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Bac C Corrigé Mathémathiques 2017

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Annales Brainprépa

CORRECTION BAC C 2017

Exercice 1

1. a) Vérification
On a : 13 × 5 + 7(−7) = 65 − 49 = 15. Donc le couple (5 ; −7) est solution de
l’équation (𝐸𝐸 ).
b) Déterminons les couples d’entiers (𝑥𝑥 ; 𝑦𝑦) vérifiant l’équation (𝐸𝐸 ).
13𝑥𝑥 + 7𝑦𝑦 = 16
D’après ce qui précède, on a : � ⟺ 13(𝑥𝑥 − 5) + 7(𝑦𝑦 + 7) =
13 × 5 + 7(−7) = 16
0 ⟺ 13(𝑥𝑥 − 5) = −7(𝑦𝑦 + 7).

Ainsi −7 divise 13(𝑥𝑥 − 5) et 𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝 (13 ; −7) = 1, alors d’après le théorème de Gauss −7
divise (𝑥𝑥 − 5). D’où il existe 𝑘𝑘 ∈ ℤ tel que 𝑥𝑥 − 5 = −7𝑘𝑘 ⟺ 𝑥𝑥 = −7𝑘𝑘 + 5.

Par ailleurs, 13(𝑥𝑥 − 5) = −7(𝑦𝑦 + 7) ⟺ 13(−7𝑘𝑘) = −7(𝑦𝑦 + 7) ⟺ 𝑦𝑦 + 7 = 13𝑘𝑘 ⟺ 𝑦𝑦 =


13𝑘𝑘 − 7.

Les couples d’entiers (𝑥𝑥 ; 𝑦𝑦) sont de la forme (−7𝑘𝑘 + 5 ; 13𝑘𝑘 − 7) avec 𝑘𝑘 ∈ ℤ.

2. a) Démontrons que, pour tout entier naturel 𝑛𝑛, 42𝑛𝑛 ≡ 1[5].


On a : 4 ≡ 4[5] ⟺ 42 ≡ 1[5]. Ainsi ∀ 𝑛𝑛 ∈ ℕ, (42 )𝑛𝑛 ≡ 1𝑛𝑛 [5], soit 42𝑛𝑛 ≡ 1[5].
∀ 𝑛𝑛 ∈ ℕ.
b) Déterminons le reste de la division euclidienne de 20142015 .

On a : 20142015 = 2014(1007×2+1) = (20142 )1007 × 2014 ≡ 1 × 4[5] et 20142015 ≡ 4[5].

Le reste de la division euclidienne de 20142015 par 5 𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒 4.


(2𝑝𝑝)!
3. a) Nombre de résultats possibles : on a : 𝑁𝑁 = 𝐴𝐴22𝑝𝑝 = (2𝑝𝑝−2)! et 𝑁𝑁 = 2𝑝𝑝(2𝑝𝑝 − 1) =
4𝑝𝑝2 − 2𝑝𝑝.
b) Déterminons la loi de probabilité de 𝑋𝑋 en fonction de 𝑝𝑝.
L’univers image de 𝑋𝑋 𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒 ∶ 𝑋𝑋(Ω) = {−800 ; 400 ; 800}.
𝑝𝑝!
𝐴𝐴2 𝑝𝑝−1
Ainsi : 𝑃𝑃(𝑋𝑋 = −800) = 𝐴𝐴2𝑝𝑝 = (𝑝𝑝−2)!
𝑒𝑒𝑒𝑒 𝑃𝑃(𝑋𝑋 = −800) = .
2𝑝𝑝 2𝑝𝑝(2𝑝𝑝−1) 4𝑝𝑝−2

𝐴𝐴1𝑝𝑝 × 𝐴𝐴1𝑝𝑝 + 𝐴𝐴1𝑝𝑝 × 𝐴𝐴1𝑝𝑝 2𝑝𝑝


𝑃𝑃(𝑋𝑋 = 400) = 2 =
𝐴𝐴2𝑝𝑝 4𝑝𝑝 − 2

𝐴𝐴2𝑝𝑝 𝑝𝑝 − 1
𝑃𝑃(𝑋𝑋 = 800) = = .
𝐴𝐴22𝑝𝑝 4𝑝𝑝 − 2

La loi de probabilité de 𝑋𝑋 est donné par le tableau suivant :


Annales Brainprépa

𝑥𝑥𝑖𝑖 −800 400 800 𝑇𝑇𝑇𝑇𝑇𝑇𝑇𝑇𝑇𝑇


𝑝𝑝(𝑋𝑋 = 𝑥𝑥𝑖𝑖 ) 𝑝𝑝 − 1 2𝑝𝑝 𝑝𝑝 − 1 1
4𝑝𝑝 − 2 4𝑝𝑝 − 2 4𝑝𝑝 − 2

c) Espérance mathématique de 𝑋𝑋 en fonction de 𝑝𝑝.


(𝑝𝑝−1) 2𝑝𝑝 (𝑝𝑝−1)
On a : 𝐸𝐸 (𝑋𝑋) = ∑3𝑖𝑖=1 𝑥𝑥𝑖𝑖 𝑝𝑝𝑖𝑖 = −800 × 4𝑝𝑝−2 + 400 × + 800 × .
4𝑝𝑝−2 4𝑝𝑝−2

400𝑝𝑝
Donc 𝐸𝐸 (𝑋𝑋) = .
2𝑝𝑝−1

d) Calculons 𝑝𝑝 pour que 𝐸𝐸 (𝑋𝑋) = 240.


400𝑝𝑝
𝐸𝐸 (𝑋𝑋) = 240 ⟺ = 240 ⟺ 400𝑝𝑝 = 480𝑝𝑝 − 240 ⟺ −80𝑝𝑝 = −240 ⟺ 𝑝𝑝 = 3. Donc
2𝑝𝑝−1
𝑝𝑝 = 3.

