Oscillateurs TD Corrige
Oscillateurs TD Corrige
Oscillateurs TD Corrige
On éliminevs du système
d’équations :
R2 R2 R3 R1
v = R1 i + 1 + v ⇒ 0 = R1 i + v ⇒ v=− ×i
TD02 : Oscillateurs (correction) R3 R3 R2
La caractéristique du dipôle fait apparaître une relation linéaire entre la
Elec045. Choix d’une chaîne retour (*).
tension et l’intensité, le dipôle se comporte donc bien comme un conducteur
1. Montage amplificateur non inverseur : ohmique de résistance −R0 avec R0 = R3 R1 /R2 .
ie
+ 3. La loi d’additivité des tensions s’écrit : vc + u1 = v :
ε =0 → caractéristique de la résistance négative : v = −R0 i
− di
ve vs → caractéristique de la bobine (convention générateur) : u1 = −ri − L
di
di dvc di d2 i di
R1
R2 vc − ri − L = −R0 i ⇒ − r − L 2 = −R0
v− dt dt dt dt dt
dvc
Enfin i = −C (convention générateur), on en déduit :
dt
Dans le cas d’un amplificateur idéal fonctionnant en régime linéaire v+ = v− , i di d2 i di d2 i di i
− − r − L 2 = −R0 ⇒ L 2 + (r − R0 ) + =0
en appliquant la formule du pont diviseur de tension, on en déduit : C dt dt dt dt dt C
4. Pour obtenir des oscillations harmoniques, le terme associé à la dérivée pre-
R1 vs R2
ve = vs ⇔ H= = 1+
R1 + R2 ve R1 mière doit être nulle : R0 = r .
En pratique, il faut imposer R0 légèrement supérieur à r pour lancer les
2. La condition d’oscillations sinusoïdales s’écrit H(jω0 ) × K(jω0 ) = 1. La
oscillations.
transmittance de la chaîne directe étant réelle, celle de la chaîne retour doit
l’être aussi. D’après le diagramme de Bode pour la phase : L’amplitude des oscillations est limitée par la saturation en sortie de l’ALI.
ϕ(K) = 0 ⇒ f0 = 4, 0 kHz Elec051. Oscillateur de Hartley (**)
Pour cette fréquence, |K|dB (f0 ) ≈ −15 dB ; la chaîne directe doit posséder Étude du filtre
un gain qui compense cet affaiblissement, c’est à dire : 1. Étude des cas limites :
R2 R2 → basse fréquence : la bobine se comporte comme un fil, us → 0 ;
20 log 1 + = 15 ⇒ = 103/4 − 1 donc R2 ≈ 4, 6 R1
R1 R1 → haute fréquence : le condensateur se comporte comme un fil, vA → 0,
donc us = vA /2 → 0 (pont diviseur de tension)
On peut donc retenir pour les résistances R1 = 1, 0 kΩ et R2 = 4, 6 kΩ ,
le mieux étant de choisir une résistance variable pour R2 entre 0 et 10 kΩ Ces résultats sont compatibles avec l’hypothèse d’un filtre passe-bande.
pour ajuster précisément la condition d’oscillations. 2. Commençons par déterminer le module de la fonction de transfert :
1 1 ω
G = |H| = s avec u =
Elec047. Oscillateur à résistance négative (**). 2
1 2
ω0
1 + Q2 u −
1. La loi d’additivité des tensions s’écrit : v = R1 i + vs (i+ = 0). u
Pour l’ALI idéal en régime linéaire, v+ = v− , la formule du pont diviseur G est maximal pour u = 1, avec Gmax = 1/2 donc :
de tension donne : Gmax
dB = −20 log (2) = −6, 02 dB en accord avec la valeur du graphe.
R3 1
v= vs À haute fréquence, G ∼∞ , donc GdB ≈ −20 log (2Q) − 20 log (u)
R3 + R2 2Qu
1
C’est à dire une pente de −20 dB/dec. R A R A
u
À basse fréquence, G ∼0 , donc GdB ≈ −20 log (2Q) + 20 log (u) L/2
2Q ue Z vA
ue C vA L/2 us
C’est à dire une pente de +20 dB/dec.
