Blockchain
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Inhalt
A. Beschreibung des Themas (auf Französisch) ............................................................................................. 2
B. Herausforderungen und offene Fragen zu einem TA-Projekt (auf Französisch)................................... 11
C. Kriterienkatalog ......................................................................................................................................... 14
D. Ausschreibungstext ................................................................................................................................... 18
E. Richtlinien für die Eingabe von Projekt-Offerten .................................................................................... 20
1
A.Beschreibung des Themas (auf Französisch)
1. Introduction
Quand le Bitcoin est mis en œuvre sur le marché en 2009, il fait face à une réputation sulfureuse. On lui
prête – à raison ? – une utilisation importante sur le marché noir et dans les recoins obscurs du Dark
Web où le commerce d’armes et de drogue est monnaie courante. Grâce à cette crypto-monnaie, les
utilisateurs réalisent leurs transactions sous couvert d’anonymat. Rapidement toutefois, la capitalisation
boursière du Bitcoin s’envole. En Suisse, la ville de Zoug lance cette année un projet pilote pour le
paiement de certains services à l’aide de bitcoins. Pas étonnant lorsque l’on constate le nombre de start-
ups actives dans ce domaine présentes sur le territoire cantonal.
Le concept sous-jacent, qui permet à ce système de fonctionner, est appelé la Blockchain. Cette
technologie fait rapidement ses preuves : de nombreuses nouvelles crypto-monnaies sont introduites sur
le même modèle. Le milieu financier et les banques en particulier gardent un œil attentif sur ces
développements qui ont pour but de faire « plus simple et moins cher ». Dans le cadre de leurs
laboratoires d’idées, la Blockchain est attentivement étudiée car ces grandes institutions établies ne
souhaitent en aucun cas rater le virage de cette nouvelle technologie.
Parallèlement aux transactions financières, on constate rapidement que la Blockchain peut également
être étendue pour offrir de nouveaux types d’applications. Avec l’appartion des « smart contracts »
(contrats intelligents) développés par la société Ethereum sur sa propre Blockchain, on prend peu à peu
conscience de l’intérêt de cette technologie au-delà du domaine financier et bancaire. Différents projets
commencent à émerger : ils intègrent les aspects de décentralisation et d’absence d’intermédiaires dans
des concepts économiques connus et développent des nouveaux modèles d’affaire qui défient les
interactions traditionnelles entre les différents acteurs de la consommation. En particulier, les grands
noms de la sharing economy que sont Uber et Airbnb sont directement concernés par l’émergence de
nouvelles applications décentralisées qui mettent en relation les différents utilisateurs de manière
directe et sans intermédiaire, pour au final un coût moindre. De nouvelles formes d’organisation se
mettent également en place à l’aide de cette technologie.
2
Aujourd’hui, on imagine le futur de la Blockchain dans le cadre de l’administration publique, au sein des
gouvernements où elle pourrait par exemple garantir des votations et des élections transparentes et
offrir des services décentralisés, tels que le mariage ou l’émission de passeports.
Ci-après, nous allons présenter de manière plus approfondie ce qu’est la Blockchain et comment elle
fonctionne, quelles sont ses applications actuelles et futures et quels sont les enjeux de cette
technologie dans l’optique d’une étude TA.
2. Contexte
2.1 Dans l’ombre du Bitcoin
Tout le monde a entendu parler de la monnaie virtuelle Bitcoin. Aujourd’hui, ce sont plus de 15 millions
de bitcoins qui sont en circulation, dont la valeur totale est de près de 7 milliards de dollars (US)1. Le
schéma suivant montre la capitalisation boursière rapide du Bitcoin.
1
Source Blockchain.info (consulté le 24 mai 2016)
3
Peu de monde connait toutefois la technologie sous-jacente, celle qui permet au Bitcoin d’exister : la
Blockchain. D’aucuns en parlent aujourd’hui comme de la technologie la plus disruptive jamais connue2,
comme d’une révolution aussi importante que le fut l’invention du Web ou de l’Internet3.
