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TDO Architecture

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TDO architecture

21/10/2022

Eclairage verrière par le haut -> éclairage zénithal


Pièces qui se suivent dans bâtiment -> pièces en enfilade

Louvre traité pour Orient en aires géographiques


cf manuel de grèce pour vocab +
https://www.editions-du-patrimoine.fr/Librairie/Vocabulaires/Architecture-Description-et-
vocabulaire-methodiques

Architecture Orientale

Maquette des ruines du palais de Mari  SN Salle 227, Musée du Louvre, antiquités orientales
Cette maquette du palais de Mari, complexe qualifié de ‘ joyau de l’architecture archaïque, témoigne
de la brillante civilisation que fut la cité-état de Mari, détruite par Hammourabi vers 1760 av n.è.

15 000 tablettes d’argile gravées en écriture cunéiforme retrouvées.

Ville de Mari, Syrie actuelle :

A Mari, près de l’Euphrate, le système sumérien est utilisé. Cette ville a été créée vers 2900, présente
sur une boucle de l’Euphrate, elle est circulaire et alimentée en eau par un canal. Ville enrichie par
contrôle et de péage du canal mais aussi un centre de traitement du minerai et du métal. Elle est
prospère, et contient un palais présargonique, qui a été habité par des rois. Elle fut le centre
politique le plus important de Syrie. Palais au centre de la ville.

Plan et élévation du palais de la ville de Marie

Pour décrire ce plan : décrire par secteur, suivre logique du visiteur qui rentre dans palais et qui va de
la partie publique (cours 131) vers espace le plus privé (salle du trône). Ne pas s’éparpiller.

Superficie de 2,5ha, début de construction à l’époque de Shakkalakku (21 e s BC), et modifié jusque
l’époque des dynasties amorrites et Zimrî-Lîm (1782-1759 BC) dernier roi amorrite, palais construit
en brique crue en Syrie actuelle.

Palais construit sur Tell sur la Rive droite de l’Euphrate un peu à l’écart du fleuve pour éviter
inondations, au centre de la ville de Mari.
Surface immense pouvant accueillir 1 000 personnes, construit en brique crue et le sol en terre
battue. Réseau de canalisation sous le palais pour approvisionner en eau et évacuer eaux usées.
Palais conservé jusque dévastation partielle par Etat islamique pendant guerre en Syrie (fin 2018)

Sa destruction par Hammurabi de Babylone en 1760 BC a permit de conservé palais qui a été à
l’époque arrasé.
Plan du palais

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3
2

L’analyse du plan au sol met en lumière que, derrière l’aspect labyrinthique apparent, il y a une
grande rationalité de l’organisation. A chaque transition entre secteurs personnel situé pour
surveiller les entrées

Palais divisé en 5 secteurs :

1. Espace de la cour 131 dite cour de la citerne. Accueil dans la cour publique où les visiteurs
accèdent au palais, présence d’une citerne. La cour 131 désignée sous nom de la cour de la
citerne, une des parties d’un système hydraulique élaboré, gestion de l’eau cruciale à
l’époque pour l’hygiène. On atteignait cette cour 131 à partir d’une porte monumentale
ouvrant vers le nord (secteur A), où les entrées et les sorties étaient contrôlées à partir du
logement de l’intendant (secteur C). Par le sud de la cour 131, on pouvait rejoindre le
quartier des magasins et des réserves, en partie conservé seulement (secteur R). Au nord-
ouest de cette même cour on pouvait rejoindre toute la moitié occidentale du palais.

2. Réserves et dépendances pour la décharge et stockage marchandises, entrée par petits


passage à l’est de la grande cour.