Les deux asymptotes se coupent pour u = 1, avec :
GdB = −20 log (2Q) = −12, 04, c’est à dire Q = 2 . 1
× jLω
jCω jLω
Étude de l’oscillateur Z= =
1 1 − LCω 2
jLω +
jCω
1. La chaîne retour est un amplificateur
avec pour fonction de transfert :
us R2 On peut alors appliquer la formule du pont diviseur de tension sur le montage
= 1+
0
us R1 équivalent :
La fonction de transfert de la chaîne retour étant réelle, il doit en être de Z 1 1 1
vA = ue = ue ⇒ us = u
même de la chaîne directe pour vérifier la condition de Berkhausen. R+Z R 2 R 1 − LCω 2 e
1+ 1+
Z jLω
La pulsation d’oscillation est donc nécessairement ω0 , le gain du filtre étant
us 1 1
alors de 1/2, il faut un gain de 2 sur la chaîne retour et donc un rapport = ×
ue 2 R
R2 /R1 = 1 (en pratique très légèrement supérieur pour assurer l’installa- 1 + jRCω − j
Lω
tion des oscillations). C √
r r
Q C 1 R
Avec =R × LC = RC et Qω0 = R ×√ = , ce qui correspond
2. Partant des fonctionsde transfert,
on obtient l’équation
différentielle :
ω0 L L LC L
ω ω0 R2 bien à la relation proposée dans l’énoncé.
2us 1 + jQ − = ue = u0s = 1 + us
ω0 ω R1 Elec100. Oscillateur quasi-sinusoïdal à multiplieur (**)
On multiplie alors cette expression par jωω0 :
2 2 R2 1. Les résistances d’entrée du multiplieur étant infinies, les entrées du multi-
2ω0 × jωus − 2Qω us + 2ω0 Qus = 1 + ω0 × jωus
R1 plieur ne prélèvent aucun courant. La loi des mailles conduit à :
On revient alors dans l’espace temporel pour obtenir l’équation différen- di duc
us = ri + L + Ri + uc avec us = k × Ri × E et i = C
tielle : dt dt
d2 us
ω0 R2 dus En dérivant l’équation différentielle, on en déduit :
+ 1− + ω02 us = 0
dt2 2Q R1 dt d2 i
r + R − kRE di 1
2
+ + ×i=0
On retrouve alors bien l’équation d’un oscillateur harmonique à la pulsation dt L dt LC
ω02 pour R2 = R1 , en pratique il faut R2 légèrement supérieur à R1 pour Pour obtenir un oscillateur sinusoïdal, il faut impose r + R − kRE = 0, c’est
que le coefficient de la dérivée première soit négatif et le système instable. à dire :
r+R
Fonction de transfert du filtre : Eth =
kR
On commence par appliquer la formule du pont diviseur de tension au niveau des
impédances terminales : 1 1
jL/2ω v Avec une fréquence d’oscillation : f0 = ×√ .
us = v = A 2π LC
jL/2ω + jL/2ω A 2
On détermine ensuite l’impédance équivalente constituée des deux bobines et du 2. La tension de sortie sature à la tension de saturation du multiplieur
condensateur en parallèle : usm = Vsat = 14, 6 V .
2
En supposant le régime quasi-sinusoïdal à la pulsation ω0 , on applique un En conclusion, la tension V− est une tension périodique composée de portions
pont diviseur de tension (avec jLω0 + 1/(jCω0 ) = 0) : d’exponentielles successivement croissante et décroissante.
