ou le cours d’eau grâce au canal
de fuite.
B. La catégories de centrales :
Une centrale hydroélectrique se compose d’une retenue d’eau (prise « au fil de l’eau » ou barrage)
7
ainsi que d’une installation de production.
les centrales au fil de l’eau utilisent le débit d’un fleuve et fournissent une énergie de base
produite « au fil de l’eau » et injectée immédiatement sur le réseau. Elles nécessitent des
aménagements simples et beaucoup moins coûteux que les centrales de plus forte puissance :
petits ouvrages de dérivation, petits barrages servant à dériver le débit disponible de la rivière
vers la centrale, éventuellement un petit réservoir lorsque le débit de la rivière est trop faible
(constante de vidage inférieure à 2 heures). Elles sont généralement constituées d’une prise
d’eau, d’un tunnel ou d’un canal, puis d’une conduite forcée et d’une usine hydroélectrique
située sur la rive de la rivière. La faible perte de charge dans le tunnel ou le canal permet à l’eau
de prendre de la hauteur par rapport à la rivière et donc d’acquérir de l’énergie potentielle ;
les centrales d’éclusée dans les grands fleuves à relativement forte pente comme le Rhin ou le
Rhône, des barrages sur le fleuve ou sur un canal parallèle au fleuve provoquent des suites de
chutes d’eau décamétriques qui ne perturbent pas la vallée dans son ensemble grâce à des digues
parallèles au fleuve. Les usines hydroélectriques placées aux pieds des barrages turbinent l’eau
du fleuve. Une gestion fine de l’eau stockée entre deux barrages permet de fournir de l’énergie
de pointe en plus de l’énergie de base ;
les centrales-lacs (ou centrales de hautes chutes) sont également associées à un retenue d’eau
créée par un barrage. Leur réservoir important (constante de vidage de plus de 200 heures)
permet un stockage saisonnier de l’eau et une modulation de la production d’électricité : les
centrales de lac sont appelées durant les heures de plus forte consommation et permettent de
répondre aux pics. Elles sont nombreuses en France. L’usine peut être placée au pied du barrage
ou bien plus bas. Dans ce cas, l’eau est transférée par des tunnels en charge du lac jusqu’à
l’entrée de la centrale.
8
Principe de fonctionnement d’une centrale gravitaire
9
Principe de fonctionnement d’une station de transfert d’énergie par pompage
Les centrales utilisant l’énergie de la mer (marémotrices, hydroliennes, houlomotrices) sont décrites
dans une fiche spécifique « énergies marines ».
1. La retenue de l'eau
Le barrage retient l'écoulement naturel de l'eau. De grandes
quantités d'eau s'accumulent et forment un lac de retenue.
10
un programme pré-défini en fonction des besoins d'électricité.
3. La production d'électricité
À la sortie de la conduite, dans la centrale, la force de l'eau fait
tourner une turbine qui fait à son tour fonctionner un
alternateur. Grâce à l'énergie fournie par la turbine,
l'alternateur produit un courant électrique alternatif.
Groupe turbine -alternateur
La puissance de la centrale dépend de la hauteur de la chute et du débit de l'eau. Plus ils seront
importants, plus cette puissance sera élevée.
4. L'adaptation de la tension
Un transformateur élève la tension du courant électrique
produit par l'alternateur pour qu'il puisse être plus
facilement transporté dans les lignes à très haute et
haute tension.
L'eau turbinée qui a perdu de sa puissance rejoint la
rivière par un canal spécial appelé canal de fuite.
Les futures centrales hydrauliques seront fondamentalement différentes des ensembles auxquels nous
sommes actuellement habitués. La dernière génération de ces centrales, dotée de sa propre
intelligence et de ses propres capteurs, a déjà gagné en flexibilité, rendement énergétique et
disponibilité, grâce à la surveillance de l’état. D’autre part, la conception a changé à un point
inimaginable. Les centrales les plus récentes sont encapsulées et offrent un dégazage optimisé et un
fonctionnement plein et entier dans les espaces les plus exigus.
