CM Enjeux Du Développement Durable
CM Enjeux Du Développement Durable
CM Enjeux Du Développement Durable
Introduction :
Est-ce qu’on est capable de changer un comportement pour des conséquences futurs ? La
grosse difficulté est : comment on peut relier des comportements individuelles à des conséquences ?
Les bénéficiaires seront des gens qui n’existent pas encore. Il ne faut pas qu’il y ait plus d’1.5° de
réchauffement climatique.
Bcp de création de richesse mais répartie inégalement, et cette économie créer bcp de dégâts. Tout
ce qui nous entoure est considérer comme ressources.
Développement durable (1987) : C’est un développement qui répond aux besoins du présent sans
compromettre la capacité des générations (25 ans) futurs à répondre aux leurs. Il va essayer
d’apporter des réponses à la crise écologique mais aussi sociale (ex : tout le monde est d’accord pour
utiliser moins la voiture mais s’il n’y a pas de transports en commun comment faire ?).
Il est basé sur l’économie, le social et l’environnement. On va avoir une durabilité dans le temps, on
peut donc avoir une croissance/développement infinie.
L’environnement a un coût car on doit apporter des modification, on peut aussi moins consommer
mais cela posera des problèmes sur le modèle économique.
Est-ce qu’on peut avoir un développement permanent dans un monde fini ? Est-ce que ça
entraine une croissance ou une décroissance ?
On ne tient pas compte des générations futurs car on se concentre sur le présent. On doit trouver
des zones de convergences entre l’économique, le social, et l’environnement.
1ère grille d’analyse : opposition court terme et long terme, à CT on a toujours intérêt à consommer, à
utiliser la voiture, … mais à LT cela créer des problèmes. Cela est très compliqué.
2ème grille d’analyse : Les biens communs n’ont pas de valeur aux yeux des économistes car ils sont
gratuits. Ex : poissons, air qu’on respire. Mais problème vu que ça n’a pas de valeur comment on le
protège, car ils sont considérés comme inépuisables et que tout le monde peut s’en servir ?
Toutes les ressources sont considérées comme inépuisables alors qu’elles le sont comment peut-on
donc faire pour les protéger ?
3ème grille d’analyse : notion de passager clandestin : quelqu’un qui n’a pas un comportement
vertueux sauf qu’il ne participe pas au collectif.
4ème grille d’analyse : externalités négatives : le comportement d’un agent économique va avoir un
impact sur les autres agents économiques sans être intégrés dans le prix. Comme ce n’est pas inclus
dans un prix, on ne va rien faire pour contrer les externalités négatives et protéger les externalités
positives. (70 à 80% des insectes ont disparus ces 50 dernières années, s’ils disparaissent
définitivement, c’est 35% de notre alimentation qui disparait).
5ème grille d’analyse : notion de valeur (= essentielle, centrale) : valeur d’usage et de non-usage. En
économie, il n’y a que la valeur d’usage qui rentre dans les calculs. On protège les ressources car elles
rapportent ou parce qu’elles existent ?
I. Définition
On commence à en parler dans les années 70, la première conférence de l’ONU où on a commencé à
parler de ça et de l’environnement, c’était la Conférence de Stockholm. Au niveau de l’empreinte
écologique, il n’y avait pas de problème, le développement économique était bien vécu mais l’ONU a
décidé de parler de l’environnement car bcp de scientifiques ont jugés qu’on allait vers un
épuisement des ressources naturelles. Dès les années 60-70, plusieurs chercheurs ont dit qu’on ne
s’en sortira pas, car on va consommer tous les biens communs.
Ensuite il y a eu pas mal d’accident technologiques : en Inde une usine a explosé ce qui a causé des
dégâts irréversibles sur le population, Tchernobyl avec sa catastrophe nucléaire, marée noire,
plateforme BP, trou dans la couche d’ozone, destruction de la forêt amazonienne et africaine, … Une
conscience a commencé à se développer, notamment avec également les crises alimentaires : vache
folles, insecticide, … Aujourd’hui, il manque des choses stables pour pouvoir proposer d’autres
modèles. Les choses sont en train d’évolués et de changés mais est-ce qu’on va réussir assez
rapidement (8 ans) ? L’épuisement des ressources (ou épuisement climatique) devient aujourd’hui
visible ce qui n’était pas le cas il y a 10 ans. Bcp de personnes ont migrés à cause du changement
climatique.
Economie de l’environnement : branche de la science économique qui cherche à évaluer les coûts de
la dégradation de l’environnement naturel, de la dépollution et de la préservation de la nature, afin
de préconiser des politiques environnemental efficaces. Mais il manque le bonheur à cette définition.
Dans la rationalité économique, ils ne prennent en compte que les coûts. Pour eux la modification
des écosystème, qu’on est une empreinte écologique importante étaient tout à fait normale par
rapport à la production. Elle est là pour concilier l’économie de l’environnement. Comment on peut
produire sans détruire de manière irréversible ?
Exemple : aéroport de Nantes, ils voulaient déplacer l’aéroport dans la campagne pour pouvoir
l’agrandir et moins déranger les habitants. Mais cela à causer problème car c’étaient des zones
humides utiles aux rivières (70% des zones humides ont disparus ce qui a provoqué les inondations).
On a donc une opposition entre l’économie et l’environnement. Ce projet a été refusé car on ne fait
plus passer l’économie en premier.
