Location via proxy:   [ UP ]  
[Report a bug]   [Manage cookies]                

Resume Du Cours D'audit

Télécharger au format pdf ou txt
Télécharger au format pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 18

RESUME DU COURS D’AUDIT

QUESTIONS REPONSES
Audit interne ? L’audit interne porte sur la production des services
comptables et financiers par rapport aux objectifs fixés. Il
s’intéresse à la qualité de cette production en termes de
fiabilité, respect des délais, conformité de présentation, etc. Il
mettra en évidence des faiblesses qui seront vite comblées, par
un travail de prévention. Il identifiera les insuffisances qui
seront vite « soignées » avant de se transformer en épidémie.

Audit externe ? L’audit externe se place du point de vue des différents


partenaires. Le diagnostic, l’opinion porte sur la qualité de
l’information financière : Est-elle bien le reflet des activités de
l’entreprise, donne-t-elle une image fidèle ? Il ne s’agit pas de
porter une appréciation sur la qualité de la gestion, de savoir si
elle aurait pu dégager un résultat plus élevé avec une meilleure
gestion des stocks, par exemple.
Audit comptable et financier L’audit comptable et financier est une mission d’opinion qui
porte sur les informations financières (audit de conformité) et
les modalités d’élaboration de ces informations (audit
opérationnel).
Pour qui ? L’audit peut être effectué à la demande de la direction (audit
interne) ou à la demande de tiers (audit externe).
Caractère de l’audit comptable et Il peut être à caractère contractuel ou légal. Il s’inscrit alors
financier ? dans la mission du commissaire aux comptes
Qui ? Expert comptable inscrit à l’ONECCA pour les missions
d’opinion.
Comment les professionnels Ils doivent conduire leur mission suivant une démarche
doivent conduire la mission prédéfinie à partir des zones de risques identifiées pour
d’audit comptable et financier ? obtenir une assurance raisonnable de l’absence ou la
présence d’anomalies significatives dans les informations à
publier : approche par les risques. En toute occasion, ils
exercent leur jugement professionnel.
Opinion ? L’opinion, émise sous forme d’un rapport, consiste à donner un
avis sur l’application du référentiel comptable à ces
informations financières.

Référentiels de l’auditeur Normes de travail (ISA, ISRS, etc.) ; normes d’éthique et de


indépendant? déontologie ; normes de rapport ; référentiel comptable.
Contrôle interne ? Les politiques et procédures qui permettent la réalisation des
objectifs fixés pour la sauvegarde du patrimoine en vue
d’assurer la pérennité de l’entité.
Qui est responsable de la mise en Les dirigeants de l’entité.
place et du bon
fonctionnement du contrôle
interne?
Objectifs particuliers du Le dispositif vise plus particulièrement à assurer :
dispositif ? • la conformité aux lois et règlements ;
• l’application des instructions et des orientations fixées
par la direction générale ou le directoire ;
• le bon fonctionnement des processus internes de la
société, notamment ceux concourant à la sauvegarde de
ses actifs ;
• la fiabilité des informations financières.
5 Composantes du contrôle - Environnement de contrôle (Direction et surveillance des
interne (COSO)? actionnaires de cette dernière et de l’information
financière) ;
- Evaluation des risques ;
- Activités de contrôle ;
- Information et communication (systèmes d’information et
de communication);
- Pilotage (évaluation des risques et activités de pilotage des
risques).
Documentation ? L’auditeur conserve dans un dossier de travail l’ensemble des
éléments collectés qui lui ont permis de former son jugement
et d’en motiver la conclusion

Conclusion d’une mission La conclusion d’une mission d’audit est l’opinion émise sous
d’audit ? forme de rapport.
C’est quoi un référentiel ? Un référentiel est un ensemble de normes à appliquer, de
critères d’appréciation, et de tâches à effectuer.
Processus ? Un processus est un ensemble d’opérations qui, à partir
d’éléments d’entrée, consomme des informations, matières et
services pour obtenir des éléments de sortie. Un processus est
identifié par les réponses aux questions « Qui fait quoi ? » et «
Comment ? »
Procédure ? Une procédure est la description écrite du mode de
fonctionnement d’un processus. Elle répond aux questions «
Quel est l’objectif ? », « Qui fait quoi ? », « Comment ? » et «
Qui contrôle ? ».
A qui est confié l’audit externe ? L’audit externe sera toujours confié à des professionnels
indépendants, extérieurs à l’entité auditée.
Sur quoi porte l’audit comptable L’audit comptable et financier porte sur l’information
et financier ? comptable et financière. C’est l’audit des comptes annuels,
comptes sociaux ou comptes consolidés. L’information
financière ne se limite pas aux documents prévus par les
réglementations comptables, aussi l’audit comptable et
financier prendra-t-il en compte tout document émis par une
entreprise pour communiquer des informations à caractère
financier.

