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Cours Bibliographie

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Dr.

Touaitia R

Université Laarbi Tebessi – Tebessa –

Faculté des sciences exactes et des sciences de la nature et

de la vie

Département de biologie appliquée

Année 2021-2022

Niveau: 3 ème année technologie agroalimentaire et contrôle

de qualité

Matière: Bibliographie et règles de présentation

Crédit : 2

Coefficients: 1

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Dr. Touaitia R

I- La bibliographie
1. Définitions

La bibliographie est un ensemble de références bibliographiques présentées de


manière homogène et normée qui ont été utilisés pour réaliser un travail (exposé,
dossier).

On peut également consulter des bibliographies dans des ouvrages, sur des sites
internet pour aller plus loin sur un sujet précis. Elle est obligatoire dans une thèse
ou un mémoire universitaire

Mentionner les sources utilisées pour n’importe quel type de travail est une
question d’honnêteté intellectuelle. En citant précisément les documents que l’on a
utilisés pour réaliser une production, on respecte la législation sur le droit d’auteur
et sur la propriété intellectuelle. La bibliographie permet de montrer sa capacité à
lire, comprendre et synthétiser la pensée d’autrui.

La référence bibliographique:

Une référence bibliographique est la description complète d’un document (auteur,


titre, édition, année de publication, etc.).

2. Les étapes de la bibliographie :

La bibliographie s’effectue tout au long de la recherche. Dès le départ, il faut


noter correctement les références des documents utilisés même si certains seront
éliminés par la suite. Cela facilite également le travail au CDI d’une séance à l’autre,
vous perdrez moins de temps à retrouver les documents.

Étape 1 : collecter

Il est essentiel de noter avec précision et au fur et à mesure de la recherche,


l’ensemble des éléments de description des sources (livres, articles, site web,
podcast, vidéos….) en incluant le cas échéant l’endroit (page, minute) où se trouvent
des idées phares ou les citations utiles pour le travail en cours. Il est plus simple

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d’exclure les références inutiles de la bibliographie que de devoir les rechercher


au moment de la rédaction.

Étape 2 : organiser

Les références bibliographiques peuvent être organisées de différentes manières :

> Classement par intérêt pour le travail (essentiel, complémentaire),

> Classement par ordre alphabétique du nom de l’auteur,

> Classement chronologique par date d’édition,

> Classement thématique,

> En numérotant les références par ordre d’apparition dans le corps du document.

Il est également possible de commenter la bibliographie. Pour chaque référence, le


contenu et l’intérêt pour le travail en cours sont alors précisés.

Étape 3 : normer

La présentation des références bibliographiques fait l’objet de normes


internationales, dont l’application n’est pas obligatoire mais seulement
recommandée.

Il en existe plusieurs qui permettent de rédiger une bibliographie tel que :

ISO (International Standard Organization), APA (American Psychological


Association), MLA (Modern Language Association of America),

Il convient d’en choisir une et de l’appliquer de façon homogène à toutes les


références citées dans un même document.

3. Les styles bibliographiques :

La description de la bibliographie doit permettre au lecteur de retrouver le


document signalé.

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On peut classer les références par ordre alphabétique des noms d'auteur, ou du
titre lorsque la publication est anonyme ; on peut également les classer par ordre
d'apparition dans le texte. Il est vivement conseillé de les numéroter, avec renvoi
depuis le texte vers la bibliographie.

Il existe 3 façons de noter les références :

- Le système Harvard (alphabétique): Classement alphabétique à la section


"Références", mais non numérotées. Les références sont appelées dans le texte
par le nom du premier auteur et l'année de parution de l'article cité. Ex. ………….
(Kuntz, 1984). Ce système est utilisé au début de la rédaction car il est très
naturel.

- Le système Vancouver (numérique): Les références sont numérotées selon


l'ordre d'apparition dans l'article, sans se soucier de l'alphabet. Lorsqu'une
référence est citée plusieurs fois, elle garde la même numérotation. Ce système
est souvent adopté dans les revues de langue anglaise.

