Sujet: Evaluation Des Risques de Souscription Non Vie Sous La Directive Solvabilité 2
Sujet: Evaluation Des Risques de Souscription Non Vie Sous La Directive Solvabilité 2
Sujet: Evaluation Des Risques de Souscription Non Vie Sous La Directive Solvabilité 2
***
- 1 -
Pour satisfaire ces exigences, les assureurs ont plusieurs voies à emprunter ; ils
peuvent appliquer la formule standard, construire un modèle interne ou un modèle
interne partiel.
Le premier choix est simple à appliquer mais résulte d’un calibrage à échelle
européenne, le second permet de modéliser précisément les risques propres à une
compagnie mais reste complexe à mettre en œuvre.
Mots clés :
Solvabilité II, London Chain, Best Estimate, formule standard, risque de prime,
risque de réserve, USP, Merz-Wüthrich, Bootstrap à un an, Facteur de crédibilité.
- 3 -
Dédicace
Je dédie ce travail à :
- Mes chers parents, « Baba et Mamati », mes protecteurs et supporteurs, qui m’ont
soutenu tout au long de mon cursus scolaire ; vos consignes et orientations m’ont été
d’une grande utilité, vos prières et bénédiction m’ont été d’un grand secours et vos
sacrifices comptent beaucoup pour moi. C’est à vous mes chers que je dédie en premier ce
travail.
- Mes trois petits frères ; Achraf,Zakaria et Sàad,à qui je porte un grand attachement et
affection et je leur souhaite un avenir comblé de joie , réussite et de sérénité.
Hanane EL GHALI
Face à mon chandelier, je prends ma plume et ... l’amour, la gratitude et la reconnaissance font couler
mon encre, venant dédier ce projet de fin d’études à :
Mes chers parents ; Les expressions les plus raffinées, les phrases les plus éloquentes ne seront
suffisantes pour extérioriser mon amour, mon dévouement et ma gratitude. Vos conseils, telles des lanternes,
illuminaient mon chemin. Votre amour inconditionnel, votre compréhension et votre encouragement, telle une
eau douce et scintillante, m’abreuvaient et me rafraichissaient au quotidien. Vous avez su m’inculquer le sens
de la responsabilité, de l’optimisme et de la confiance en soi. Je vous dois, après Dieu, ce que je suis aujourd’hui,
ce que je serai demain et je ferai toujours de mon mieux pour rester votre fierté. Que Dieu, le tout puissant, vous
préserve, vous accorde santé, bonheur et quiétude d’esprit et vous protège de tous mal.
Mes deux frères et ma sœur ; Mohammed Khalil, Ismail et Chaimaa ; Mes adorables choupis, le
meilleur cadeau divin que j’ai pu recevoir, la bénédiction suprême ordonnée sur ma vie, merci pour être là, merci
pour tous ces instants de pur amour, d’allégresse et de folies que vous m’offrez. Que ce lien d’affection, qui nous
unit, se cuirasse et se renforce encore et encore.
Mes chers/chères ami(e)s ; Merci pour tous ce que nous avons partagés, merci pour ces tendres et
beaux souvenirs que vous avez meublés. Je vous aime.
- 4 -
Remerciements
Nous venons par le présent remercier toutes les personnes qui ont contribué au
succès de ce stage ainsi qu’à l’élaboration du présent rapport
Monsieur Abdesselam Fazouane, notre encadrant interne, pour son aide précieuse,
ses conseils inestimables et tous les efforts déployés afin que ce stage réussisse.
Enfin, nous remercions tous ceux qui nous ont aidé, à des titres divers, à vivre cette
expérience professionnelle riche en renseignements pratiques et théoriques.
- 5 -
Table de matière :
Résumé : ............................................................................................................... 3
Dédicace ............................................................................................................... 4
Remerciements ..................................................................................................... 5
Introduction ........................................................................................................ 14
I- Solvabilité 1 : ........................................................................................ 16
II - Solvabilité 2 : ........................................................................................ 17
- 6 -
II.2 London Chain.................................................................................... 33
- 7 -
II.2 Risque de réserve : ............................................................................ 73
I- Introduction : ......................................................................................... 80
Conclusion ......................................................................................................... 84
Bibliographie :.................................................................................................... 85
Annexes .............................................................................................................. 87
- 8 -
Liste des abréviations:
SCR: Solvency Capital Requirement
S1: Solvability 1
UE : Union européen
- 9 -
Var: Value at risk
- 10 -
Liste des Figures :
Figure 1 : les 3 piliers de la solvabilité 2
- 11 -
Liste des tableaux :
Tableau 1 : Le triangle de la branche RC_Auto rempli par CL
Tableau 6 : la réserve London Chain pour les différentes branches non vie
Tableau 11 : les Bests Estimates des provisions pour les différentes branches
Tableau 21 : les écarts types du risque de prime pour les différentes branches
Tableau 22 : les écarts types Standards du risque de prime pour les différentes
branches
- 12 -
Tableau 23 : calcul des rapports 𝑎𝑗 pour j=1, ……,9
Tableau 25 : les écarts types risque de réserve calculés par la méthode M&W
- 13 -
Introduction
- 14 -
Partie 1 : Contexte et
Cadre réglementaire de la
Solvabilité 2
- 15 -
Partie 1 : Contexte et Cadre réglementaire de la solvabilité 2
I- Solvabilité 1 :
Les premières normes européennes.de solvabilité des organismes assureurs
datent de 1973, et ont été mises à jour en 2002 avec la création de Solvabilité 1,
système toujours en place actuellement.