Voici la routine matinale du technicien de maintenance : il appelle une application et vérifie les
centrales hydrauliques de la production depuis son bureau. Une logique de signalisation lui montre
d’un seul coup d’œil que tout va bien. Le bouton d’état de l’huile d’une centrale est orange. Le
11
technicien peut cliquer dessus pour obtenir plus d’informations. Dans ce cas, le filtre est plein à 75 %
de sa capacité et un remplacement sera probablement nécessaire après 200 heures de service
supplémentaires. Le technicien le contrôlera au prochain arrêt de la machine et planifiera
l’intervention d’entretien en conséquence. Puisque le groupe hydraulique sera entretenu de toute
façon, le technicien vérifie également tous les autres paramètres. Il contrôle par exemple le nombre
de cycles de commutation des vannes et les anomalies éventuelles de la pompe. En cas de variations
critiques, un message Push apparaît sur son smartphone et il peut intervenir immédiatement.
Il ne s’agit pas d’un rêve lointain, mais de la technologie de pointe des centrales hydrauliques
modernes. L’idée est simple : identifier l’usure et les erreurs avant qu’elles n’entraînent un arrêt de la
machine. La surveillance de l’état peut ainsi accroître la disponibilité et transforme les arrêts
imprévus en interventions de maintenance planifiée. Dans ce but, les centrales hydrauliques ont
besoin de capteurs, d’une intelligence propre et d’une expérience de l’application, archivée dans le
logiciel.
En raison de leur utilisation dans la production de séries, les capteurs sont devenus si peu chers qu’ils
sont maintenant intéressants pour l’ingénierie mécanique. Un ensemble de capteurs pour centrale
hydraulique détecte la pression, la température, la contamination du filtre, le niveau de remplissage
et l’état de l’huile pour un coût raisonnable. D’autres paramètres, comme les cycles de commutation,
peuvent également être relevés. Actuellement, les centrales utilisent de plus en plus d’entraînements
de pompe à vitesse variable, ce qui nous fournit des données supplémentaires dont nous déduisons
l’usure possible.
Ces données sont traitées dans une unité de commande compacte, directement sur la centrale. De
cette façon, l’unité de commande de la machine n’est pas surchargée d’opérations de calcul
supplémentaires, ce qui est un avantage. Lors de la modernisation des ensembles de surveillance de
l’état, il est particulièrement courant de s’adapter au matériel déjà présent. Les anciens systèmes de
commande ne sont que rarement équipés de réserves de puissance et le branchement des capteurs
modernes est extrêmement complexe. Il est généralement bien moins compliqué d’installer une
solution faisant appel à l’intelligence distribuée, à condition qu’elle dispose d’interfaces ouvertes.
12
Les interfaces ouvertes se composent de bus de terrain communs et de protocoles Ethernet. Dans
certains systèmes de commande, tous les protocoles courants utilisent le même matériel. Pendant la
mise en service, on fait une marque indiquant le protocole. Cela réduit les efforts et simplifie tous les
processus logistiques, de l’acquisition à la maintenance, jusqu’au remplacement dans le cadre de
l’entretien. Par ailleurs, de plus en plus de nouvelles normes voient le jour, lesquelles permettent un
échange d’informations avec les systèmes extérieurs au monde de la machine, du smartphone
jusqu’au système SAP. L’OPC UA est actuellement la norme établie pour la communication entre
machines. Les serveurs Web intégrés dans le système de commande ouvrent la voie à des
applications sur Internet et à des échanges de données via les smartphones ou les tablettes.
Outre la programmation dans des langages d’API bien implantés, conformément à la norme CEI
61131-3, les premiers systèmes de commande standard prennent également en charge les langages de
haut niveau comme le C ou le Java. La mise en service des capteurs et des nouvelles interfaces
d’utilisation s’en trouve considérablement simplifiée. L’expérience de la modernisation des bancs
d’essai hydrauliques d’une usine Bosch Rexroth indique que les techniciens de maintenance
sont capables de mettre en œuvre ces solutions en quatre heures. Si une programmation d’API
devient nécessaire, la mise en service prendrait au moins un homme-semaine.
Au début, la commande compacte déterminera l’état normal de la centrale et signalera les variations
critiques par rapport à cette référence. Sur ce point, il est crucial de conserver un équilibre entre des
avertissements ponctuels fiables et des fausses alertes inutiles. C’est pourquoi la connaissance de
l’hydraulique et le comportement des centrales doivent être émulés par le logiciel. Seuls des
fournisseurs ayant l’expérience de nombreuses applications hydrauliques peuvent s’en charger.
