Exemple POI
Exemple POI
Exemple POI
PARC D’INNOVATION
1200 BOULEVARD SÉBASTIEN BRANT
67403 ILLKIRCH GRAFFENSTADEN
Objectif éviter qu’un sinistre ne dégénère en catastrophe grâce à la rapidité des secours
et à l’organisation de l’intervention
Définir les moyens à mettre en œuvre pour protéger le personnel, les populations et
l’environnement
Dirigé par le directeur de l’établissement qui prend les décisions étant prises en commun
avec l’officier de sapeur-pompier
Moyens de l’établissement, des secours publics, des autres industries éventuellement, des
entreprises extérieures si nécessaire
Contenu documents explicitant les actions de chaque intervenant ainsi que les
informations utiles en situation accidentelle
Extrait de la circulaire interministérielle du 12 juillet 1985 relative à la nouvelle planification des secours
en matière de risques technologiques :
" Le P.O.I. définit les mesures d’organisation, les méthodes d’intervention et les moyens nécessaires à
mettre en œuvre en cas d’accident en vue de protéger le personnel, les populations et
l’environnement. Il est homogène avec la nature et les enveloppes des différents scénarios d’accident
envisagés dans l’étude des dangers et son analyse critique ".
Le plan détermine donc des actions visant à placer les installations dans un état le moins dégradé
possible, à limiter les conséquences de l'accident, à assurer l'alerte des services de secours publics et
l'information des autorités.
La fiche de synthèse permet d’avoir sur une seule feuille une présentation succincte des risques liés à
l’industrie et les renseignements complémentaires relatifs aux moyens de secours et équipements de
sécurité.
Risques spéciaux : -
DESTINATAIRES EXTERNES
Julien BIARD
PRÉFECTURE DE LA Direction Régionale de
RÉGION ALSACE Inspecteur de
1 l’Environnement, de
l’Environnement
l'Aménagement et du Logement
03.88.13.08.56
DESTINATAIRES INTERNES
NOM TÉLÉPHONE
N° FONCTION P.O.I.
Prénom interne externe
Directeur des Opérations Internes COSTA
3 03.88.67.53.68 06 11 98 38 01
Chef d’établissement Christophe
Suppléant 1
Suppléant 2
Responsable DIEDAT
4 03.88.67.53.08 06.12.04.02.81
Intervention / Exploitation Pierre-Paul
WALTER
5 Suppléant 1 06.03.78.55.02
Alain
Suppléant 2
DONNENWIRTH
6 Responsable Logistique 03.88.67.53.69 06 23 66 30 79
Philippe
PETER
7 Suppléant 1 03.88.55.46.58 06 14 34 77 21
François
Suppléant 2
SCHUBNEL
8 Responsable Observation 03.88.67.53.51 07 77 90 50 47
Michel
Suppléant 1
Suppléant 2
GUILLO
9 Responsable Communication 03.88.67.58.30
Marie-Emmanuelle
Une mise à jour régulière, condition première de l'efficacité du P.O.I. en cas de sinistre, notamment
en cas de modification des conditions d'exploitation, est nécessaire.
Le P.O.I. est remis à jour tous les trois ans, ainsi qu'à chaque modification notable et en particulier
avant la mise en service de toute nouvelle installation ayant modifié les risques existants.
SOMMAIRE
CRÉATION RÉVISION INDICE PAGE
FICHES :
• SCHÉMA D’ALERTE
ACCIDENT
RESPONSABLE DU SITE
PRENDRE LES PREMIÈRES MESURES
DIRECTEUR DES SECOURS
DÉCLENCHEMENT DU POI
PRÉVENIR LES
INTERLOCUTEURS
EXTÉRIEURS
NATURE DU SINISTRE :
• Incendie • Déversement
• Fuite • Autres (préciser)
LOCALISATION DU SINISTRE :
• Réception / Expédition • Réfectoire • Chambre + 4°C
• Bureaux 1er étage • Hall de stockage • Chambre - 20°C
• Plateau d’évolution • Quai de chargement • Autre (préciser)
CONSÉQUENCES MATÉRIELLES :
• Destruction partielle • Pollution des eaux
• Destruction totale • Nuage fumées importantes
• Propagation • Autres
• Risque de propagation
Mesures prises :
• Déclenchement du P.O.I.
