Am161739 - V2 Bureaux
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au 31 juillet 2026
Sur le procédé
Tectoproof CA-N
Descripteur :
Le procédé TECTOPROOF CA-N est un procédé d’étanchéité de cuvelage intrados destiné à protéger les locaux enterrés et
semi-enterrés de la nappe phréatique et/ou des eaux de ruissellement ; dans le cadre de travaux neufs.
Il se compose :
- D’un système de revêtement d’étanchéité composite adhérent TECTOPROOF CAV45-1 (TECTOPROOF CA dans la suite
du document), défini au § 2.3.1. Ce système est armé, étanche à l’eau et à la vapeur d’eau. Il est adapté aux
déformations et fissurations fonctionnelles admises du support en béton armé des ouvrages enterrés conformes à
l’Eurocode 2 ;
- Du système de pontage TECTOFLEX des fissures actives, des joints inertes de type liaisons monolithiques avec traitement
particulier (LMTP), des joints de construction secs (JCS), des joints actifs et des joints de fonctionnement, composé d’un
adhésif époxy et d’une bande en élastomère modifié, décrit aux § 2.3.2 et 2.4.2 ;
- Du système de pontage composite BANDE VP45 des joints inertes de type liaisons monolithiques avec traitement
particulier (LMTP), décrit au § 2.4.3 ;
- Des autres produits associés décrits dans les § 2.4.4, 2.4.5 et 2.4.6.
Les Avis Techniques sont publiés par le Secrétariat des Avis Techniques, assuré par le CSTB ; Les versions authentifiées sont disponibles gratuitement sur le site Internet du CSTB (http://www.cstb.fr)
Avis Technique n° 12/16-1739_V2
AVANT-PROPOS
Les Avis Techniques et les Documents Techniques d’Application sont destinés à mettre à disposition des acteurs de la
construction des éléments d’appréciation sur la façon de concevoir et de construire des ouvrages au moyen de produits ou
procédés de construction dont la constitution ou l’emploi ne relèvent pas des savoir-faire et pratiques traditionnels.
Au terme d’une évaluation collective, l’avis technique de la commission se prononce sur l’aptitude à l’emploi des produits ou
procédés relativement aux exigences réglementaires et d’usage auxquelles l’ouvrage à construire doit normalement satisfaire.
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1.2. AVIS
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Type de
Intitulé Exemples de locaux correspondants
local
Locaux destinés à l’habitation
Locaux non destinés à l’habitation tels que :
- zones de séjour de personnes et zones d’activité de
personnes dans les bâtiments publics ou administratifs
- gares et aéroports
Locaux d’habitation - commerces
- hôtellerie et activités analogues
Locaux non destinés à l’habitation et pour - locaux de spectacle (auditorium, théâtre, cinéma …)
LA lesquels la mise en place ou la modification - locaux d’enseignement
d’équipements fixés au mur et/ou d’éléments
fixés au mur est inévitable dans le temps - Bibliothèques
compte tenu de leur exploitation - locaux hospitalier, maisons médicales et cabinets
médicaux spécialisés
- maisons d’accueil pour personnes âgées et établissements
d’hébergement pour personnes âgées dépendantes
- locaux d’activités sportives
Zones de circulations publiques qui se rattachent aux
locaux ci-dessus
Cuisines collectives
Vestiaires et douches
Locaux non destinés à l’habitation et pour Piscines, spa (hors bassin)
lesquels les aménagements n’ont pas vocation
LB à être modifiés au fil de l’exploitation de Locaux d’archives
l’ouvrage Locaux techniques sensibles à l’humidité : data center,
local électrique
Zones de circulations techniques qui se rattachent aux
locaux de type LA.
(1)
: Dans les locaux de type LC, la mise en œuvre du procédé TECTOPROOF CA-N peut éventuellement être complétée des
dispositions ci-dessous pour supprimer le risque de trace d’humidité sur les faces intérieures de la structure résistante
et des retours liés à celle-ci :
Pour éviter la pénétration de l’eau de pluie dans l’ouvrage par contournement du cuvelage, soit l’arase minimale du
cuvelage est située 10 cm au-dessus du TN, soit la zone enterrée non cuvelée (sous le TN) reçoit une protection
extérieure de fondation (cf. NF DTU 20.1).
Pour éviter la formation de condensation sur les faces intérieures d’un local, le local est ventilé.
Pour éviter la pénétration d’humidité dans l’ouvrage par migration sur la longueur des retours du revêtement
d’étanchéité TECTOPROOF CA, les fissures d’ouvertures supérieure ou égale à 0,3 mm sur la longueur des retours sont
préalablement traitées par injection conformément au § 2.9.1.2.
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L’arase supérieure du cuvelage est définie dans le Tableau 2 en fonction des niveaux d’action de l’eau, pris en compte dans le
calcul de dimensionnement de la structure résistante, et de la nature des locaux.
Tableau 2 – Niveaux d’eau en fonction de leur origine (pour les abréviations Cf. NF DTU 14.1 P1-1 § 3.1)
PPRI Zone de crue avec EE = PHEC avec EE = PHEC contre les eaux de
ruissellement de surface
(cf. NF DTU 20.1)
si EE < TN (cf. § 2.10.3)
Eaux de Zone
Non EB / TN TN + 0,15 m TN + 0,15 m TN + 0,15 m
ruissellement hors crue
(*)
: Les DPM peuvent préciser des exigences complémentaires pour se prémunir de traces d’humidité dues aux eaux de
ruissellement (infiltration d’eau de pluie dans les terres) sur les faces intérieures de la structure résistante et des retours
liés à celle-ci (cf. § 2.10.3) ; à défaut, l’eau de pluie peut pénétrer dans l’ouvrage par contournement du cuvelage.
Le procédé TECTOPROOF CA-N vise le cuvelage étanche d’ouvrages dont la contre-pression hydrostatique subie (hauteur d’eau
EE sans restriction sur le niveau EB) n’excède pas les limites indiquées dans le Tableau 3 en fonction de la destination des
locaux.
Tableau 3 - Hauteurs d’eau visées
Locaux de type LC 30 m
Le procédé TECTOPROOF CA-N est compatible avec des supports exposés à d’éventuelles remontées de polluants résiduels du
terrain environnant, pouvant subsister après dépollution selon la règlementation en vigueur. Le présent Avis Technique ne vise
pas le caractère étanche du procédé TECTOPROOF CA-N aux émanations gazeuses du support qui se retrouverait pollué à
terme, et pouvant entrainer une contamination de l’air intérieur des locaux.
Lors de la mise en œuvre du TECTOPROOF CA-N, à l’exception des ouvrages entièrement comprimés, la poussée hydrostatique
doit être inexistante ou limitée à une valeur dite « niveau de pose », ce qui peut nécessiter le rabattement de la nappe
phréatique.
Des dispositions complémentaires sont à prendre dans les configurations particulières suivantes et sont détaillés :
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Au § 2.10.1 pour les parties d’ouvrages exposées aux eaux de pluie (ex : rampes de stationnement et cours anglaises) ;
Au § 2.10.2 pour les parcs de stationnement inondables. La fonction étanchéité peut être maintenue après inondation sous
réserve d’un diagnostic préalable pour s’en assurer. La protection ou la finition est reprise le cas échéant conformément
aux § 2.10.2 et § 2.12 ;
Au § 2.10.3 pour la protection vis-à-vis des eaux de ruissellement de surface.
Une protection ou une finition adaptée à la classe d’hygrométrie du local, à l’usage, l’entretien et à la réglementation sécurité
incendie, est choisie parmi celles définies dans les tableaux 5a, 5b et 5c et dans le respect des limites d’emploi définies au
§ 2.12 et dans les tableaux 6, 7 et 8 En l'absence de protections rapportées par doublage ou de contre-structure en béton, des
affichettes « Ne pas percer » doivent être mises en place, en évidence, sur les voiles.
Note : Le choix de la protection appartient au Maître d’ouvrage et son exécution n’est pas nécessairement réalisée par le
cuveleur.
La réalisation d’un carrelage adhérent (pose collée ou pose scellée adhérente) sur le revêtement TECTOPROOF CA est admise
en cas de fissures inertes de moins de 0,3 mm et après réparation des fissures inertes de largeur comprise entre 0,3 et 0,8 mm.
En cas de fissure active , la réalisation d’un carrelage adhérent n’est pas admise.
Si des ouvrages de doublages ou de contre-cloisons sont prévus, le domaine d’emploi est décrit dans les tableaux 6, 7 et 8. Les
dispositions spécifiques décrites au § 2.12.3 sont à respecter.
La température maximale de service est de 50°C.
L’étanchéité en rétention des réservoirs, cuves et bassins de piscines avec le procédé TECTOPROOF CA-N n’est pas visée dans
cet Avis Technique.
Ne sont pas visées les utilisations pour les bâtiments de catégorie d’importance IV au sens de l’arrêté du 22 octobre 2010
modifié ainsi que les bâtiments pour lesquels la continuité d’exploitation est requise par les documents marché, au cas où cette
continuité pourrait être affectée par la défaillance éventuelle du procédé en cas de séisme.
En zone de sismicité au sens des décrets et arrêté modifié du 22 octobre 2010, en cas d’ouvrage avec joints de fonctionnement,
l’utilisation du procédé est limité aux bâtiments de catégorie d’importance I à III pour des ouvrages pour lesquels une continuité
d’activité est exigée. Dans ce cas, l’expansion maximale du joint est de 10 mm. L’ouverture du joint au repos ne peut pas
excéder celle admise pour la bande d’arrêt d’eau incorporée au coulage du gros œuvre.
Dans tous les cas, après séisme, il est nécessaire de vérifier l’étanchéité des joints.
Ce Dossier Technique ne vise pas le renforcement des structures en situation sismique.
Pour le procédé TECTOPROOF CA-N revêtu d’un ouvrage de doublage de mur, lorsque l’article 3 de l’arrêté du 22 octobre 2010
modifié requiert des dispositions parasismiques pour l’ouvrage, il n’y a pas lieu de prendre en compte l’action sismique dans
leur conception et leur dimensionnement dans la mesure où ceux-ci sont mis en œuvre suivant les prescriptions de la
règlementation parasismique suivantes :
Masse inférieure ou égale à 25 kg/m² ;
Hauteur potentielle de chute inférieure ou égale à 3,50 m.
La limite de masse mentionnée ci-dessus doit tenir compte du poids propre de tous les composants (plaques, carreaux,
ossatures et matériaux isolant notamment, revêtement céramique…) et de toutes les surcharges rapportées.
En cas de dépassement de l’un des deux critères visés ci-dessus, le tableau 4 indique de manière synoptique les cas qui
requièrent ou non une justification particulière suivant les règles parasismiques en vigueur (l’article 3 de l’arrêté du 22 octobre
2010 modifié).