3. Le secteur religieux. C’est le secteur des temples et des grands sanctuaires du palais pour
accueillir les fidèles, contenait également salle 132 avec chapelle. Le palais a reçu en héritage
un imposant temple de la Ville II, celui de la divinité principale de la cité au nom inconnu
(secteur D) ; une grande partie de l’unité sud-est du palais est occupée par ce secteur
religieux où les architectes avaient à respecter le tracé ancien. On pouvait y accéder à partir
de la cour 131 et par une porte dérobée sur la façade orientale qui débouchait sur le secteur
religieux du palais.

cours 106

4. Secteur officiel, c’est la maison du Roi. L’accès se fait par la cours 131 puis un petit passage à
travers pièce 114 dit en axe coudé (en forme de L). Dans cour 106 petit palmier artificiel et
peintures. Décor peint exceptionnellement conservé, c’est la peinture de l’investiture.
Peinture de l’ordonnateur du sacrifice également représentée, détrempe sur plâtre.
Depuis la cour 106 accès à la salle du trône à travers pièces 64 avec une statue fontaine dont
jaillissait de l’eau. Salle de trône 65, éclairé par ouvertures dans mur permettant éviter
chaleur. Trône du côté ouest sur podium, apparemment banquets dans salle
Salle trône L'extrémité occidentale de la salle du
Trône 65, avec la base du trône en gypse et les perforations dans le mur, destinées à fixer le
baldaquin. Hauteur originelle conservée des murs de brique crue : 5 m. Vue rapprochée au
moment de la découverte.
Le roi vivait à l’étage, l’accès se faisant depuis mur Sud de la salle du trône par escalier cf
images.
Salle 70 contenait cuisines et administration, d’où idées de banquets dans salle du trône. Au
sud de la salle du trône était présentes cellules pour le personnel.

Les appartements du roi et leur relation avec la salle du Trône, vue vers le nord-est.

Les relations par l’étage entre les appartements du roi, ceux des
femmes et le quartier de l’Intendant à la porte du palais.
5. Appartements des femmes (harem), les plus luxueux étant à l’étage, présence de 2
baignoires en terre cuite et des toilettes turques.

Salles d’archives où on retrouvera archives de Mari, ensemble de 15000 tablettes de nature diverse.
On retrouvera correspondance interne du palais ou entre les rois de Mari et les autres rois d’Orient.
Concerne la fin de l’occupation du palais (les 40 dernières années).

Grande cour 131, vue vers le nord.


Maquette au 1/50ème du Temple de Zeus - Olympie. Bois de tilleul et de noyer et dorure. Gy 4605,
Département des Antiquités grecques, étrusques et romaines

Hauteur : 52 cm ; Largeur : 197 cm ; Profondeur : 100 cm, maquette en plâtre

Temple de Zeus à Olympie, 470-436 (période classique), Grèce, Olympie. Contient statue
chryséléphantine de Zeus (or et ivoire), temple en calcaire et marbre.

Types de temples :
Temple de Zeus périptère divisé en pls espaces :

- Cella où statue Zeus


- Pronaos
- Opisthodome
- Côtés

Temple à péristyle avec un seul alignement de colonnes, sur tous les côtés. 6 x 13 colonnes

Emmarchement du temple : crépis à 3 degrés, 1,50m haut.

Le temple de Zeus est d’ordre dorique aussi (ordre dorique du temple de Zeus est le modèle de
l’ordre dorique que l’on retrouve dans les manuels), du début de l’époque classique, abondamment
décrit par Pausanias dans chapitres sur l’Elide la région d’Olympie, la statue de Zeus a entièrement
disparu.
Selon Pausanias on doit l’architecture du temple par un local inconnu, Libon d’Elis, 15 ans de
construction, un siècle après temple d’Héra autour de 600. Le temple dominait l’altis, car construit
sur un talus artificiel et taille monumental. Seuls les métopes, fronton et un autre élément du temple
étaient faits en marbre, le reste était en calcaire recouvert de stuc blanc qui donne ainsi un aspect
marbré.
Dimensions du temple, le plus grand du Péloponès : 64m de longueur sur 28m de largeur, hauteur
environ 20m, le temple est périptère comme temple d’Héra, mais la colonnade est différente par son
rapport du nombre de colonne sur petit côté (6) et grand coté (13) = constant. Colonnade entoure le
sekos. Les temples de l’époque classique sont donc beaucoup moins allongés qu’à l’époque
archaïque. La Cella est divisée en trois nefs par deux séries de colonnes doriques superposées pour
des raisons de résistance.