Solvabilité 1 (S1) s’appuie sur trois grands principes : calculer les engagements
de façon prudente, avoir un portefeuille d’actifs sûrs, liquides et dispersés, et disposer
d’une marge de solvabilité supérieure à la marge réglementaire.
- 16 -
Partie 1 : Contexte et Cadre réglementaire de la solvabilité 2
II - Solvabilité 2 :
II.1 Objectifs :
II.2 Acteurs :
- 17 -
Partie 1 : Contexte et Cadre réglementaire de la solvabilité 2
s’attache à vérifier que la compagnie d’assurance puisse faire face à ses engagements
sur un horizon d’un an.
- 18 -
Partie 1 : Contexte et Cadre réglementaire de la solvabilité 2
Les assureurs doivent également vérifier s’ils sont solvables selon leur propre
vision des risques. Ils doivent mettre en place un processus ERM (Entreprise Risk
Management), pour assurer une maîtrise de leurs risques.
- 19 -
Partie 1 : Contexte et Cadre réglementaire de la solvabilité 2
- 20 -
Partie 1 : Contexte et Cadre réglementaire de la solvabilité 2
• Le Best Estimate
• Le Risk Margin
Son calcul peut être effectué par la formule standard ou par un modèle interne
qui doit être soumis à l’approbation de l’autorité de contrôle prudentielle. Les
organismes d’assurance ont aussi la possibilité de mettre en œuvre un modèle interne
partiel leur permettant de choisir les risques pour lesquels ils jugent la formule
inadaptée.
- 22 -
Partie 1 : Contexte et Cadre réglementaire de la solvabilité 2
- 23 -
Partie 2 : Méthodes de
provisionnement
- 24 -
Partie 2 : Méthodes de provisionnement
𝐶𝑖,𝑗+1 = 𝑓𝑗 ∗ 𝐶𝑖,𝑗
- 25 -
Partie 2 : Méthodes de provisionnement
∑𝑛−𝑗−1 𝐶𝑖,𝑗+1
𝑓̂𝑗 = 𝑖=0
∑𝑛−𝑗−1
𝑖=0 𝐶𝑖,𝑗
∀ 𝑖+𝑗≥ n+1,
𝑗−1
𝑅̂ = ∑ 𝑅̂𝑖
𝑖=1
- 26 -
Partie 2 : Méthodes de provisionnement
Ainsi, pour j toujours fixé, les (n-j) couples (Ci,j+1 , C𝑖,𝑗 ) doivent être
"sensiblement" alignés sur une même droite affine. De plus, pour les estimations de λ𝑗
𝑛−𝑗−1
𝛿𝑗 = ∑ (Ci,j+1 − β𝑗 − λ𝑗 C𝑖,𝑗 )²
𝑖=0
𝜕𝛿𝑗 𝜕𝛿𝑗
Ainsi, en annulant simultanément les dérivées partielles et nous
𝜕λ𝑗 𝜕β𝑗
obtenons les estimateurs de λ𝑗 et β𝑗 dont les expressions respectives sont les suivantes :
1 (∑𝑛−𝑗−1 (C C ) − C C
𝑛 − 𝑗 𝑖=0 𝑖,𝑗 i,j+1 𝑗 𝑗+1
λ𝑗 =
1 (∑𝑛−𝑗−1 (C2 ) − C ²
𝑛 − 𝑗 𝑖=0 𝑖,𝑗 𝑗
{ β𝑗 = C𝑗+1 − λ𝑗C𝑗
1 𝑛−𝑗−1
C𝑗 = ∑ C𝑖,𝑗
𝑛 − 𝑗 𝑖=0
1 𝑛−𝑗−1
C𝑗+1 = ∑ C𝑖,𝑗+1
{ 𝑛 − 𝑗 𝑖=0
- 27 -
Partie 2 : Méthodes de provisionnement
Remarque :
C𝑗+1
Ainsi, λ𝑛−1 =
C𝑗
II - Cadre pratique
II.1 Chain Ladder
- 28 -
Partie 2 : Méthodes de provisionnement
- 29 -
Partie 2 : Méthodes de provisionnement
Nous avons vérifié ceci pour toutes les années de développement sauf que nous
n’avons relaté que les 8 premières années dans notre rapport, les 3 premiers graphes
sont les suivants et les autres sont élaborés dans l’annexe II.
