Exercices TD
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Contrôle de gestion
Exercices TD
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TD n°1
L’analyse en coûts complets. La méthode des centres d’analyse
1er dossier : Cas FACOB
Les établissements FACOB fabriquent deux types de shampoing :
✓ Shampoing pour cheveux secs (Shampooing C.S)
✓ Shampooing pour cheveux gras (Shampooing C.G)
Les deux produits sont fabriqués à partir de deux matières :
✓ Les plantes
✓ Les produits chimiques.
Ces matières sont traitées dans l’atelier traitement pour donner un mélange qui passe
directement dans l’atelier Finition, pour subir un deuxième traitement qui donne les deux
types de Shampooing.
Pour le mois de septembre N, vous disposez des renseignements suivants :
A) Tableau de répartition des charges indirectes :
Coût UO ? ? ? ?
Le montant des charges par nature, autres que les achats, leurs variations de stocks et la MOD,
s’élève à 258.000 euros dont 7500 euros des charges non courantes. Tandis que le montant de
la rémunération mensuelle de l’exploitant s’élève à 4200 euros.
1) Consommations du mois :
✓ Plantes : 32.000 kg
✓ Produits chimiques : 23.400 kg
✓ Mélanges : 80.000 l 48.000 Litres pour le Shampooing C.S
32.000 Litres pour le Shampooing C.G
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2) Mouvement des stocks du mois de septembre N :
Eléments Stocks au début du mois Entrées du mois
Matières :
- Plantes 12.000 Kg à 4 euros le kg 28.000 kg à 3.60 euros le kg
- Produits chimiques 16.000 kg à 4.37 euros le kg 14.000 kg à 3.10 euros le kg
Produits :
- Shampooing C.S 15.600 unités pour 218.000 euros 46.400 unités
- Shampooing CG 10.000 unités pour 115.000 euros 25.000 unités
2ème dossier
Pensez-vous que la méthode des coûts complets soit adaptée pour cette entreprise ?
En fonction du temps disponible, d’autres questions de cours, relatives à la partie traitant des
coûts complets, pourront vous être posées.
TD n°2 - L’imputation rationnelle
er
1 dossier :
Les laboratoires pharmaceutiques Sanafix
Les laboratoires pharmaceutiques Sanafix fabriquent dans leur usine de Reims deux produits :
le trexal et le dopanyl.
L’organisation comptable comporte 3 centres d’analyse :
- administration,
- production,
- distribution.
L’analyse des données comptables et de l’activité pour la période « n » fournit les
informations suivantes :
a) répartition des charges indirectes
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- comptes 61/62 : charges externes (fixes)
Administration 42 000
Production 25 000
Distribution 37 000
- comptes 64 : charges de personnel
Administration 82 000 (fixes)
Production 152 000 (dont 32 000 de fixes)
Distribution 218 000 (dont 78 000 de fixes)
- comptes 68 : dotations aux amortissements (fixes)
Production 130 000
Distribution 92 000
Non incorporables 13 000
b) Charges supplétives : 26 000 à considérer comme charges administratives.
c) Les charges administratives font l’objet de la répartition secondaire suivante :
- 60 % à la production ;
- 40 % à la distribution.
d) L’activité de l’atelier de production a été de 200 heures-machines, ce qui représente 80 %
du niveau normal d’activité, avec la ventilation suivante :
- produit trexal : 120 heures ;
- produit dopanyl : 80 heures.
Pendant la période, la société a produit 15 tonnes de trexal et 10 tonnes de dopanyl.
e) Les consommations de matières premières ont été les suivantes :
Trexal 8 tonnes de matière A et 7 tonnes de matières B
Dopanyl 2 tonnes de matière A et 8 tonnes de matière C
Les prix d’achat des matières ont été :
pour A 7 000 € la tonne
pour B 22 000 € la tonne
pour C 12 000 € la tonne.
On assimile le coût d’achat au prix d’achat, il n’y a pas de stock initial et tous les achats sont
consommés (logique de « juste-à-temps »).
f) Distribution : pendant la période, la société a commercialisé 13 tonnes de trexal et 7
tonnes de dopanyl.
