Guide Operationnel de Gestion Du District Sanitaire Au Burundi1
Guide Operationnel de Gestion Du District Sanitaire Au Burundi1
Guide Operationnel de Gestion Du District Sanitaire Au Burundi1
Juin 2020
0
SIGLES ET ABREVIATIONS
2
DBA: Direction du Budget et Approvisionnement
DGP : Direction Générale de la Planification
DGR : Direction Générale des Ressources
DGSSLS : Direction Générale des Services de Santé et de la Lutte
contre le Sida
DHIS2: District Health Information Software, 2ème version
DISE : Direction des Infrastructures Sanitaires et d'Equipements
Performances
4
PNB : Police Nationale du Burundi
PNDIS : Plan National de Développement de l’Informatique Sanitaire
PNDS : Plan National de Développement sanitaire
PNILMTNC : Programme National Intégré de Lutte contre
les Maladies Tropicales Négligées et la Cécité
PNILP : Programme National Intégré de Lutte contre le Paludisme
PNLS/IST : Programme National de Lutte contre le Sida et les Infections
Sexuellement transmissibles
PNLT : Programme National de Lutte contre la Tuberculose
PNS : Politique Nationale de Santé
PNSR : Programme National de La Santé de La Reproduction
PPS : Premier Périmé, Premier Sorti
PRONIANUT : Programme National Intégré d’Alimentation et de Nutrition
PTFs : Partenaires Techniques et Financiers
PV : Procès- Verbal
RDC : République Démocratique du Congo
RH : Ressources Humaines
SIDA : Syndrome de l’Immunodéficience Acquise
SIMR : Surveillance Intégrée des Maladies et Riposte
SPT : Stratégies Plaintes et Traitement
SSD: Le Système de Santé de District
SST : Service de Supplémentation Thérapeutique
TB : Tuberculose
TDR : Test de dépistage rapide
TIC : Technologie de l’Informatique et de la Communication
5
TABLE DES MATIERES
PREFACE……………………………………………………………….……….………….….... 1
SIGLES ET ABBREVIATIONS……………………………….………….……………….…... 2
6
CHAP V : LA RECHERCHE ACTION …………………………………………………..….... 119
ANNEXES.
7
Liste des tableaux
Nº Intitulé Page
Tableau 1. Synthèse du personnel requis pour un centre de santé 35
8
CHAPITRE I. INTRODUCTION GENERALE
I.1 CONTEXTE
Le système de santé de district (SSD) vise la mise en œuvre des soins de santé
primaires, stratégie définie par la Conférence d’Alma Ata en 1978 (OMS/FISE,
1978), dont la pertinence a été récemment réaffirmée par la Déclaration d’Astana3
d’octobre 2018 sur les Soins de Santé Primaires.
Pour l’Afrique, l’Initiative de Bamako, lancée lors d’une conférence en 1987 en tant
que politique de relance de la stratégie des soins de santé primaires définie à la
Conférence d’Alma Ata en 1978, a été en soi une innovation pour les différents
acteurs des systèmes de santé et réaffirmée par la Déclaration de Ouagadougou en
Avril 2008 (OMS, 2008).
Le district sanitaire apparaît ainsi comme la clef de voûte des systèmes de santé
basés sur les soins de santé primaires (Monekosso, 1991;Duponchel, 2004; Grodos,
2004; Gruénais, 2010; Gauvrit and Okalla, 2010). C’est un segment plus ou moins
autonome du système de santé national, suffisamment grand pour permettre une
1
Déclaration d’Alma Ata 1978,
2
Ministère de la Santé Publique, Module1 : Gestion du District Sanitaire, version 2-2008
3
Déclaration d’Astana 2018
9
concentration de ressources humaines, techniques et financières, mais également
assez petit pour voir la possibilité d’établir une communication avec la population à
travers une participation communautaire. Le district sanitaire reste le niveau
opérationnel par excellence de mise en œuvre de la Politique Nationale de Santé
(PNS)4
Au Burundi, le Ministère de la Santé Publique et de la Lutte contre le SIDA (MSPLS),
avec l’appui des Partenaires au développement a entrepris une relance pour le
renforcement du système de santé avec plusieurs réformes visant à s’adapter au
contexte actuel du pays et intégrant la mise en œuvre de la couverture sanitaire
universelle (CSU) pour atteindre les Objectifs de Développement Durables (ODD).
Les orientations en matière d’organisation de l’offre des soins dans les districts
réaffirment les 3 niveaux de soins qui sont: la communauté, le centre de santé et
l'hôpital de première référence (hôpital de district)6.
Le district sanitaire est donc responsable de l’organisation des soins aux 3 échelons
et doit couvrir les besoins de santé (promotion, prévention, curatif et réhabilitation),
le tout orienté vers la satisfaction des besoins de la population. Un district sanitaire
contient une population d’à peu près 150.000 habitants. Pour des raisons
d’efficience, des districts sanitaires avec moins de 100.000 habitants sont à éviter
(rapport coût/bénéfice négatif). Quand il y a plus de 250.000 habitants, l’efficacité et
le contact étroit avec la base sont compromis : on envisage dans ce cas une division
en deux districts sanitaires.7
Pour arriver à assurer ce rôle, le district sanitaire doit avoir une bonne organisation,
basée sur l’existence des structures de gestion dynamiques et des outils pratiques
pour son management.
4
Le système de santé de district et le financement basé sur la performance au Burundi : synergies et
Contradictions possibles, Georges Nsengiyumva et Laurent Musago, Septembre 2011
5 , Ministère de la Santé Publique et de la Lutte contre le Sida, Plan National de Développement Sanitaire 2019-2023 aligné
au Plan National de Développement du Burundi 2018-2027
6 Idem
7 Ministère de la Santé Publique ; Module 1 : Gestion du District sanitaire, version 2 , 2008, page 6
10
I.2 DEFINITIONS DES CONCEPTS CLES
Santé
Selon l’OMS, « la santé est un état de bien-être complet physique, mental et social et
qui ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d'infirmité. C’est un
droit fondamental de l'être humain. L’accession au niveau de santé le plus élevé
possible est un objectif social extrêmement important qui intéresse le monde entier
et suppose la participation de nombreux secteurs autres que celui de la santé8 »
Selon la déclaration d’Alma –Ata(année), les soins de santé primaires sont des soins
de santé essentiels, fondés sur des méthodes et une technologie pratique,
scientifiquement valables et socialement acceptables, rendus universellement
accessibles à tous les individus et à toutes les familles de la communauté par leur
pleine participation et à un coût que la communauté et le pays puissent assumer à
chaque stade de leur développement dans un esprit d'auto responsabilité et
d'autodétermination. Les soins de santé primaires devaient comprendre huit
éléments : une éducation concernant les problèmes de santé ; une nutrition
adéquate ; des soins de santé maternelle et infantile ; des mesures d’assainissement
de base ; un approvisionnement suffisant en eau salubre; la vaccination contre les
grandes maladies infectieuses, la prévention et le contrôle des endémies locales; le
traitement des maladies et blessures courantes; et la fourniture de médicaments
essentiels9.
Système de santé
District sanitaire
11
Vu sous l’angle de la décentralisation des services de l’Etat, le district sanitaire est
le niveau chargé de la décentralisation des activités du Ministère de la Santé, dans
ses divers aspects10 :
gestion administrative et technique du secteur de la santé
responsabilité vis-à-vis des autorités et de la population
autorité sur le personnel
planification, exécution, suivi et supervision des activités
Centre de santé
Communauté
Une communauté est l’ensemble de la population qui bénéficie des soins et qui vit
dans une aire de responsabilité d’une formation sanitaire. Elle constitue le premier
échelon de l’offre des soins et services de santé.
10
Ministère de la Santé Publique ; Module 1 : Gestion du District sanitaire, version 2 , 2008
12
Intersectorialité
Les actions intersectorielles impliquent non seulement des politiques et des actions
gérées à partir du secteur de la santé lui-même, mais aussi l’intégration des
interventions set des actions par d’autres secteurs qui ont intégré dans leurs
objectifs la contribution à la santé (éducation, Energie, transport, habitats,
agriculture, environnement, etc.).
Elle consiste à veiller à ce que l’ensemble de la population ait accès aux services
préventifs, curatifs, palliatifs, de réadaptation et de promotion de la santé dont elle a
besoin et à ce que ces services soient de qualité suffisante pour être efficaces sans
que leur coût n’entraine des difficultés financières pour les usagers.
Participation communautaire
C’est un processus par lequel les gens prennent part aux activités formelles et
informelles, aux programmes et aux discussions pour susciter un changement
planifié ou à une amélioration de la vie, des services ou des ressources
communautaires.
Il s’agit donc bien d’une couverture par les services et non d’une couverture par une
assurance ou un mécanisme de protection sociale. Une politique d’extension de la
couverture par les services est partie intégrante d’une politique de couverture
sanitaire universelle (CSU).
13
I.3 ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT DU SYSTEME DE SANTE
I.3.1 Organisation et fonctionnement du système de santé11
Le système de santé du Burundi est organisé sous forme pyramidale et il s’articule
sur 4 niveaux : central, intermédiaire, périphérique et communautaire. Ces niveaux
sont reliés entre eux par des relations de fonctionnement hiérarchique.
11
Ministère de la Santé Publique et de la Lutte contre le Sida, Plan National de Développement Sanitaire 2019-2023 aligné
au Plan National de Développement du Burundi 2018-2027, pages 16-17
14
Le secteur privé lucratif médical et pharmaceutique est essentiellement présent
au niveau des centres urbains et joue un rôle progressivement croissant dans le
système de santé en dépit de l'insuffisance de données chiffrées de leurs activités.
