Rapport Efficacite Energetique Par Audits PSQ 2008 Min
Rapport Efficacite Energetique Par Audits PSQ 2008 Min
Rapport Efficacite Energetique Par Audits PSQ 2008 Min
RAPPORT FINAL
dans le cadre de
L’activité « Projet d’initiatives structurantes en technologies efficaces » (PISTE)
Projet pilote
« Augmentation de l’efficacité énergétique dans la production en serre par la réalisation d’audits »
Présenté à
Hydro-Québec Distribution
Octobre 2008
GLOSSAIRE ....................................................................................................................................................III
SOMMAIRE EXÉCUTIF .............................................................................................................................................. V
1‐ RAPPEL DES OBJECTIFS DU PROJET PILOTE ........................................................................................................ VII
PARTIE 1 : PRÉSENTATION DU SECTEUR ET ÉTAT DE LA SITUATION GÉNÉRAL DES ENTREPRISES AUDITÉES ................ 1
1.1 PRÉSENTATION DU SECTEUR SERRICOLE .................................................................................................................................. 1
1.2 LA CONSOMMATION D’ÉNERGIE EN SERRICULTURE AU QUÉBEC ................................................................................................... 2
1.3 SOURCES D’ÉNERGIE UTILISÉES .............................................................................................................................................. 3
1.4 ÉTAT GÉNÉRAL DES INFRASTRUCTURES ET AUTRES COMPOSANTES PHYSIQUES ................................................................................. 5
1.5 ADOPTION DE TECHNOLOGIES ET PRATIQUES EFFICIENTES SUR LE PLAN ÉNERGÉTIQUE PAR LES PRODUCTEURS EN SERRE DU QUÉBEC .......... 7
CONCLUSION DE LA PARTIE 1 ...................................................................................................................................................... 9
PARTIE 2 : RÉSULTATS TECHNIQUES DES 30 AUDITS ÉNERGÉTIQUES ....................................................................... 10
2.1 CARACTÉRISTIQUES DE L’ÉCHANTILLON ................................................................................................................................. 10
2.2 ANALYSE GLOBALE DES CONSOMMATIONS RÉPERTORIÉES ET ÉCONOMIES PROJETÉES ...................................................................... 11
2.3 COÛT ET RENDEMENT DES MESURES .................................................................................................................................... 14
2.4 SEGMENTATION DE LA CLIENTÈLE ......................................................................................................................................... 15
2.5 STRATÉGIE D’INTERVENTION EN ENTREPRISE .......................................................................................................................... 16
PARTIE 3 : ANALYSE DE L’OUTIL « AUDIT ÉNERGÉTIQUE » ...................................................................................... 17
3.1 PROCESSUS DE L’AUDIT ÉNERGÉTIQUE .................................................................................................................................. 17
3.2 COÛTS DE RÉALISATION D’UN AUDIT .................................................................................................................................... 19
3.3 RÉSULTATS DU RECRUTEMENT COMPARÉ AUX OBJECTIFS .......................................................................................................... 20
3.4 ÉVALUATION DU PROCESSUS DE RÉALISATION DES AUDITS ......................................................................................................... 21
3.5 SATISFACTION DES PARTICIPANTS ........................................................................................................................................ 21
3.6 PROPOSITION D’AUDIT ...................................................................................................................................................... 22
CONCLUSION ...................................................................................................................................................... 24
ANNEXES ...................................................................................................................................................... 26
ANNEXE 6 : ÉCONOMIES D’ÉNERGIE PROJETÉES SELON LES DIFFÉRENTES CATÉGORIES D’ENTREPRISES ................... 80
ANNEXE 7 : SOMMAIRE DES RÉPONSES AU QUESTIONNAIRE D’APPRÉCIATION DES AUDITS ÉNERGÉTIQUES ........... 82
ANNEXE 8 : PROCESSUS DE COMMUNICATION ....................................................................................................... 83
ANNEXE 9 : SOMMAIRE DES COÛTS ....................................................................................................................... 96
Glossaire
Âge des serres
Âge de la structure de base à l’année référée pour la consommation d’énergie
lors de l’audit. Un âge élevé rend plus difficile l’utilisation de technologies telles
que les écrans thermiques (les nouvelles serres sont plus hautes, mieux
adaptées à recevoir des écrans et de l’isolation).
Bloc
D’un point de vue de consommation d’énergie, un complexe de serres se divise
en blocs. Un bloc est une unité de serres distincte sur le plan de la structure et
des équipements, de la production et du régime climatique (conditions
climatiques données à une culture).
Conduite climatique
Action qu’exerce un humain gérant les conditions climatiques de la serre en
fonction d’un calendrier de production et des besoins de la culture. La conduite
climatique peut tenir compte d’un rendement économique optimal. Par rapport au
contrôle climatique (voir définition ci-dessous), la conduite est beaucoup plus
globale. Par exemple, le producteur qui planifie ses dates de semis en fonction
d’éviter d’avoir à chauffer l’ensemble de ses serres lors des périodes de grands
froids effectue de la conduite climatique. Ou encore, malgré qu’une plante ait
besoin d’une température ambiante de 18°C pour croître de façon plus rapide, le
producteur peut décider, par grands froids, de maintenir la température à 14°C
ou 16°C, car il est en mesure d’évaluer que le coût de l’énergie économisé
dépasse la perte de rendement provoquée.
Contrôle climatique
Système (humain ou machine) qui gère la serre en fonction des paramètres et
qui assure la réalisation de conditions climatiques prédéterminées telles la
température et l’humidité relative. Des exemples de contrôle climatique incluent
la calibration des capteurs et l’utilisation maîtrisée de systèmes ordinés de
contrôle de climat.
Écran thermique
Toile mobile dont l’opacité dépend des modèles et qui s’étend mécaniquement
au-dessus des cultures par temps froid. Cette toile crée une barrière pour éviter
que la chaleur ne s’échappe trop rapidement. Une utilisation théorique consiste à
fermer la toile durant la nuit alors que la température est la plus froide. Le jour,
on l’ouvre pour laisser passer le soleil qui chauffe la serre et permet aux plantes
de faire leur photosynthèse. En pratique, la gestion de l’écran se fait sur une
base de besoin ponctuel des plantes en fonction de la température externe, à
chaque moment de la journée.
Intensité énergétique
Quantité de kWh utilisée par unité de superficie (pied carré).
Serre de finition
Structure souvent très simple composée d’un système de chauffage de base et
qui est utilisée seulement pour la dernière phase de culture des végétaux (avant
la vente ou l’expédition).
Serre jumelée
Serre individuelle combinant plusieurs chapelles regroupées et n’ayant
généralement que quatre murs en contact avec l’extérieur.
Serre individuelle
Serre n’ayant qu’une seule chapelle et dont tous les murs sont en contact avec
l’extérieur.
Technologie efficace
Technologie qui, lorsqu’elle est implantée, permet au producteur d’obtenir un
rendement optimal en fonction de normes prédéterminées pour une fonction
donnée.
Sommaire exécutif
% des économies
Mesures recommandées totales
Écran thermique 43,3 %
Isolation et structures 14,7 %
Conduite climatique et de culture et
autres 12,3 %
Distribution de la chaleur 10,2 %
Brise-vent 10,3 %
Contrôle (équipements et pratiques) 8,1 %
Génération de chaleur 1,1 %
Total 100 %
Bien que les producteurs soient actifs pour améliorer leur efficacité, les
investissements demeurent en général relativement en deçà des besoins. Les
producteurs estiment manquer de ressources pour investir davantage en
efficacité énergétique. Un autre frein concerne les infrastructures qui sont
fonctionnelles, mais fréquemment désuètes. Des infrastructures désuètes limitent
les actions qui peuvent êtres posées. Toutefois, les recommandations des
auditeurs tiennent compte des infrastructures en place.
Pour que les producteurs aillent de l’avant dans l’implantation, ils auront besoin
d’une aide financière sous forme de subvention. Ils auront également besoin d’un
meilleur encadrement pour la gestion et les opérations reliées à l’énergie.
En plus de ces objectifs, nous avons gardé à l’esprit que le présent projet pilote
devait permettre d’évaluer la pertinence d’élargir la démarche à l’ensemble de la
population des serriculteurs.
Note :
Ventes (M $)
124 249,5 + 101 %
Capitalisation globale (M
$) 268,2 342,7 + 28 %
Le secteur crée annuellement 6 900 emplois. Bien que présent dans toutes les
régions du Québec, le principal noyau de production se trouve autour de
Montréal : Montérégie ouest et est, Basses-Laurentides et Laval. On retrouve un
second noyau de production dans la région de Québec.
Nous évaluons que l’énergie totale utilisée dans les serres du Québec,
toutes sources d’énergie confondues, se situe à 966 millions de kWh.
Le SPSQ a réalisé une enquête en 2005 qui a permis d’estimer de façon crédible
les sources d’énergie utilisées par les producteurs. Le prochain tableau et les
graphiques qui suivent mettent en relation le nombre de producteurs qui utilisent
chacune des sources, les superficies chauffées par chaque source et les
volumes de chacune des sources consommées dans les faits.