- 30 -
Partie 2 : Méthodes de provisionnement
……
La deuxième hypothèse est l’alignement des couples (𝐶𝑖,𝑗+1 , 𝐶𝑖,𝑗 ) ,Pour j fixé,
l’hypothèse suppose l’existence d’un coefficient 𝑓𝑗 tel que 𝐶𝑖,𝑗+1 = 𝑓𝑗 ∗ 𝐶𝑖,𝑗 . Les
couples (𝐶𝑖,𝑗+1 , 𝐶𝑖,𝑗 ) doivent donc être sensiblement alignés par une droite passant par
l’origine. Nous présentons ici aussi le graphe pour les trois premières années de
développement pour la branche RC-Auto uniquement et les autres graphes sont en
annexe II.
- 31 -
Partie 2 : Méthodes de provisionnement
...
Nous remarquons clairement que cette hypothèse est non vérifiée vu que les
droites ne passent pas par l’origine, ce qui biaisera fort probablement la réserve
calculée par la méthode Chain Ladder.
- 32 -
Partie 2 : Méthodes de provisionnement
Ainsi on peut déduire les provisions par année de survenance et la réserve totale
- 33 -
Partie 2 : Méthodes de provisionnement
Tableau 6 : la réserve London Chain pour les différentes branches non vie
- 34 -
Partie 3 : Actualisation
- 35 -
Partie 3 : Actualisation
Parie 3 : Actualisation
I- De Solvabilité 1 à Solvabilité 2
Alors que l’actualisation des provisions était interdite par prudence et que le
provisionnement ne se faisait qu’avec la réserve totale des années de survenance
agrégées, l’introduction de Solvabilité 2 fait de l’étape de l’actualisation une nécessité
pour le calcul du Best Estimate comme étant la valeur actuelle probable des flux
futurs.
II - Best Estimate :
Le best Estimate (meilleure estimation) est égal à l’espérance des flux futurs
actualisés aux taux sans risque. Tous les flux futurs susceptibles d’être encourus pour
honorer les engagements faits aux assurés doivent être évalués. Ainsi
∞
𝑍𝑘
𝐵𝐸 = ∑
(1 + 𝑟(0, 𝑘))𝑘
𝑘=𝑛−𝑖+2
Avec
- 𝑟(0, 𝑘) le taux zéro coupon d’échéance k tiré de la courbe des taux zéro
coupon
-∞ traduit la dernière diagonale qui est dans notre cas 20ème diagonale.
- 36 -
Partie 3 : Actualisation
III - Application :
Nous présentons les Bests Estimates des différentes branches ainsi que les taux
zéro coupon utilisés dans le calcul du Best Estimate.
- 37 -
Partie 4 : SCR- Formule
Formule standard
Standard
- 38 -
Partie 4 : SCR –Formule Standard
- 39 -
Partie 4 : SCR –Formule Standard
I- Cadre théorique :
I.1 La décomposition du SCR par la
formule standard :
Le calcul du 𝑆𝐶𝑅𝑔𝑙𝑜𝑏𝑎𝑙 selon la méthode standard prend en compte plusieurs
modules de risques encourus par l’assureur. Cet éventail de risque est illustré par la
figure suivante :
- 40 -
Partie 4 : SCR –Formule Standard
𝐴𝑑𝑗 : représente les ajustements, liés à la réduction des pertes futures par le
biais des impôts différés ou par la participation aux bénéfices futurs à distribuer aux
assurés. L’impôt différé est l’imputation de la perte au résultat fiscal, ce qui conduit
dans le futur à payer moins d’impôt. La participation aux bénéfices est le transfert
d’une partie de la perte aux assurés, ce qui conduit à verser moins de participations aux
bénéfices que ce qui était prévu initialement.
On a alors :
Le BSCR agrège six modules de risques comme on peut le voir sur la figure ci-
dessus, à travers la formule suivante :
Où,
- 41 -
Partie 4 : SCR –Formule Standard
On a alors :
- 42 -
Partie 4 : SCR –Formule Standard
On a alors :
Où :
Parmi les modules de risques cités ci-dessus, notre étude portera sur le module
de risque de souscription non-vie.