• Moyens internes mobilisés
• Sapeurs-pompiers sur place
• Évacuation de la société
PLANS :
Fisher Scientific
• INSTALLATIONS CLASSÉES
• AUTORISATIONS ET CONSIGNES
• SCÉNARII D'ACCIDENT
Le Plan d'Opération Interne s'articule autour d'une étude de danger comportant une analyse des
différents risques se présentant au sein de l'établissement.
L'étude de dangers / évaluation des risques expose les objectifs de sécurité poursuivis par l'exploitant,
la démarche et les moyens pour y parvenir. Elle décrit les mesures d'ordre technique et les mesures
d'organisation et de gestion pertinentes propres à réduire la probabilité et les effets des phénomènes
dangereux et à agir sur leur cinétique.
L'étude de dangers justifie que le projet permet d'atteindre, dans des conditions économiquement
acceptables, un niveau de risque aussi bas que possible, compte-tenu de l'état des connaissances et
des pratiques et de la vulnérabilité de l'environnement de l'installation.
Dans cette première version du plan d'Opération Interne, un point est fait sur les différents éléments
constituant la chaîne danger - moyens - réponse opérationnelle, à savoir :
• Situation géographique ;
• Le recensement et le détail des installations classées du site ;
• Le recensement et le détail des autres installations ou sources de danger ;
• Le recensement et la localisation des moyens de secours ;
• L'établissement du schéma d'alerte ;
• La procédure de mise en œuvre de l'évacuation du site ;
• La procédure de mise en œuvre du Plan d'Opération interne.
Les interactions entre différentes installations du site (actions d'un premier phénomène pouvant
déclencher un second) feront également l'objet d'un examen afin d'appliquer les mesures de sécurité
adéquates. En revanche, la conception du site permet d'écarter les possibilités d'interactions avec les
établissements proches ("effet dominos").
• La paroi Nord de la zone 2 est constituée d'un mur REI 120 ; la paroi Ouest de cette zone est
constituée d'un mur REI 120 sur une longueur de 30 mètres, au droit de la réserve d'eau du
réseau d'extinction automatique et du local technique ;
• Les percements effectués dans les murs ou parois séparatifs, par exemple pour le passage de
gaines, sont rebouchés afin d'assurer un degré coupe-feu équivalent à celui exigé pour ces
murs ou parois séparatifs ;
• Les ouvertures effectuées dans les murs ou parois séparatifs, par exemple pour le passage de
galeries techniques, sont munies de dispositifs assurant un degré coupe-feu équivalent à celui
exigé pour ces murs ou parois séparatifs.
• Les portes communicantes entre les cellules sont EI 120 et munies d'un dispositif de fermeture
automatique qui peut être commandé de part et d'autre du mur de séparation des zones. La
fermeture automatique des porte coupe-feu ne doit pas être gênée par des obstacles ;
• Les parois séparatives dépassent d'au moins 1 mètre la couverture au droit du franchissement.
La toiture est recouverte d'une bande de protection sur une largeur minimale de 5 mètres de
part et d'autre des parois séparatives ;
• Les parois séparatives de ces zones sont prolongées latéralement aux murs extérieurs sur une
largeur de 1 mètre ou de 0.50 mètre en saillie de la façade dans la continuité de la paroi.
INSTALLATIONS DE RÉFRIGÉRATION :
CHAMBRES FROIDES :
L'installation comprend :
- une chambre à température contrôlée (température : + 22°C), située dans la zone de stockage
Sud, avec un groupe froid de puissance absorbée de 60 kW contenant 25 kg de R404a
- une chambre froide négative (température entre -20°C et 0°C), située dans la zone de
réception-expédition, avec un groupe froid de puissance absorbée de 40 kW contenant 30 kg
de R404a. Cet équipement est à l’arrêt.
- Ces groupes froids, implantés en extérieur, sont associés à un groupe électrogène de secours.
INSTALLATION DE CLIMATISATION :
La climatisation des bureaux (puissance absorbée : 40 kW, fluide frigorigène ; R410a) est réalisée par
condensation par air (aéro-réfrigérants de type sec).
INSTALLATIONS DE COMBUSTION :
CHAUFFERIE :
La chaufferie est située dans un local exclusivement réservé à cet effet, extérieur à l'entrepôt. Il n'y a
pas de communication entre le local chaufferie et l'entrepôt.