Risque ? Un risque est un « danger éventuel plus ou moins prévisible »


et c’est aussi l’« éventualité d’un événement ne dépendant pas
exclusivement de la volonté des parties et pouvant causer la
perte d’un objet ou tout autre dommage ».
Qualité de l’information La qualité de l’information financière s’apprécie par rapport à
financière ? l’objectif assigné à la comptabilité, c’est-à-dire que les
comptes annuels donnent « une image fidèle du patrimoine, de
la situation financière et des résultats de l’entité ».
Enjeu de la mission d’audit des L’enjeu de la mission d’audit des comptes est la sécurité du
comptes ? lecteur des comptes.
De quoi dépend la fiabilité des La fiabilité des comptes dépend de :
comptes ? • l’organisation de l’entreprise, la répartition des
responsabilités ;
• la complexité, la maîtrise des activités et des transactions
traduites dans les comptes ;
• la qualité des informations qui leur sont transmises ;
• la qualité des travaux des services comptables et
financiers.

Evaluation des zones de risques ?La connaissance de l’entité auditée, de ses activités, de son
environnement économique, juridique, de son organisation
interne et des mesures de sauvegarde mises en œuvre, permet à
l’auditeur d’évaluer les forces et les faiblesses de cette entité et
d’apprécier les zones de risque, les opérations ou les postes qui
peuvent contenir des anomalies.
Risque d’anomalies Le risque d’anomalies significatives dans les comptes est
significatives ? propre à l’entité ; il existe indépendamment de l’audit des
comptes. Il se subdivise en risque inhérent et risque lié au
contrôle.
Comment identifier les risques ? • Où sont les sources d’anomalies ?
• Quels sont les facteurs favorables à la survenance des
anomalies ?
• Quelles sont les procédures mises en place pour :
– éviter les anomalies ?
– détecter les anomalies survenues ?
– redresser les anomalies ?

