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1ere Republique

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En juin 1791, le roi Louis XVI tente de fuir. Il est arrêté à Varennes.

Convaincu qu’il tente de trahir la


france, le peuple parisien le renverse le 10 aout 1792. En septembre, la Première République est
proclamée. Face à la guerre des états voisins et aux menaces intérieures, la « patrie en danger » prend
des mesures radicales : c’est la Terreur.

 Le Comité de salut public : comité chargé de prendre des mesures rapides face aux menaces
intérieures et extérieures (neuf membres élus par la Convention). 
 La Convention : assemblée élue, de 1792 à 1795, qui fonde la Première République. 
 Un sans-culotte : révolutionnaire issu du peuple parisien et défenseur de la République. 
 La Terreur : suppression des libertés et utilisation de la violence afin d’éliminer les « ennemis
de la République ».

Imposée par les « sans-culottes », la République française doit faire face à de nombreux problèmes dès
sa création. Comment gère-t-elle cette situation périlleuse ?
I. La République girondine (septembre 1792 - juin 1793)
• Élue au suffrage universel, la Convention nationale comprend essentiellement deux mouvances
politiques opposées :
— les « Girondins », ainsi baptisés parce que leurs représentants les plus fameux sont issus du
département de la Gironde, défendent la propriété et la liberté économique. Ils se méfient des
mouvements populaires, notamment du peuple parisien ;
— leurs adversaires sont les « Montagnards ». On les appelle ainsi car ils ont pris l'habitude, à la
Convention, de se rassembler sur les bancs les plus élevés de la salle, la « montagne ». Ils
souhaitent limiter la propriété et contrôler le commerce. Ils sont souvent plus proches des « sans-
culottes ». Également favorables à une plus large participation du peuple à la vie politique, ils sont
opposés à la guerre de conquêtes.
• Dans un premier temps, les Girondins dominent grâce à l'appui des députés sans opinion
tranchée, appelés « Plaine » ou « Marais ». Ils auraient voulu sauver le roi, mais les
« Montagnards » parviennent à le faire condamner à mort sans condition, à une voix de majorité :
même Louis-Philippe, duc d'Orléans, dit « Philippe Égalité », cousin de Louis XVI et premier
prince du sang, vote la mort du roi. Louis XVI est guillotiné en janvier 1793.
• Les monarchies européennes menacent à nouveau la France. La situation alimentaire à Paris
est de plus en plus difficile et les Girondins refusent de réquisitionner pour assurer le
ravitaillement. En juin 1793, les « sans-culottes » arrêtent 29 Girondins ; les Montagnards
assurent désormais le pouvoir. La France est assiégée de toutes parts et les défaites
militaires se succèdent. L'armée manque d'hommes. La levée de 300 000 soldats provoque des
troubles dans certaines régions, notamment en Vendée. La guerre impose un gouvernement
exceptionnel.
II. Le Comité de salut public et la Terreur (juin 1793 - juillet 1794)
• Adoptée en juin 1793, la nouvelle constitution, qui institue une démocratie directe, ne sera
appliquée qu'avec le retour à la paix. En attendant, le pouvoir est confié à un gouvernement
révolutionnaire, avec à sa tête le Comité de salut public où siègent entre autres Robespierre,
Saint-Just et Lazare Carnot, qui assure le pouvoir exécutif.
• La Convention nationale veut apaiser les « sans-culottes » : en septembre 1793, elle adopte
une politique de Terreur. Le prix des denrées de première nécessité et les salaires sont
plafonnés : c'est la « loi du maximum ». Les « accapareurs », marchands ou producteurs de
céréales, sont passibles de la peine de mort. Les villes françaises sont enfin ravitaillées en pain.
• Surtout, la loi des suspects ordonne l'arrestation des « ennemis » de la République, jugés de
manière expéditive par des tribunaux révolutionnaires. Sur 500 000 suspects arrêtés, 40 000 sont
exécutés. Une atmosphère de terreur et de suspicion s'empare du pays : tout le monde dénonce
tout le monde, tout le monde a peur de tout le monde.
• Une nouvelle levée en masse est décrétée, doublant presque les effectifs de l'armée (de
470 000 à 730 000 hommes). Les soldats peuvent désormais élire certains de leurs supérieurs.
L'armée de la République devient une armée de masse, fanatisée, qui va bousculer les armées
européennes.
III. De la Convention au Directoire (juillet 1794 - novembre 1799)
• À la Convention, les affrontements politiques se poursuivent : les « Enragés » veulent
renforcer la Terreur ; les « Indulgents », menés par Danton, contestent cette politique.
Robespierre fait guillotiner ces deux oppositions. Il est cependant de plus en plus isolé :
chacun, à la Convention, redoute d'être le prochain guillotiné. Le 9 thermidor an II (27 juillet
1794), Robespierre et ses partisans sont arrêtés puis exécutés.
• Après la disparition des grands chefs girondins et montagnards, il ne reste à la Convention que
les députés modérés, que l'on appelle les Thermidoriens. Ils décrètent l'amnistie générale. Mais
le rétablissement de la liberté des prix provoque la disette dans les villes.
• Les royalistes profitent de la fin de la Terreur pour tenter de reprendre le pouvoir. Le
13 vendémiaire an IV (5 octobre 1795), ils sont écrasés par les troupes d'un jeune et brillant
général, Bonaparte auquel fait appel la Convention.
• Une nouvelle Constitution, adoptée en 1795, vise à maintenir la bourgeoisie au pouvoir. Elle
rétablit le suffrage censitaire indirect. C'est le Directoire, qui tire son nom des cinq Directeurs qui
exercent collectivement le pouvoir exécutif, le pouvoir législatif étant confié à deux assemblées : le
Conseil des Anciens et le Conseil des Cinq-Cents. L'État connaît une grave crise financière et
sociale. Pour limiter le déficit budgétaire, il mène une politique de conquête et de pillage des pays
voisins. C'est notamment le cas de la campagne d'Italie, brillamment menée par Bonaparte.
• Napoléon Bonaparte, devenu héros national depuis la campagne d'Égypte (1798-1799), prend le
pouvoir par le coup d'État du 18 brumaire an VIII (9 novembre 1799). Le Directoire laisse place
au Consulat.