12 Tome2, Normes Sanitaires pour la mise en œuvre du PNDS 2019-2020 , Niveau périphérique et intermédiaires page 12
15
II.1 COMPOSITION ET ORGANISATION DE L’ECD
Ce paquet de services s'articule autour des axes suivants : (i) Planification et gestion
des activités du district ; (ii) Supervision ; (iii) Approvisionnement en médicaments et
autres intrants essentiels ; (iv) Gestion des données ; (v) Formation ; (vi) Référence et
contre-référence ; (vii) Gestion des ressources humaines et financières ; (viii)
Implication communautaire ; (ix) Appui technique et (x) Organisation et coordination
des interventions.
13 Tome2: Normes Sanitaires pour la mise en œuvre du PNDS 2019-2020 , Niveau périphérique et intermédiaires page 12
14 Une clé de répartition des tâches attribuées aux Superviseurs est précisée plus loin
15 TOME2 : Normes Sanitaires pour la mise en œuvre du PNDS III 2019-2020 ; Niveau Périphérique et Intermédiaire , page 12
16 , Ministère de la Santé Publique ; Module 1 : Gestion du District sanitaire, version 2 , 2008 , p 24
16
II.1.4 La polyvalence des membres de l’Equipe Cadre de District
La délégation des tâches par le MCD aux autres membres de l’équipe a pour but de
valoriser le personnel de l’équipe et de dégager le temps du MCD pour les choses qui
requièrent son intervention. Déléguer une tâche c’est en confier l’exécution et le
règlement des détails à une personne donnée, qu’on suit et qu’on supervise. En cas
de délégation des tâches efficace, le MCD doit être au courant des aspects de la
gestion de son district en tout domaine. Ainsi, le travail en équipe et les réunions
hebdomadaires de l’ECD forment la base idéale pour un bon fonctionnement du
district sanitaire.
17
II.2 TACHES ET MISSIONS DES DIFFERENTS NIVEAUX DU DS 17
Les principales composantes du paquet de services du BDS sont décrites dans les
« Normes sanitaires 2019-2023 18 ». Elles sont synthétisées dans ce document, en
tenant compte des apports plus récents.
17
Ministère de la Santé Publique ; Module 1 : Gestion du District sanitaire, version 2 , 2008
18Tome 2 : Normes Sanitaires pour la mise en œuvre du PNDS 2019-2023 au Burundi : Niveau Périphérique et Intermédiaires,
page 12
18
II. 2.1.1 Planification des activités
- Valider les plans d’action annuel et semestriel des GASC au plus tard 10 jours
avant le début de chaque semestre ;
19
II. 2.1.2 Supervision
II.2.1.3 Approvisionnement
20
II. 2.1.4. Information sanitaire
- Sur base des supervisions (des Cds par l’ECD ; de la communauté par les CDS;
du BDS et de l’hôpital par le BPS), analyser régulièrement les besoins en
formation du personnel du District sanitaire.
- Inclure dans la planification annuelle du district un programme de formations
prioritaires à organiser avec la collaboration des programmes nationaux et les
PTF
- Organiser une à deux fois par trimestre, sur place et avec les ressources
humaines du BDS, une formation spécifique courte (à titre indicatif : un ou deux
jours) pour des groupes professionnels, des agents de santé particuliers, ou des
acteurs communautaires
- Organiser avec le BPS, au niveau provincial, des formations et recyclages pour le
personnel du BDS.
- Tenir une base de données en rapport avec les formations du personnel.
- Renforcer les compétences des CDS dans le suivi régulier des autres acteurs
communautaire
21
II.2.1.6. Référence et contre-référence
- Assurer le bon fonctionnement du système de référence et contre référence des
malades : disponibilité de l’ambulance (véhicule fonctionnel et équipé, chauffeur
et infirmier accompagnateur, carburant), gestion des évacuations (carnet de bord
de l’ambulance) et permanence du système d’écoute 24h/24 ;
- Analyser les critères de référence appliqués dans les CdS, identifier les
opportunités manquées de référence et les références abusives ;
- Analyser le fonctionnement des contre-références de l’hôpital de district et
assimilé ;
- Lors des supervisions ou des formations spécifiques courtes, discuter des
problèmes rencontrés avec l’équipe de soins de chaque CdS ;de l’hôpital et du
niveau communautaire ;
- Chercher et appliquer les solutions adéquates, avec les autorités communales et
le BPS.
22
II.2.1.9. Administration/Organisation et Coordination des interventions
- Organiser chaque semaine une réunion de l’ECD, avec ordre du jour précis et
rapport succinct précisant les décisions prises, ainsi que les responsabilités et les
délais pour leur exécution.
- Assurer une bonne communication (téléphone, radio, courrier) entre les
différentes composantes du système de santé du district (autorités, CoSa, CdS,
hôpital, BPS, partenaires, les GASC)
- Veiller au rapportage correct dans les domaines où il est requis (supervisions,
finances, information sanitaire, exécution du plan annuel d’activités, gestion de
la pharmacie de district, etc.)
- Instaurer un système de classement et d’archivage chronologique et logique de
tous les documents tant physiques qu’électroniques à tous les niveaux du
District.
- Transmettre tous les trois mois au BPS, un rapport consolidé synthétique et
commenté portant sur l’exécution du plan annuel d’activités du DS avec copie
aux administrations communales, à l’hôpital, aux CdS et aux partenaires.
- Veiller au respect de l’organisation et des modalités de fonctionnement des
différents organes de gestion du district : le Conseil de Gestion du District, le
Conseil de Gestion de l’Hôpital, le Comité de Pilotage du District
- Etablir un règlement d’ordre intérieur du district, à soumettre au Comité de
Pilotage de District pour approbation
- Veiller à l’application correcte des règlements d’ordre intérieurs à tous les
niveaux du District.
- Approuver les « plans de développement » des formations sanitaires établis dans
le cadre de la contractualisation basée sur la performance
- Coordonner les activités des partenaires et s'assurer de l’intégration de leurs
activités dans le plan de développement sanitaire et/ou le plan d’action du
district
- Participer activement aux activités de vérification et de validation des prestations
des GASC au niveau du CPVV
- Participer, au moins une fois par trimestre, aux missions de suivi de la mise en
œuvre du FBP communautaire sur terrain, en collaboration avec le BPS ;
- Participer au règlement d’éventuels conflits de mise en œuvre du FBP
communautaire au niveau des Centres de Santé et des GASC, en collaboration
avec le CPVV et le BPS.
23
II.2.1.10. Appui technique
Les taches de chaque membre de l’équipe cadre de district ont été décrites dans
« Repertoire National des Postes Clés du Ministere de La Santé Publique et de la
Lutte Contre le Sida au niveau intermediaire et péripherique : octobre 2013».
Les tâches de l’HD sont les suivantes : offrir le PCA et organiser le circuit du patient
depuis l’admission au traitement jusqu’ à la sortie du malade. Ces tâches sont
gérées et organisées par le Conseil de Gestion de l’Hôpital.
24
Organisation et gestion des services d’appui : la buanderie, la cuisine, le service
des déchets (incinération), la morgue, l’atelier de maintenance, le bloc de
nettoyage et entretien.
Gestion et administration : ressources humaines, finances, approvisionnement,
logistique, système d’information sanitaire.
Service social pour appui aux patients en général et aux indigents (liste établie
par la communauté) en particulier.
Pour gérer d’une façon efficace et efficiente le circuit du malade depuis l’admission à
l’hospitalisation jusqu’à la sortie des actions suivantes doivent être menées :
25
II.2.3. LE CENTRE DE SANTE
26
7. Gestion du circuit des médicaments et consommables :
Tenue à jour des fiches de stock, calcul de la consommation mensuelle
moyenne/médicament, rédaction de bons de commande, contrôles de la date
de péremption. Classement des médicaments pour distribution aux patients
sur base des ordonnances de l’infirmier et après paiement du médicament.
8. Organisation des activités de la planification familiale : le choix des méthodes
contraceptives, au cours de la première consultation postnatale et via les
séances de sensibilisation IEC, organisées dans les salles d’attente.
9. Si le CdS est aussi un CDV pour le VIH, il faut une organisation des activités
sur le counseling pré-test, test de dépistage, analyse du résultat, counseling
post-test/conseil pré et post test avec la famille ou confident pour les mineurs.
10. Gestion des ressources humaines : organisation des horaires de gardes,
du planning hebdomadaire sur tableau des activités/membre du personnel,
tenue des réunions de staffs journaliers matinaux avant le démarrage des
activités et évaluation périodique des besoins en personnel par rapport à la
charge de travail.
Pour toute question liée au développement des RH : à la gestion des carrières,
mobilité du personnel, maitrise des effectifs dans le District Sanitaire suivre le
plan stratégique national de développement des RH pour la santé, édition
2016
11. Pour d’autres questions non appréhendées dans ledit document, comme
la gestion des sous contrats, il faut se référer au code du travail, et à la loi
portant statuts général des fonctionnaires.
12. Gestion financière : tenue à jour des factures (actes+ médicaments),
tenue à jour du livre de caisse, le livre de banque, le registre comptable :
recettes et dépenses, le registre des créances, la feuille des malades
bénéficiant des soins par la mutuelle de la fonction publique ou autre
mutuelle communautaire conformément aux documents de gestion financière
de la DGR en vigueur.
