20 Suites TS1
20 Suites TS1
20 Suites TS1
1) Le principe
Vidéo https://youtu.be/udGGlHdSAgc
Définition : Une propriété est dite héréditaire à partir du rang n0 si lorsque pour un
entier k n0, la propriété est vraie, alors elle est vraie pour l'entier k+1.
Dans l'exemple, si on suppose qu'un domino (k) tombe alors le domino suivant (k+1)
tombe également.
Remarque : Une démonstration par récurrence sur les entiers est mise en œuvre
lorsque toute démonstration "classique" est difficile.
Vidéo https://youtu.be/OIUi3MG8efY
On considère la suite (un) définie pour tout entier naturel n par un +1=un +2 n+3 et u0 =1.
2
Démontrer par récurrence que : un =( n+1 ) .
Initialisation : Le premier domino tombe.
2
( 0+1 ) =1=u0 .
La propriété est donc vraie pour n = 0.
Hérédité :
- Hypothèse de récurrence : On suppose que le k-ième domino tombe.
2
Supposons qu'il existe un entier k tel que la propriété soit vraie : uk =( k +1 ) .
- Démontrons que : Le k+1-ième domino tombe-t-il ?
2
La propriété est vraie au rang k+1, soit : uk +1=( k +1+1 ) , soit encore :
uk +1=( k +2 )2
Vidéo https://youtu.be/nMnLaE2RAGk
1
On considère la suite (un) définie pour tout entier naturel n par un +1=¿ u +2 et u0 =2.
3 n
1 1 8
Initialisation : u0 =2 et u1=¿ u0 +2=¿ ×2+2=¿ ¿ 2
3 3 3
donc u1 ≥u 0
Hérédité :
- Hypothèse de récurrence :
Supposons qu'il existe un entier k tel que la propriété soit vraie : uk +1 ≥ uk .
- Démontrons que : La propriété est vraie au rang k+1 : uk +2 ≥ uk +1.
1 1 1 1
On a uk +1 ≥ uk donc : uk +1 ≥ uk et donc uk +1+ 2≥ uk +2 soit uk +2 ≥ uk +1.
3 3 3 3
Conclusion :
La propriété est vraie pour n = 0 et héréditaire à partir de ce rang. D'après le principe
de récurrence, elle est vraie pour tout entier naturel n, soit : un +1 ≥ un et donc la suite
(un) est croissante.
3) Inégalité de Bernoulli
Démonstration au programme :
Vidéo https://youtu.be/H6XJ2tB1_fg
Initialisation :
- La propriété est vraie pour n = 0.
En effet, ( 1+a )0=1 et 1+0 × a=1.
Hérédité :
- Hypothèse de récurrence :
Supposons qu'il existe un entier k tel que la propriété soit vraie : ( 1+a )k ≥ 1+ ka
Conclusion :
La propriété est vraie pour n = 0 et héréditaire à partir de ce rang. D'après le principe
de récurrence, elle est vraie pour tout entier naturel n.
En effet, démontrons par exemple que la propriété "2 n est divisible par 3" est
héréditaire sans vérifier l'initialisation.
Yvan Monka – Académie de Strasbourg – www.maths-et-tiques.fr
4
1) Limite infinie
Exemple :
2
La suite (un) définie sur ℕ par un =n a pour limite + ∞.
En effet, les termes de la suite deviennent aussi grands que l'on
souhaite à partir d'un certain rang.
Si on prend un réel a quelconque, l'intervalle ¿ a ;+ ∞¿ contient tous les
termes de la suite à partir d'un certain rang.
Définitions : - On dit que la suite (un) admet pour limite + ∞ si tout intervalle ¿ a ;+ ∞¿ , a
réel, contient tous les termes de la suite à partir d'un certain rang et on note :
lim u n=+∞ .
n →+∞
- On dit que la suite (un) admet pour limite −∞ si tout intervalle ¿−∞ ; b ¿, b réel,
contient tous les termes de la suite à partir d'un certain rang et on note :
lim u n=−∞.
n →+∞
Afficher n
En appliquant cet algorithme avec A = 100, on obtient en sortie n = 3.
A partir du terme u3, les termes de la suite dépassent 100.
TI CASIO Python
2) Limite finie
1
Exemple : La suite (un) définie sur ℕ* par un =1+ ¿ a pour limite 1.
n2
En effet, les termes de la suite se resserrent autour de 1 à partir d'un certain rang.