 En septembre 1792, la République est proclamée. Mais une série de menaces


la mettent immédiatement en péril.
 Aux frontières, les armées européennes coalisées contre la France et
soutenues par les émigrés royalistes, veulent abattre la République.
 À l'intérieur du territoire, le soulèvement de la Vendée et les tentatives
fédéralistes constituent des menaces sérieuses. Les montagnards, en
appliquant une politique de Terreur, parviennent finalement à redresser la
situation et à sauver la République fin 1793.

1. La République en péril


a. Valmy
Après la chute de la royauté le 10 août 1792, les frontières de la France sont
menacées par les troupes austro-prussiennes et les défaites successives exposent
le territoire à une invasion ennemie, entretenant ainsi un très fort climat de peur et
ce malgré la levée de 30 000 hommes.
Début septembre, la situation s'aggrave, car les troupes ennemies dirigées par le
duc de Brunswick pénètrent sur le territoire français et foncent sur Paris. Les
troupes françaises se positionnent de manière à couper leur ravitaillement.

Le 20 septembre, la bataille s'engage à Valmy. Les Français combattent avec une


grande détermination aux cris de « Vive la Nation ! » et provoquant un mouvement
de retraite des Prussiens. Les troupes françaises en profitent pour passer à
l'offensive et prennent le dessus en 1 mois, remportant dans la foulée la victoire de
Jemmapes fin novembre 1792.

La République, proclamée le lendemain de cette victoire, est ainsi provisoirement


sauvée.

b. Les menaces extérieures


L'exécution de Louis XVI, le 21 janvier 1793, apparaît comme un défi à l'Europe des
monarques. L'Angleterre prend alors l'initiative d'une coalition contre la France, et
s'allie avec la Russie, la Sardaigne, l'Espagne, la Prusse, l'Autriche et le Portugal.
Toute l'Europe s'unit contre la France.