Tableau 4 – Synoptique des ouvrages visés en fonction des règles parasismiques
Zone 1 X X X 3
Zone 2 X X 1 3
Zone 3 X 2 3 3
Zone 4 X 2 3 3
X Pose autorisée
Pose non autorisée sans justification particulière à l’exception des établissements scolaires (appartenant
1 à la catégorie d’importance III) remplissant les conditions du paragraphe 1.1 des Règles de Construction
Parasismiques PS-MI 89 révisées 92 (NF P06- 014)
Pose non autorisée sans justification particulière à l’exception des bâtiments de catégorie d’importance
2 II remplissant les conditions du paragraphe 1.1 des Règles de Construction Parasismiques PS-MI 89
révisées 92 (NF P06-014).
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Tableau 5a – Locaux de type LA - Domaine d’emploi des ouvrages rapportés en protection ou finition sur le procédé TECTOPROOF
CA-N
Destination et limite
Locaux sans siphon Locaux sans siphon Locaux avec siphon
d’usage
au plus classés P3 (1) classés P4 ou P4S (1) (1)
Protection ou finition
Admis (2)
Parquet de type contrecollé, collé conformément à
la norme NF DTU 51.2 (avec enduits et colles
définis au § 2.12.1.1)
Plancher surélevé conforme à la NF DTU 57.1 Admis
Peinture de finition conforme à la norme
Admis
NF DTU 59.3
Plafond suspendu conforme à la norme NF DTU Admis uniquement au 1er niveau de sous-sol avec fixation sur le plancher
58.1 haut
(1)
: Locaux avec ventilation conforme à la réglementation.
(2)
: Régulation permanente de la température et de l’humidité relative de l’air requises.
: Admis sous réserve de la vérification préalable de la conformité du complexe « TECTOPROOF CA + revêtement en fibres
(3)
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Tableau 5b – Locaux de type LB - Domaine d’emploi des ouvrages rapportés en protection ou finition sur le procédé
TECTOPROOF CA-N
Destination et limite
Locaux sans siphon au Locaux sans siphon Locaux avec siphon
d’usage
plus classés P3 (1) classés P4 ou P4S (1) Cuisines collectives (1)
Protection ou finition
Plafond suspendu conforme à la norme NF DTU 58.1 Admis uniquement au 1er niveau de sous-sol avec fixation sur le plancher haut
Peinture de finition conforme à la norme NF DTU 59.1 Admis Admis Admis
Couche de protection en résine (KORAI, TM3000) Admis Admis Admis
Vernis et peinture de finition (OSTRAZUR, OSTRAZUR PK,
Admis Admis Admis
OSTRAZUR T, OSTRAZUR M…)
Revêtement de fibres minérales de laitier conforme aux
Admis (4)
Admis (4)
Admis (4)
normes NF DTU 27.1 et NF DTU 27.2
(1)
: Locaux avec ventilation conforme à la règlementation
(2)
: Régulation permanente de la température et de l’humidité relative de l’air requises
(3)
: Avec affichettes « Ne pas percer » mises en place impérativement, en évidence, sur les voiles
(4)
: Admis sous réserve de la vérification préalable de la conformité du complexe « TECTOPROOF CA + revêtement de fibres minérales » à la
règlementation de sécurité incendie qui s’applique au local.
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Tableau 5c – Locaux de type LC - Domaine d’emploi des ouvrages rapportés en protection ou finition sur le procédé TECTOPROOF
CA-N
Admis
Sol souple (avec enduit de sol) conforme à la norme
NF DTU 53.2 (avec enduits et colles
définis au § 2.12.1.1)
Plancher surélevé conforme à la NF DTU 57.1 Admis
(1)
: Locaux avec ventilation
(2)
: Avec affichettes « Ne pas percer » mises en place impérativement, en évidence, sur les voiles.
(3)
: Admis sous réserve de la vérification préalable de la conformité du complexe « TECTOPROOF CA + revêtement de fibres minérales » à la
règlementation de sécurité incendie qui s’applique au local.
Note : Le revêtement d’étanchéité TECTOPROOF CA peut recevoir les protections et finitions listées dans les tableaux 5a, 5b et
5c, y compris lorsque les DTU associés à ces dernières ne visent pas comme support admissible le support béton revêtu
de TECTOPROOF CA.
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Tableau 6 – Domaine d’emploi des doublages de murs sans isolant en climat de plaine de France métropolitaine
ou
en centre des grandes
villes des zones
géographiques
E, F et G (3)
Habillage collé
suivant Non visé
NF DTU 25.41
(1)
: Au sens du document « Classement des locaux en fonction de l’exposition à l’humidité des parois » e-Cahier CSTB 3567
– mai 2006
(2)
: Le plancher bas du premier niveau de sous-sol peut atteindre 2,50 m de profondeur par rapport au terrain naturel
(3)
: Suivant la carte des zones climatiques et températures extérieures de base utilisée dans le cadre de la RT2012
(cf. § 2.18.3)
(4)
: Une lame d’air d’épaisseur 20 cm, non ventilée, est ménagée entre le TECTOPROOF CA et le doublage de mur
(5)
: La température extérieure conventionnelle de base est déterminée suivant la norme NF EN 12831-1
(6)
: Le niveau de la sous-face du plancher haut doit être supérieur au niveau d’arase du cuvelage
(7)
: Le muret béton en pied de doublage est réalisé conformément aux dispositions du § 2.12.3.1
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Tableau 7 – Domaine d’emploi des doublages de murs avec isolant en climat de plaine de France métropolitaine
Habillage collé
suivant NF DTU 25.41
Non visé Non visé Non visé
Complexe de doublage
collé
suivant NF DTU 25.42
(1)
: Au sens du document « Classement des locaux en fonction de l’exposition à l’humidité des parois » e-Cahier CSTB 3567 –
mai 2006
(2)
: Le plancher bas du premier niveau de sous-sol peut atteindre 2,50 m de profondeur par rapport au terrain naturel
(3)
: Suivant la carte des zones climatiques et températures extérieures de base utilisée dans le cadre de la RT2012 (cf. § 2.19.4)
(4)
: L’épaisseur d’air équivalente de diffusion de vapeur d’eau du pare-vapeur, indépendant et continu, doit être comprise entre
5 m et 10 m
(5)
: Une lame d’air, non ventilée, d’épaisseur 10 à 20 mm est ménagée entre le TECTOPROOF CA et l’isolant de la contre-
cloison
(6)
: Une lame d’air, non ventilée, d’épaisseur 20 cm est ménagée entre le TECTOPROOF CA et l’isolant de la contre-cloison
(7)
: La température extérieure conventionnelle de base est déterminée suivant la norme NF EN 12831-1
(8)
: Le niveau de la sous-face du plancher haut doit être supérieur au niveau d’arase du cuvelage
(9)
: Le muret béton en pied de doublage est réalisé conformément aux dispositions du § 2.12.3.1
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Visé avec :
- lame d'air (non ventilée) (3)
;
- trappe de visite ;
- cunette en pied de paroi ;
Contre-cloison sur ossature - isolant plastique alvéolaire ;
métallique - fixation du rail haut de la contre-cloison en Non visé
suivant NF DTU 25.41 sous-face du plancher haut non recouvert de
TECTOPROOF CA (4)
et fixation du rail bas de la contre-cloison
sur muret béton (5)
et fixation par empochement des rails
latéraux de la contre-cloison
Habillage collé
suivant NF DTU 25.41
Non visé
Complexe de doublage
collé
suivant NF DTU 25.42
:
(1)
Au sens du document « Classement des locaux en fonction de l’exposition à l’humidité des parois » e-Cahier CSTB
3567 – mai 2006
(2)
: Le plancher bas du premier niveau de sous-sol peut atteindre 2,50 m de profondeur par rapport au terrain naturel
(3)
: Une lame d’air, non ventilée, d’épaisseur 20 cm est ménagée entre le TECTOPROOF CA et l’isolant de la contre-
cloison
(4)
: Le niveau de la sous-face du plancher haut doit être supérieur au niveau d’arase du cuvelage
(5)
: Le muret béton en pied de doublage est réalisé conformément aux dispositions du § 2.12.3.1
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1.2.2.1. Satisfaction aux lois et règlements en vigueur et autres qualités d’aptitude à l’emploi
1.2.2.1.2. Etanchéité
Dans le cadre du domaine d’emploi accepté, l’étanchéité est assurée sur les supports préconisés dès lors que les dispositions
décrites au Dossier Technique, le traitement des joints inertes et actifs, le traitement des fissures existantes, le raccordement
aux points singuliers et le scellement d’éléments sur le procédé, lorsqu’admis dans le Dossier Technique, sont scrupuleusement
respectées.
1.2.2.1.3. Prévention des accidents et maîtrise des accidents et des risques lors de la mise en œuvre et de
l’entretien
Le procédé dispose de Fiches de Données de Sécurité (FDS). L’objet de la FDS est d’informer l’utilisateur du produit sur les
dangers liés à son utilisation et sur les mesures préventives à adopter pour les éviter, notamment par le port d’équipements
de protection individuels (EPI).
Les produits doivent être utilisés conformément à leur étiquetage et à la réglementation en vigueur.
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Lors de la mise en œuvre du TECTOPROOF CA-N, à l’exception des ouvrages entièrement comprimés, la poussée hydrostatique
doit être inexistante ou limitée à une valeur de référence dite « niveau de pose », ce qui peut nécessiter le rabattement de la
nappe phréatique. Lorsqu’un rabattement de nappe est requis, celui-ci est maintenu jusqu’à ce que le procédé TECTOPROOF
CA-N ait atteint ses performances mécaniques.
La réalisation par l’entreprise de cuvelage ou de gros-œuvre des travaux de réparation (reprofilage, réparation, injection) du
support tels que décrits au Dossier Technique le cas échéant est effectuée par l’une des techniques préconisées dans le Dossier
Technique à l’exclusion de toute autre.
Les joints de fonctionnement, préalablement repérés, sont traités avec le système TECTOFLEX.
Le traitement des fissures inertes d’ouverture comprise entre 0,3 mm et 0,8 mm et sans désaffleures ainsi que le traitement
des joints inertes et actifs du support est réalisé de façon systématique dans les conditions décrites dans le Dossier Technique.
La préparation des mélanges nécessite une bonne organisation du chantier, le respect des conditions, des dosages et des
consommations prévus.
L’emploi des produits doit s’effectuer dans le strict respect des préconisations du dossier technique notamment pour ce qui est
des limites de température et d’hygrométrie du support et de l’atmosphère définies par la Société SPPM.
Le respect des consommations par couche et de la continuité des couches conditionne les performances du procédé : ces points
nécessitent des autocontrôles par l’entreprise applicatrice avant, pendant et après application.
L’étanchéité est conditionnée à la qualité d’exécution des points singuliers (traitement des liaisons sol/paroi, joint de
fonctionnement, raccordement aux canalisations, et aux dispositifs d’évacuation des eaux notamment) comme décrit dans le
Dossier Technique.
Les principes de choix et d’exécution des ouvrages de protection ou de finition rapportés suivant leur nature, leurs fonctions
(protection mécanique, finition, isolation thermique, …) et la destination du local sont ceux décrits dans les tableaux 5a, 5b, 5c,
6, 7 et 8 ainsi qu’au § 2.12 du Dossier Technique.
La Société SPPM met son assistance technique à la disposition des applicateurs du système dans les conditions prévues au
Dossier Technique.