Les contraintes sur l’environnement sont difficiles à mesurer : jusqu’où peut-on utiliser la nature sans
s’engager sur des dégâts irréversibles ? Et la perte de biodiversité aussi, comment l’analyser et quels
sont les conséquences de cette perte ? (80% des insectes ont disparus, étalement urbain). Cette
branche de l’économie n’est pas simple à mesurer. Les actes et les conséquences ne sont pas
simultanés, il est très difficile de rapprocher les actes des conséquences. Le lien de causalité entre les
deux est tellement diffue et étalé que c’est compliqué de punir quelqu’un pour ces actes. Difficile de
faire payer les coûts aux responsables surtout si ce sont des droits communs qui appartiennent à
tous. Si on veut internaliser les dégâts environnementaux, mécaniquement ça fait augmenter le prix
des produits (= taxes carbone). La grosse difficulté est d’orienter les entreprises vers un nouveau
modèle économique qui ne leur fait pas perdre de valeur d’achat.
2 solutions :
Ex : algues vertes en Bretagne. On sait qu’elles sont dues à l’élevage intensive mais qui est
responsable ? les éleveurs où un éleveur qui s’adapte à un modèle économique, le gouvernement.
Nucléaire : utile car il ne dégage pas de Co2 à CT mais déchets nucléaires qui se propagent d’ici 20
ans.
Ex : amiante (isolant formidable à un coût faible) mais produit hautement cancérigène. Signalé en
1899, mais interdit seulement fin 20ème siècle. A CT, c’était utile de l’utiliser mais à LT pose bcp de
problème : aujourd’hui on doit désamianter les bâtiments à un coût très important.
La grosse difficulté est d’inclure dans les coûts de production externes, les dégâts engendré sur la
nature. Le cout du transport a été multiplié par 10 mais le vrai coût est bcp plus important. Si on y
ajouter des normes sociales, les coûts des produits augmenteront fortement aussi. Si le
consommateur réfléchissait plus et n’était pas centrer sur une satisfaction immédiate et à court
terme, cela irait un peu mieux.
A. Les physiocrates
Au 18ème siècle, ils ne parlaient pas de ressources naturelles mais de nature. Pour eux, la nature était
le principale facteur de création de richesse. François K. présente la société en 3 classes : les
propriétaires fonciers, la classe productive (agriculteurs, ouvriers), et la classe stérile (artisans,
commerçants) qui pour lui ne créer pas de richesse. Il y avait donc que la nature qui apporté une
plus-values.
Ils vont critiquer les physiocrates surtout Adam Smith et David Ricardo, ils vont souligner le rôle
prépondérant du travail, du capital et de la division du travail qui permettait d’être plus productif et
d’augmenter les revenus. Mais problème de « main invisible », comment chacun en travaillant
pouvait aboutir à l’augmentation de l’enrichissement de la nation. Globalement, pour les classiques,
la nature ne rentre pas dans le modèle économique, dans la réflexion/l’analyse. Les apports de la
nature vont donc être extrêmement minimisés. Certains auteurs vont quand même se poser la
question de l’abondance des ressources, qu’est-ce qu’on fait si ces ressources viennent à manquer ?
(=débat très actuelle).
Des matières premières ont été vu comme étant inépuisables, et les pessimistes (Théorie de
Malthus) disaient qu’avec l’augmentation de la population, surtout dans les classes populaires, allait
obligatoirement créer de la famine car l’agriculture ne serait pas suffisante pour nourrir l’ensemble
de la population. Première fois qu’on soumet les problèmes lié à l’augmentation de la population.
Ce pessimiste revient aujourd’hui, mais théorie qui sous-entend qu’on est trop nombreux.
Dans cet état stationnaire, d’autres économistes ont une vision plus positive des choses, pour John S.
la population ne vas pas croitre de façon exponentielle mais vers un état stationnaire où il n’y aura
plus de ressources sans forcément mener à un contexte de misère. La population va développer une
certaine culture morale et un certain art de vivre. Les gens seront mieux éduqués, mieux payés, ils
vont moins travailler mais ils auront plus de temps pour s’adonner à d’autres activités. La société
seras plus harmonieuse et moins tourné vers le profit.
Chez les néo-classiques, il faut reposer la croissance économique, l’élévation des richesses, non pas
sur le travail mais sur la valeur de l’échange, cad l’utilité d’un produit/service. Pour eux, les
ressources naturelles sont considérées comme des stocks qui sont supposés abondants et qu’on il
devient moins abondant ou plus couteux, il est remplacé par une autre ressources. On voit la nature
comme nécessaire mais comme elle est gratuite et épuisable mais substituables, ces ressources
naturelles ne rentrent pas dans les modèles économiques. Elles leur semblent inépuisables car
substituables.
Dès les années 1930, des articles commencent à apparaitre ou on formalise/mathématise ça. Ex :
stock de charbon. 40-50 ans plus tard, ce courant de pensée continu à voir les ressources comme
avant, et à ne pas percevoir les problèmes liés (réchauffement climatique, épuisement des stocks, …)
mais problème car on peut les mesurer et on en connait les causes. Des économistes ont commencé
à réfléchir à d’autres croissances, peut-on avoir une croissance infinie dans un monde fini ?
Aujourd’hui encore on considère qu’il est inépuisable. Pour limiter le réchauffement climatique, il
faudrait arrêter d’extraire le gaz, le charbon et le pétrole.