Cette coalition dispose d'un écrasant avantage numérique. De mars à octobre 1793,


les armées françaises essuient défaite sur défaite. Dumouriez abandonne la
Belgique aux Autrichiens. Les Prussiens reprennent la rive gauche du Rhin, les
Anglais assiègent Dunkerque, les Espagnols occupent Perpignan et Bayonne. En
août 1793, le port de Toulon est livré aux Anglais par les royalistes.

c. Le soulèvement de l'Ouest


Au printemps 1793, une partie des départements de l'Ouest (Vendée, Deux-
Sèvres, Maine-et-Loire) se soulève contre la Révolution. Le mécontentement
suscité par la Constitution civile du clergé qui heurte les Catholiques est à l'origine
de cette révolte. Ce mécontentement grandit avec la mort du roi en janvier 1793 et
explose en mars, quand la Convention décide la levée de 300 000 hommes pour
faire face à la menace étrangère.

Les jeunes paysans refusent d'aller servir aux frontières la cause


révolutionnaire. Rapidement, ils s'organisent en une véritable armée catholique et
royale avec comme signe de reconnaissance un cœur surmonté d'une croix. Ils
connaissent plusieurs succès et restent invaincus jusqu'en octobre 1793 : ils
s'emparent notamment des villes de Cholet et de Saumur.

L'addition de toutes ces menaces et de la crise économique rendent la situation


désespérée. Les émeutes se multiplient. Discrédités, les Girondins sont évincés par
les montagnards à la Convention. Ceux-ci décident des mesures exceptionnelles
pour redresser le pays et sauver la République.

2. Le redressement
a. La reprise en main
La province apprend avec indignation la chute des Girondins. Les villes de Marseille
et de Bordeaux s'agitent, le département de l'Eure se soulève. À Caen, des députés
Girondins ayant échappé à l'arrestation décident la formation d'une armée. Bientôt,
ce sont 60 départements qui sont en rébellion contre la Convention.

Cette insurrection fédéraliste s'ajoute aux autres foyers internes de tension : le


soulèvement vendéen dans les départements de l'Ouest ainsi que les intrigues
royalistes dans le Sud-Est du pays.

La reprise en main par le Comité de salut public est énergique. Le 13 juillet, l'armée
girondine est défaite à Pacy-sur-Eure. La ville de Lyon est reprise par Fouché le
9 octobre après un long siège ; la répression qui suit est terrible (1667 exécutions).
Bordeaux retombe aux mains de la Convention le 18 septembre, Marseille le
25 août, Toulon le 19 décembre.

b. L'écrasement de la Vendée
Les vendéens perdent leur chef Cathelineau lors du siège de Nantes. Démoralisés,
la plupart d'entre eux, rentrent chez eux pour les moissons.

La Convention décide de lancer une offensive destinée à écraser définitivement le


mouvement vendéen, elle envoie des troupes aguerries commandées par des
généraux expérimentés comme Kléber et Marceau.

À la fin de 1793, les Vendéens accumulent les défaites : au Mans, les 13 et


14 décembre et à Savenay le 23 décembre. Commence alors une épouvantable
répression contre les Vendéens : entre 100 000 et 250 000 morts.

c. Les victoires extérieures


Succès intérieurs et extérieurs se précisent à partir de l'automne 1993. Aux
frontières, Dunkerque et Maubeuge sont libérées grâce aux victoires de Wattignies
(16 octobre) et de Wissembourg (29 décembre), où les Austro-Prussiens sont
repoussés. Les Autrichiens repassent le Rhin ; les Espagnols se retranchent au-
delà des Pyrénées. Kellermann reprend la Savoie en octobre. Les montagnards,
en instaurant la Terreur et en affrontant avec détermination les diverses
menaces, tant intérieures qu'extérieures, ont sauvé la République.
Introduction :-renversement et arrestation du roi. Jugement /-une première République sauvée par Valmy (20
septembre 1792)

I- la Convention (1792-1794) : du régime d’Assemblée à la Terreur révolutionnaire

A-une jeune République en péril

-Une Convention divisée entre Girondins (Brissot, Vergniaud, Roland…), la plaine et les Montagnards (Robespierre,
Marat, Danton)

-Une Convention sous l’influence des pressions des sections parisiennes et des sans-culottes (intimidations,
violences). Les Montagnards

penchent plutôt envers ces sans-culottes.