D’autre part, il faut réduire la complexité de l’hydraulique pour que les techniciens de maintenance
13
ou les opérateurs sans connaissance approfondie de l’hydraulique puissent comprendre les messages
d’avertissement et en corriger les causes à leur niveau d’intervention.
La logique de signalisation est une démarche qui fonctionne partout dans le monde. Elle facilite la
vérification régulière de l’état du système par des techniciens ou par des solutions informatiques
adéquates. En cas de messages d’avertissement, il existe différentes façons d’informer les personnes
ou les systèmes. Les messages peuvent être envoyés à la commande de la machine, afin que
l’opérateur les voie immédiatement sur l’interface homme-machine. Ils peuvent aussi être envoyés à
des personnes prédéfinies via SMS, e-mail ou messagerie.
L’utilisation d’entraînements à vitesse variable devient monnaie courante. L’avantage le plus évident
est la réduction des vitesses en fonction de la demande, pendant le fonctionnement en charge
partielle ou nulle, ce qui permet des économies d’énergie de 80 % par comparaison avec les centrales
14
hydrauliques à entraînement constant.
Les centrales hydrauliques du futur bénéficient des avantages de l’électro-hydraulique et de
l’interconnexion. Elles sont plus économes en énergie et plus flexibles que toutes les générations
précédentes. Aujourd’hui, il en existe déjà dans une large gamme de performance, des petites
centrales servant à la préhension dans les machines-outils jusqu’aux grandes centrales servant à la
construction d’installation, en passant par les centrales de taille moyenne destinées aux presses.
Chapitre2:
1.Construction et réfection de centrales:
a. Construction de centrales:
La décision de construire une centrale est fondée sur la croissance prévue des besoins en électricité et
doit tenir compte du fait que la construction d'une installation hydroélectrique nécessite une dizaine
d'années.
b.Réfection de centrales :
Normalement, un aménagement hydroélectrique est conçu pour durer de 50 à 60 ans. En effectuant la
maintenance régulière de l'équipement, il est possible de prolonger la vie utile d'un barrage ou d'une
centrale, mais, après un certain temps, l'entretien ne suffit plus et il faut donner une nouvelle vie aux
installations. Il est parfois plus économique de moderniser une centrale que d'en construire une
nouvelle, comme dans le cas de la centrale de Beauharnois. Il peut cependant être plus avantageux de
recommencer à neuf, comme dans le cas de la centrale de Grand-Mère, à proximité de laquelle a été
érigée la centrale du Rocher-de-Grand-Mère.
15
2.Évacuateurs de crues :
Pour empêcher, entre autres, que le niveau d’eau dépasse le sommet d’un ouvrage de retenue, un
aménagement hydroélectrique comporte une soupape de sécurité, soit un évacuateur de crues, un
déversoir ou une combinaison des deux. Ces ouvrages permettent de laisser s’écouler les surplus
d’eau au besoin.
a. L’escalier de géant :
Dans le cas du barrage Robert-Bourassa, l’évacuateur de crues est appelé « l’escalier de géant »
parce qu’il est composé de 10 marches de 10 mètres de
hauteur et de 122 mètres de largeur, ce qui lui donne l’allure
d’un énorme escalier. En fait chaque marche a une surface
équivalente à deux terrains de football canadien.
La construction de barrages est caractérisée par des investissements d’autant plus élevés que la
hauteur de chute est importante et que la vallée est large. Ces dépenses d'investissements diffèrent
fortement selon les caractéristiques de l'aménagement et les dépenses annexes liées aux contraintes
sociales et environnementales, en particulier le coût des terrains expropriés. Les avantages
économiques liés à la capacité de modulation de la production d’électricité permettent de rentabiliser
ces investissements car la ressource hydraulique est gratuite et les frais d’entretien sont réduits.
16
notamment en stockant de l’eau dans de grands réservoirs au moyen de barrages ou de digues. Les
fluctuations annuelles de la production hydraulique sont cependant importantes. Elles sont
essentiellement liées aux précipitations. La production peut croître de 15% les années où la ressource
hydraulique est forte et diminuer de 30% les années de grande sécheresse.