- Une vanne sur la canalisation d'alimentation des brûleurs permettant d'arrêter le gaz ;
- Une vanne d'arrêt du brûleur ;
- Un coupe-circuit arrêtant le fonctionnement de la pompe d'alimentation en combustible
- Un dispositif sonore d'avertissement, en cas de mauvais fonctionnement des brûleurs, ou un
autre système d'alerte d'efficacité équivalente.
Le chauffage des entrepôts et de leurs annexes est réalisé par eau chaude. Les systèmes de chauffage
par aérothermes à gaz ne sont pas autorisés dans les zones de stockage.
Le chauffage électrique par résistance non protégée est autorisé dans les locaux administratifs ou
sociaux séparés ou isolés des zones de stockage.
Le groupe électrogène de secours a une puissance thermique de 545 kW, il est alimenté par du fioul
domestique stocké dans une cuve enterrée double enveloppe de 3 m3 conforme à la norme NF M
88513 (ou à toute norme d'un état membre de l'espace économique européen reconnue équivalente).
Il est destiné au secours électrique des chambres froides.
Les locaux sont convenablement ventilés afin d'éviter tout risque d'atmosphère explosible.
LOCAL DE CHARGE :
Le local de recharge des batteries des chariots automoteurs est séparé des zones de stockage par des
parois REI 120 et des portes EI 120, munies d'un ferme-porte.
TRANSFORMATEURS :
L'ensemble "réception-expédition et hall Nord" occupe une surface de 5 617 m² ; environ 2 648 m² de
cet ensemble (soit 46 % de la surface) est équipé d'une mezzanine (plateau d'évolution) constituée
d'un plancher amovible en bois et dont la plate-forme est située à une hauteur de 7 mètres.
AUTORISATIONS ET CONSIGNES
Dernière mise à jour : 09/10/2017 (Indice 1)
21
PLAN D'OPÉRATION INTERNE
Les travaux de réparation ou d'aménagement conduisant à une augmentation des risques (emploi
d'une flamme ou d'une source chaude par exemple) ne peuvent être effectués qu'après délivrance
d'un "permis d'intervention" et éventuellement d'un "permis de feu" et en respectant une consigne
particulière.
Après la fin des travaux et avant la reprise de l'activité, une vérification des installations doit être
effectuée par l'exploitant ou son représentant ou le représentant de l'éventuelle entreprise extérieure.
CONSIGNES :
Des consignes précisant les modalités d'application des dispositions de l'arrêté préfectoral sont
établies, tenues à jour et affichées dans les lieux fréquentés par le personnel.
- L'interdiction de fumer ;
- L'interdiction de tout brûlage à l'air libre ;
- L'interdiction d'apporter du feu sous une forme quelconque, hormis, le cas échéant, dans les
bureaux séparés des zones de stockage ;
- L'obligation du "permis d'intervention" ou "permis de feu" ;
- Les procédures d'arrêt d'urgence et de mise en sécurité de l'installation (électricité,
ventilation, climatisation, chauffage, fermeture des portes coupe-feu, obturation des
écoulements d'égouts notamment) ;
- Les moyens d'extinction à utiliser en cas d'incendie ;
- La procédure d'alerte avec les numéros de téléphone du responsable d'intervention de
l'établissement, des services d'incendie et de secours.
Murs : Local de charge séparé du stockage par parois REI 120 et PCF EI 120
DISPOSITIONS
Structure : hall comprenant 245 m² de zone de circulation
CONSTRUCTIVES
Toiture :
PRINCIPALES INSTALLATIONS
INSTALLATIONS ANNEXES
NATURE DES RISQUES Chambre froide (-20°C) – stockage bio-réactifs : 2 300 flacons < 1l
CONDUITE À TENIR EN CAS À définir et à formaliser suite aux exercices de mise en œuvre
D'INTERVENTION
PRINCIPALES INSTALLATIONS
INSTALLATIONS ANNEXES
NATURE DES RISQUES Stockage au sol (matériel, instrumentation scientifique) : 6 000 bacs
CONSIGNES SPÉCIFIQUES
PRINCIPALES INSTALLATIONS
INSTALLATIONS ANNEXES
Murs :
DISPOSITIONS
Structure : plancher amovible en bois – accès par 5 escaliers (coins + centre)
CONSTRUCTIVES
Toiture :
PRINCIPALES INSTALLATIONS
INSTALLATIONS ANNEXES
Dans cette première version du Plan d'Opération interne, il est avant tout question d'identifier les
risques et dangers présents sur le site. La liste n'est pas exhaustive et est appelée à être révisée ou
complétée au fil des exercices de mise en œuvre dont le but sera au fur et à mesure de révéler les
détails de chaque situation potentielle de sinistre.