Anomalie ? Information comptable ou financière inexacte, insuffisante ou


omise, en raison d’erreurs ou de fraude. Une anomalie provient
d’un écart entre le montant, le classement, la présentation ou
l’information fournie dans les comptes pour un élément, et le
montant, le classement, la présentation ou l’information à
fournir, exigés pour ce même élément par le référentiel
comptable applicable. (ISA320)
Anomalie significative ? Information comptable ou financière inexacte, insuffisante ou
omise, en raison d’erreurs ou de fraude d’une importance telle
que, seule ou cumulée avec d’autres, elle peut influencer le
jugement de l’utilisateur d’une information financière ou
comptable. (ISA320)
Estimation comptable ? Évaluation d’un élément en l’absence de moyens de mesure
précis. L’estimation comptable repose sur le jugement fondé
sur les dernières informations (connues ou prévisionnelles)
disponibles.
Incertitude ? Problèmes dont l’issue dépend d’actions ou d’événements
futurs qui échappent au contrôle direct de l’entité, mais qui
peuvent avoir une incidence sur les comptes et dont l’annexe
devra alors faire mention.
Caractère significatif de Une information est significative si son omission ou son
l’anomalie ? inexactitude est susceptible d’influencer les décisions
économiques prises par les utilisateurs se fondant sur les
comptes et s’apprécie en fonction de la nature (aspect
qualitatif) ou du montant (aspect quantitatif).
Erreur ? Une erreur «est une inexactitude involontaire contenue dans les
comptes ».
Inexactitude ? Une inexactitude est une « traduction comptable ou
présentation d’un fait non conforme à la réalité. Une
inexactitude peut résulter d’un acte volontaire ou involontaire
et avoir, ou non, une incidence sur les comptes ».
Irrégularité ? Une irrégularité est « la non-conformité aux textes légaux ou
réglementaires, aux principes édictés par le référentiel
comptable applicable, aux dispositions des statuts ou aux
décisions de l’assemblée générale. Une irrégularité peut
résulter d’une omission, d’un acte volontaire ou involontaire et
avoir, ou non, une incidence sur les comptes »
Sources d’erreurs ? Non respect d’une règle de comptabilisation : Une opération
peut être, par exemple, comptabilisée sur une mauvaise
période.
Non respect d’une règle d’évaluation:
L’opération a été comptabilisée sur la bonne période, mais pas
pour le bon montant.
Non respect d’une règle de présentation:
Les règles de comptabilisation et d’évaluation ont été
respectées, mais les comptes utilisés ne sont pas corrects et la
présentation du bilan ou du compte de résultat est erronée.
Sources d’erreurs autres que le Il va s’agir en particulier :
non respect d’une règle • du respect des règles fiscales (correcte comptabilisation
comptable ? des amortissements dérogatoires) ;
• du respect des statuts, en matière d’affectation du
résultat par exemple (réserves statutaires) ;
• du respect des décisions de l’assemblée générale
(augmentation de capital, distribution de dividendes) ;
• du respect des dispositions du droit des sociétés
(réserve légale) ;
• du respect d’une réglementation particulière liée à la
nature de l’activité (réserves, techniques, provisions
réglementées).
Omission ? L’auditeur ne doit pas seulement s’assurer que les opérations
enregistrées l’ont été correctement, il doit aussi vérifier que
toutes les opérations et tous les engagements pris par l’entité
auditée sont bien constatés dans les comptes.
Fraude ? La fraude est un « acte intentionnel commis par un ou
plusieurs dirigeants, personnes constituant le gouvernement
d’entreprise, employé ou tiers, impliquant des manœuvres
dolosives dans l’objectif d’obtenir un avantage indu ou illégal,
ayant pour conséquence d’altérer les comptes »
Niveau d’assurance ? La certitude absolue étant impossible, il est nécessaire de
définir le niveau d’incertitude acceptable qui permette de
formuler l’opinion requise de façon satisfaisante. Le niveau
d’assurance correspond au degré d’incertitude acceptable en
fonction du but recherché.
Assurance ? Satisfaction de l’auditeur au regard de la qualité d’une
information produite par une personne et destinée à être utilisée
par une autre personne, appréciée par rapport à des critères
identifiés. La nature et le degré d’assurance obtenu sont liés à
la nature et à l’étendue des diligences mises en œuvre ainsi
qu’au résultat de celles-ci
Deux niveaux d’assurance ? « Assurance raisonnable – Assurance élevée mais non
absolue que l’information vérifiée ne comporte pas
d’anomalies significatives. »
« Assurance modérée – Assurance d’un niveau inférieur à
celui de l’assurance raisonnable, du fait de diligences moins
étendues que celles mises en œuvre lors d’un audit ne
permettant pas de déceler toutes les anomalies pouvant avoir
une incidence significative sur les comptes. »
Jugement professionnel ? La conduite d’une mission d’audit est confiée à un
professionnel normalement diligent. Il est de la
responsabilité de chaque auditeur de s’adapter aux diverses
situations qu’il rencontre et de déterminer quels sont les
contrôles à effectuer, les techniques à utiliser. À chaque étape,
à chaque difficulté rencontrée, à chaque anomalie identifiée, il
doit exercer son jugement de professionnel pour savoir quelle
attitude adopter, quels ajustements des comptes demander,
quelles conclusions formuler. Il doit faire preuve d’esprit
critique en toutes circonstances. Une mission d’audit ne se
déroule jamais d’une façon « mécanique ».