Le Bitcoin est donc inventé en 2008 par le dénommé Satoshi Nakamoto 6 puis mis en œuvre pour la
première fois en 2009. Il s’agit de la première monnaie virtuelle ou crypto-monnaie. La technologie qui
permet au Bitcoin d’exister, ce serveur horodaté et distribué est la blockchain mais la produit également
(car on peut y lire l’ensemble des transactions effectuées).
Si le Bitcoin, première crypto-monnaie dont une particularité est l’anonymat de ses utilisateurs, est
régulièrement décriée pour son utilisation courante dans le marché noir et la vente de drogue ainsi que
dans les zones obscures du Dark Web, la Blockchain, en tant que nouvelle technologie, ne souffre pas de
cette image négative. Au contraire, on constate petit à petit les potentialités de cette technologie et les
nombreuses applications qui pourraient être développés grâce à elle.
La Blockchain est appelée en octobre 2015, par le journal américain The Economist, la « trust machine »,
la machine de confiance7. Elle est en fait une technologie de stockage et de transmission d’informations,
transparente, sécurisée, et fonctionnant sans organe central de contrôle8.
2
“The blockchain ist the most disruptive technology I have ever seen”, Salim Ismail, Founding Executive Director of
the Singularity University, at Conference USI, Paris, July 2015.
3
Blockchain is the most disruptive invention since the Internet itself - not just in finance, Martin Hiesboeck,
https://www.digitaldoughnut.com/articles/2016/april/blockchain-is-the-most-disruptive-invention-since
4
Dominic Frisby, « In proof we trust », 21 avril 2016 https://aeon.co/essays/how-blockchain-will-revolutionise-far-
more-than-money
5
https://bitcoin.fr/bitcoin-explique-par-son-inventeur/
6
Il s’agit en fait d’un pseudonyme, le véritable inventeur de la Blockchain a révélé son identité en 2016, il s’agirait
d’un informaticien australien nommé Craig Wright.
7
The Economist, 31 octobre 2015
8
https://blockchainfrance.net/decouvrir-la-blockchain/c-est-quoi-la-blockchain/
4
Aujourd’hui, si certains estiment que la Blockchain est une révolution aussi importante, si ce n’est plus
importante que l’invention de l’Internet9, c’est parce que tout le système économique ainsi que la
manière dont les différents acteurs de la consommation exécutent leurs transactions pourraient se
trouver modifiés par l’arrivée sur le marché de cette technologie10.
La technologie Blockchain permet de garantir les transactions de manière décentralisée. Elle fonctionne
comme un grand livre de comptes (ledger) intégralement visible pour tous les utilisateurs de la
blockchain, qui est mis à jour régulièrement lorsque 50% au moins des utilisateurs valident la mise à jour
à l’aide de méthodes cryptographiques. Pour manipuler ou hacker le système, il faudrait de manière
simultanée hacker l’ensemble des copies de la Blockchain ou manipuler la validation des blocs. Il semble
que l’on puisse dire qu’elle est invulnérable.
9
http://business.financialpost.com/news/fp-street/bitcoin-and-blockchain-could-be-the-start-of-a-bigger-
revolution-than-the-internet-itself
10
http://dontapscott.com/books/blockchain-revolution/
5
Illustration 2. Fonctionnement général de la Blockchain.
La validation des blocs est un des aspects centraux du succès de la technologie. La validation consiste en
la réussite d’une « épreuve cryptographique »11. Un ordinateur connecté au réseau de la Blockchain
exécute un algorithme cryptographique, très gourmand en puissance de calcul, qui se base sur les blocs
déjà validés. Lorsque cet exercice est résolu, on considère que le bloc est validé. Si la majorité des
ordinateurs connectés au réseau valide le bloc, celui est ajouté à la chaîne de blocs.
Dans le cas de la blockchain du Bitcoin, un bloc est ajouté toutes les 10 minutes et la complexité des
épreuves cryptographiques est adaptée pour que leur résolution prenne environ 10 minutes également.