Chaque scénario identifié sera étudié et/ou mis en œuvre lors d'exercices et donnera lieu à
l'élaboration puis à la mise en place d'une réponse opérationnelle adaptée.
Matériel de laboratoire
(MAJEUR)
Instrumentation
Incendie Hall de stockage 6 000 palettes ou bacs
scientifique
Matières combustibles
SCÉNARIO 2
Local produits
Déversement Matières dangereuses 85 flacons < 5l
dangereux
SCÉNARIO 3
Consommables Plateau
Incendie 8 000 bacs
Matières combustibles d'évolution
Chambre froide
SCÉNARIO 4
FICHES :
• MOYENS ET LOCALISATION
• PLAN DE SÉCURITÉ
• MATÉRIELS DIVERS
MOYENS LOCALISATION
Extincteurs portatifs :
- eau pulvérisée avec additif : 46 Répartis sur l'ensemble du site
- poudre ABC : 8 voir fiche d'implantation*
- CO2 : 4
Hall de stockage
Vanne de rétention
voir plan de récolement - chapitre VIII
*Une fiche d'implantation est mise à jour chaque année lors de la maintenance périodique des moyens de protection
contre l'incendie (extincteurs et R.I.A.) : voir en Annexe.
Moyen de première intervention dans la lutte contre l'incendie, dans l'attente de la mise en œuvre de
moyens plus puissants, l'extincteur est destiné à être utilisé par quiconque aperçoit un début
d'incendie. La rapidité d'intervention est primordiale dans la mesure où l'extincteur n’est efficace que
sur un foyer naissant.
Les extincteurs sont répartis à l'intérieur de l'entrepôt (RDC et plateau d'évolution), sur les aires
extérieurs et dans les lieux présentant des risques spécifiques, à proximité des dégagements, bien
visibles et facilement accessibles.
Les agents d'extinction sont adaptés aux risques à combattre (classe de feu prédominante dans la zone
d'action de l'extincteur) et compatibles avec les matières stockées.
Le rôle d'une installation de R.I.A. est de permettre une première intervention d'urgence dans la lutte
contre l'incendie, en attendant que des moyens plus puissants soient mis en œuvre.
Un R.I.A. est dit "armé" car il est alimenté en permanence par une canalisation d'eau en pression et
est prêt à l'emploi : le tuyau est sous eau, mais pas sous pression.
Les R.I.A. sont répartis dans l'entrepôt et sur le plateau d'évolution, en fonction de ses dimensions et
situés à proximité des issues.
Ils sont disposés de telle sorte qu'un foyer puisse être attaqué simultanément par deux lances en
directions opposées. Ils sont utilisables en période de gel.
L'extinction automatique est assurée par un réseau sprinklage conçu, installé et entretenu
régulièrement, conformément aux normes en vigueur.
Cette installation comporte une réserve de 945 m3 utile alimentée par le réseau public.
POTEAUX INCENDIE :
L'installation comprend 5 poteaux incendie, délivrant chacun au minimum 60 m3/h (publics ou privés),
situés à moins de 100 mètres des entrées de chacune des zones du bâtiment et distants entre eux de
150 mètres au maximum. Le réseau d'eau doit permettre de fournir en toutes circonstances le débit
et la quantité d'eau d'extinction et de refroidissement évalués dans l'étude de dangers.
Les zones de stockage sont divisées en cantons de désenfumage d'une superficie maximale de
1 600 m² et d'une longueur maximale de 60 mètres. Les cantons sont délimités par des écrans de
cantonnement, réalisés en matériaux A2s1d0 (M0 y compris leurs fixations) et stables au feu de degré
un quart d'heure (R 12), ou par la configuration de la toiture et des structures du bâtiment.
Les zones de caillebotis sur le plateau d'évolution, utilisées pour le désenfumage du RDC, devront
rester dégagées et libres de tout obstacle : elles sont équipées de dispositifs physiques permettant de
respecter cette obligation.
Les cantons de désenfumage sont équipés en partie haute de dispositifs d'évacuation des fumées, gaz
de combustion, chaleur et produits imbrûlés.
Des exutoires à commande automatique et manuelle font partie des dispositifs d'évacuation des
fumées. Les exutoires sont au moins au nombre de 4 pour 1 000 m² de superficie de toiture. La surface
utile d'un exutoire est comprise entre 0.5 et 6 m².