Source Nombre de
d’énergie producteurs
Mazout 448
Biomasse 96
Électricité 62
Gaz naturel 60
Propane 60
Huile usée 48
Autres 30
Source : Enquête SPSQ (2005)
Nous estimons que le portrait de 2008 est sensiblement différent. Il n’y a presque
plus de producteurs qui chauffent à l’électricité depuis la disparition du tarif BT en
2006. Ces producteurs se sont convertis au gaz ou à la biomasse. La hausse du
coût du mazout a également provoqué des conversions vers la biomasse.
Finalement, nous estimons à environ une dizaine de producteurs ceux qui ont
adopté la géothermie comme moyen de chauffage.
Graphique 1 :
Sources d'énergie utilisée dans les serres du Québec en
pourcentage des superficies totales
2% 4%
6%
13% Mazout
40% Gaz naturel
Huile usée
Biomasse
propane
électricité
35%
Graphique 2 :
Énergie utillisée pour le chauffage des serres selon la source
(total de 109 479 501 kWh)
2,7% 0,1%
3,6%
6,2%
Gaz naturel
6,5% Biomasse
Huile usée
48,2% Huile #2
15,3%
Éclairage chaleur transférée
Électricité
Propane
18,1%
Géothermie: gain net estimé
Il faut toutefois garder à l’esprit que l’échantillon des audits est de 30 cas. Nous
pouvons quand-même en déduire que les producteurs qui chauffent au mazout
ont en général de plus faibles superficies et opèrent leurs serres sur une période
plus courte. Celle-ci expliquerait une partie de la différence entre le graphique 1
et le graphique 2. Les critères pour participer aux audits expliquent l’autre partie
de l’écart. Pour participer aux audits, le producteur devait avoir une facture
énergétique de 50 000 $ ou plus, ou encore une durée de production supérieure
à huit mois.
Les données de Statistique Canada (catalogue 22-202 XIB) nous indiquent que
les serriculteurs du Québec ont acheté pour 11,5 millions de dollars de mazout
en 2007, ce qui représente 8,5 millions de litres au prix pondéré de la Régie de
l’énergie de 73,85 ¢/l en 2007. Il y a donc un potentiel d’économie d’énergie
intéressant au niveau du mazout. Ce potentiel est cependant réparti sur un grand
nombre d’entreprises, la plupart du temps de petite taille.
Nous concluons que malgré les écarts de consommation entre producteurs (ces
écarts seront d’ailleurs chiffrés dans la 2e partie du rapport), toutes les enquêtes
et sondages du SPSQ depuis 1983 ont rapporté que l’énergie était la première
préoccupation de la plupart des producteurs et ce, toutes sources d’énergie
confondues.
Dans le cadre des audits énergétiques chez les 30 producteurs, les auditeurs ont
procédé à des observations visuelles pour évaluer l’état des structures,
subdivisions et composantes des serres. Ces observations visuelles sont
consignées et compilées dans les tableaux à l’annexe 1. Nous estimons que ces
observations sont représentatives de l’ensemble des producteurs.
Enveloppe thermique
La majorité des entreprises pourraient optimiser l’enveloppe thermique des
serres (isolation des serres). Il est très difficile pour les producteurs d’évaluer la
pertinence économique d’isoler une serre selon un design donné (exemples :
superficies des murs à isoler, choix des matériaux, méthode d’installation, etc.).
Réservoirs de combustible
Cet élément s’adresse principalement aux producteurs qui utilisent le mazout nº
2 ou l’huile usée. Nos observations nous amènent à déduire que dans plusieurs
Générateur de chaleur
Une bonne partie des systèmes semblent en bon état. Beaucoup de serres ont
des fournaises obsolètes. Nous avons observé que les serres ayant un petit
volume de chauffe ont souvent des fournaises qui devraient être remplacées.
Seule une évaluation technique plus exhaustive pourrait le valider.
Distribution de la chaleur
Il a été très difficile d’évaluer la qualité de la distribution de chaleur lors de l’audit,
et ce, pour plusieurs raisons :
Cependant, en discutant avec les producteurs, nous avons constaté que 24 sur
30 éprouvaient des problèmes de distribution de chaleur, ce qui affectait leur
performance énergétique.
Ventilation naturelle
Nous avons régulièrement observé que les joints d’étanchéité avaient besoin
d’être remplacés et les ouvertures colmatées afin d’éviter les infiltrations d’air.
Aussi, nous avons constaté que la ventilation aux gouttières sur un seul côté et
sur de longues distances crée souvent des problèmes d’uniformité climatique à
l’intérieur de la serre et rend ainsi la gestion du climat plus difficile. Seul un audit
technique exhaustif pourrait valider le design et son bon fonctionnement (incluant
les moteurs électriques).
Ventilation forcée
Nous avons souvent observé des problèmes de design. L’installation et
l’efficacité des Horizontal Air Flow (HAF) sont parfois négligées. Les extracteurs
et les entrées d’air sont fréquemment colmatés de façon inadéquate lors de la
période hivernale pour les systèmes non utilisés (minimiser les infiltrations d’air).
Seul un audit technique exhaustif pourrait valider le design et son bon
fonctionnement (incluant les moteurs électriques).
Chauffe-eau
C’est un élément utilisé en fonction de l’année et du type de production. Pour
certains producteurs, le chauffe-eau peut représenter un coût énergétique
significatif lors des mois d’hiver. Là où la consommation d’eau chaude est
importante, un audit technique serait bénéfique pour effectuer cette opération de
façon optimale ou encore pour optimiser le design.
Pour résumer notre analyse et nos observations sur les infrastructures, nous
estimons que les systèmes en place sont en général fonctionnels, mais souvent
obsolètes par rapport au contexte énergétique d’aujourd’hui. La mise à jour des
systèmes est un processus long, complexe et parfois dispendieux. De plus,
l’aspect économique doit tenir compte des ressources de l’entreprise, de son
plan d’affaires et de ses revenus anticipés (court et moyen terme).
Seul un audit technique plus poussé ainsi qu’un suivi pourront valider l’efficacité
de certains systèmes (exemples : distribution et génération de la chaleur,
ventilation, éclairage artificiel, etc.) et ainsi permettre de développer des
solutions pertinentes aux producteurs en fonction des résultats obtenus. Le
présent projet ne visait pas à effectuer de tels audits techniques, pour des
raisons de coûts / bénéfices : des audits techniques sont longs et coûteux et les
économies d’énergie qui en découlent ne permettent pas nécessairement de
recouvrer ces coûts. Sauf dans les cas extrêmes, le potentiel d’économie
d’énergie est plus élevé au niveau de l’isolation et de l’enveloppe thermique,
ainsi qu’au niveau du contrôle et de la conduite climatique. Ces aspects sont
tous couverts par nos audits.
Malgré les constats que nous venons de faire sur les infrastructures, les
producteurs procèdent sur une base constante à des améliorations dans les
technologies et pratiques. La section suivante documente leurs actions dans ce
domaine.
« ii. Quelles mesures ont été adoptées ou quels investissements réalisés dans
les trois (3) dernières années pour améliorer l’entreprise sur le plan efficacité
énergétique ou pour réduire ses coûts sur le plan énergétique? »
« v. Quelles sont les contraintes qui ont limité ou qui limiteront vos
investissements pour diminuer vos coûts énergétiques? »
Il est à noter que les hausses récentes du coût du mazout et de l’huile usée
auront pour effet de réduire les périodes de récupération de l’investissement
(PRI) ou les retours sur le capital investi (RCI) des investissements en efficacité
énergétique.
Nous insistons sur le fait qu’une part importante des diminutions des coûts
d’énergie passera par une amélioration des pratiques en gestion de l’énergie.
Nos experts ont évalué que 24 producteurs sur 30 avaient des pratiques
perfectibles reliées à la gestion de leur conduite climatique et de culture et/ou
d’un manque d’équipement pour faire ce contrôle.
Conclusion de la partie 1
Nonobstant les dollars de vente au pied carré, nous estimons que les
producteurs devront rapidement moderniser leurs infrastructures et/ou améliorer
leurs pratiques pour faire face aux augmentations des coûts d’énergie. Pour y
arriver, ils devront avoir accès à du financement extérieur, idéalement sous
forme de subvention. Il est de notre avis que les producteurs devront être
davantage sensibilisés sur leurs faiblesses, soutenus techniquement et
financièrement pour leurs investissements et coachés au niveau technique sur
leurs pratiques.
Intensité énergétique
2
Chauffe actuelle kWh/pi 22,0 53,0 28,2
2
Totale et ajustée à la normale kWh/pi 28,5 65,7 36,0
1
Total de l'énergie utilisée en kWh 88 317 146 51 069 473 139 386 619
1 Selon la normale climatique
Chez les producteurs audités de même que chez le reste des producteurs, selon
nous, les producteurs de plantes ornementales disposent d’infrastructures plus
éclatées que les producteurs de légumes : des serres individuelles, des serres
jumelées, de vielles serres, des serres neuves, etc. Les producteurs de plantes
ornementales produisent un très grand nombre de plantes et de formats qui ont
des besoins énergétiques spécifiques. Les producteurs de légumes sont
davantage spécialisés. Les structures de serre chez un même producteur de
légumes sont plus homogènes, donc ses besoins énergétiques sont moins
diversifiés. Les producteurs de légumes audités utilisent leurs serres sur un plus
grand nombre de jours que les producteurs de plantes. Nous croyons que de
façon générale, cette distinction se retrouve dans l’ensemble la population de
serriculteurs.