La résolution de ces épreuves exige de grandes ressources de calcul. Les utilisateurs qui mettent à
disposition leur puissance de calcul au profit de la blockchain sont récompensés. Dans le cas du Bitcoin,
les résolutions sont appelées des « proofs-of-work » et sont récompensés par l’obtention de bitcoins. Les
« mineurs » s’enrichissent donc en mettant au service de la communauté Bitcoin leur puissance de
calcul.
Les différentes blockchains, qu’elles soient privées ou publiques, fonctionnent toutes avec un système de
monnaie ou de tokens qui permet de récompenser les « mineurs ». Les épreuves cryptographiques
peuvent elles différer.
11
http://www.usine-digitale.fr/editorial/la-blockchain-est-la-nouvelle-technologie-de-rupture-et-pas-seulement-
pour-la-finance.N355613
6
3. De la Blockchain 1.0 à la Blockchain 3.012
La Blockchain évolue rapidement. Utilisée initialement pour les applications de crypto-monnaies, elle est
rapidement étendue aux contrats intelligents et de nombreuses nouvelles applications sont déjà
envisagées.
Les grandes banques13 focalisent d’ores et déjà une grande partie de leurs activités de recherche autour
de cette technologie. Elles y reconnaissent un intérêt important et souhaitent à tout prix éviter que les
développements dans le monde financier et bancaire ne se fassent sans elles.
12
Selon la dénomination utilisée par Melanie Swan dans le livre « Blockchain, blueprint for a new economy »,
O’Reilly 2015.
13
https://blockchainfrance.net/2015/09/23/banques-blockchain-finance/
14
www.bity.com, par exemple
15
« Stadt Zug wird weltweit zum Bitcoin-Pionier », Erich Aschwanden, NZZ, 10.5.2016
16
Source : http://www.coindesk.com/bitcoin-atm-map/
7
A la suite de Bitcoin, de nombreuses autres crypto-monnaies17 ont été développées : chacune a ses
spécificités mais toutes fonctionnent globalement sur le même principe (le mécanisme de validation
peut différer). On peut recenser, par exemple, les monnaies suivantes :
Dash : créée en 2014, elle s’appuie sur le code source de Bitcoin pour le rendre plus sûr et
complètement anonyme.
Litecoin : créée en 2011, elle utilise un tout autre mécanisme cryptographique pour le minage
appelé Scrypt.
Conscoin : il s’agit d’une crypto-monnaie éthique, qui comporte une forme d’intelligence
artificielle pour surveiller l’environnement et garantir des transactions éthiques.
Contrairement au Bitcoin, Ethereum ne se limite pas à des transactions financières mais permet de créer
n’importe quelle application décentralisée grâce à un langage de programmation propre. Ces
applications sont principalement des « smart contracts », des contrats intelligents, c’est-à-dire des petits
logiciels qui sont capables, de manière autonome, d’exécuter automatiquement certaines actions en
fonction de conditions prédéfinies. Cette architecture permet de supprimer n’importe quel intermédiaire
entre deux acteurs de cette blockchain, l’un étant l’utilisateur et l’autre le fournisseur d’un service.
Inscrits dans la blockchain, ces contrats ne peuvent être affectés par aucun changement.
Les « mineurs » de la blockchain d’Ethereum ne valident pas des transactions mais exécutent le code
provenant des différentes applications qui constituent les smart contracts. Pour payer ces mineurs, qui
comme pour le Bitcoin mettent à disposition leur puissance de calcul, Ethereum a mis sur pied une
crypto-monnaie, l’Ether qui se présente sous forme de tokens. Les éthers peuvent être vendus contre de
la monnaie traditionnelle par les utilisateurs connectés au réseau qui souhaitent monétiser leur travail.
Dans le même temps, les développeurs ont besoin d’éthers pour exécuter leurs applications sur le réseau
et peuvent les acheter.
Ethereum a publié sa nouvelle version le 14 mars 2016 et sa valeur a connu une véritable envolée. Sa
troisième version sera la première ouverte au grand public.
17
https://en.wikipedia.org/wiki/List_of_cryptocurrencies
18
https://www.ethereum.org/
8
Illustration 4. Valeur de l’Ether.
Parmi les applications déjà existantes sur Ethereum, on peut citer les contributions suivantes.