P = Q.ρ.H.g.r
Avec :
P : puissance (exprimée en W) ;
Q : débit moyen mesuré en mètres cube par seconde ;
ρ : masse volumique de l'eau, soit 1 000 kg/m3 ;
H : hauteur de chute en mètres ;
g : constante de gravité, soit près de 9,8 (m/s2) ;
r : rendement de la centrale (compris entre 0,6 et 0,9)
Chiffres clés
Dans le monde :
l'hydroélectricité a compté pour près de 15,8% de la production mondiale d'électricité en 2018 (avec
une production annuelle d'environ 4 193 TWh) ;
une dizaine de pays, dont quatre en Europe, produisent plus de la moitié de leur électricité grâce à
l’hydraulique. La Norvège vient en tête, suivie par le Brésil, la Colombie, l’Islande, le Venezuela, le
Canada, l’Autriche, la Nouvelle Zélande et la Suisse.
En France :
17
puissances très diverses, dont 433 sont exploitées par EDF.
Passé et présent
Les barrages moulins existent probablement depuis la préhistoire mais c'est au Moyen-âge qu'ils se
sont fortement développés en Europe pour alimenter les moulins à eau, moudre le blé, fouler le lin,
préparer le cuir, alimenter les martinets et les forges, etc. À la fin du XIXe siècle, la turbine
remplace la roue hydraulique et les premiers barrages destinés à la production d’électricité font leur
apparition, ce qui permet d’éloigner les usines des rivières et de partager l’électricité produite par des
unités de tailles croissantes.
A. Avantages :
L'hydroélectricité est l'une des meilleures filières de production. En effet, l'analyse de son cycle de
vie complet montre que l'hydroélectricité émet très peu de gaz à effet de serre (GES).
Ainsi, une centrale hydroélectrique avec réservoir située en zone nordique émet 10 grammes de
dioxyde de carbone (CO2) par kilowattheure produit. C'est la même quantité que son équivalent
éolien et quatre fois moins que son équivalent solaire avec panneaux solaires photovoltaïques. Une
centrale hydroélectrique produit 100 fois moins de GES qu'une centrale au charbon.
Le secteur de l'électricité ne représentait d'ailleurs que 0,6 % des émissions de GES du Québec en
2009. Il s'agit d'une performance remarquable, attribuable à notre utilisation de l'hydroélectricité.
Au Québec(1), les transports sont responsables de 44 % des émissions de GES. L'électricité pourra, à
terme, remplacer une part importante du pétrole utilisé sur les routes. L'électrification du transport
terrestre aura ainsi un impact marqué sur le bilan environnemental du Québec et des marchés voisins.
Sa faible contribution aux GES fait de l'hydroélectricité un excellent moyen de lutter contre le
changement climatique tout en favorisant le développement durable.
En 2004, 154 pays ont reconnu l'hydroélectricité comme étant une source d'énergie renouvelable.
Parce qu'elle consiste en l'eau des précipitations annuelles sur un vaste territoire, la source de
l'hydroélectricité est inépuisable.
18
En effet, l'eau suit ce qu'on appelle le cycle hydrologique, décrit ci-dessous.
En réchauffant les océans, les lacs et les rivières, le Soleil provoque l'évaporation de l'eau. Les
vapeurs d'eau s'élèvent dans l'atmosphère où elles se condensent et se transforment en nuages. Quand
le poids des gouttelettes d'eau ou des cristaux de glace constituant les nuages devient trop élevé, ces
gouttelettes et cristaux retombent sur le sol sous forme de pluie ou de neige. Ainsi, l'eau revient sur
la Terre, retourne vers les lacs, les rivières et les
océans, et le cycle recommence
Cette énergie est basée sur des constructions importantes capables de produire des quantités élevées
d’énergie. Les rendements d’une centrale sont donc importants d’autant que ces centrales sont
19
souvent placées dans des endroits intéressants au niveau géographique avec des reliefs de terrain
permettant des chutes d’eau importantes.
Le système des barrages permet de pouvoir facilement régler l’intensité du débit d’eau et la
production d’énergie finale. L’énergie hydraulique est donc parfaitement flexible et il est
relativement aisé pour les centrales de pouvoir s’adapter aux besoins du réseau en décidant d’ouvrir
plus ou moins le barrage mis en place.