Les charges indirectes de distribution sont à imputer proportionnellement au nombre de
tonnes vendues. Le service commercial a connu une sur-activité de 10 % par rapport au
niveau normal d’activité.
g) Les prix de vente de la tonne de trexal et de la tonne de dopanyl sont respectivement de
48 000 € et de 52 000 €.
QUESTIONS
On vous demande d’établir :
1) Le tableau de répartition des charges indirectes, faisant apparaître la composante
variable et la composante fixe avec imputation rationnelle du coût des unités d’œuvre ;
2) le tableau des coûts de production globaux, faisant apparaître le coût de production
variable et le coût de production total d’imputation rationnelle ;
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3) le tableau de calcul des coûts de revient des résultats analytiques, faisant apparaître le
résultat global de la période après prise en compte des différences de traitement
comptable ;
4) le compte de résultat de la comptabilité générale.
1) Tableau de répartition des charges indirectes
Charges Total Charges Admin. Production Distribution
non (fixes) fixes variables fixes variables
incorp.
Services ext.
Charges perso.
Dotations
Charges supp.
Totaux répart.
primaire
Répartition 2nd
Totaux rép. 2nd
Coef. d’activité
Ch. imputées
Nature de l’UO
Nombre d’UO
Coût UO
2) Tableau de calcul des coûts de production
Éléments Total Trexal Dopanyl
Consommations A
Consommations B
Consommations C
Imputation charges variables
indirectes
Coût variable de production
Imputation charges fixes
indirectes
Coût de production global
d’imputation rationnelle
Coût unitaire à la tonne
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3) Tableau de calcul des coûts de revient et des résultats analytiques
Eléments Total Trexal Dopanyl
Chiffre d’affaires
Coût de prod. des PF vendus
Coût de distribution variable
Coût de distribution fixe
Coût de revient d’IR
Résultats analytiques
Différences de traitement
comptable :
Charges non incorporables
Charges supplétives
Coût de la sous-activité
Gain de sur-activité
Résultat global de la période
Dotations
Résultat
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2ème dossier
L’entreprise Leg’hum produit des conserves de légumes et en particulier des soupes. Cette
activité nécessite des investissements importants, aussi, les charges fixes prédominent dans
cette entreprise.
Cette production subit une influence saisonnière : d’une part le nombre de jours effectifs de
travail est variable chaque mois (mois de 28 jours, mois avec jours fériés, etc.) et d’autre part,
la consommation de soupe est très liée à l’influence du climat (forte consommation en hiver,
moindre au printemps, etc.) Pour des raisons commerciales, les dirigeants souhaitent fixer le
prix de vente à partir d’un coût qui élimine ces variations importantes, la marge bénéficiaire
devant représenter 20 % du coût ainsi calculé. L’activité jugée normale correspond à 10 500
heures travaillées.
La comptabilité de gestion est tenue mensuellement, l’abonnement des charges est pratiqué.
L’unité d’œuvre des ateliers de production est l’heure travaillée.
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TD n°3 – Les méthodes en coûts partiels
Travail à faire :
1) Présenter le compte de résultat différentiel (charges fixes / charges variables) permettant
de faire ressortir le résultat et le taux de marge sur coût variable.
2) Déterminer le seuil de rentabilité de cette entreprise.
3) Une extension de magasin est envisagée. Elle se traduira par une augmentation des
charges fixes de 122 100 € ; quel est le nouveau chiffre d’affaires à réaliser afin de
maintenir le résultat ?
4) Pour compléter l’analyse de gestion, vous calculerez l’indice de prélèvement concernant
cette extension, la marge et l’indice de sécurité en se référant au nouveau seuil de
rentabilité. Commentez.