13. Gestion et maintenance des équipements, des infrastructures et des
sources d’énergie (eau, électricité) : utilisation des guides d’entretien ou de
maintenance d’équipements fournis par la DISE. Tenir une liste des
équipements défectueux, inventorier les pièces manquantes, recourir à
l’autorité pour une maintenance ou de réparations des pannes les plus
importantes ne pouvant pas être résolues au niveau des CDS.
Pour des aspects d’infrastructure, il faut utiliser les plans fournis par la DISE
et requérir son visa avant toute construction.
27
15. Tenue à jour sur la fiche d’observation des paramètres vitaux et de
l’évolution des plaintes, et du traitement administré.
Ces acteurs ont des missions différentes et poursuivent des objectifs différents dans
la communauté. Les principaux acteurs sont de trois ordres : les Comités de Santé,
les Groupements d’Agents de Santé Communautaire et les Associations Locales
(ASLO).
Le Comité de santé est une organisation sociale dont les membres sont élus
démocratiquement en assemblée générale. Les personnes élues représentent la
population de l’aire géographique qui correspond à l’aire de responsabilité du CDS et
qui bénéficie des services rendus par cette structure.
28
Le Comité de santé est en dialogue continu avec toute la communauté et ses
organisations sociales, pour donner à la population l’opportunité de participer à la
gestion et à la résolution de ses propres problèmes de santé.
29
Les GASC sont chargés de la réalisation d’un paquet communautaire d’activités et
exécutent les tâches suivantes19 :
- Elaborer un plan d’action semestriel d’activités sous l’encadrement du Centre de
Santé, au plus tard 15 jours avant le début de chaque semestre ;
- Négocier chaque semestre un contrat de performance avec le CPVV et le Centre
de Santé;
- Signer chaque semestre un contrat de performance avec le CPVV et le Centre de
Santé ;
- Référer des clients vers le Centres de Santé à l’aide d’un billet de référence
dûment rempli;
- Rechercher des cas d’abandon détectés par le Centre de Santé et les référer au
Centre de Santé à l’aide d’une lettre d’invitation et d’un billet de référence;
- Effectuer au moins 10 visites à domicile par mois pour sensibiliser la population
sur des problèmes de santé ;
- Compléter la fiche de visite à domicile après chaque séance ;
- Organiser au niveau communautaire au moins 10 séances de sensibilisation par
mois sur des thèmes de santé identifiés par le Centre de Santé ;
- Compléter la fiche d’animation d’une séance de sensibilisation avec liste d’au
moins 20 participants ;
- Réaliser au niveau communautaire des tests de diagnostic du paludisme à l’aide
des Test de dépistage rapide (TDR) chez les cas suspects de paludisme simple
âgés de 2 à 59 mois ;
- Assurer la prise en charge à domicile des cas de paludisme, de diarrhée et
pneumonie chez les enfants de 2 à 59 mois ;
- Assurer la distribution au niveau communautaire des méthodes contraceptives
non prescriptibles ;
- Acheminer, avant le dernier jour du mois, les cahiers d’enregistrement des
prestations des ASC chez le secrétaire du GASC (rôle des ASC) ;
- Organiser au plus tard le 30 de chaque mois, une réunion d’évaluation des
activités des ASC, en collaboration avec le CDS ;
- Elaborer un PV mensuel de la réunion d’évaluation des activités des ASC avec
en annexe une liste nominative de tous les participants avec signature ;
- Compiler au plus tard le 2è jour du mois suivant, dans les registres GASC, les
prestations réalisées par les ASC (rôle du secrétaire du GASC) ;
- Transmettre au CDS, au plus tard le 2 de chaque mois ; les registres GASC, les
fiches de visite à domicile et les fiches de séances de sensibilisation ;
- Remplir au plus tard le 2 de chaque mois la fiche des données déclarées
relatives aux prestations effectuées par le GASC et la déposer au Centre de
Santé ;
19
Manuel des procédures FBP communautaire version finale du 24 Février 2018
30
- Transmettre au CDS au plus tard le 4è jour ouvrable de chaque mois le rapport
mensuel d’activités du GASC selon le canevas du SIS Communautaire ;
- Participer à la vérification des prestations du GASC réalisée par les vérificateurs
du CPVV en présence des prestataires du Centre de Santé ;
- Cosigner, avec le CDS et les vérificateurs du CPVV, la facture mensuelle des
prestations quantitatives du GASC ;
- Assurer de manière efficiente la gestion de l’association « Groupement d’Agents
de Santé Communautaire » ;
- Développer des activités génératrices de revenus.
Les associations locales (ASLO) sont des entités reconnues officiellement dans la
province et leur choix s’opère de préférence parmi des associations qui ont des
objectifs liés à la lutte contre la pauvreté, la santé en général, la santé reproductive
ou à l’établissement des mutuelles en particulier. Les ASLO sont recrutées par appel
d’offres lancé par le CPVV.20
20
Manuel des procédures FBP communautaire version finale du 24 Février 2018
31
II.3 CRITERES DE FONCTIONNALITE DU DISTRICT SANITAIRE
- Une stratégie d’harmonisation des rapports et des plans périodiques requis et les
outils de planification, supervision, évaluation du DS en renforcement au
système de santé. .
- Des capacités managériales du MCD et des gestionnaires de l’ECD pour faire face
aux charges récurrentes du DS.
- Un système de référence et de contre référence entre les CdS et l’HD avec des
protocoles d’indications et des fiches accompagnant les patients référés et contre
référés.
32
administrations communales, convoquées pour des points d’agenda
multisectoriels.
Le tableau suivant montre le niveau requis pour être responsable d’un poste au
niveau du CDS.
Bien que les attributions de fonctions soient précisées pour chaque catégorie de
personnel, l’équipe du CDS doit assurer une certaine polyvalence en vue de garder
une capacité de réactivité face à une demande plus accrue dans l’un ou l’autre des
services.
21
TOME I Normes Sanitaires 2019-2023, page 33-34
33
Tableau1. Tableau synthétique du personnel requis pour un centre de santé22
Chef d’équipe des services 1 infirmier A2 formé sur la CPN, la CPoN1 sage-
préventifs : Planning Familial, la femme pour CDS SONUB
vaccination et le suivi de la
croissance
22
TOME I Normes Sanitaires 2019-2023, page 44
34
Tableau 2 : Tableau synthétique du personnel requis pour un hôpital de DS 23
Hospitalisations : 1 infirmier A2
pour 4 lits
Médecine interne 2 licenciés en Soins infirmiers, 4infirmiers A2
Chirurgie 2 licenciés en Soins infirmiers, 4 infirmiers A2
Pédiatrie, y compris une Unité de 1 médecin généraliste avec compétences
Néonatologie de 3 à 5 couveuses pédiatriques
(prématurité, sous-poids, affections 2 licenciés en Soins infirmiers, 4 infirmiers A2
/ souffrance fœtale,)
23
TOME II Normes Sanitaires 2019-2023, page 32
35
Radiologie 2 techniciens radiologues de niveau Licence
Buanderie 6 travailleurs
Cuisine 3 travailleurs
Hygiène, assainissement de base 3 travailleurs / service (12 travailleurs), 1 TPS de
et santé environnementale niveau A1
24
TOME II Normes Sanitaires 2019-2023 page 18
36
Evacuation des patients dans le cadre du système
de référence et contre-référence :
1 ambulance pour acheminer les patients en
provenance des CDS de l'aire de responsabilité (avec
1 kit d'outillage)
1 ambulance pour acheminer les patients de
l'Hôpital de district vers les hôpitaux de 2ème
référence (avec 1 kit d'outillage)
Formations : Salle Equipement de projection : LCD, écran ; chevalier ;
de réunion et de 30 chaises, 5 tablettes
formation pouvant
accueillir tous les
membres de l'ECD,
les titulaires des
CDS et les
présidents des
COSA, soit une
capacité d'environ
40 personnes
Abri aéré pour Groupe électrogène
groupe électrogène
3 superviseurs 1 bureau (1 bureau 3 bureaux
pour 2 6 chaises
superviseurs) 3 ordinateurs de bureau
3ordinateurs portables
1 imprimante commune
1 photocopieur
1 stabilisateur
3 étagères
1 gestionnaire 1 bureau 1 ordinateur de bureau
des ressources Une imprimante
du DS 1 bureau + 2 chaises
1 étagère pour le rangement des documents
comptables
1 armoire pour le classement
1 gestionnaire 1 bureau 1 bureau et 2 chaises
de la pharmacie 1 ordinateur de bureau
du DS 1 imprimante
1 Assistant 1 Stabilisateur
1 étagère pour le classement des fiches de stock
1 bâtiment de stock 6 étagères et 6 palettes pour le rangement des
du DS avec stock produits pharmaceutiques dont intrants secs
pour intrants secs
1 salle des 6 palettes
réfrigérateurs et
congélateurs
1 salle de stocks 6 étagères et 6 palettes pour le rangement des
des produits et produits et matériel d’hygiène
matériel d’hygiène
37
1 chargé du SIS 1 bureau 2 bureaux +4 chaises
1 Assistant 2 ordinateurs de bureau destiné aux données SIS,
1 imprimante,
1 stabilisateur,
1 téléphone,
1 dispositif de connexion Internet,
2 étagères,
2 jeux de disques durs externes et logiciel de
traitement des données.
1 coordonnateur 1 bureau 1 ordinateur de bureau, 1 stabilisateur
de promotion de 1 bureau +2 chaises
la santé du
district de
niveau A1 en
santé
environnemental
e ou en santé
publique.