-l’exécution de Louis XVI le 21 janvier 1793 provoque une nouvelle coalition contre-révolutionnaire (Autriche-Prusse-
Angleterre). C’est

pourquoi la Convention décide en février 1793 la levée en masse de 300 000 hommes

-les contestations intérieures

-en Vendée, le peuple se soulève contre la conscription et la déchristianisation

-A Paris, sous la pression des sans-culottes, les députés girondins sont arrêtés le 2 juin 1793(véritable coup d’Etat !)
et guillotinés

(recherche sur Mme Roland) provoquant en province une véritable insurrection fédéraliste (Ouest et le Sud) refusant
le monopole du pouvoir

parisien

B- la République montagnarde (1793-1794) : vers la dictature

-juin 1793 la Montagne dirige la Convention et adopte une nouvelle DDHC reconnaissant droit du travail, assistance
et instruction.(bases d’une

véritable démocratie sociale)

-les Montagnards prennent le contrôle du Comité du salut public avec Robespierre

-des mesures pour régénérer la société : calendrier révolutionnaire, loi du maximum sur les grains (contrôle des
prix), lutte contre le

catholicisme, en février 1794 abolition de l’esclavage dans les colonies (après les évènements dramatiques de Saint-
Domingue). Victor Hugues

envoyé en Guadeloupe.

-pour sauver la Révolution, ce Comité décrète la TERREUR (de septembre 1793-juillet 1794) afin d’exécuter tous les
ennemis de la révolution

avec des procès expéditifs et de la répression militaire (100 000 morts en Vendée). La loi des suspects est
particulièrement large !!!

-les menaces d’invasions étrangères sont repoussées (Victoire de Fleurus, 1794) mais la dictature sanguinaire
continue. Robespierre se

débarrasse de tous ses adversaires politiques (Danton guillotiné avril 1794)

II- le Directoire : une République conservatrice (1794-1799)

A-la chute de Robespierre et la fin de la Terreur


-arrestation et exécution de Robespierre et des montagnards 27 juillet 1794 (9 thermidor an II)

-fin de la Terreur et suspects libérés

-les « Thermidoriens » élaborent une nouvelle Constitution (août 1795) : suffrage censitaire rétabli (méfiance envers
le peuple, méfiance

envers l’égalitarisme). Pour éviter le risque de dictature : le pouvoir exécutif est confié à 5 directeurs élus parmi les 2
chambres (Conseil des

Cinq-cents qui propose les lois et le Conseil des anciens qui les votent). C’est un repli démocratique par rapport à la
convention

B-le Directoire un régime impopulaire et faible

-un régime pour les classes aisées et riches ; un régime favorable aux bourgeois mais pas au peuple. Or la pauvreté
progresse, les inégalités se

creusent. Or ils sont pour l’ordre social et le respect de la propriété privée pas pour des mesures sociales

-un premier coup d’Etat est lancé lors de la conjuration des Egaux, ancêtre des idées communistes (1796-1797)

-les royalistes tentent à plusieurs reprises de renverser le Directoire

C-le recours à la force armée

-Face aux menaces de coup d’Etat les généraux de l’armée française rétablissent l’ordre

-De plus les généraux victorieux sont populaires ils occupent et amènent la Révolution en Belgique, en Hollande et
en Italie (création des

Républiques sœurs)

-9 novembre 1799 le général Bonaparte, rendu célèbre après ses victoires en Italie et sa campagne d’Egypte, prend
le pouvoir par un coup

d’Etat. Le Directoire est remplacé par le Consulat.

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