Bureau de dépôt : Bruxelles x Trimestriel - 2e trimestre 2001

Bulletin CRR
Centre de recherches routières N° 47

Amélioration des sols à la chaux

Aide wallonne à l'innovation

technologique pour les PME

Nouvel appareil de mesure pour

les chicanes
 BULLETIN CRR
ISSN: 0777-2572

Sommaire Informations

Centre de recherches routières

Amélioration des sols Etablissement reconnu par application de
à la chaux 3 l’arrêté-loi du 30.1.1947

Aide wallonne à l'innovation Siège social

technologique pour les PME 7
Boulevard de la Woluwe 42
Nouvel appareil de mesure 1200 BRUXELLES
pour les chicanes 9 Tél.: 02 775 82 20 - Fax: 02 772 33 74

Journées d'études et Laboratoires

exposés du CRR 11
Fokkersdreef 21
1933 STERREBEEK
Agenda Tél.: 02 766 03 00 - Fax: 02 767 17 80

Lundi 1er - jeudi 4 octobre 2001 Avenue A. Lavoisier 14

Premier symposium international sur la stabilisa- 1300 WAVRE
tion des sols de fondation et le traitement en Tél.: 010 23 65 00 - Fax: 010 23 65 05
place des revêtements au ciment voir page 12
E-mail: brrc@brrc.be
Jeudi 22 novembre 2001
Congrès néerlandais de la route voir page 12

Rédaction

G. Venstermans, B. Guelton, D. Verfaillie,

M. Janssens

Rapport d'activité 2000

Le rapport sur les

activités du CRR au
cours du millenium
2000 vient de paraître.

Vous en avez reçu un

exemplaire en même
temps que le présent
Bulletin CRR.

Il est aussi disponible

sur simple demande
au CRR.

L. Merchiers: tél.: 02 766 03 26

e-mail: l.merchiers@brrc.be

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 Amélioration des sols à la chaux

Une longue tradition ... tions routières, éventuellement combinée à un

traitement au ciment. Le volume de sol traité sur le
Le traitement des sols plastiques à la chaux est une marché français pour fondations routières est estimé
technique très ancienne. Les Chinois et les Romains à 5 à 7 millions de tonnes (chiffres de 1997). La
connaissaient déjà cette forme d'amélioration des quantité de sols «améliorés» pour remblais est quant
sols dans l'antiquité et ont utilisé cette technique à elle beaucoup plus grande.
entre autres pour la construction de la Grande
Muraille et celle de grandes voies de communica- En Belgique, la technique est tombée quelque peu en
tion. Tant la Grande Muraille de Chine que la Via désuétude après la construction des autoroutes.
Appia (350 av. J.-C) sont encore en service et peu- Cependant, ces dix dernières années, elle est à nou-
vent toujours être admirées. veau utilisée pour de gros travaux d’infrastructure
tels que la construction des lignes TGV et de l'auto-
route A8 Bruxelles-Tournai, afin de permettre la
réutilisation des sols.

En raison de la diminution croissante des possibili-

tés de mise en décharge et de la raréfaction des maté-
riaux neufs pour remblais, la technique de stabilisa-
tion à la chaux est également appliquée pour des tra-
vaux nécessitant peu de mouvements de terres. La
réalisation de plates-formes industrielles et aires de
stationnement, la construction de complexes com-
merciaux et le comblement de tranchées de collec-
teurs et d'égouts en sont des exemples.
Les applications actuelles d'amélioration des sols à
la chaux ont débuté vers 1945. A cette époque, la De nouveaux développements sont également en
technique de la stabilisation d'argile expansive à la cours dans le domaine du recyclage des terres. Les
chaux a été développée aux Etats-Unis. Pour la excédents de terres sont centralisés en un lieu, traités
construction de canaux, routes et aéroports, de la et remis sur le marché comme matériau de remblai
chaux a été rajoutée aux sols argileux sous forme de certifié.
coulis, afin de réduire quasi à zéro l'expansion de ce
sol en cas de pluies tropicales. Ce traitement a en En raison de ce regain d'intérêt pour le traitement
même temps amélioré l'ouvrabilité et a donné un des sols à la chaux, le CRR a organisé récemment
revêtement durable, rendant ce type de sol approprié des matinées d'études sur le sujet, en collaboration
comme matériau de fondation pour structures rou- avec les fédérations wallonne et flamande des entre-
tières. preneurs de travaux de voirie. Il y a eu trois sessions
néerlandophones (voir Bulletin CRR n° 45, p. 9) et
Lors de la construction du réseau autoroutier belge, deux sessions francophones (voir plus loin dans ce
à la fin des années soixante, le CRR a réalisé des numéro), auxquelles ont chaque fois participé une
études approfondies sur la technique. Notre connais- centaine de personnes.
sance de la méthode s'est améliorée et la technique a
été adaptée aux sols humides d'Europe occidentale
en utilisant de la chaux vive à la place du lait de
chaux. Ce procédé a permis d'exploiter en plus la
capacité de la chaux vive à réduire la teneur en eau.
Des volumes importants de sols fins (> 10 millions
de m3) ont été stabilisés à cette époque.