Parc automobile Un garage/ Un 2 véhicules de supervision double-cabine;
parking 1 véhicule d’approvisionnement simple cabine
couvert;
1 ambulance
1 moto pour le TPS de niveau A1
1 moto pour le technicien de maintenance
1 secrétaire 1 bureau 1 ordinateur de bureau, imprimante, bureau + 2
chaises
1 technicien de 1 bureau Kit de maintenance technique et informatique
maintenance
2 chargés Bloc de sanitaires Kit de matériel d’hygiène
d’hygiène et (pour hommes et
propreté pour femmes)
1Veilleur
Le personnel sous statut (fonctionnaire) est évalué suivant le respect des horaires,
l’exécution des tâches qui lui sont confiées et conformément à la grille d’évaluation
de la fonction publique.
25
Manuel des procédures administratives, financières et comptables, édition 2014
39
III.2. LA GESTION DES INFRASTRUCTURES, LA MAINTENANCE DES
RESSOURCES MATERIELLES ET EQUIPEMENTS
III.2.1. INFRASTRUCTURE
40
III.2.1.1.3 Quelques recommandations simples pour l’architecte26 :
- Le bâtiment doit être orienté selon un axe est-ouest. Cela diminue le flux solaire
sur les murs. (réduction moyenne calculée de 10 % du flux solaire) ;
- La toiture doit dépasser les murs des façades aux quatre coins du bâtiment au
moins d’un mètre, cela augmente la protection contre les rayons solaires directs
(réduction moyenne calculée de 0,1 à 0,3 °C). L’orientation du toit doit être nord-
sud si l’axe du bâtiment est est-ouest (gain estimé à 0,5 °C) ;
- Etablir des espaces entre toiture et sous-toiture pour faire circuler le vent entre
les deux ;
- Un faux plafond est à recommander, car il permet de gagner quelques degrés
dans la température ambiante ;
- Rechercher l’emplacement optimal des fenêtres et des portes avec treillis de
moustiquaire systématiquement sur toutes les ouvertures du CdS, même si
chaque lit d’observation doit être équipé d’une moustiquaire imprégnée bien
installé jusqu'à pendre sur le sol et assez large pour rester à distance du patient
en observation ;
- Construire des murs avec une bonne épaisseur >> 50 cm ;
- Peindre les murs extérieurs avec une couleur claire qui réfléchit les rayons
solaires. Des murs et toits de couleur claire peuvent faire gagner 1 °C à l’intérieur
du bâtiment. Les murs agissent sur la température des parois, le toit sur la
température de l’air ;
- Aménager des arbres autour de la structure, à proximité de façon à canaliser l’air
frais vers l’intérieur du bâtiment. En plus, l’arbre stabilise le sol autour de la
formation sanitaire ;
Si on tient en compte tous ces éléments décrits ci-dessus, l’addition de ces bonnes
pratiques en aménagement permet de gagner plusieurs °C de fraîcheur à l’intérieur,
ce qui facilite le travail des soignants et techniciens et augmente le confort des
patients.
Pour ce qui est des normes de construction, en rapport avec les plans et autres
aspects architecturaux, se référer à la Direction des Infrastructures Sanitaires et
Equipements (DISE).
26
Normes sanitaires pour la mise en œuvre du PNDSII 2011-2015 au Burundi pris en compte dans les Normes Sanitaires
2019-2023
41
III.2.1.1.4 La réduction des charges d’entretien
La diminution des charges d’entretien est liée à l’utilisation de bons matériaux, qui
ne sont pas toujours les moins chers ou les moins disant dans les dossiers d’appel
d’offres. La nature du ciment, sa proportion vis à vis du sable dans le béton ou les
briques, sont déjà des critères de longévité des bâtiments.
Dans le cas de ressources limitées, au moins la structure qui porte le bâtiment doit
être faite avec du béton ou des briques solides.
- L’emploi de peinture à huile (qui a des propriétés fongicides), des carrelages pour
le sol sont faciles à nettoyer. Les châssis de fenêtres sont fabriqués de préférence
en bois ou en acier.
Une norme générale dans le choix d’une réhabilitation versus une nouvelle
construction est en faveur de la construction si le coût total d’une réhabilitation est
supérieur à 50 % d’une nouvelle construction avec des matériaux durables.
42
Une norme acceptable est de calculer le coût de la maintenance annuel de 5 % du
coût d’acquisition (souvent estimé) les premières 5 années et un coût de 7 % les
années suivantes.
Avant de passer en revue les étapes de la gestion, il est important de rappeler que le
responsable du stock de la pharmacie, le responsable de la dispensation aux
malades et les responsables des pharmacies des services hospitaliers sont
responsables de la bonne gestion des médicaments qui leur sont confiés. Mais la
pharmacie doit être régulièrement contrôlée par le titulaire et le gestionnaire du
centre de santé, ainsi que par le médecin directeur et le gestionnaire de l’hôpital. Ce
sont eux qui sont responsables du bon fonctionnement de leur formation sanitaire,
sous tous ses aspects, donc aussi de la pharmacie27.
Les CDS et les HD qui ont chacun une pharmacie propre à leur structure, vendent
leurs ME avec une marge bénéficiaire de 10% sur le prix d’achat à la pharmacie du
District aux patients, à l’exception des soins de la gratuité (enfants < 5 ans et prise
en charge des femmes enceintes & accouchements assistés) dont les factures sont
inclues dans le système du financement basé sur la performance.
27
Gestion des médicaments, Module de base, 3ème édition du 25 avril 2015, version correspondant au Manuel des outils
de gestion et d’information logistique, novembre 2014
28
Document technique de référence concernant les instructions ministérielles permanentes : Nº630/1359/2009 sur les
normes à respecter dans la gestion des ME, le 17/06/2009
43
Cette marge bénéficiaire de 10% est aussi applicable pour les remboursements des
factures de soins par la MFP, PNB etc ;
I. ACQUISITION
Pour garantir la qualité des médicaments, le centre de santé et l’hôpital doivent
acquérir les médicaments à la pharmacie du district sanitaire. Ils doivent envoyer
une commande tous les mois, même si elle est peu importante.
- On commande les produits qui sont sur la Liste Nationale des Médicaments
Essentiels
Principe n° 2: QUANTIFICATION
- L’estimation des besoins se fait à partir de la CMM calculée sur une période de
six mois à partir de la formule suivante :
Principe n° 3: COMMANDE
- Utiliser pour la commande toutes les fiches de stock sur lesquelles les
CMM et les stocks restants sont inscrits
- Faire une commande tous les mois à un rythme fixe
- Pour chaque produit, calculer la quantité à commander à partir de la
règle générale ci-après :
REMARQUE
Le Stock Restant (SR) se définit comme étant le stock compté lors de l’inventaire
physique à la fin du mois pour l’ensemble des points de détention des produits
pharmaceutiques de la structure à savoir le stock de réserve de la pharmacie
principale, le stock de la (des) zone(s) de dispensation et du laboratoire.
Par ailleurs, une formation sanitaire est en rupture de stock d’un produit lorsque ce
produit n’est pas disponible dans la structure, ceci en se référant au stock de
réserve (=0) de la pharmacie principale et au stock de la (des) zone(s) de
dispensation (=0) et du laboratoire (=0).
45
II. STOCKAGE
- Ranger les produits de petite taille sur des étagères en prenant soin de
placer les produits liquides sur les étagères les plus basses ou en
dessous des autres produits
- Les produits en vrac et les cartons de grande taille sont rangés sur des
palettes, les cartons sont disposés de manière à ce que les flèches
pointent vers le haut et que les étiquettes d’identification et les dates de
péremption soient visibles
- Organiser et étiqueter le stock dans les emplacements sur les étagères
- Respecter les instructions du fabricant sur les conditions de
conservation du produit (étiquette produit).
- Entreposer les produits qui nécessitent d’être conservés au froid dans
des zones contrôlées, maintenues à une température appropriée.
- Suivre tous les produits en stock avec des fiches sur lesquelles seront
portées les informations relatives:
- à l’identification du produit: Nom (DCI), forme, dosage, le numéro
de lot et les dates de péremption
- aux données relatives à la consommation (CMM)
- aux quantités reçues, aux quantités livrées et aux pertes
- au solde du stock disponible
- aux inventaires physiques et ajustements
III. DISTRIBUTION
47
Principe n°10: TRANSPORT
IV. DISPENSATION
Principe n°11: ANALYSE DE L’ORDONNANCE
C’est le rapport en pourcentage des quantités de stock disponibles dans la pharmacie et les
quantités enregistrées sur les fiches de stock. Cet indicateur mesure le degré d’exactitude
des quantités de stocks disponibles qui sont enregistrés sur les fiches de stock et/ou
rapport d’inventaire pour une gamme de produits.
C’est le rapport en pourcentage de produits disponibles par rapport à la liste des produits
sélectionnés.
C’est la période en mois pendant laquelle pourra être utilisée la quantité de produits en
tenant compte de sa date de péremption Si le nombre de mois de stock disponible et
utilisable est supérieur à la date de péremption, les produits sont à redistribuer.
C’est le rapport en pourcentage des quantités de produits commandés sur les quantités de
produit livrés.
29
Manuel des outils de gestion et d’information logistique des produits pharmaceutiques, Novembre 2014
49
III.3.4 Organisation Générale du Système d’Approvisionnement et de Distribution
des Produits de Santé30
30
Manuel des outils de gestion et d’information logistique des produits pharmaceutiques, Novembre 2014
31
Gestion des médicaments, Module de base, 3ème édition du 25 avril 2015, version correspondant au Manuel des outils
de gestion et d’information logistique, octobre 2014
50
III.3.5 .1 Ce qui doit se faire dans le local de stock
1. Réception des médicaments
Lorsque les médicaments arrivent au centre de santé ou à l’hôpital, ils doivent être
réceptionnés. La réception se fait par le responsable de la pharmacie et, chaque fois
que c’est possible, par les membres du Comité de gestion du centre de santé ou les
membres du Conseil de gestion de l’hôpital de district.