19
Dominic Frisby, « In proof we trust », 21 avril 2016 https://aeon.co/essays/how-blockchain-will-revolutionise-far-
more-than-money
9
nombreuses expériences existent déjà qui prouvent l’énorme potentiel de disruption de la Blockchain.
Nous énumérons brièvement ci-après quelques exemples :
Namecoin20 est l’une des premières applications non-financière de la Blockchain. Un de ses buts
est d’éviter la censure sur Internet en vérifiant les enregistrements de noms de domaine.
Plusieurs projets tendent à la promotion de la liberté de parole sur le Web, par exemple,
Alexandria21 qui permet l’échange de contenus originaux sans intermédiaires.
Différents services liées aux identités digitales permettent de confirmer les identités des
individus sur les sites web visités (OneName22)
Des services d’attestations (proof of existence23) sont de plus en plus développés : ils concernent
des contrats de type notarié mais également la protection de la propriété intellectuelle.
Des initiatives visant l’introduction de la Blockchain dans le cadre des MOOCs mais également de
la publication académique sont également en cours.
Par extension, la Blockchain pourrait aussi se développer au sein des gouvernements. En effet, elle
permettrait de proposer certains services étatiques de manière décentralisée, tels que les mariages,
l’émission de passeports, etc… Des premières initiatives dans cet ordre d’idées ont été produites par
BitNation24. Au final, l’organisation d’élections et de votations25 à l’aide de la Blockchain pourrait
également assurer une plus grande transparence aux Etats.
20
https://namecoin.info/
21
http://blocktech.com/
22
https://onename.com/
23
http://www.newsbtc.com/proof-of-existence/
24
https://bitcoinmagazine.com/articles/bitnation-launches-world-s-first-blockchain-based-virtual-nation-
constitution-1455895473
25
https://followmyvote.com/online-voting-technology/blockchain-technology/
10
B. Herausforderungen und offene Fragen zu einem TA-
Projekt (auf Französisch)
Parce qu’elle se trouve encore à un stade précoce de son développement, la Blockchain est confrontée à
de nombreux défis qui illustrent également les chances et les risques auxquels cette nouvelle
technologie doit faire face.
1. Défis technologiques
Les défis technologiques sont nombreux. Ils concernent en particulier le système de minage. En effet,
très gourmand en puissance de calcul, ce système devient problématique au fur et à mesure que la
blockchain grandit. L’énergie nécessaire pour résoudre les épreuves cryptographiques est telle que des
questions se posent quant à l’approvisionnement en électricité pour faire fonctionner l’ensemble du
réseau décentralisé. Les problèmes de stockage sont également à l’ordre du jour, puisqu’une blockchain
est répliquée intégralement chez tous ses utilisateurs.
Certaines questions liées à la sécurité doivent également être adressées. Ethereum, par exemple,
deviendra, avec la mise en œuvre de sa prochaine version, accessible au grand public. La sécurité des
différentes applications de la Blockchain devra donc être assurée à un niveau plus élevé et résister à des
attaques extérieures plus nombreuses qu’à l’heure actuelle.
De plus, la montée en charge du système devra également être expérimentée avec l’arrivée de nouveaux
utilisateurs.
2. Défis économiques
La question principale qui se pose est la question du « business model » à développer autour de la
Blockchain. Avec la disparition des intermédiaires et les gains en crypto-monnaies réalisés par les
« mineurs », c’est un nouveau paradigme économique qui se met en place et que l’économie doit
intégrer.
Il est évident que la Blockchain ne se limitera pas à être la technologie sous-jacente des crypto-monnaies
uniquement mais qu’elle sera utilisée dans de nombreux autres contextes. De ce fait, il ne s’agit pas de
nouveaux modèles d’affaires qui émergent dans des contextes particuliers, mais bien de manière
générale et qui, de ce fait, qui ont une influence réelle sur l’économie globale, qu’elle soit locale,
nationale ou internationale.
C’est l’ensemble du domaine de la finance collaborative qui va franchir un nouveau cap avec l’arrivée de
la Blockchain26. Ainsi, les différents acteurs doivent aujourd’hui se positionner dans ce domaine pour
rester compétitifs27.