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Le Maître d'œuvre doit s'assurer que la bande d'arrêt est compatible avec le niveau EE, et il doit demander un dimensionnement
de la structure pour que ouverture maximale du joint de fonctionnement soit de 10 mm telle que visé dans le Dossier Technique
et qu’elle est bien aboutée.
1.2.3.7. Mise en œuvre sur planchers avec prédalles, planchers avec entrevous et planchers à dalles alvéolées
Dans le cas particulier de ces ouvrages, des dispositions particulières pour le traitement des liaisons entre la structure résistante
et le béton s’appliquent et sont décrites au § 2.9.1.3.
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1.2.3.17. Protections
Le choix de la protection doit tenir compte de la réserve d’épaisseur et de l’ouvrage de rattrapage de planéité le cas échéant.
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1.2.3.21. Scellements
Dans le cadre du présent Avis, les scellements par percement et chevilles chimiques ne concernent que la fixation des
accessoires et équipements (par exemple chemins de câbles, équipements électriques, équipement de chauffage…). Le Maître
d’œuvre est tenu d’informer les différents corps d’état intervenant après la mise en œuvre du procédé TECTOPROOF CA-N que
la fixation d’éléments sur ce procédé ne peut être réalisée que conformément aux prescriptions du § 2.11. En particulier, il
devra s’assurer du bon dimensionnement du procédé retenu au cas par cas selon les principes décrits dans ce même § 2.11.
Il devra s’assurer de la conformité des fixations et des modalités d’exécution en particulier du protocole de serrage du procédé
retenu.
Les règles de l’art en étanchéité ne définissant pas les conditions de choix et de dimensionnement des scellements par
empochement, le maître d’œuvre doit veiller à ce que l’empochement fasse l’objet d’une expérience connue et réussie de sorte
à ne pas dégrader le revêtement d’étanchéité.
En outre, concernant les scellements chimiques :
Le Maître d'Ouvrage est alerté qu’en l'absence de doublage de mur la réalisation de scellement est à éviter ;
Le Maitre d'œuvre doit s'assurer que le scellement fait l'objet d’une évaluation technique européenne (ETE) selon
l’ETAG 001 partie 5 ou le DEE 330499-01-0601 ou DEE 331522-00-0601 ou DEE 330087-00-0601 dans les conditions
définies au § 2.11.2 du Dossier Technique ;
Le choix et la mise en œuvre des scellements chimiques après la mise en service du local ne relève pas de la responsabilité
de la société SPPM. Dans ce cas, le Maître d'Ouvrage doit s'assurer que la mise en œuvre des scellements est réalisée par
une entreprise compétente et conformément aux prescriptions du Dossier technique et l'entreprise en charge des
scellements doit respecter les dispositions du Dossier Technique et les conditions de serrage du fabricant ;
En cas d’intervention après réception de l’ouvrage, il appartient au Maître d’œuvre de s’assurer que des dispositions sont
à prises pour éviter le flux d’eau dans le percement.
Appréciation globale
L’utilisation du procédé dans le domaine d’emploi accepté (cf. paragraphe 1.2.1) est appréciée favorablement.
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1.3.3. Cas des chapes et dalles adhérentes sur le revêtement d’étanchéité TECTOPROOF CA-N
Les chapes et dalles admises (conformes au NF DTU 26.2) étant uniquement adhérentes permettent de limiter les migrations
d'eau liquide même si ces dernières ne peuvent pas être exclues ; en cas de fuite, la zone où la fuite est visible peut alors être
décalée par rapport à la zone de défaillance du cuvelage ; il conviendra d'en tenir compte lors de la recherche de la fuite.
En cas de fissure active de l’élément porteur en béton armé, une fissuration de la chape ou dalle adhérente ne peut être exclue.
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2. Dossier Technique
Issu du dossier établi par le titulaire
2.1.1. Coordonnées
Titulaire : Société SPPM
27-29, rue Raffet
FR - 75016 PARIS
Tél. : 01.40.09.70.15
Internet : www.sppm.fr
2.2. Principe
2.2.1. Définition
Le TECTOPROOF CA-N est un procédé de revêtement d’étanchéité de cuvelage intrados destiné à protéger les locaux enterrés
et semi-enterrés de la nappe phréatique et/ou des eaux de ruissellement ; dans le cadre de travaux neufs.
Il se compose :
D’un système de revêtement d’étanchéité composite adhérent TECTOPROOF CAV45-1 (TECTOPROOF CA dans la suite du
document), défini au § 2.3.1. Ce système est armé, étanche à l’eau et à la vapeur d’eau. Il est adapté aux déformations
et fissurations fonctionnelles admises du support en béton armé des ouvrages enterrés conformes à l’Eurocode 2 ;
Du système de pontage TECTOFLEX des fissures actives, des joints inertes de type liaisons monolithiques avec traitement
particulier (LMTP), des joints de construction secs (JCS), des joints actifs et des joints de fonctionnement, composé d’un
adhésif époxy et d’une bande en élastomère modifié, décrit aux § 2.3.2 et 2.4.2 ;
Du système de pontage composite BANDE VP45 des joints inertes de type liaisons monolithiques avec traitement particulier
(LMTP), décrit au § 2.4.3 ;
Des autres produits associés décrits dans les § 2.4.4, 2.4.5 et 2.4.6.
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Type de
Intitulé Exemples de locaux correspondants
local
Cuisines collectives
Vestiaires et douches
Locaux non destinés à l’habitation et pour Piscines, spa (hors bassin)
lesquels les aménagements n’ont pas vocation
LB à être modifiés au fil de l’exploitation de Locaux d’archives
l’ouvrage
Locaux techniques sensibles à l’humidité : data center,
local électrique
Zones de circulations techniques qui se rattachent aux
locaux de type LA.
(1)
: Dans les locaux de type LC, La mise en œuvre du procédé TECTOPROOF CA-N peut éventuellement être complétée des
dispositions ci-dessous pour supprimer le risque de trace d’humidité sur les faces intérieures de la structure résistante
et des retours liés à celle-ci :
Pour éviter la pénétration de l’eau de pluie dans l’ouvrage par contournement du cuvelage, soit l’arase minimale du
cuvelage est située 10 cm au-dessus du TN, soit la zone enterrée non cuvelée (sous le TN) reçoit une protection
extérieure de fondation (cf. NF DTU 20.1).
Pour éviter la formation de condensation sur les faces intérieures d’un local, le local est ventilé.
Pour éviter la pénétration d’humidité dans l’ouvrage par migration sur la longueur des retours du revêtement
d’étanchéité TECTOPROOF CA, les fissures d’ouvertures supérieure ou égale à 0,3 mm sur la longueur des retours sont
préalablement traitées par injection conformément au § 2.9.1.2.
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L’arase supérieure du cuvelage est définie dans le Tableau 2 en fonction des niveaux d’action de l’eau, pris en compte dans le
calcul de dimensionnement de la structure résistante, et de la nature des locaux.
Tableau 2 – Niveaux d’eau en fonction de leur origine (pour les abréviations Cf. NF DTU 14.1 P1-1 § 3.1)
PPRI Zone de crue avec EE = PHEC avec EE = PHEC contre les eaux de
ruissellement de surface
(Cf. NF DTU 20.1)
si EE < TN (cf. § 2.10.3)
Eaux de Zone
Non EB / TN TN + 0,15 m TN + 0,15 m TN + 0,15 m
ruissellement hors crue
(*)
: Les DPM peuvent préciser des exigences complémentaires pour se prémunir de traces d’humidité dues aux eaux de
ruissellement (infiltration d’eau de pluie dans les terres) sur les faces intérieures de la structure résistante et des retours
liés à celle-ci (cf. § 2.10.3) ; à défaut, l’eau de pluie peut pénétrer dans l’ouvrage par contournement du cuvelage.
Le procédé TECTOPROOF CA-N vise le cuvelage étanche d’ouvrages dont la contre-pression hydrostatique subie (hauteur d’eau
EE sans restriction sur le niveau EB) n’excède pas les limites indiquées dans le Tableau 3 en fonction de la destination des
locaux.
Tableau 3 - Hauteurs d’eau visées
Locaux de type LC 30 m
Le procédé TECTOPROOF CA-N est compatible avec des supports exposés à d’éventuelles remontées de polluants résiduels du
terrain environnant, pouvant subsister après dépollution selon la règlementation en vigueur. Le présent Avis Technique ne vise
pas le caractère étanche du procédé TECTOPROOF CA-N aux émanations gazeuses du support qui se retrouverait pollué à
terme, et pouvant entrainer une contamination de l’air intérieur des locaux.
Lors de la mise en œuvre du TECTOPROOF CA-N, à l’exception des ouvrages entièrement comprimés, la poussée hydrostatique
doit être inexistante ou limitée à une valeur dite « niveau de pose », ce qui peut nécessiter le rabattement de la nappe
phréatique.
Des dispositions complémentaires sont à prendre dans les configurations particulières suivantes et sont détaillés :
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Au § 2.10.1 pour les parties d’ouvrages exposées aux eaux de pluie (ex : rampes de stationnement et cours anglaises) ;
Au § 2.10.2 pour les parcs de stationnement inondables. La fonction étanchéité peut être maintenue après inondation sous
réserve d’un diagnostic préalable pour s’en assurer. La protection ou la finition est reprise le cas échéant conformément
aux § 2.10.2 et § 2.12 ;
Au § 2.10.3 pour la protection vis-à-vis des eaux de ruissellement de surface.
Une protection ou une finition adaptée à la classe d’hygrométrie du local, à l’usage, l’entretien et à la réglementation sécurité
incendie, est choisie parmi celles définies dans les tableaux 5a, 5b et 5c et dans le respect des limites d’emploi définies au
§ 2.12 et dans les tableaux 6, 7 et 8 En l'absence de protections rapportées par doublage ou de contre-structure en béton,
des affichettes « Ne pas percer » doivent être mises en place, en évidence, sur les voiles.
Note : Le choix de la protection appartient au Maître d’ouvrage et son exécution n’est pas nécessairement réalisée par le
cuveleur.
La réalisation d’un carrelage adhérent (pose collée ou pose scellée adhérente) sur le revêtement TECTOPROOF CA est admise
en cas de fissures inertes de moins de 0,3 mm et après réparation des fissures inertes de largeur comprise entre 0,3 et 0,8 mm.
En cas de fissure active , la réalisation d’un carrelage adhérent n’est pas admise.
Si des ouvrages de doublages ou de contre-cloisons sont prévus, le domaine d’emploi est décrit dans les tableaux 6, 7 et 8. Les
dispositions spécifiques décrites au § 2.12.3 sont à respecter.
La température maximale de service est de 50°C.
L’étanchéité en rétention des réservoirs, cuves et bassins de piscines avec le procédé TECTOPROOF CA-N n’est pas visée dans
cet Avis Technique.
Ne sont pas visées les utilisations pour les bâtiments de catégorie d’importance IV au sens de l’arrêté du 22 octobre 2010
modifié ainsi que les bâtiments pour lesquels la continuité d’exploitation est requise par les documents marché, au cas où cette
continuité pourrait être affectée par la défaillance éventuelle du procédé en cas de séisme.