La commande manuelle des exutoires est au minimum installée en deux points opposés de l'entrepôt
de sorte que l'actionnement d'une commande empêche la manœuvre inverse par la ou les autres
commandes. Ces commandes manuelles sont facilement accessibles depuis les issues du bâtiment ou
de chacune des zones de stockage.
Des amenées d'air frais d'une superficie égale à la surface des exutoires du plus grand canton, zone
par zone, sont réalisées soit par des ouvrants en façade, soit par des bouches raccordées à des
conduits, soit par les portes des zones à désenfumer donnant sur l'extérieur.
VANNE DE RÉTENTION :
Dans une situation de confinement des eaux polluées d'extinction d'un incendie ou provenant d'un
accident, les installations sont équipées d'un bassin de confinement permettant de recueillir des eaux
polluées d'un volume minimum de 1 600 m3.
La capacité de rétention est étanche aux produits qu'elle pourrait contenir et résiste à l'action physique
et chimique des fluides. Il en est de même pour son dispositif d'obturation qui est maintenu fermé.
Les organes de commande nécessaires à la mise en service de ce bassin doivent pouvoir être
actionnées en toutes circonstances.
Les eaux pluviales sont rejetées dans le milieu naturel (le Schwarzwasser), par l'intermédiaire du
réseau séparatif de la zone d'activités. Le réseau de collecte des eaux pluviales de voirie est équipé
d'un dispositif décanteur-déshuileur adapté à la pluviométrie permettant de respecter une teneur en
hydrocarbures totaux inférieure à 5 mg/l à la sortie du site, avant rejet dans le réseau collectif.
L'alarme générale est un signal sonore ayant pour but de prévenir les occupants d'avoir à évacuer les
lieux. Aucun autre signal sonore susceptible d'être émis dans l'établissement ne doit entraîner une
confusion avec le signal sonore d'alarme générale.
Les B.A.E.S. permettent l'évacuation des personnes en assurant l'éclairage des cheminements, des
sorties, des obstacles, des changements de direction et des indications de balisage en cas de
défaillance du système d'éclairage normal.
DÉTECTION INCENDIE :
Une détection automatique d'incendie est mise en place dans les zones de stockage avec transmission
de l'alarme à l'exploitant. Le type de détecteur est déterminé en fonction des produits stockés.
En dehors des heures d'exploitation et d'ouverture du site, une surveillance de l'entrepôt, par
gardiennage ou télésurveillance est mise en place en permanence afin de permettre notamment la
transmission de l'alerte et l'accès des services de secours en cas d'incendie.
Chaque installation peut être arrêtée en urgence et mise en sécurité en cas de nécessité.
Tous les équipements de lutte contre l'incendie ainsi que les organes de mise en sécurité des
installations comme les vannes de coupure des différents fluides (électricité, gaz…) sont
convenablement repérés et facilement accessibles.
FICHES :
• FICHES DE FONCTION
RESPONSABLE SÉCURITÉ :
GUIDE D'ÉVACUATION :
SERRE-FILE :
ENSEMBLE DU PERSONNEL :
• Le personnel connaît le comportement à adopter et les consignes à respecter
• Il ne panique pas
COMMUNICATION
- Informer les administrations concernées
- Diffuser l'information (interne - externe)
- Prise en charge de l'information des
médias
INTERVENTION
OBSERVATION LOGISTIQUE
EXPLOITATION
- arme le P.C.
A la disposition du D.O.I. et C.O.S. - consigne les phases
d'évolution du sinistre - accueille et
Assurer : achemine les
- constitue des pièces secours
- le sauvetage des blessés d'archives
- la lutte contre le sinistre - assure
- préserve les pièces et l'intendance
- la protection des installations documents importants
- comptabilise l'état
- la coupure des énergies - participe à l'étude de smoyens
- coupure de la vanne de après l'intervention
- fait la police de
rétention eau d'incendie l'établissement
(protection de l'environnement)
- les manoeuvres appropriées
pour permettre de lutter contre
le sinsitre dans les meilleures
conditions
- la mise en sécurité des
installations
- la fourniture des utilités : eau,
électricité...