Risque santé : cet élément de risque concerne les dépenses, les pertes excessives
et la mortalité des assurés, ainsi que les risques liés aux épidémies ;
- 43 -
Partie 4 : SCR –Formule Standard
Risque de prime (premium risk en anglais) : risque que le coût des futurs
sinistres soit supérieur aux primes perçues ;
- 44 -
Partie 4 : SCR –Formule Standard
- 45 -
Partie 4 : SCR –Formule Standard
2
exp(𝑁0.995 ∗ √log(𝜎𝑛𝑙 + 1))
𝜌( 𝜎𝑛𝑙 ) = −1
2
√(𝜎𝑛𝑙 + 1)
- 46 -
Partie 4 : SCR –Formule Standard
1
𝜎𝑛𝑙 = . ∑ 𝐶𝑜𝑟𝑟𝑆(𝑠,𝑡) . 𝜎𝑠 . 𝑉𝑠 . 𝜎𝑡 . 𝑉𝑡
𝑉𝑛𝑙 √
𝑠,𝑡
- 47 -
Partie 4 : SCR –Formule Standard
2 2 2 2
√𝜎(𝑝𝑟𝑒𝑚,𝑠) . 𝑉(𝑝𝑟𝑒𝑚,𝑠) + 𝜎(𝑝𝑟𝑒𝑚,𝑠) . 𝑉(𝑟𝑒𝑠,𝑠) . 𝜎(𝑟𝑒𝑠,𝑠) . 𝑉(𝑟𝑒𝑠,𝑠) + 𝜎(𝑟𝑒𝑠,𝑠) . 𝑉(𝑟𝑒𝑠,𝑠)
𝜎𝑠 =
𝑉(𝑝𝑟𝑒𝑚,𝑠) + 𝑉(𝑟𝑒𝑠,𝑠)
Le facteur de diversification 𝐷𝐼𝑉𝑠 est par défaut égal à 1 (Article 116 point 7) ou
calculé comme suit :
∑𝑟(𝑉(𝑝𝑟𝑒𝑚,𝑟,𝑠) + 𝑉(𝑟𝑒𝑠,𝑟,𝑠) )2
𝐷𝐼𝑉𝑠 = 2
(∑𝑟(𝑉(𝑝𝑟𝑒𝑚,𝑟,𝑠) + 𝑉(𝑟𝑒𝑠,𝑟,𝑠) ))
II - Cadre pratique :
- 48 -
Partie 4 : SCR –Formule Standard
suivantes : Les triangles de règlements des différentes branches, les primes acquises,
l’estimation de la prime à acquérir et les taux de renouvellement des contrats non vie.
Pour le volume du risque réserve (Best Estimate des provisions) nous avons
opté pour les Bests Estimates calculés par la compagnie.
Tableau 11 : les Bests Estimates des provisions pour les différentes branches
- 49 -
Partie 4 : SCR –Formule Standard
- 50 -
Partie 4 : SCR –Formule Standard
- 51 -
Partie 4 : SCR –Formule Standard
dans cette étude, puisqu’il concerne les évènements qui ne surviennent que très
rarement et qui n’ont pas été pris en compte dans le risque de primes et de réserve
- 52 -
Partie 5:
Undertaking Specific
parameters
- 53 -
Partie 5 : Undertaking Specific Parameters
Suite à l’application des USPs , pour l’écart type du risque de prime 𝜎𝑝𝑟𝑒𝑚,𝑙𝑜𝑏 et
de réserve 𝜎𝑟𝑒𝑠,𝑙𝑜𝑏 , conformément à la Directive, l’EIOPA propose une pondération
entre l’écart-type estimé par l’assureur (l’ « Undertaking ») en utilisant les méthodes
standards ( 𝜎𝑈,𝑝𝑟𝑒𝑚,𝑙𝑜𝑏 pour le risque de prime et 𝜎𝑢,𝑟𝑒𝑠,𝑙𝑜𝑏 pour le risque de réserve) et
l’écart-type « de marché » de la formule standard ( pour le risque de prime et pour le
risque de réserve).
Où 𝑐 est un facteur de crédibilité par branche, qui varie selon les lignes de
métiers, l’origine des données utilisées (internes ou externes) et bien sûr l’historique
- 54 -
Partie 5 : Undertaking Specific Parameters
utilisé.
I- Cadre théorique :
Dans tous les cas, l’écart-type propre à l’assureur s’estime par segment.
- 55 -
Partie 5 : Undertaking Specific Parameters
Avec :
- 56 -
Partie 5 : Undertaking Specific Parameters
∑𝑌 𝑈𝑌,𝑙𝑜𝑏
µ̂
𝑙𝑜𝑏 =
∑𝑌 𝑉𝑌,𝑙𝑜𝑏
- 57 -
Partie 5 : Undertaking Specific Parameters
∑𝑌 𝑈𝑌,𝑙𝑜𝑏
(𝑈𝑌,𝑙𝑜𝑏 − 𝑉𝑌,𝑙𝑜𝑏 . )²
1 ∑𝑌 𝑉𝑌,𝑙𝑜𝑏
𝛽̂𝑙𝑜𝑏 ² = √( ∑
𝑁𝑙𝑜𝑏 − 1 𝑉𝑌,𝑙𝑜𝑏
𝑌
𝛽̂𝑙𝑜𝑏
𝜎𝑈,𝑝𝑟𝑒𝑚,𝑙𝑜𝑏 =
√𝑉𝑙𝑜𝑏
- 58 -
Partie 5 : Undertaking Specific Parameters
L’article [22] publié en juin 2008 par Merz & Wüthrich (M&W) propose une
méthode pour quantifier le risque de provisionnement. Celle-ci est basée sur la
méthode de Mack, qu’ils ont adaptée pour évaluer le risque à un an. Ils supposent donc
que les hypothèses sur lesquelles repose le modèle de Mack sont vérifiées.