En zone de sismicité au sens des décrets et arrêté modifié du 22 octobre 2010, en cas d’ouvrage avec joints de fonctionnement,
l’utilisation du procédé est limité aux bâtiments d’importance de catégorie I à III pour des ouvrages pour lesquels une continuité
d’activité est exigée. Dans ce cas, l’expansion maximale du joint est de 10 mm. L’ouverture du joint au repos ne peut pas
excéder celle admise pour la bande d’arrêt d’eau incorporée au coulage du gros œuvre.
Dans tous les cas, après séisme, il est nécessaire de vérifier l’étanchéité des joints.
Ce Dossier Technique ne vise pas le renforcement des structures en situation sismique.
Pour le procédé TECTOPROOF CA-N revêtu d’un ouvrage de doublage de mur, lorsque l’article 3 de l’arrêté du 22 octobre 2010
modifié requiert des dispositions parasismiques pour l’ouvrage, il n’y a pas lieu de prendre en compte l’action sismique dans
leur conception et leur dimensionnement dans la mesure où ceux-ci sont mis en œuvre suivant les prescriptions de la
règlementation parasismique suivantes :
Masse inférieure ou égale à 25 kg/m² ;
Hauteur potentielle de chute inférieure ou égale à 3,50 m.
La limite de masse mentionnée ci-dessus doit tenir compte du poids propre de tous les composants (plaques, carreaux,
ossatures et matériaux isolant notamment, revêtement céramique…) et de toutes les surcharges rapportées.
En cas de dépassement de l’un des deux critères visés ci-dessus, le tableau 4 indique de manière synoptique les cas qui
requièrent ou non une justification particulière suivant les règles parasismiques en vigueur (l’article 3 de l’arrêté du 22 octobre
2010 modifié).
Tableau 4 – Synoptique des ouvrages visés en fonction des règles parasismiques
Zone 1 X X X 3
Zone 2 X X 1 3
Zone 3 X 2 3 3
Zone 4 X 2 3 3
X Pose autorisée
Pose non autorisée sans justification particulière à l’exception des établissements scolaires (appartenant
1 à la catégorie d’importance III) remplissant les conditions du paragraphe 1.1 des Règles de Construction
Parasismiques PS-MI 89 révisées 92 (NF P06- 014)
Pose non autorisée sans justification particulière à l’exception des bâtiments de catégorie d’importance
2 II remplissant les conditions du paragraphe 1.1 des Règles de Construction Parasismiques PS-MI 89
révisées 92 (NF P06-014).
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Tableau 5a – Locaux de type LA - Domaine d’emploi des ouvrages rapportés en protection ou finition sur le procédé
TECTOPROOF CA-N
Destination et limite
d’usage Locaux sans siphon au Locaux sans siphon
Locaux avec siphon (1)
Admis : Admis :
Carrelage collé Selon Avis Technique Admis : Selon Avis Technique :
(avec colles MC 210 PLUS, MC 220 EXPRESS, J300 PROTHEANE SP Selon Avis Technique PROTHEANE SP ou
EPOCOLOR) (carreaux d’épaisseur PROTHEANE EP4S PROTHEANE EP4S
nominale > 8 mm)
Admis
Sol souple (avec enduit de sol) conforme à la norme
NF DTU 53.2 (avec enduits et colles
définis au § 2.12.1.1)
Admis (2)
Parquet de type contrecollé, collé conformément à la
norme NF DTU 51.2 (avec enduits et colles
définis au § 2.12.1.1)
Plafond suspendu conforme à la norme NF DTU 58.1 Admis uniquement au 1er niveau de sous-sol avec fixation sur le plancher haut
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Tableau 5b – Locaux de type LB - Domaine d’emploi des ouvrages rapportés en protection ou finition sur le procédé
TECTOPROOF CA-N
Plafond suspendu conforme à la norme NF DTU 58.1 Admis uniquement au 1er niveau de sous-sol avec fixation sur le plancher haut
Peinture de finition conforme à la norme NF DTU 59.1 Admis Admis Admis
Couche de protection en résine (KORAI, TM3000) Admis Admis Admis
Vernis et peinture de finition (OSTRAZUR, OSTRAZUR PK,
Admis Admis Admis
OSTRAZUR T, OSTRAZUR M…)
Revêtement de fibres minérales de laitier conforme aux
Admis (4)
Admis (4)
Admis (4)
normes NF DTU 27.1 et NF DTU 27.2
(1)
: Locaux avec ventilation conforme à la règlementation
(2)
: Régulation permanente de la température et de l’humidité relative de l’air requises
(3)
: Avec affichettes « Ne pas percer » mises en place impérativement, en évidence, sur les voiles
(4)
: Admis sous réserve de la vérification préalable de la conformité du complexe « TECTOPROOF CA + revêtement de fibres minérales » à la
règlementation de sécurité incendie qui s’applique au local.
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Tableau 5c – Locaux de type LC - Domaine d’emploi des ouvrages rapportés en protection ou finition sur le procédé
TECTOPROOF CA-N
Admis
Sol souple (avec enduit de sol) conforme à la norme
NF DTU 53.2 (avec enduits et colles
définis au § 2.12.1.1)
Plancher surélevé conforme à la NF DTU 57.1 Admis
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Tableau 6 – Domaine d’emploi des doublages de murs sans isolant en climat de plaine de France métropolitaine
ou
en centre des grandes
villes des zones
géographiques
E, F et G (3)
Visé avec :
Contre-cloison en
carreaux de plâtre suivant - lame d'air (non
ventilée) (4) ;
NF DTU 25.31
- trappe de visite ;
- cunette en pied de
Cloison de doublage Visé Visé paroi ; Visé
suivant - muret béton en pied
NF DTU 20.13 de doublage (7)
Habillage collé
suivant Non visé
NF DTU 25.41
(1)
: Au sens du document « Classement des locaux en fonction de l’exposition à l’humidité des parois » e-Cahier CSTB 3567 –
mai 2006
(2)
: Le plancher bas du premier niveau de sous-sol peut atteindre 2,50 m de profondeur par rapport au terrain naturel
(3)
: Suivant la carte des zones climatiques et températures extérieures de base utilisée dans le cadre de la RT2012
(cf. § 2.18.3)
(4)
: Une lame d’air d’épaisseur 20 cm, non ventilée, est ménagée entre le TECTOPROOF CA et le doublage de mur
(5)
: La température extérieure conventionnelle de base est déterminée suivant la norme NF EN 12831-1
(6)
: Le niveau de la sous-face du plancher haut doit être supérieur au niveau d’arase du cuvelage
(7)
: Le muret béton en pied de doublage est réalisé conformément aux dispositions du § 2.12.3.1
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Tableau 7 – Domaine d’emploi des doublages de murs avec isolant en climat de plaine de France métropolitaine
Habillage collé
suivant NF DTU 25.41
Non visé Non visé Non visé
Complexe de doublage
collé
suivant NF DTU 25.42
(1)
: Au sens du document « Classement des locaux en fonction de l’exposition à l’humidité des parois » e-Cahier CSTB 3567 –
mai 2006
(2)
: Le plancher bas du premier niveau de sous-sol peut atteindre 2,50 m de profondeur par rapport au terrain naturel
(3)
: Suivant la carte des zones climatiques et températures extérieures de base utilisée dans le cadre de la RT2012 (cf. § 2.19.4)
(4)
: L’épaisseur d’air équivalente de diffusion de vapeur d’eau du pare-vapeur, indépendant et continu, doit être comprise entre
5 m et 10 m
(5)
: Une lame d’air, non ventilée, d’épaisseur 10 à 20 mm est ménagée entre le TECTOPROOF CA et l’isolant de la contre-
cloison
(6)
: Une lame d’air, non ventilée, d’épaisseur 20 cm est ménagée entre le TECTOPROOF CA et l’isolant de la contre-cloison
(7)
: La température extérieure conventionnelle de base est déterminée suivant la norme NF EN 12831-1
(8)
: Le niveau de la sous-face du plancher haut doit être supérieur au niveau d’arase du cuvelage
(9)
: Le muret béton en pied de doublage est réalisé conformément aux dispositions du § 2.12.3.1
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Visé avec :
- lame d'air (non ventilée) (3)
;
- trappe de visite ;
- cunette en pied de paroi ;
Contre-cloison sur ossature - isolant plastique alvéolaire ;
métallique - fixation du rail haut de la contre-cloison en Non visé
suivant NF DTU 25.41 sous-face du plancher haut non recouvert
de TECTOPROOF CA (4)
et fixation du rail bas de la contre-cloison
sur muret béton (5)
et fixation par empochement des rails
latéraux de la contre-cloison
Habillage collé
suivant NF DTU 25.41
Non visé
Complexe de doublage
collé
suivant NF DTU 25.42
(1)
: Au sens du document « Classement des locaux en fonction de l’exposition à l’humidité des parois » e-Cahier CSTB 3567 –
mai 2006
(2)
: Le plancher bas du premier niveau de sous-sol peut atteindre 2,50 m de profondeur par rapport au terrain naturel
(3)
: Une lame d’air, non ventilée, d’épaisseur 20 cm est ménagée entre le TECTOPROOF CA et l’isolant de la contre-cloison
(4)
: Le niveau de la sous-face du plancher haut doit être supérieur au niveau d’arase du cuvelage
(5)
: Le muret béton en pied de doublage est réalisé conformément aux dispositions du § 2.12.3.1
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L’ETANPRIM SH-V peut également être utilisé pour réaliser la couche composite en radier, dalle et plancher intermédiaire au
mêmes consommations que l’ETANPRIM SH.
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Figure 2 – TECTOFLEX
2.4.1.1. ETANPRIM SH
Nature chimique, type : Résine époxy bicomposante sans solvant.
Fonction : Primaire pour support béton sec et humide, primaire pour support acier, résine de stratification en radier, dalle et
plancher intermédiaire, liant pour tiré à zéro.
Conditionnement : Kit pré-dosé de 4 kg ou 24 kg en bidons, kit pré-dosé de 960 kg en fûts.
Caractéristiques de la résine, du durcisseur et du mélange : Cf. Tableau 21 en annexe.
2.4.2.1. STRATILAC EL v2
Nature chimique, type : Enduit époxy bicomposant sans solvant.
Fonction : Adhésif époxy pour le système TECTOFLEX et platine métallique, pour calfeutrer les fissures et pour créer des
gorges, enduit de bouche-porage et de reprofilage.
Conditionnement : Kit pré-dosé de 5 kg et 15 kg en bidons.
Caractéristiques de la résine, du durcisseur et du mélange : Cf. Tableau 24 en annexe.
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2.4.4.1. KENTREC CK
Nature chimique, type : Solution aqueuse d’oxyde de sodium et d’aluminium.
Fonction : Accélérateur pour ciment Portland, utilisé pour colmater les arrivées d’eau.
Conditionnement : Bidon de 10 L.
2.4.4.5. TECTALITE
Nature chimique, type : Résine époxy tri-composante.
Fonction : Couche d’imprégnation pour support en béton et chapes hydrauliques.