Par le fait qu’elle n’utilise aucun carburant de type fossile ou nucléaire, l’énergie hydraulique est une
des énergies les plus sûres en termes de production. Aucun risque d’explosion n’existe au sein de ces
centrales et le coût de la sécurité de ces centrales est nettement plus faible que celui d’une centrale
nucléaire par exemple.
B. Inconvénients :
L’investissement dans une centrale hydraulique est lourd en termes de montant. En effet, la
construction d’un barrage d’envergure sûr et durable nécessite des coûts de génie civil importants. À
ce jour, 447 barrages (source) sont exploités en France pour une production d’hydroélectricité, dont
certains figurent parmi les plus grands barrages du monde.
La construction d’une centrale destinée à produire de l'énergie hydraulique peut avoir un effet
indésirable pour l’environnement dans lequel elle est implantée. En effet, construire un barrage en
plein milieu d’un cours d’eau nécessite une intervention humaine importante qui trouble
l’écosystème naturel. Par ailleurs, la centrale hydraulique nécessite de construire des réseaux de
lignes électriques à proximité de la production. Ces constructions peuvent avoir un impact au niveau
du paysage et du coût global de l’installation, intégrant les nouvelles routes à construire et les
poteaux de soutien des fils électriques.
20
3. Le risque de sécheresse
Le sous-jacent de l’énergie hydraulique étant l’eau, il est clair qu’une éventuelle sécheresse peut
avoir des impacts fortement négatifs sur l’ensemble de la production. Ainsi, même si cette énergie
est particulièrement maîtrisable, il n’en demeure pas moins que le risque de sécheresse est peu
planifiable et que ce dernier peut engendrer un arrêt total de la production d’énergie et perturber de
manière importante le réseau énergétique du pays.
L’énergie hydraulique se base sur la nécessité d’avoir du relief pour que l’intensité de l’eau soit
importante. De fait, cette production d’énergie nécessite de se situer sur des reliefs de type
montagneux où les cours d’eau peuvent avoir des chutes importantes et où les courants maritimes
sont particulièrement forts. La plupart des endroits exploitables par l’énergie hydraulique ont déjà été
équipés. La possibilité d’augmenter de manière forte la part de l’énergie hydraulique dans le mix
énergétique français et mondial est donc peu probable dans les années à venir, limitant ainsi le
potentiel de cette énergie propre.
- La construction de barrages peut bouleverser, voire détruire, certains écosystèmes.
- L’installation de centrales hydroélectriques entraîne souvent d’importants déplacements de
population ainsi que la disparition de surfaces agricoles.
- L’installation d’une centrale hydroélectrique est très coûteuse et doit répondre à un cahier des
charges très contraignant (résistance aux crues et aux séismes, études d’impact environnemental…).
Conclusion :
Il existe plusieurs types de centrales hydrauliques, en fonction du débit et de la hauteur de la chute
d’eau qui va être utilisée pour la production d’électricité, mais leur fonctionnement reste globalement
similaire.
L’eau va être stockée dans des lacs artificiels ou détournée de son lit par des canaux. Pour la
production d’électricité, elle passe par des conduits qui l’emmènent jusqu’à la centrale et grâce à sa
force motrice, elle déclenche une turbine qui à son tour entraîne le fonctionnement d’un alternateur.
C’est ce dernier qui va produire l’électricité. On parle alors d’hydroélectricité.
L’électricité ainsi produite est alors passée dans les lignes à très haute tension et peut être distribuée
sur le réseau.
La construction d’une centrale hydraulique est un investissement important mais vite rentabilisé, la
ressource étant gratuite et les frais d’entretien moins importants que pour les autres types de centrales.
Elle a, en plus, l’avantage de ne pas émettre de gaz à effet de serre.
21
La bibliographique :
https://www.actu-environnement.com/
https://www.edf.fr/
http://www.hydroquebec.com
https://www.totalenergies.fr/
https://expertise.boschrexroth.fr
Le Québecc (/keˈbɛk/d Écouter) est une province du Canada dont les frontières correspondent au territoire
de la nation québécoise. Vivent également au sein du territoire québécois onze nations autochtones.
La capitale du Québec est la Ville de Québec et sa métropole est Montréal. La langue officielle de la province
est le français.
22