Cours Fiscalité Internationale1
Cours Fiscalité Internationale1
Cours Fiscalité Internationale1
1
I- GENERALITES
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B- Objectifs des conventions fiscales internationales
4
D- Les étapes de la conclusion d’une CFI
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3- Le paraphe
• Il consiste en la signature d’un procès verbal par les chefs
des délégations chargés de la négociation des dispositions
contenues dans le projet de convention.
• Il signifie tout simplement qu’il existe un accord, sur le
plan technique, entre les deux délégations d’experts
fiscaux.
• Il relève de la compétence du Ministère de l’Economie et
des Finances (Direction Générale des Impôts).
6
4- La signature
• La signature signifie qu’il existe désormais un
consentement politique entre les gouvernements des
deux Etats contractants.
• Elle relève de la compétence du Ministère des affaires
étrangères. C’est le Ministre des Affaires Etrangères qui
signe les accords internationaux ou bien il délègue ses
pouvoirs à un Ministre ou un ambassadeur.
• Une fois signée, la CFI ne peut être modifiée que selon les
procédures qui y sont prévues.
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5- La ratification
• La ratification se fait selon les procédures constitutionnelles
(approbation par le Conseil du Gouvernement, puis par le
Conseil des Ministres, ensuite par le Parlement et ratification
par SM le Roi)
• Une fois ces procédures accomplies, les deux Etats s’échangent
les instruments de ratification via le Ministère des Affaires
Etrangères
6- La publication
• Une fois les instruments de ratification sont échangés, la CFI
est publiée au Bulletin Officiel.
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E- Les Modèles de CFI
Il existe deux grands modèles de conven4on fiscale:
• Modèle de conven+on fiscale de l’Organisa+on des
Na+ons Unies (MC-NU)
• Modèle de conven+on l’Organisa+on de Coopéra+on et
de Développement Economiques (MC-OCDE)
La quasi-totalité́ des conven4ons fiscales existantes (plus de
3000 dans le monde) s’inspirent de ces deux Modèles.
NB: Chaque Etat peut avoir son propre Modèle de
Conven4on
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MC/OCDE
• L’OCDE comprend 34 membres, dont un grand nombre des pays les
plus industrialisés. Le modèle de conven@on de l’OCDE (MC/OCDE)
a été publié pour la première fois sous forme de projet en 1963.
• Il a été révisé en 1977, puis à nouveau en 1992. Depuis, il a été
modifié au fil des ans
• Le MC/OCDE s’accompagne de commentaires détaillés, ar@cle par
ar@cle: Ces commentaires sont devenus de plus en plus importants
pour l’interpréta@on et l’applica@on des conven@ons fiscales.
• En 1997 l’OCDE a ouvert la possibilité de formuler des observa@ons
à un grand nombre de pays non membres pour tenir compte de
leurs posi@ons.
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MC/OCDE (suite)
• Le MC/OCDE favorise les pays exportateurs de capitaux par rapport
aux pays importateurs de capitaux. Souvent, il supprime ou allège la
double imposiAon en imposant au pays de la source de renoncer à
une parAe ou à la totalité́ de l’impôt sur certains types de revenus
Arés par les résidents de l’autre pays contractant.
• Par conséquent, ce modèle de convenAon convient si les flux
d’échanges commerciaux et d’invesAssements entre les deux pays
sont raisonnablement comparables et que tous les revenus
exonérés par le pays de la source sont imposés par le pays de
résidence.
• En revanche, il n’est pas forcément adapté pour les pays
importateurs nets de capitaux. C’est la raison pour laquelle les pays
en développement ont mis au point leur propre modèle de
convenAon sous les auspices de l’OrganisaAon des NaAons Unies.
11
MC/ONU
• Les travaux de l’Organisa2on des Na2ons Unies sur le modèle
de conven2on ont commencé́ en 1968 avec la créa2on du
Conseil économique et social, du Groupe spécial d’experts des
conven2ons fiscales entre pays développés et pays en
développement
• Ce groupe d’experts a élaboré́ un Manuel de négocia2on des
conven2ons fiscales bilatérales entre pays développés et pays
en développement, qui a par la suite abou2 à l’établissement
du MC/NU concernant les doubles imposi2ons entre pays
développés et pays en développement en 1980.
• Ce modèle de conven2on a été révisé en 2001 puis à nouveau
en 2011 et en 2018.