Sur le marché français, où règne une pénurie de

sable et de gravier, la technique a fort évolué au
cours des décennies suivantes. Elle a été appliquée
pour la réutilisation de sols plastiques fins en fonda-

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 Les actions de la chaux

La chaux provoque deux actions différentes dans le sol: une action immédiate, qui se produit directement après
que la chaux soit mélangée au sol et une action à long terme, qui peut durer entre plusieurs mois et quelques
années après la mise en oeuvre.

Action immédiate
1. Modification de la teneur en eau

a) La chaux vive
La chaux vive diminue la teneur en eau du sol via trois phénomènes distincts:
- l'hydratation de la chaux vive: une partie de l'eau «disparaît» via la réaction exotherme avec la
chaux vive (CaO + H2O ➞ Ca(OH)2 + 15,5 kcal);
- l'évaporation d'une partie de l'eau, provoquée par la chaleur dégagée par l'hydratation de la chaux
vive (15,5 kcal/mol);
- l'apport de matière sèche qui diminue le rapport de la masse d'eau à la masse de solide (teneur en
eau).
La diminution attendue est de 1 % de teneur en eau par pour-cent de chaux vive introduite. Si les condi-
tions atmosphériques sont bonnes, la teneur en eau peut diminuer encore plus sous les effets du malaxa-
ge et du vent.

b) La chaux éteinte
La chaux éteinte diminue également la teneur en eau mais uniquement via l'apport de matière sèche dans
le sol. La diminution de la teneur en eau est limitée à 0,3 % par pour-cent de chaux éteinte introduite.

2. Modification des caractéristiques de la fraction argileuse du sol

La chaux influe sur les charges électriques se trouvant autour des particules d'argile et modifie ainsi les
champs électriques entre ces particules. Ceci entraîne leur floculation, ce qui a des conséquences non
négligeables sur les caractéristiques géotechniques du sol.

a) Augmentation significative de la limite de plasticité

La limite de plasticité augmente (wP) , mais la limite de liquidité (wL) reste presque inchangée. Il en
découle que l'indice de plasticité IP (= wL - wP) diminue.
Etat Solide Etat plastique Etat liquide
(rigide = friable) (déformable = collant) (sans résistance)
La figure 1 montre que les phénomènes
wP w nat wL combinés de la diminution de la teneur en eau
Avant w (%)
naturelle du sol traité et de la diminution de
traitement l'indice de plasticité peuvent faire passer un
Après w (%) sol de l'état plastique (déformable, collant -
traitement
donc difficilement compactable) à l'état sec
w sol traité wP wL
(rigide, frottant, friable - donc beaucoup plus
facile à travailler).
Etat Solide Etat plastique Etat liquide
(rigide = friable) (déformable = collant) (sans résistance)

Figure 1 - Diminution de IP

d (g/cm3 )
b) Modification des caractéristiques de compactage Essai Proctor normal
1,900
du sol 3 % chaux
2 % chaux
Le graphique de la figure 2 montre également que la cour- 1 % chaux
1,800 sans chaux
be Proctor d'un sol traité est déplacée vers la droite et vers
le bas par rapport à la courbe du sol naturel. Ce déplace-
1,700
ment est d'autant plus marqué que le sol réagit bien avec
la chaux. Le traitement à la chaux réduit donc la valeur
1,600
maximale de la masse volumique apparente sèche et aug-
Teneur en eau au compactage %
mente la valeur de la teneur en eau permettant de l'obtenir.
1,500
10 12 14 16 18 20 22 24 26

Figure 2 - Influence de la chaux sur les caractéristiques de compactage

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c) Augmentation de la résistance au IPI (%) IPI
cisaillement du sol
40
La résistance au cisaillement augmente aussi très 3 % chaux
2 % chaux
rapidement. Ceci se traduit par une élévation de l'IPI 1 % chaux
sans chaux
30
(l'indice portant immédiat - voir le graphique de la
figure 3) ou de l'indice CBR (ce qui est pratiquement
20
la même chose - la méthode de mesure est presque la
même et les deux paramètres expriment une capaci-
té portante du sol). 10

0
10 12 14 16 18 20 22 24 26
Teneur en eau au compactage (%)