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2ème dossier
Les établissements Bonvin ont pour activité le négoce des grands vins de Bourgogne. C’est
une entreprise familiale qui existe depuis 150 ans mais son dirigeant s’inquiète de la
conjoncture actuelle qui n’est pas favorable, il craint une diminution du chiffre d’affaires de
20% pour l’année prochaine. Il estime que la rémunération des capitaux de l’entreprise est
assurée lorsque le résultat courant représente 8% du chiffre d’affaires.
Les comptes du dernier exercice ont été arrêtés, les composantes du résultat courant sont les
suivantes (montants en euros) :
Le chef du service comptable constate qu’une partie des charges externes (personnel
extérieur, transport, etc.) est variable, elle représente 6% du chiffre d’affaires. De même, une
part des charges de personnel (rémunération des représentants) dépend de l’activité, elle
s’élève à 2% du chiffre d’affaires. Les autres éléments sont structurels (sauf bien sûr les
composantes de la marge commerciale). Les « autres produits d’exploitation » sont constitués
des revenus d’immeubles non affectés à l’activité professionnelle de l’entreprise.
Dans le modèle à utiliser ici, les produits fixes viennent en déduction des charges fixes.
Questions :
1. Pour cette entreprise, quel est le niveau de la marge commerciale et celui de la marge
sur coût variable (montants et taux) ?
2. Son résultat courant est-il bénéficiaire ?
3. Quel est son chiffre d’affaires critique (seuil de rentabilité) ?
4. Quelle est sa marge de sécurité (montant et taux) ?
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5. Que représentent le levier d’exploitation et l’indice de prélèvement pour les
établissements Bonvin ?
6. Quelle est l’expression du résultat courant en fonction du chiffre d’affaires pour cette
entreprise ?
7. Quel sera le résultat courant si la prévision du dirigeant se réalise ? Quelle sera alors la
variation du résultat ?
8. Quel est, pour le dirigeant, le niveau minimal du chiffre d’affaires ?
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TD n°4 – Les méthodes en coûts partiels
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Le compte de résultat prévisionnel relatif à ce nouveau produit est établi sur la base de trois
hypothèses exclusives les unes des autres :
1) Hypothèse 1
Production et vente de 10 000 unités à…………………………………………… 6 000 €
Charges fixes spécifiques……………………………………………………... 8 800 000 €
Charges fixes non spécifiques……………………………………………………... néant
Charges variables
— d’approvisionnement et de production : 4 000 € l’unité
— de distribution : 12 % du chiffre d’affaires.
a. Calculer le « résultat courant avant impôt » prévisionnel.
b. Quel est le levier opérationnel ou « coefficient de volatilité » au niveau prévu ? Que
représente-t-il en termes d’élasticité ? Que signifie-t-il ?
2) Hypothèse 2
En fait si l’entreprise veut produire plus de 15 000 produits, elle doit modifier sa structure, ce
qui entraîne :
— une augmentation des charges fixes spécifiques de 3 000 000 € par tranche de 5 000 unités
supplémentaires ;
— une augmentation des charges fixes non spécifiques de I 000 000 € par tranche de 15 000
unités supplémentaires ;
— une réduction des coûts d’approvisionnement et de production de 10 % de leur montant
prévu.
D’autre part, toute fraction de production supérieure à 10 000 unités ne peut être écoulée que
sur un marché discriminant par le canal d’une grande surface qui propose d’acheter 20 000
unités mais au prix unitaire de 4 000€ ; pour ces 20 000 unités ainsi vendues, les frais
variables de distribution seraient nuls.
En supposant le changement de structure réalisé de façon instantanée au début de l’exercice
N+1, calculer le résultat courant avant impôt pour une production finale, en N+1, de 30 000
unités.
NB — Pour cette question, retenir un prix de vente unitaire de 6 000 € pour les 10 000
premières unités.
2ème dossier : coût marginal
Une entreprise fabrique et vend annuellement 6000 unités d’un produit au prix de 160€
l’unité. La capacité de production annuelle permettrait éventuellement de fabriquer jusqu’à
8000 unités.
Le coût variable unitaire est égal à 90€ et les charges fixes annuelles à 300 000 €.