26
« La Blockchain est la dernière pièce du puzzle », in Swissquote Magazine N.1, mars 2016
11
3. Défis juridiques
La question de l’anonymat – plus ou moins garanti par de la Blockchain – devra être adressée par le
législateur. En effet, si la Blockchain semble être conçue comme un outil garantissant la protection des
données, il existe des situations où cet anonymat peut devenir problématique.
L’association entre Bitcoin et Dark Web, qui donne une image négative à cette technologie, devra être
dépassée pour envisager une utilisation au niveau de l’administration publique dans l’idée de simplifier
et de décentraliser les services et de les rendre plus transparents.
4. Défis de gouvernance
Les défis liés à la gouvernance des systèmes distribués sont nombreux. Dans un tel système décentralisé,
où une majorité doit valider les modifications qui y sont apportées, la notion de gouvernance
traditionnelle doit être repensée.
5. Défis politiques
L’imposition des différentes crypto-monnaies ou autres tokens doit également être considérée28. C’est
au monde politique de décider comment il souhaite régler le problème des capitaux et des gains réalisés
dans ces nouvelles monnaies.
6. Défi suisse ?
De nombreuses startups ont établis leurs quartiers généraux dans le canton de Zoug, autour de la société
Ethereum. Selon le spécialiste Guido Rodolphi, la Suisse, grâce à sa loi sur la protection des données
forte et son système politique stable, pourrait devenir rapidement une véritable Crypto Valley29, où les
applications de la Blockchain sont conçues et développées.
Au vu de ces nombreux défis, il est clair aujourd’hui que l’industrie financière poursuit ses recherches
dans ce domaine. Et parallèlement, de nombreuses initiatives citoyennes émergent. Le potentiel de
disruption est gigantesque et de ce fait, la Blockchain est un sujet brûlant, sûrement autant que l’était
l’avènement du Web dans les années 1990.
En conclusion, Konrad Hummler, banquier et directeur du think tank M1 AG, écrit dans le magazine Bilan
du 22 février 201630 : « Je n’ai absolument aucun doute que cette technologie va déterminer l'évolution
continue non seulement d'Internet mais aussi de tous les processus économiques, sociaux et politiques.
Par conséquent, cela vaut la peine de suivre le développement de la technologie blockchain.
27
« Der Kampf um die besten Plätze in der Blockchain », FAZ, 1.6.2016
28
http://rue89.nouvelobs.com/2016/06/01/avez-bitcoins-ethers-bon-courage-les-declarer-impots-264217
29
http://www.rts.ch/info/sciences-tech/7686994-la-blockchain-une-technologie-numerique-capable-de-changer-
le-monde-.html#timeline-anchor-L%27exemple+de+Zoug
30
http://www.bilan.ch/konrad-hummler/blockchain-une-menace-institutions-traditionnelles
12
7. Questions ouvertes
Aspects économiques
- Quel est le poids des crypto-monnaies (Bitcoin, Ether, etc.) en Suisse et dans le monde ? Qui les
utilise ? Pour quels usages ? Est-il possible de les déclarer à des fins fiscales ? Dans quels
cantons ?
- Comment ont évolué les crypto-monnaies sur le marché économique et comment se poursuivra
cette évolution à l’avenir ?
- Quels sont les résultats et les conclusions de l’expérience menée à Zoug avec le paiement de
services publics en Bitcoin ?
- Dans quels secteurs économiques la Blockchain sera-t-elle / pourrait-elle être mise en œuvre ?
Existe-t-il déjà des applications concrètes ?
- Quels sont les chances et les risques de voir les intermédiaires disparaitre ? Quel est le nouveau
paradigme économique qui se met en place ? A qui profite-t-il ?
- Quelles sont les influences sur l’économie locale, nationale, internationale ?
- L’industrie de l’énergie semble profiter de la Blockchain : dans quelle mesure ? D’autres
industries sont-elles également concernées ?