Tableau 5 : Énergie utilisée dans les serres selon le type d’énergie et la fonction.
Énergie utilisée dans les serres selon le type d'énergie et la fonction.
Type d'énergie et fonction kWh kWh/pi² % du total
Combustible en équivalent kWh net
99 447 288 25,66 78,0 %
(autre qu'électricité)
Électricité chauffe 3 954 417 1,02 3,1 %
Électricité éclairage de photosynthèse
14 994 850 3,87 11,8 %
(sans transfert de chaleur)
Électricité pour usage général 9 026 285 2,33 7,1 %
Sous total électricité 27 975 552 7,22 22,0 %
Total 127 422 840 32,88 100,0 %
Pour en revenir à une analyse plus globale, le tableau suivant illustre que 21 %
de toute l’énergie consommée peut être économisée, soit un total de plus de
26 millions de kWh. Pour l’électricité, nous avons calculé des économies
potentielles d’un peu plus de 2 millions de kWh par année.
Une autre évidence que l’on peut observer dans le tableau 7 est la grande
différence entre le minimum et le maximum. Nous verrons que cet écart est
largement influencé par la taille de l’entreprise, le type de production et surtout,
par la maîtrise de la gestion de l’énergie par le producteur.
Écran thermique
L’implantation de cette mesure est limitée par la structure, surtout pour les
plus âgées. Trois producteurs avaient une couverture complète avec écrans.
Malgré qu’elle ne puisse s’appliquer qu’à 50 % des producteurs audités, cette
mesure est celle qui génère le plus d’économie d’énergie globalement. Ce qui
limite l’installation d’écrans est la structure de la serre (doit être assez haute)
et l’intensité énergétique (voir glossaire). Dans les serres à forte intensité
énergétique, les économies générées par les écrans sont impressionnantes et
permettent un PRI rapide.
Isolation et structure
Cette mesure a été recommandée chez le plus grand nombre de producteurs
(28). On parle ici d’ajouter de l’isolation sur les murs, de colmater les
ouvertures, de changer le revêtement. Le lecteur peut revenir à la section 1.4
pour consulter notre évaluation de l’état des infrastructures.
Conduite climatique et de culture et autres
Une majorité de producteur peut sensiblement réduire ses coûts d’énergie en
planifiant ses productions en fonction de ceux-ci. L’implantation de cette
recommandation requiert souvent une évaluation agronomique des impacts.
Distribution
Nous avons constaté qu’une majorité de producteurs n’accorde pas
suffisamment d’importante à la distribution de chaleur. Par exemple, nous
observons régulièrement des systèmes de distribution d’air chaud fixés au
plafond de la serre.
Contrôle équipements et pratiques
Les recommandations dans cette catégorie rejoignent 22 producteurs. De
façon plus précise, nous avons régulièrement suggéré aux producteurs de
valider les lectures obtenues et de calibrer, si possible, leurs capteurs et
thermostats plus fréquemment. Nous avons incité plusieurs producteurs à
Dans la section 2.4, nous segmentons les producteurs audités par catégorie. Cet
exercice nous permet de discerner les besoins spécifiques à chaque clientèle.
Les bases de la démarche d’audit énergétique ont été élaborées dans un projet
préliminaire réalisé grâce à l’appui du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et
de l’Alimentation du Québec (MAPAQ) et d’Agroalimentaire Canada (AAC). Nos
experts avaient utilisé cinq cas de producteurs et avaient par la suite proposé la
démarche que nous avons utilisée dans le présent projet. Celle-ci s’est d’ailleurs
raffinée en cours d’exercice.
Ainsi, les coûts fixes ont été répartis sur un nombre plus faible d’audits. Un
sommaire plus détaillé des coûts totaux se trouve à l’annexe 9. On peut extraire
de ce sommaire la répartition des coûts par audit, présentée dans le tableau 11
ci-dessous.
Tableau 12 : Activités du CIDES qui ont varié par rapport aux prévisions.
Activités reliées à la Temps prévu Temps réel par
réalisation des audits par audit (total audit (total
CIDES) CIDES)
Préparation de la visite 0h 4h
d’audit
Visite 8h 14 h
Livraison du rapport 0h 4h
Demandes 1h 3h
d’informations
supplémentaires
Total 27 h 75 h
Le coût final d’un futur audit dépendra toutefois du type de service que nous
voudrons offrir aux producteurs. Nos propositions à cet égard se trouvent à la
section 3.6.
Nous avons donc réalisé 30 audits au lieu de 50, principalement à cause d’une
sous-estimation de la charge de travail (voir section 3.2). Il faut une grande
expérience et beaucoup d’expertise en serriculture pour effectuer des audits
énergétiques valables dans une entreprise serricole. Le nombre d’experts
disposant de ce profil est limité. La durée du projet ne permettait pas de former
de nouveaux experts. L’expérience du présent projet permettrait toutefois, dans
l’optique où de futurs audits auraient lieu sur une période prolongée, l’embauche
de personnel technique pour accélérer le processus.
Malgré l’ampleur de la publicité autour du projet, il a fallu recruter une partie des
producteurs participants par sollicitation directe. À cet effet, le lecteur est invité à
consulter l’annexe 8 pour connaître le plan de communication du projet.
Points positifs :
- les rapports d’audits sont d’une très grande qualité;
- Les échanges avec le producteur, son conseiller et les auditeurs sont en
général excellents;
- les pistes de solutions sont bien établies lors du départ des auditeurs;
- les conseillers sont motivés par la réalisation du plan de suivi.
1- Audit complet
À notre avis, cet audit est adapté pour les producteurs dont la
consommation d’énergie dépasse 50 000 $ par année. On vise donc tous
les producteurs de plantes et de légumes de grandes superficies. On
viserait également les producteurs de plantes et légumes de moyennes
superficies qui opèrent leurs serres à l’année ou qui font de l’éclairage de
photosynthèse.
CONCLUSION
Les mesures 1 et 7 concernent avant tout les équipements. Toutes les autres
mesures visent autant les pratiques que les équipements. Le rapport d’audit de
chaque client producteur détaille le type d’intervention approprié pour le
producteur. Lorsqu’on parle de recommandations qui visent des pratiques, la
solution réside principalement dans le coaching technique.
Malgré le nombre de trente cas audités, nos experts constatent toujours une
grande variabilité de situations d’une entreprise à l’autre. Cette grande variabilité
empêche le calcul précis du PRI moyen par mesure. Nous ne pourrions conclure
qu’une mesure, par exemple les écrans thermiques, permet des économies de X
% chez tous les producteurs. De même, le rendement des travaux recommandés
aux producteurs sur l’isolation et les structures diffère grandement chez chacun
d’entre eux.
Il existe également un grand nombre d’entreprises (au moins 400) qui pourraient
tout de même bénéficier d’économies d’énergies significatives, surtout au niveau
de la consommation de mazout. Il nous faudra développer une approche
simplifiée pour ces producteurs de façon à en rejoindre le plus possible.
Remplacer ou réparer
Indisponible à vérifier
supplémentaires requises
Item inexistant
Aucune action
professionnel
Maintenance
Subdivisions de la serre Composantes
équipements
Très bien
Médiocre
Excellent
contrôle
Moyen
Bien
Mur Sud 2 0 3 25 0 0 21 2 0 0 4 0 1 2 0
Mur Est 4 0 3 23 0 0 19 3 0 0 2 0 3 3 0
Mur Nord 1 0 2 27 0 0 24 2 0 0 1 0 1 2 0
Mur Ouest 4 0 2 24 0 0 23 2 0 0 2 1 0 2 0
Toit 0 0 0 30 0 0 24 2 0 0 2 1 0 1 0
Pourtour de la serre 0 0 4 26 0 0 21 4 0 0 1 1 0 3 0
Infrastructures
1.1 Portes - Fenêtres 4 0 2 24 0 0 22 4 0 0 1 0 2 1 0
(sauf " Enveloppe thermique")
Ouvrants au toit 7 0 0 23 0 0 27 0 0 0 1 1 0 0 0
Ouvrants latéraux 17 0 0 13 0 0 28 1 0 0 1 0 0 0 0
Entrées/Sorties d'air 14 0 1 15 0 0 25 3 0 0 0 0 1 1 0
Autres bâtiments 15 0 0 15 0 0 30 0 0 0 0 0 0 0 0
Brise-vent 19 0 3 7 1 0 19 1 0 0 5 4 0 0 1
Écran thermique/Écran temporaire 18 1 3 8 0 0 11 2 0 1 7 8 1 0 0
Mur Sud 3 0 17 10 0 0 5 21 0 0 0 0 2 2 0
Mur Est 4 0 14 12 0 0 0 26 0 0 0 0 2 2 0
Mur Nord 1 0 18 11 0 0 6 22 0 0 1 0 0 1 0
Mur Ouest 4 0 13 13 0 0 3 25 0 0 0 0 0 2 0
Toit 1 0 1 28 0 0 26 2 0 0 0 0 1 1 0
Pourtour de la serre 0 0 12 18 0 0 9 18 0 0 0 0 1 2 0
1.2
Enveloppe thermique Portes - Fenêtres 5 0 7 18 0 0 11 9 0 1 0 0 4 5 0
1.3
Ouvrants au toit 7 0 1 22 0 0 20 0 0 0 3 0 5 1 0
Ouvrants latéraux 16 0 2 12 0 0 24 3 0 0 1 0 1 1 0
Entrées/Sorties d'air 13 0 3 14 0 0 20 5 0 0 2 0 3 0 0
Autres bâtiments 15 0 2 13 0 0 21 5 0 0 3 0 1 0 0
Gonflement des polyéthylènes 3 0 7 20 0 0 16 6 0 4 1 0 3 0 0
Luminosité intérieure 0 0 11 19 0 0 8 17 0 0 2 2 0 1 0
27
Tableau A1.2 – Évaluation technique et sommaire des composantes de la serre et des actions possibles à réaliser des
30 entreprises auditées (fréquence).