Celui qui signe « pour réception » un bordereau de livraison ou un bon de réception
reconnaît qu’il a bien reçu les produits repris dans le bordereau.
2. Ranger les médicaments
L’organisation du stock dans la pharmacie doit permettre un accès simple et rapide
aux produits. Il y a plusieurs manières de ranger un stock de médicaments. Voici les
règles à suivre pour la manière adoptée au Burundi :
Il faut séparer les produits selon leur nature : les médicaments, les consommables
et le petit matériel, le petit équipement, les produits à conserver au frigo (vaccins,
produits à conserver au froid entre 2 et 8°).
Les médicaments
Il faut ranger les médicaments, dans chaque catégorie, par ordre alphabétique :
amoxicilline vient avant butylhyoscine. L’ordre alphabétique est celui des noms
génériques, et non pas des noms de spécialités.
Sous chaque lettre de l’alphabet, il faut ordonner les différentes présentations d’un
même produit selon le dosage : amoxicilline 250 mg vient avant amoxicilline 500
mg.
Les consommables et le petit matériel - le petit équipement
51
Règle du « premier périmé, premier sorti »
- Il faut que les produits qui vont périmer sortent le plus rapidement. Il faut donc
que, pour chaque produit, les lots les plus anciens (= qui ont les dates de
péremption les plus proches) soient mis en évidence, pour les utiliser en premier
lieu :
soit en les mettant à gauche des autres lots sur l’étagère
soit en les mettant devant les autres lots sur l’étagère.
Etiquette visible - Les boites et les cartons sont rangés de façon à laisser l’étiquette
visible, ce qui permet de vérifier les noms, les dosages et les dates de péremption.
La fiche de stock est le principal outil de gestion d’un stock pharmaceutique. Si les
fiches de stock sont mal tenues, la bonne gestion est impossible. Une fiche de stock
sert à enregistrer les entrées, les sorties et les stocks restants des produits. Mais
une FS sert aussi à calculer deux choses fondamentales pour la bonne gestion
d’une pharmacie : la consommation mensuelle moyenne (CMM) de chaque produit et
le taux des ruptures de stock (RS) de chaque produit.
En général, les médicaments sont achetés en vrac dans de grands emballages (Ex :
boîte de 1000 comprimés). Pour les formes pharmaceutiques solides orales
(comprimés, gélules), il faut reconditionner les médicaments, c’est-à-dire leur donner
un emballage approprié dans de petits sachets avant de les donner aux malades en
fonction de chaque prescription.
Pour cela, il faut une bonne identification et un comptage correct des médicaments
par la personne qui les délivre, un étiquetage adéquat du conditionnement donné au
malade et des petits conditionnements adaptés à chaque traitement.
52
Le reconditionnement présente plusieurs avantages :
Une présentation individualisée pour le patient
Une bonne conservation du produit
Un conditionnement d’un médicament par cure complète de traitement
Un gain de temps lors de la délivrance des produits
Une facilitation du travail au moment de l’inventaire des produits qui sont
dans le local de dispensation (« local de vente »).
A la fin de chaque mois, vous faites l’inventaire des médicaments : vous comptez
exactement le nombre de comprimés, d’ampoules, de solutés, etc. sur les étagères.
Ceci s’appelle l’inventaire physique des stocks. Cet inventaire physique doit donner
le même chiffre que l’inventaire théorique. L’inventaire théorique est la dernière
ligne de « stock restant » de chaque fiche de stock.
Vous ne devez pas attendre qu’il n’y ait plus de médicaments pour commander.
Vous ne devez pas non plus commander comme vous le voulez. Il faut commander à
un rythme fixe et en utilisant une formule de calcul.
Le rythme de commande, au Burundi, est fixé à un mois. L’intervalle entre deux
commandes est donc d’un mois32 33.
32
Document technique de référence concernant les instructions ministérielles permanentes : Nº630/1359/2009 sur les
normes à respecter dans la gestion des ME, le 17/06/2009
33
Gestion des médicaments, Module de base, 3ème édition du 25 avril 2015, version correspondant au Manuel des outils
de gestion et d’information logistique, octobre 2014
53
8. Veiller au bon fonctionnement du local de stock
Les clients de la pharmacie de district sont les hôpitaux de première référence et les
CDS.
Le médecin chef de district doit décider, avec son équipe cadre de district, si les
clients peuvent s’adresser n’importe quand dans le mois à la pharmacie de district
ou s’ils doivent faire leur commande mensuelle à une date donnée.
Les modalités concrètes de paiement (par chèque, par virement ou en espèces)
doivent aussi être déterminées par le MCD. Les instructions ministérielles du
17/6/2009 précisent que les FOSA ne sont plus autorisées à s’endetter auprès de la
pharmacie de district ; ce qui est compréhensible si on veut éviter l’endettement de
la pharmacie de district auprès de la CAMEBU ou des grossistes et des ruptures de
stock.
Pour la pharmacie de l’hôpital ou des centres de santé
Le médecin directeur de l’hôpital (pour l’hôpital) ou le MCD (pour les CDS) doit
déterminer les modalités concrètes de fourniture des médicaments aux services
hospitaliers et aux locaux de dispensation aux malades.
Toute sortie de médicaments du local de stock doit être inscrite comme ENTREE de
médicaments dans le registre de consommation journalière du local de
dispensation (ou des pharmacies de services hospitaliers si elles existent).34
34
Gestion des médicaments, Module de base, 3ème édition du 25 avril 2015, version correspondant au Manuel des outils
de gestion et d’information logistique, octobre 2014
55
Tableau 3 : Les outils de gestion des produits pharmaceutiques par type,
localisation et responsabilité35.
35
Gestion des médicaments, Module de base, 3ème édition du 25 avril 2015, version correspondant au Manuel des outils
de gestion et d’information logistique, octobre 2014
56
III.3.5 .6 Organisation des mouvements de stock au niveau de la Pharmacie
de District
Pour garantir une capacité optimale de réponse aux commandes des formations
sanitaires, placées en début de mois, la Pharmacie de District devrait organiser la
séquence de ses opérations de gestion de stock de manière à ce que son stock, à
cette période, soit reconstitué à son niveau maximum pour pouvoir faire face aux
commandes des formations sanitaires du district.
- Deuxième partie du mois : dès la fin des opérations de livraison des commandes
aux formations sanitaires, la Pharmacie de District fait le bilan de ses
distributions et place immédiatement sa commande à la CAMEBU afin que son
stock soit reconstitué à son niveau maximum (2 mois) en prévision du début du
mois suivant. Le paiement à la CAMEBU de la livraison correspondant à la
commande placée, fera redescendre la trésorerie à son niveau minimum. Le
Fonds de Roulement, ici encore, ne varie pas.
57
III.3.5 .7 Niveaux de Stock dans la chaîne logistique36
Les pharmacies des districts sanitaires, des hôpitaux de district et des centres de
santé sont tenues de maintenir un niveau de stock adéquat permettant de satisfaire
les besoins des clients et/ou des patients. En effet, un bon système de contrôle aide
à prévenir les ruptures de stock, les sur stockages et à éviter les produits périmés.
Le niveau de stock maximum est la plus grande quantité de chaque produit que la
structure devrait avoir à un moment donné. Si la structure a plus que le maximum,
il y a un sur stockage et un risque d’avoir des quantités qui pourraient périmer
avant utilisation. Au niveau du stock maximal correspondra une trésorerie
minimale, nécessaire à la structure considérée pour payer sans délai ses
commandes de réapprovisionnement. Ce niveau minimal de trésorerie est
indispensable pour faciliter les mécanismes de réapprovisionnement dans un
système à recouvrement des coûts.
36 Manuel des outils de gestion et d’information logistique des produits pharmaceutiques, Novembre 2014
58
Dans un système à recouvrement des coûts, il faut non seulement agir sur les
niveaux de stock mais également sur la disponibilité d’une réserve de trésorerie
suffisante pour permettre à la structure de se réapprovisionner, l’objectif étant
d’optimiser la disponibilité des produits et ainsi prévenir les ruptures de stock.
59
III.3.5 .7 Assurance qualité des médicaments
Les acteurs qui interviennent dans la chaîne logistique doivent veiller à avoir 37 :
Les Bons Produits
En Bonne Quantité
En Bonne Qualité, et soient disponibles
Au Bon Endroit
Au Bon Moment et
Au Bon Coût
Un budget est l’ensemble des comptes qui décrivent, pour une année civile, toutes
les ressources et toutes les charges de l'État, des autres collectivités publiques et
des établissements publics 38
Un budget d’un BDS doit comporter deux sortes de budget afin d’assurer une
meilleure gestion, un budget de fonctionnement du district et celui de la pharmacie
de district.
37Manuel des outils de gestion et d’information logistique des produits pharmaceutiques, Novembre 2014
38Dictionnaire de français Larousse,
39 Ensemble des obligations envers des tiers.
40 Phase préalable et obligatoire à la procédure d'ordonnancement par laquelle l'Administration prévoit une
dépense au budget
60
III.4.2 Les principes d’élaboration d’un budget.
