Systeme Hybride
Systeme Hybride
Systeme Hybride
1 Introduction [1]
Un système d’énergie hybride (SEH) est définit comme une installation qui utilise deux
ou plus des technologies de la génération d’énergies : une ou plusieurs sources de production
d’énergie classique (groupe diesel en général) et au moins une source de production d’énergie
renouvelables. L’objectif d’utiliser des technologies multiples est de réunir les avantages et les
meilleurs caractéristiques opérationnelles de chaque système.
Les performances d’un SEH (le rendement et la durée de vie) sont influencées d’une
part par sa conception, c’est-à-dire le dimensionnement des composants, le type de
composants, l’architecture etc., et d’autre part par le choix de la stratégie de fonctionnement.
Quelques paramètres permettant d’évaluer ces performances sont : l’économie de carburant,
le cout de kW, le nombre et la durée des pannes, le nombre d’arrêts pour l’entretient etc.
La puissance délivrée par les SEH peut varier de quelques watts pour des applications
domestiques jusqu’à quelques mégawatts pour les systèmes utilisés dans l’électrification de
petites iles. Ainsi, pour les systèmes hybrides ayant une puissance en-dessous de 100 kW, la
connexion mixte, bus à CA et à bus à CC, avec des batteries de stockage, est très répandue. Le
système de stockage utilise un nombre élevé de batteries pour être capable de couvrir la
charge moyenne pendant plusieurs jours. Ce type de SEH utilise des petites sources d’énergie
renouvelable connectées au bus à CC. Quand il existe une production en CA, elle vient, en
principe, des générateurs diesels. Une autre possibilité est de convertir la puissance continue
en puissance alternative à l’aide des onduleurs. Les systèmes hybrides utilisés pour des
applications de très faible puissance (en-dessous de 5 kW) alimentent généralement des
charges à CC.
Les systèmes plus grands, ayant une puissance supérieurs à 100 kW, sont centrés sur le
bus à CA, avec des sources d’énergie renouvelable conçues pour être connectées aux grands
réseaux interconnectés. Si ces systèmes contiennent des sous-systèmes de stockage, ce qui est
rare, c’est pour lisser les variations de l’énergie de nature renouvelable.
Le champ d’application des SEH est très large et par conséquent, il est difficile de
classer ces systèmes. On peut néanmoins essayer de réaliser un classement par gamme de
puissance (tableau 1-1).
1.5.1 Définition
➢ Collecte des porteurs excités avant qu’ils ne reprennent leur énergie initiale
(relaxation).
Une cellule photovoltaïque produit une tension de 0,5 V en circuit ouvert. L’intensité du
courant fourni par cette cellule dépend des conditions environnantes et en fonction de la
charge.
1.5.4 Modules (ou panneaux)
Une cellule photovoltaïque produit moins de 2 watts sous approximativement 0,5 Volt.
Alors pour produire plus de puissance les cellules sont assemblées pour former un module.
Une association série de plusieurs cellules donne un module et une association série et/ou
parallèle de plusieurs modules permet de réaliser un panneau photovoltaïque (Voir Figure
I.12).
Figure 1.13 : Cellules, module et panneau photovoltaïque.
1
𝑑𝐸 = 2 𝑆𝑑𝑙𝑉𝑣2 (1.1)
𝑑𝐸 1
𝑃= = 2 𝑆𝑉𝑣3 (1.2)
𝑑𝑡
En réalité, la puissance récupérée par une voilure éolienne est seulement un pourcentage de
cette puissance. Pour cela, nous allons présenter des notions fondamentales sur la conversion
aérodynamique dans les parties suivantes.
Avec :
Péol : Puissance captée par la turbine (W).
S : Surface balayée par la turbine éolienne (m2).
: Masse volumique de l’air (kg.m-3), dont la valeur dépend de la hauteur ou est
installée la turbine.
Ainsi, la puissance éolienne est déterminée analytiquement par formule suivante :
1
𝑃é𝑜𝑙 = 2 𝐶𝑃 𝑆𝑉𝑣3 (1.5)
Le coefficient de puissance est différent pour chaque type de turbine comme indiqué sur la
Fig.1.5.
Fig.1.5 : Coefficient de puissance pour différents types de turbine [19]
➢ Le coefficient de couple (torque coefficient)
Le coefficient de couple est fort utile afin de calculer la valeur des couples produits pour
différents points de fonctionnement notamment à vitesse de rotation Ω nulle. En effet, au
démarrage, il y a bien un couple sur l’arbre dû à la force du vent sur les pales tandis que la
puissance est nulle, ce qui correspond à une valeur de CP nulle. L’expression du couple est la
suivante :
𝑃é𝑜𝑙 𝑅𝑣 𝑃é𝑜𝑙 𝐶𝑃 1
𝐶é𝑜𝑙 = Ω
=
= 2
𝑅𝑣3 𝑉𝑣2 (1.6)
Et alors, la valeur du coefficient de couple CT est déterminée par la formule suivante :
𝐶𝑃 𝐶é𝑜𝑙
𝐶𝑇 = =1 (1.7)
𝑅𝑣3 𝑉𝑣2
2