12
MC/ONU
• En 2004, le Groupe d’experts a changé de nom pour devenir le
Comité d’experts de la coopéra=on interna=onale en ma=ère
fiscale. Ce Comité́ est chargé de la mise à jour des
commentaires détaillés rela=fs au Modèle de Conven=on des
Na=ons Unies ainsi que de la publica=on de plusieurs manuels
u=les sur les ques=ons fiscales intéressant les pays en
développement (prix de transfert, négocia=on des conven=ons
fiscales entre pays développés et pays en développement).
• Le MC/ONU, comporte de nombreuses disposi=ons iden=ques
ou analogues au modèle de l’OCDE, mais également des
disposi=ons par=culières non prévus dans le MC/OCDE.
13
Principales différences entre les 2 Modèles
• Le MC/ONU impose moins de restric4ons sur les droits d’imposi4on de l’État de la source.
Donc, les pays de la source disposent de davantage de droits d’imposi4on que dans le
cadre du MC/OCDE.
• l’ar4cle 12 (Redevances) du MC/ONU prévoit d’imposer à la source les redevances payées
par un résident du pays de la source à un résident d’un autre pays, contrairement à l’ar4cle
12 du MC/OCDE qui ne prévoit pas de retenue à la source.
• À la différence du MC/OCDE, le MC/ONU prévoit également des droits d’imposi4on plus
larges du pays de la source sur les revenus d’entreprise de non-résidents, ainsi
ü la durée nécessaire pour qu’un projet de construc4on représente un établissement stable
n’est que de six mois dans le modèle de l’ONU alors qu’il est de 12 mois dans le modèle de
l’OCDE.
ü De même, selon le MC/ONU, une entreprise dispose d’un établissement permanent si elle
fournit des services pendant une période d’au moins 183 jours, tandis que, d’après le
MC/OCDE, une entreprise possède un établissement permanent uniquement si elle fournit
des services par l’intermédiaire d’une installa4on fixe d’affaires qui, selon le commentaire
des disposi4ons correspondantes, doit normalement exister depuis plus de six mois.
14
Principales différences entre les 2 Modèles
• Le MC/ONU, comprend un ar4cle 14 pour les professions indépendantes
(professions libérales ou autres ac4vités à caractère indépendant) en y prévoyant
la no4on de base fixe, alors que le MC/OCDE prévoit leur imposi4on à l’ar4cle 5
« Etablissement Stable »
• le MC/OCDE 4ent compte des posi4ons des pays membres de l’OCDE. Les pays
membres qui sont en désaccord avec telle ou telle disposi4on du modèle de
conven4on ont la possibilité́ de formuler des réserves.
• À la différence du MC/ONU, le MC/OCDE 4ent compte des posi4ons des pays
membres de l’OCDE. Les pays membres qui sont en désaccord avec telle ou telle
disposi4on du modèle de conven4on ont la possibilité́ de formuler des réserves.
• Les commentaires du MC/OCDE s’accompagnent également d’observa4ons
formulées par les pays sur certaines disposi4ons. Les observa4ons servent à
marquer un désaccord par un pays membre de l’OCDE avec l’interpréta4on des
disposi4ons du traité donnée dans les commentaires.
15
II- Présentation formelle du contenu
d’une convention fiscale internationale
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A- Champ d’applica.on
1/ Personnes visées
Les conven)ons fiscales s’appliquent aux personnes qui
sont des résidents d’un ou des deux Etats contractants
(Ar)cle 1er).
2/ Défini3ons
üLe terme «personne» comprend les personnes
physiques, les sociétés et tous autres groupements de
personnes
üLe terme « société » désigne toute personne morale ou
toute en)té considérée comme une personne morale
aux fins d’imposi)on
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ü la résidence (Ar.cle 4)
« Au sens de la présente conven1on, l'expression
« résident d'un Etat contractant » désigne toute personne
qui, en vertu de la législa2on de cet Etat, est assuje4e à
l'impôt dans cet Etat, en raison de son domicile, de sa
résidence, de son siège de direc1on ou de tout autre
critère de nature analogue et s’applique aussi à cet Etat
ainsi qu’à toutes ses subdivisions poli1ques ou à ses
collec1vités locales. (…). »
18
Comment solu+onner les cas de double résidence fiscale?
a- Personnes physiques:
19
b-Personnes morales:
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üL’expression « trafic interna*onal » désigne tout transport effectué
par un navire ou un aéronef exploité par une entreprise dont le
siège de direc*on effec*ve est situé dans un Etat contractant,
sauf lorsque le navire ou l’aéronef n’est exploité qu’entre des
points situés dans l’autre Etat contractant;
21
Cas particulier des sociétés de personnes
Deux approches au niveau du droit interne des Etats:
üLes sociétés de personnes sont considérées comme des en/tés
imposables en tant que telles, indépendamment de leurs associés;
üLes sociétés de personnes sont considérées comme des en/tés
transparentes et ce sont les associés qui sont imposables.