Aujourd’hui mise en commun dans le GERC (organisme de l’ONU). Si jamais on ne règle pas le
problème du réchauffement climatique et des ressources, les prochaines guerres seront dû au
dérèglement climatique. Ex : Covid, quand les magasins avaient des plages d’horaires plus réduite, les
personnes ont craint de manquer d’aliments, que ce serait-il passé si on était en pénurie ? Si demain
on est sur une restriction des ressources, cela créera des problème surtout en Afrique subsaharienne
et l’Asie. Les économistes ont une grande responsabilité car ils n’ont pas su changer de modèle à
temps. Dès les années 70, des chercheurs se sont dit qu’on devait aller sur une croissance plus
qualitative.
IV. Parvenir à une croissance plus qualitative ou s’engager sur le chemin de la décroissance ?
Dès les années 70, avec le rapport Meadows, des chercheurs du MIT on dit qu’il fallait changer de
modèle économique. Pour la 1ère fois on parle d’épuisement des ressources naturelles, on pose la
question de la croissance infinie, on remet en question les indicateurs comme le PIB, … Ils reprennent
les travaux de l’état stationnaire, et ils sortent un rapport : Les limites de la croissance. A l’époque, ils
ne sont pas pris au sérieux, personne n’y croient, sont critiqués … Ce n’est pas la croissance qui est
critiquée, mais les moyens qu’on met pour l’obtenir. Ils se sont demander ce qu’était la croissance ?
si on pouvait parler de croissance si la Terre n’était plus habitable dans 60-70 ans. On devait inclure
dans cette croissance : la culture, l’égalité, le bonheur, … Depuis les années 70, on se rend compte
qu’un accroissement du PIB n’aboutit pas forcément à plus d’éducation, à une augmentation de
l’espérance de vie, … -> répartition des richesses.
On a une croissance qui détruit les ressources naturelles, notre écosystème mais qui en plus est très
inégalitaire.
Vidéo : Peak Oil : extraction maximum du pétrole, demande qui continue d’augmenter donc
augmentation du prix. Les ressources deviennent insuffisantes. Si on suit la théorie néo-classique on
passerait à une autre ressource d’énergie. A partir des années 2000, on prédit qu’on allait avoir une
chute de l’utilisation du pétrole car il allait devenir trop chère et qu’on irait vers une autres énergie,
mais les EU ont décidé de faire de la fracture hydrauliques. Les EU deviennent 1ers producteur de
pétrole mais ils détruisent fortement les nappes phréatiques. Quand on ne prend pas en
considération les dégâts sur les écosystèmes, on n’a pas forcément la bonne grille de lecture. Les
industries pétrolières font des prévisions sur l’exploitation des zones offshore après la fonte des
glaciers. En France, des associations ont lutté contre les fractures hydrauliques (heureusement).
Cette notion est très critiquée et complexe, le développement durable est un développement qui
répond aux besoins du présent sans compromettre le développement des générations futurs. Elle a 3
dimensions :
Il essaie d’apporter une réponse à la crise écologique et social en prenant en compte les dimensions
économiques. On y met une nouvelle dimension : culturelle. Elle est de plus en plus importante et
utilisé.
Les origines sont dû aux atteintes à l’environnement (déforestation, agriculture intensive). Dans les
années 80, on a une menace qui commencé à se développer sur la biodiversité. Aujourd’hui, on est à
la sixième disparition de la biodiversité.
On estime que d’ici 2040-2050 (+ en + proche), 800 millions de personnes seraient obligé de migrer à
cause de la montée des eaux.
Autres problématiques : gestion des déchets. L’homme est la seule espèce à produire des déchets
dont on ne sait que faire. Elle devient problématique, notamment le plastique, pour les crustacées
qui contiennent énormément de microparticules de plastiques. Aujourd’hui on consomme 2 fois plus
que ce que la Terre peut nous donner (= empreinte écologique). L’augmentation de la population est
aussi problématique en raison de l’augmentation de la consommation et de la production. Il y aurait
une stagnation de la population d’ici 2050.
Vidéo : Cop21 : personnes ne respectent l’accord signé à part quelques pays du Nord. Pour la Cop26
les enjeux sont les mêmes.
Aujourd’hui il n’y a jamais eu un tel écart entre les plus riches et les plus pauvres. L’écart de richesse
n’a jamais été aussi élevé. 1.5 milliards de personnes n’a pas accès à l’eau potable, 1.8 milliards de
personnes n’a pas accès à l’électricité, 1 habitants sur 2 vivent avec 2 dollars par jours. Il y a aussi des
inégalités sociales, de santé, d’éducation, du droit des femmes et des enfants, … Cette croissance est
très inégalitaire et pose des difficultés de partage de la richesse. A l’inverse de ces personnes, la
richesse se développe avec les paradis fiscaux, des voyages dans l’espace, … Le côté Nord est le plus
développé et riche.
En économie, la seule chose prise en considération est la valeur monétaire et donc comment met-on
une valeur monétaire sur la nature ?
On parle de capital naturel pour parler des services que nous rend la nature. La nature, les
écosystèmes, … pour les économistes c’est un stock, si on s’en sert il se déprécie et il peut
s’apprécier. Ce ne sont que des flux de ressources, il fait donc parti d’autres capitaux : humains
(connaissances, compétences), techniques (brevet, ingénierie), issus des ressources renouvelables
et issus du stock de ressources épuisables (charbon, pétrole, gaz).
- Valeur d’usage : on y inclut les valeurs directes : biens et services qui ont une utilité
directe (pêche, …), les valeurs indirectes : services rendus par les écosystèmes de
manière indirectes (activités récréatives, stabilisation des sols, captage de CO2 de la forêt
amazonienne, …) et la valeur d’option qui aura plus tard une valeur marchande (plantes
de la forêt amazonienne qui nous ont permis de fabriquer les médicaments).