Limites de l’audit ? Quelle que soit l’importance de la réglementation s’appliquant
aux entreprises en matière d’information financière, quelles que
soient les exigences s’imposant aux commissaires aux comptes
dans l’exercice de leur fonction, la réalisation d’audits ne peut
être une garantie absolue de la qualité des informations
publiées.
Interventions du commissaire Audit (assurance raisonnable) ;
aux comptes ? Examen limité (assurance modérée) ;
Autres interventions.
Autres interventions du CAC ? - Conformité avec le principe, la règle, le texte des statuts,
la décision de l’instance dirigeante de l’entité, la
procédure ;
- Concordance d’un chiffre, d’une information avec le
chiffre ou l’information figurant dans un autre document
dont il (elle) est extrait(e) ;
- Appréciation de la sincérité et d’un degré de fiabilité de
l’information qui n’est pas celui de l’audit ni de l’examen
limité mais celui d’une cohérence d’ensemble, d’une
vraisemblance compte tenu du contexte, d’une pertinence
s’appuyant sur des travaux définis.
Principes fondamentaux de Intégrité, compétence, indépendance, objectivité, objectivité et
comportement – Déontologie du respect des règles professionnelles.
CAC ?
Sources de l’indépendance du Incompatibilités et interdictions légales de l’Acte Uniforme
CAC ? (Incompatibilités générales Art. 697 ; Incompatibilités spéciales
Art. 698 ; Interdictions
Art. 699 et 700) et Règles professionnelles (Code de devoir
professionnel).
Incompatibilités générales (art - Toute activité de nature à porter atteinte à son
697 ?-SA indépendance;
- tout emploi salarié. Toutefois, un CAC peut dispenser un
enseignement se rattachant à l’exercice de sa profession
ou occupe un emploi rémunéré chez un CAC ou expert
comptable;
- toute activité commerciale, qu’elle soit exercée
directement ou par personne interposée.
Incompatibilités spéciales du Ne peuvent être commissaires aux comptes d’une société :
commissaire aux comptes 1. Les dirigeants, les fondateurs, les apporteurs, les
OHADA (articles 378 et 698) ? bénéficiaires d’avantages particuliers de la société ainsi
que leur (s) conjoint (s) ;
2. Parents et alliés jusqu’au 4ème degré inclus des personnes
visées au (1) ;
3. Les dirigeants sociaux des sociétés possédant le 1/10 du
capital de la société ou dont celle-ci possède le 1/10 du
capital, ainsi que leur (s) conjoint (s) ;
4. Les personnes qui directement ou indirectement, ou par
personne interposée, reçoivent, soit des personnes
figurant au (1), soit de toute société visée au (3), un
salaire ou une rémunération quelconque en raison d’une
activité permanente autre que celle de CAC ; il en est de
même pour leur (s) conjoint (s) ;
5. Les sociétés de CAC dont l’un des associés, actionnaires
ou dirigeants se trouve dans l’une des situations visées
(1à4) ;
6. Les sociétés de CAC dont soit l’un des dirigeants, soit
l’associé ou l’actionnaire exerçant les fonctions de
CAC, a son conjoint qui se trouve dans l’une des
situations prévues au (5).
Interdiction du commissaire aux Le CAC et les associés d’une société de CAC ne peut être
comptes (article 699) nommé administrateur, administrateur général, administrateur
général adjoint, directeur général, directeur général adjoint ou
plus généralement dirigeant social des sociétés qu’ils contrôlent
moins de 5 ans après cessation de sa mission de contrôle de
ladite société.
Pendant le même délai, il (le CAC) ne peut exercer la même
mission de contrôle ni dans les sociétés possédant le 1/10 du
capital de la société contrôlée par lui, ni dans les sociétés dans
lesquelles la société contrôlée par lui possède le 1/10 du capital
lors de la cessation de sa mission de contrôle de CAC.
Interdiction du commissaire aux Les personnes ayant été administrateurs, administrateurs
comptes (article 700) généraux, administrateurs généraux adjoints, directeurs
généraux, directeurs généraux adjoints, gérants ou salariés
d’une société ne peuvent être nommés CAC de la société moins
de 5 ans après la cessation de leurs fonctions dans ladite
société.
Ces interdictions sont applicables aux sociétés de CAC dont
lesdites personnes sont associées, actionnaires ou dirigeants.
Pendant le même délai, ils ne peuvent être nommés CAC dans
les sociétés possédant le 10% du capital de la société dans
laquelle elles exerçaient leurs fonctions ou dont celles-ci
possédaient 10% du capital lors de la cessation de leurs
fonctions.
Procédures d’acceptation et de – identifier les clients présentant des risques ;
maintien des missions ? – s’assurer du respect des règles déontologiques avant
d’accepter un client ou une mission complémentaire sur
un client existant ;
– choisir des procédures complémentaires de suivi pour les
clients à risque que nous souhaitons cependant conserver.
Procédures de démission du – Nécessité d’un motif légitime ;
CAC? – impossible si le commissaire aux comptes veut se
soustraire à l’obligation de révélation, alerte,
blanchiment, opinion ;
– impossible si donnée dans des conditions génératrices de
préjudice pour l’entité concernée ;
– à documenter
Motifs légitimes ? a) La cessation définitive d'activité ;
b) Un motif personnel impérieux, notamment l'état de santé ;
c) Les difficultés rencontrées dans l'accomplissement de la
mission, lors
qu'il n'est pas possible d'y remédier ;
d) La survenance d'un événement de nature à compromettre le
respect des règles applicables à la profession, et notamment à
porter atteinte à l'indépendance ou à l'objectivité du
commissaire aux comptes.