Figure 3 - Influence de la chaux sur la

Action à long terme résistance au cisaillement du sol

C'est une action pouzzolanique qui se produit. Elle Quand utiliser la chaux et en quelle
est due à la mise en solution en milieu de pH élevé quantité?
(supérieur à 12) de la silice, de l'alumine et des
oxydes de fer présents dans les minéraux argileux Lors du traitement des sols à la chaux, deux ques-
sous des formes cristallisées plus ou moins altérées. tions se posent:
Ces éléments en solution réagissent ensuite avec la
chaux pour former des ferro-silico-aluminates de - Le sol peut-il être traité à la chaux ?
calcium insolubles qui précipitent et cristallisent en - Si oui, quel pourcentage de chaux faut-il
présence d'eau, créant ainsi des liaisons de même appliquer?
nature que celles produites avec les liants hydrau-
Quand traiter un sol à la chaux?
liques.
A priori, la chaux n'est utile que pour les sols qui
Ces phénomènes se développent en général très contiennent une certaine fraction d'argile. Il s'agit
lentement (plusieurs mois, voire des années) dans de sols sableux limoneux, de limons et
nos climats. Ils sont influencés par la température naturellement d'argile. Une étude de reconnais-
du milieu, la quantité et la nature de la fraction sance géotechnique préliminaire est donc nécessai-
argileuse du sol et la teneur en eau du sol. Cette re pour déterminer les caractéristiques du sol
action a lieu à partir de pourcentages de chaux (granularité et limites d'Atterberg). D'après ces
ajoutés de 3 à 4 %, en fonction des caractéristiques données, la classe du sol peut être déterminée et on
du sol. peut donc évaluer dans quelle mesure le sol
convient pour un traitement à la chaux. En cas de
Si, à court terme, une certaine résistance est égale- résultat positif, il faut déterminer le pourcentage de
ment souhaitée, un traitement complémentaire avec chaux à utiliser, car chaque sol ne réagit pas de la
un liant hydraulique est nécessaire. même manière.

Quelle dose de chaux utiliser?

La préparation d'un sol argileux à la chaux entraîne
la formation de grumeaux qui rend ce sol bien apte La figure 2 montre clairement que les courbes
à recevoir un traitement au ciment par exemple. La Proctor diffèrent selon que l'on ajoute 1, 2 ou 3 %
réaction de ce ciment avec le sol traité à la chaux de chaux. Dans la seconde phase de l'étude, il s'agit
consiste surtout en une hydratation de silicates et donc de rechercher le pourcentage optimal de
aluminates de calcium (ajoutés sous forme chaux, compte tenu des paramètres géotechniques
anhydride). Ils passent en phase liquide, après quoi et économiques.
les produits hydratés durcissent («liaison hydrau-
lique»). Par la croissance, l'imbrication et la - A première vue, on pourrait préparer, comme le
ramification de plus en plus grande des micro- suggère la figure 2, des mélanges avec différents
cristaux qui apparaissent, les grains de sols sont pourcentages de chaux, et en déterminer les
soudés et liés. De cette manière, ils forment des courbes Proctor et CBR. Il s'agit d'une méthode
liaisons de plus en plus nombreuses et dures. Le assez fastidieuse, qui présente cependant l'avantage
mélange durcit et atteint des résistances mécani- de donner un aperçu assez clair de la réaction via
ques élevées, une grande résistance au gel et une les courbes établies.
bonne imperméabilité.

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 IPI (%) chaux (%)
w = 18 % IPI = 15

w = 20 %

w = 24 % 3
Cependant, en pratique, il est pré- IPI = 10
10
férable de mettre sur pied une
étude spécifique de dosage, qui IPI = 7
comprend les étapes suivantes: 2 Dosage
chantier
- si le sol est susceptible de
contenir des éléments perturba- 5
1
teurs tels que des matières orga-

w chantier
niques, des sulfates, des
nitrates, etc., il faut d'abord
vérifier si le matériau peut être 0
traité à la chaux. Cela peut se 00 1 2 3 4 18 19 20 21 22 23 24
chaux (%) teneur en eau (%)
faire au moyen de l'essai décrit
dans la norme française
NF P 94-100, qui se limite à la mesure du Figure 4 - Etude de dosage
gonflement. Le gonflement volumétrique doit
être inférieur ou égal à 10 % pour que le sol soit déséquilibre sur le marché des (rares) matériaux de
apte à être traité; remblai classiques.

- si le sol convient, une courbe de décision est Une réutilisation en place réduit le transport d'un
réalisée pour le dosage de la chaux, en fonction facteur 15 à 20. Cela représente un bénéfice impor-
de la teneur naturelle en eau du sol. L'étude tant au niveau de la charge de trafic (files), de la
consiste à déterminer les courbes «IPI en fonc- sécurité et des nuisances et une usure nettement
tion du dosage de la chaux», en réalisant des moindre des routes dans les environs immédiats du
mesures sur des éprouvettes comportant diffé- chantier. A moyen terme cette usure moindre
rentes teneurs en eau. Généralement cela se fait signifie également moins d'entretien et dès lors
minimum pour trois pourcentages de chaux moins de gênes pour l'environnement.
différents (entre 1% et 5%) et pour trois teneurs
différentes en eau (si possible les teneurs en eau Lors d'une analyse micro-économique les coûts par
naturelles minimale et maximale du sol et la mètre cube de remblai ou de fondation s'avèrent
moyenne des deux). Ces courbes permettent de être inférieurs de 40 à 50 % à ceux des techniques
réaliser des graphiques qui montrent quelle dose classiques. Trois facteurs font la différence: le
de chaux est requise à une certaine teneur transport pour l'évacuation des excédents de terres
naturelle en eau du sol pour atteindre un niveau vers une décharge agréée, l'indemnité de mise en
IPI donné. Ces courbes servent pour déterminer décharge et le transport pour l'apport de matériaux
le dosage en chaux sur chantier en fonction des de remplacement vers le chantier. Les frais de
teneurs en eau mesurées. transport dépendent surtout de la disponibilité ou
non à proximité du chantier d'une décharge et de
Implications économiques matériaux de remblai. L'avantage économique
dépendra donc fortement de la situation individuel-
Le traitement des sols à la chaux assure une le du projet.
diminution directe de la teneur en humidité et une
augmentation directe de la portance. De cette Conclusion
manière, le délai d'exécution de travaux est sensi-
blement réduit et il est possible de continuer des Le traitement des sols à la chaux est une méthode
travaux en périodes de temps humide. Il est bien qui existe depuis longtemps, mais qui est plus que
entendu exclu de travailler par temps de forte pluie, jamais d'actualité. La pénurie de matériaux neuf et
mais le travail peut être repris dès que la pluie a la réduction des possibilités de mise en décharge
cessé. Pour cette raison, la technique a été utilisée nécessitent une réutilisation plus grande des sols
au départ pour d'importants terrassements. que dans le passé. Souvent elle n'est possible
qu'après traitement.
Une réduction de la quantité des terres à mettre en
décharge et du sable d'apport à exploiter procure Ce texte a brièvement abordé les divers aspects de
des avantages macro-économiques importants. l'utilisation de la chaux. Pour plus d'informations,
Cela permet en effet d'éviter que l'exécution de nous renvoyons le lecteur aux références suivantes.
grands travaux entraîne immédiatement un