Nous reprenons les principaux estimateurs que M&W proposent pour estimer la
volatilité recherchée. Dans leur article, ils traitent le cas plus général où le triangle ne
fournit pas le même nombre de données en années de survenance qu’en années de
développement. Ici nous nous limiterons au cas où le nombre d’années de
développement est égal au nombre d’années de survenance Nous notons n la dernière
année de survenance du triangle.
(H1) : Les années de survenance des sinistres sont indépendantes les unes des
autres, c’est-à-dire, 𝐶𝑖,𝑗 et, 𝐶𝑘,𝑗 sont indépendants si j≠ k.
- 59 -
Partie 5 : Undertaking Specific Parameters
Où 𝑍𝑖,𝑛−𝑖+1 sont les paiements effectués au cours de l’année [n,n+1], pour les
sinistres survenus lors de l’année i et tels que 𝑍𝑖,𝑛−𝑖+1 = 𝐶𝑖,𝑛−𝑖+1 − 𝐶𝑖,𝑛−𝑖 ∀𝑖 =
1 à 𝑛.
Puisque l’on a :
On en déduit que :
- 60 -
Partie 5 : Undertaking Specific Parameters
𝑛−1
𝑛
∑𝑛−𝑗−1
𝑖=0 𝐶𝑖,𝑗+1
𝑓𝑗 =
𝑆𝑗𝑛
Avec :
𝑛−𝑗−1
𝑆𝑗𝑛 = ∑ 𝐶𝑖,𝑗
𝑖=0
𝑛+1
∑𝑛−𝑗
𝑖=0 𝐶𝑖,𝑗+1
𝑓𝑗 =
𝑆𝑗𝑛+1
Avec :
𝑛−𝑗
𝑆𝑗𝑛+1 = ∑ 𝐶𝑖,𝑗
𝑖=0
- 61 -
Partie 5 : Undertaking Specific Parameters
On estime alors comme suit le CDR observable à la date n+1 pour l’année de
survenance i :
= 𝐶̂
𝑛 ̂𝑛+1
𝑖,𝑛 − 𝐶𝑖,𝑛
𝐸[𝐶𝐷𝑅𝑖(𝑛 + 1)|𝐷𝑛] = 0
On n’aurait donc pas à revoir notre estimation. Seule l’erreur due au processus
serait présente. L’incertitude de cette prédiction serait mesurée par :
- 62 -
Partie 5 : Undertaking Specific Parameters
Avec
𝑛−𝑗−1
1 𝐶𝑖,𝑗+1
𝜎̂𝑗 ² = ∑ 𝐶𝑖,𝑗 ( − 𝑓̂𝑗 ) ²
𝑛−𝑗−1 𝐶𝑖,𝑗
𝑖=0
̂
𝜎 4
Et 𝜎̂𝑛−1 ² = 𝑚𝑖𝑛 {𝜎̂𝑛−2 ², 𝜎̂𝑛−3 ², 𝜎̂𝑛−2 ² }
𝑛−3
𝐶𝐷𝑅𝑖 (𝑛 + 1), du fait qu’on prédit le 𝐶𝐷𝑅 réel par le 𝐶𝐷𝑅 observable. Ce n’est
Pas l’approche que nous cherchons à étudier ici, mais nous en aurons besoin par
la suite.
prédiction des CDR observables à la fin de l’année calendaire n+1, pour l’année
- 63 -
Partie 5 : Undertaking Specific Parameters
𝑚𝑠𝑒𝑝
̂ 𝐶𝐷𝑅̂ 𝑖(𝑛+1)\𝐷 (0)
𝑛
𝝈
̂ 𝒏−𝒊 ² 𝝈
̂ 𝒏−𝒊 ² 𝝈
̂ 𝒋²
⁄̂ 𝑛 ⁄̂ 𝑛 𝑛−1 ⁄̂ 𝑛
𝑛 (𝑓𝑛−𝑖 )² (𝑓𝑛−𝑖 )² 𝐶𝑛−𝑗,𝑗 (𝑓𝑗 )²
= (𝐶𝑖,𝑛 )² + 𝑛 + ∑ ( 𝑛+1 ).