Remplacement d’un confrère Avant acceptation de la mission par le commissaire aux


(par un commissaire aux comptes :
comptes) ? - S’assurer que la demande n’est pas motivée par le désir
soit d’éluder un exercice normal de la mission, soit du
refus d’accepter le programme de travail proposé ;
- S’abstenir de toutes critiques d’ordre personnel à l’égard
du prédécesseur.

Trois natures de responsabilité Civile, pénale et disciplinaire


du CAC ?
Nature des sanctions ? - Civile : dédommagement ;
- Pénale : amende et emprisonnement ;
- Disciplinaire : jugement de la chambre de discipline
(suspension, radiation, etc.)
NB : non exclusives les unes des autres
Que suppose la mise en œuvre de - Démonstration de la faute ;
la responsabilité civile ? - Existence d’un préjudice ;
- Lien de causalité entre faute et préjudice.
Nature de l’obligation du CAC ? Obligation de moyens et non de résultat.
Que suppose la mise en œuvre de Situations prévues par les textes (défaut de révélation des faits
la responsabilité pénale ? délictueux, infraction aux incompatibilités et interdictions,
dissimulations, violation du secret professionnel, etc.).
Que suppose la mise en œuvre de Consécutivement ou indépendamment (violation du code des
la responsabilité disciplinaire ? devoirs professionnels) d’une mise en cause sur le plan civil ou
pénal.
Co-commissariat - art 719 ? – Actions effectuées par l’ensemble des CAC :
• Rapports, communications légales ou conventionnelles
(lettre de mission, synthèse, réunion) ;
• examen contradictoire des conditions et des
modalités d’établissement des comptes, élaboration et
formalisation de toute prise de position de nature à avoir
une incidence sur l’opinion d’audit .
– Actions effectuées de manière concertée :
• Approche d’audit, programmes de travail (SSP
commun) ;
• Duplication inévitable : revue analytique, lecture
rapport de gestion.
Combien de rapports émis en cas Un rapport avec une opinion ou deux opinions en cas de
de Co-CAC? divergences d’opinions entre les CAC.
Lorsque deux (ou plusieurs) auditeurs ou commissaires aux
comptes signent conjointement un rapport sur des états
financiers, chacun des signataires est pleinement responsable
de la qualité des travaux d'audit d'ensemble et de l'opinion qui
en résulte.
Procédures minimales entre les – Revoir (et documenter la revue) et en particulier :
Co-CAC ? • note de synthèse (ou document équivalent),
• notes sur des sujets significatifs ou sensibles,
particulièrement celles portant sur les
domaines/comptes présentant des difficultés techniques
ou fortement affectés par des estimations comptables ;
• conclusions sur l'examen analytique global des comptes,
• documentation de la réalisation du programme convenu,
– Remplir le programme de revue des travaux d'un autre
auditeur ;
– il est d’usage de donner au co-commissaire copie de la note
de synthèse et de certaines feuilles de travail importantes et
présuppose qu'une possibilité parallèle de photocopie nous
soit accordée. Dans tous les cas, ces photocopies sont
réalisées sous notre contrôle
– Revue réalisée au fur et à mesure du déroulement des
travaux de préférence à une revue en bloc à une date
proche de la fin de la mission.
Documentation minimale en cas – Plan d’audit ;
de Co-CAC ? – Note de synthèse ;
– Conclusions sur chacun des comptes et processus
significatifs ;
– Conclusions sur l'examen analytique global des comptes ;
– Feuilles de travail importantes relatives à la consolidation ;
– Programme général de travail et partie détaillée du
programme dont l'exécution était de la responsabilité du
co-commissaire.

Etapes d’une mission d’audit ? - Activités préalables ;


- Evaluation des risques ;
- Réponses aux risques ;
- Conclusions ;
- Communications et rapports.

Acceptation et maintien de la Questionnaire d’acceptation de mission


mission ? Questionnaire de maintien de mission
Trame de lettre de mission
Exemple de structure du dossier d’audit (permanent et annuel)
Exemple de référencement des documents dans un dossier

