Loi N 18 00 FR
Loi N 18 00 FR
Loi N 18 00 FR
promulguée par le dahir n° 1-02-298 du 25 rejeb 1423 tel qu’elle a été modifiée
et complétée. (B O du 7 novembre 2002)
A défaut d’adaptation dans le délai imparti au 1er alinéa ci-dessus les clauses en
contradiction avec les dispositions de la loi n° 106-12 du 17 octobre 2016 – 15
moharrem 1438 promulguée par le dahir n° 1-16-160 ; B.O. n° 6514 du 3 novembre
2016, sont réputées nulles.
Est promulguée et sera publiée au Bulletin officiel, à la suite du présent dahir, la loi
n° 18-00 relative au statut de la copropriété des immeubles bâtis, telle qu’adoptée
par la Chambre des conseillers et la Chambre des représentants.
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Article 3 : Sont considérées comme parties communes des immeubles, les parties
bâties ou non bâties destinées à l’usage et à la jouissance de l’ensemble des
copropriétaires ou de certains d’entre eux.
– les caves quelle que soit leur profondeur si elles sont destinées à l’usage commun
:
– la façade de l’immeuble ;
– les équipements communs, y compris les parties y afférentes qui traversent les
parties privatives ;
– les coffres, les têtes de cheminée et les bouches d’aération destinés à l’usage
commun :
Sont considérées également comme parties communes, sauf stipulation dans les
titres de propriété ou en cas de contradiction entre ces titres :
Article 4bis : (Institué par la loi n° 106-12 du 17 octobre 2016 – 15 moharrem 1438
promulguée par le dahir n° 1-16-160 ; B.O. n° 6514 du 3 novembre 2016). Les
murs et les cloisons, non porteurs de bâtiment, séparant deux fractions divises ou
plus, sont considérés comme parties communes entre lesdites fractions uniquement.
– le droit d’édifier de nouvelles constructions dans les cours ou dans les jardins et
dans leurs sous-sols;
– le droit d’excavation.
– le permis de construire ;
Article 12 :(Rectif., BO 5092 du 20 mars 2003, page 238, modifié par la loi n°
106-12 du 17 octobre 2016 – 15 moharrem 1438 promulguée par le dahir n° 1-16-
160 ; B.O. n° 6514 du 3 novembre 2016) Sous peine de nullité, tout acte relatif au
transfert de la copropriété ou de la constitution, du transfert, de la modification
d’un droit réel ou de l’extinction dudit droit, doit être établi par acte authentique ou
par acte à date certaine dressé par un professionnel appartenant à une profession
juridique et réglementée autorisée à dresser ces actes par la loi régissant ladite
profession.
La liste nominative des professionnels agréés pour dresser lesdits actes est fixée
annuellement par le ministre de la justice.
Sont inscrits sur cette liste les avocats agréés près la Cour de Cassation
conformément à la loi régissant la profession d’avocat.
Les conditions d’inscription des autres professionnels agréés à dresser ces actes
sont fixées par voie réglementaire.
L’acte doit être signé et paraphé en toutes ses pages par les parties et par celui qui
l’a dressé.
Les signatures des parties sont légalisées auprès des autorités compétentes. Celle de
l’avocat qui a dressé l’acte est déposé, auprès du chef du secrétariat-greffe du
tribunal de première instance dans le ressort duquel exerce ledit avocat, dans un
registre spécial fixé par arrêté du ministre de la justice.
Les dispositions du présent article sont appliquées sous réserve des dispositions
rendant obligatoire de dresser certains actes sous forme authentique.
Le syndicat a droit, faute de conciliation, d’ester en justice même contre l’un des
copropriétaires de manière individuelle ou collective avec les copropriétaires lésés.
Le syndicat est administré par une assemblée générale et géré par un syndic et son
adjoint.
Si plusieurs copropriétaires possèdent une seule partie, ils doivent désigner leur
représentant auprès du syndicat. En cas de désaccord, il est désigné par le président
du tribunal de première instance, en sa qualité de juge des référés, conformément
aux procédures légales en vigueur, à la demande de l’un d’eux.
Section première : Le syndicat des copropriétaires
– des contributions des copropriétaires aux charges telles que fixées par
l’assemblée générale et dans le règlement de copropriété ;
Le syndicat a droit d’acquérir des fractions divises sans que celles-ci perdent leur
caractère privatif
Si l’assemblée générale est appelée à statuer sur les comptes annuels et à approuver
le projet du budget prévisionnel, la convocation doit indiquer les modalités d’accès
aux documents justifiant les charges fixées par l’assemblée générale.
Le syndic doit, dans un délai minimum de trois (3) jours avant la date de la tenue
de l’assemblée générale, mettre à la disposition des propriétaires tous les contrats,
notamment les contrats de fourniture et d’exploitation en cours, et leurs avenants
ainsi que les documents justifiant les dépenses relatives à chaque catégorie des
charges dues.
– les clauses principales des contrats ou les contrats proposés dans le cadre d’une
mise en concurrence, en cas d’une convocation de l’assemblée générale pour
approuver les contrats ou les relevés de compte, s’il s’agit de réaliser des travaux.
Le copropriétaire peut mandater un tiers pour voter en son nom, qu’il soit membre
ou non du syndicat, à condition que le mandataire ne représente pas plus de trois
(3) copropriétaires, dont le total des quotes-parts ne dépassent pas 10% des voix de
l’ensemble des copropriétaires. Ce mandat doit être fait par écrit.