- Combien de startups sont actives dans ce domaine en Suisse ? Quelles sont leurs champs de
compétence ? Quel est leur poids économique?
Aspects juridiques
- La Blockchain et son utilisation doivent-elles être réglées juridiquement ? Quelles sont les
adaptations nécessaires à effectuer dans le cadre légal actuel ?
- Comment le cadre légal doit-il être fixé au regard de l’anonymat inhérent à la Blockchain ?
Aspects politiques et de gouvernance
- Quels sont les modèles de gouvernance propres à la Blockchain et à ses différentes
implémentations ?
- La Blockchain peut-elle s’intégrer dans le modèle politique suisse ? Des services de
l’administration publique pourraient-ils être implémentés dans la Blockchain ? Si oui, lesquels et
avec quels bénéfices et quels risques pour les citoyens et pour l’administration ?
- Le modèle zougois peut-il faire école auprès d’autres cantons et/ou au niveau national ?
- Existe-t-il des conditions liées à la Suisse qui en font un cadre idéal pour l’émergence de la
Blockchain ?
- Les stratégies e-gov nationale et/ou cantonales prennent-elles en compte la Blockchain ? Des
projets pilotes existent-ils déjà ? Avec quels résultats ?
Aspects technologiques
- Quel est le potentiel de la Blockchain ? Quelles sont les limites à son développement
technologique ?
- Comment peut-elle s’adapter à la montée en charge due au nombre croissant d’utilisateurs
potentiels ?
- Quels sont les risques en matière de hacking ?
- Quels sont les défis en termes d’utilisation de l’énergie (minage) ? Quels sont les solutions
envisagées ? Sont-elles réalistes ?
13
C. Kriterienkatalog
1. DESCRIPTION DU THEME:
La Blockchain est la technologie sous-jacente du Bitcoin, celle qui a permis de développer cette
première crypto-monnaies. Au-delà ce cette première application, elle permet désormais de développer
des contrats intelligents (smart contracts) qui suppriment la nécessité d’intermédiaires tels que des
banques, des notaires, etc. La troisième évolution de la Blockchain devrait permettre de mettre en
œuvre des services de l’administration publique de manière totalement transparente, tels que les
services de e-government ou le e-voting par exemple.
2. AKTUALITÄT / SPANNUNGSFELD
Aspects controversés:
Nouveau paradigme économique
Sécurité du système
Accessibilité du système (réservé à une élite ?)
Utilisation au niveau public -> transparence des services (intérêt pour l’administration publique)
Aspects énergétiques
Le cadre juridique de cette nouvelle manière de gérer les transactions n’est pas encore établi. Les
nombreuses motions parlementaires, au niveau cantonal et fédéral, déposées dans les dernières
semaines/mois attestent de l’intérêt du monde politique pour cette technologie.
14
3. SYNERGIEN / ERGÄNZUNGEN / DOPPELSPURIGKEITEN
Gibt es zur oben genannten Thematik aktuelle Untersuchungen / (TA-)Studien oder andere Projekte?
Problématique des FinTech adressée par différentes institutions TA (GB en particulier) => pas de
connaissance d’une étude spécifique sur la Blockchain qui va au-delà des applications financières
4. WISSENSCHAFTLICHES UMFELD
5. POLITISCHER HANDLUNGSBEDARF
15
Kurze Umschreibung des Beratungs- bzw. (Er)klärungsbedarfs: Siehe unten (Text zur Motion)
Au niveau cantonal
KR-Nr. 223/2016 : „Blockchain und E-Government in Kanton Zürich“, Anfrage von B.
Habegger, A. Müller und P. Vollenweider, FDP, 27.6.16
- SECO
- Chancellerie fédérale (vote électronique)
- ISB (e-gov)
Der "politische Zeitpunkt“ für die Durchführung einer TA- Studie ist:
x richtig o zu früh o zu spät
Kommentar:
16
Betroffene Bereiche
Bedeutung
Dimension gross gering unklar
Wirtschaft x o o
Ökologie x o o
Gesundheit o o x
Psychisches Befinden o o x
Gesellschaft x o o
Ethik o x o
Kultur o x o
Recht x o o
7. PRIORITÄTENSETZUNG
9. AKTEURE / BETROFFENE
17
D. Ausschreibungstext
Die Blockchain-Technologie hat die Entwicklung des Bitcoin und anderer Kryptowährungen ermöglicht.