Conditionnement : Kit pré-dosé de 25 kg.
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2.4.5.3. KENTREC EP
Nature chimique, type : Mortier hydraulique modifié.
Fonction : Mortier de réparation et enduit.
Conditionnement : Sac de 25 kg.
2.4.5.4. CA 30
Nature chimique, type : Résine polyuréthane bi-composant.
Fonction : Résine d’accueil des granulats pour la couche de protection rugueuse.
Conditionnement : Kit pré-dosé de 25 kg en bidons.
2.4.5.5. ÔSTRAZUR M
Nature chimique : Résine méthacrylate bi composant et catalyseur poudre BPO.
Fonction : Vernis de finition.
Conditionnement : Kit pré-dosé de 20 kg en bidons.
2.4.5.6. ÔSTRAZUR PK
Nature chimique : Résine polyuréthane bi composant.
Fonction : Vernis de finition.
Conditionnement : Kit pré-dosé de 20 kg en bidons et kit pré-dosé de 180 kg en fûts.
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La structure résistante ainsi que les retours et ouvrages solidaires sont calculés suivant les exigences des normes
NF EN 1992-1-1 (Eurocode 2, partie 1-1) et NF EN 1992-1-1/NA sans prescription particulière de fissuration autre que celles
de la section 7 en fonction de la classe d’exposition du béton.
La classe d’exposition doit être déterminée conformément à la norme NF EN 206/CN.
L’arase supérieure du cuvelage se situe au niveau E définit dans le Tableau 2.
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protection thermique en sous face des planchers dans les zones de retours. Les huisseries présentes dans les zones de retour
sont déposées.
0 Support sec
1 Surface humide
*1 goutte ≈ 0,050 ml
P1-1 (*)
(*)
: En cas d’état de surface non conforme ou d’écarts de planéité supérieurs à la tolérance, le support doit être mis en
conformité avant le démarrage des travaux d’étanchéité : seuls les procédés prévus au § 2.7.3.1 sont admis.
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Si l’état du support n’offre pas les conditions minimales de mise en œuvre spécifiées, les rectifications et améliorations du
support doivent être traitées conformément au § 2.7.3 avant tout démarrage des travaux d’étanchéité. La reprise des défauts
du béton doit être traitée par le cuveleur à la charge du gros œuvre, ou par le gros œuvre suivant les recommandations du
cuveleur.
Chaque fois que requis au regard de l’exigence de planéité requise par l’Avis Technique, le Document Technique d’Application
ou la norme-DTU en vigueur pour la réalisation de la protection ou de la finition choisie, un reprofilage est réalisé après exécution
du revêtement d’étanchéité. Il est réalisé à l’aide d’un mortier constitué d’un mélange (à préciser en fonction de l’épaisseur à
rattraper) de la résine utilisée pour la couche de saturation et de sable (à définir) ; après mise en œuvre, le mortier de
reprofilage est sablé à refus à l’aide de la silice d’accrochage définie au § 2.12.2.
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2.7.1.5. Injection
Les infiltrations provenant, soit de la zone ségréguée à fort débit, soit de fissures, sont traitées par injection d’un coulis chimique
ou minéral. L’injection doit être réalisée en confinement de la manière suivante :
Percement en quinconce de la fissure pour recouper le plan de la fissure dans l’épaisseur du béton ;
Calfeutrement de la fissure à l’aide d’un mortier de réparation R4 ou WEBEREP VM 216 de la Société WEBER ;
Après 48 heures injection de la fissure. Le choix de la résine dépend du débit d’eau suivant le Tableau 11.
En fonction du niveau de venue d’eau, le Tableau 13 donne une orientation sur le choix des produits et de la technique.
Toutefois, suivant le cas, une combinaison des différentes techniques est possible.
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Tableau 13 – Choix des produits d’injection selon les niveaux des débits des venues d’eau
Niveaux de débit
Traitement
d’eau
1 KHOBRA CAI
Etude particulière en combinant plusieurs types de résine notamment KHOBRA IP 100, KHOBRA
6à9
IP 400, KHOBRA IP 2000
En cas de forte venue d’eau et de nombreuses fissures, l’injection d’un matelas de résine, en sous-face du radier et derrière les
voiles, peut s’avérer nécessaire.
Figure 6 – Injection
2.7.2. Préparation mécanique du support pour la mise en œuvre du procédé TECTOPROOF CA-N
Les surfaces sont soigneusement préparées de manière à ouvrir un maximum de pores permettant l’adhérence des
revêtements. Elles sont débarrassées de la poussière, de la laitance non adhérente, des traces de chaux, de peinture, de résidus
de produit de cure et de toute autre salissure qui modifient les propriétés de mouillage telles que les huiles, graisses, acide
gras, sucres, etc.
La porosité mesurée à l’aide de l’absorption de la goutte d’eau doit être comprise entre 60 et 240 secondes.
Note : la préparation des surfaces béton dans les conditions décrites ci-dessous est insuffisante pour faire apparaitre les défauts
internes de non-conformité du béton. Ces opérations de préparation de surface n’ont pour objet que d’optimiser
l’adhérence mais ne permettent pas de faire ressortir les vices non apparents et non visitables du béton lui-même.
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Les supports hydrauliques sont préparés, suivant leur état, par un ou plusieurs des moyens suivants :
Grenaillage ;
Ponçage diamanté non lisse puis aspiration ;
Rabotage ;
Hydrodécapage haute pression (> 400 bars) puis séchage ;
Hydro sablage ;
Sablage à sec.
Le contrôle de la préparation du support est réalisé par la mesure de la cohésion superficielle et de la porosité à la goutte d’eau
suivant les fiches de contrôles 1 et 3 en annexes du Dossier Technique.
Après décapage, la cohésion superficielle du béton doit être supérieure à 1 MPa jusqu’à 8 m de pression d’eau et supérieure à
1,5 MPa au-delà ou si le local est P4 ou P4S. Si cette cohésion n’est pas atteinte ou dans le cas d’une rupture en peau de béton,
il convient d’effectuer une préparation complémentaire plus profonde jusqu’à l’obtention de ces cohésions. Cette préparation
complémentaire et la reconstitution des parements n’est pas à la charge du cuveleur.
Après décapage, la durée d’absorption d’une goutte d’eau doit être comprise entre 60 et 240 secondes.
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Tiré à zéro : ETANPRIM SH et silice 24 h mini à 48 h maxi 16 h mini à 48 h maxi 9 h mini à 48 h maxi
Mortier de résine : ETANPRIM SH et silice 24 h mini à 48 h maxi 16 h mini à 48 h maxi 9 h mini à 48 h maxi
Le saupoudrage à refus ou clairsemé de sable de silice calibré sur le produit frais permet de s’affranchir du délai de
recouvrement maximum (hors problème d’encrassement).
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2.7.4.1.2. Traitement des fissures inertes d’ouverture comprise entre 0,3 mm et 0,8 mm
Les fissures inertes ou de retrait d’ouverture comprise entre 0,3 mm et 0,8 mm sont assimilées à des joints inertes et traitées
comme tels.
Elles sont ouvertes en V et rebouchées au mortier de réparation de classe R4 ou WEBEREP VM 216 de la Société WEBER sur
une barbotine d’accrochage.
Figure 8 – Traitement des fissures inertes en partie plane (ouverture comprise entre 0,3 mm et 0,8 mm)
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Figure 9 – Traitement des fissures actives par le système TECTOFLEX (bande non encastrée)
Figure 10 – Traitement des fissures actives par le système TECTOFLEX (bande encastrée)
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2.8.2.1. Préparation
Ajouter la totalité du durcisseur à la résine et mélanger soigneusement pendant 3 à 5 min avec un agitateur rotatif à vitesse
lente (moins de 300 tr/mn). Appliquer immédiatement le mélange. La DPU (Durée Pratique d’Utilisation) pour 1 kg de mélange
à 23 °C est de 60 min.
Le saupoudrage à refus ou clairsemé de sable de silice calibré dans la résine fraîche ETANPRIM SH ou ETANPRIM SH-V
permet de s’affranchir du délai de recouvrement maximum (hors problème d’encrassement).
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2.9.1.1. Classification
L'entreprise de gros œuvre doit remettre les documents ou relevés nécessaires au repérage de toutes les liaisons en les classant
suivant quatre types :
liaison monolithique (LM) ;
liaison monolithique avec traitement particulier (LMTP) ;
liaison par joint de construction sec (JCS) ;
liaison par continuité de l’étanchéité (corbeau, plancher non ancré).
Liaisons monolithiques
Le monolithisme peut être considéré comme étant reconstitué et/ou assuré dans les cas suivants :
- soit par continuité de coulage (amorce de voile sur la structure résistante, etc.) ;
- soit par reprise de bétonnage avec armatures en attente (planchers, poteaux, voiles, etc.) sur les longueurs H1 ou H2 (cf.
5.1.1 de la norme NF DTU 14.1 P1-1 : novembre 2020) ;
- soit par reprise de bétonnage avec ou sans armatures en attente dans le cas d'une compression permanente (pieds de
poteaux ou voiles porteurs sur radiers, etc.).
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H<1 H2 = H
1 < H < 6,5 H2 = 1 m
H > 6,5 H2 = 0,15 H
Planchers intermédiaires
Si H’ représente la hauteur d’eau située au-dessus de la surface du plancher concerné pour atteindre le niveau E, les zones de
plancher (face et sous-face) à revêtir sont délimitées par la longueur de cheminement H1 = 0,15 H’ avec un minimum de 1 m.
La même règle s’applique dans le cas des voiles (et autres éléments) en béton constituant des retours sur enveloppe.
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Dans le cas des planchers avec entrevous, les entrevous doivent être supprimés dans la zone prévue pour les retours et
remplacés par du béton plein mis en œuvre et lié avec les poutrelles. On a ainsi, généralement, des liaisons avec reprise de
bétonnage ou assimilées. Un traitement de surface des flancs et du dessus des poutrelles sur la longueur H1 doit être assuré
pour éviter le cheminement de l'eau à l'interface.
L'emploi des planchers à dalles alvéolées peut être envisagé pour autant que soient étudiés et remis avant mise en œuvre tous
les détails traitant de la continuité de la structure résistante et de ses retours ainsi que du revêtement dans tous les points
singuliers de l'ouvrage. Dans ce cas, soit la continuité de l’étanchéité est assurée avant la pose des dalles alvéolées (voir Figures
18 et 19), permettant de se prémunir de retours techniques sur ces dernières, soit une des deux dispositions suivantes est
prise pour la réalisation des retours techniques :
reconstituer en usine un béton plein dans la zone prévue pour les retours, et entailler en usine latéralement ces dalles en
rive ;
percer en usine le toit des alvéoles en quinconce de façon à permettre le remplissage sur site de celles-ci à l'aide d'un
béton plastique à faible retrait et à entailler latéralement ces dalles en rive.
2.9.2.1. Définition
Sont considérées comme des joints inertes :
Les liaisons LM ;
Les liaisons LMTP.