- Valeur de non-usage : le lège : ce qu’on lègue aux autres générations, valeur d’existence :
droit d’exister, importance que les espèces perdurent même si je ne les vois jamais
(dauphins, ours polaire, …) et la valeur d’option : espèce qu’on ne connait pas encore et
qui ont le droit de vivre.
En économie, on évalue les valeurs d’usage, les valeurs de non-usage ne sont pas prises en compte
car elles n’ont pas de valeur monétaire.
Hypothèse de durabilité faible : le développement sera durable dès lors qu’une génération sera
capable de transmettre un stock au moins égale de capital sachant que la diminution d’un des stocks
(ex : stock de ressources épuisables) pourrait être compenser par un autre (ex : capital technique).
On peut donc dire qu’il n’y a pas de soucis car on peut abaisser le stock des ressources épuisables
puisqu’on leur lègue un capital technique plus important. Les générations futurs n’ont pas forcément
demandé un capital technique plus important, mais peut-être des ressources importantes pour vivre.
On reporte donc sur les générations futures les problèmes environnementaux. Dans cette approche,
les bouleversements induits par la croissance économique ne poseront pas de difficultés majeures
aux générations futurs car les développements technologiques leur permettant de subvenir à leur
besoin. Dès les années 70, il montre à travers des modèles qu’une diminution du capital naturel ne
posent pas de problème. Mais le capital naturel n’est pas durable.
L’autre problème est que derrière cette notion se cache la biodiversité, la capacité de préserver les
écosystèmes, la possibilité pour les générations futurs d’admirer la nature. Si on détruit ce capital, on
détruit la vie sur Terre. La durabilité faible d’un point de vue théorique tient la route, mais d’un point
de vue pratique cela créer des problèmes et pousse à l’épuisement des ressources. Il y a une
question de dosage dans cette notion, elle peut fonctionner si on n’épuise pas trop le capital naturel
et qu’on ne se repose pas uniquement sur la capital humain et technique.
Création de l’indice du développement humain (IDH) qui prend 3 choses en considération : le revenu
(PIB) par habitant, l’espérance de vie à la naissance et le niveau d’éducation. On est en train de le
construire autour d’un nouvel indicateur : la prise en compte de l’environnement comme la pollution
émise. Ce qui est intéressant, c’est que c’est forcément supranational, cad au moins au niveau de
région (continent) comme l’Europe. Les concepts comme celui du bien commun ou principe de
précaution prennent le pas. Ne faut pas laisser au seul sociologue, économistes ou autres, le
développement durable. Il faut des climatologue, des sociologues, des biologistes, … qui travaillent
ensemble pour aboutir à une vision commune, à un paradigme (notion qui organise un champ de
recherche).
Date de l’Agenda 21, il devait permettre au Etat et aux collectivités territoriales d’appliquer une
politique économique, social, et environnemental favorisant le développement durable.
Secteur très paradoxal car modèle très productiviste (surexploitation de l’eau) mais aussi un secteur
en avance en matière de développement durable. Ce modèle a été et est encore montré du doigt, il
aboutit à une surexploitation des ressources naturels et une pollution très importantes des nappes
phréatiques, et des crises alimentaires avec la vache folle, les élevages intensives, problème de
glyphosates : interdit puis à nouveau accepter par la ministre, herbicide efficace et peu chère mais
accusé d’être nocif et en le retrouve des années après dans les sols et nappes phréatiques, …
Aujourd’hui il n’y a pas de molécules non dangereuse qui permettent de remplacer le glyphosate, et
les néonicotinoïde (insecticide) sont très fortement utilisé en agriculture mais ils ont une faible
biodégradabilité et ils portent attentes sur d’autres espèces animales (abeilles, papillons, prédateurs
d’insectes : oiseaux, chauves-souris et les vers de terre). Il explique en grande partie l’effondrement
des colonies d’abeilles. Le chlordécone (insecticide) utilisé aux Antilles et interdit aux Etats-Unis dans
les années 70, mais en France on a continué à l’utiliser jusqu’en 1989, aujourd’hui 97% de la
population en a dans son corps et il est potentiellement cancérigène.
Elle s’engage sur une agriculture plus durable et raisonné, du fait en autre des consommateurs et des
nouveaux indicateurs comme Yuka. On voit qu’il y a des nouvelles pratiques qui se mettent en place
dès les années 60, des agriculteurs ont substitué des engrais chimiques par des engrais naturels. Ils
ont aussi voulu éviter la monoculture. Les intrant chimiques sont interdit. Cette agriculture
biologique possède 2 variante :
- la biodynamie : exclus les intrants chimiques et se centre sur les saisons, pour essayer
d’augmenter la productivité. On essaie aussi d’augmenter l’autonomie de la ferme, cad
avoir une production animale et végétal (créer un écosystème) qui se complète.
Régulièrement il porte le label Demeter. Ils utilisent des intrants faits à base de matière
naturels.
- Agroécologie : on essaie par tous les moyens de préserver les ressources naturelles,
limiter les produits physio sanitaires et utilisé au maximum les capacités de
renouvellement de la nature.
Elle se développe car la monde agricole essaie d’avoir une vision plus positive de leur métier et d’être
plus en phase avec les consommateurs.