- Le système mixte: Les références sont notées par ordre alphabétique et


appelées selon cette numérotation dans le texte. Ce système est souvent adopté
dans les revues de langue française. C’est le système le plus pratique à la lecture.
Mais pour la rédaction, il ne faut établir la numérotation qu'au dernier moment.

La rédaction des références diffère selon le type de document cité. Elle a été
établie d’après la norme Z 44-005, Description des références bibliographiques.
Une référence bibliographique :

- varie selon le type (ouvrage, articles, congrès…) et le support (papier, en ligne,


cédérom…) du document,

- est constituée d’éléments (auteur, titre, édition…) indispensables au bon


signalement. Ces éléments doivent respecter un ordre précis. Pour retrouver les
éléments d’une référence bibliographique, les principales sources sont les pages de
titre et de couverture des documents. Mais il existe d’autres sources (dos de page
de titre…)

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- doit être présentée de façon homogène dans le style choisi pour chaque élément.

Respectez les règles du traitement de texte : pas d’espace avant le point et la


virgule, mais un espace après, un espace avant et après le point-virgule et le deux-
points, pas de majuscule ou d’abréviation non justifiées.

Pour les auteurs, citez le prénom en entier ou l’initiale, et conformez-vous à ce


choix pour l’ensemble de la bibliographie

Pour la pagination : première et dernière page précédées ou non de p.

p. 12 = seulement la page 12

p.112-115 = page 112 à 115

312 p. = document de 312 page

4. La citation

La citation (auteur, date) est la description abrégée mais précise (elle indique
souvent la page citée), du document consulté. La citation assure la correspondance
exacte avec la référence bibliographique qui décrit la source de façon plus
complète et globale.

Exemple : (Latouche, 2006) ou (Latouche, 2006, p. 139)

La citation d’un passage : c’est la reprise exacte d’un passage extrait d’un
document. La citation est précédée et suivie de guillemets.

Exemple : « Des études menées aux Philippines ont montré que chaque degré de
température supplémentaire se traduisait par une baisse de 10 % des rendements
agricoles ». (Latouche, 2006, p. 139).

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II- Présentation de la référence bibliographique

Selon les principaux types de documents Chaque zone (auteur, date, titre, éditeur,
etc.) est séparée de la suivante par une même ponctuation. Le point a été choisi
dans tous les exemples.

Représentations :

Espace : π
Mentions à rajouter : n. / vol. / p. / In
Ponctuation : . , : -
Autre : ( ) [ ]
En vert = mettre en italique
1. Ouvrage, Rapport, Expertise, Working paper

Nom de l’auteur π Initiale du prénom.,π Nom de l’auteurπInitiale du


prénom.π(Année).πTitre du document.πVille de l’éditeurπ(Pays)π :π Editeur.πNombre
de pagesπp.π(Collection,πn.πNuméro dans la collection).πDOI ou URL (si accessible en
ligne)

Ouvrage

Darpy D., Volle P. (2007). Comportements du consommateur :


concepts et outils. Paris (France) : Dunod. 370 p. (Gestion Sup.).

Rapport

ADEME. (2019). Comment développer sa stratégie d'adaptation au


changement climatique à l'échelle d'une filière agroalimentaire ? Guide
méthodologique. Angers (France) : ADEME. 60 p.
https://www.ademe.fr/comment-developper strategie- dadaptation-
changement-climatique-a-lechelle-dune-filiere-agroalimentaire

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2. Actes de congrès ou communication isolée :

Nom de l’auteurπInitiale du prénom.,πNom de l’auteurπInitiale du


prénom.π(Année).πTitre du document.πVille de l’éditeurπ(Pays)π:πEditeur.πNombre
de pagesπp.π(Collection,πn.πNuméro dans la collection).πCongrès.πDOI ou URL (si
accessible en ligne)

Brullot S. (dir.), Junqua G. (dir.). (2017). Ecologie industrielle et


territoriale. Tome 2. Coleit 2014. Paris (France) : Presses des
Mines. 273 p. (Développement Durable). 2. Colloque
Interdisciplinaire sur l’Ecologie Industrielle et Territoriale
(COLEIT), 2014/10/9-10, Troyes (France).