Seit ihrer Erscheinung 2009 erleben diese Währungen einen konstanten Aufschwung; ihre wirtschaftliche
Bedeutung ist signifikant. Durch die stetige Weiterentwicklung dieser Technologie können diese
„Blockketten“ heute mit sogenannten „Smart Contracts“, intelligenten Verträgen, versehen werden. So
werden die zentralen Instanzen zwischen Kunden und Leistungserbringern überflüssig; an ihre Stelle
treten neue Wirtschaftsparadigmen. Diese Blockchains dürften in absehbarer Zeit Dienstleistungen wie
beispielsweise in den Bereichen des E-Government und der elektronischen Stimmabgabe ermöglichen,
was zu einer transparenteren, dezentralisierten Demokratie beitragen könnte.
Die interdisziplinäre, von TA-SWISS ausgeschriebene Studie soll die Chancen und Risiken dieser
Technologie analysieren. Sie untersucht die Rolle von Blockchains in der Schweiz im Vergleich zu anderen
Ländern und führt auf, welche Start-up-Unternehmen auf diesem Gebiet aktiv sind und welche
Anwendungen entwickelt werden. Weiter soll sie die Frage beantworten, ob die Schweiz das Potenzial
zum globalen Crypto-Valley hat. Gleichzeitig sollte die Studie insbesondere die wirtschaftlichen,
technologischen, rechtlichen und politischen Aspekte dieser Technologie beleuchten.
In ökonomischer Hinsicht hat die Studie in erster Linie Fragen zum wirtschaftlichen Gewicht der
Kryptowährungen zu beantworten, aber auch zu den neuen Wirtschaftsparadigmen, die sich aus den
Blockchains ergeben. Wer nutzt diese Währungen? Und wozu? Wie steht es um deren Akzeptanz in der
Schweiz, insbesondere bei den öffentlichen Einrichtungen (Steuerbehörden usw.)? In welchen Sektoren
wird die Blockchain-Technologie besonders geschätzt und angewendet? Welche Positionen vertreten die
Banken, insbesondere Schweizer Institute? Welches sind die Chancen und Risiken für die
KonsumentInnen, wenn die zentralen Instanzen verschwinden? Weiter sind auch verschiedene denkbare
Governance-Modelle für die Blockchain-Technologie aufzuzeigen. In gesellschaftlicher soll untersucht
werden, wer wirklich von dieser Technologie profitiert und wie sie die Gesellschaft verändern könnte.
Die technologischen Fragen beziehen sich auf die Sicherheit: Gelten Blockchains zu Recht als
unverwundbar? Wie ist mit den Hacking-Risiken umzugehen? Gleichzeitig sind Blockchains der breiten
Öffentlichkeit noch nicht zugänglich – würden sie einen massiven Anstieg der Nachfrage verkraften?
Schliesslich sind auf ökologischer Ebene die Herausforderungen im Bereich des Energieverbrauchs beim
Mining zu untersuchen sowie Lösungsvorschläge auszuarbeiten.
In rechtlicher Perspektive ist der aktuelle gesetzliche Rahmen zu betrachten (auf Ebene des Bundes und
allenfalls auch der Kantone). Lässt er sich mit der Blockchain-Technologie und deren Anwendungen
vereinbaren? Besonderes Augenmerk ist dabei auf die den Blockchains inhärente Anonymität zu richten.
Weiter soll die Studie untersuchen, ob sich die Blockchain-Technologie in das politische Modell der
Schweiz integrieren lässt und ob so Dienstleistungen der öffentlichen Verwaltung entwickelt werden
könnten. Wenn ja, unter welchen Bedingungen wäre das praktikabel? Welches wären die Chancen und
18
Risiken für die Bürgerinnen und Bürger einerseits, für die Verwaltung andererseits? Schliesslich ist zu
analysieren, in welchem Masse und in welchem Zeitrahmen solche Dienstleistungen realisiert werden
könnten.