Chaque propriétaire vote, dans ce cas, en fonction du nombre de voix qui lui
revient.
Article 17 : (Modifié par la loi n° 106-12 du 17 octobre 2016 – 15 moharrem 1438
promulguée par le dahir n° 1-16-160 ; B.O. n° 6514 du 3 novembre 2016).
L’assemblée générale élit parmi ses membres, lors de chaque réunion, son président
pour en diriger les travaux, désigne un secrétaire pour dresser le procès-verbal de la
réunion et délibère sur les points inscrits à l’ordre du jour après son approbation.
Le syndic peut être désigné, à la même majorité, parmi les tiers et peut être une
personne physique ou morale exerçant à titre libéral la profession de gestion des
immeubles.
Le syndic et son adjoint sont nommés pour une durée de deux ans renouvelable.
Le syndic et son adjoint sont révoqués à la même majorité prévue aux 1er et 2e
alinéas du présent article.
L’autorité administrative locale compétente est informée de la désignation des
organes de gestion de la copropriété.
– autoriser certains copropriétaires à réaliser, à leur frais, des travaux affectant les
parties communes de l’immeuble ou son aspect extérieur, sans porter préjudice à sa
destination initiale ;
– institution d’un droit de préférence pour tous les actes emportant transfert de
propriété à titre onéreux en indiquant les modalités d’exercice de ce droit et ses
délais dans le règlement de copropriété ;
– conclusion de tout acte ayant pour objet soit la cession d’une partie de
l’immeuble soit la constitution des droits immobiliers à condition que ces droits
soient faits pour le compte du syndicat et à son profit, contigus à l’immeuble en
copropriété et destinés à sa servitude°;
Les charges et les produits du syndicat, prévus au plan comptable, sont enregistrés
dès leur engagement par le syndicat indépendamment de leur règlement ou dès
réception par lui des produits. L’engagement est soldé par le règlement.
Après avoir constaté le vote du budget prévisionnel par l’assemblée générale des
copropriétaires ainsi que la déchéance du terme, le président du tribunal de
première instance peut ordonner le versement des provisions exigibles.
L’ordonnance est assortie de l’exécution provisoire malgré l’appel.
– Une attestation justifiant la mise en demeure du propriétaire tel que visé à l’article
25 ci-dessus.
– d’entreprendre les démarches administratives qui lui sont reconnues et celles qui
lui sont déléguées°;
– la démission :
– la révocation ;
– le décès.
Le syndic démissionnaire est tenu, dans le même délai prévu au premier alinéa du
présent article, de remettre à son adjoint tous les documents, archives et registres du
syndicat et de l’immeuble, ainsi que la situation de trésorerie et tous les biens du
syndicat y compris les liquidités.
Lorsque la passation des consignes susmentionnée, n’est pas effectuée, l’adjoint du
syndic peut demander au président du tribunal de première instance statuant en
référé, d’ordonner à l’ancien syndic de s’y plier sous astreinte.
Le conseil syndical est composé d’office des syndics et leurs adjoints de tous les
syndicats des copropriétaires de l’ensemble immobilier.
La notification est effectuée, soit par lettre recommandée avec accusé de réception,
soit par huissier de justice ou par tout moyen légal de notification.
En cas de refus par l’un des copropriétaires, le litige peut être porté devant le juge
des référés pour y statuer.
Chaque copropriétaire doit également participer aux charges des services collectifs
relatifs à la gestion de la copropriété et des équipements communs selon l’utilité de
ces services et équipements pour chaque partie divise.
Ce droit ne peut être exercé par les copropriétaires sur l’immeuble faisant l’objet
d’un crédit-bail ou de tout autre crédit similaire, après sa cession au locataire ayant
pris possession de l’immeuble.
Il ne peut être exercé, également, en ce qui concerne les cessions à titre onéreux,
par l’un des copropriétaires à son conjoint, ses descendants, ses ascendants ou ses
frères et soeurs.
Ces documents sont envoyés par lettre recommandée avec accusé de réception, par
huissier de justice ou par tout moyen légal de notification, à l’adresse du
propriétaire dans l’immeuble en copropriété ou à l’adresse de correspondance
déclarée au syndic.
Le président du tribunal de première instance compétent, après expiration d’un
délai de huit (8) jours de la réception de la correspondance précitée et sur demande
du syndic, ordonne l’inscription d’une hypothèque forcée sur le titre foncier distinct
du propriétaire débiteur.
Article 41 : Les créances du syndicat bénéficient d’un privilège sur les meubles se
trouvant dans l’appartement ou le local et sur la valeur locative conformément aux
dispositions de l’article 1250 du dahir du 9 ramadan 1331 (12 août 1913) formant
code des obligations et contrats.
Les copropriétaires dont les équipements ou les constructions ont subi des
dommages doivent participer aux frais des travaux au prorata de leurs droits.
– le plan topographique indiquant les limites et la superficie du sol sur lequel est
érigée la copropriété;
Le titre foncier originel portera le nom de la personne qui est devenue propriétaire
de l’ensemble des fractions divises de l’immeuble et que de ce fait le syndicat des
copropriétaires n’existe plus et les titres parcellaires sont fusionnés avec le titre
originel.
Article 58 : Tout fractionnement d’une partie divise doit être autorisé par le
syndicat des copropriétaires à la majorité des trois quarts des voix.
Il doit à cet effet, fixer le mode de financement pour la mise en oeuvre de la ou des
décisions à prendre.