Prise de connaissance générale Guide de prise de connaissance générale


Approche par les risques (dont Questionnaire environnement informatique
risques de fraudes et erreurs) ? Programme d’évaluation du contrôle interne
Approche de calcul du seuil de signification
Evaluation des risques liés au contrôle interne
Evaluation des risques inhérents
Prise en considération du risque de fraude
Réponse par assertion au risque d’anomalies significatives
Tableau de synthèse des risques par cycle
Plan de mission
Réponse aux risques identifies et Réponse par assertion au risque d’anomalies significatives
éléments probants ? Modèle de revue analytique global, Programme contrôle des
comptes, Modèles lettres de circularisation, Utilisation des
travaux d’autres intervenants, Contrôle du bilan d’ouverture,
Contrôle des notes aux états financiers, Contrôle des
évènements postérieurs, Note de synthèse standard, Contrôle de
la continuité d’exploitation, Communication avec le
gouvernement d’entreprise, Lettre d’affirmation,
Questionnaires
Bouclage, conclusions et Outil de Contrôle des notes aux états financiers
rapports ? Questionnaire de Contrôle des évènements postérieurs
Note de synthèse standard
Contrôle de la continuité d’exploitation
Communication avec le gouvernement d’entreprise
Lettre d’affirmation
Questionnaires.
Types d’opinions du rapport Opinion non modifiée (favorable)
d’audit des états financiers ? Opinion modifiée
Opinion modifiée ? - Opinion avec réserve (s) ;
- Opinion défavorable ;
- Impossibilité d’exprimer une opinion.
Parties du rapport du CAC - Opinion et paragraphe d’observations si nécessaire ;
- Vérifications légales
Informations à communiquer au - Quelles irrégularités et inexactitudes ?
gouvernement d’entreprise, à • celles relatives à l'objet direct de sa mission,
l’assemblée générale, aux • celles présentant un caractère significatif.
autorités de contrôle pour
certaines entités et à révéler si
fait délictueux?
Trois cas où l’observation est - incertitude sur la continuité d’exploitation
obligatoire ? - suivi des réserves
- changement de méthode (états financiers uniquement).
Vérifications spécifiques définies - Conventions règlementées ;
strictement par la loi ? - Egalité entre les actionnaires ;
- Rapport de gestion ;
- Documents adressés aux actionnaires ;
- Etc.
Conventions règlementées ? Les dispositions relatives aux conventions réglementées sont
définies dans la loi par les articles 350 et suivants et 438 et
suivants de l’OHADA.
Elles concernent Les opérations intervenant directement ou
indirectement entre l’entité et l'un de ses gérants ou associés et
entre une société anonyme et l'un de ses administrateurs,
directeurs généraux ou directeurs généraux adjoints. Ou les
conventions intervenues avec une entreprise individuelle dont
le propriétaire est simultanément gérant ou associé de la société
a responsabilité limitée ; une société dont un associé
indéfiniment responsable, gérant, administrateur, directeur
général, administrateur général ou autre dirigeant social est
simultanément gérant ou associé de la société à responsabilité
limitée.
Elles donnent lieu à un rapport spécial présenté à l’assemblée
visant à informer les actionnaires afin de leur permettre de se
prononcer.
Lorsque la société ne comprend qu'un seul associé et que cette
convention est conclue avec lui, il en est seulement fait mention
sur le registre des délibérations.
Procédure des conventions - Information de l’organe de gestion ou d’administration
réglementées ? - Autorisation préalable à la conclusion par l'organe de
gestion ou d'administration
- Conclusion et exécution de la convention
- Notification au CAC
- Établissement du rapport spécial
- Approbation par l’AGO des conventions
Egalité entre les actionnaires ? Les dispositions relatives à l’égalité entre actionnaires sont
définies dans la Loi par l’article 714 de l’OHADA.
En pratique, sauf dispositions particulières pouvant aller à
l’encontre de ce principe, la mission pour l’auditeur est de
s’assurer que l’égalité des droits est assurée.
Le constat d’irrégularité en la matière conduit l’auditeur légal à
informer le conseil d’administration de la situation et à en faire
mention dans son rapport général.
Rapport de gestion ? Les dispositions relatives au rapport de gestion sont définies
dans la Loi par l’article 713 de l’OHADA.
S’agissant de celui-ci, la mission du CAC consiste à :
- s’assurer que les informations que la Loi requiert sont
fournies,
- que celles-ci sont sincères et cohérentes avec les
informations fournies par les comptes annuels.
Les observations significatives éventuellement émises par
l’auditeur et non prises en compte dans le rapport de gestion,
doivent faire l’objet dune mention dans son rapport général
(dans la seconde partie)
Contenu du rapport de gestion ? - opérations de l’exercice, résultats,
- formation du résultat et affectation envisagée,
- perspectives d’avenir,