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L’entreprise reçoit deux propositions de commandes supplémentaires :
Questions :
3. Quel est le prix de vente minimal auquel chaque proposition peut être acceptée ?
4. Dans le cas de la proposition n°2, dans l’hypothèse où le prix de vente serait maintenu à
150€, quelles seraient les quantités minimales à vendre pour que la commande supplémentaire
puisse être acceptée ?
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TD n°5
Coûts et décisions
Cas Naïades
Quelle est la rentabilité comparée de deux lignes de produits ? de deux types de distribution ?
Faut-il arrêter un circuit de ventes ? Comment apprécier l'impact financier d'une baisse des
coûts ? Convient-il d'augmenter les budgets publicitaires ? Voici les thèmes abordés dans ce
cas, celui de la société Naïades.
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pertinent d'explorer les possibilités de diminution des coûts et des prix d'achat. Ceci suppose
une renégociation des contrats avec les fournisseurs de maillots de bain et la mise au point
d'un plan de réduction des coûts dans l'usine d'articles de lingerie.
- Enfin, la société a toujours consacré un budget à des campagnes de publicité destinées
à promouvoir ses produits. Ce budget est-il suffisant ? Les responsables de Naïades ont
constaté qu'au cours des deux dernières années, les marques concurrentes ont organisé des
opérations de communication de grande envergure (affichage et encarts publicitaires dans les
magazines féminins). Ne conviendrait-il pas d'accroître le budget publicitaire de manière à
soutenir les ventes des produits Naïades ?
Afin d'apporter des éléments de réponse à ces différentes questions, le contrôleur de gestion
de la société a réuni un ensemble de données sur l'entreprise pour l'année écoulée N.
Chaque ligne de produit se décline en différents modèles et chaque modèle en plusieurs
références. Les informations ci-dessous résultent de regroupements. Ainsi, les quantités
d'articles vendus ont été obtenues en agrégeant les ventes effectuées sur l'ensemble des
modèles de la ligne de produits (lingerie, maillots de bain). De même, le prix de vente moyen
a été obtenu à partir d'une moyenne (pondérée par les volumes) des prix de vente des
différents modèles de la ligne de produits.
Le coût d'achat moyen d'un maillot (frais de transport et de douane compris) s'est élevé à
36,50 € au cours de l'année écoulée.
Les charges annuelles de la société (en euros) ont été les suivantes (année N) :
Charges du Magasin
- Loyer 140 000
- Amortissement des installations 50 000
- Salaires du personnel 171 000
- Frais divers 40 000
- Total 401 000
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Charges de l'entrepôt
- Loyer 18 000
- Salaires des magasiniers 95 400
- Amortissement et frais divers 30 000
- Total 143 400
Charges relatives aux produits
- Campagne de publicité Lingerie 140 000
- Campagne de publicité Maillots de Bain 80 000
- Salaires du chef de produit Lingerie et de son assistant 60 000
- Salaire du chef de produit Maillots de Bain et de ses assistants 110 000
- Frais marketing divers fixes Lingerie 115 000
- Frais marketing divers fixes Maillots de Bain 98 000
- Total 603 000
Charges du Siège
- Loyer du Siège 60 000
- Salaires du personnel administratif 560 000
- Frais divers de gestion 115 000
- Total 735 000
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les grossistes, ceux-ci achetant des maillots de bain comme des articles de lingerie.
Il remarque qu'il existe une segmentation naturelle qui croise types de produits et types de
distribution : cette segmentation détermine un emboîtement logique de 9 objets de coûts. De
plus, chacun de ces objets a sa pertinence puisque des actions spécifiques peuvent être
envisagées au niveau de chacun d'eux. L'emboîtement des objets de coût peut être visualisé
sur la figure juste après.
La méthode retenue pour mener à bien cette analyse est une méthode en coûts partiels. À
chaque objet de coût doivent être rattachés uniquement les coûts qui lui sont spécifiques 1. De
Maillots Lingerie
de bain
Magasin 1 2 7
5 6 9
plus, au sein des coûts spécifiques, la distinction variable/fixe permettra facilement de mener
une analyse coûts/volumes.