2. La distribution : du greenwashing à des évolutions intéressantes
Pendant très longtemps, elle s’est peu intéressée au développement durable, car le modèle
économique était opposé au modèle économique du développement durable. La grande distribution
s’est développée avec les 30 glorieuses, cad avec le fordisme, on produisait donc en grande quantité
et on a développé les formes de grandes distribution (Carrefour) pour vendre ses grandes quantités à
des prix raisonnables. On répondait au besoin du consommateur de consommer plus. Elle fessait du
développement durable sous le greenwashing. C’est paradoxal mais on commence à avoir des
évolutions intéressantes. On met de plus en plus en avant des valeurs qui percutent avec d’autres
valeurs qui n’ont rien avoir. Le consommateur est paradoxal on veut des prix bas mais en même
temps des bons produits, ce qui complique la tâche des grandes distributions. Ils ne savent pas trop
où ils en sont niveau stratégie.
4 pilier sur lesquels la grande distribution s’est développée et qui ne vont pas avec le modèle du
développement durable :
- Centrale d’achat : plus bcp en France, acheter le – chère possible et donc on achète nos
produits dans n’importe quel pays (sourcing) à partir du moment où on a des prix
abordables.
- Vente de produit de masse : on vend en grande quantité avec des marges faibles. On doit
donc être approvisionné de façon rapide.
- Campagnes de communication : la grande distribution s’est fortement développé grâce
aux campagnes de communication massives (développement du catalogue). ¼ du papier
est utilisé pour les catalogues.
- aménagement territoriale : on ne va pas construire un Intermarché mais 10 ou plus. On
perd la taille d’un département tous les 10 ans au niveau des artificialisation des sols.
Mais il y a des choses intéressantes qui se développe : on essaie plus de travailler avec des
producteurs locaux, de produire des produits plus naturels, …
Dans le milieu de la mode, ça bouge aussi, avant on parler très peu de produits éthiques, seconde
main, coton bio, … Depuis une 10aine d’années ça se développe. Le coton bio se développe de plus
en plus et le marché de la seconde main prend de l’ampleur. De très nombreux vêtements achetés
sont finalement peu ou pas portés, en raison des collections qui changent constamment. Le concept
du grand magasin moderne est de mettre en avant les produits avec des vitrines gigantesques et de
l’animation de point de vente, et créer la vente par correspondance. Il créer des collections
éphémères et les soldes. (lire ~ Au bonheur des dames, d’Emile Zola). Aujourd’hui on est sur des
changements tous les 10 jours (= fast fashion) qui coute extrêmement chère sur l’environnement.
On est sur des modèles économiques où si on veut vendre à prix bas, il faut produire à des coûts
faibles sans forcément prendre en compte les externalités négatives. Toutefois, c’est en train de
changer, l’industrie de la mode perd du CA depuis 10 ans, on remet donc en question le modèle
économique. On commence à réfléchir à consommer autrement. Grâce à internet, les vendeurs ont
des stratégies plus intéressantes sur des produits recyclé, plus proche, … Internet peut être un + pour
les magasins indépendants, car il permet de distribuer plus facilement la marque partout en France.
De plus en plus de marque s’engage dans une fabrication française/européenne. La première à cette
lancer dans cet stratégie est 1083. Avant internet, les producteurs étaient obligés de passer par la
distribution classique alors qu’avec internet on peut passer par des circuits de distributions plus
indépendants.
Depuis une 10aine d’années, on trouve plus de produits issus du commerce équitable. Pleins
d’associations se sont développés et avec la crise écologique et social, les consommateurs
recherchent du sens dans leur consommation : naissance du consomm’acteur. Ces consomm’acteurs
s’oriente vers une consommation durable et responsable, de manière différente comme acheter des
produits locales, devenir végan ou bien acheter en friperie.
Autres problèmes du consommateur : le suremballage, des lois sont enfin prises pour le plastique à
usage unique. La 1er loi pour les pailles en plastique a attendu 20 ans pour sortir. On est acteur qu’on
en consomme (alter consommateur).
Le pouvoir d’achat et le segment de consommateur ont est plus dans les CSP moyennes mais pour
notre génération, il y a une envie très forte de consommer autrement et le rapport aux biens est en
train d’évoluer. Plutôt que de posséder une voiture, on va faire du blabla car, plutôt que d’acheter
neuf on va acheter de seconde main. L’automobile reste un achat important mais bcp de jeunes ne
s’y intéresse plus forcément. Tout ce qui va être consommation collaborative va se développer, ce
qui va participer à un autre modèle de développement. 2 voies pour faire réagir le consommateur :
MADE IN FRANCE
5 dimensions :
Mais arbitrages …
Concurrents :
Aujourd’hui, l’habitat est l’une des principales sources de consommation d’énergie avec le transport
(chauffage, éclairage). En France, cela représente 40 à 45% de la consommation d’énergie et 25% des
émissions de CO2. Les enjeux de l’habitat sont importants et la France est en retard notamment sur
l’isolation des logements neufs. Au niveau des normes de construction, la France est dans les clous.