- modifications de la présentation des états financiers
ou des modes d’évaluation,
- état des filiales et participations,
- état des valeurs mobilières en portefeuille,
- acquisitions de filiales, prises de participations ou de
contrôle de sociétés intervenues au cours de l’exercice.
Documents adressés aux Les dispositions relatives aux documents adressés aux associés
actionnaires ou associés ? et actionnaires sont définies dans la Loi par les articles 345 et
525.
Les documents adressés aux actionnaires ou associés
recouvrent ceux qui leur sont effectivement transmis mais
également ceux qui sont tenus a leur disposition au siège social
(financiers et juridiques) : états financiers, rapport de gestion,
projets de résolutions, rapport général et spéciaux du CAC.
Dans le cas particulier des sociétés cotées à la bourse des
valeurs, les documents visés concernent également : le chiffre
d’affaires semestriel, la situation semestrielle
Caractéristiques de la société par - Associés personnes physiques ou morales ;
actions simplifiée (Livre 4.2; - Associé unique possible : la SASU ;
articles 853-1 à 853.23) - La SAS ne peut pas faire APE ;
- Peut se créer par transformation d'une autre forme de
société sur rapport du CAC ;
- Liberté statutaire ;
- Nomination CAC sous certaines conditions.
Les interventions du commissaire - Augmentation de capital avec suppression
aux comptes définies par la loi ou du droit préférentiel de souscription en numéraire par
le règlement ? décision ou autorisation de l’AG et sur présentation du
rapport établit par le CAC; (possibilité de renonciation
au droit préférentiel) ;
- Attribution gratuite d’actions ;
- Attribution d’actions de préférence lors de la
constitution ou en cours d’existence (actions avec ou
sans droit de vote ou avec des droits de vote double,
assorties de droits particuliers de toute nature, à titre
temporaire ou permanent ;
- Augmentation de capital libérée par compensation
avec des créances ;
- Réduction du capital ;
- Emprunt obligataire et valeur mobilière.
Caractéristiques de - Le CA convoque l'AGE ; celle-ci approuve le principe
l’augmentation de capital libérée et délègue au CA le soin de la réaliser et un autre CA
par compensation arrête la créance ;
avec des créances ? - La créance du souscripteur doit être certaine, liquide
et exigible
Caractéristiques de l’emprunt - L'émission d'obligations n'est permise qu'aux sociétés
obligataire et valeur mobilière ? anonymes et aux groupements d'intérêt économique
constitués de sociétés anonymes, ayant deux (2) années
d'existence et qui ont établi deux bilans régulièrement
approuvés par les actionnaires (art 780) ;
- Le capital doit entièrement être libéré ;
- L'assemblée générale des actionnaires a seule qualité
pour décider ou autoriser l'émission d'obligations.
Diligences du CAC pour Veiller au respect de l'égalité des actionnaires. Notamment
l’ACSDPS ? vérification du pourquoi (motif de la suppression) et du
comment (le prix) : Marché des affaires sociales ; motifs de
l'augmentation de capital proposée et son montant maximal ;
motifs de la proposition de SDPS ; modalités de détermination
du prix d'émission ; justification du choix des éléments de
calcul retenus pour la fixation du prix ; l'incidence sur la
situation des titulaires de titres de capital de l'émission
proposée ; l'incidence théorique sur la valeur boursière actuelle
de l'action.
Diligences du CAC pour les AP ? Le commissaire aux comptes donne son avis sur l'augmentation
de capital envisagée, les caractéristiques des actions de
préférence et l'incidence de l'opération sur la situation des
titulaires de titres de capital et de valeurs mobilières donnant
accès au capital par le biais d’un rapport spécial. De même
qu’en cas de rachat ou le remboursement d'actions de
préférence, le CAC donne son avis sur l'offre de rachat ou de
remboursement selon les mêmes modalités qu'en matière de
conversion d'actions de préférence.
Diligences du CAC pour la RC ? Veiller au respect de l'égalité des actionnaires
Points à prendre en compte
• ne peut ramener le capital en-dessous des seuils
légaux ou réglementaires que s'il y a
simultanément (i.e. au cours de la même AG)
augmentation de capital
• si supportée par un seul actionnaire, doit être
acceptée formellement par celui-ci (PV de CA,
lettre,...) ;
• si non motivée par des pertes la société, doit
respecter le délai d'opposition des créanciers.
Diligences du CAC pour - Un rapport spécial relatif à l’émission d’autres valeurs
l’EOVM ? mobilières (Un titre primaire : une obligation, une
action ; une opération (conversion, échange,
remboursement, présentation d’un bon…) permettant
l’attribution de …un titre final donnant accès au capital
(action ordinaire ou de préférence) ou donnant droit à
l’attribution de titres de créance (obligation) ;
- Avec ou sans délégation
- Avec ou sans suppression du droit préférentiel de
souscription.