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 Références Le fascicule des exposés tenus lors des matinées
d'étude sur le traitement des sols à la chaux est
- R. Van Ganse, Quelques aspects théoriques et pratiques de la toujours disponible en néerlandais auprès de Mme
stabilisation des sols à la chaux. Excavator, décembre 1972. L. Merchiers (tél.: 02 766 03 26) au CRR au prix de
- A. Verhasselt, La stabilité des grumeaux de sols traités à la 500 BEF hors TVA. La version française sera éditée
chaux. La Technique routière, XVIII/1, 1973. sous peu.
- A. Verhasselt, Traitement des sols cohésifs humides par la
chaux - I. Amélioration immédiate à la chaux. Rapport de E. Van den Kerkhof: 02 766 03 58.
recherche n° 176/VA/1978, Centre de recherches routières, E-mail: e.vandenkerkhof@brrc.be
mars 1978. H. Van den Bergh: 02 766 03 91.
- A. Verhasselt, Traitement des sols cohésifs humides par la E-mail: h.vandenbergh@brrc.be
chaux - II. Stabilisation à la chaux. Rapport de recherche A. Verhasselt: 02 766 03 43.
n° 177/VA/1978, Centre de recherches routières, mars 1978. E-mail: a.verhasselt@brrc.be ■
- Guide technique: Réalisation des remblais et des couches de
forme. Fascicules 1 et 2, SETRA-LCPC, 1992.
- Guide technique: Traitement des sols à la chaux et/ou aux
liants hydrauliques. SETRA-LCPC, 2000.

Aide wallonne à l'innovation technologique

pour les PME

P our bien des PME (petites et moyennes entreprises) l'innovation est un élément vital: qui n'innove pas
régresse et cesse finalement d'être compétitif. Les Régions, conscientes de l'importance des PME pour l'éco-
nomie et la prospérité, ont pris une nouvelle série de mesures pour encourager et soutenir financièrement les
activités liées à l'innovation. Le présent article dresse un aperçu des mesures mises en place en Région wallonne.

Définition de la PME Son activité consiste principalement à inviter les

PME à recourir aux supports à l'innovation existants
Les programmes d'aide décrits ci-après sont exclusi- tels que les aides de la DGTRE, les centres de
vement destinés aux PME établies en Région wal- recherche et les services universitaires de recherche,
lonne, ou y ayant un siège d'exploitation, et répon- en les informant sur le contenu réel de ces supports,
dant à la définition suivante. en les orientant dans leur démarche R&D et en favo-
risant les contacts entre les acteurs de la recherche et
L'entreprise n'emploie pas plus de 250 travailleurs de l'innovation.
inscrits à l'Office national de sécurité sociale. Soit
l'entreprise réalise un chiffre d'affaires annuel n'excé- A la Direction des aides spécifiques, le Service des
dant pas 20 millions , soit le total de son bilan aides spécifiques s'occupe des aides à l'innovation
n'excède pas 10 millions . Vingt-cinq pour cent au réservées uniquement aux PME.
maximum du capital de l'entreprise est détenu par
une ou plusieurs grandes entreprises qui ne sont ni Toutes les aides décrites ci-dessous s'adressent à des
des investisseurs institutionnels exerçant un contrôle, PME à caractère industriel. L'étude de faisabilité de
ni des sociétés publiques de participation, ni des logiciel innovant concerne en plus des PME de ser-
sociétés de capital à risque. vice et de conseil en informatique. La nature de ces
aides est la subvention.
Aides actuelles de la Région Responsable Innovation Technologique (RIT)
wallonne
L'aide RIT a pour objectif d'accroître les ressources
En Région wallonne, la Division des aides aux entre- humaines de l'entreprise pendant un an, en lui facili-
prises a créé une cellule PME, dans le cadre du pro- tant financièrement l'engagement d'une personne
gramme Initiative PME de la CE. L'objectif de cette supplémentaire dont la mission consiste à élaborer,
cellule est de renforcer l'insertion des PME dans le en collaboration avec les autres membres de l'entre-
processus de développement technologique régional. prise, un ou des projets d'innovation technologique