On respecte les normes de la RT2012, elle indique qu’il ne faut pas dépenser plus de 50kilowaters par
mètre carré. On devait normalement avoir une RT2020 basé sur les énergies durables. Dans les pays
du Nord on respecte la norme des énergies positives. Dans les anciens logements, l’isolation est très
mauvaise (passoire électrique) et on n’est pas sur la RT2012. On a mis un lobbying pour éviter des
normes trop sévère et des couts trop important pour les propriétaire. En France, 9 millions de foyers
sont en précarité énergétique cad qui ne peuvent pas se chauffer correctement. Le gros problème de
la France est donc sur le bâtit ancien car on n’a pas assez investit dessus. On a aussi privilégié le
chauffage électrique par rapport au fioul car dans les années 70 on a fait le choix de développer le
Nucléaire mais on avait le problème du fioul produit en grande quantité, c’est pour ça qu’on a
inventé les voitures qui roule au diesel. C’est Peugeot qui a développé le 1er moteur diesel. Le 1er
rapport disant que le diesel est dangereux pour la santé date de 1981. On a mal isolé les logements
car on a joué sur une énergie avec un cout plus abordable que sur les couts de l’isolation des
logements.
L’habitat est un enjeu social, économique car ça baisse le niveau de dépendance de la France par
rapport aux étrangers, et environnemental car ces passoires énergétiques sont une des premières
sources de pollution en France. On peut créer de l’emploi dans ce domaine, permettre de moins
polluer, d’être moins dépendant de l’étranger, … c’est bon à tous les niveaux.
Il faut distinguer le bâtit neuf ou on est dans les clous et les anciens ou on est énormément en retard.
On ne pourra bientôt plus louer des logements classés dans les 2 dernières catégories (F et G). Il
faudrait atteindre, sur la moyenne nationale, pour les bâtiments anciens une consommation de 80kw
par mètre carré. La rénovation pour aboutir à des écoquartiers se développe, ex à Dijon : écoquartier
en face du CHU, quartier des grésilles).
Mix énergétique : composé de différentes énergies. Pour subvenir à ses besoins énergétiques,
chaque pays utilise dans des proportions différentes les énergies dont il dispose (solaire, éolien,
pétrole, charbon, gaz naturel, etc) : c’est le mix énergétique.
En France, on est très dépendant de 2 énergies : le pétrole et l’énergie nucléaire. Comment peut-on
réduire notre dépendance énergétique vis-à-vis de l’extérieur ? Comment on va produire de
l’électricité dans les années futurs ? La projection RTE (réseau transport électricité) à fait plusieurs
scénario ou parfois on peut se passer du nucléaire, tout dépend de la sobriété : avoir des transports
individuelles qui polluent moins, bien isoler les bâtiments, pollution numérique qui prend trop
d’importance, … Il n’y a pas un scénario mais plusieurs, de toute façon on sait qu’on va devoir aller
vers une société plus sobre. Quel que soit les scénarios, on a une accélération de l’utilisation des
énergie renouvelables : panneaux solaire et éoliennes (problème de paysages). Le stockage de
l’énergie renouvelable posent des difficultés, on ne peut pas profiter de ces énergies tous les temps
(manque de vent pour les éoliennes, manque de soleil pour les panneaux), ce sont des énergies
intermittentes. Elles sont aujourd’hui de – en – cher par rapport aux autres énergies.
Sortie d’usine, d’éolienne ou de panneaux ces chiffres sont exacts, mais on ne prend pas en compte
le coût du transport. L’énergie nucléaire est plus chère à produire mais le coût du transport est
moindre. Il y a aussi le cout du démentiellement des centrales nucléaire qui posent problème car
c’est entre 1 milliards et 1.2 milliards pour un réacteur. Que fait-on des déchets nucléaire après ? Un
déchet nucléaire reste radioactif pendant des dizaines de millions d’années. Le gros problème du
nucléaire ce sont ses déchets et sa dangerosité, mais à côté c’est une énergie qui permet de produire
en grande quantité et dont on a déjà les réseaux. On est sur un ratio de 1/500 entre le nucléaire et
les énergies renouvelables. Le gros avantage du nucléaire est que ça n’émet quasiment pas de CO2.
Comme les déchets, l’enrichissement de l’uranium posent problème.
Seul la sobriété va permettre de pouvoir vivre correctement et de pas trop polluer dans les années
suivantes. On va réduire notre consommation d’énergie sans pour autant vivre moins bien. Il n’y a
pas vraiment d’énergie propre. Si on veut respecter la COP21, il faudra réduire de 40% notre
consommation d’énergie d’ici 2050.
Mécaniquement les énergies renouvelables vont augmenter et les énergies issus du pétrole vont
baisser. L’énergie électrique ne va pas baisser donc comment on va la produire ? L’hydrogène (gaz
fabriqué) est une énergie intéressante car on peut la produire proprement (hydrogène verte) et
l’utiliser pour faire rouler les transports en commun et individuels. Mais il a aussi des limites, il est
assez énergivore, cad qu’il consomme bcp d’énergie et il est assez chère.
En France, c’est la principale source de consommation d’énergie et d’émission de gaz à effet de serre.
3 grandes catégories de transports : individuelles, collectifs et de marchandises. Aujourd’hui le
transport individuel consomme plus que le transport de marchandise. Pour faire diminuer cette
pollution :
- on favorise au maximum le transport collectif au transport individuel, mais distinction
entre les zones rurales et urbaines : en zone urbaine il est plus facile de mettre en place
des transports collectifs car plus de monde et que ça pose des difficultés de coûts et de
construction. Dans les zones rurales, on ferme énormément de ligne de chemins de fer
car peu rentable, le transport collectif revient cher par rapport au nombre de personnes
qui les prennent, leur seul moyen de transport est donc le transport individuel. Il faut
développer des transports pour leur éviter d’utiliser les transports individuelles.
Multimodalité : entre deux lieux on va pouvoir prendre différents moyens de transports. Elle doit
être favorisé pour pouvoir prendre ses transports individuels avec soi.