𝐶𝑖,𝑛−𝑖 𝑆𝑛−𝑖 𝑗=𝑛−𝑖+1
𝑆𝑗 𝑆𝑛𝑗
[ ]
Et ce sous l’approximation :
𝝈
̂ 𝒏−𝒊 ²
⁄̂ 𝑛
(𝑓𝑛−𝑖 )²
≪1
𝐶𝑖,𝑛−𝑖
Et ainsi :
√𝑚𝑠𝑒𝑝
̂ 𝐶𝐷𝑅̂ 𝑖(𝑛+1)\𝐷 (0)
𝑛
𝜎𝑟𝑒𝑠/𝑙𝑜𝑏 =
𝐵𝐸, 𝑙𝑜𝑏
- 64 -
Partie 5 : Undertaking Specific Parameters
I.2.2 Bootstrap à un an :
Le risque de provisionnement peut se définir, comme nous l’avons déjà vu, par
le risque que la variable aléatoire CDR prenne des valeurs négatives, c’est-à-dire de
faire des malis. Nous rappelons que la variable aléatoire CDR pour l’année calendaire
[n, n+1] se définit par CDR (n+1) = 𝑅𝑛 − (Z (n,n+1)+ 𝑅𝑛+1 ) où 𝑍𝑛,𝑛+1 correspond aux
paiements effectués au cours de l’année calendaire [n, n+1].
Les méthodes de simulation vont alors nous permettre d’obtenir une distribution
empirique suivie par les CDR, conditionnellement aux informations disponibles en
date n.
✓ Principe :
- 65 -
Partie 5 : Undertaking Specific Parameters
CDR, ce qui permet d’en déterminer une distribution empirique, et d’en déduire
des percentiles (VaR, et plus particulièrement à 99,5% celle qui nous intéresse
- 66 -
Partie 5 : Undertaking Specific Parameters
Fin de boucle.
- 67 -
Partie 5 : Undertaking Specific Parameters
̂ (𝑛+1)
𝐸𝑐𝑎𝑟𝑡 𝑡𝑦𝑝𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑑𝑖𝑠𝑡𝑟𝑖𝑏𝑢𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝐶𝐷𝑅
𝜎𝑖 =
𝐵𝐸𝑖
- 68 -
Partie 5 : Undertaking Specific Parameters
II - Cadre pratique :
II.1 Risque de prime :
II.1.1 Modélisation paramétrique et résolution par
la méthode MCO :
- 69 -
Partie 5 : Undertaking Specific Parameters
- 70 -
Partie 5 : Undertaking Specific Parameters
D’après ces résultats, nous remarquons que les hypothèses sont vérifiées pour
l’ensemble des années de survenance, à l’exception de la 1ère année où les primes ne
sont pas proportionnelles ni aux pertes ni à leurs variances et où le loss ratio diverge.
Ceci nous mènera dans la suite de notre étude à tronquer la première année des
triangles de règlements dans l’évaluation du risque de prime.
✓ Résultats :
Tableau 21 : les écarts types du risque de prime pour les différentes branches
Ces paramètres sont calculés sur la base des données d’Axa Assurance et donc
reflètent le profil réel du risque de prime qu’elle supporte.
En comparant ces écarts types par rapport à ceux standards présentaient par
l’EIOPA.
Tableau 22 : les écarts types Standards du risque de prime pour les différentes
branches
- 71 -
Partie 5 : Undertaking Specific Parameters
On remarque que les écarts types calculés sont nettement inférieurs à ceux
standards, donc pour le risque de prime il sera rentable pour Axa Assurance d’évaluer
ses propres paramètres en procédant par les USPs que d’adopter ceux délivrés par
l’EIOPA.
- 72 -
Partie 5 : Undertaking Specific Parameters
Avant d’appliquer la méthode Merz & Wüthrich pour le calcul des erreurs
quadratiques moyennes, il est important de valider l’hypothèse d’usage de
l’approximation :
̂ 𝒏−𝒋 ²
𝝈
⁄ 𝑛
(𝑓̂𝑛−𝑗 )²
𝑎𝑗 = ≪1 Avec i = 0, ……,10
𝐶𝑗,𝑛−𝑗
La 10ème valeur n’existe pas vu que les coefficients 𝑓̂𝑗 de chain ladder et 𝝈
̂𝒋 ne
Les erreurs quadratiques moyennes pour les CDR par année de survenance
évaluées sont comme suit :
- 73 -
Partie 5 : Undertaking Specific Parameters
Tableau 25 : les écarts types du risque de réserve calculés par la méthode M&W
- 74 -
Partie 5 : Undertaking Specific Parameters
II.2.2 Bootstrap à un an :
Tableau 27 : triangle supérieur théorique des cumulés estimés pour la branche RC auto
- 75 -
Partie 5 : Undertaking Specific Parameters
- 76 -
Partie 5 : Undertaking Specific Parameters
Le tableau ci-dessus résume les différents écarts types découlant des différentes
approches, ainsi nous constatons que pour la méthode M&W et Bootstrap à un an les
résultats sont presque similaires et confirme la forte volatilité de la branche « incendie
et dommages ».