Les coûts de production des produits et les coûts d'achat des maillots de bain constituent des
coûts variables et directs par rapport à chaque segment produit/système de vente. C'est
pourquoi il est intéressant de faire apparaître une marge sur coût variable par segment.
Pour évaluer la rentabilité des produits, il convenait de déterminer la contribution de chaque
ligne de produit. Le calcul de la contribution par produit a fait intervenir les chiffres d'affaires,
les coûts de production (ou les coûts d'achat pour la ligne des maillots de bain) et les coûts
spécifiques à chaque ligne de produit.
De manière symétrique, l'évaluation de la rentabilité des systèmes de vente s'est appuyée sur
le calcul de la contribution dégagée par chaque circuit de vente. Ainsi, la contribution du
magasin fut obtenue en soustrayant au chiffre d'affaires du magasin, les coûts de production
(ou d'achat) des produits vendus en magasin et l'ensemble des coûts fixes spécifiques au
magasin.
La matrice figurant à la page suivante présente les différents niveaux de marge et de
contribution ainsi que le résultat global. Le contrôle de gestion a utilisé un tableur pour
construire le modèle d'analyse et effectuer, par la suite, des simulations.
1
Ce point est important pour ne pas recréer une interdépendance entre les segments.
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Matrice 1
Lingerie Maillots Total Coûts Contributi Total
De bain fixes on circuit
Spécifiqu distributio
es n
Magasin Paris
Quantités 9 850 u 2 360 u
Prix de vente 59,50 € 106,00
Chiffre d’affaires 586 075 250 160 836 235
Coût de production 22,30 €
Coûts d’achat 36,50 €
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Publicité produits 140 000 € 80 000 € 220 000 €
Salaire du chef de produit 60 000 € 110 000 € 170 000 €
Frais divers marketing 115 000 € 98 000 € 213 000 €
Total 315 000 € 288 000 € 603 000 €
Contribution des produits 778 050 € 734 060 €
Total contributions produits 1 512 110 €
Maillots
Lingerie
de bain
Matière première 5,50
MOD 11,00 €
Frais d'usine 5,80 €
Coût de production
22,30 €
Coûts d'achat 36,50€
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Le tableau ci-dessous résume les principales marges et contributions et fait apparaître les taux
de marge et les taux de contribution correspondants.
Maillots
Lingerie Magasin Paris Grossistes
de bain
Chiffre d'affaires 6 527 075 5 330 660 836 235 11 021 500
Marge sur coût variable 1 093 050 1 022 060 530 440 1 584 670
Taux de marge sur coût variable 17 % 19 % 63,4 % 14,4 %
Contribution 778 050 734 060 129 440 1 441 270
Taux de contribution 12 % 13,8 % 15,5 % 13 %
Les marges et les contributions dégagées par les différents segments apparaissent insuffisantes
compte tenu de l'importance des coûts fixes indirects restant à couvrir. Le résultat global de
l'entreprise s'est dégradé au cours des trois dernières années et celui de l'année N, de 232710€,
ne garantit pas une rémunération suffisante des capitaux investis.
C'est la raison pour laquelle la société a décidé d'étudier plusieurs scénarios de redressement.
Le premier scénario considéré porte sur la fermeture du magasin de Paris.
Scénario 1. Fermer le magasin de Paris ?
Comme le fait apparaître l'analyse des résultats de l'année N, la rentabilité dégagée par le
magasin est médiocre. En effet, la contribution n'est que de 129 440 euros. La fermeture du
magasin permettrait de passer un contrat avec un important grossiste opérant sur Paris et la
région parisienne. Des contacts ont été pris. Le grossiste parisien est prêt à travailler aux
mêmes conditions tarifaires que celles faites aux grossistes opérant sur les magasins de
province. Une première évaluation approximative des volumes qu'il pourra écouler fournit les
chiffres suivants :
- Articles de lingerie : 30 000 / 32 000 unités
- Maillots de bain : 28 000 / 30 000 unités.