3. Chapitre d’ouvrage:

Nom de l’auteur du chapitreπInitiale du prénom., πNom de l’auteur du chapitreπInitiale du


prénom. π (Année). πTitre du chapitre. πInπ: πNom de l’auteur de l’ouvrageπInitiale du
prénom., πNom de l’auteur de l’ouvrageπdu prénom. πTitre de l’ouvrage. πVille de
l’éditeurπ(Pays) π: πEditeur. πp. π1ere page du chapitre-dernière page du chapitre. π
(Collection, πn. πnuméro dans la collection). πDOI ou URL (si accessible en ligne)

Lepart J., Marty P. (2013). Evaluer la durabilité des paysages. In :


Vivien F.-D. (ed.), Lepart J. (ed.), Marty P. (ed.). L’évaluation de la
durabilité. Versailles : Quae. p. 113-134. (Indisciplines).

4. Communication extraite d’Actes de Congrès :

Nom de l’auteur du chapitreπInitiale du prénom.,πNom de l’auteur du chapitreπInitiale du


prénom.π(Année).πTitre du chapitre.πInπ:πNom de l’auteur de l’ouvrageπInitiale du
prénom.,πNom de l’auteur de l’ouvrageπdu prénom.πTitre de l’ouvrage.πVille de
l’éditeurπ(Pays)π:πEditeur.πp.π1ere page du chapitre-dernière page du
chapitre.π(Collection,пn.пnuméro dans la collection).πCongrès.πDOI ou URL (si accessible
en ligne

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Exemple : document édité

Lamberti L., Belsanti V., Woodgate G., Bessaoud O. (2017). Priority


4: Sustainable development of rural communities in Mediterranean
Region. In : Petruzzella D. (ed.), Sancassiani S. (ed.). Feeding
knowledge. Bari (Italie) : CIHEAM-IAMB. p. 113-137. (Options
Méditerranéennes : Série A. Séminaires Méditerranéens, n. 120).
Exposition Universelle 2015 : Feeding Knowledge, 2015/05/01-
2015/10/31, Milan (Italie).
http://om.ciheam.org/article.php?IDPDF=00007193

5. Article de revue

Nom de l’auteurπInitiale du prénom.,πNom de l’auteurπInitiale du prénom.π(Année).пTitre


de l’article.πNom de la Revue,πPériode du bulletin,πvol.πVolume,πn.πNumérotation,πp.π1ere
page de l’article-dernière page de l’article.πDOI ou URL (si accessible en ligne

Hdidou W., Abbad H. (2018). Le déploiement des capacités


dynamiques dans la prestation logistique : le cas d’un PSL
marocain. Revue française de gestion, 01/12/2018, n. 277, p. 77-
92. https://doi.org/10.3166/rfg.2018.00289

6. Thèse, Mémoire, Rapport diplômant:

Nom de l’auteurπInitiale du prénom.π(Année).πTitre du mémoire.πNature du


diplômeπ:πUniversité de soutenance,πVille de l’université de soutenanceп(Pays).πNombre de
pagesпp.πDOI ou URL (si accessible en ligne)

Bernard-Mongin C. (2016). La biodiversité par projet : réflexivité


engagée et dispositif stratégique en Albanie. Thèse de Doctorat en
Sciences de Gestion : Université de Montpellier, Montpellier
(France). 414 p. + 104 p. annexes.

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http://www.iamm.ciheam.org/ress_doc/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=
37244

7. Site web, Page d’un site web


Organisme.π[Consulté enπmoisπannée].πURL

FAO. [Consulté en janvier 2017]. http://www.fao.org/home/fr/

Organisme.π(Année).πTitre de la page web.π[Consulté enπmoisπannée].πURL

Agence bio (France). (2016). Chiffres de la bio en France.