Exercice 2 (Série E uniquement)

1. Déterminons la matrice 𝑀𝑀 𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑓𝑓 dans la base 𝐵𝐵.


�⃗) = (−𝑥𝑥 − 𝑦𝑦 + 2𝑧𝑧)𝚤𝚤⃗ + (2𝑥𝑥 − 𝑦𝑦 + 𝑧𝑧)𝚥𝚥⃗ + (𝑥𝑥 − 2𝑦𝑦 + 3𝑧𝑧)𝑘𝑘�⃗
𝑓𝑓(𝑢𝑢

−1 −1 2 𝑥𝑥
=� 2 −1 1� �𝑦𝑦�
1 −2 3 𝑧𝑧
−1 −1 2
Donc 𝑀𝑀 = � 2 −1 1�.
1 −2 3
2. a) Déterminons le noyau 𝐾𝐾𝐾𝐾𝐾𝐾 𝑓𝑓 𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑓𝑓.
𝑥𝑥 −𝑥𝑥 − 𝑦𝑦 + 2𝑧𝑧 = 0
�⃗ ∈ 𝐾𝐾𝐾𝐾𝐾𝐾 𝑓𝑓 ⟺ 𝑓𝑓(𝑢𝑢
�⃗ �𝑦𝑦� ∈ 𝐸𝐸. 𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴 𝑢𝑢
Soit 𝑢𝑢 �⃗
�⃗) = 0 ⟺ � 2𝑥𝑥 − 𝑦𝑦 + 𝑧𝑧 = 0 ⟺
𝑧𝑧 𝑥𝑥 − 2𝑦𝑦 + 3𝑧𝑧 = 0
𝑥𝑥 + 𝑦𝑦 − 2𝑧𝑧 = 0
𝑦𝑦 = 5𝑥𝑥
� 5𝑥𝑥 − 𝑦𝑦 = 0 ⟺� .
𝑧𝑧 = 3𝑥𝑥
5𝑥𝑥 − 𝑦𝑦 = 0

Donc 𝑢𝑢 �⃗ = 𝑥𝑥𝚤𝚤⃗ + 5𝑥𝑥𝚥𝚥⃗ + 3𝑥𝑥𝑘𝑘�⃗ = 𝑥𝑥�𝚤𝚤⃗ + 5𝚥𝚥⃗ + 3𝑘𝑘�⃗� 𝑒𝑒𝑒𝑒 𝐾𝐾𝐾𝐾𝐾𝐾 𝑓𝑓 est la droite vectorielle de base
�𝚤𝚤⃗ + 5𝚥𝚥⃗ + 3𝑘𝑘�⃗� .

b) Déduisons-en la dimension de l’image 𝐼𝐼𝐼𝐼𝐼𝐼 𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑓𝑓.

On a : dim 𝐾𝐾𝐾𝐾𝐾𝐾𝐾𝐾 + dim 𝐼𝐼𝐼𝐼𝐼𝐼 = dim 𝐸𝐸 𝑒𝑒𝑒𝑒 dim 𝐼𝐼𝐼𝐼𝐼𝐼 = dim 𝐸𝐸 − dim 𝑘𝑘𝑘𝑘𝑘𝑘𝑘𝑘,soit

dim 𝐼𝐼𝐼𝐼𝐼𝐼 = 3 − 1 , dim 𝐼𝐼𝐼𝐼𝐼𝐼 = 2.

c) Vérifions si 𝑓𝑓 est bijective.

�⃗𝐸𝐸 �, 𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎 𝑓𝑓 n’est pas bijective.


Comme 𝑘𝑘𝑘𝑘𝑘𝑘𝑘𝑘 ≠ �0
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3. a) Démontrons que la famille 𝐵𝐵′ est une base de 𝐸𝐸.


Etant donné que l’espace vectoriel 𝐸𝐸 est de dimension 3 𝑒𝑒𝑒𝑒 𝐵𝐵′ est une famille de trois
vecteurs, alors il suffit de montrer que la famille 𝐵𝐵′ est libre.

����⃗
Soient 𝛼𝛼, 𝛽𝛽 𝑒𝑒𝑒𝑒 𝛿𝛿 trois réels tels que 𝛼𝛼𝑒𝑒���⃗1 + 𝛽𝛽𝑒𝑒���⃗2 + 𝛿𝛿𝑒𝑒���⃗3 = 0 𝐸𝐸

Montrons que 𝛼𝛼 = 𝛽𝛽 = 𝛿𝛿 = 0.

����⃗
𝛼𝛼𝑒𝑒���⃗1 + 𝛽𝛽𝑒𝑒���⃗2 + 𝛿𝛿𝑒𝑒���⃗3 = 0 �⃗ �⃗ �⃗ ����⃗
𝐸𝐸 ⟺ 𝛼𝛼�2𝚥𝚥⃗ − 𝑘𝑘 � + 𝛽𝛽�3𝚤𝚤⃗ + 𝚥𝚥⃗ + 𝑘𝑘 � + 𝛿𝛿�𝚤𝚤⃗ − 𝑘𝑘 � = 0𝐸𝐸 ⟺
2𝛼𝛼 + 𝛽𝛽 = 0
�−𝛼𝛼 + 𝛽𝛽 − 𝛿𝛿 = 0 et en résolvant ce dernier système, on obtient 𝛼𝛼 = 0; 𝛽𝛽 = 0 𝑒𝑒𝑒𝑒 𝛿𝛿 = 0.
3𝛽𝛽 + 𝑐𝑐 = 0
Donc 𝐵𝐵′ est une base de 𝐸𝐸.

b) Déterminons la matrice de 𝑓𝑓 dans la base 𝐵𝐵′ .