Afin d'estimer les conséquences financières de cette option, le contrôleur de gestion utilise la
matrice, présentée plus haut. Ses hypothèses de travail sont les suivantes :
a) La société ferme le magasin de Paris. Tous les frais associés au magasin (salaires des
vendeurs, loyer du magasin, etc.) sont supprimés.
Il s'agit là d'une simplification dans la mesure où la fermeture du magasin ne pourrait
probablement pas intervenir dès le premier janvier N+1. De plus, certains frais devraient être
supportés encore un certain temps après la fermeture du magasin (par exemple, les salaires
des vendeurs pendant la période de préavis). Des dépenses supplémentaires comme par
exemple des indemnités de licenciement sont également à prévoir.
b) Le contrat passé avec le grossiste parisien autorise une augmentation des unités vendues
en N+1, au travers du circuit de vente des grossistes.
- Articles de lingerie : 260 000 unités (au lieu de 228 500 en année N)
- Maillots de bain : 140 000 unités (au lieu de 112 900 en année N).
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Scénario 2. La réduction des coûts ?
Ainsi que nous l'avons déjà indiqué, la société Naïades s'est positionnée sur le segment du
haut de gamme. Les prix qu'elle pratique se justifient par des produits de très grande qualité.
Cependant, l'escalade des coûts de production et celle des coûts d'achat des maillots de bain
au cours des dernières années ne se justifie pas pour autant. Dans l'usine, un diagnostic
récemment mené par un consultant externe a mis en évidence des problèmes de gaspillage des
matières et une insuffisante productivité de la main d' œuvre. Par ailleurs, les tarifs pratiqués
par le principal fournisseur de maillots de bain semblent excessivement élevés. Des contacts
ont été pris avec d'autres fournisseurs capables de fabriquer les produits en assurant le même
niveau de qualité dans la finition pour un prix plus bas.
Les hypothèses suivantes ont servi de point de départ au contrôleur de gestion :
a) Un plan d'action visant à réduire les coûts est mis en place dans l'usine. Il devrait permettre
une réduction du coût de production moyen d'un article de lingerie : celui-ci passe de 22,3
euros à 20 euros.
b} La société renégocie ses contrats avec les façonniers des maillots de bain. Si cela est
nécessaire, des changements de fournisseurs pourront intervenir. Cette politique permettrait
d'abaisser le coût moyen d'achat des maillots de bain : celui-ci passerait de 36,5 euros à 30
euros.
c) Les quantités vendues augmentent très légèrement par rapport à l'année n :
À partir de ces hypothèses, vous mettrez en évidence l’évolution des marges et des
contributions.
Scénario 3. Augmenter significativement les budgets publicitaires ?
L'amélioration de la rentabilité de l'entreprise passe également par un développement des
ventes. C'est pourquoi, une autre voie d'action est étudiée. Elle consiste à accroître de manière
significative les opérations de communication.
Par le passé, la société a pu constater une corrélation entre les campagnes de publicité et
l'évolution des ventes. Pour les articles de lingerie, deux périodes clés sont celles des fêtes de
Noël et de la Saint Valentin. Les maillots de bain constituent un article saisonnier : la majeure
partie des ventes intervient avant et pendant la saison d'été.
Au cours de l'année N, la société Naïades a investi 140 000 € dans une campagne de publicité
pour la Lingerie et 80 000 € dans une opération pour promouvoir les maillots de bain. Ces
montants sont modestes en comparaison des efforts de communication déployés par certaines
marques, directement concurrentes de Naïades.
Les chefs de produits ont réalisé une étude afin d'évaluer l'accroissement des ventes qui
résulterait d'une politique de communication plus affirmée.
Le plan d'action du chef de produit Lingerie indique que la campagne de publicité
envisageable pour N+l, dont le coût total s'élèverait à 540 000 € devrait permettre de vendre :
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- 14 000 articles en magasin (contre 9 850 en année N)
- 280 000 articles aux grossistes (contre 228 500 en année N).