Différence entre délégation de - Délégation de pouvoir : durée max de la délégation : 3


pouvoir et délégation de ans, obligation de procéder à l’augmentation de capital
compétence ? (art 568) ;
- Délégation de compétence : durée max de la délégation
: 24 mois, l’organe compétent décide de faire ou ne pas
faire l’opération sur le capital (art 567-1) ;
- Plafond maximum fixé par l’AG dans les 2 cas.
En combien de phases se déroule - SA : 4 phases (idem pour une SAS avec organe
l’alerte ? collégial) ;
- SARL ou SAS classique : 3 phases.
SA - Phase 1 : demande d’informations au président CA/D
sans délai
- Phase 2 : CAC invite le président à faire délibérer le
CA/CS sur les faits, copie du courrier transmise au
PTC sans délai, convocation dans les 8j (CAC
convoqué), réunion dans les 15j, PV du CA/CS
transmis au PTC et CE (ou délégués du personnel)
dans les 8j de la réunion ;
- Phase 3 : CAC invite le président CA/CS à faire
délibérer une AG sur les faits et joint à l’invitation son
rapport spécial d’alerte.
Convocation AG dans les 8j et réunion dans le mois.
Si pas fait dans les 8j c’est le CAC qui convoque
l’AG.
- Phase 4 : après l’AG, transmission du dossier au
président du TC.
SARL/SAS - Phase 1 : demande d’informations au gérant/président
sans délai, après réception de la réponse ou si délai
dépassé : information du président du TC ;
- Phase 2 : CAC invite le gérant/président à faire
délibérer une AG sur les faits et joint à l’invitation son
rapport spécial d’alerte. Cac transmet une copie de
cette invitation au PTC. Convocation AG dans les 8j
et réunion dans le mois. Si pas fait dans les 8j c’est
le CAC qui convoque l’AG.
- Phase 3 : après l’AG, transmission du dossier au
président du TC.
Démarche d’audit ? - Acceptation de la mission ;
- Analyse des risques et évaluation du contrôle interne ;
- Planification de la mission ;
- Contrôle des comptes ou contrôles de substance ;
- Travaux de fin de mission
Diligences pour l’acceptation ou L’auditeur doit s’assurer qu’il est en mesure d’effectuer cette
le maintien de la mission ? mission en toute indépendance, qu’il en a les moyens humains,
techniques, suffisamment de temps disponible avant d’établir la
lettre de mission.
Diligences pour l’analyse des Après avoir pris connaissance de l’entité à contrôler (ou
risques et évaluation du contrôle actualisé la prise de connaissance générale), l’auditeur évalue
interne ? les risques inhérents. Il fait une première estimation du risque
d’anomalies significatives.
L’auditeur évalue le contrôle interne comptable et financier
Cette analyse est complétée par des tests de procédures. Ces
travaux lui permettent de déterminer le risque lié au contrôle.
Diligences pour la planification Compte tenu des informations collectées, des conclusions des
de la mission ? missions sur les exercices antérieurs, l’auditeur organise et
planifie la mission.
Le plan de mission regroupe tous les éléments de la mission :
travaux à effectuer (évaluation du contrôle interne, tests de
procédures, contrôle des comptes), répartition du temps,
intervenants, période d’intervention, etc.
Objectif : Déterminer le risque de non-détection, le seuil de
signification et le seuil de planification, les orientations du
programme de travail et rédiger le programme de travail lui-
même.
Diligences pour les contrôles de Procédures d’audit mises en œuvre pour détecter les anomalies
substance ? significatives au niveau des assertions. Elles incluent :
• les tests de détail ;
• les procédures analytiques.
Le terme « contrôle de substance » inclut tous les travaux
effectués dans le cadre du contrôle des comptes, les techniques
utilisées et les modalités de mise en œuvre de ces techniques.
Diligences pour les travaux de fin L’auditeur contrôle les états financiers définitifs, identifie les
de mission ? anomalies significatives non corrigées et décide de la
conclusion à formuler dans son rapport.
Risque d’audit ? Risque de non détection lié à l’auditeur + risque d’anomalies
significatives lié à l’entité. Ces deux risques varient en sens
inverse.
Risque d’anomalies Risque inhérent + risque lié au contrôle
significatives ?
Seuil de signification ? Montant au-delà duquel les décisions économiques ou le
jugement fondé sur les comptes sont susceptibles d’être
influencés.
Lors de la planification de l’audit, l’auditeur détermine un seuil
de signification au niveau des comptes pris dans leur ensemble
Seuil de planification ? Seuil d’un montant inférieur au seuil de signification utilisé par
l’auditeur pour définir la nature et l’étendue de ses travaux. Le
seuil de planification est fixé à un montant tel qu’il permet de
réduire à un niveau acceptable le risque que le montant des
anomalies relevées non corrigées et des anomalies non
détectées excède le seuil de signification.
Assertions- objectifs de contrôle « Critères dont la réalisation conditionne la régularité, la
sincérité et l’image fidèle des comptes ».
La comptabilité est tenue dans le respect des principes et règles
comptables. Les comptes annuels sont également établis avec
cet objectif. L’auditeur doit s’assurer que ces principes et
règles ont été correctement appliqués ; ils deviennent donc pour
l’auditeur des critères et des objectifs de contrôle, nommés «
assertions.
Types d’assertions ? - Assertions concernant les flux d’opérations et les
événements survenus au cours de la période (réalité,
exhaustivité, séparation des exercices, etc.) ;
- Assertions concernant les soldes des comptes en fin de
période (existence, exhaustivité, droits et obligations,
évaluation et imputation) ;
- Assertions concernant la présentation des comptes et
les informations fournies dans l’annexe (réalité,
exhaustivité, droits et obligations, évaluation et
imputation).

Il existe des incertitudes


affectant les comptes annuels

Sont-elles significatives ? non


oui

Ces incertitudes font-elles l'objet d'une Opinion sans réserve ni observation


information pertinente dans l'annexe ?
oui non
S'agit-il d'un cas extrême Réserve ou refus de certifier pour désaccord
d'incertitudes graves et multiples ?
non oui

Les incertitudes sont-elle liées à la continuité de l'exploitation ? Refus de certifier pour incertitudes

oui non
Observation obligatoire Observation à l'appréciation
du cac
Continuité de l'exploitation
définitivement compromise

Cette situation fait-elle l'objet


d'une information pertinente en annexe ?
oui non
Les comptes annuels ont-ils été Réserve (désaccord)
établis en valeurs liquidatives ?
non oui
L'incidence sur les comptes annuels Observation
est-elle significative ?

oui non
Réserve ou refus de certifier Observation
Une réserve ou un refus de certifier
a été émis dans le rapport n-1

L'anomalie a-t-elle été corrigée


dans les comptes annuels n ?
oui non
La disparition de l'anomalie a-t-elle Réserve ou refus de certifier
un impact sur les états financiers ? précisant que l'opinion est idem n-1
oui non
L'information en annexe Opinion sans réserve
est-elle pertinente ? pas d'observation
oui non
Observation Réserve
Révélation des faits délictueux

Vous aimerez peut-être aussi