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 (par exemple: création de produits, étude et concep- des parts de marché accessibles, l'étude de la régle-
tion de nouveaux procédés de fabrication, recherche mentation en vigueur dans les pays ciblés, l'analyse
et analyse technologique, etc.). de l'état de la technique dans le domaine considéré,
L'aide de la Région comprend: l'évaluation du prix de revient afin d'être concurren-
- le financement à 100 % du coût de l'audit techno- tiel, l'analyse de la possibilité de brevetabilité, l'éva-
logique du projet et de l'entreprise (obligatoire); luation des investissements nécessaires et la
- le financement, à 80 % pendant un an, du salaire recherche éventuelle de partenaires.
du RIT, y compris les charges sociales patronales.
La Région finance 80 % du budget global de l'étude
RIT Europe réalisée par un consultant externe à l'entreprise.
L'objectif de cette aide est d'étudier la possibilité
pour une PME wallonne de mettre en œuvre, avec Etude sectorielle
une ou plusieurs PME située(s) sur le territoire d'un L'objectif de cette aide est d'apporter à une entrepri-
(ou plusieurs) autre(s) état(s)-membre(s) de l'UE, se (ou à un groupement d'entreprises) une vue géné-
une synergie technologique. rale de la situation d'un secteur industriel et de posi-
tionner l'entreprise au niveau des technologies utili-
Elle comporte deux étapes: une étude technico-éco- sées. Il s'agit aussi de déceler les perspectives d'éva-
nomique effectuée par un consultant extérieur et, si luation de secteur et d'apporter à la direction de l'en-
les résultats de l'étude technico-économique sont treprise une aide à la décision pour ses projets de
positifs, l'octroi du RIT Europe, dont la mission développement de nouveaux produits.
consistera à mettre en œuvre les recommandations de
l'étude technico-économique. La Région finance 80 % du budget global de l'étude
Si l'entreprise apporte suffisamment d'éléments réalisée par un consultant externe à l'entreprise.
concernant le marché et les partenaires potentiels,
l'étape de l'étude technico-économique n'est pas Etude de faisabilité de logiciel innovant
nécessaire. Elle vise des PME ayant détecté, dans un secteur
industriel, des clients potentiels connaissant un pro-
L'aide de la Région comporte deux volets: blème technologique commun susceptible d'être
- le financement à 80 % du budget total de l'étude résolu par la mise au point d'un logiciel commercia-
technico-économique (élaboration du cahier des lisable et applicable à tous.
charges, éventuellement recherche du consultant,
suivi de l'étude); L'objectif de cette aide est de fournir aux sociétés
- le financement à 80 %, pendant un an, du salaire intéressées les moyens nécessaires au développement
du RIT, ainsi que des charges sociales y affé- d'un nouveau logiciel d'intérêt industriel.
rentes et des frais de mission du RIT.
L'étude peut comprendre les phases d'analyse fonc-
Etude de faisabilité au titre de support technique tionnelle et organique. La recherche du hardware,
L'objectif de cette aide est de permettre à une entre- des outils de développement et des logiciels à inté-
prise d'effectuer une étude de faisabilité de produits, grer dans le produit peut aussi être reprise dans
procédés ou services nouveaux en ayant recours, l'étude, de même que les tests.
dans ce cadre à un organisme extérieur qui réalise des
prestations techniques, telles que les analyses et La Région finance 80 % du coût de l'étude.
mesures, les essais, les études de brevetabilité. Ces
prestations doivent présenter un caractère exploratoi- Comment introduire un dossier ?
re permettant de tester des hypothèses et d'élaborer
éventuellement une recherche ou un développement Il n'existe pas de formulaire de demande. Mais tout
structuré. dossier doit au moins contenir:
- les bilans normalisés des trois dernières années ou,
La Région finance 80 % du coût de la sous-traitance. en cas de création de société, le plan financier;
- les statuts de l'entreprise;
Etude technico-économique - un organigramme du personnel de l'entreprise;
L'objectif de cette étude technico-économique est de - une description détaillée des activités de la société
renseigner l'entreprise sur les chances de succès d'un avec, le cas échéant, un historique (conseil d'admi-
produit, procédé ou service nouveau. nistration, personnel, statut,...);
- une description complète et technique du projet
Elle comprendra notamment l'évaluation de la pour lequel la société sollicite une aide ainsi qu'un
demande potentielle, du niveau de la concurrence et inventaire de ses besoins.