Deux caractéristiques de l’architecture grecque classique :

- Archi modulaire : toutes les dimensions de ces temples sont des multiples ou sous multiples d’un
module qui est soit l’entraxe (distance entre deux colonnes mesurées d’axe en axe) ou
l’entrecolonnement (intervalle qui existe entre deux colonnes, mesuré à la partie inférieure de leurs
fûts). Dans le cas d’Olympie il s’agit de l’entraxe qui sert de module. Sekos mesure 3 modules sur
neuf par exemple, les tuiles un neuvième de module, triglyphe et métope un demi module. La
symmetria (identité de mesure) est la commensurabilité (toutes dimensions reliées entre elles),
caractéristique de l’architecture grecque, qui existe également dans la sculpture et est au fondement
de la beauté de ces édifices.

- Les raffinements : modifications des lignes invisibles a l’œil nu mais permet de palier déformation
dans ces édifices orthogonaux. Colonnes semblent diverger et horizontal semble se creuser. Pour
contrebalancer ces illusions d’optiques, les grecs ont recours a des raffinements, c’est à dire de
construire donc horizontal très légèrement convexe et de même pour les colonnes. Cette technique
est aussi appelée entasis dans le but de rendre le temple orthogonal.
La Statue chryséléphantine de Zeus par Phidias (qui a fait célébrité du temple, et une des sept
merveilles de l’antiquité) est réalisée autour de 430, ce qui suppose que pendant 30 ans le temple est
resté sans statue à cause de problèmes de financements. En or et en ivoire.

On a retrouvé près du sanctuaire mais a l’extérieur de l’enceinte, un bâtiment qui était atelier de
Phidias, où on a retrouvé plein de fragments d’or, de moule, de terre etc. Très tôt cet atelier a été
transformé en église, et reprenait les mesures de l’espace intérieur de la cella.

On a tenté un certain nombre de reconstitutions de la statue : comme le dessin de quatremère de


Quincy. D’après le texte de Pausanias, la statue était en plaques d’ivoire et d’or sur une charpente en
bois, creuse, Zeus assis sur un trône tenant dans sa main droite une statue de Niké, déesse de la
victoire, et devait être en réalité beaucoup plus grande, et tenait dans main gauche un sceptre. Vétu
d’un manteau de pierres précieuses.

La statue colossale mesurait environ 13 m de haut, 26m de longueur, mais il semblerait qu’il y a eu
un problème de proportion, en effet selon un géographe de l’antiquité, son auteur a représenté Zeus
assis, la tête touchant presque le plafond, et s’il se mettait debout il emporterait tout. Dans le dessin
de quatremère de Quincy, le dessinateur aurait donc triché la représentation, car intérieur du temple
était vraisemblablement plus étroit. Pas de collaboration entre sculpteur et architecte.

Le décor en marbre a l’extérieur de l’édifice, avait aussi des éléments de bronze et étaient peints = -

Les frontons :

Les deux frontons constitués de figures en ronde-bosse conservées aujourd’hui au musée d’Olympie.
Frontons de la façade est : scène calme et sereine qui représente Pelops et Oinomaos, roi de la
région et fils d’Ares imposait une course de char a tous les prétendants de sa fille Hippodamie, il
gagnait tout le temps et les tuait ensuite. Seulement Pélops, fils de Tantale, triche à la course avec
pot de vin, et chevaux divins, gagnes la course et remporte la fille et le royaume. Scènes montre la
préparation à la course de char. Le problème est de placer les figures. Il y a en effet une inversion de
cet ordre au musée. Au centre on sait que se trouvait quand même Zeus. Après les figures centrales il
y a des chars, puis des figures assises et allongées. A droite allongé devin effrayé car il connaît issue
de la course, puis deux statues couchées qui représentent deux cours d’eau qui se rejoignent à
Olympie, ce qui ancre donc le mythe dans le territoire du sanctuaire, dans la réalité).

Fronton ouest : il s’agit d’une scène agitée, de combat, thème iconographique fréquent dans
l’antiquité grecque et romaine, qui est celle de la centauromachie : combat des centaures et lapithes.
Les centaures sont invités aux noces du roi de Tésailie Pirithoos, ils s’enivrent et tentent d’enlever et
violer femmes et gens. Ce mythe a acquis une signification politique, il en est en effet venu a
représenter le combat entre les grecs et perses (guerres médiques du 5 e siècle) montrant la victoire
des grecs, de la civilisation sur les barbares que représentent les centaures. Centaure utilisent toutes
les objets du banquet comme armes. Aux deux extrémités femmes lapites couchées qui regardent le
combat.