Les reprises de bétonnage inertes sont des solutions de continuité dans la mise en œuvre du béton. Elles doivent être traitées
par l'entreprise de gros-œuvre lors du coulage des bétons suivant l’article 7.4.3 de la norme NF DTU 21 P1-1 et l’article 3.6 de
la norme NF P 18-210 (DTU 23.1)).
Note : Un relevé contradictoire des joints inertes doit avoir lieu avant le démarrage des travaux.
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Note : Le traitement peut être réalisé de manière identique en substituant le système TECTOFLEX par le système
BANDE VP45.
Reprise de bétonnage
Figure 16 – Traitement d’une reprise de bétonnage en liaison LMTP
Note : Le traitement peut être réalisé de manière identique en substituant le système TECTOFLEX par le système BANDE
VP45.
Note : L’entreprise de gros œuvre doit respecter les réglementations suivantes : DTU 21 article 7.4.3, DTU 23.1 article 3.6,
NF EN 1992-1-1 § 6.2.5.
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Note : La surface de reprise doit être propre, rugueuse, et traitée de façon à obtenir une bonne adhérence à l'interface, sans
toutefois dégrader la zone de béton proche de cette interface. La mise en place du béton, compte tenu de sa composition,
en particulier de ses adjuvants, et du mode de serrage, doit conduire à un béton en place homogène, sans ségrégation
notable. Le traitement des surfaces de reprise et la façon de bloquer les coffrages pour la deuxième phase de coulage
au droit d'une reprise doivent être tels que la reprise de bétonnage ne soit pas un chemin préférentiel de passage de
l'eau au travers du mur.
Coffrage lisse
Figure 17 – Traitement de liaison LMTP par coffrage lisse
Note : Le traitement peut être réalisé de manière identique en substituant le système TECTOFLEX par le système
BANDE VP45.
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2.9.6.1. Principe
Les joints de fonctionnement ou de dilatation sont prévus pour permettre des déplacements relatifs.
Les joints de fonctionnement ou de dilatation et les amplitudes de mouvement dans chacune des directions de l’espace doivent
être précisés dans les D.P.M. Leur emplacement et le tracé doivent être étudiés de manière à en limiter le linéaire et à en
faciliter le traitement. Ces joints doivent rester visitables. Les joints de fonctionnement dont les déplacements relatifs des deux
parties de gros-œuvre par rapport à la largeur nominale du joint sont supérieurs ou égal à ± 10 mm ne sont pas visés dans le
présent Dossier technique
Le mode de traitement des joints de fonctionnement ou de dilatation dépend des déplacements qu'ils doivent subir et de la
pression hydrostatique qu'ils doivent reprendre.
Le traitement d’un joint de fonctionnement ou de dilatation, nécessite l'utilisation d'adhésifs, et donc réclame un support sec
ou humide mat non ruisselant, obtenu par l'incorporation de bandes d'arrêt d'eau dont le domaine d’emploi est compatible avec
la hauteur d’eau qui s’exerce sur l’ouvrage et les mouvements attendus.
La résine KHOBRA 570 est injectée sous la bande d’arrêt d’eau. Un plan de percement doit être établi pour ne pas couper la
bande d’arrêt d’eau et injecter en dessous. Le pas de percement est de l’ordre de 1 m. Cette zone est très ferraillée, un repérage
des aciers au pachomètre facilite les percements.
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Figure 21 – Traitement d’une arrivée d’eau en présence d’une bande d’arrêt d’eau
Les spécifications liées aux paramètres de percement sont reprises dans les recommandations de l’AFTES « Traitements d’arrêts
d’eau dans les ouvrages souterrains », GT9R1F3 (2016 – n°257).
Lorsque le joint traverse un plancher ou un voile, il y a lieu de ménager une réservation (30 cm x 14 cm) dans le plancher ou
voile pour assurer la continuité du pontage.
Lorsqu'un joint longe une paroi, il en est éloigné d’au moins 20 cm.
Figure 24 – Ecartement d’un joint de fonctionnement ou de dilatation par rapport à un voile (coupe verticale)
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Lorsqu'un joint traverse deux poteaux ou un poteau accolé à un voile, les éléments doivent être écartés d'au moins 30 cm. La
largeur des poteaux ne doit pas excéder 50 cm. Au-delà, ces éléments (poteaux ou voiles) sont considérés comme des parois
extérieures et traités toute hauteur. Les joints de fonctionnement sont pontés verticalement à l’extrémité des poteaux ou voiles.
Joint diapason
Un joint diapason est un joint de dilatation qui démarre au-dessus d’un radier.
Cas des locaux de types LA et LB
En locaux de type LA et LB, les parements sont intégralement revêtus de TECTOPROOF CA.
Cas des locaux de type LC
Le joint diapason doit démarrer au-dessus du niveau H2 dans le cas des locaux de type LC.
Si tel n’est pas le cas, alors les deux solutions possibles sont:
reconstituer un mur en béton armé lié structurellement au radier d’hauteur supérieure ou égale à H2 ;
remonter le système d’étanchéité TECTOPROOF CA jusqu’à l’arase supérieure du cuvelage.
Figure 26 – Joint en diapason au-dessus du retour en locaux de type LC
Voile de refend
Une réservation de 50 cm sur la hauteur H2 doit être créée dans le voile de refend.
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Souffle du joint Ls en cm Ls ≤ 1
(
*) : Radier, dalle et plancher intermédiaire de locaux P4 et P4S, de parcs de stationnement ou circulés par des chariots,
engins roulants ou véhicules, qu’ils soient manuels ou motorisés.
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Figure 30 – Exemple de traitement de joint de fonctionnement : H > 8 m et sol à fortes sollicitations mécaniques
Système TECTOPROOF CA
Le système TECTOPROOF CA est situé sous l’éventuelle protection et est discontinu au droit du joint de fonctionnement.
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P L L
profondeur longueur largeur
≤ 50 cm ≥ 50 cm ≥ 50 cm
≥ 50 cm ≥ 100 cm ≥ 100 cm
Les réservations incluses dans les retours H1 et H2 (planchers et voiles de refend venant en percussion sur les parois
extérieures) sont traitées avec le revêtement TECTOPROOF CA avant le passage des canalisations. Les dimensions des
réservations sont au moins égales à l’épaisseur de la paroi avec un minimum de 20 cm x 20 cm.
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Note : Dans le cas d'un fourreau, l'étanchéité entre le fourreau et la canalisation le traversant est assurée, de préférence, par
presse-étoupe type MCT ou LINK-SEAL. Cette disposition permet le passage de fluides chauds (> 50°C), le presse étoupe
servant d'isolant.
La réalisation d’une bague étanche se fait de la manière suivante :
Dégagement du béton sur 5 cm autour de la canalisation ;
Nettoyage du tuyau dans la zone dégagée ;
Obturation à l’aide d’une pâte époxy de type ETANCOL 303, EANCOL 492 ou STRATILAC EL v2.
Les canalisations PVC série pression (NF DTU 60.31 ou NF DTU 60.32) peuvent être utilisées. Le raccordement du revêtement
TECTOPROOF CA est réalisé par pontage avec plastron après dépolissage du PVC à l’aide d’un papier de verre.
Figure 35 –Huisserie posée au coulage du béton et avant application du TECTOPROOF CA Exemple dans le cas
d’un local LC
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L’huisserie peut également être fixée au travers du cuvelage par scellement chimique à base de polymère conformément au
§ 2.11.2.
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La fonction étanchéité est maintenue après inondation mais cela nécessite une inspection, qui peut être réalisée par le cuveleur,
pour s’en assurer. La protection ou la finition est reprise le cas échéant conformément au § 2.12.
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Dimensionnement
Des dispositions particulières sont à prendre pour les fixations par chevilles chimiques après recouvrement par le revêtement
TECTOPROOF CA.
Les valeurs de résistance caractéristiques des fixations scellées par injection de résine fournies par l’évaluation technique
européenne du procédé retenu sont à minorer en fonction de la nature de la sollicitation exercée sur la tige :
Traction avec rupture de l’acier : réduction de 30 % ;
Traction avec rupture combinée extraction-glissement et par cône de béton : réduction de 50 % ;
Cisaillement pur : réduction de 50 % ;
Cisaillement avec flexion : proscrit.
Produits de scellement
Les produits HIT-RE 500 v3 de la Société HILTI et SPIT VIPER XTREM de la Société SPIT peuvent être utilisés. Les conditions de
mise en œuvre prescrites par le fabricant doivent être respectées.
Le produit à prise rapide HIT-HY 200 A de la Société HILTI peut également être utilisé pour des pressions d’eau inférieures à 8
m.
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En cas de ou fissure active, la réalisation d’un carrelage adhérent n’est pas admise.
Les colles autorisées pour la mise en œuvre d’un carrelage collé selon Avis Techniques PROTHEANE SP et PROTHEANE EP4S sont
MC 210 PLUS, MC 220 EXPRESS et J300 EPOCOLOR.
Protection de nature hydraulique
Les protections ETANTOP 309 en épaisseur 4 mm et chape ou dalle adhérente conforme à la norme NF DTU 26.2 sont admises.
Protection sol souple
La protection sol souple est limitée aux locaux nobles sans siphon au plus classé P3.
Les surfaces sont reprofilées avec un ragréage P3. Les produits suivants conviennent :
SL C330 TRAFIC de la Société BOSTIK ;
SL C750POLYRAG de la Société BOSTIK.
Les délais de séchage des mortiers de ragréage sont respectés. Le collage des revêtements de sol souple est réalisé avec l’une
des colles suivantes :
STIX A800 PREMIUM de la Société BOSTIK, dans le cas de PVC, LVT, linoléum et caoutchouc ;
STIX P956 2K de la société BOSTIK, dans le cas de PVC, LVT et caoutchouc.
Protection parquet
La protection parquet est limitée aux locaux nobles sans siphon au plus classé P3.
La mise en œuvre de parquet sur le revêtement TECTOPROOF CA est possible dans des locaux où l’humidité relative est comprise
entre 45 % et 65 %, conformément à la norme NF DTU 51.1 (parquets cloués) ou à la norme DTU 51.2 (parquets collés). Pour
la réalisation de parquets cloués conformément à la norme NF DTU 51.1, la mise en œuvre des lambourdes flottantes est réalisée
suivant le § 6.11.3 de la norme NF DTU 51.1. La pose de lambourdes clouées, collées ou scellées suivant § 6.11.4 de la norme
NF DTU 51.1 n’est pas autorisée. . S’il est nécessaire de rapporter une forme, pour respecter les planéités requises, elle est
réalisée en chape ciment adhérente sur le revêtement TECTOPROOF CA saupoudré. Le revêtement TECTOPROOF CA assure la
fonction « système de préparation pour support humide » exigée au § 6.2.7.3 de la norme NF DTU 52.1, la colle admise est le
MSP 200 de la Société BOSTIK. Les surfaces sont reprofilées avec un ragréage P3. Les produits suivants conviennent :
SL C330 TRAFIC de la Société BOSTIK ;
SL C750 POLYRAG de la Société BOSTIK. Seuls les parquets contrecollés sont admis en pose collée.
Plancher surélevé
Les planchers surélevés conformes à la NF DTU 57.1 sont admis.