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Ce dossier doit être introduit à l'adresse suivante: Source

Ministère de la région wallonne Ministère de la région wallonne,

Direction générale des technologies, de la Direction générale des technologies, de la recherche et de
recherche et de l'énergie (DGTRE) l'énergie,
Direction des aides spécifiques Direction des aides spécifiques.
A l'attention de Monsieur Marc Debruxelles, Namur, mars 2001.
Ir Directeur
Avenue Prince de Liège, 7
5100 Jambes

Il est cependant conseillé de prendre contact avec le

gestionnaire de l'aide avant toute introduction de
dossier.

Le CRR se tient à la disposition des PME du secteur

de la construction routière pour les aider à la prépa- D. Gorlé: 02 766 03 46.
ration d'un projet dans le cadre des ces programmes. E-mail: d.gorle@brrc.be ■

Nouvel appareil de mesure pour les

chicanes

Il existe de nombreux types d'aménagements de la - ceux qui ne provoquent aucun déplacement

voirie pour réduire la vitesse des véhicules en entrée particulier du véhicule (les effets de porte, les pan-
d'agglomération ou dans celle-ci. On peut caractéri- neaux de signalisation, ...).
ser grossièrement ceux-ci en quatre grandes catégo-
ries: Certains de ces éléments cités ont déjà été longue-
ment étudiés ou font même l'objet d'une réglementa-
- ceux qui provoquent un déplacement vertical du tion légale. D'autres, par contre, sont survolés dans le
véhicule (comme les ralentisseurs de vitesse, les cadre d'études de la vitesse pratiquée, c'est le cas des
plateaux, les coussins berlinois, les bandes chicanes.
vibrantes, ...);
- ceux qui provoquent un déplacement horizontal du Projet d'étude des chicanes
véhicule (comme les rétrécissements, les courbes,
les chicanes, les ronds-points, ...); Le projet du CRR consiste donc à étudier les chi-
- ceux qui provoquent les deux types de déplace- canes et l'adéquation entre leur forme et la vitesse
ments du véhicule en même temps (les éléments pratiquée.
combinés);
Les étapes du projet sont :

- étape 0: recherche bibliographique. Elle a fait l'ob-

jet d'un travail de fin d'études mais a apporté peu
de nouveaux éléments;
- étape 1: réalisation d'un appareil pour relever le
plan (ou profil) des chicanes. Seule cette étape est
présentée dans cet article;
- étape 2: relevé du profil de cas réels;
- étape 3: mesures de vitesse en amont et en aval de
chicanes réelles. Pour l'instant, seuls sept sites ont
été mesurés;
Réalisation d'une mesure

Bulletin CRR
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 - étape 4: estimation de la vitesse praticable au
moyen du logiciel de simulation de la trajectoire
des véhicules (développé par le MCI pour l'étude
des ronds-points) à partir du relevé de la chicane.
Jusqu'à maintenant, un seul cas a été traité. Le seul
problème réside dans la qualité du scannage du
relevé.

Curvomètre à laser
L'équipement développé par le CRR consiste en deux
mobiles. Le mobile-laser est un chariot à 4 roues
portant un capteur laser, un odomètre, un transforma- Figure 2 - Mobile-réflecteur
teur, une alimentation et un ordinateur portable
(figure 1). Le mobile-réflecteur est une roue odomé- fonctionnement étant de 0,5 m à 4 m) et l'impact de
trique équipée d'une plaque blanche pour réfléchir le différents paramètres comme le vent, le type de revê-
faisceau laser et d'une roulette pour mieux longer les tement, l'inclinaison des deux mobiles, ... Dans tous
bordures (figure 2). les cas étudiés, soit l'erreur commise était acceptable,
soit une adaptation du système a permis de remédier
Le mobile-laser est placé au milieu de la bande de au problème.
circulation et se déplace en ligne droite. Si nécessai-
re, il peut être translaté latéralement et le logiciel Relevé du profil d'une chicane réelle
d'acquisition des données repositionnera les résultats.
Par facilité, la première chicane testée en grandeur
Le mobile-réflecteur est placé contre la bordure de la réelle fut celle se trouvant devant l'entrée du CRR à
chicane et se déplace en longeant celle-ci. La mesure Wavre. A titre indicatif, les étapes de mesure et leur
de la distance entre les deux mobiles se base sur le durée sont données pour les deux côtés de la chicane:
principe de la triangulation optique. Cette distance
est enregistrée tous les centimètres et l'ensemble des - dessiner à la craie les trajectoires (lignes droites)
points donne le profil de la chicane (ou courbe) après successives du mobile-laser (durée: 30 min.);
lissage des points et élimination des valeurs parasites - installer le système et préparer l'acquisition des
(figure 3). données (durée: 5 min.);
- réaliser la mesure des deux profils (y inclus les
Le curvomètre à laser nécessite donc deux personnes. translations du mobile-laser entre deux séries de
Il est facilement transportable (son encombrement et mesures) (durée: 20 min.);
son poids sont limités) mais il est relié à une camion- - sauvegarder les données, imprimer le profil et
nette pour assurer son alimentation électrique. démonter les appareils (durée: 5 min.).