Exprimons d’abord les vecteurs 𝚤𝚤⃗ ; 𝚥𝚥⃗ 𝑒𝑒𝑒𝑒 𝑘𝑘�⃗ en fonction de ���⃗
𝑒𝑒1 ; 𝑒𝑒���⃗2 𝑒𝑒𝑒𝑒 𝑒𝑒���⃗.
3

1 2 1
⎧ 2𝚥𝚥⃗ − 𝑘𝑘�⃗ = 𝑒𝑒���⃗1 ⎧ 𝚤𝚤⃗ = − 9 ���⃗
𝑒𝑒1 + 𝑒𝑒���⃗2 + 𝑒𝑒���⃗3
9 3
⎪ ⎪ 4 1 1
On a : 3𝚤𝚤⃗ + 𝚥𝚥⃗ + 𝑘𝑘�⃗ = 𝑒𝑒���⃗2 ⟺ 𝚥𝚥⃗ = ���⃗
𝑒𝑒 + 𝑒𝑒���⃗2 − 𝑒𝑒���⃗3
9 1 9 3
⎨ ⎨
�⃗
⎪ 𝚤𝚤⃗ − 𝑘𝑘 = 𝑒𝑒���⃗3 1
⎪𝑘𝑘�⃗ = − ���⃗ 2 2
𝑒𝑒 + 𝑒𝑒���⃗2 − 𝑒𝑒���⃗3
⎩ ⎩ 9 1 9 3

𝑒𝑒1 ) = 2�𝚤𝚤⃗ − 𝚥𝚥⃗ − 2𝑘𝑘�⃗� − �2𝚤𝚤⃗ + 𝚥𝚥⃗ + 3𝑘𝑘�⃗� = −4𝚤𝚤⃗ − 3𝚥𝚥⃗ − 7𝑘𝑘�⃗
Ainsi : 𝑓𝑓(���⃗

𝑓𝑓(𝑒𝑒���⃗2 ) = 3�−𝚤𝚤⃗ + 2𝚥𝚥⃗ + 𝑘𝑘�⃗� + �−𝚤𝚤⃗ − 𝚥𝚥⃗ − 2𝑘𝑘�⃗� + �2𝚤𝚤⃗ + 𝚥𝚥⃗ + 3𝑘𝑘�⃗� = −2𝚤𝚤⃗ + 6𝚥𝚥⃗ + 4𝑘𝑘�⃗

𝑓𝑓(𝑒𝑒���⃗3 ) = �−𝚤𝚤⃗ + 2𝚥𝚥⃗ + 𝑘𝑘�⃗� − �2𝚤𝚤⃗ + 𝚥𝚥⃗ + 3𝑘𝑘�⃗� = −3𝚤𝚤⃗ + 𝚥𝚥⃗ − 2𝑘𝑘�⃗.

En remplaçant alors les expressions de 𝚤𝚤⃗ ; 𝚥𝚥⃗ 𝑒𝑒𝑒𝑒 𝑘𝑘�⃗ dans 𝑓𝑓(𝑒𝑒���⃗)
1 ; 𝑓𝑓(𝑒𝑒
���⃗)
2 𝑒𝑒𝑒𝑒 𝑓𝑓( 𝑒𝑒
���⃗)
3 ; on obtient

1 25 13 22 10 16
𝑓𝑓(���⃗
𝑒𝑒1 ) = − 𝑒𝑒���⃗1 − 𝑒𝑒���⃗2 + 𝑒𝑒���⃗3 ; 𝑓𝑓 (𝑒𝑒���⃗2 ) = 𝑒𝑒1 +
���⃗ 𝑒𝑒���⃗2 − 𝑒𝑒���⃗3 𝑒𝑒𝑒𝑒 𝑓𝑓 (𝑒𝑒���⃗3 ) = ���⃗
𝑒𝑒1 − 𝑒𝑒���⃗.
2
9 9 3 9 9 3
1 22
− 1
9 9
⎛ 25 10 ⎞
Donc la matrice cherchée est 𝑀𝑀′ ⎜− 9 9
−1⎟.
13 16
− 0
⎝ 3 3 ⎠
Exercice 3

Partie A

1. a) Déterminons la droite (∆).


On a : 𝑟𝑟 = 𝑆𝑆(∆) °𝑆𝑆(𝐴𝐴𝐴𝐴) ; les droites (∆) 𝑒𝑒𝑒𝑒 (𝐴𝐴𝐴𝐴) sont sécantes en 𝐴𝐴 et
𝜋𝜋
������⃗; 𝑢𝑢
2𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚�𝐴𝐴𝐴𝐴 �⃗� = . Donc la droite (∆) 𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒 (𝐴𝐴𝐴𝐴 ).
2
b) Donnons la nature et les éléments caractéristiques de 𝑡𝑡 ∘ 𝑟𝑟.
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𝜋𝜋
𝑡𝑡 ∘ 𝑟𝑟 est une rotation d’angle car la composée d’une rotation d’angle 𝛼𝛼 et d’une
2
translation est une rotation d’angle 𝛼𝛼.

Soit Ω le centre de 𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡.


�����⃗ �����⃗ � = 𝜋𝜋.
On a : : 𝑡𝑡 ∘ 𝑟𝑟(𝐴𝐴) = 𝐶𝐶, 𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎 Ω𝐴𝐴 = Ω𝐶𝐶 𝑒𝑒𝑒𝑒 𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚 �Ω𝐴𝐴 ; Ω𝐶𝐶 2


�����⃗ �����⃗ � = 𝜋𝜋.
Donc Ω est le point de la médiatrice de [𝐴𝐴𝐴𝐴 ] tel que 𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚 �Ω𝐴𝐴 ; Ω𝐶𝐶
2

𝜋𝜋
D’où Ω = 𝐷𝐷 𝑒𝑒𝑒𝑒 𝑡𝑡 ∘ 𝑟𝑟 est une rotation de centre 𝐷𝐷 et d’angle .
2

2. a) Déterminons 𝑆𝑆 ∘ 𝑡𝑡 ∘ 𝑟𝑟(𝐴𝐴) 𝑒𝑒𝑒𝑒 𝑆𝑆 ∘ 𝑡𝑡 ∘ 𝑟𝑟 (𝐷𝐷).