uc 1/(jCω0 ) 1
= = V sat
us r + R + jLω0 + 1/(jCω0 ) jCω0 (r + R)
Ce qui impose : V sat /2
t
1
ucm = usm
2πf0 × C × (r + R) −Vsat /2 Vs(t)
Application numérique : −Vsat V−(t)
1 1 1 1
f0 = ×√ = ×p ⇒ f0 = 5, 0 × 102 Hz
2π LC 2π 0, 100 × 1, 0 × 10−6
14, 6 3. Partons d’une situation initiale pour laquelle V− (t = 0) = −Vsat /2 ; lors de
ucm = ⇒ ucm = 4, 2 V la phase de croissance :
2π × 503 × 1, 0 × 10−6 × 1, 1 × 103
V− (t) = Vsat + Ae−t/τ avec τ = RC
Elec099. Circuit oscillant (**) 3Vsat −t/τ
La condition initiale impose : V− (t) = Vsat − e , et le basculement
2
1. En considérant pour l’instant un régime forcé, on applique un pont diviseur a lieu à l’instant t1 tel que :
de tension au niveau de l’entrée inverseuse : Vsat 3Vsat −t1 /τ
Vs V− (t1 ) = = Vsat − e ⇒ t1 = τ ln (3)
V− = 2 2
1 + jRCω La période du phénomène correspond à deux fois cette durée, c’est à dire :
Ce qui donne pour un régime temporel quelconque : T = 2RC ln (3) ⇒ T = 2 × 105 × 10−6 ln (3) T = 0, 22 s
dV−
V− + RC = Vs
dt Elec067. Générateur de signaux carrés commandé en tension
2. L’énoncé indique que le régime est périodique et que l’amplificateur fonc-
tionne en régime de saturation. 1. Cherchons à établir une équation différentielle sur ue dans le cas d’un fonc-
La tension de sortie est donc nécessairement une tension créneau symétrique tion linéaire pour l’ALI supposé idéal. On commence par appliquer un pont
d’amplitude Vsat . diviseur de tension au niveau de l’entrée non inverseuse :
R2
ue = v− = v+ = us
? Supposons que Vs = +Vsat , l’équation devient : R1 + R2
dV− D’autre part :
V− + RC = Vsat
dt d
On reconnaît l’équation différentielle associée à la charge d’un condensateur i = C0 (ue − s) avec s = k × e × ue
dt
dans un circuit RC sous la tension +Vsat . La tension V− suit donc une On a enfin : i = (us − ue )/R. En combinant ces différentes relations, on en
évolution croissante qui correspond à une portion d’exponentielle. déduit :
Vsat d us − ue ue R1 R1 ue
Comme V+ = (pont diviseur de tension), la tension de sortie bascule à i = C0 (ue − keue ) et i = = 1+ −1 = ×
2 dt R R R2 R2 R
−Vsat lorsque V− atteint Vsat /2.
C’est à dire :
? La tension de sortie vaut alors : Vs = −Vsat (et V+ = −Vsat /2), donc : R1 due RR2 due
ue = −C0 (ke − 1) ⇔ ue + C0 (ke − 1) =0
dV− RR2 dt R1 dt
V− + RC = −Vsat
dt
Le condensateur se décharge selon une portion d’exponentielle jusqu’à Pour ke < 1, les coefficients de l’équation différentielle sont de signe différent
atteindre la tension −Vsat /2. et le système est instable.
3
La solution diverge vers un régime de saturation, l’hypothèse d’un fonction- Partons du point A pour lequel ue = −Vl et us = +Vsat . L’équation diffé-
nement linéaire est donc réfutée. rentielle vérifiée par ue est l’équation classique d’un montage RC série :
due ue Vsat
2. L’ALI fonctionne en régime de saturation, on est en présence d’un montage + = avec τ = RC
R2 dt τ τ
à hystérésis. On pose Vl = Vsat . La formule du pont diviseur de La solution de cette équation est de la forme :
R2 + R1
tension appliquée à l’entrée non inverseuse conduit à : us (t) = Vsat + Ae−t/τ avec ue (0) = −Vl = Vsat + A
R2 C’est à dire : ue (t) = Vsat − (Vl + Vsat ) e−t/τ . Cette charge se poursuit non
v+ = us
R2 + R1 pas jusqu’à +Vsat mais jusqu’à Vl (point B du cycle), c’est à dire au bout
— hypothèse us = +Vsat : v+ = Vl , à condition que v+ > v− , c’est à dire d’une durée t1 telle que :
−t /τ Vl + Vsat
Vl > ue ; Vl = Vsat − (Vl + Vsat ) e 1 ⇔ t1 = τ ln
Vsat − Vl
conclusion : us = +Vsat tant que ue < Vl
— hypothèse us = −Vsat : v+ = −Vl , à condition que v+ < v− , c’est à dire Le système bascule au point C et on observe une décharge exponentielle de
−Vl < ue ; même durée jusqu’au point D du cycle, ce qui donne pour la période du
conclusion : us = −Vsat tant que ue > −Vl signal :
Vl + Vsat 2R2
Ce qui donne pour le cycle d’hystérésis : T = 2RC ln ⇒ T = 2RC × ln 1 +
us Vsat − Vl R1
A V sat B
Application numérique :
e (V) 0 9 -9
−Vl Vl T (ms) 1,1 0,11 2,1
ue Elec049. Oscillateurs à porte logique (***)
E
Le système va parcourir le cycle ABCD.