Remplacer ou réparer
Indisponible à vérifier
supplémentaires requises
Item inexistant
Aucune action
professionnel
Maintenance
Subdivisions de la serre Composantes
équipements
Très bien
Médiocre
Excellent
contrôle
Moyen
Bien
Réservoirs de combustible 2.2 Général 16 0 4 10 0 0 23 6 0 0 0 1 0 0 0
Générateur de chaleur 3.1 Général 2 0 3 25 0 0 17 1 0 0 5 0 2 1 4
Position des tubes 14 0 4 12 0 0 11 14 0 0 5 0 0 0 0
Balancement/Restrictions 24 0 2 4 0 0 19 5 0 1 5 0 0 0 0
Distribution - Air chaud 3.2 Perçage des tubes 26 0 1 3 0 0 20 5 0 0 5 0 0 0 0
Orientation des trous 26 0 2 2 0 0 20 4 0 1 5 0 0 0 0
Gonflement des tubes 28 0 1 1 0 0 23 1 0 0 5 0 0 1 0
Isolation des tuyaux 13 0 6 11 0 0 13 7 0 0 10 0 0 0 0
Distribution - Eau chaude 3.3 Isolation des tables chauffantes 25 0 2 3 0 0 21 8 0 0 0 1 0 0 0
Général 9 0 5 16 0 0 13 9 0 0 6 0 0 1 1
Sondes, Thermostats, Instruments 3.4 Général 0 0 7 23 0 0 4 4 0 0 5 2 14 0 1
Ventilation naturelle - Ouvrants au toit 3.5 Général 7 0 1 22 0 0 24 1 0 0 3 2 0 0 0
Ventilation naturelle - Ouvrants latéraux 3.5 Général 19 0 0 11 0 0 29 0 0 0 1 0 0 0 0
Ventilation forcée - Pression positive 3.6 Général 26 0 0 4 0 0 29 0 0 0 1 0 0 0 0
Général 25 0 0 5 0 0 25 2 0 0 2 1 0 0 0
Position des tubes 27 0 0 3 0 0 29 1 0 0 0 0 0 0 0
Restrictions 27 0 0 3 0 0 29 1 0 0 0 0 0 0 0
Ventilation forcée - Fan-Jet 3.6
Perçage des tubes 27 0 0 3 0 0 29 1 0 0 0 0 0 0 0
Orientation des trous 27 0 0 3 0 0 29 1 0 0 0 0 0 0 0
Gonflement des tubes 28 0 0 2 0 0 29 0 0 0 1 0 0 0 0
Général 22 0 4 4 0 0 19 5 1 0 2 1 0 2 0
Ventilation forcée - Extracteur d'air 3.6
Entrées d'air 21 0 4 5 0 0 20 4 0 0 3 1 0 2 0
Général 2 0 1 27 0 0 27 2 0 1 0 0 0 0 0
Ventilation forcée - Polyéthylène 3.6
Tubes 2 0 1 27 0 0 29 0 0 0 0 0 1 0 0
Ventilation forcée - HAF 3.6 Général 13 0 4 13 0 0 3 8 0 1 15 3 0 0 0
Éclairage artificiel - Cultures 4.1 Général 16 0 4 10 0 0 21 4 1 0 2 1 0 0 1
Chauffe-eau 4.2 Général 23 0 1 6 0 0 25 3 0 0 2 0 0 0 0
Autres systèmes 4.3 Général 20 0 1 9 0 0 18 5 0 0 5 1 1 0 0
28
Tableau A2 – Évaluation technique et sommaire des subdivisions de la serre et des actions possibles à réaliser des
30 entreprises auditées (fréquence).
Remplacer ou réparer
Indisponible à vérifier
supplémentaires requises
Item inexistant
Aucune action
professionnel
Subdivisions de la serre
Maintenance
équipements
Très bien
Médiocre
Excellent
contrôle
Moyen
Bien
Infrastructures
(sauf " Enveloppe thermique") 1.1 105 1 23 260 1 0 294 26 0 1 27 16 9 15 1
Enveloppe thermique 1.2‐1.3 72 0 108 210 0 0 169 159 0 5 13 2 23 18 0
Réservoirs de combustible 2.2 16 0 4 10 0 0 23 6 0 0 0 1 0 0 0
Générateur de chaleur 3.1 2 0 3 25 0 0 17 1 0 0 5 0 2 1 4
Distribution ‐ Air chaud 3.2 118 0 10 22 0 0 93 29 0 2 25 0 0 1 0
Distribution ‐ Eau chaude 3.3 47 0 13 30 0 0 47 24 0 0 16 1 0 1 1
Sondes, Thermostats, Instruments 3.4 0 0 7 23 0 0 4 4 0 0 5 2 14 0 1
Ventilation naturelle ‐ Ouvrants au toit 3.5 7 0 1 22 0 0 24 1 0 0 3 2 0 0 0
Ventilation naturelle ‐ Ouvrants latéraux 3.5 19 0 0 11 0 0 29 0 0 0 1 0 0 0 0
Ventilation forcée ‐ Pression positive 3.6 26 0 0 4 0 0 29 0 0 0 1 0 0 0 0
Ventilation forcée ‐ Fan‐Jet 3.6 161 0 0 19 0 0 170 6 0 0 3 1 0 0 0
Ventilation forcée ‐ Extracteur d'air 3.6 43 0 8 9 0 0 39 9 1 0 5 2 0 4 0
Ventilation forcée ‐ Polyéthylène 3.6 4 0 2 54 0 0 56 2 0 1 0 0 1 0 0
Ventilation forcée ‐ HAF 3.6 13 0 4 13 0 0 3 8 0 1 15 3 0 0 0
Éclairage artificiel ‐ Cultures 4.1 16 0 4 10 0 0 21 4 1 0 2 1 0 0 1
Chauffe‐eau 4.2 23 0 1 6 0 0 25 3 0 0 2 0 0 0 0
Autres systèmes 4.3 20 0 1 9 0 0 18 5 0 0 5 1 1 0 0
29
Tableau A3 – Résumé de l'évaluation technique et sommaire des subdivisions de la serre et des actions possibles à
réaliser des 30 entreprises auditées (fréquence).
Légende :
Fréquence relative des évaluations
Remplacer ou réparer
Indisponible à vérifier
supplémentaires requises
Item inexistant
Aucune action
professionnel
Maintenance
Subdivisions de la serre
équipements
Très bien
Médiocre
Excellent
contrôle
Moyen
Bien
Infrastructures
(sauf " Enveloppe thermique") 1.1
Enveloppe thermique 1.2‐1.3
Réservoirs de combustible 2.2
Générateur de chaleur 3.1
Distribution de la chaleur 3.2‐3.3
Sondes, Thermostats, Instruments 3.4
Ventilation naturelle 3.5
Ventilation forcée 3.6
Éclairage artificiel ‐ Cultures 4.1
Chauffe‐eau 4.2
Autres systèmes 4.3
30
Notes
31
ANNEXE 2 : QUESTIONNAIRE PAPIER REMIS AU PRODUCTEUR AVANT VISITE
Bonjour,
En fonction de l’audit énergétique que nous allons effectuer dans votre entreprise, vous
trouverez d’une part une liste de documents que vous devriez avoir en votre
possession, et d’autre part un questionnaire.
Nous croyons que le questionnaire peut être rempli en moins d’une journée. Si pour une
question donnée vous n’êtes pas certain de la réponse ou vous l’ignorez, veuillez le
noter à cet endroit. N’hésitez pas à nous contacter pour obtenir plus d’informations.