24
4-a) Revenus exclusivement imposables dans l’Etat de
la résidence
üBénéfices des entreprises, en l’absence d’établissement
stable dans l’autre Etat (et de base fixe : Modèle NU);
üBénéfices provenant de l’exploitation en trafic international
de navires et aéronefs
üRedevances (Modèle OCDE)
üGains en capital, sauf ceux qui proviennent de la cession de
biens immobiliers et de biens faisant partie de l’actif d’un ES
(ou de d’une base fixe : Modèle NU) situé dans l’autre Etat
üRevenus d’emploi (Salaires) en cas de missions temporaires
üPensions privées
üRevenus non traités dans les autres articles de la convention
25
4-b) Revenus exclusivement imposables dans l’Etat de la
source
üPensions publiques
26
4-c) Revenus imposables dans l’Etat de la résidence
et dans l’Etat de la source
ØMéthode de l’exonéra/on :
ü Exonéra(on intégrale
ü Exonéra(on avec progressivité
ØMéthode de l’imputa/on :
ü Imputa(on intégrale
ü Imputa(on ordinaire
28
1/ Méthode de l’exonéra1on
29
1-b) Méthode de l’exonération avec progressivité
30
2- Méthode de l’imputation
31
Cas par'culier : Le crédit pour impôt fic'f (Tax sparing)
32
3- Exemple pra,que
33
Exemple pra*que (Suite)
- Revenu total de 400 (dont 300 Etat R et 100 Etat S)
- Taux de l’impôt S est de 40% sur un revenu de 100
- Taux dans R (30% sur un revenu 300 et 35% sur un revenu 400)
- Absence de convention : Total impôts payés 180
34
Exemple pra*que (Suite)
- Revenu total de 400 (dont 300 Etat R et 100 Etat S)
- Taux de l’impôt S est de 40% sur un revenu de 100
- Taux dans R (30% sur un revenu 300 et 35% sur un revenu 400)
- Absence de convenCon : Total impôts payés 180
37
Exemple pratique (Suite)
38
C- Dispositions spéciales des CFI
ØNon-discrimination
ØProcédure amiable
ØEchange de renseignements
ØAssistance au recouvrement
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1/ Non-discrimination
Principe énoncé à l’ar/cle 24:
« Les na(onaux d'un Etat contractant ne sont soumis dans l'autre
Etat contractant à aucune imposi(on ou obliga(on y rela(ve, qui est
autre ou plus lourde que celles auxquelles sont ou pourront être
assuje?s les na(onaux de cet autre Etat qui se trouvent dans la
même situa(on, notamment au regard de la résidence.»
42
3/ Echange de renseignements
4/ L’assistance au recouvrement
L’assistance au recouvrement est mutuelle et peut couvrir les
impôts de toute nature ou dénomina9on ainsi que les amendes et
pénalités y afférentes.
43
E- Dispositions finales des CFI
1/ Entrée en vigueur
2/ Prise d’effet
La date de prise d’effet des disposi)ons d’une conven)on
intervient généralement à par)r du 1er janvier de l’année
qui suit celle de l’entrée en vigueur de la conven)on.
44
3/ Dénonciation
45
III- La notion d’établissement stable (ES)
• A- Introduction
•46
B- Principe d’imposition des bénéfices des entreprises
47
Une entreprise d’un Etat (R) n’est imposable que dans cet
Etat (R), à moins qu’elle n’exerce son activité dans un Etat
(S) par l’intermédiaire d’un établissement stable qui est
situé dans cet Etat (S).
50
Cas des activités de nature récurrente :
Chaque laps de temps pendant lequel l’installation est
utilisée doit être considéré en combinaison avec le
nombre de fois où l’intallation a été utilisée (la période
considérée pouvant s’étendre sur plusieurs années).
L’appréciation doit se faire en fonction des
caractéristiques des activités exercées.
Exemple: une installation de courte durée peut être
qualifiée d’ES si la brièveté de son existence est due aux
particularités de ses activités ou à de mauvaises affaires.
51
Pour qu’il y ait un ES, il faut que l’installation fixe
d’affaires constitue un tout cohérent sur le plan
commercial et géographique.