On a : 𝑆𝑆 ∘ 𝑡𝑡 ∘ 𝑟𝑟(𝐴𝐴) = 𝑆𝑆(𝐶𝐶 ) 𝑒𝑒𝑒𝑒 𝑆𝑆 ∘ 𝑡𝑡 ∘ 𝑟𝑟(𝐴𝐴) = 𝐶𝐶.
𝑆𝑆 ∘ 𝑡𝑡 ∘ 𝑟𝑟(𝐷𝐷) = 𝑆𝑆 (𝐷𝐷) 𝑒𝑒𝑒𝑒 𝑆𝑆 ∘ 𝑡𝑡 ∘ 𝑟𝑟(𝐷𝐷) = 𝐻𝐻.

b) Donnons la nature et les éléments caractéristiques de 𝑆𝑆 ∘ 𝑡𝑡 ∘ 𝑟𝑟.

𝑆𝑆 étant une symétrie centrale de centre 𝐶𝐶, alors 𝑆𝑆 = 𝑟𝑟(𝐶𝐶 ; − 𝜋𝜋)


𝜋𝜋 𝜋𝜋 −𝜋𝜋
Ainsi 𝑆𝑆 ∘ 𝑡𝑡 ∘ 𝑟𝑟 = 𝑟𝑟(𝐶𝐶 ; −𝜋𝜋) ∘ 𝑟𝑟 �𝐷𝐷 ; � or −𝜋𝜋 + = ,
2 2 2

−𝜋𝜋
Alors 𝑆𝑆 ∘ 𝑡𝑡 ∘ 𝑟𝑟 est une rotation d’angle .
2

Il reste à déterminer son centre : soit Ω′ ce centre.

�������⃗�
On a : 𝑆𝑆 ∘ 𝑡𝑡 ∘ 𝑟𝑟(𝐴𝐴) = 𝐶𝐶 ⟺ Ω′ 𝐴𝐴 = Ω′𝐶𝐶 et 𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚 �Ω′𝐴𝐴 ; ������⃗
𝜋𝜋
Ω′𝐶𝐶 � = − .
2

�������⃗ ; ������⃗ 𝜋𝜋
Donc Ω′ est le point de la médiatrice de [𝐴𝐴𝐴𝐴 ] tel que 𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚 �Ω′𝐴𝐴 Ω′𝐶𝐶 � = − .
2

𝜋𝜋
D’où Ω′ = 𝐵𝐵′ D’où 𝑆𝑆 ∘ 𝑡𝑡 ∘ 𝑟𝑟 est une rotation de centre 𝐵𝐵 et d’angle − .
2

Partie B

1. Montrons que 𝑁𝑁 = 𝑟𝑟 ′ (𝑀𝑀).


𝜋𝜋
Posons 𝑀𝑀′ = 𝑟𝑟′(𝑀𝑀). On a : 𝑟𝑟 ′ (𝐷𝐷) = 𝐵𝐵 et l’angle de 𝑟𝑟′ étant − , alors l’image de la
2
droite (𝐷𝐷𝐷𝐷) par 𝑟𝑟′ est la perpendiculaire à (𝐷𝐷𝐷𝐷) passant par 𝐵𝐵, c’est-à-dire la droite
(𝐵𝐵𝐵𝐵 ).
De plus comme 𝑀𝑀 ∈ (𝐷𝐷𝐷𝐷 ), alors 𝑀𝑀′ ∈ (𝐵𝐵𝐵𝐵 ).Or les droites (𝐴𝐴𝐴𝐴)𝑒𝑒𝑒𝑒 (𝐴𝐴𝑀𝑀′ ) sont
perpendiculaires, d’où 𝑀𝑀′ = 𝑁𝑁 𝑒𝑒𝑒𝑒 𝑟𝑟 ′ (𝑀𝑀) = 𝑁𝑁.

 Déduction : d’après ce qui précède, on en déduit que (𝐴𝐴𝐴𝐴) ⊥ (𝐴𝐴𝐴𝐴) 𝑒𝑒𝑒𝑒 𝐴𝐴𝐴𝐴 =
𝐴𝐴𝐴𝐴. Donc le triangle 𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴 est isocèle rectangle en 𝐴𝐴.
2. a) Déterminons l’image de 𝐶𝐶 par 𝑆𝑆′ :
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�����⃗�
𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴 étant un carré alors 𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚 �𝐴𝐴𝐴𝐴 �����⃗� = − 𝜋𝜋 et en appliquant la propriété de
; A𝐵𝐵
4
√2
Pythagore dans le triangle 𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴, 𝑜𝑜𝑜𝑜 𝑎𝑎 ∶ 𝐴𝐴𝐴𝐴 = √2𝐴𝐴𝐴𝐴 𝑒𝑒𝑒𝑒 𝐴𝐴𝐴𝐴 = 𝐴𝐴𝐴𝐴.
2