CIDES
3230, rue Sicotte
Saint-Hyacinthe (Québec) J2S 2M2
32
Table des matières
Sujet Page
Introduction ............................................................................................................. 3
Démarche de l’audit ................................................................................................ 4
Section 1 – Aménagement et infrastructure de l’entreprise..................................... 5
Section 2 – Profil énergétique ................................................................................. 14
Section 3 – Systèmes de contrôle, de chauffage et de refroidissement en serre.... 23
Section 4 – Éclairage artificiel et autres systèmes ................................................. 35
Section 5 – Stratégies de l’entreprise pour réduire les coûts énergétiques ........... 40
Section 6 – Questions générales ........................................................................... 43
Au Québec, le coût annuel de l’énergie pour une serre représente entre 25% et 35%
des coûts de production. Pour minimiser ses coûts, l’entreprise doit analyser ses
consommations d’énergie et d’identifier les facteurs susceptibles de les influencer.
Le rôle des auditeurs est de vous supporter dans cette démarche. En effet, les
informations recueillies grâce à ce document serviront à effectuer une analyse
préliminaire de votre entreprise. Ainsi lors de notre visite, notre rencontre sera plus
productive, car nous aurons plus de temps d’échanger ensemble sur les informations
que vous nous aurez envoyées.
Si pour une question donnée vous n’êtes pas certain de votre réponse ou
encore vous l’ignorez, veuillez tout simplement le noter. Ainsi lors de la visite,
nous pourrons en discuter ensemble.
Il est important d’inscrire les réponses les plus justes possible pour s’assurer
que l’analyse reflètera bien votre situation. Vous trouverez à la page suivante en
quoi consistera le déroulement de cette démarche et les responsabilités de chacun de
nous tous.
N’hésitez pas à nous contacter si vous avez des questions au (450) 778-3492 ou par
courriel (girouard@cides.qc.ca).
L’équipe du CIDES
1
Effectuer une copie de la facture d’Hydro-Québec couvrant cette période. Les autres factures seront consultées et photocopiées au besoin.
2
Ou encore le responsable des questions énergétiques.
3
Ou encore le responsable des questions énergétiques. Le document pourra être envoyé autrement avec une entente entre les parties.
4
Le propriétaire ou le responsable des questions énergétiques devra être disponible pour répondre aux questions des auditeurs.
5
Le propriétaire ou le responsable des questions énergétiques devra être disponible.
Objectifs :
Vous trouverez à la page suivante une feuille quadrillée. Nous vous demandons de faire
à main levée un schéma de votre entreprise. Au besoin, vous pouvez utiliser des
feuilles supplémentaires. Le schéma devra identifier les éléments suivants (s’il y a lieu) :
Vous pouvez regarder l’exemple de la page suivante pour vous donner une idée. Vous
pourrez mettre votre légende et vos commentaires s’il y a lieu sur la page « Q1.1
Commentaires et légendes ».
Entreprise : Date :
Entreprise : Date :
Individuelle
Profondeur
Nombre de
chapelles
Jumelée
Hauteur
Largeur
Pignon Gouttière
Exemple
Hardoux 10 Y 4 125’ 100’ 12’ 18’
A1
Individuelle
Profondeur
Nombre de
chapelles
Jumelée
Hauteur
Largeur
Pignon Gouttière
Âge de la Utilisez-vous la
Utilisation
toile toile thermique
# Serre Type Compagnie Modèle comme
(ans) Lieu Contrôle Période ombrière?
Objectifs :
• Inscrire vos achats d’énergie couvrant la période du 1er juillet 2005 au 30 juin 2006
• Effectuer l’inventaire de vos sources d’énergie couvrant la période du 1er juillet 2005 au 30 juin 2006 (biomasse, mazout, etc.)
• Évaluer les superficies des serres qui sont chauffées pour la période du 1er juillet 2005 au 30 juin 2006 et les températures
(consignes de chauffage et température moyenne réalisée 24 heures)
• CONSIGNES DE CHAUFFAGE – Pour une période donnée (nuit ou jour), faites la moyenne avec la température où le
système de chauffage va démarrer et la température où il va s’arrêter.
• LA PRÉCISION DES DONNÉES DANS CETTE SECTION EST TRÈS IMPORTANTE POUR ÉVALUER LES
PERFORMANCES DES SERRES ET DE L’ENTREPRISE.
Capacité du
# Combustible Utilisation (serres + appareils) Inventaire
réservoir
Début Fin
(1er juillet 2005) (30 juin 2006)
A 1 (au complet) - A2 (chapelles 1 à 5) -
Exemple Mazout nº 2 1000 litres 200 litres 500 litres
Entrepôt #1
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
Objectifs :
6
Il représente le rapport entre, d'une part, l'énergie utile totale réellement fournie à la charge énergétique pendant toute une saison de fonctionnement et, d'autre part, l'énergie potentielle totale
du combustible brûlé pendant toute cette période (source : Ressources Naturelles Canada).
CIDES inc. © - v1.10 55
Q3.2 Chauffage – Système de distribution de chaleur – Air chaud
Design du
perçage des
Système de tubes
Serre Si air chaud Position
chauffage # effectués
par…
(voir tableau Ventilateur Tubes Trous
les tables)
Niveau du
sol (sans
Sous les
Q3.1)
Aérien
Autres
tables
Nombre Longueur Diamètre Nombre Diamètre
Débit Watt Volt Amp. pied pouce pouce
(cfm)
Exemple A1 1000 120 120 1 4 100 12 80 2 Conseiller X X
MAPAQ
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
Commentaires :
Commentaires :
(*) Le numéro que vous devez inscrire fait référence au tableau « Q3.1 Chauffage – Système
générateur de chaleur ».
Âge
Moteur écoénergétique ?
Commentaires :
Serre
Exemple –
A1
Fan Jet
Ventilateur principal - Débit (CFM) 5000
Puissance du moteur (watt ou HP) 360
Voltage (V) 240
Ampérage (I) 1,5
Position du ventilateur principal Mur sud au
faîte
Âge du ventilateur principal 3
Moteur écoénergétique ? Non
Ventilateur optionnel – Débit (CFM) Oui
Position du ventilateur optionnel Mur nord au
faîte
Âge du ventilateur optionnel 3
Moteur écoénergétique (ventilateur
Non
optionnel)?
Diamètre du tube (cm ou pouce) 12"
Diamètre des trous (cm ou pouce) 2"
Commentaires :
Mur nord
(mi-hauteur)
Âge du ventilateur 5
Moteur écoénergétique ? Non
Entrée d’air de la ventilation forcée
Longueur d’ouverture (m ou pi) 3’
Largeur d’ouverture (m ou pi) 3’
Portion utilisée en 1re vitesse (%) 100%
Nombre 5
Position de l’entrée d’air
Hauteur des
plants centre
de la serre
Commentaires :
Serre
Exemple –
A1
Divers
Couvrez-vous vos entrées d’air et les Boîtier avec
sorties en période hivernale si elles ne isolant 1" et
sont pas utilisées? plastique
Commentaires :
Objectifs :
Commentaires :
Le dessin de gauche est un piège à chaleur. C’est une « boucle carrée » composée de quatre coudes de 90°,
sur le tuyau de sortie d’eau chaude.
Image : Protégez-vous ©
écoénergétique?
(watt ou HP)
Puissance
Ampérage
Quantité
Voltage
Moteur
Serre
Commentaires
# Description Âge Source
(an) V I
J’en ai une identique dans les autres
Ventilateur pour le
Exempl chapelles pour un total de quatre (incluant
gonflage des 1 A1 5 Électricité 100 watts 120 0,5 Non
e celui de la serre A1). Ils fonctionnent 24
polyéthylènes
heures sur 24 heures – 365 jours par année
Exempl Relais automatiques en cas de panne;
Génératrice GE 1 A1 5 Diesel 50 HP --- --- ---
e autonomie de cinq heures (estimation).
Exempl Entrepôt
Osmose 1 2 Électricité 1,1 kW 240 4.6 --- Modèle RXS-456
e #1
écoénergétique?
(watt ou HP)
Puissance
Ampérage
Quantité
Voltage
Moteur
Serre
Commentaires
# Description Âge Source
(an) V I
i. Quels sont vos objectifs, stratégies ou encore plans à court et long terme pour réduire vos
coûts énergétiques?
ii. Quelles mesures ont été adoptées ou quels investissements réalisés dans les trois (3)
dernières années pour améliorer l’entreprise sur le plan efficacité énergétique ou pour réduire
ses coûts sur le plan énergétique?
iii. Comment faites-vous pour estimer (avant la réalisation) et évaluer (après la réalisation) les
économies d’énergie engendrées par vos différents projets?
iv. Avez vous déjà investis ou avez l’intention d’investir dans l’achat d’équipements de
remplacement plus performants ou conçus pour offrir une plus grande efficacité
énergétique (exemple : moteurs écoénergétiques)? Si « non », quelles sont les raisons?
v. Quelles sont les contraintes qui ont limité ou qui limiteront vos investissements pour diminuer
vos coûts énergétiques?