Peinture de finition
Les peintures de finition conformes à la NF DTU 59.3 sont admises.
Cas des parcs de stationnement
Au-delà des protections continues précisées dans le tableau 5c, les protections ponctuelles additionnelles, de type garde-roue,
ralentisseur, etc., sont également admises.
2.12.1.2. Murs
Les protections admises en mur, et dans le respect des conditions des tableaux 5a, 5b, 5c, 6, 7 et 8 sont :
les complexes de doublage, contre-cloisons, cloisons de doublage et habillages ;
les enduits hydrauliques et le KENTREC EP ;
les carrelages collés ;
les vernis et peintures de finition ;
les couches de protection en résine (KORAI, TM3000) ;
les contre-structures en béton.
Cas des locaux de type LA
La mise en œuvre de complexes de doublage, de contre-cloisons, d’habillages, de cloisons de doublage ou de contre-structures
en béton est systématiquement requise dans le cas de ces locaux, pour préserver l’intégrité du revêtement TECTOPROOF CA des
percements induits par les aménagements des locaux (fixation d’éléments muraux, de décorations…).
Les complexes de doublages, les contre-cloisons, les habillages et les cloisons de doublage sont choisis parmi ceux décrits dans
les tableaux 6, 7 et 8. Les limites d’emploi précisées dans les normes NF DTU 25.41, NF DTU 25.42, NF DTU 25.31 et NF DTU 20.13
et dans le § 2.12.3 de ce Dossier Technique doivent être respectées.
Cas des locaux de type LB et de type LC non inondable
Dans le cas spécifique de ces locaux, pour lesquels les aménagements n’ont pas vocation à être modifiés au fil de l’exploitation
de l’ouvrage, la mise en œuvre de matériaux adhérents directement sur le TECTOPROOF CA, autre que des complexes de
doublage, des contrecloisons, des habillages et des cloisons de doublage, peut s’envisager.
Cette possibilité exclut les ouvrages dans lesquels la mise en place d’équipements ou d’éléments muraux est inévitable dans le
temps compte tenu de leur exploitation.
Il est recommandé que les fixations nécessaires à l’installation des futurs équipements soient réalisées lors de la mise en œuvre
du revêtement TECTOPROOF CA. Le scellement est réalisé conformément aux dispositions prévues dans le § 2.11.
Le Maître d’ouvrage (ou le maître d’œuvre s’il a été délégué à cet effet) doit s’assurer que tous les corps d’état intéressés sont
informés de la présence du revêtement de cuvelage. Si les refouillements, fixations, tamponnages, etc. sont rendus nécessaires,
ils ne doivent être effectués qu’avec l’accord préalable du cuveleur. Des affichettes « NE PAS PERCER » sont collées sur la
protection.
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Si la mise en œuvre de complexes de doublage, de contre-cloisons, d’habillages ou de cloisons de doublage est retenue, alors ils
sont choisis parmi ceux décrits dans les tableaux 6, 7 et 8. Les limites d’emploi précisées dans les normes NF DTU 25.41, NF DTU
25.42, NF DTU 25.31 et NF DTU 20.13 et dans le § 2.12.3 du présent Dossier Technique doivent être respectées.
Un enduit hydraulique, le KENTREC EP et une contre-structure en béton sont les protections de type hydraulique admises.
Une peinture de finition, une couche de protection en résine sont les protections de type résine admises.
Les résines de protections KORAI 600, KORAI 1020 et KORAI 3000, permettant de résister vis-à-vis d’effluents en rétention, sont
compatibles.
La résine de protection TM 3000, permettant d’améliorer le classement européen de réaction au feu est compatible.
La réalisation d’un carrelage adhérent (pose collée ou pose scellée adhérente) est admise en cas de fissures inertes de moins de
0,3 mm d’ouverture et après réparation des fissures inertes d’ouverture comprise entre 0,3 et 0,8 mm. En cas de fissure active,
la réalisation d’un carrelage adhérent n’est pas admise. Les colles autorisées pour la mise en œuvre d’un carrelage collé, selon
Avis Technique PROTHEANE SP et PROTHEANE EP4S, sont MC210, MC 200 EXPRESS et J300 EPOCOLOR.
Cas des parcs de stationnement inondables
Dans le cas particulier des parcs de stationnement inondables, seuls sont admis les peintures de finition, les couches de protection
en résine et les enduits hydrauliques.
2.12.1.3. Sous-face
Les protections admises, et dans le respect des conditions des tableaux 5a, 5b et 5c, sont :
- les plafonds suspendus conformes à la norme NF DTU 58.1 ;
- les peintures de finition conformes à la norme NF DTU 59.1 ;
- les couches de protection en résine (KORAI, TM3000) ;
- les vernis et peintures de finition ;
- les revêtements de fibres minérales de laitier conformes aux normes NF DTU 27.1 et NF DTU 27.2.
La mise en œuvre des plafonds suspendus suivant la norme NF DTU 58.1 est autorisée pour les locaux des types LA et LB
uniquement au 1er niveau de sous-sol et est proscrite sur les étages inférieurs ; elle est également proscrite pour les locaux de
type LC.
Les éventuelles fixations mécaniques au travers du revêtement TECTOPROOF CA sont réalisées par scellement chimique
conformément au § 2.11.2.
Enduit époxy X
Enduit/mortier en voile X
Peinture X X
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Le délai de recouvrement de la couche de saturation du revêtement TECTOPROOF CA par les revêtements décrits ci-dessus est
de 9 h minimum à une température de polymérisation de 23 °C (cf. Tableau 15).
2.12.3.1. Préambule
La mise en œuvre d’un doublage de mur sur le TECTOPROOF CA, dans le respect du domaine d’emploi des tableaux 6, 7 et 8 et
du § 2.12.3, peut nécessiter les dispositions suivantes en complément de celles des DTU relatifs aux doublages de mur :
La réalisation d'une lame d'air non ventilée ;
La mise en œuvre d'un pare-vapeur, indépendant, côté face intérieure du local ;
Note : La continuité des pare-vapeurs des contre-cloisons doit être assurée ;
Le choix d'un isolant de type plastique alvéolaire ;
La pose de trappes de systèmes d'accès (trappes de visite, …) dans les doublages de paroi ;
La mise en œuvre d'une cunette (de hauteur inférieure ou égale à sa largeur avec un minimum de 5 cm), revêtue, en pied
de paroi ;
La mise en œuvre d’un muret béton en pied de doublage ;
La réalisation d’empochements pour les fixations latérales de l’ossature métallique sur les parois revêtues de TECTOPROOF
CA.
Les doublages de mur sont collés, autoportants ou fixés mécaniquement sans percement du revêtement d’étanchéité
TECTOPROOF CA..
En cas de doublage ou d’habillage collé, la couche de saturation du TECTOPROOF CA reçoit un saupoudrage de granulats (cf.
Tableau 18), à prévoir dès la conception.
Suivant les tableaux 6, 7 et 8, lorsque le TECTOPROOF CA et/ou l’isolant doivent pouvoir être inspectés, et lorsqu’une cunette est
disposée en pied de paroi alors l’épaisseur de la lame d’air est de 20 cm. Dans ce cas, la mise en œuvre d’un muret béton (au
sens du § 5.3.1 de la norme NF DTU 14.1 P1-1) de hauteur 10 cm en pied du doublage de mur est nécessaire. Dans ce cas, la
dernière couche de résine du revêtement TECTOPROOF CA est suivie d’un saupoudrage à refus de silicate de calcium de
granulométrie 0,5/2,5 au droit de l’implantation du muret béton.
Chaque fois que le recours à une cloison de doublage fixée mécaniquement est possible (Cf. tableaux 6, 7 et 8), la réalisation
d’un muret en béton, au sens du § 5.3.1 de la norme NF DTU 14.1 P1-1 et de hauteur minimale 10 cm, destiné à la supporter
est également requise de sorte à ne pas percer le revêtement d’étanchéité TECTOPROOF CA. Dans ce cas, la dernière couche de
résine du revêtement TECTOPROOF CA est suivie d’un saupoudrage à refus de silicate de calcium de granulométrie 0,5/2,5 au
droit de l’implantation du muret béton.
Lorsque des trappes de visite sont nécessaires suivant les tableaux 6, 7 et 8, elles sont positionnées à 75 cm de hauteur du
plancher, espacées tous les 6 m et de dimensions minimales 60 cm x 60 cm. Elles sont préférentiellement disposées au droit des
joints de parois de la contre-cloison.
La lame d’air prévue entre le TECTOPROOF CA et l’isolant, en l’absence de cunette, est d’épaisseur 10 à 20 mm.
La lame d’air éventuelle entre le TECTOPROOF CA et le doublage de mur ne doit pas être ventilée.
Rappel des impératifs de continuité des performances : Un soin particulier doit être apporté afin de garantir uniformément les
performances thermiques et d’étanchéité à l’air, notamment au droit des jonctions avec d’autres ouvrages (pied, tête et refend…),
des traversées et des raccords entre constituants de l’ouvrage de doublage.
Note : Un changement ultérieur de destination du local peut imposer la réalisation d’un diagnostic et la modification des
aménagements intérieurs.
2.12.3.3. Complexe de doublage collé conforme à la norme NF DTU 25.42 : décembre 2012
Seuls les complexes de doublage collés suivant le § 6 de la norme NF DTU 25.42 P1-1 sont visés.
La couche de saturation du revêtement TECTOPROOF CA (sur laquelle ils vont donc être collés) reçoit un saupoudrage de granulats
à refus de type silice 0,4/0,9 ou silicate de calcium 0,2/1,5.
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Elles sont collées à l’aide d’un mortier adhésif conforme à la norme NF EN 14496 et aux spécifications complémentaires de l’annexe
B de la norme NF DTU 25.42 P1-2. La mise en œuvre du mortier adhésif est réalisée conformément au § 6.3 de la norme NF DTU
25.42 P1-1.
En locaux EB+p, les complexes sont constitués de plaques de plâtre hydrofugé de type H1, conformément à la norme
NF DTU 25.42 P1-1.
Les isolants visés sont les suivants :
Polystyrène expansé ;
Polyuréthane ;
Polystyrène extrudé ;
Laine minérale.
La mise en œuvre du complexe est réalisée suivant le § 6.3.2 de la norme NF DTU 25.42 P1-1, les panneaux sont convenablement
plaqués au support pour faire pénétrer le mortier adhésif dans le saupoudrage du revêtement TECTOPROOF CA.
Des dispositions particulières de mise en œuvre sont à prendre dans le cas des locaux EB selon le § 5.4.4.2 de la norme
NF DTU 25.42 P1-1.
La pose de doublage sur tasseaux conformément au DTU 25.42 P1-1 n’est pas visée.
La protection du TECTOPROOF CA par des complexes de doublage collés est visée dans la limite du domaine d’emploi défini dans
le tableau 7 en locaux EA et EB en climat de plaine de France métropolitaine uniquement.