Essais préliminaires Le dessin du plan (figure 3), centimètre par centi-

mètre, des deux côtés de la chicane longue de 25 m a
Après la réalisation du programme d'acquisition et de donc pris une heure et a mobilisé une équipe de deux
traitement des données, des essais préliminaires en personnes. L'erreur commise est inférieure à 3 cm
laboratoire ont eu lieu. Ils ont permis d'étudier: dans tous les cas. Dans la figure 3, chaque morceau
l'erreur intrinsèque du capteur laser (sa gamme de du relevé est représenté par une couleur différente.
Les flèches en pointillés montrent les étapes succes-
sives. Les traits fins (bleu et orange) représentent les
translations du mobile-laser.

Le plan ainsi acquis a été utilisé dans un logiciel de

simulation de trajectoire des véhicules (développé
par le MCI pour les ronds-points). On a pu ainsi véri-
fier que la vitesse praticable dans cette chicane était
assez faible (de l'ordre de 25 à 30 km/h).

D'autres essais auront lieu cette année pour permettre

de réaliser les autres étapes du projet d'étude des
chicanes.
Figure 1 - Mobile-laser

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2 / 2001
 1000

-1000
2
-2000
1

-3000
Mme S. Jehaes: 010 23 65 11.
(mm)

-4000

3
E-mail: s.jehaes@brrc.be
-5000
D. Collaer: 010 23 65 13.
-6000
5m E-mail: d.collaer@brrc.be
-7000
4
M. Hindrijckx: 010 23 65 12.
-8000 E-mail: m.hindrijckx@brrc.be
-9000 H. Mariën: 02 766 03 48.
0 5 10 15 20 25 30 35 40
(m) E-mail: h.marien@brrc.be ■

Figure 3 - Relevé du profil de la chicane à l'entrée du CRR à Wavre

Journées d'études et exposés du CRR

C e bulletin évoque régulièrement les réunions technico-scientifiques organisées par le Centre lui-même ou
auxquelles il participe. Pour le premier semestre de cette année, quelques exemples peuvent encore être
mentionnés.

Journées d'études (Fédération wallonne des entrepreneurs de travaux

de voirie). Au nom du CRR, A Verhasselt a traité de
Le 18 mars dernier, le CRR avait organisé à Anvers l'amélioration des sols à la chaux, H. Van den
une journée d'étude intitulée «Een grondige kijk op Bergh de l'étude préliminaire lors du traitement des
grondmechanica in de wegenbouw», en collabo- sols à la chaux et E. Van den Kerkhof des tech-
ration avec la «Genootschap Grondmechanica en niques de malaxage. C. Van Rooten a dirigé les
Funderingstechniek du TI-KVIV» (Technologisch débats et tiré les conclusions. Les exposés reliés
Instituut - Koninklijke Vlaamse Ingenieurs-vereni- seront disponibles sous peu au CRR (voir l'article
ging). Plusieurs orateurs du CRR y ont présenté au sujet du traitement des sols à la chaux dans le
des communications: H. van den Bergh sur les présent numéro).
caractéristiques des différents types de sols et les
essais d'identification en laboratoire, E. Van Den Exposés au plan national
Kerkhof sur la classification et le traitement des
sols d'après le guide technique français pour Le 22 mars dernier, Benelux Bitume a organisé à
l'exécution des travaux de terrassements, Bruxelles la XIVème Journée du Bitume, en colla-
A. Verhasselt sur le traitement des sols à la chaux boration avec l'ABPE (Association belge des pro-
(amélioration à la chaux, pieux de chaux) et ducteurs d'enrobés). C. De Backer y a donné un
L. De Bock sur l'utilisation de matières exposé sur l'état actuel des connaissances en
secondaires dans les travaux de terrassements. rapport avec les enrobés drainants bicouches,
G. Van Heystraeten a dirigé les débats avec les tandis que Mme A. Vanelstraete a traité des
quelque 110 participants et C. Van Rooten a tiré les nouveaux bitumes et de leur influence sur les
conclusions de cette journée. performances des enrobés. Le CRR occupait en
outre un stand à l'exposition tenue dans le cadre de
Suite aux journées d’études organisées en cet événement.
néerlandais à l'automne 2000 (voir Bulletin CRR
n° 45, p. 9) ayant rassemblé à chaque fois une Le 19 avril à Mariakerke, G. Van Heystraeten a
centaine de participants, le CRR a programmé une présenté le CRR à une soixantaine de délégués
deuxième série de journées, en français cette fois, syndicaux CSC du secteur de la construction
sur le thème du traitement des sols à la chaux. Elles routière. Ils étaient surtout intéressés par la
se sont tenues les 11 et 16 mai derniers dans nos production de poussière lors du fraisage de
laboratoires de Sterrebeek (voir Bulletin CRR l'asphalte, par la santé des travailleurs routiers et
n° 46, p. 12), en collaboration avec la FWEV les émissions des centrales d'enrobage.