Les recettes du BDS sont constituées des subsides de l’Etat, des recettes issues du
financement basé sur la performance (FBP) et celles des ventes des produits
pharmaceutiques ainsi que d’éventuels apports des partenaires techniques et
financiers. Accessoirement, les services prestés par le BDS au bénéfice des CDS ou
d’autres services externes (ex. photocopier,)peuvent donner lieu à des
remboursements qui sont aussi des recettes.
61
III.4.4. Les dépenses d’un bureau de district sanitaire (BDS)
Toutes ces dépenses doivent être réalisées à partir d’un budget annuel
préalablement établi sur base du plan annuel d’activités (PAA) du district selon
le modèle déjà validé par le Ministère.
62
Les BDS utilisent une comptabilité à partie simple pour les recettes et les dépenses.
Ils peuvent également tenir une comptabilité à partie double pour les ressources et
emplois, utilisant la codification du plan comptable national. Les BDS tiendront un
suivi de leurs dettes et leurs créances incluant celles de la pharmacie de district
selon les documents des procédures administratives, financières et comptable en
vigueur.
- Les CDS utilisent une comptabilité à partie simple pour les recettes et les
dépenses. Ils peuvent également tenir une comptabilité à partie double pour les
ressources et emplois, utilisant la codification du plan comptable national.
63
III.4.6. Les outils et les bonnes pratiques de gestion financière et
comptable
a) Le livre de Banque
Une sortie d’argent de la banque doit être justifiée par une pièce justificative (une
facture, une déclaration de créance, etc.) et doit être autorisée par la personne
habilitée selon les niveaux sur base d’une autorisation de paiement par banque.
Une entrée d’argent par banque doit être matérialisée à la comptabilité par un
bordereau de versement, un extrait bancaire ou un historique des mouvements du
compte bancaire.
-
Dans le livre de banque, les entrées d’argent sont enregistrées au débit du compte
« Banque », les sorties d’argent sont enregistrées au crédit de ce compte, et ce au
jour le jour.
Une pièce comptable à l’origine d’une sortie ou d’une entrée d’argent à la banque
doit être
numérotée et classée chronologiquement.
Pour une bonne gestion des comptes bancaires, il faut un livre de banque par
compte bancaire et il faut des classeurs des pièces comptables propres à chaque
compte bancaire. Les opérations (enregistrements) dans les livres de banque sont
clôturées mensuellement aux fins d’élaboration du rapport financier mensuel.
64
Tableau 4 : Modèle du livre de banque
Livre banque du compte bancaire n°…………..
Mois……………………
Totaux à reporter
b) Le livre de caisse
Pour une bonne gestion, il faut un livre de caisse par compte bancaire.
Les opérations des livres de caisses sont clôturées mensuellement aux fins de
l’élaboration du rapport financier mensuel.
65
Tableau 5 : Modèle du livre de caisse
Livre caisse du compte bancaire n°…………..
Mois……………………
Totaux à reporter
Pour suivre l’exécution d’un budget il est conseillé d’utiliser les fiches de suivi des
recettes et les fiches de suivi des dépenses
Ce sont ces fiches qui permettent d’alimenter le rapport financier mensuel.
66
Tableau 7 : Fiche de suivi des dépenses
Imputation comptable
L’imputation comptable consiste à donner à chaque dépense et à chaque recette un
numéro d’identification prévu dans le plan comptable. Elle facilite le regroupement
des dépenses et des recettes de même nature pendant une période donnée et par
conséquent facilite le rapportage financier.
67
Tableau 8: Rapprochement bancaire
Banque: …………..……………….
Numéro de compte: ……………
Intitulé du compte: …………….
Mois de: ………………………
N° Libellé Montants
I SOLDE D'OUVERTURE
Comptable/Gestionnaire
68
L’inventaire physique de caisse
Les inventaires physiques de caisse se font par les personnes habilitées et selon les
niveaux. Ils se font à l’improviste (par surprise) à n'importe quelle date du mois et
d’une façon régulière le dernier jour de chaque mois pour pouvoir clôturer le mois.
Pour une trace de l’inventaire physique de caisse, les personnes habilitées à chaque
niveau signent un procès-verbal d’inventaire physique de caisse.
1 10 000
2 5 000
3 2 000
4 1 000
5 500
6 100
7 50
8 20
9 10
10 5
11 1
Total inventaire physique
Commentaires du vérificateur :
……… …………….. …………….. …………… Vérifié par :…… ………
Préparé par le Gestionnaire
69
Le suivi des comptes des tiers
Le suivi des créances et des dettes se fait sur base des fiches.
Les fiches de suivi des créances permettent aux structures de savoir à tout moment
les personnes physiques ou morales qui leur doivent de l’argent (les débiteurs de la
structure) et le montant des créances que la structure détient sur les tiers. Il faut
tenir autant de fiches que de débiteurs.
Les fiches de suivi des dettes permettent aux structures de savoir à tout moment les
personnes physiques ou morales à qui
elles doivent de l’argent (les créanciers et le montant de leurs dettes . Il faut tenir
autant de fiches que de créanciers.
Débiteur: …..
Augmentation de la Diminution de
Dates Créance à recouvrer
créance la créance
Créance de départ
70
Tableau 11 : fiche de suivi des dettes
Créancier: …..
Diminution de
Dates Augmentation de la dette Solde à payer
la dette
Dettes de départ
Dans la mesure où la structure tient une comptabilité à partie simple, son rapport
financier peut être présenté sous forme d’un tableau d’état d’exécution du budget,
auquel il faut annexer les informations complémentaires ci- après :
- Etat des créances : synthèse des fiches de suivi des créances ;
- Etat des dettes : synthèse des fiches de suivi des dettes ;
- Valorisation du stock de la pharmacie et des pertes sur les stocks (périmés, etc.).
Cette valorisation se fait avec la fiche d’inventaire de la pharmacie et la fiche
d’inventaire des produits périmés ou détériorés.
- Valorisation du stock du matériel et fournitures de bureau à leur coût d’achat.
- Valorisation des dons en nature : par exemple, un véhicule, une moto, un vélo,
un ordinateur, des médicaments, reçus d’un partenaire. Il faut tenir un registre
des dons et indiquer : la date du don, la quantité, la nature du don, et sa valeur.
La valeur peut vous être communiquée par le donateur, si possible sur base
d’une copie de la facture d’achat.
- Liste du matériel et de l’équipement (= les « immobilisations »). Il s’agit du
matériel et des équipements acquis et qui sont utilisés pour une durée de plus
d’un an : véhicules, motos, vélos, machines, matériel, mobilier, etc. Cette liste
doit indiquer pour chaque immobilisation : la date d’acquisition, la valeur
d’acquisition, l’origine (bailleur), l’affectation, son état actuel (très bon état, bon
état, mauvais état, hors d’usage). La valorisation des immobilisations tiendra
compte des amortissements opérés.
71
Synthèse des bonnes pratiques de gestion et les outils appropriés (
Réf : Manuel des procédures administratives, financières et
comptables)
72
III. 5 . LA STRATEGIE DE FINANCEMENT BASE SUR LA PERFORMANCE41
Le FBP est une stratégie de financement de la santé basée sur les résultats (output,
performance) et matérialisée par une relation contractuelle entre les différents
acteurs du système de santé.
Le Burundi met en œuvre le FBP à l’échelle nationale depuis l’année 2010. Des
succès notables objectivés par des évidences scientifiques ont été atteints
notamment en termes d’amélioration de l’utilisation des services de santé, de
renforcement de la qualité des soins et de la fonctionnalité du système de
santé 42,43,44,45 . Mais des goulots d’étranglement persistent notamment en rapport
41
Manuel des procédures pour la mise en œuvre du financement basé sur la performance seconde génération et la
gratuité des soins, Version4 révisée, Janvier 2020
42
Introduction to performance-based financing in Burundi was associated with improvements in care and quality, Health
Affairs 33, N°12(2014), 2179-2187
43
The effects of performance incentives on the utilization and quality of maternal and child care in Burundi, Social Science
and Medicine 123 (2014), 96-104
44
The effect of performance-based financing on maternal health care use in Burundi: a two-wave pooled cross sectional
analysis, Global Health Action, 10:1, 1327241, DOI: 10.1080/16549716.2017.1327241 (2017)
73
avec la qualité des prestations sanitaires qui reste déficitaire, la faible implication du
niveau communautaire dans la résolution des problèmes de santé, le faible
encadrement du niveau intermédiaire et périphérique par le niveau central,
l’insuffisance des ressources humaines en quantité et en qualité.
45
Performance Based Financing at the Ministry of Health – How Burundi made his central administration perform better
through strategic financing, Open Access Journal of Public Health (ISSN 2637-7713), Volume 2. Issue 3. 020, November
30, 2018
74
III.5.1.4. La séparation des fonctions
La séparation des fonctions est un principe clé et fondamental du FBP pour éviter
tout forme de conflit d’intérêt et de collusion entre les différents acteurs à tous les
niveaux.
FONCTION RESPONSABLE
75
La Prestation des services et soins de santé
Le prestataire, dans le modèle de FBP du Burundi, est l'institution qui a été
contractée par le biais d'un contrat d'achat, par le Comité provincial de vérification
et de validation, en vue de fournir les services et soins de santé. Ce sont les Centres
de santé et les Hôpitaux, à la fois publics, confessionnels ou privés disposant de
conventions spécifiques avec le MSPLS et assurant 100% du PMA ou PCA. Ceux-ci
peuvent à leur tour avoir des contrats secondaires (au maximum deux sous
contrats) avec des structures de santé privées ou des associations offrant des
prestations de santé se trouvant dans leur aire de responsabilité et acceptant
d’appliquer la gratuité des soins pour les enfants de moins de 5 ans et les femmes
enceintes afin de les aider à réaliser certaines activités du PMA ou PCA. La
pertinence des contrats secondaires avec les structures de santé privées doit être
validée par le CPVV.