77
ANNEXE 4 : CARACTÉRISTIQUES PAR SEGMENT DES PRODUCTEURS AUDITÉS
78
ANNEXE 5 : SEGMENTATION DES COÛTS ET RENDEMENT DES MESURES
1) Le rendement des mesures est calculé à partir des valeurs de l'énergie pour l'année
durant laquelle la serre a été auditée. Il faut tenir compte du fait que la date moyenne
pondérée énergétiquement de fin d'année des audités est le 1er novembre 2006. Les
coûts d'énergie ont augmenté fortement depuis cette date.
2) Coût des mesures par kWh consommé (pour toutes les fonctions éclairage net exclu)
selon des températures extérieures dans la normale.
79
ANNEXE 6 : ÉCONOMIES D’ÉNERGIE PROJETÉES SELON LES DIFFÉRENTES
CATÉGORIES D’ENTREPRISES
% du
kWh kWh/pi² total
Économie de combustible en équivalent kWh net
(autre que l’électricité) 27 141 377 7,00 92,8
Économie d 'électricité pour usage général 895 580 0,23 3,1
Économie d 'électricité chauffe 623 168 0,16 2,1
Économie d 'électricité éclairage de photosynthèse 572 749 0,15 2,0
Total 29 232 873 7,54 100,0
% du
Plantes ornementales et salades (21) kWh kWh/pi² total
Économie de combustible en équivalent kWh net
(autre que l’électricité) 14 872 005 4,80 89,6
Économie d 'électricité pour usage général 537 084 0,17 3,2
Économie d 'électricité chauffe 622 031 0,20 3,7
Économie d 'électricité éclairage de photosynthèse 572 749 0,18 3,4
Total 16 603 869 5,36 100,0
% du
Superficie de plus de 39 500 pi² (15) kWh kWh/pi² total
Économie de combustible en équivalent kWh net
(autre que l’électricité) 13 936 084 4,72 90,0
Économie d 'électricité pour usage général 493 892 0,17 3,2
Économie d 'électricité chauffe 484 533 0,16 3,1
Économie d 'électricité éclairage de photosynthèse 572 749 0,19 3,7
Total 15 487 258 5,25 100,0
% du
Superficie de moins de 39 500 pi² (6) kWh kWh/pi² total
Économie de combustible en équivalent kWh net
(autre que l’électricité) 935 921 10,00 83,8
Économie d 'électricité pour usage général 43 192 0,46 3,9
Économie d 'électricité chauffe 137 498 1,47 12,3
Économie d 'électricité éclairage de photosynthèse 0 0,00 0,0
Total 1 116 611 11,93 100,0
% du
Tomates et concombres (9) kWh kWh/pi² total
Économie de combustible en équivalent kWh net
(autre que l’électricité) 12 269 371 15,78 97,2
Économie d 'électricité pour usage général 358 496 0,46 2,8
Économie d 'électricité chauffe 1 137 0,00 0,0
Économie d 'électricité éclairage de photosynthèse 0 0,00 0,0
Total 12 629 004 16,24 100,0
80
L’intensité énergétique étant plus élevée chez les producteurs de légumes, la quantité
d’énergie économisée par pi² est plus importante.
% du
Superficie de plus de 39 500 pi² (4 légumes) kWh kWh/pi² total
Économie de combustible en équivalent kWh net
(autre que l’électricité) 11 486 251 16,79 97,4
Économie d 'électricité pour usage général 309 466 0,45 2,6
Économie d 'électricité chauffe 0 0,00 0,0
Économie d 'électricité éclairage de photosynthèse 0 0,00 0,0
Total 11 795 717 17,25 100,0
% du
Superficie de moins de 39 500 pi² (5 légumes) kWh kWh/pi² total
Économie de combustible en équivalent kWh net
(autre que l’électricité) 783 120 8,36 94,0
Économie d 'électricité pour usage général 49 030 0,52 5,9
Économie d 'électricité chauffe 1 137 0,01 0,1
Économie d 'électricité éclairage de photosynthèse 0 0,00 0,0
Total 833 287 8,90 100,0
81
ANNEXE 7 : SOMMAIRE DES RÉPONSES AU QUESTIONNAIRE D’APPRÉCIATION
DES AUDITS ÉNERGÉTIQUES
ASSEZ COMPLIQUÉ
FACILE À REMPLIR
PAS DU TOUT
EXCELLENTE
TRÈS BONNE
TROP ÉLEVÉ
APPROPRIÉ
BEAUCOUP
PASSABLE
SPSQ / PISTE
BONNE
FAIBLE
ASSEZ
TRÈS
NON
PEU
OUI
PERTINENCE DE L’AUDIT
Les attentes que
3 5 4
j’avais sont satisfaites
Le rapport d’audit me
2 9 1
servira
DÉROULEMENT DE
L’AUDIT
L’information reçue
avant l’audit était utile 4 5 3
et claire
Le questionnaire était 7 5
L’audit s’est déroulé de
manière 1 5 6
professionnelle
ÉVALUATION GLOBALE
Mon évaluation globale
2 5 5
du processus d’audit
Recommanderiez-vous
à un autre producteur 12
un audit énergétique?
Comment évaluez-
vous le prix payé pour 12
l’audit?
82
ANNEXE 8 : PROCESSUS DE COMMUNICATION
(Voir fichiers joints pour Info-Serre mars et octobre 2007)
A) Concept
Les principaux médias agricoles qui pouvaient être utilisés par le SPSQ l’ont été.
Lors des activités publiques du secteur serricole, des kiosques d’information ont fait la promotion des
audits, ou encore des présentations spécifiques ont été faites pour promouvoir les audits.
De l’information sur le sujet a été transmise aux producteurs en serre lors de l’assemblée générale
annuelle du Syndicat des producteurs en serre du Québec, lors de la Semaine horticole 2007 et lors du
colloque sur l’énergie dans la région de Québec.
Une conférence de presse s’est tenue le 14 novembre 2007 dans le cadre d’EXPO-FIHOQ le plus
important événement au Québec pour la production en serre, tant maraîchère qu’ornementale.
Une rencontre avec des dispensateurs de services-conseils en production serricole a permis de les
préparer au rôle de relayeur d’information.
B) Diffusion
83
Express Bulletin Février 2007 100 25
d’information
envoyé aux
membres du SPSQ
seulement
Info-Serre Bulletin Mars 2007 800 25
d’information
Express Bulletin Mars 2007 100 25
d’information
envoyé aux
membres du SPSQ
seulement
84
EXPO FIHOQ Promotion des Novembre 25 offres de
audits 2007 services
remises
Info-Serre Bulletin Décembre 800 25
d’information 2007
Terre de chez Journal Juin 2008 40 000
nous hebdomadaire
Chronique d’Est en
Ouest
• La Terre de chez nous est davantage lue par les hommes (59,6%) que par les
femmes (40,4%). Plus de la moitié de nos lecteurs (56,5%) ont plus de 45 ans.
Sources:
• Cauchon, Paul. «Les journaux, c’est pour les vieux! Pas sûr?», LeDevoir.com, 5 juin 2006.
• Cauchon, Paul. «Médias: L’internaute sous toutes les coutures», LeDevoir.com, 13 février 2006.
• Cefrio - Léger Marketing. «NETendances 2005, Utilisation d’Internet au Québec», www.cefrio.qc.ca, février 2006.
• «Médias et multimedia - Panorama du secteur», Ministère de la Culture et des Communication du Québec, site Internet
www.mcc.gouv.qc.ca.
• Centre d’études sur les médias. Université Laval, www.cem.ulaval.ca, février 2006.
• Centre d’études sur les médias. «Temps dur pour les magazines», Infopresse, 29 mai 2006.
• La Terre de chez nous http://www.laterre.ca/index.php?action=publicite
85
Le 14 février 2007
Audits énergétiques : priorité mise en place chez Loblaw est centrée sur son
siège social de Brampton et élimine presque toute
aux membres gestion régionalisée. Loblaw a confirmé jeudi
Vous êtes invités à vous inscrire sans tarder aux dernier, ses pires résultats financiers depuis des
audits énergétiques du Syndicat. Les membres années et que sa division Provigo avait du fil à
du SPSQ ont le premier choix. 60 audits retordre face aux défis particuliers du marché
énergétiques seront réalisés dans autant québécois.
d’entreprises serricoles du Québec. Il vous coûte
300 $ en frais de base, pour 4 unités ou blocs,
pour un audit d’une valeur de 4 000 $. Loblaw : transfert de M. Glen
Acton à Toronto
Ce projet est réalisé dans le cadre du programme
PISTE d’Hydro-Québec (50 audits) et du Dans la nouvelle structure, les fonctions de mise
programme d’études et d’encouragement à en marché et d'approvisionnement sont
l’implantation de mesures d’efficacité énergétique fusionnées. C'est ainsi que M. Glenn Acton a été
de Gaz Métro (10 audits). nommé vice-président exécutif national fruits et
légumes. M. Acton travaillait au Québec (pour les
Vous obtenez : bannières Loblaws et Maxi) jusqu'à cette
- Un bilan énergétique par des experts qualifiés nomination.
et neutres;
- Des subventions pour couvrir une partie des
coûts; La Semaine horticole 2007
- Une approche « globale »; Les activités de la Semaine horticole ont eu lieu
- Des audits personnalisés; les 7 et 8 février derniers. Le 7, il fut question du
- Une analyse / des recommandations plan d’action gouvernemental de promotion des
personnalisées; saines habitudes de vie, du marketing des
produits santé, des tendances de l’heure en
- Un suivi à l’implantation et l’implication de alimentation, de commerce avec les États-Unis,
votre conseiller dans ce suivi. d’étiquetage et d’allégations santé et de la
stratégie d’information pour la valorisation de
Pour vous inscrire, communiquez sans tarder avec l’utilisation de légumes transformés auprès des
Mme Céline Leduc au 450-679-0540, poste 8792 intervenants des services alimentaires.
ou par courriel à cleduc@upa.qc.ca. Le 8 février, le colloque avait pour thème les
marchés de proximité. Le SPSQ assurait aussi
l’animation de l’atelier sur la salubrité et les
Loblaw : centralisation à Toronto opérations post-récoltes.