[Consulté en janvier 2017]. http://www.agencebio.org/la-bio-
en-france

Nom de l’auteurπInitiale du prénom.π(Année).πTitre de la page web.πVille de


l’organismeπ:πNom de l’Organisme.π[Consulté enπmoisπannée].πURL

Magdelaine C. (2016). L'économie circulaire : définition,


schéma. Notre-planete.info. [Consulté en octobre 2018]
https://www.notreplanete.info/ecologie/developpement_du
rable/ec onomie-circulaire.php

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III- Les outils de gestion de références bibliographiques


Un logiciel de gestion bibliographique est un logiciel destiné à établir, stocker,

trier et exploiter des références bibliographiques d’articles, d’ouvrages ou même

de sites web en vue de faciliter la citation et d’automatiser la production de

bibliographies pour les diverses publications scientifiques.

1. Principe de fonctionnement:

Les outils de gestion de références bibliographiques sont basés sur le principe de

la séparation des données et de la mise en forme. En effet, toutes les informations

et données sont stockées dans une base de données dans des champs distincts

(auteur, titre, lieu de publication,…) ce qui permet d’y avoir recours en appliquant

pour chaque texte une mise en forme différente et adaptée aux contraintes des

maisons d’édition, institutions de recherche, revues etc.

Concrètement, les informations enregistrées dans la base de données se


présentent donc par exemple ainsi :

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Pour votre thèse vous devez par exemple appliquer le style de la norme allemande
DIN 1505-02 :

Hensel, Fanny: Tagebücher. Wiesbaden : Breitkopf & Härtel, 2002 — ISBN 3-


7651-0369-9

Pour la publication d’un article dans une revue, on vous demande de respecter un
autre style particulier (ici celui de la revue trajectoires) :

Hensel, Fanny (2002) : Tagebücher. Wiesbaden (Breitkopf & Härtel).

Et pour une présentation d’une bibliographie thématique de votre université, vous


devez fournir des références conformes à encore un autre style (ici celui de
l’EHESS) :

Hensel Fanny, Tagebücher, Wiesbaden, Breitkopf & Härtel, 2002.

Ces trois mises en forme différentes peuvent donc être produites en quelques clics
et secondes seulement avec un outil de gestion de références bibliographiques.

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2. Les fonctionnalités des outils de gestion de références


bibliographiques:
2.1. Alimenter la base de données: Les outils vous permettent

D’ajouter des notices bibliographiques manuellement


de récupérer des notices d’un catalogue de bibliothèque
d’importer et d’exporter des notices bibliographiques
2.2. Travailler avec les références bibliographiques: Vous pouvez
rechercher et trier des notices
organiser les notices dans des dossiers et sous-dossiers
travailler avec des mots clés dans la bibliographie
annoter les notices bibliographiques
2.3. Exploiter les références bibliographiques. Il est possible de

générer à la volée une bibliographie de références sélectionnées selon


différents styles prédéfinis
intégrer les références bibliographiques dans un traitement de texte
(Word / OpenOffice) pour citer les références dans le texte
3. Les différents types d’applications :
3.1. Un logiciel spécifique

Un logiciel qui s’installe sur un ordinateur personnel et stocke toutes les données
en local. Comme par exemple :

Endnote (logiciel payant)


Jabref (logiciel gratuit)
Avantage : Cette solution garantit une indépendance par rapport à une connexion

internet, car toutes les informations sont enregistrées sur un ordinateur

personnel. Il est donc possible de travailler sur et avec les données même sans

avoir une connexion internet.

Inconvénient : Si on change souvent d’environnement de travail (sur un ordinateur

de bureau, à la maison, un ordinateur portable, un ordinateur à la bibliothèque etc.),

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un logiciel spécifique installé en local est peu adapté, car les données sont

justement enregistrées sur un ordinateur et l’accès à distance n’est pas possible.

3.2. Une plate-forme en ligne:

Une application internet qui stocke toutes les données sur un serveur. L’accès se
fait par un compte personnalisé. Par exemple :

Refworks (payant, se renseigner pour une licence campus auprès de son


université)

connotea (gratuit)

Avantages et inconvénients: sont inversés par rapport à la solution du logiciel

installé en local. La plate-forme en ligne permet une synchronisation optimale pour

quelqu’un qui travaille sur plusieurs postes de travail différents, mais représente

un inconvénient en cas de situation de travail sans connexion internet.