Le chef de produit maillots de bain estime quant à lui qu'en investissant un budget de 200 000
€, il serait possible de vendre :
- 4 000 maillots de bain en magasin (contre 2 360 en année N)
- 140 000 maillots de bain aux grossistes (contre 112 900 en année N).
En s’appuyant sur ces données, évaluez l’impact de ces plans d’action sur le niveau des
marges, des contributions et sur la rentabilité globale de la société. Vous ferez l’hypothèse
que les réduction de coûts envisagées plus haut est effective.
TD 6
22
On comprend facilement que c’est chez General Motors que sont apparus les premières
techniques sophistiquées de comptabilité de gestion (vers 1920) et par la suite des
raisonnements de type « gestion stratégique des coûts ».
The credit card services division of the National Bank of Canada demonstrates how cost
management systems can be used to support strategy, and cautions management accountants
to be vigilant in guarding against the incongruities that this brings. The strategic posture of the
bank's card services division is: product differentiation combined with personalized customer
service. A major success factor for card issuers is their ability to attract the right clients.
Failure to do so brings the risk of losing the client to a competitor. This risk is increasingly
present due to the recent arrival of card issuers from the US.
Traditional accounting systems in the services sector use a functional costing approach that
isolates the costs of a department or function. However, if such systems can solve external
reporting requirements they do little to help managers address their strategic risks and
opportunities they face. The cost of servicing credit cardholders is high. Every new client
application must be treated and every transaction must be authorized. Customer purchases
must be invoiced, payments must be processed lost cards must be reissued, special card
features must be managed and overdue receivables must be collected. The frequency of these
events and the capacity of the bank to process such transactions in a cost-effective manner
represent important strategic criteria.
However major challenges exist in determining how to assign these costs to individual cards.
There is no single variable that explains the behaviour of card costs. A large portion of the
resources used in managing products are shared over a number of products. For example,
telephone operators generally respond to a variety of callers and are not specifically engaged
to work on a single card. Rent, computer services and allocated head office charges belong to
the department and not to a specific product. Over time, as product proliferation increases
resources are added in blocks, such as the addition of new office space or the hiring of more
staff.
The cost management system developed by the National Bank's Card Services department
estimates costs and profits on a product by product basis.
An important feature of this system is that it allocates fully loaded costs to all products. The
variable that best described cost behaviour is used to allocate costs to products. For example
some costs are assigned according to the number of cards outstanding, other costs are
assigned according to the number of cards in active use and other costs are assigned based the
level of bad debts. A number of key decisions depend on the model; including whether to
launch a new product, whether to invest in an existing product in order to make it more
profitable and ultimately whether to cancel a product altogether.
Marketing is a creative process fuelled with the constant research of new clients and products.
Good marketing personnel are both aggressive and optimistic. There is little risk that they will
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fail to identify a sufficient number of new product ideas. Rather, the risk lies in
overestimating the potential contribution of individual products and proliferating the product
base. The strategic need for the bank is to encourage managers to only put forward the best
project proposals. The strategic cost management system serves to counterbalance the natural
creative optimism of the marketing organisation and protect the bank against the main
strategic risk arising from having a strong marketing orientation, that of creating too many
products. Moreover, it is a stimulus that enables marketing and accounting personnel working
together to develop creative solutions that meet customer expectations while achieving the
financial needs of the bank.
But the risk brought by this system is that in charging fully absorbed costs to products, the
bank may lose key information on the effects of an individual decision. So to compensate the
bank must find a way to ensure that the behaviourally based numbers do not lead to poor
decisions.
So for the National Bank, this model is not the only cost management tool employed for
managing product profitability. In evaluating significant new product proposals, those that
require senior management approval, accounting managers at the National Bank use a second,
direct cost model. This model is considered in conjunction with the first. Therefore the control
system is constructed to balance the long term and short term needs of the organization. By
fully allocating costs to products, the system forces managers to consider the long-term
effects of the ensemble of products on the resources of the bank. However the second direct
cost evaluation allows management to regard the effects of an individual new product on the
short-term consumption of resources. This stimulates debate among managers.
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