Exemple: un peintre en bâtiment qui travaille dans une
série de contrats indépendants pour des clients distincts
dans un immeuble. il ne s’agit pas d’un seul et même
projet et l’immeuble ne peut pas être considéré comme
une installation d’affaires.
Par contre, s’il y a un contrat unique, et le peintre exécute
ses travaux dans l’ensemble de l’immeuble pour un client
unique. Cet immeuble peut être considéré comme une
installation fixe car il constitue un tout cohérent sur le plan
économique et géographique.
52
3/ L’exercice de l’activité
ü L’entreprise qui utilise l’installation fixe doit exercer son
activité en totalité ou en partie par son intermédiaire
53
E- Installations constitutives d’un ES
Paragraphe 2 de l’article 5 des Modèles des conventions
contient une liste non limitative d’exemples d’ES.
Ø Un siège de direction;
Ø Une succursale;
Ø Un bureau;
Ø Une usine ou atelier (Ils ne constituent d’ES que s’ils sont en
exploitation);
Ø Une mine, un puits de pétrole ou de gaz, une carrière ou tout autre
lieu d’extraction de ressources naturelles.
54
Cas du Chantier de construction ou de montage
Un Chantier de construction ou de montage ne constitue un
établissement stable que si sa durée dépasse (6 mois MC-NU) (12
mois MC-OCDE).
«Chantier de construction ou de montage» ne couvre pas
uniquement la construction de bâtiment, mais également celle des
routes, de ponts ou de canaux ainsi que les opérations de pose de
conduites, de terrassement et de dragage.
ü La durée d’un chantier est décomptée à partir de la date à
laquelle l’entrepreneur commence son activité, y compris les travaux
préparatoires exécutés dans le pays où la construction doit être
édifiée.
ü Les interruptions saisonnières (dues au mauvais temps) ou
momentanées (dues à un manque de matériel ou de main d’œuvre)
sont comprises dans la durée du chantier.
ü La date de fin d’un chantier : le chantier continue d’exister
jusqu’à ce que les travaux soient terminés ou abandonnés.
55
ü Un chantier constitue une unité même s’il est basé sur plusieurs
contrats, à condition qu’il constitue un tout cohérent sur le plan
commercial et géographique.
56
Cas de l’agent dépendant
57
F- Installations non constitutives d’un ES
Elles concernent en principe des activités de nature préparatoires ou
auxiliaires qui bien qu’elles soient exercées par l’intermédiaire
d’installations fixes d’affaires, elles ne sont pas considérées comme
constitutives d’un ES.
a- Il est fait usage d’installations aux seules fins de stockage, de
livraison ou d’exposition de marchandises appartenant à l’entreprise ;
b- des marchandises appartenant à l’entreprise sont entreposées aux
seules fins de stockage ou d’exposition ou de livraison ;
c- des marchandises appartenant à l’entreprise sont entreposées aux
seules fins de transformation par une autre entreprise ;
d- une installation fixe d’affaires est utilisée aux seules fins d’acheter
des marchandises ou de réunir des informations pour l’entreprise ;
58
e- une installation fixe d’affaires est utilisée aux seules
fins d’exercer, pour l’entreprise, toute autre activité de
caractère préparatoire ou auxiliaire.
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G- Etude de cas d’un marché clés en main
60
contrat clés en main
pour livrer une usine
opérationnelle de
Sté ABC transformation du gaz
d’Ingénierie et de en carburant et pour
Construction fournir la technologie
Etat R
Paye 150 MDh
---------------------------------------------------------------------------------------------
Etat S
Paye 3 MDh Paye 40 MDh
61
Offshore
Sté ABC - Évaluation des coûts des travaux et gestion des aspects
d’Ingénierie et de juridiques
---------------------------------------------------------------------------------------------
Etat S
Onshore:
-Préparation du site y compris les travaux du sol et le drainage Sté Alpha Sté sup.
- construction des fondations et d’un bâtiment pour abriter une
partie du matériel qui forme l'usine (12 mois) Sté Alpha Sté sup.
- Installation
des équipements, la mise en service et les Sté ABC
essais sur une période de 2 mois
-la formation du personnel de la Sté CL sur une période de Sté ABC
8 semaines sur le fonctionnement de l'usine
62
Question 1:
Est-ce que la Sté ABC dispose d’un ES dans l’Etat S,
sachant que l'installation, la mise en service, les essais
et la formation effectués par son personnel ont été
réalisés sur une période de 4 mois dans l'État S ?