Comme𝐴𝐴𝐴𝐴 =
√2
𝐴𝐴𝐴𝐴 �����⃗�
𝑒𝑒𝑒𝑒 𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚 �𝐴𝐴𝐴𝐴 ; �����⃗
𝜋𝜋
A𝐵𝐵� = − , alors 𝑆𝑆 ′ (𝐶𝐶 ) = 𝐵𝐵.
2 4
′(
b) Démontrons que 𝐽𝐽 = 𝑆𝑆 𝑀𝑀).
Le triangle 𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴 est rectangle isocèle en 𝐴𝐴 et comme 𝐽𝐽 est le milieu du [𝑀𝑀𝑀𝑀], alors
√2 �
������⃗ 𝜋𝜋
𝐴𝐴𝐴𝐴 = 𝐴𝐴𝐴𝐴 𝑒𝑒𝑒𝑒 𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚 �𝐴𝐴𝐴𝐴 ; ����⃗
A𝐽𝐽� = − . Donc 𝐽𝐽 = 𝑆𝑆 ′ (𝑀𝑀).
2 4
c) Déduisons-en le lieu géométrique des points 𝐽𝐽, lorsque 𝑀𝑀 déduit la droite (𝐷𝐷𝐷𝐷 ).
Lorsque 𝑀𝑀 décrit la droite (𝐷𝐷𝐷𝐷 ), alors son image par 𝑆𝑆′ qui est 𝐽𝐽, décrit l’image de
(𝐷𝐷𝐷𝐷 )𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝 𝑆𝑆 ′ . De plus comme 𝐼𝐼 = 𝑆𝑆 ′ (𝐷𝐷)𝑒𝑒𝑒𝑒 𝐵𝐵 = 𝑆𝑆 ′ (𝐶𝐶), alors 𝐽𝐽 décrit la droite (𝐵𝐵𝐵𝐵 ).
3. a) Donnons la nature de l’ensemble (𝑇𝑇).
1 𝑑𝑑(𝑀𝑀,𝐶𝐶) √ 2 √2
On a : 𝑑𝑑(𝑀𝑀, 𝐶𝐶 ) = 𝑑𝑑�𝑀𝑀 ; (𝐵𝐵𝐵𝐵)� ⇔ 𝑑𝑑�𝑀𝑀 ; (𝐵𝐵𝐵𝐵)� = 2 𝑒𝑒𝑒𝑒 < 1. Alors (𝑇𝑇) est
√2 2
√2
l’ellipse de foyer 𝐶𝐶, de directrice la droite (𝐵𝐵𝐵𝐵) et d’excentricité .
2
b) Donnons la nature, l’excentricité, une directrice et un foyer de (𝑇𝑇 ′ ) par 𝑆𝑆 ′ .
On a : 𝑆𝑆 ′ (𝐶𝐶 ) = 𝐵𝐵 ; 𝑆𝑆 ′ (𝐷𝐷) = 𝐼𝐼 𝑒𝑒𝑒𝑒 𝑆𝑆 ′ (𝐵𝐵) = 𝐾𝐾.
√2
Donc (𝑇𝑇 ′ ) est l’ellipse de foyer 𝐵𝐵, de directrice (𝐾𝐾𝐾𝐾) et d’excentricité .
2

PROBLEME

Partie A

1. a) Déterminons les coordonnées de 𝑁𝑁 �⃗ .


1 2
�����⃗ �����⃗
On a : 𝐴𝐴𝐴𝐴 �−1� ; 𝐴𝐴𝐴𝐴 �−5� 𝑒𝑒𝑒𝑒 𝑁𝑁 �⃗ = �����⃗ �����⃗ ��−1 −5� ; �−1
𝐴𝐴𝐴𝐴 ∧ 𝐴𝐴𝐴𝐴
−3
�;�
1 2
��
−1 −3 1 2 −1 −5
−1 −3
�⃗ (−2 ; 1 ; −3).
Soit 𝑁𝑁
 Déduction
Comme 𝑁𝑁 �⃗ ≠ 0
�⃗, alors les points 𝐴𝐴; 𝐵𝐵 𝑒𝑒𝑒𝑒 𝐶𝐶 sont alignés.

b) Déterminons l’aire du triangle 𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴.


1
�����⃗ � = 1 �𝑁𝑁
�����⃗ ∧ 𝐴𝐴𝐴𝐴
On a : 𝒜𝒜 = �𝐴𝐴𝐴𝐴 �⃗ � = 1 �(−2)2 + (1)2 + (−3)2
2 2 2

√14
Donc 𝒜𝒜 = 𝑢𝑢. 𝑎𝑎
2

2. a) Déterminons que la droite (Δ) est orthogonale au plan (𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴).


�⃗ (−2 ; 1 ; −3), 𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎 𝑢𝑢
�⃗′ (2 ; −1 ; 3)𝑒𝑒𝑒𝑒 𝑁𝑁
On a : 𝑢𝑢 �⃗ . Comme 𝑁𝑁
�⃗′ = −𝑁𝑁 �⃗ est un vecteur
normal au plan (𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴) et 𝑢𝑢
�⃗′ un vecteur directeur de la droite (∆) , alors la droite (∆) et
le plan 𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴 sont orthogonaux.
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b) Déduisons-en une équation cartésienne du plan (𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴 ).


Le vecteur 𝑁𝑁 �⃗ étant un vecteur normal au plan (𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴 ), alors on a : (𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴 ) : − 2𝑥𝑥 + 𝑦𝑦 −
3𝑧𝑧 + 𝑑𝑑 = 0. Or 𝐴𝐴 ∈ (𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴 ), ceci entraine −2 × 1 + 6 − 3 × 4 + 𝑑𝑑 = 0 𝑒𝑒𝑒𝑒 𝑑𝑑 = 8.
Ainsi (𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴 ) : − 2𝑥𝑥 + 𝑦𝑦 − 3𝑦𝑦 + 8 = 0.
c) Déterminons une représentation paramétrique de la droite (∆).
8
Comme la droite (∆) passe par le point 𝐷𝐷 �1� et est dirigée par le vecteur
7
���⃗(2 ; −1 ; 3), alors une représentation paramétrique de la droite (∆) est :
𝑢𝑢′
𝑥𝑥 = 2𝑡𝑡 + 8
�𝑦𝑦 = −𝑡𝑡 + 1 ; 𝑡𝑡 ∈ ℝ.
𝑧𝑧 = 3𝑡𝑡 + 7
d) Déterminons les coordonnées du point 𝐾𝐾.
𝑥𝑥 = 2𝑡𝑡 + 8 (𝐸𝐸1 )
𝑥𝑥 ⎧
𝑦𝑦 = −𝑡𝑡 + 1 (𝐸𝐸2 )
Posons 𝐾𝐾 �𝑦𝑦� . 𝑂𝑂𝑂𝑂 𝑎𝑎 ∶ 𝐾𝐾 ∈ (∆) ∩ (𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴 ) ⟺
⎨ 𝑧𝑧 = 3𝑡𝑡 + 7 (𝐸𝐸3 )
𝑧𝑧
⎩−2𝑋𝑋 + 𝑌𝑌 − 3𝑍𝑍 + 8 = 0 (𝐸𝐸4 )
(𝐸𝐸1 ) , (𝐸𝐸2 ) 𝑒𝑒𝑒𝑒 (𝐸𝐸3 ) dans (𝐸𝐸4 ), donne : −2(2𝑡𝑡 + 8) + (−𝑡𝑡 + 1) − 3(3𝑡𝑡 + 7) + 8 = 0 ;
soit 𝑡𝑡 = −2.
En remplaçant la valeur de 𝑡𝑡 dans (𝐸𝐸1 ), (𝐸𝐸2 ) 𝑒𝑒𝑒𝑒 (𝐸𝐸3 ), 𝑜𝑜𝑜𝑜𝑜𝑜 ; 𝑥𝑥 = 4 ; 𝑦𝑦 = 3 𝑒𝑒𝑒𝑒 𝑧𝑧 = 1 et
𝐾𝐾(4 ; 3; 1).
3. a) Calculons 𝛼𝛼.
𝐻𝐻 est le projeté orthogonal de 𝐷𝐷 sur le plan (𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴 ), alors 𝐻𝐻 = 𝐾𝐾 𝑒𝑒𝑒𝑒 𝐻𝐻 (4 ; 3 ; 1). Ainsi
������⃗
𝐷𝐷𝐷𝐷(−4 ; 2 ; −6). 𝑂𝑂𝑂𝑂 𝑁𝑁 �⃗ (−2 ; 1 ; −3), 𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑 ������⃗
𝐷𝐷𝐷𝐷 = 2𝑁𝑁�⃗ . D’où 𝛼𝛼 = 2.
b) Déduction de la distance 𝐷𝐷𝐷𝐷 et du volume du tétraèdre 𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴.
On a : ������⃗
𝐷𝐷𝐷𝐷 = 2𝑁𝑁 �⃗ 𝑒𝑒𝑒𝑒 𝐷𝐷𝐷𝐷 = 2�𝑁𝑁 �⃗ �. 𝑂𝑂𝑂𝑂 �𝑁𝑁
�⃗ � = √14, 𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎 𝐷𝐷𝐷𝐷 = 2√14.
1
�����⃗ �� × 𝐷𝐷𝐷𝐷 = √14×2√14 𝑒𝑒𝑒𝑒 𝑉𝑉 = 14 𝑢𝑢. 𝑣𝑣.
�����⃗ ∧ 𝐴𝐴𝐴𝐴
D’autre part 𝑉𝑉 = ��𝐴𝐴𝐴𝐴
6 6 3
4. a) Démontrons que les plans (𝑃𝑃1 ) 𝑒𝑒𝑒𝑒 (𝑃𝑃2 ) sont sécants.
1 1
Un vecteur normal du plan (𝑃𝑃1 ) est ����⃗ 𝑛𝑛1 �1� 𝑒𝑒𝑒𝑒 celui du plan (𝑃𝑃2 ) est 𝑛𝑛
����⃗2 �4�.
1 0
𝑛𝑛1 ∧ ����⃗
On a ����⃗ �⃗
𝑛𝑛2 ≠ 0, donc 𝑛𝑛 ����⃗2 sont non colinéaires par conséquent (𝑃𝑃1 ) 𝑒𝑒𝑒𝑒 (𝑃𝑃2 ) sont
����⃗1 𝑒𝑒𝑒𝑒 𝑛𝑛
sécants.
b) Vérifions que la droite (𝑑𝑑 ), intersection des plans (𝑃𝑃1 ) 𝑒𝑒𝑒𝑒 (𝑃𝑃2 ) a pour représentation
𝑥𝑥 = −4𝑡𝑡 − 1
paramétrique � 𝑦𝑦 = 𝑡𝑡 + 2 , 𝑡𝑡 ∈ ℝ.
𝑧𝑧 = 3𝑡𝑡 + 5
𝑥𝑥 + 𝑦𝑦 + 𝑧𝑧 − 6 = 0
Un système d’équations cartésiennes de la droite (𝑑𝑑) est : � , soit
𝑥𝑥 + 4𝑦𝑦 − 7 = 0
𝑥𝑥 = −4𝑦𝑦 + 𝑧𝑧
� .
𝑧𝑧 = 3𝑦𝑦 − 1
𝑥𝑥 = −4𝑡𝑡 − 1
Posons 𝑦𝑦 = 𝑡𝑡 + 2 , 𝑡𝑡 ∈ ℝ. Ainsi on a ∶ � 𝑦𝑦 = 𝑡𝑡 + 2 , 𝑡𝑡 ∈ ℝ.
𝑧𝑧 = 3𝑡𝑡 + 5
c) Vérifions si la droite (𝑑𝑑 ) et le plan (𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴 ) sont sécants ou parallèles.
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Un vecteur directeur de la droite (𝑑𝑑 ) est 𝑎𝑎⃗ (−4 ; 1 ; 3).