4
(b) Le schéma est équivalent à celui d’un circuit RC série soumis à une 4. Seconde phase : charge du condensateur
tension E. La tension du condensateur vérifie :
duc (a) Le basculement de la porte 2 entraîne vs2 = E , donc ve1 = E , ce qui
τ + uc = E avec uc (0) = 0
dt entraîne le basculement de la porte 1 et vs1 = 0 . En l’absence de nou-
Compte tenu de la condition initiale, la solution est :
veau basculement ces trois valeurs sont imposées.
uc (t) = E 1 − et/τ
En revanche ve2 n’est pas fixée et doit seulement vérifier ve2 < Vb . La
(c) Durant cette phase : uc (t) = ve2 (t) − vs1 = ve2 (t). tension aux bornes du condensateur étant continue, uc (0+ ) = uc (0− ) =
Cette première phase prend fin pour uc = Vb associé au basculement de ve2 (0− ) − vs1 (0− ) = Vb − E ; or ve2 (0+ ) = vs1 (0+ ) + uc (0+ ) donc
la porte 2. ve2 (0+ ) = Vb − E .
3. Première phase : décharge du condensateur
(b) La sortie S1 est dans l’état bas, vs1 = 0 ; le courant issu du condensateur
(a) Le basculement de la porte 2 entraîne vs2 = 0 , donc ve1 = 0 , ce qui en- s’écoule dans la résistance R (résistance d’entrée infinie de la porte) ;
traîne le basculement de la porte 1 et vs1 = E . En l’absence de nouveau l’extrémité de la résistance est reliée à la sortie de la seconde porte dans
basculement ces trois valeurs sont imposées. l’état haut vs2 = E, c’est à dire :
C E2 R S2
En revanche ve2 n’est pas fixée et doit seulement vérifier ve2 ≥ Vb . La
tension aux bornes du condensateur étant continue, uc (0+ ) = uc (0− ) = E
Vb ; or ve2 = vs1 + uc donc ve2 (0+ ) = E + Vb .
(b) Durant cette première phase vs1 = E et vs2 = 0, aucun courant n’entrant (c) Le montage est le montage classique de la charge d’un condensateur au
dans la porte, le montage équivalent est : sein d’un circuit RC :
C E2 duc
S1 R τ + uc = E avec uc (0+ ) = Vb − E
dt
E
i En tenant compte de la condition initiale, on obtient :
uc
uc (t) = E + (Vb − 2E)e−t/τ
duc De plus ve2 (t) = uc (t) car vs1 = 0 durant cette phase.
(c) La loi d’additivité des tensions donne : E = −uc + Ri avec i = −C
dt
(convention générateur) : (d) Le condensateur se charge jusqu’à ce que ve2 = uc = Vb :
duc
τ + uc = −E avec uc (0+ ) = Vb −t /τ 2E − Vb
Vb = E + (Vb − 2E)e 2 ⇔ t2 = τ ln
dt E − Vb
La solution est de la forme : uc (t) = −E + Ae−t/τ avec, compte tenu de
la condition initiale, Vb = −E + A, donc : 5. Suite à ce basculement, le système se retrouve dans un état identique à
−t/τ −t/τ celui de la première phase, le système va donc osciller avec une succession
uc (t) = −E + (E + Vb )e et ve2 (t) = (E + Vb )e
de charges et de décharges du condensateur entraînant le basculement des
L’expression de ve2 est obtenue sachant que ve2 (t) = uc (t)+vs1 = uc (t)+
portes.
E.
La période T est la somme des deux durées précédemment calculées :
(d) Lors de cette phase, partant de E + Vb le potentiel de E2 diminue jusqu’à
atteindre la valeur de basculement Vb , ce qui impose : 2E − VB E + VB
T = t1 + t2 ⇒ T = RC ln ×
E + Vb
E − VB VB
Vb = (E + Vb )e −t1 /τ ⇔ t1 = τ ln
Vb 6. Avec Vb = E/2, τ = 1, 0 ms, t1 = t2 = τ ln 3 :
5
chronogrammes
E + Vb
vs1
E uc
Vb
0
−Vb
0 1 2 3 4
E + Vb
ve2
E vs2
Vb
0
−Vb
0 1 2 3 4
t (ms)