Réponse:
Bien que les travaux et les services rendus par la Sté
ABC dans l’Etat S n’ont duré que 4 mois, la Sté ABC
dispose d’un ES dans l’Etat S parce que le temps passé
par ses sous-traitants (Sté Alpha et Sté sup), soit 12
mois, est pris en considération pour le calcul de la
durée de l’activité de la Sté ABC, soit une durée totale
de 16 mois.
63
Question 2:
Etant donné que la Sté ABC dispose d’un ES, quel est le
bénéfice à attribuer à cet ES?
Réponse:
64
Question 3
Est-ce que la Sté ABC aurait un ES dans l'État S si la
Sté ABC, au lieu d’engager la Sté Alpha et la Sté sup
en tant que sous-traitants pour effectuer les travaux
décrits ci-dessus, la Sté ABC et la Sté Alpha
constituent un groupement?
Ce groupement conclut le contrat avec la Sté CL pour
la réalisation des travaux respectifs décrits ci-dessus
par les deux membres du groupement.
Les travaux de supervision de la Sté sup seraient
effectuées par la Sté Alpha.
65
Sté ABC
d’Ingénierie et de
Construction
Etat R
---------------------------------------------------------------------------------------------
Groupement
Etat S
ABC & Alpha Paye 150 MDh
Sté Alpha
Sté CL
Le Client
66
Offshore
Sté ABC - Évaluation des coûts des travaux et gestion des aspects
d’Ingénierie et de juridiques
---------------------------------------------------------------------------------------------
Etat S
Onshore:
-Préparation du site y compris les travaux du sol et le drainage
-construction des fondations et d’un bâtiment pour abriter une Sté Alpha
partie du matériel qui forme l'usine (12 mois) Groupement
ABC & Alpha
- Installation des équipements, la mise en service et les essais
sur une période de 2 mois
Sté ABC
-la formation du personnel de la Sté CL sur une période de 8
semaines sur le fonctionnement de l'usine
67
Réponse: 2 cas possibles
- Dans le cas où le groupement ABC & Alpha opte pour
l’imposition à l’IS en tant que Sté en participation, il n’y
a pas lieu de se poser la question de l’existence ou non
d’un ES de la Sté ABC. Le groupement sera imposé
dans l’Etat S conformément au droit interne de cet Etat.
68
Question 4
Est-ce que la Sté ABC aurait un ES dans l'État S si
la Sté ABC, au lieu d’engager la Sté Alpha et la Sté
sup en tant que sous-traitants pour effectuer les
travaux décrits ci-dessus; la Sté ABC et la Sté
Alpha ont conclu séparément des contrats avec le
client CL pour leurs tâches respectives ?
69
contrat pour la conception, la
fabrication, l’installation et la mise
Sté ABC en service de l’usine de
d’Ingénierie et de transformation du gaz en
Construction carburant et la fourniture de la
technologie
Etat R
107 MDH
---------------------------------------------------------------------------------------------
Etat S
40 MDH
Sté Alpha
Sté CL
contrat pour la préparation du site et la Le Client
construction des fondations et d’un
bâtiment qui abritera certains
équipements constituant l'usine
70
Offshore
Sté ABC - Évaluation des coûts des travaux et gestion des aspects
d’Ingénierie et de juridiques
---------------------------------------------------------------------------------------------
Etat S
Onshore:
-Préparation du site y compris les travaux du sol et le drainage
-construction des fondations et d’un bâtiment pour abriter une Sté Alpha
partie du matériel qui forme l'usine (12 mois)
71
Réponse (Q4)
72
IV- Imposition des revenus passifs
q Dividendes
q Intérêts
q Gains en Capital
73
A- Dividendes (article 10 Modèles OCDE NU)
1) Définition
74
2) Traitement fiscal des dividendes
75
2ème § Article 10:
76
Règle du partage d’imposition entre le pays de
source et le pays de résidence :
Ø5% à la source si :
1. Participation substantielle (25% par exemple)
2. Société autre que société de personnes
3. Société résidente est le bénéficiaire effectif.
77
B- Intérêts
78
2) Traitement fiscal des intérêts
79
C- Gains en Capital
80
b- Imposition dans le pays du siège de
direction effective
81
c- Imposition dans le pays de
résidence
ØLes gains provenant de l'aliénation de tous
biens autres que ceux visés aux paragraphes 1,
2, 3 et 4 ne sont imposables que dans l'Etat
contractant dont le cédant est un résident.
82