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2.12.3.4. Contre-cloison sur ossature métallique et habillage collé conformes à la norme NF DTU 25.41 : décembre
2012
Les contre-cloisons et habillages visés sont :
Les contre-cloisons dont les ossatures métalliques sont constituées de montants simples ou doublés sans fixation au support
suivant § 6.4.1 et 6.4.2 de la norme NF DTU 25.41 P1-1. Elles sont autorisées dans les limites des tableaux 5a, 5b et 5c et
selon les dispositions des tableaux 6, 7 et 8. Des exemples de principes de mise en œuvre possibles en fonction de la
nécessité de ménager ou non une lame d’air sont présentés dans les schémas 48a, 48b et 48c de la Figure 48.
Une mise en œuvre sans fixation intermédiaire au support est obtenue par adaptation des sections des profilés de l’ossature.
La fixation du rail haut de la contre-cloison est réalisée par fixation mécanique en sous-face du plancher haut non revêtu de
TECTOPROOF CA.
La fixation du rail bas de la contre-cloison est réalisée par fixation mécanique sur un muret béton mis en œuvre conformément
au § 2.12.3.1 et sans percement du revêtement TECTOPROOF CA. Dans ce cas, la dernière couche de résine du revêtement
TECTOPROOF CA est suivie d’un saupoudrage à refus de silicate de calcium de granulométrie 0,5/2,5 au droit de l’implantation
du muret béton.
La fixation du rail latéral en extrémité de la contre-cloison est réalisée par fixation mécanique scellée dans des empochements
(cf. § 2.11.1).
Les habillages collés suivant le § 6.4.9 de la norme NF DTU 25.41 P1-1.
La hauteur maximale autorisée est de 6,00 m.
La couche de saturation du revêtement TECTOPROOF CA reçoit un saupoudrage de granulats à refus de type silice 0,4/0,9 ou
silicate de calcium 0,2/1,5.
Les habillages collés sont visés seulement dans les locaux de type LB et LC pour se prémunir de tout percement du revêtement
d’étanchéité TECTOPROOF CA.
Les dispositions constructives sont précisées au § 6.4 de la norme NF DTU 25.41 P1-1.
En locaux EB+p, le parement en plaque de plâtre est hydrofugé de type H1, conformément à la norme NF DTU 25.41 P1-1.
Les isolants visés sont les suivants :
Les isolants en laine minérale : Les produits en laine minérale, panneaux ou rouleaux, pour applications en ouvrages
verticaux, en ouvrages horizontaux ou inclinés, doivent être conformes à la norme NF EN 13162 et répondre aux
spécifications complémentaires du § 7.1 de la norme NF DTU 25.41 P1-1, ils sont visés en locaux EA et EB en climat de
plaine.
Les panneaux de laine minérale ou panneaux semi-rigides, doivent être conformes à la norme NF EN 13162 et attester de leur
conformité au marquage CE. Ils doivent bénéficier d’un certificat ACERMI, dans lequel sont mentionnés les performances
thermiques (résistance thermique) et hygrothermiques (résistance à la vapeur d’eau) de l’isolant. Ils doivent avoir fait l’objet
des tests complémentaires suivants :
- Résistance en flexion conforme à l’annexe E de la norme NF DTU 25.41 P1-2 (CGM) lorsque l’épaisseur des panneaux est
inférieure à l’épaisseur de la cavité ;
- Masse volumique selon la norme NF EN 1602.
Les isolants à base de plastique alvéolaire : les isolants en plaques de polystyrène expansé ou extrudé, de polyuréthanne
rigide, de mousse phénolique (cf. § 7.2 de la norme NF DTU 25.41 P1-2).
Ils sont visés en locaux EA, EB et EB+p dans les conditions et suivant les dispositions décrites dans les tableaux 7 et 8.
La protection du TECTOPROOF CA par des contre-cloisons sur ossature métallique est visée dans la limite du domaine d’emploi
défini dans les tableaux 6, 7 et 8.
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48a – Sans lame d’air 48b – Avec lame d’air de 10 48c – Avec lame d’air de
entre isolant et à 20 mm entre isolant 20 cm entre contre-
TECTOPROOF CA et TECTOPROOF CA cloison et
TECTOPROOF CA
La protection du TECTOPROOF CA par des habillages collés en parement de plâtre est visée dans la limite du domaine d’emploi
défini dans les tableaux 6, 7 et 8.
2.12.3.5. Contre-cloison en carreaux de plâtre conforme à la norme NF DTU 25.31 : avril 2017
Les contre-cloisons en carreaux de plâtre ne comportent pas de fixation sur les parois. La hauteur est fonction de l’épaisseur de
la contrecloison (cf. Tableau 1 du § 5.8 de la norme NF DTU 25.31 P1-1) et de la distance horizontale entre raidisseurs.
La hauteur maximale autorisée des contre-cloisons est de 12 m, et doit respecter le § 5.8 de la norme NF DTU 25.31.
Les carreaux de plâtre sont hydrofugés de type H2, suivant la définition de la norme NF DTU 25.31 P1-2, en locaux EB+p, et pour
le premier rang en locaux EB.
La mise en œuvre des contre-cloisons est réalisée conformément aux § 6.4 et 6.5 de la norme NF DTU 25.31 P1-1. En particulier,
les contre-cloisons sont posées au sol directement sur le TECTOPROOF CA saupoudré et la jonction est réalisée à l’aide d’un liant
colle (cf. § 6.4.1 de la norme NF DTU 25.31 P1-1).
L’isolant doit être posé conformément au § 6.8.4 de la norme NF DTU 25.31 P1-1.
La contre-cloison est montée sans liaison au mur à doubler.
La protection du TECTOPROOF CA par des contre-cloisons en carreaux de plâtre est visée dans la limite du domaine d’emploi
défini dans les tableaux 6, 7 et 8. Des exemples de principes de mise en œuvre possibles en fonction de la nécessité de ménager
ou non une lame d’air sont présentés dans les schémas 50a et 50b de la Figure 50.
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2.12.3.6. Cloisons de doublage en maçonnerie de petits éléments suivant la norme NF DTU 20.13 : octobre 2008
Les cloisons de doublage en maçonnerie de petits éléments, de nature brique de terre cuite, bloc de béton de granulats courants,
béton cellulaire autoclavé et pierre naturelle sont conformes aux normes NF DTU 20.13 P1-1 et NF DTU 20.13 P1-1/A1.
La cloison a une épaisseur supérieure à 10 cm pour éviter les attaches sur les parois revêtues de TECTOPROOF CA.
La mise en œuvre de la cloison de doublage, et des isolants et pare-vapeurs éventuels, est réalisée suivant les prescriptions du
§ 6 « Prescriptions générales de mise en œuvre » de la NF DTU 20.13 complété par :
§ 7 pour les briques ;
§ 8 pour les parpaings ;
§ 9 pour le béton cellulaire ;
§ 10 pour les pierres naturelles.
La hauteur pour les cloisons est définie par :
pour les briques : Tableau 1 du § 7.1 de la norme NF DTU 20.13 (les attaches ne sont pas autorisées) ;
pour les parpaings : Tableau 4 du § 8.1 de la norme NF DTU 20.13 (les attaches ne sont pas autorisées) ;
pour le béton cellulaire : Tableau 7 du § 9.1 de la norme NF DTU 20.13 (les attaches ne sont pas autorisées) ;
pour les pierres naturelles : Tableau 10 du § 10.1 de la norme NF DTU 20.13 (les attaches ne sont pas autorisées).
Les préparations décrites au § 6.1.3 de la norme NF DTU 20.13 P1-1 ne sont pas à réaliser, le TECTOPROOF CA saupoudré est
prêt à recevoir le liant colle.
Le raccordement au sol est réalisé suivant le § 6.2.1 de la norme NF DTU 20.13 P1-1.
Les colles néoprènes ou polyuréthanes sont compatibles avec le TECTOPROOF CA.
Pour les locaux humides et dans le cas de la mise en œuvre d’un socle béton, ce dernier est coulé directement sur le
TECTOPROOF CA saupoudré de silicate de calcium 0,5/2,5.
Le clouage des U pour le béton cellulaire (§ 9.2.5 de la norme NF DTU 20.13 P11) est proscrit.
La protection du TECTOPROOF CA par des cloisons de doublage en maçonnerie de petits éléments est visée dans la limite du
domaine d’emploi défini dans les tableaux 6, 7 et 8. Des exemples de principes de mise en œuvre possibles en fonction de la
nécessité de ménager ou non une lame d’air sont présentés dans les schémas 51a et 51b de la Figure 51.
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2.13.1. Contrôle
Les têtes d’ancrage doivent rester accessibles et rendus aisément visitables.
Le cuvelage à l’aide du revêtement TECTOPROOF CA ne peut être recouvert que par les ouvrages rapportés décrits au § 2.12.
2.13.2. Réparation
La réparation du revêtement TECTOPROOF CA est réalisée judicieusement en créant une forme géométrique (carré, trapèze,
rectangle) en respectant la méthodologie suivante :
Délimitation de la zone défectueuse ;
Dépose de la zone défectueuse par tout moyen mécanique (ponçage, rabotage…) ;
Démolition du support s’il est défectueux ;
Ragréage localisé à l’aide d’un mortier de résine ou d’un mortier de réparation R4 ou WEBEREP VM 216 de la Société WEBER ;
Dégraissage au MEC de la partie courante soumise à recouvrement ;
Réalisation du revêtement complet avec un recouvrement de 10 cm minimum sur la partie courante.
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Figure 52 – Réparation
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Caractéristique Méthodes
Résultats d’essai PV
d'aptitude à l'emploi d’essai
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Caractéristique Méthodes
Résultats d’essai PV
d'aptitude à l'emploi d’essai
Adhérence sur support humide σ > 1,5 MPa (Rupture cohésive béton)
NF EN 13578 PV SPPM n° 16
à 10°C
Choc et P4S
Carrelage
adhérence
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Des essais de caractérisation du système TECTOFLEX de pontage des fissures actives et joints de fonctionnement ont été réalisés.
Les caractéristiques d’aptitude à l’emploi ont été évaluées à l’état initial, et lorsque pertinent, à l’état vieilli (vieillissement 60°C
eau chaude et vieillissement 70°C à l’air). Les résultats d’essai sont regroupés dans les rapports d’essai n°1 à n°28 joints au
dossier.
Les résultats principaux sont détaillés dans le Tableau 20.
Tableau 20 – Essais de caractérisation du système TECTOFLEX (1 mm et 2 mm) de pontage des fissures actives et
des joints de fonctionnement
Caractéristique Méthodes
Résultats d’essai PV
d'aptitude à l'emploi d’essai
2.17. Références
Le procédé TECTOPROOF CA-N ne fait pas l’objet d’une Déclaration Environnementale (DE). Il ne peut donc revendiquer aucune
performance environnementale particulière.
Les données issues des DE ont notamment pour objet de servir au calcul des impacts environnementaux des ouvrages dans
lesquels les procédés visés sont susceptibles d’être intégrés.
1
Non examiné par le Groupe Spécialisé dans le cadre de cet Avis.
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Dureté shore D à 23 °C
24 heures 67
NF EN 868
2 jours 70
7 jours 71
NF EN ISO
Résistance à l’abrasion Taber H22, à 1000 tours <2g
5470-1
Classement au feu M0
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