3.3. Plugin / extension dans le navigateur Firefox:

L’application se présente sous forme de module additif à installer dans le


navigateur internet Firefox.

zotero (gratuit)

L’outil zotero peut d’ailleurs aujourd’hui être installé comme logiciel autonome

(standalone) ou comme extension pour certains navigateurs internet, notamment

Firefox. Grâce à un système de compte personnalisé sur le serveur de zotero, cet

outil cumule les avantages des deux solutions précédentes. Les données sont

enregistrées sur un ordinateur personnel, mais sont synchronisées avec un serveur

distant ce qui permet d’avoir recours à ses références bibliographiques de

n’importe quel poste de travail tout en les ayant aussi en local sur son propre

ordinateur.

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4. Critères de choix pour un outil

Compatibilité en matière de récupération automatique de notices avec les


catalogues de bibliothèques et bases de données les plus consultés

Le respect des formats standard pour l’importation/exportation

Fonctionnalités minimales souhaitées

Le coût du logiciel et l’accès éventuel à des licences campus via son


université

La complexité / le temps de formation à l’utilisation

Mode de travail personnel (sur un ou plusieurs ordinateurs)

Compatibilité avec son système d’exploitation (Windows, Mac, Linux)

La variété / l’adaptabilité des styles de bibliographies

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IV- Le plagiat

Selon le dictionnaire Larousse (1998), plagier, c’est « piller les œuvres d’autrui en

donnant pour siennes les parties copiées ». Le Petit Robert (2005) définit plus

durement encore le plagiat en le qualifiant de « vol littéraire », indiquant ainsi

clairement qu’il est passible de sanctions.

Voici quelques exemples de plagiat. Certains cas vous paraîtront évidents, mais

d’autres vous sembleront peut-être nouveaux :

Copier textuellement un passage d’un livre, d’une revue ou d’une page Web

sans le mettre entre guillemets et/ou sans en mentionner la source.

Insérer dans un travail des images, des graphiques, des données, etc.

provenant de sources externes sans indiquer la provenance

Résumer l’idée originale d’un auteur en l’exprimant dans ses propres mots,

mais en omettant d’en indiquer la source

Traduire partiellement ou totalement un texte sans en mentionner la

provenance

Utiliser le travail d’une autre personne et le présenter comme le sien (et ce,

même si cette personne a donné son accord)

Acheter un travail sur le « Web »

1. Principes :
L’université encourage une culture de l’honnêteté intellectuelle, de la

responsabilisation de l’étudiant et de l’originalité de la pensée. Les actes de fraude

et de plagiat sont donc inacceptables, tant sur le plan éthique que sur le plan

éducatif. Tout acte de fraude ou de plagiat sera par conséquent signalé à

l’administration du département.

Pour éviter les cas de fraude et de plagiat, l’université prend les mesures

nécessaires pour que les conditions de passation des évaluations dissuadent les

étudiants de plagier ou de frauder. De même, tout enseignant prend les moyens à

sa disposition pour limiter les risques de fraude ou de plagiat, entre autres, en

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rappelant aux étudiants les conséquences d’un tel comportement et en assurant une

surveillance vigilante lors de la passation des évaluations sommatives.

Tout étudiant (ou groupe d’étudiants) qui pose un acte de fraude ou de plagiat ou

qui y participe est sujet aux sanctions prévues par le règlement sur les

comportements. L’étudiant accusé de fraude ou de plagiat est avisé dans les

meilleurs délais. Il a le droit d’être entendu et de faire valoir sa propre version des

faits. Tous les cas sont étudiés avec diligence.

L’université s’assure que tous les étudiants sont informés de l’existence d’un guide

sur le règlement de l’université.