FICHES DE FONCTIONS :
• 2. FONCTION COMMUNICATION
• 3. FONCTION OBSERVATION
• 4. CHEF DU PC EX
• 5. FONCTION INTERVENTION
• 6. FONCTION EXPLOITATION
• 7. FONCTION LOGISTIQUE
• AUTRES INTERVENANT :
- MÉDICAL
Il est à l’intérieur de l’établissement seul responsable des opérations de secours et de lutte contre le
sinistre. À ce titre, il assure la direction de l’ensemble des opérations. Lors de l’engagement des
services publics, sa responsabilité évolue du fait de l’activation de la fonction DOS assurée par l’autorité
publique. Le Directeur dirige le Poste de Commandement (P.C. Exploitant).
Son rôle consiste, dans la plupart des cas, à orienter les problèmes rencontrés vers les personnes
compétentes susceptibles de les régler en tenant compte des répercussions potentielles techniques
ou humaines à l’intérieur de l’établissement.
Il doit donc prendre toutes dispositions qui s’imposent dans le cas d’accidents pouvant avoir des
répercussions graves sur le fonctionnement de l’établissement ou sur l’environnement, telles que :
La fonction peut être assurée en son absence par le cadre délégué d’astreinte.
Missions essentielles :
Il est assisté de la fonction Communication, l’interlocuteur des autorités ou des personnes extérieures
qui peuvent se manifester pour demander des enseignements ou formuler des plaintes.
Jours Responsable
exploitation
Nuits
Cadre prévenu par
WE Cadre d’astreinte 08.25.00.24.24
SECURITAS
fériés
Mainten Responsable
Site à l’arrêt
ance du site
Cadre d’astreinte
Site
en attente chef de
fermé
poste
2. FONCTION COMMUNICATION
Missions essentielles :
De même, au siège social de l’entreprise, il y aura lieu de tenir informés la direction hiérarchique, le
service juridique, le service assurances, le service sécurité, le CHSCT.
Actions réflexes :
FONCTION COMMUNICATION
Téléphone
Fonction
PÉRIODE NOM Prénom
habituelle interne externe
Jours GUILLO
exploitation
Nuits
WE - - - -
fériés
Mainten
Site à l’arrêt
ance
Site
fermé
Missions essentielles :
Actions réflexes :
FONCTION OBSERVATION
Téléphone
Fonction
PÉRIODE NOM Prénom
habituelle interne externe
Jours
exploitation
Nuits
WE - - - -
fériés
Mainten
Site à l’arrêt
ance
Site
fermé
Le Chef du P.C. EX anime et coordonne tout le travail de réflexion et d’analyse du P.C. EX.
Il est garant de la crédibilité de l’analyse et des propositions tactiques qu’il fait remonter auprès du
D.O.I.
Missions essentielles :
Actions réflexes :
• Se rend au P.C. EX
• S’informe de la situation
• Exploite le P.O.I.
• Fait une évaluation de la situation
• …
CHEF DU P.C. EX
Téléphone
Fonction
PÉRIODE NOM Prénom
habituelle interne externe
Jours Responsable
exploitation
Nuits
Responsable
WE DIEDAT Pierre-Paul 03.88.67.53.08 06.12.04.02.81
intervention
fériés
Mainten
Site à l’arrêt
ance
Site
fermé
Missions :
Actions réflexes :
• Assure une reconnaissance rapide de la zone concernée et procède à une première estimation
de la situation (sinistre, risques)
• Dirige sur les lieux les équipes avec les équipements de protection individuels adaptés
• Dégage, en sécurité, les blessés
• Attaque le sinistre avec les moyens disponibles dans l’attente des renforts suivant les tactiques
pré-établies
• …
FONCTION INTERVENTION
Téléphone
Fonction
PÉRIODE NOM Prénom
habituelle interne externe
Nuits
WE - - - -
fériés
Mainten
Site à l’arrêt
ance
Site
fermé
Elle gère l’exploitation du site de l’unité sinistrée et les conséquences possibles sur l’environnement.
Missions :
• Assurer la continuité dans la fourniture des fluides ou de l’énergie nécessaires aux équipes
d’intervention
• Transmettre les ordres d’arrêt partiel ou total et d’évacuation
• Coordonner les manœuvres impliquant plusieurs unités
• Analyser la situation et rend compte au D.O.I.