C’est maintenant confirmé : tous les achats de
Loblaw seront transférés à Toronto et de
nouvelles coupures à venir dans le personnel
feront très mal. La nouvelle structure d'entreprise
l’eau. Le SPSQ est le groupe ayant le plus N’ajustez pas votre appareil !
d’actions concrètes en cours. En effet, le projet de
récupération d’eau de pluie et celui de En raison de la campagne électorale québécoise,
caractérisation des eaux de lessivage ont la Commission suspend sa tournée régionale de
bénéficié, à eux seuls, à plus de 100 000 $ de consultations publiques du 23 février au 26 mars
subvention de la part du Programme inclusivement. Les prochaines audiences
d’approvisionnement en eau Canada – Québec. publiques auront lieu :
- le 27 mars à Saint-Joseph-de-Beauce;
- le 28 mars à Saint-Agapit;
Projet de récupération d’eau de - le 29 mars à Montmagny.
pluie : première conclusion
Selon les données du rapport, à peu près tout le
Saviez-vous que :
monde a intérêt à récupérer son eau de pluie et,
plus particulièrement, les producteurs qui - Métro a enregistré une augmentation de
s’approvisionnent de puits artésiens ou de son bénéfice net ajusté de 44,4 % au
surface. Pour en savoir plus, consultez le rapport premier trimestre de 2007.
complet qui sera disponible sous peu sur le site
Internet Agri-Réseau et sur le site Internet du - Métro a ouvert un nouveau Super C à
CIDES. Laval d’une superficie de plus de 38 000
pieds carrés.
M. Martin Desrochers, président et chef de la direction Le 7 juin prochain, à Montréal, le SPSQ présentera un
d’HydroSerre Mirabel, a annoncé hier le début d’un mémoire dans le cadre de la commission. Le syndicat
nouveau partenariat avec la multinationale invitera le gouvernement à être cohérent dans sa
Tanimura & Antle (T & A). Les nouveaux partenaires ont politique en santé et par conséquent, à soutenir les
d’ailleurs profité de l’occasion pour annoncer un initiatives des producteurs horticoles du Québec afin de
investissement de 300 millions de dollars destiné à la se démarquer des produits importés. Le SPSQ
construction d’un complexe de 20 hectares dans le revendiquera également une politique énergétique
Tennessee, aux États-Unis. L’annonce s’est faite dans adaptée à la production en serre du Québec. Les
le cadre du congrès de l’Association canadienne des membres qui le souhaitent sont invités à faire parvenir
distributeurs de fruits et légumes, à Montréal. leurs commentaires aux bureaux du syndicat.
M. Desrochers était accompagné par MM. Rick Antle,
CEO et Ken Silveira, COO, de T & A. Site Internet d’achat et de vente des
plantes ornementales
«T & A est un joueur majeur dans l’industrie du légume
frais en Amérique du Nord. Dans cette transaction,
Il est maintenant possible d’offrir vos surplus de plantes
T & A devient actionnaire d’HydroSerre et un partenaire
à d’autres producteurs. Il est également possible d’y
pour accroître encore plus nos marchés», a déclaré
déposer une demande pour des produits spécifiques.
M. Desrochers. Depuis plusieurs années, HydroSerre a
Pour vous inscrire, veuillez accéder au site Internet
effectivement développé le marché américain, vendant
www.cqh.ca et suivre le lien sous la rubrique
jusqu’à Atlanta ses laitues Boston produites à Mirabel.
« membres » du site. Vous pouvez également contacter
Mme Isabelle Sauriol du SPSQ, au (450) 679-0540, poste
La pollution générée par les milliers de kilomètres
8792.
parcourus pour livrer aussi loin qu’en Floride était
contraire avec les pratiques et l’image
environnementales qu’HydroSerre met de l’avant. Autre Traçabilité : tout de suite après la
avantage, le climat du Tennessee est moins rigoureux salubrité
que celui du Québec, ce qui permet une réduction des
coûts de chauffage. À cet effet, il faut se rappeler Selon toute vraisemblance, les serriculteurs québécois
qu’Hydroserre a récemment perdu l’un des rares en auront bientôt plein les bras avec les nouvelles
avantages comparatifs de produire en serre au Québec exigences des grandes chaînes concernant la salubrité.
lorsque qu’Hydro-Québec a abrogé son tarif bi-énergie Ensuite, on peut craindre que les chaînes voudront
BT. accélérer les procédures de rappel en cas d’intoxication.
L’UPA vient d’affecter une personne pour accompagner
«Les élus locaux du Tennessee se sont mobilisés pour les groupes de producteurs horticoles dans l’élaboration
appuyer nos investissements», a expliqué M. Sylvain d’un système de traçabilité. Agri-traçabilité Québec
Terrault, directeur général d’HydroSerre et 2e vice- (ATQ) a également prévu des fonds pour des projets
président du SPSQ. pilotes en horticulture.
Un comité a donc été formé à l’UPA et se réunit une vous dire que la collaboration du secteur est
fois par semaine. Le SPSQ s’implique et les membres exceptionnelle.
du comité de commercialisation de légumes de serre du
SPSQ discutent chaque semaine par conférence Dates à retenir
téléphonique. L’idée est de ne pas manquer le bateau
dans cette phase importante d’élaboration d’un système 28 juin – Conseil d’administration du SPSQ
pratique, simple et applicable.
Savez-vous que…
Audits énergétiques : déjà 6 de
réalisés • Le MAPAQ a annoncé qu’une somme de
85,3 millions de dollars en crédits de taxes a été
L’équipe du CIDES est en action et malgré le fait que versée à 927 municipalités.
plusieurs producteurs sont en pleine production, l’intérêt • Métro a enregistré un bénéfice net de
est tellement grand chez les producteurs que six (6) 61,8 millions de dollars en 2007,
d’entre eux ont été audités. comparativement à 57 millions en 2006, soit
une hausse de 8,4 %.
Réseau d'avertissements phyto- Le secteur horticole ontarien a mal réagi à l’annonce par
sanitaires et TOM’ Pousse le gouvernement de l’Ontario de la hausse du salaire
minimum. On y emploie 20 000 personnes et on craint
Cette année tout particulièrement, on nous demande de que la hausse de 0,75 $ ait un impact sur la
compétitivité des entreprises.
Une année de prix exécrable pour les producteurs de Depuis deux ans, des producteurs du Québec implantent
tomates de serre. Il y aurait surabondance de tomates de cette culture au travers de leur production de tomates et
champs en Amérique du Nord et le Québec ne ferait pas concombres de serre. Ce développement est possible grâce
exception. Cette surabondance est causée par des aux essais de régie de cultures réalisées au CIDES, financés
rendements exceptionnels dans les états du sud-est des par le MAPAQ, et qui ont également permis la formation
États-Unis. Pour une rare année, il n’y a pas eu de d’agronomes spécialistes, dont Gilles Turcotte. Pour la suite
catastrophe météorologique aux États-Unis. En général, les du projet, le SPSQ recherche des producteurs intéressés à
superficies cultivées n’ont pas augmenté cette année. Il est faire des essais de régie. Les plants seront fournis
donc possible de déduire que 2008 ne sera pas à l’image de gratuitement aux producteurs et ces derniers bénéficieront de
2007. 12 visites de suivi par des spécialistes (Gilles Turcotte et
CIDES). Les producteurs intéressés doivent communiquer
avec Isabelle Sauriol (SPSQ) au (450) 679-0540, poste 8792.