La figure axiale est Apollon, fils de Zeus. Ici est représenté a l’inverse du fronton est la violence ou
elle va s’arrêter. Apollon tend le bras droit pour arrêter le combat.

Métopes :

Les métopes extérieures du temple étaient lisses, sculptées au sommet du pronaos et de


l’opisthodome, sous la colonnade. Représentant les douze travaux d’Héraclès, héro civilisateur, qui
débarrasse la terre de toutes créatures figures de l’altérité. Les amazones ne sont pas des monstres
mais bien des figures d’altérité, dangereuses dans la mentalité de l’époque car elles sont des femmes
combattantes). Ces métopes sont si célèbres qu’elles fixèrent le nombre 12 aux travaux
d’Hercule/Hercule. Nombre des travaux d’Hercule fixés à douze du fait des douze métopes.

Héraclès fils de Zeus doit débarrasser la Terre des créatures qui la peuple. Confronter à toute sorte
de figure de l’altérité.

Du côté ouest :

- Le premier exploit est celui du lion de Némée, à l’ouest des métopes, sur l’image tout en haut à
gauche. C’est l’exploit le plus fréquemment représenté, en particulier sur les peintures de vases.
Héraclès est représenté imberbe (pour représenter le premier épisode, vers les derniers exploits, il
est barbu)
- Puis Hydre de Lerne (Hercule se fait aider par son cousin), mais sur la métope, le sculpteur n’a pas
représenté son cousin.
- Oiseaux du lac Stymphale : assez peu de représentation de cet exploit, sur la métope, on voit
Héraclès apporter un oiseau a Athéna.
- Taureau de Crète : exploit le plus banal
- Biche de Cerynie
- Ceinture d’Hippolyte : Hercule fait face aux amazones, dont Hippolyte.

Du coté est :
- Sanglier d’Erymanthe : Hercule doit le ramener a son cousin qui lui a infligé ses travaux ??. Il s’agit
d’une des rares images comiques de d’Hercule.
- Chevaux de Diomède : car anthropophages et sèment la terreur.
- Triple Géryon : Image fréquente dans la ceramique.
- Pommes d’or du jardin des Hespérides (lié a l’immortalité) : Hercule doit remplacer Atlas en
soutenant voûte céleste. Iconographie avec trois figures : Hercule, le géant Atlas et Athéna qui aide
Hercule.
- Cerbère : il ne s’agit pas de le tuer, mais de s’en rendre maître.

Il y a un douzième exploit qui existe qu’a Olympie, et qui est un mythe local =

- Ecuries d’Augias : en une journée Hercule doit nettoyer les écuries, doit faire preuve de ruse, et
détourne fleuves d’Olympie pour nettoyer écuries.

Eléments intéressant des 12 métopes :

- Originalité iconographique (Hercule fatigué après avoir tuer le lion de Nemée, et n’a pas tué les
oiseaux)

- Originalité du passage du temps (imberbe, barbu, pareil pour athena = jeune fille puis deesse
entiermeent armée)

- Alternance des scènes calmes (Oiseaux) et agitées (Amazones)

- Variété des composition : pyramidales comme celle de la biche, en X comme celle du taureau,
verticale comme le jardin des Hespérides ou des oiseaux.

Choix des sujets

Concernant les frontons, le fronton principal :

- Pourquoi avoir choisi Pelops ? Car c’est le fils de Zeus, a aussi donné son nom au Péloponnèse,
devient a l’issue de la course, le roi de l’Elide, Pelops est censé avoir été le fondateur des JO, et
courses de char en était l’epreuve la plus célèbre.

- Choix du second mythe : pas de lien direct avec Olympie. Mais Olympie est un sanctuaire
panhellénique, et l’image de la centauromachie rappelle le conflit entre grecs et perses, or cette
région a quasi pas participé aux guerres médiques, c’était donc une manière de s’associer sans avoir
fait grand-chose à la victoire des grecs.

- Pour les métopes, choix d’Héraclès, car héro péloponnesien par excellence,il a fondé ou refondé les
JO, et incarne le modèle de l’athlète (vertus morales et qualités physiques), c’est aussi le fils de Zeus.

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