�⃗ = 8 + 1 − 9 = 0.
Ainsi 𝑎𝑎⃗ . 𝑁𝑁
Donc la droite (𝑑𝑑 ) et le plan (𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴 ) sont parallèles.
5. Démontrons que la courbe (𝑆𝑆) d’équation 𝑥𝑥 2 − 2𝑥𝑥 + 𝑦𝑦 2 − 4𝑦𝑦 + 𝑧𝑧 2 − 4 = 0 est une
sphère de (𝜀𝜀 ) dont on précisera les éléments caractéristiques.
On a : 𝑥𝑥 2 − 2𝑥𝑥 + 𝑦𝑦 2 − 4𝑦𝑦 + 𝑧𝑧 2 − 4 = 0 ⟺ (𝑥𝑥 − 1)2 − 12 + (𝑦𝑦 − 2)2 − 22 + 𝑧𝑧 2 −
4 = 0 ⟺ (𝑥𝑥 − 1)2 + (𝑦𝑦 − 2)2 + 𝑧𝑧 2 = 9.
Donc (𝑆𝑆) est un sphère de (𝜀𝜀 ) dont son centre Ω(1; 2 ; 0) et de rayon 3.

Partie B

1. a) Déterminons les limites 𝑓𝑓 aux bornes de son ensemble de définition.


3
lim+ 𝑓𝑓(𝑥𝑥 ) = −∞ 𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐 lim+(2𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙) = −∞ 𝑒𝑒𝑒𝑒 lim+ �− � = −∞.
𝑥𝑥→0 𝑥𝑥→0 𝑥𝑥→0 𝑥𝑥
3
lim 𝑓𝑓(𝑥𝑥 ) = +∞ 𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐 lim (2𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙) = +∞ 𝑒𝑒𝑒𝑒 lim �− � = 0.
𝑥𝑥→+∞ 𝑥𝑥→+∞ 𝑥𝑥→+∞ 𝑥𝑥
b) Etudions les variations de 𝑓𝑓 et déduisons-en son signe.

𝑓𝑓 est dérivable sur ]0 ; +∞[ comme somme de fonctions dérivables et


2 3 2𝑥𝑥+3 2𝑥𝑥+3
∀ 𝑥𝑥 ∈ ]0 ; +∞[, 𝑓𝑓 ′ (𝑥𝑥 ) = + = et > 0 pour tout 𝑥𝑥 ∈ ]0 ; +∞[.
𝑥𝑥 𝑥𝑥 2 𝑥𝑥 2 𝑥𝑥 2

Donc 𝑓𝑓 est strictement croissante sur ]0 ; +∞[.

Tableau de variation de 𝒇𝒇

On remarque que (1) = 0, alors ∀ 𝑥𝑥 ∈ ]0 ; 1[, 𝑓𝑓(𝑥𝑥 ) < 0 𝑒𝑒𝑒𝑒 ∀ 𝑥𝑥 ∈ ]1 ; +∞[, 𝑓𝑓(𝑥𝑥 ) > 0.

c) Traçons la courbe �𝐶𝐶𝑓𝑓 �

- Comme lim+ 𝑓𝑓(𝑥𝑥 ) = −∞ , alors la droite d’équation 𝑥𝑥 = 0 est asymptote à �𝐶𝐶𝑓𝑓 �.


𝑥𝑥→0
𝑓𝑓(𝑥𝑥)
- De plus lim = 0, donc la courbe �𝐶𝐶𝑓𝑓 � admet une branche parabolique de
𝑥𝑥→+∞ 𝑥𝑥
direction (0 ; 𝑢𝑢
�⃗).
2. a) Calculons 𝑢𝑢1 ; 𝑢𝑢2 et 𝑢𝑢3 .
Nous avons :
3
 𝑢𝑢1 = 2𝑙𝑙𝑙𝑙2 − + 3 et 𝑢𝑢1 ≈ 2,89.
2
3
 𝑢𝑢2 = 2𝑙𝑙𝑙𝑙𝑢𝑢1 − + 3 et 𝑢𝑢2 ≈ 4,08.
𝑢𝑢1
Annales Brainprépa

3
 𝑢𝑢3 = 2𝑙𝑙𝑙𝑙𝑢𝑢2 − + 3 et 𝑢𝑢3 ≈ 5,08.
𝑢𝑢2

b) Démontrons que la suite (𝑢𝑢𝑛𝑛 ) est strictement croissante.

Désignons par 𝑃𝑃(𝑛𝑛) la proposition suivante : « ∀ 𝑛𝑛 ∈ ℕ , 𝑢𝑢𝑛𝑛+1 − 𝑢𝑢𝑛𝑛 > 0 ».

• Pour 𝑛𝑛 = 0, on a : 𝑢𝑢1 = 2,89 ; 𝑢𝑢0 = 2 𝑒𝑒𝑒𝑒 𝑢𝑢1 − 𝑢𝑢0 > 0 ; donc 𝑃𝑃(0) est vraie.

Soit 𝑛𝑛 ∈ ℕ, supposons 𝑃𝑃(𝑛𝑛) vraie et montrons que 𝑃𝑃(𝑛𝑛 + 1) vraie c’est-à-dire

𝑢𝑢𝑛𝑛+2 − 𝑢𝑢𝑛𝑛+1 > 0.

D’après l’hypothèse de récurrence , on a : 𝑢𝑢𝑛𝑛+1 > 𝑢𝑢𝑛𝑛 et comme 𝑓𝑓 est strictement croissante
sur ]0 ; +∞[, alors 𝑓𝑓(𝑢𝑢𝑛𝑛+1 ) > 𝑓𝑓(𝑢𝑢𝑛𝑛 ), soit 𝑢𝑢𝑛𝑛+2 > 𝑢𝑢𝑛𝑛+1 . Donc 𝑃𝑃(𝑛𝑛 + 1) est vraie.

Conclusion : ∀ 𝑛𝑛 ∈ ℕ , 𝑢𝑢𝑛𝑛+1 − 𝑢𝑢𝑛𝑛 > 0 ; d’où la suite (𝑢𝑢𝑛𝑛 ) est strictement croissante.

c) Démontrons que pour tout entier naturel 𝑛𝑛, 2 ≤ 𝑢𝑢𝑛𝑛 ≤ 6,5.

Désignons par 𝑄𝑄(𝑛𝑛) la propriété « ∀ 𝑛𝑛 ∈ ℕ, 2 ≤ 𝑢𝑢𝑛𝑛 ≤ 6,5 ».