Si on prend un intervalle ouvert quelconque contenant 1, tous les termes de la suite
appartiennent à cet intervalle à partir d'un certain rang.
Définition : On dit que la suite (un) admet pour limite L si tout intervalle ouvert
contenant L contient tous les termes de la suite à partir d'un certain rang et on note :
lim u n=L.
n →+∞
Une telle suite est dite convergente.
Définition : Une suite qui n'est pas convergente est dite divergente.
Remarque :
Une suite qui est divergente n'admet pas nécessairement de limite infinie.
Par exemple, la suite de terme générale (−1 )n prend alternativement les valeurs –1
et 1. Elle n'admet donc pas de limite finie, ni infinie. Elle est donc divergente.
Propriétés :
2
- lim n=+ ∞, lim n =+∞ , lim
n →+∞
√n=+∞ .
n →+∞ n →+∞
1 1 1
- lim =0, lim =0 , lim =0 .
n →+∞ n n →+∞ n2 n →+∞ √n
1
Démonstration de : lim =0
n →+∞ n
Soit un intervalle quelconque ouvert ¿−a ;a ¿, a réel positif non nul, contenant 0.
1 1 1
Pour tout n, tel que : n > , on a : 0 < < a et donc ∈¿−a ; a¿
a n n
Ainsi, à partir d'un certain rang, tous les termes de la suite appartiennent à l'intervalle
1
¿−a ; a ¿ et donc lim =0.
n →+∞ n
Vidéo https://youtu.be/v7hD6s3thp8
lim u n=¿ ¿ L L L +∞ −∞ +∞
n →+∞
lim
1
√n
n →+∞
=0 donc lim
( √n )
1
n →+∞
+1 =1 et lim n =+∞ donc lim ( n +3 )=+ ∞
n →+∞
2
n →+∞
2
√n n →+∞
un L
lim =¿¿ ∞ 0 ∞ F.I. F.I.
n →+∞ vn L'
On applique la règle des signes pour déterminer si le produit est + ∞ ou −∞ .
2
Exemple : lim 2
=?
n →+∞ −n −3
2
D'après la règle sur la limite d'un quotient : lim 2
=0
n →+∞ −n −3
Remarque :
Tous ces résultats sont intuitifs. On retrouve par exemple, un principe sur les
opérations de limite semblable à la règle des signes établie sur les nombres relatifs.
Il est important cependant de reconnaître les formes indéterminées pour lesquelles il
faudra utiliser des calculs algébriques afin de lever l'indétermination ou utiliser
d'autres propriétés sur les calculs de limites.
Vidéo https://youtu.be/RQhdU7-KLMA
Vidéo https://youtu.be/wkMleHBnyqU
Vidéo https://youtu.be/loytWsU4pdQ
Vidéo https://youtu.be/9fEHRHdbnwQ
3 n2 +n √ n+ 2−√ n
d) lim e) nlim
n →+∞ n+3 →+∞
n2 −5 n+1=n 2 1−
( 5n 1
2
n n ) ( 5 1
+ 2 =n2 1− + 2
n n )
5 1 1−¿ ¿ 5 + 1 ¿ 1 par limite d’une somme.
• Or nlim ¿ 0 et lim 2 ¿ 0 donc nlim
→+∞ n n →+∞ n →+∞ n n2
Et nlim
→+∞ n →+∞ (
n n )
n2=+∞ donc lim n2 1− 5 + 12 =+ ∞ par limite d’un produit.
2
Soit : nlim
→+∞
n −5 n+1=+ ∞.
( ) ( ) (
2
n−3 √ n=n 1− √ =n 1−
3 n
n
3 (√ n)
n√n
=n 1−
3
√n )
• Or nlim n=+ ∞ et lim 1−¿ ¿ 3 ¿ 1 donc par limite d'un produit :
→+∞ n →+∞
√n
lim n 1−
n →+∞ ( 3
√n )
=+∞
4
2
5+
n ¿5
Donc, par limite d'un quotient : nlim .
→+∞
3 4
4+
n
2
5 n +4 5
Et donc : lim ¿ .
4 n +3 n 4
2
n →+∞
3 n2 +n
Soit lim ¿+ ∞.
n →+∞ n+3
( √ n+2− √ n ) ( √ n+2+ √n )
√ n+2− √ n=
√ n+2+ √ n
2
Et donc : lim ¿ 0 par limite d’un quotient.
n →+∞ √ n+2+ √ n
Soit : nlim √n+ 2−√ n=0.
→+∞
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