• S’assurer de la mise en sûreté des unités voisines
• Anticiper sur les actions préventives à mener pour la protection des personnes, de
l’environnement (pollution) et des installations
• …
Actions réflexes :
FONCTION EXPLOITATION
Téléphone
Fonction
PÉRIODE NOM Prénom
habituelle interne externe
03.88.67.53.69 06 23 66 30 79
ouvrés logistique Philippe
Site en
Nuits
WE - - - -
fériés
Mainten
Site à l’arrêt
ance
Site
fermé
Missions :
Actions réflexes :
• Arme le P.C. EX
• Rassemble les effectifs disponibles
• Prépare les points d’accueil, de rassemblement
• Balise la zone d’atterrissage hélicoptère
• Assure la police des accès
• Distribue les brassards repères
• Dirige les secours vers leur zone d’intervention
• Établit un schéma de circulation
FONCTION LOGISTIQUE
Téléphone
Fonction
PÉRIODE NOM Prénom
habituelle interne externe
Jours Responsable
exploitation
Nuits
WE - - - -
fériés
Mainten
Site à l’arrêt
ance
Site
fermé
Missions :
• Tenir à jour une main courante sur laquelle sont notés tous les messages
• Assurer l’écoute et transmission des messages
• Diffuser les informations à l’aide de messages types :
- Rapidement dès le début de l’intervention
- Régulièrement en cours d’intervention (compte-rendu)
- En fin d’intervention
- …
Actions réflexes :
Jours Responsable
exploitation
Nuits
WE - - - -
fériés
Mainten
Site à l’arrêt
ance
Site
fermé
L’officier sapeur-pompier doit être très rapidement intégré dans le P.C. EX, afin d’apporter son
expertise en matière de tactiques opérationnelles et de déterminer les moyens publics nécessaires à
engager
Le Centre de Regroupement des Moyens est le lieu prédéfini où sont concentrés tous les moyens de
secours extérieurs (Aide Mutuelle, Secours publics, privés, Entreprises intervenantes…) à leur arrivée
et d’où ils seront engagés selon les ordres du P.C. EX.
LE MÉDICAL
Prolongement de la fonction intervention, il s’agit d’assurer tout ce qui concerne le secours aux
victimes (premiers soins, tri des blessés, évacuation des blessés…).
Assurée par les personnels médicaux et para médicaux ou secouristes de l’établissement, cette
fonction est en relation avec le P.C. EX et le SAMU.
Compte tenu des tâches nombreuses et variées qui se présentent au D.O.I., celui-ci ne peut (ni ne doit)
les assurer seul. Il lui est donc nécessaire de disposer d’un poste de commandement qui l’assistera
dans ses missions.
Dans le cas de petits établissements, cette équipe est nécessairement réduite, alors que dans les
établissements importants, elle peut être renforcée. Dans les deux cas, il sera nécessaire de constituer
avec l’encadrement des sapeurs-pompiers, un binôme de commandement.
• D’une part, la liaison établissement pompiers ne peut être que bénéfique, en particulier dans
les petits établissements où le P.C. EX est réduit. Il s’ensuit que, si les contacts préalables ont
été établis, la structure de commandement des sapeurs-pompiers peut effectuer au profit du
chef d’établissement de nombreuses tâches du P.C. EX.
• D’autre part, les réseaux de transmission des sapeurs-pompiers et de l’établissement étant,
en général, incompatibles, il est nécessaire d’assurer au mieux les liaisons. De plus, si le réseau
téléphonique public est saturé, il sera toujours possible d’utiliser les moyens des sapeurs-
pompiers pour les liaisons opérationnelles.
Implantation du P.C. EX
Il est destiné à accueillir l’ensemble des personnels destinés à occuper des fonctions dans le cadre de
la gestion du Plan d’Opération Interne.
Celui-ci doit permettre, de par ses installations, la coordination permanente des opérations de secours
et de lutte contre le sinistre.
LE P.C. EX sera établi dans un lieu suffisamment vaste, où pourront travailler ensemble les membres
de l’équipe, constituant l’état-major intervention. Il sera situé à distance de l’intervention pour des
raisons de commodité, mais si possible en vue de celle-ci.
Le choix pourra porter soit sur un local fixe, soit sur un véhicule aménagé.
• Le P.O.I. à jour
• Des moyens de liaison pratiques :
- Téléphone du lieu (réseau public)
- Téléphone spécialisé mobile
- Appareil radio (émetteurs-récepteurs)
• Un annuaire téléphonique
• Les lampes torches antidéflagrantes
• Des gilets ou brassards de couleurs différentes visibles de jour comme de nuit, pour
reconnaître les personnes qui ont un rôle
• Un cahier, journal de bord du P.C. EX
• Des carnets manifolds pour les messages, des crayons ou stylos
• Un magnétophone
• Une paire de jumelle
• Un appareil photographique
Missions principales :
• RAPPORT D'ACCIDENT
Les modalités de cette information sont mises en œuvre par la Fonction Communication.