Les CDS et Hôpitaux publics et confessionnels peuvent aussi signer des contrats
secondaires avec des structures de soins publiques ne remplissant pas les
conditions requises pour bénéficier d’un contrat principal.
La régulation
La régulation, dans le modèle FBP du Burundi, est assurée par le niveau central du
MSPLS (représenté par la Direction Générale des Services de Santé et de la lutte
contre le SIDA et la Cellule Technique nationale FBP) et ses structures
déconcentrées (BPS et BDS).
La Vérification
En vue de minimiser les risques évidents de conflit d’intérêt lors de l’évaluation des
BPS et BDS par un personnel du niveau central, il sera aligné des évaluateurs du
niveau central qui proviennent des UP du niveau central dont les scores ne sont pas
directement liés aux scores des BPS et des BDS. L’alignement sera fait de façon à ce
que dans une même équipe des évaluateurs ne s’y retrouvent à la fois des membres
des trois directions générales.
76
La vérification quantitative des prestations réalisées par les formations sanitaires
(CDS, GASC et Hôpitaux de niveau district et de deuxième référence) est réalisée par
le comité provincial de vérification et de validation (CPVV) à travers son équipe de
vérification une fois par mois. La validation des données est effectuée par un
quorum représentatif des membres du CPVV. La vérification quantitative des
Hôpitaux Nationaux est réalisée par la CT FBP à travers des cadres du niveau
central du MSPLS.
A ce jour, cette vérification se fait sur des supports papiers et partiellement sur le
support informatique dans les hôpitaux déjà informatisés. Toutefois, cette
vérification pourra se faire totalement sur le support informatique dès que
l’informatisation sera effective dans toutes les FOSA et que toutes les parties
prenantes (vérificateurs, prestataires, …) seront formés pour leur permettre d’être à
l’aise lors de la manipulation de cet outil.
La vérification communautaire est réalisée une fois par semestre par des
associations locales à base communautaire sélectionnées dans l’aire de
responsabilité de chaque formation sanitaire sous contrat.
77
L’évaluation de la performance des unités de prestation du niveau central et de
certaines structures du niveau central chargées de la mise en œuvre du FBP (CT FBP,
sous unité DGR, sous unité DGSSLS et sous unité DGP) est réalisée une fois par
trimestre par une entité externe indépendante.
L’évaluation de la performance des BPS, BDS et CPVV est réalisée une fois par
trimestre par les cadres du niveau central du MSPLS.
L’évaluation de la performance des écoles paramédicales est réalisée une fois par
trimestre par les pairs (écoles paramédicales paires).
L’achat
78
- Le recours à la contractualisation doit être vu comme une incitation pour tous
les acteurs à contribuer davantage au développement du système de santé :
l'État et ses services, la population, les institutions de financement, les
organisations de la société civile, le secteur privé, les partenaires au
développement ;
- Le respect de la mission de service public reste un élément fondamental de la
politique de contractualisation ;
- La contractualisation doit contribuer à la mise en œuvre de la décentralisation
en renforçant l'implication et la responsabilisation des entités autonomes et
des collectivités locales ;
- La politique de contractualisation rappelle que les relations contractuelles
doivent s'établir entre des acteurs qui disposent de la capacité juridique à
signer des contrats. Néanmoins, des formes de contractualisation interne
peuvent être développées pour autant que leur spécificité soit clairement
établie ;
- La contractualisation doit toujours être fondée sur le respect mutuel des
acteurs. Ainsi, même dans les cas où il est fait appel à la concurrence et à la
compétition pour assurer une prestation de services de qualité, il est
important que les acteurs évitent autant que possible les situations
conflictuelles et privilégient les solutions négociées, notamment dans l'intérêt
des populations ;
- La politique de contractualisation affirme que les arrangements contractuels
doivent sauvegarder les intérêts des populations et leur implication dans le
fonctionnement des services de santé ;
- La politique de contractualisation affirme que les arrangements contractuels
ne sauraient contribuer à des formes quelconques de ségrégation au sein des
acteurs du développement sanitaire et de la population ;
la voix de la population.
80
o Des Comités provinciaux de vérification et de validation comprenant
un représentant de l’administration territoriale, des représentants de
l’administration provinciale sanitaire et des districts sanitaires, des
représentants des partenaires techniques et financiers, des représentants
de la société civile. Leur mission première est de négocier et signer des
contrats avec les structures de soins ainsi qu’avec les associations locales,
de vérifier la véracité des prestations déclarées et facturées par ces
dernières et de les valider par un quorum représentatif du CPVV ;
d’assurer le suivi évaluation de la mise en œuvre du FBP au niveau
Provincial.
III.5.4. Objectifs du Financement basé sur la Performance au Burundi
Cette partie passe en revue les missions, responsabilités et tâches des différents
intervenants dans le domaine du FBP.
III.5.6.1. Intervenants au niveau communautaire
Les intervenants du FBP au niveau communautaire sont :
Les Comités de Santé ;
Les Groupements d’agents de santé communautaire qui intègrent les
agents de santé communautaires ;
Les mamans lumière ;
Les associations locales ;
La population.
81
La participation communautaire est un levier important pour stimuler l’émergence
de réponses collectives aux problèmes de santé publique liés aux soins de santé
primaires, à la réduction de la mortalité maternelle, néonatale, infantile,
adolescents, jeunes et adultes ou aux problèmes particuliers que représentent les
IST, le SIDA, la tuberculose, le paludisme et autres (confère Manuel de l’Agent de
Santé Communautaire, document d’orientation de l’ICCM au Burundi). Elle se
traduit par l’implication volontaire et active des groupes et des communautés locales
à tous les stades d’un programme de santé.
Le Comité de santé est une organisation sociale qui peut avoir une personnalité
juridique ou pas, et dont les membres sont élus démocratiquement en assemblée
générale. Les personnes élues représentent la population de l’aire géographique qui
correspond à l’aire de responsabilité du CDS et qui bénéficie des services rendus par
cette structure.
46
Manuel de procédures sur la santé communautaire au Burundi, Janvier 2012
82
- Assurer la cogestion administrative du CDS : transmission de documents,
recrutement du personnel contractuel, définition et identification des
indigents, sécurité physique du CDS,
- Assurer la promotion du CDS et de ses activités, s'informer auprès de la
communauté de la bonne accessibilité aux services offerts, sensibilisation de
la communauté aux principes du recouvrement de coûts, la gestion de
l’ambulance, l’adhésion à la CAM et autres mécanismes d’assurance ;
- Exprimer les besoins ressentis par la communauté en matière de santé
communautaire ;
- Identifier ensemble avec l’équipe du CDS les problèmes de santé prioritaires et
chercher des solutions possibles ;
- Sensibiliser et mobiliser la population pour les actions de la santé ;
- Procéder à une catégorisation de la population et la tenir à jour notamment la
définition des indigents ;
- Assister le CDS dans la tenue à jour des dossiers familiaux : naissances,
décès, indigence, suivi des vaccinations, des affections chroniques ;
Co-signer le contrat de performance entre le CDS et le CPVV. Cela signifie que les
membres des COSA s’engagent à être au côté des CDS dans la réalisation de leurs
plans d’action.
Pour la réalisation d’un paquet communautaire d’activités, les GASC signent avec
les FOSA des contrats de performance à travers lesquels, ils sont chargés de :
- Sensibiliser la population à des changements de comportements en relation avec
l’hygiène de vie ;
- Mener des actions concrètes comme la distribution des MII ou certains
médicaments essentiels, aide à la construction de latrines, veiller à la prise de
certains médicaments essentiels à ne pas interrompre comme les
antituberculeux ;
83
- Réaliser le diagnostic et le traitement au niveau communautaire de certaines
pathologies comme le paludisme, la diarrhée et la pneumonie chez les enfants de
2 à 59 mois ;
- Réaliser le dépistage de la malnutrition au niveau communautaire ;
- Distribuer des méthodes contraceptives non prescriptibles ;
- Référer les patients vers les Centres de Santé ;
- Identifier, récupérer et relancer les cas d’abandons aux soins et services de santé
et les conseiller à reprendre ;
- Distribuer les produits et traitements à base communautaire préalablement
déterminés par les Programmes et Services de santé ;
- Relayer l’information des services de santé vers la population et inciter cette
dernière à fréquenter les formations sanitaires (référence communautaire) ;
Les ASLO doivent réaliser, tous les six mois, des enquêtes dans la communauté et
dans ce cadre, elles ont pour tâches de :
- Vérifier l’existence des personnes enregistrées comme utilisatrices par les
centres de santé et les hôpitaux ;
- Vérifier l’authenticité des prestations déclarées par ces FOSA dans le cadre
de la contractualisation ;
- Enquêter sur le degré de satisfaction de la population concernant les
prestations fournies par le centre de santé et l’hôpital ;
- Relever les coûts des prestations supportés par le client et la perception de
ces coûts par les utilisateurs ;
- Prendre note des suggestions d’amélioration émises par la population, et
les transmettre aux titulaires des centres de santé, aux présidents des
COSA, les BDS, les membres des CPVV et les directeurs d’hôpitaux, lors
d’une réunion de rétro information à l’échelon de la Province ;
- Transmettre le rapport d’enquête au CPVV au plus tard le 15ème jour du
deuxième mois suivant le semestre.