• Pour 𝑛𝑛 = 0, on a : 𝑢𝑢0 = 2 et 2 ≤ 2 ≤ 6,5; donc 𝑄𝑄(0) est vraie.

Soit 𝑛𝑛 ∈ ℕ, supposons 𝑄𝑄(𝑛𝑛) vraie et montrons que 𝑄𝑄(𝑛𝑛 + 1) vraie c’est-à-dire

2 ≤ 𝑢𝑢𝑛𝑛+1 ≤ 6,5.

D’après l’hypothèse de récurrence , on a : 2 ≤ 𝑢𝑢𝑛𝑛 ≤ 6,5 et 𝑓𝑓 étant strictement croissante sur


]0 ; +∞[, en particulier sur [2 ; 6,5] alors 𝑓𝑓(2) ≤ 𝑓𝑓(𝑢𝑢𝑛𝑛 ) ≤ 𝑓𝑓(6,5). Or 𝑓𝑓(2) ≈ 2,89 et

𝑓𝑓(6,5) ≈ 6,28 . Ainsi 2 ≤ 𝑓𝑓(2) ≤ 𝑢𝑢𝑛𝑛+1 ≤ 6,28 ≤ 6,5, soit 2 ≤ 𝑢𝑢𝑛𝑛+1 ≤ 6,5 .

Donc 𝑄𝑄(𝑛𝑛 + 1) est vraie.

D’où ∀ 𝑛𝑛 ∈ ℕ , 2 ≤ 𝑢𝑢𝑛𝑛 ≤ 6,5.

d) Déduisons-en que la suite (𝑢𝑢𝑛𝑛 ) est convergente.

Comme la suite (𝑢𝑢𝑛𝑛 ) est croissante et majorée, alors elle est convergente.

3. a) Montrons que 𝑓𝑓 est solution sur ]0 ; +∞[ 𝑑𝑑𝑑𝑑 (𝐸𝐸 ′ ).


2 3
On a : 𝑓𝑓 ′ (𝑥𝑥 ) = + 2 ∀ 𝑥𝑥 ∈ ]0 ; +∞[. La fonction 𝑓𝑓 étant deux fois dérivables sur
𝑥𝑥 𝑥𝑥
′′ ( 2 6 −2𝑥𝑥−6
]0 ; +∞[, on a : 𝑓𝑓 𝑥𝑥 ) = − − = .
𝑥𝑥 2 𝑥𝑥 3 𝑥𝑥 3
−2𝑥𝑥−6 2𝑥𝑥+3 −2𝑥𝑥−6+2𝑥𝑥 2+3𝑥𝑥 2𝑥𝑥 2+𝑥𝑥−6 (2𝑥𝑥−3)(𝑥𝑥+2)
Par suite 𝑓𝑓 ′′ (𝑥𝑥 ) + 𝑓𝑓 ′ (𝑥𝑥 ) = + = = = .
𝑥𝑥 3 𝑥𝑥 2 𝑥𝑥 3 𝑥𝑥 3 𝑥𝑥 3

Donc 𝑓𝑓 est une solution de (𝐸𝐸 ′ ) sur ]0 ; +∞[.

b) Résolvons (𝐸𝐸) sur ]0 ; +∞[.


Annales Brainprépa

L’équation caractéristique associée à (𝐸𝐸) est : 𝑟𝑟 2 + 𝑟𝑟 = 0.

Ainsi 𝑟𝑟 = 0 𝑜𝑜𝑜𝑜 𝑟𝑟 = −1. Donc les solutions de (𝐸𝐸) sont les fonctions

𝑥𝑥 ⟼ 𝑎𝑎𝑒𝑒 −𝑥𝑥 + 𝑏𝑏 𝑜𝑜ù (𝑎𝑎 , 𝑏𝑏) ∈ ℝ2 .

c) Montrons qu’une fonction 𝑔𝑔 est solution de (𝐸𝐸 ′ ) si et seulement si (𝑔𝑔 − 𝑓𝑓) est
solution de (𝐸𝐸 ).

(𝑔𝑔 − 𝑓𝑓) est solution de (𝐸𝐸 ) ⟺ ∀ 𝑥𝑥 ∈ ]0 ; +∞[, (𝑔𝑔 − 𝑓𝑓)′′ (𝑥𝑥 ) + (𝑔𝑔 − 𝑓𝑓)′ (𝑥𝑥 ) = 0 ⟺
(2𝑥𝑥−3)(𝑥𝑥+2)
𝑔𝑔′′ (𝑥𝑥 ) + 𝑔𝑔′ (𝑥𝑥 ) = 𝑓𝑓 ′′ (𝑥𝑥 ) + 𝑓𝑓 ′ (𝑥𝑥 ) ⟺ 𝑔𝑔′′ (𝑥𝑥 ) + 𝑔𝑔′ (𝑥𝑥 ) = (car 𝑓𝑓 est une solution de
𝑥𝑥 3
(𝐸𝐸 ′ ) sur ]0 ; +∞[) ⟺ 𝑔𝑔 est une solution de (𝐸𝐸 ′ ) .

d) Résolvons alors l’équation (𝐸𝐸 ′ ) sur ]0 ; +∞[.

D’après ce qui précède, 𝑔𝑔 est une solution de (𝐸𝐸 ′ ) ⟺ 𝑔𝑔 est la somme d’une fonction de
(𝐸𝐸)et celle de 𝑓𝑓.
3
Donc les solutions de (𝐸𝐸 ′ ) sont les fonctions 𝑥𝑥 ↦ 𝑎𝑎𝑒𝑒 −𝑥𝑥 + 𝑏𝑏 + 2𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 − + 3 𝑜𝑜ù (𝑎𝑎 , 𝑏𝑏) ∈ ℝ2 .
𝑥𝑥

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