Métro : plus que 2 marques privées
bientôt
Priorisation des ravageurs et des
L’UPA avait invité Métro à rencontrer les représentants des besoins en pesticides
groupes de producteurs le 18 septembre dernier. Métro, qui
possédait six marques privées (Irrésistible, Sélection mérite, Vous êtes invité à deux rencontres de priorisation des
Super C, Éconochoix, Master Choice et Equality, passera à ravageurs et des besoins en pesticides à usages limités pour
deux à la fin octobre : Irresistibles et Sélection. Ces marques les cultures ornementales en serre. Elles auront lieu les
seront les mêmes au Québec et en Ontario. Il ne sera plus 30 octobre de 9 h 30 à 12 h, au bureau du MAPAQ à
possible d’apposer des logos «Aliments du Québec» ou Saint-Rémi, pour ceux de la Rive-Sud (118 rue Lemieux,
«Qualité Québec» sur les emballages, car les produits Saint-Rémi, J0L 2L0), et les 31 octobre de 9 h 30 à 12 h, à
vendus à Métro sont également distribués en Ontario, mais il l’UPA à Saint-Eustache, pour ceux de la Rive-Nord (15
sera possible de continuer à afficher «Québec» dans les chemin de la Grande-Côte, bureau 200, St-Eustache, J7P
circulaires et sur les étalages dans les magasins. 5L3, salle Jean-Paul Raymond). Cet exercice annuel
s’adresse aux producteurs, aux chercheurs et aux
Métro n’a pas encore l’intention de vendre des plantes spécialistes de cultures. Pour de plus amples
ornementales sous marque privée, contrairement à sa renseignements et pour confirmer votre présence, veuillez
concurrente Loblaws (Choix du président). Cependant, ils contacter Mme Anne Desrochers au CQH au (450) 679-0540,
analyseront sous peu la question, car les marchés poste 8832, ou par courriel : adesrochers@upa.qc.ca.
Communiqué
Pour diffusion immédiate
Saint-Hyacinthe, le 14 novembre 2007
Le Syndicat des producteurs en serre du Québec présente aujourd’hui un projet d’audits énergétiques
réalisé en partenariat avec Hydro-Québec Distribution. Grâce à cette collaboration, cinquante entreprises
serricoles québécoises bénéficieront d’une expertise exceptionnelle pour la réalisation d’audits qui leur
permettront de mesurer le potentiel d’économie d’énergie dans chacune de leur entreprise.
Le projet d’audits énergétiques du secteur serricole s’inscrit dans une démarche globale de ce secteur
concernant la problématique de l’énergie. « Il est essentiel de nous doter des outils qui nous permettront
de relever le défi énergétique et de continuer de nous positionner sur les marchés, a poursuivi le
président M. André Mousseau, les audits en sont un. Il nous faut nous servir de cette expertise et des
résultats de ces audits pour nous mobiliser et travailler ensemble à la recherche de solutions adaptées à
nos besoins, parce que la solution à cet important défi est collective et non pas individuelle. »
Hydro-Québec est le partenaire le plus important du projet. En s’y associant la société d’État veut
encourager l'émergence d'initiatives structurantes en technologies efficaces en production serricole. « En
prenant un engagement financier pour la réalisation de cinquante audits énergétiques chez des
producteurs en serre au Québec, a rappelé M. Normand Cloutier de Hydro-Québec Distribution, notre
objectif est d'encourager de nouvelles initiatives d'économie d'énergie à la lumière des résultats des
audits. » Par l'entremise du programme PISTE, Hydro-Québec veut développer de nouveaux marchés
d'efficacité énergétique sur la base d'initiatives en économie d'énergie dans le but éventuellement de les
intégrer à la programmation du Plan global en efficacité énergétique (PGEÉ). Le programme PISTE
(Projets d’initiatives structurantes en technologies efficaces) d’Hydro-Québec vise la promotion de
l’efficacité énergétique et poursuit l’objectif de réaliser d’ici 2010 des économies d’énergie de 4,7 térawatt
heures.
Le projet se déroulera au cours des prochains mois pour se terminer les 31 mars 2007 prochain. Hydro-
Québec investit 259 000 $ dans la réalisation de ce projet. Le Syndicat des producteurs en serre du
Québec et les producteurs et productrices en serre qui y participeront pour un montant de 100 000 $.
94
Le Syndicat des producteurs en serre du Québec est la seule association professionnelle représentant
exclusivement tous les serriculteurs en production légumière et ornementale.
-30-
Source :
Pierre Rhéaume
Syndicat des producteurs en serre du Québec
Tel. : (450) 774-0948
Cel. : (450) 501-0226
95
ANNEXE 9 : SOMMAIRE DES COÛTS
Cette section vise à présenter les coûts par activité du projet pilote.
Les activités de sensibilisation et de déploiement ont généré des coûts par audit supérieurs à ce qui a été
prévu. Cette situation s’explique par le fait que moins d’audits que prévu ont été réalisés. Les activités de
communications ont cependant requis les mêmes efforts pour 30 audits que pour 50.
Le temps total du chargé de projet tel que prévu dans le sommaire budgétaire se divise, en pratique, entre
la coordination générale et les communications, les liens entre les intervenants et l’administration (voir
tableaux suivants).
96
2. Dépenses administratives (salaires, loyer, gestion)
Secrétariat et service à la
7 940 $
clientèle
Le tarif externe facturé par le SPSQ (chargé de projet et secrétaire) inclus les coûts du loyer et les coûts de
gestion. En plus de ces coûts (qui sont minimes), les montants indiqués dans ce tableau correspondent au
travail effectué pour rédiger les rapports à Hydro-Québec et faire les liens administratifs entre tous les
intervenants et les producteurs.
Les frais encourus par le conseil d’administration du SPSQ pour suivre le projet ne sont pas financés par
PISTE. Nous présenterons un sommaire de ces coûts si Hydro-Québec nous le demande expressément.
Planification de la démarche,
conception des formulaires
Coût fixe, indépendant du nombre d’audits
techniques (questionnaire, 30 000 $
(équivaut à 1 071 $ / audit)
rapports, logiciels, grilles
d’analyse, etc.) : CIDES
Coordination générale,
communications entre les
7 600 $ Coût variable : 28 audits X 271 $
intervenants, prises de rendez-
vous : SPSQ
97
Coût unitaire de l’activité réalisation des audits 4 071 $ / audit-terrain
Les coûts fixes rapportés par unité (nombre d’audit-terrain) s’élèvent à 1 071 $ et les coûts variables à
3 000 $, pour un total de 4 071 $ par audit.
Les coûts rapportés dans ce rapport correspondent aux ententes entre le SPSQ et Hydro-Québec et entre le
SPSQ et le CIDES. Cependant, le CIDES a assumé à l’interne une charge plus lourde que planifiée. Le
CIDES a bien voulu nous expliquer les raisons de ces dépassements, qu’il assume et ne refacture pas.
3. Le traitement du dossier est plus long que prévu (peu d’automatisme possible, chaque cas étant
vraiment différent) :
a) le traitement du dossier est souvent retardé, ce qui cause plus de travail, car il faut se
réapproprier le dossier (3 à 4 h) (autres tâches à accomplir);
b) la documentation est incomplète (producteur);
c) l’analyse pour la répartition de l’électricité par fonction, par lieu (maison entrepôt, serres) est
laborieuse. Pour bien des cas nous n’avons pas le choix de la faire parce qu’il y a de l’éclairage
artificiel du chauffage d’eau, etc., qui sont attribués aux serres;
e) les cas avec biomasse exigent toujours beaucoup de temps, (volume, concentration énergétique,
inventaire variation, répartition dans les blocs etc.);
f) les cas avec sources multiples de combustibles compliquent aussi la tâche, propanes et gaz pour
générer CO2;
g) chaque cas est vraiment unique la plus part du temps;
h) le calcul du PRI exige d’identifier l’es économies générées par l’action et les actions concernent
des blocs spécifiques, donc des consommations spécifiques par bloc. Les travaux et bénéfices reliés
à l’isolation sont très laborieux.
5. Souvent, 1 fois sur 2, le producteur demande de l’information supplémentaire sur les mesures afin
de les réaliser correctement (1 heure et plus).
98
4. Coûts de l’activité implantation des mesures
Bien que le suivi du conseiller soit comptabilisé dans cette section, le conseiller n’effectue pas d’implantation.
Son mandat consiste à participer à la remise du rapport, participer aux discussions sur les investissements
prioritaires, appuyer le producteur dans l’établissement d’un échéancier et rédiger un plan d’action et de
suivi. Finalement, à l’échéance du plan convenue avec le producteur (jusqu’à un an après la remise du
rapport), le conseiller remet un rapport de suivi.
C’est l’entreprise auditée qui identifie le conseiller. La plupart des producteurs de légumes ont choisi la firme
Serrinov. Une bonne partie des producteurs de plantes ornementales ont retenu l’IQDHO. Les autres ont
identifié une personne à l’interne. Le SPSQ verse au conseiller, sur présentation de facture, un montant de
750 $ lors de la remise du plan d’action et de suivi. Le 250 $ final est versé lors de la remise du rapport de
suivi, à l’échéance convenue avec le producteur.
99
6. Coûts totaux du projet pilote
4.7 Revenus
Pour assurer le maximum d’adhésion et une certaine équité entre producteurs, le SPSQ a fixé le coût
minimal pour le producteur à 300 $. Ce montant permettait d’auditer quatre unités. Une unité se définit
comme une superficie où la culture et la gestion climatique sont distinctes. Les producteurs avec plus de
quatre unités ont du payer 250 $ par unité additionnelle. C’est pourquoi nous arrivons à une moyenne de
575 $ par producteur
100