- 77 -
Partie 5 : Undertaking Specific Parameters
𝟏
𝝈𝒏𝒍 = . ∑ 𝑪𝒐𝒓𝒓𝑺(𝒔,𝒕) . 𝝈𝒔 . 𝑽𝒔 . 𝝈𝒕 . 𝑽𝒕
𝑽𝒏𝒍 √
𝒔,𝒕
Le SCR ainsi obtenu a été confronté à celui calibré avec les paramètres
standards.
Pour des raisons de confidentialité des données, nous ne pouvons reproduire sur
notre rapport ni le SCR calibré avec USPs, ni la conclusion de sa comparaison avec le
SCR calibré avec les paramètres standards.
- 78 -
Partie 6 : Automatisation de
la quantification des risques de
souscription non vie
- 79 -
Partie 6 : Automatisation de la quantification des risques de souscription non vie
Partie 6 : Automatisation de la
quantification des risques de souscription
non vie :
I- Introduction :
Etant toujours non applicable au Maroc, la solvabilité 2 suscite un intérêt
particulier chez les assureurs marocains.
- Formule Standard : calcul du SCR prime & réserve, sa volatilité ainsi que le
SCR non vie.
- USP : calcul de l’écart type du risque de prime par une méthode normalisée et
du risque de réserve par la méthode M&W et Bootstrap à un an.
- 80 -
Partie 6 : Automatisation de la quantification des risques de souscription non vie
III - Réalisation
La capture ci-dessous représente l’interface graphique.
Ensuite, et pour les différents calculs, l’application permet une sélection libre de
n’importe quel fichier contenant les données.
Enfin, l’outil permet un affichage dynamique des résultats finaux ainsi que le
stockage des valeurs dans une feuille Excel.
- 81 -
Partie 6 : Automatisation de la quantification des risques de souscription non vie
- Volet « reserving » :
- 82 -
Partie 6 : Automatisation de la quantification des risques de souscription non vie
- 83 -
Conclusion
La nouvelle directive Solvabilité 2 constitue un tournant pour les compagnies
d’assurances et de réassurance. Elle les oblige à redéfinir leurs niveaux de fonds
propres et à procéder différemment lors de la quantification des risques qui les
affrontent.
Ainsi une évaluation basée sur des données propres à la compagnie aura
l’immense avantage de reproduire des résultats qui reflètent le mieux le profil de
risque de l’entreprise.
- 84 -
Bibliographie :
Mémoires d’actuariat :
Marie Louis : « Evaluation des provisions techniques non vie dans le contexte
solvabilité 2 » ; Mémoire Université de Strasbourg
- 85 -
IDRISSI MESSNAOUI Anass et LHIOUI Anass : « Application de la
directive Solvency 2 sur les branches d’assurances non vie » ; Mémoire INSEA
Article scientifique:
Michael Merz, Mario V. Wüthrich : « Modeling The Claims Development
Result For Solvency Purposes »
Cours :
Fuad Marri (2015-2016), provisionnement en non vie, INSEA
Site Internet:
Site de la FMSAR ; fédération marocaine des sociétés d’assurances et de
réassurance
Autres :
Quantitive Impact studies 5 (QIS5), technical specifications
- 86 -
Annexes
Etant en plein essor, le secteur des assurances au Maroc est un marché modèle
pour les pays du Maghreb, selon l’agence de notation internationale Standard and
Poor’s.
- 87 -
Figure 9 : chiffre d’affaires global par branche – Exercice 2016
- 88 -
Aperçu sur AXA Assurance :
Dans certains pays, il a des activités bancaires. Il est implanté dans plus de 59
pays pour des activités d’assistance. Axa fait partie des plus grandes sociétés
d’assurance mondiales aux côtés de Ping An Insurance (Chine),China Life Insurance
(Chine), Allianz (Allemagne).Son implémentation au Maroc fut comme suit :
Le chiffre d’affaire d’Axa, ainsi que sa part de marché pour l’exercice 2016
sont résumés dans le tableau suivant :
- 89 -
Annexe II : vérification des hypothèses de
Chain Ladder pour la branche RC Auto :
- 90 -
s
- 91 -
Annexe III: Méthode de Bootstrap :
La méthode de ré-échantillonnage du Bootstrap permet d’étudier la distribution
suivie par l’estimation du montant des provisions .L’hypothèse d’indépendance n’est
pas vérifiée sur les incréments de paiements. C’est pourquoi nous utilisons les résidus
calculés à partir de ces incréments de paiements observés, afin que l’hypothèse
d’indépendance soit vérifiée.