Die Studie soll die Grundlage für ein besseres Verständnis dieser Technologie schaffen und als
Diskussionsbasis für die Entscheidungsträger, insbesondere in der Politik, dienen. Abschliessend hat sie
eine Gesamtbeurteilung vorzunehmen und, soweit möglich, Empfehlungen zu dieser Thematik
abzugeben.
Bei der Ausarbeitung der Offerten sind die „Richtlinien für die Eingabe von Projektofferten“ gemäss
Punkt E der detaillierten Ausschreibungs-Unterlagen zu berücksichtigen.
Die Offerten sind bis spätestens 15. Januar 2017 auf elektronischem Weg einzureichen (als pdf-Datei),
an die unten angegebene e-Mail-Adresse: info@ta-swiss.ch. Der Entscheid, welches Projekt zur
Ausführung gelangt, wird voraussichtlich im Februar 2017 fallen.
Die Geschäftsstelle von TA-SWISS wird eine Gruppe von Experten (Begleitgruppe) einsetzen, in der
Personen vertreten sind, die sich mit unterschiedlichen Aspekten der Thematik befassen. Die zur
Ausführung genehmigte Offerte wird dieser Begleitgruppe von der auftragnehmenden Gruppe vor
Beginn der Projektarbeit vorgestellt; bei der Diskussion des Projektvorschlags können die Begleitgruppe
und die Geschäftsstelle auf die Prioritäten und die Vorgehensweise Einfluss nehmen. Die Projektgruppe
wird im weiteren Verlauf des Projekts drei- bis fünfmal Arbeitspapiere bzw. Zwischenberichte z.Hd. der
Begleitgruppe und der Geschäftsstelle vorlegen. Diese dienen als Diskussionsgrundlage; die
Durchführung der jeweils nächsten Arbeitsschritte erfolgt gemäss Absprache mit der Begleitgruppe bzw.
der Geschäftsstelle.
Gesamtbudget: max. sFr. 140'000.- inkl. Spesen, Fremdleistungskosten und Mehrwertsteuer (falls die
auftragnehmende Institution Mehrwertsteuer-pflichtig ist)
Für weitere Auskunft: Telefon: 031 310 99 60, Fax 031 310 99 61, e-Mail: info@ta-swiss.ch
19
E. Richtlinien für die Eingabe von Projekt-Offerten
Wir erwarten Offerten im Umfang von ca. 15 bis 30 Seiten Länge (ohne Anhänge wie CVs und
Publikationslisten) und bitten Sie, bei der Formulierung gemäss folgendem Aufbau-Raster vorzugehen.
Die unter den einzelnen Rubriken aufgezählten Angaben sind als Beispiele zu verstehen und brauchen
daher nicht im Wortlaut berücksichtigt zu werden:
2. Problemstellung
• Fragen, die es zu beantworten gilt
• Zielsetzung des Projektes bzw. der Studie
• Welche neuen Ergebnisse/Betrachtungsweisen bringt das vorgeschlagene Projekt?
4. Methodik
• Methodische Ansätze, die zur Bearbeitung der Thematik in Frage kommen (Ausarbeitung von
Varianten)
• Bewertung der Methoden; sind sie im Hinblick auf die Fragestellung angemessen? Begründeter
Methoden-vorschlag
• Beschreibung des empirischen Vorgehens
5. Projektkoordination
• Personelle Betreuung des Projektes; Projektleiter/-in, Mitarbeitende(r)
• Expertengruppen
• Wichtige Kontaktpersonen und Institutionen (mögliche Kooperations-Partner, s. auch unter 3)
6. Vorleistungen
• Liste der Arbeiten der Personen im Projektteam im Bereich der zu unter¬suchenden Thematik
7. Aktionsplan
• Zeitplan: Bis wann werden welche Arbeiten geleistet? Wer ist dafür zuständig?
20
8. Budget
• Detaillierter Finanzplan; Abschätzen des Mittelbedarfs für die unter Punkt 7 ausgewiesenen
Einzelschritte
21