Il est conseillé que le D.O.I. (ou son délégué à l’information) soit l’interlocuteur exclusif des autorités
ou des personnes extérieures qui peuvent se manifester pour demander des renseignements ou
formuler des plaintes.
DONNÉES GÉNÉRALES :
• Date de l'accident : • (Date et) Heure de déclenchement du Plan
• Heure de l'accident : d'Opération Interne :
• Moyens de surveillance :
CAUSES DE L'ACCIDENT :
FICHES :
• GÉNÉRALITÉS
Tout plan, même le mieux préparé, doit être testé. Des lacunes non décelées ou décelables lors de la
conception peuvent se révéler lors des exercices et entraînements.
L’exercice a pour but de mesurer l’efficacité et la pertinence de l’organisation définie dans le P.O.I.
Il est important de mettre en situation les acteurs afin qu’ils agissent comme en situation réelle.
Il ne doit pas se limiter à l’intervention sur le sinistre. Il doit aussi permettre l’entraînement des autres
fonctions.
Un maximum d’informations devra être enregistré afin de réaliser un retour d’expérience au niveau
des procédures d’interventions et des moyens à mettre en place.
Chaque exercice doit être préparé et dirigé par une personne désignée et compétente.
Les exercices doivent prendre en compte toute la gamme des situations prises pour hypothèses de
scénarii d’accident et ne pas faire double emploi avec les manœuvres classiques de l’équipe d’incendie
prévues également par la réglementation.
• Schéma d’alerte
• L’organisation des secours
• Le fonctionnement du P.C. EX
• Le fonctionnement des différentes fonctions
• Le déploiement des moyens
• La montée en puissance des moyens internes et/ou externes
• Le fonctionnement des moyens
• Les techniques de ralentissement de la propagation de produits dangereux par nuages ou
aérosols (mur d’eau, etc.)
• Les contre-mesures destinées à la protection des personnels (alerte et information, premiers
secours, mise à l’abri, évacuation)
• Les mesures à prendre au niveau de l’exploitation face aux incidents et accidents
Une analyse critique de l’exercice sera réalisée et pourra conduire à la révision immédiate du P.O.I.
À l’occasion des exercices, il convient de vérifier, avec les partenaires extérieurs, l’efficacité des
moyens d’intervention, i.e. leur disponibilité effective, les détails pour leur mise en œuvre, leur bon
fonctionnement, leur adéquation au risque.
EXEMPLE DE PROCÉDURE
POUR L’ORGANISATION D’UN EXERCICE AVEC LE SDIS :
1. Après contact téléphonique, formaliser par courrier auprès du SDIS l’intention d’organiser un
exercice P.O.I.
• Exercice 1 :
Découverte du sinistre, alerte interne, demande de secours publics.
Pas d’engagement de moyens de sapeurs-pompiers
• Exercice 2 :
Idem 1 + premières réactions immédiates personnels entreprise (Service sécurité, activation
du P.C. EX)
S.P. : observateurs + 1 véhicule léger sapeur-pompier pour simuler l’arrivée des
secours (permet de tester l’accueil)
• Exercice 3 :
Durée de 2 à 3 heures impliquant :
- L’activation du PC EX et de ses fonctions
- L’intervention du 1er échelon
• Exercice 4 :
Durée de 3 à 4 heures avec un scénario évolutif nécessitant l’intervention de plusieurs engins
sapeurs-pompiers.
• Un sur le terrain
• Un à l’accueil des secours puis au PC EX
• Un au PC EX
L’organisateur doit observer, mais également rester actif afin que l’exercice soit mené jusqu’à son
terme, pour l’intérêt de tous les participants.
Un compte-rendu doit être dressé après chaque exercice, qui doit être également noté dans le P.O.I.
Un suivi des exercices sera consigné dans le tableau de suivi (page suivante).
Les enseignements tirés de ces exercices seront intégrés dans le chapitre III –
Évaluation des risques.
OBJET DE L’EXERCICE
DATE OBSERVATIONS
/ SCÉNARIO
PLANS :
• (PLAN DE MASSE)
ANNEXES :