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4. On recalcule le triangle supérieur "théorique" à rebours à partir des
facteurs de développement en partant des dernières observations (situées sur la
diagonale : 𝐶𝑖,𝑛−𝑖 ). On obtient les paiements cumulés estimés 𝐶̂𝑖,𝑗 , j du triangle
supérieur ;
5. Cela nous permet de calculer les incréments estimés µ𝑖,𝑗 pour la partie
supérieure du triangle ;
6. On calcule les résidus de Pearson du triangle supérieur :
𝑍𝑖,𝑗−μ𝑖,𝑗
𝑟𝑖,𝑗 = , où Var (µ𝑖,𝑗 ) est la fonction variance de la distribution. On
√𝑣𝑎𝑟(μ𝑖,𝑗 )
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Annexe IV : Les écarts-types standards,
les segments et corrélations entres segments
non vie selon solvabilité 2
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Tableau 36 : Matrice de corrélations entre les segments de la branche non vie selon
solvabilité 2
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Annexe V : 2ème méthode Normalisée pour
le risque prime :
• Modélisation paramétrique et résolution par la méthode du maximum de
vraisemblance
Avec :
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Il est alors possible de formuler les paramètres de la distribution log-normale
des pertes de la manière suivante :
2
𝛽𝑙𝑜𝑏
𝑆𝑌,𝑙𝑜𝑏 = √log(1 + )
µ2𝑙𝑜𝑏 . 𝑉𝑌,𝑙𝑜𝑏
1
𝑀𝑌,𝑙𝑜𝑏 = log(µ𝑙𝑜𝑏 . 𝑉𝑌,𝑙𝑜𝑏 ) − 𝑆𝑌,𝑙𝑜𝑏 ²
2
(log(𝑈𝑌,𝑙𝑜𝑏 ) − 𝑀𝑌,𝑙𝑜𝑏 )²
log 𝐿 = ∑(− log(𝑆𝑌,𝑙𝑜𝑏 ) − 2 )
2𝑆𝑌,𝑙𝑜𝑏
𝑌
Les paramètres 𝛽𝑙𝑜𝑏 et µ𝑙𝑜𝑏 sont alors choisis de manière à maximiser cette
vraisemblance. Une solution littérale à ce problème de maximisation n’étant pas
immédiate, la résolution devra se faire à l’aide d’un outil de calcul.
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Une fois l’estimation de 𝛽𝑙𝑜𝑏 obtenue, l’écart-type 𝜎𝑈,𝑝𝑟𝑒𝑚,𝑙𝑜𝑏 est donné par :
𝛽̂𝑙𝑜𝑏
𝜎𝑈,𝑝𝑟𝑒𝑚,𝑙𝑜𝑏 =
√𝑉𝑙𝑜𝑏
Ces deux premières méthodes sont très proches et ont l’avantage d’être très
simples à la fois en termes de compréhension et d’application. Elles consistent à
mesurer l’erreur de tarification historique par comparaison de la charge de sinistres
observée avec une charge de sinistre théorique, estimée à partir du volume de prime.
En revanche, ces deux méthodes sont fondées sur l’hypothèse d’un loss ratio
régulier aux cours des années, ce qui n’est pas nécessairement le cas selon les risques
considérés.
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Annexe VI : 1ère méthode normalisée pour
le risque de réserve :
N : le nombre d’observations
𝑉𝑌 = ∑ 𝑃𝐶𝑂𝑖,𝑗
𝑖+𝑗=𝑌+1
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Figure 14 : le best estimate des provisions par année calendaire
𝐼𝑌 = ∑ 𝐼𝑖,𝑗
𝑖+𝑗=𝑌+2
𝑖≠𝑌+1
𝑅𝑌 = ∑ 𝑃𝐶𝑂𝑖,𝑗 + ∑ 𝐼𝑖,𝑗
𝑖+𝑗=𝑌+2 𝑖+𝑗=𝑌+2
𝑖≠𝑌+1 𝑖≠𝑌+1
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On cherche à mesurer l’incertitude liée à l’estimation a priori des réserves par
rapport aux paiements incrémentaux observés plus la nouvelle estimation des réserves.
On a alors :
Un estimateur 𝛽̂ de 𝛽 est :
1 (𝑅𝑌 − 𝑉𝑌 )²
𝛽̂ = √ ∑
𝑁−1 𝑉𝑌
𝑌
𝛽̂
𝜎𝑈,𝑟𝑒𝑠,𝑠 =
√PCO
Cette méthode produit un 𝜎𝑈,𝑟𝑒𝑠,𝑠 d’autant plus élevé que l’écart entre la
prévision de sinistres pour l’année en cours et le montant payé dans l’année plus la ré-
estimation des réserves est élevée.
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