Ce n’est que en les développant qu’on pourra régler les problèmes de transport. Si on veut que les
gens ne prennent pas leur transport individuel il faut qu’on leur facilite la vie : un seul ticket pour le
tram, le train et le TER.
Pour essayer de ralentir le transport de marchandise, on a voulu mettre une taxe mais jamais mis en
place (mouvement des bonnets rouges). Le fret est un enjeux essentiel si on veut réduire la pollution
lié aux transports. Comme la multimodalité est très peu développer, c’est encore peu utilisé.
Section 3 : Le problème fondamental des biens communs : « la tragédie des communaux »
Est-ce qu’on fait semblant d’être écolo ou fait-on vraiment du développement durable ? Aujourd’hui
on est plutôt sur du greenwashing.
Le plus gros problème est que les phénomènes et problèmes environnementaux sont diffus et visible
à LT (réchauffement climatique, …) et qui ne favorisent pas une action immédiate et volontaire à CT.
On sait qu’à LT ont va à la catastrophe mais comme on ne sait pas qui est responsable, on n’a pas
envie de changer de mode de consommation. Si le réchauffement climatique est un phénomène
globale, toute décision qui viendrait le réduire aurait un impact de suite sur les emplois, la
consommation, … La grosse difficultés est cette notion de coût à CT et LT. Est-on capable de changer
des comportements à CT lorsque les conséquences de notre acte sera visible qu’à LT ? Non, l’Etat doit
donc intervenir. La difficultés est de faire cohabiter l’économie et la notion politique, ou on demande
d’avoir des résultats à CT, avec l’écologie ou il est nécessaire de privilégier une vision à LT. Souvent,
on somme d’agir vite et d’être efficace à CT sans s’attaquer aux causes profondes des problèmes de
LT. Le monde politique est très réticent à engager des mesures à LT nécessaire parce que les effets à
CT posent de nombreuses difficultés.
Exemple : Dès les années 80, le fioul posent problème car il laisse échapper des particules fines qui
polluent, et en 83 le premier rapport tombe et indique qu’il faut arrêter les moteurs diesel car c’est
dangereux pour la santé des citoyens. Au même moment, on développe ces moteurs pour continuer
à faire tourner les raffineries et éviter le chômage. En 1983, 10% du parc automobile roule au diesel
et on leur expliquer que ça polluait moins et que ça consommer moins ; en 2008, 78% du parc
automobile roule au diesel alors qu’on avait une connaissance exactes de la dangerosité de son
utilisation. Aujourd’hui (2018), on est à moins de 40%.
Ce pose aussi le problème d’une réglementation respecter par tous, car si on met des
règlementations plus strictes dans un pays qu’un autre, on risque de perdre notre compétitivité
économique (délocalisation en Chine car normes presque inexistante). C’est pour ça que les accords
de la COP21 et 26 sont importants. C’est donc plus confortable pour une entreprise de ne rien faire
que de suivre des résolutions adaptés.
Autre difficulté : quand on met des normes strictes pour éviter les risques à LT (réchauffement
climatique ou la perte de biodiversité), la sphère économique est touchée et il y a des conséquences
monétaires ; alors que si on ne fait rien, ça touche des biens communs mais comme ils ne sont non
marchands personne ne s’en plaint et personne ne peut nous attaquer car ça n’appartient à
personne (ex : dégradation de l’air). C’est toujours plus simple de dégrader l’environnement.
Bien commun : bien qui appartient à tout le monde (bien de non-exclusion) mais il est épuisable
(rivalité). Il faut distinguer les biens communs naturels (ressources halieutiques, air) des biens
communs issus du service public où normalement il n’y a pas d’exclusion.
L’air pur est différent de l’air, on n’y a pas tous accès de la même façon.
Un bien commun appartient à tout le monde mais il est rival, tout le monde peut l’utiliser dans les
quantités qu’il désire sauf qu’il est épuisable donc s’il n’est pas géré correctement, il s’épuise (ex :
50% des espèces marines sont menacés). Il n’y a pas de droit de propriété ou de droit d’usage, on
peut en user et en abuser. Ils peuvent aussi être qualifiés de biens publics mondiaux (biens
universels). La surexploitation de ses biens communs provoque des dommages universel (ex :
déforestation de la forêt amazonienne). Un bien commun naturel est une ressource offerte par notre
environnement gratuitement et qui n’a pas de valeur marchande tant qu’il n’est pas approprié par
une personne. On peut donc les détruire car pas de problème juridique mais posent des problèmes à
LT ce qui est compliqué de les protéger. La biodiversité n’a pas de prix et ne peut donc pas être
protégé par le marché, sa dégradation n’est pas considérée comme un coût (ex : 80% des zones
humides ont été détruits) alors que le coût social est très important. Ce libre accès aboutie à la
tragédie des biens communs (=des communaux), car ces biens communs disparaissent
systématiquement. Problème de limitation de l’accès à ses biens communs, si on les privatise bcp n’y
auront plus accès (quotas de pèches), mais si on ne le privatise pas on court à leur perte.
Exclusion Non-exclusion
Rivalité Biens privés : vêtements, Biens communs : ressources
voiture, … halieutiques, bois, charbon,
service national de santé,
éducation nationale, …
Non-rivalité Biens clubs : cinéma, télévision Biens publics purs : éclairage
par satellite, … public, air, défense nationale, …
Externalités : l’activité de consommation ou de production d’un agent à une influence sur le bien être
d’un autre agent sans que cette interaction ne fassent l’objet d’une transaction économique.
ou
Il y a une externalité lorsque le comportement d’un agent économique va avoir une incidence
positive ou négative sur d’autres agents économiques sans que cette incidence soit intégrée au prix
du marché. Il y a donc une différence entre le coût privé et le coût social.