2. Comment détecter le plagiat ?

Lorsqu’on soupçonne un étudiant d’avoir eu recours au plagiat dans une de ses

productions (travail, mémoire, thèse, rapport, …), la technique habituelle consiste à

faire un “copier-coller” d’une phrase ou d’un groupe de mots du passage suspect

dans un moteur de recherche. On obtient parfois confirmation de l’acte de plagiat,

mais la démarche est assez expérimentale et pas toujours optimale. En effet, on

passe parfois à côté de certains cas de plagiat plus sophistiqués ou issus de livres

ou revues non accessibles sur le Web ou encore de traductions de documents. Par

ailleurs, l’opération de détection dans les moteurs de recherche est assez pénible

lorsque le nombre de copies à vérifier est important. Pour répondre à ces

problèmes, il existe des logiciels, commerciaux ou non, de détection du plagiat qui

facilitent l’analyse de copies électroniques des étudiants. En voici quelques-uns

2.1. Outils commerciaux :


Ephorus : logiciel Web anti-plagiat qui peut s’intégrer à une plateforme d’EAD

(enseignement à distance) ou un intranet ;

Compilatio: outil de veille et détection de plagiat sur Internet ;

Urkund : Il s’agit d’un « système entièrement automatisé pour la prévention et

contrôle de plagiat. […] » Le système archive et compare le document « aux sources

répertoriées par Urkund ; Internet, travaux publiés et contenu produit par

d'autres étudiants afin de détecter d'éventuelles similitudes.» ;

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Turnitin: interface Web qui compare un document avec les documents visibles sur

le Web, les documents précédemment stockés sur le serveur ainsi que les bases de

données commerciales d'articles de journaux et de périodiques. ; Pompotron: outil

Web qui permet de soumettre un document qui sera comparé avec les sources en

libre accès sur Internet.

2.2. Outils non commerciaux :

CopyTracker: logiciel de détection de plagiat dans des documents textes ;

No Plagia : application Web de détection de plagiat sur Internet ;

Plagium : service en ligne de recherche de plagiat sur un texte court ; WCopyfind

: logiciel qui compare des documents entre eux et génère un rapport de

comparaison où toutes les parties communes entre deux documents proches sont

soulignées ;

Baldr : outil de détection de plagiat sur des codes/programmes informatique

3. Sanctions:

L’étudiant reconnu fraudeur ou plagiaire est passible d’une ou de plusieurs

sanctions. Le libellé en sera déposé dans son dossier.

3.1 Sanctions pédagogiques imposées par l’enseignant

Lorsqu’un acte de fraude ou de plagiat est constaté, l’enseignant décide de la

sanction à appliquer et en avise le département et l’étudiant. Les sanctions

possibles sont :

- la note zéro pour la partie du travail visée la note zéro à l’évaluation (mini

projet, examen, etc.)

- l’échec au cours, si la valeur pondérée du travail ou de l’examen le justifie. Dans

le cas d’un travail de groupe, les étudiants d’un même groupe sont solidaires du

travail déposé au nom du groupe. Si un membre produit et remet un travail ou

une partie de travail qui s’avère avoir été plagié, tous les membres de l’équipe

recevront une sanction.

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Toutefois, dans le cas où l’enseignant peut s’assurer que l’infraction est le fait d’un

ou de quelques individus seulement, il pourra appliquer la sanction à ces derniers

seulement.

3.2 Sanctions disciplinaires imposées par le département ou la

faculté
Lorsque le département est saisi d’un cas, il examine les faits et les pièces

justificatives. Tenant compte de la gravité de la faute et de la récidive, il

détermine les sanctions disciplinaires à appliquer et en avise l’étudiant : Les

sanctions possibles sont :

la suspension de l’université pour un semestre voire une année

l’expulsion de l’université

4. Comment éviter le plagiat ?

Assurez-vous de bien comprendre la documentation que vous utilisez.

Évitez de trop tabler sur les idées des autres.

Assurez-vous que vous savez comment citer correctement quelqu’un.

Évitez tout contact avec les « usines de dissertation » accessibles sur

Internet.

Vous devez toujours mentionner les sources que vous utilisez.

Citez correctement lorsque :

Vous empruntez de la documentation, des idées, des arguments, des

graphiques, des cartes géographiques, des illustrations, etc.

Vous reproduisez un passage.

Si vous mentionnez une source, vous devez citer mot à mot.

Vous paraphrasez ou résumez des idées ou des arguments.

Vous présentez des faits qui ne sont pas « largement répandus » ou

notoires.

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