Bulletin CRR
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2 / 2001
 (suite de la page 11)
Lundi 1er - jeudi 4 octobre 2001
Premier symposium international sur la stabilisation
des sols de fondation et le traitement en place des
Comme nous l'annoncions dans le numéro précé-
revêtements au ciment
Lieu: Palais des congrès de Salamanque, Espagne. dent, une conférence de midi s'est tenue le 9 mai
Organisation: IECA (Instituto Español del Cemento y sus à la SRBII (Société royale belge des ingénieurs et
Aplicationes), AEC (Asociación Española de la Carretera) et industriels) sur l'utilisation des dispositifs suréle-
ATC (Asociación Técnica de Carreteras), sous les auspices de vés pour réduire la vitesse dans
l'AIPCR (Association mondiale de la route), CEMBUREAU nos agglomérations. J.-P. Van de Winckel y a pré-
(European Cement Association), FICEM (Federación senté un historique ainsi que la législation, tandis
Interamericana del Cemento) et de l'IRF (International Road que M. Thijs a parlé de la géométrie
Federation). et de la réalisation de ces dispositifs.
Thèmes:
1. Faisabilité: évaluation des revêtements existants, avantages
de la stabilisation et du traitement en place au ciment, avan- Exposés au plan international
tages structurels des sols de fondation stabilisés au ciment.
2. Conception: des sols de fondation stabilisés au ciment, des Du 28 au 31 mars, l'ETRA (European Tyre
revêtements traités au ciment; spécifications; stabilisation et Recycling Association) a organisé dans notre
traitement avec des mélanges chaux-ciment; recyclage mixte capitale sa huitième conférence sur le recyclage
(ciment et émulsion de bitume, ciment et mousse de bitume, de pneus (de voitures et de camions).
etc.); étude préliminaire. G. Van Heystraeten y a présenté un exposé sur

Ed. resp.: C. Van Rooten, Boulevard de la Woluwe 42 - 1200 Bruxelles

3. Matériaux: liants hydrauliques (ciment portland, mélanges l'utilisation des bitumes-caoutchouc et autres
de ciments, etc.); formulation; propriétés des sols stabilisés bitumes modifiés en construction routière.
au ciment et des couches de revêtements traitées au ciment.
4. Construction: matériel utilisé pour la stabilisation et le traite- Lors du premier symposium international consa-
ment en place (épandeurs de liant, machines de cré au mobilier routier, qui s'est tenu à Istanbul
traitement/stabilisation, compacteurs pour couches épaisses);
(Turquie) du 9 au 11 mai, il a donné, en tant
techniques de construction; préfissuration des couches trai-
tées au ciment, mise en service; contrôle et assurance quali- qu'orateur invité, un exposé sur les nouveautés
té; études de cas. dans le domaine des pavés en béton en Belgique.
Langues: anglais et espagnol, avec traduction simultanée
pour toutes les séances de travail. Lors du 14e Congrès mondial de la route de l'IRF
Exposition. (Paris, 11-15 juin - voir Bulletin CRR n° 46, p.12)
Frais d'inscription: Mme S. Jehaes a parlé du projet ARROWS
- participants: 96 500 ESP (580 EUR) avant le 1er juillet comme phase dans l'harmonisation européenne
2001; 111 500 ESP (670 EUR) à partir de cette date; des mesures de sécurité sur chantier (voir Bulletin
- auteurs de communications acceptées: 83 200 ESP CRR n° 39, p. 3-6) et des applications des tech-
(500 EUR); niques de pesage en marche (WIM) lors de
- personnes accompagnantes: 40 000 ESP (240 EUR)
contrôles routiers et dans la gestion routière.
avant le 1er juillet; 45 800 ESP (275 EUR) à partir de
cette date.

Inscriptions et informations: AEC, Goya, 23 - 4° dcha., G. Van Heystraeten: 02 766 03 35.

E-28001 Madrid, España - tél.: +34 91 577 99 72, fax: +34 91 E-mail: g.vanheystraeten@brrc.be ■
576 65 22, e-mail: congresos@aecarretera.com
site web: www.simposio-estyrec.com

Jeudi 22 novembre 2001

Congrès néerlandais de la route

Lieu: Concert- en Congresgebouw de Doelen (juste en Thèmes actuels liés à la circulation, aux transports et aux
face de la gare centrale), Rotterdam (Pays-Bas). infrastructures (conception, construction et gestion).
Organisation: CROW (Kenniscentrum voor Verkeer, Des stands disposés dans les couloirs permettront aux
Vervoer en Infrastructuur) en collaboration avec firmes et organisations de présenter leurs connaissances,
Betonplatform, IPO (Interprovinciaal Overleg), ONRI produits et services actuels.
(Orde van Nederlandse Raadgevende Ingenieurs), RWS Informations: ir Godfried J.H. Lindijer, secretaris
(Rijkswaterstaat), TU (Technische Universiteit) Delft, congrescommissie, CROW Communicatie/Public
VBW-Asfalt (Vereniging tot Bevordering van Werken in Relations, Galvanistraat 1 (ou BP 37), NL-6716 AE Ede
Asfalt, VCW (Vereniging van tél.: +31 318 62 04 10, fax: +31 318 62 11 12
Cementbetonwegenbouwers), VIANED (Verenigde e-mail: lindijer@crow.nl
Infrastructuuraannemers Nederland) et VNG (Vereniging site web: www.crow.nl
van Nederlandse Gemeenten)/Vereniging Stadswerk
Nederland.

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