Exemple : en sortant on achète du miel, on paie le prix du travail mais on n’y inclut pas les
externalités positives. Au contraire, on achète du porc industriel, l’essence ou des vêtements
importés, on ne paie pas les externalités négatives. Le coût privé serait bcp plus chère si on le faisait.
Pour éviter ces externalités négatives, on peut mettre en place des solutions mais celles-ci sont
compliqués à mettre en place :
Elle doit être rapproché de celle de passager clandestin, les profits et la rentabilité à CT pousse les
agents économiques à avoir des comportements de passager clandestin, cad qu’ils sont encouragés à
ne pas participer à l’effort commun pour préserver l’environnement alors que c’est une nécessité
absolue.
Passager clandestin : lorsqu’un individu ou une entreprise bénéficie d’une action collective il n’a pas
intérêt à en bénéficier individuellement lorsqu’elle représente un coût ou des contraintes. On ne
participe pas à la protection de l’environnement. Quand j’ai un comportement de passager
clandestin, mes externalités négatives sont très importantes.
Exemple : individuellement personne n’a intérêt de faire grève pour ne pas perdre du salaire mais
collectivement on a intérêt à ce que les autres fassent grèves pour bénéficier d’une augmentation de
salaire. Il faut les inciter voir les obliger à participer à cette démarche collective.
Exemple au niveau environnemental : Trump qui refuse de signer la COP21, les Américains ont
intérêt à ce que le niveau de pollution baisse sans y participer individuellement. Ou bien encore les
compagnies d’essence qui connaissaient depuis 70 les risques sur la santé mais qui les ont cachés afin
de faire perdurer leur modèle économique.
L’empreinte écologique : elle évalue l’impact de la consommation d’une population selon la surface
de sols et d’océans nécessaire pour la produire et assimilés les déchets qu’elle génère. Cette
indicateur est basé sur la notion d’hectare globale, cad de combien d’hectares globales j’ai besoin
pour produire et pour capter les déchets issus de la consommation. Cette notion n’est pas en faveur
des pays riches car ils consomment plus que les pays pauvres, cela montre donc l’impact des
individus des pays riches sur les écosystèmes.
Si elle dépasse la capacité de la Terre à produire les ressources et a absorbé les déchets, cela signifie
que les capacités régénératives de la planète sont dépassées. Il faudrait aujourd’hui 1.4 planètes
pour absorber les externalités négatives des activités humaines. Si chacun consommait comme un
Indien aujourd’hui on serait à 0.9 planète.
Conclusion : A partir du moment où on est sur une durabilité faible, les biens communs sont détruits
dû à 2 facteurs principaux : les externalités négatives et le comportement de passager clandestin.
Un indicateur est principalement utilisé pour comprendre pk la nature ne peut pas se régénérer et
démontrer que la biodiversité s’épuise, c’est l’empreinte écologique.
Garrett Hardin indique que l’intérêt des individus qui exploite une ressource prime
systématiquement sur l’intérêt général. La recherche de l’intérêt individuelle ne participe pas
forcément au bien-être collectif. Le marché s’il n’est pas réguler est inefficace en matière de
protection de l’environnement. Il donne l’exemple au Moyen-Age des pâturages en Grande Bretagne,
ils étaient considérés comme des biens communs, chaque éleveur pouvait faire paitre le nombre de
moutons ou ils voulait. Il fallait limiter le nombre de moutons mais individuellement chaque éleveur
avait intérêt à en avoir le plus possible. Il y a eu une destruction de ce bien commun car aucun ne
voulait réduire la taille au profit du bien-être collectif.
A chaque fois que des biens communs étaient à la disposition des individus, ils consommaient trop
donc ces biens finissaient par être détruits.
Quand bcp d’individus sont concernés, il a de grandes difficultés à mettre tout le monde d’accord car
individuellement on cherche à en avoir plus que les autres. D’où la présence de l’Etat qui est
indispensable pour réguler les biens communs. Les dommages causés au biens communs sont
irréversibles, on ne peut pas recréer des poissons, des forets primaires, des nappes phréatiques, des
zones humides, … Si en amont on ne fait rien (taxes, quotas, …) ils disparaissent systématiquement.
La solution est de donner un prix à la nature, c’est ce qui s’est passer avec les pâturages, on a
privatiser les hectares. Mais à partir de ce moment, on risque d’exclure les moins riches des biens
communs ce qui posent aussi problème, il vaut donc mieux réduire la consommation que la
privatiser.
Parc Yasuni en Equateur : deux solutions : soit on fore, soit on considère que la qualité de l’air est un
bien commun et donc on paie pour la préserver. Accord international en disant qu’on paie ce bien
commun pour qu’elle soit préserver, mais malheureusement les pays riches n’ont pas tenu parole et
n’ont pas verser ce qu’il devait donc la parc est devenu une zone d’exploitation pétrolière.
CT :
Pas de texte à analyser et pas de QCM.
Questions de cours, notions importantes : développement durable et ses origines, durabilité faible et
forte, exemples, savoir faire le lien entre passager clandestin, biens communs et externalités
négatives, évolution de la consommation et ces changements dans la société, est-ce que l’activité
économique et la protection de la nature sont compatible ?