84
III.5.6.5. La population
Dans le cadre de la mise en œuvre du FBP, les CDS ont pour tâches de :
- Elaborer un plan d’action annuel et semestriel budgétisés du CDS sur un
mode participatif, en collaboration avec le COSA et sous la supervision du
District Sanitaire ;
- Signer un contrat semestriel de performance avec le CPVV ;
- Faire le suivi évaluation du plan d’action semestriel du CDS en collaboration
avec le COSA ;
- Fournir à la population des soins de santé de qualité ;
- Saisir le rapport mensuel SIS dans le DHIS2 au plus tard le 10è jour
calendrier du mois suivant ;
- Remplir correctement la fiche des données déclarées dans le cadre du FBP au
plus tard le 10è jour calendrier du mois suivant en respectant les cibles
retenues dans la planification ;
- Remplir correctement la fiche de données compilées dans le cadre du FBP
intégrant les données du CDS et de son ou ses éventuels contractants
secondaires au plus tard 10è jour calendrier du mois suivant ;
85
- Analyser le rapport mensuel du SIS au plus tard 10ème jour calendrier mois
suivant ;
- Corriger le rapport SIS après la vérification des données déclarées ;
- Signer un contrat individuel de performance pour chaque personnel du CDS ;
- Tenir une comptabilité conforme aux directives du MSPLS ;
- Ressortir sur la fiche des données déclarées des bénéficiaires de la mesure de
gratuité des soins dans le cadre du FBP la part payée par le Gouvernement et
ses Partenaires de celle payée par l’autre couverture maladie.
- Appliquer correctement l’outil d’indice chaque mois ;
- Encadrer les Groupements d’Agents de Santé Communautaires (GASC) et
d’autres acteurs communautaires œuvrant pour la promotion de la santé ;
- Contresigner le contrat de performance entre le groupement d’agents de santé
communautaires (GASC) et le CPVV ;
- Pré-vérifier chaque mois les prestations quantitatives des GASC ;
- Signer éventuellement des contrats de performance avec des prestataires
secondaires publics ou confessionnels de même niveau se trouvant dans son
aire de responsabilité (2 au maximum par CDS) ;
- Renouveler si besoin les contrats secondaires en cours (2 au maximum par
CDS) ;
- Transmettre chaque mois au BDS le rapport sur la mobilité du personnel du
District Sanitaire ;
- Assurer chaque trimestre l’encadrement des prestataires secondaires ;
- Produire un rapport trimestriel d’encadrement des éventuels prestataires
secondaires à transmettre au BDS avec copie au contractant secondaire.
- Assurer un environnement propice à la vérification (préparer la salle, apprêter
les registres, le rapport SIS, la fiche de déclaration, respecter la période
d’évaluation et/ou de vérification) ;
N.B : La signature du contrat secondaire pour le PMA sera autorisée par la DGSSLS à
travers la CT-FBP sur base d’un rapport d’évaluation du paquet du demandeur et du
respect du PEC produit par le CPVV. Ce rapport est transmis en même temps que le PV
de la réunion de validation du CPVV. Le Feedback parviendra au CPVV à travers le PV
de la réunion d’analyse et de validation des PV des CPVV par la CT-FBP.
86
III.5.6.7 Les Hôpitaux de District et de deuxième référence
Dans le cadre de la mise en œuvre du FBP, les Hôpitaux ont pour tâches de :
- Elaborer un plan d’action annuel et semestriel budgétisés de l’Hôpital de
District ou de deuxième référence sur mode participatif, en collaboration avec
les membres de son Conseil de gestion, sous la supervision du BDS et en
collaboration avec le BPS ;
- Signer un contrat semestriel de performance avec le CPVV ;
- Fournir à la population des soins de santé de qualité ;
- Participer à l’évaluation de la qualité des autres Hôpitaux de District ou de
deuxième référence (évaluation par les pairs allant jusqu’aux contrats
secondaires) ;
- Saisir le rapport mensuel SIS dans le DHIS2 au plus tard le 10ème jour
calendrier du mois suivant ;
- Elaborer le rapport financier mensuel, trimestriel et annuel et les transmettre
au BDS selon le canevas de la DGR ;
- Remplir correctement la fiche de données déclarées dans le cadre du FBP au
plus tard le 10ème jour calendrier du mois suivant en respectant les cibles
retenues dans la planification ;
- Remplir correctement la fiche de données compilées dans le cadre du FBP
intégrant les données de l’Hôpital et de son ou ses éventuels contractants
secondaires au plus tard le 10è jour calendrier du mois suivant ;
- Analyser le rapport mensuel du SIS au plus tard 10ème jour calendrier mois
suivant ;
- Corriger le rapport SIS après la vérification des données déclarées ;
- Signer un contrat individuel de performance pour chaque personnel de
l’hôpital ;
- Participer à l’encadrement des CDS du District ;
- Transmettre chaque mois au BDS le rapport sur la mobilité du personnel du
District Sanitaire ;
- Participer à l’encadrement des stagiaires (écoles paramédicales) ;
- Tenir une comptabilité conforme aux directives du MSPLS ;
- Ressortir sur la fiche des données déclarées des bénéficiaires de la mesure de
gratuité des soins dans le cadre du FBP la part payée par le Gouvernement et
ses Partenaires de celle payée par l’autre couverture maladie ;
- Appliquer correctement l’outil d’indice chaque mois ;
87
- Participer dans les réunions de coordination du District Sanitaire ;
- Signer éventuellement des contrats de performance avec des prestataires
secondaires publics de même niveau se trouvant dans son aire de
responsabilité (2 au maximum par hôpital) ;
- Renouveler si besoin les contrats secondaires en cours (2 au maximum par
CDS) ;
- Assurer l’encadrement des éventuels prestataires secondaires ;
- Produire un rapport trimestriel d’encadrement des éventuels prestataires
secondaires à transmettre au BDS avec copie au contractant secondaire ;
- Assurer un environnement propice à la vérification (préparer la salle, apprêter
les registres, le rapport SIS, la fiche de déclaration, respecter la période
d’évaluation et/ou de vérification)
N.B : La signature du contrat secondaire pour le PCA sera autorisée par la DGSSLS à
travers la CT-FBP sur base d’un rapport d’évaluation du paquet du demandeur et
du respect du PEC produit par le CPVV. Ce rapport est transmis en même temps
que le PV de la réunion de validation du CPVV. Le Feedback parviendra au CPVV à
travers le PV de la réunion d’analyse et de validation des PV des CPVV par la CT-
FBP.
88
III.5.6.5.8 Les Prestataires secondaires
Les prestataires secondaires sont des structures de soins privées, des associations
(comme les associations de prévention et prise en charge du VIH/SIDA, de lutte
contre le paludisme etc.) ou des FOSA publiques, se trouvant dans l’aire de
responsabilité d’une formation sanitaire publique ou confessionnelle et fournissant
un PMA ou PCA partiel. La demande de contrat secondaire FBP peut être initiée par
la FOSA ayant le contrat principal ou celle sollicitant le contrat secondaire. La
pertinence de la signature d’un contrat secondaire doit être validé par le CPVV dans
le cas où la FOSA sollicitant le contrat secondaire FBP permettrait de couvrir une
partie de la population de l’aire de responsabilité non desservie et/ou pour des
prestations non offertes par la FOSA disposant de contrats principaux.
Ces prestataires ont pour mission de :
- Offrir une partie du PMA ou du PCA en étroite collaboration avec la structure
de soins responsable de l’aire de responsabilité ;
- Améliorer la qualité des prestations sanitaires.
Dans le cadre de la mise en œuvre du FBP, les prestataires secondaires ont pour
tâches de :
- Participer à l’élaboration des plans d’action semestriel et annuel de la FOSA
responsable de l’aire de responsabilité ;
- Signer un contrat secondaire semestriel de performance avec la FOSA
responsable de l’aire de responsabilité ;
- Fournir à la population des soins de santé de qualité ;
- Tenir une comptabilité conforme aux directives du MSPLS ;
- Ressortir sur la fiche des données déclarées des bénéficiaires de la mesure de
gratuité des soins dans le cadre du FBP la part payée par le Gouvernement et
ses Partenaires de celle payée par l’autre couverture maladie.
- Appliquer l’outil d’indice chaque mois ;
- Saisir le rapport SIS dans le DHIS2 au plus tard le 10ème jour calendrier du
mois suivant ;
- Remplir la fiche de données déclarées dans le cadre du FBP et la transmettre
au contractant principal au plus tard le 10è jour calendrier du mois suivant ;
- Transmettre à la FOSA responsable de l’aire de responsabilité le rapport
mensuel des prestations quantitatives contractualisées.
89
Il est à noter que dans le cadre de la signature d’un contrat secondaire entre la
structure ayant le contrat principal et le prestataire secondaire ; le prestataire
principal perçoit 5 % sur les fonds des prestations engendrées par le prestataire
secondaire moyennant des rapports d’encadrement validés par les BDS et dont le
rapport synthèse est analysé par le CPVV une fois par trimestre. De plus, le
contractant principal qui n’a pas encadré son ou ses éventuels contractants
secondaires se verra retirer le droit de percevoir les 5% sur les prestations du ou des
contractant secondaires. Cette sanction est prise par le CPVV et appliquée sur les
factures du trimestre suivant.
90
- Elaborer et transmettre au CPVV au début de chaque année un rapport
d’analyse de la pertinence, de la cohérence et de l’adéquation des Plans
d’action annuel des FOSA à celui des BDS (en utilisant le canevas de la DGP) ;
- Analyser et transmettre chaque trimestre au CPVV le rapport synthèse
d’encadrement des éventuels contractants secondaires par les contractants
principaux ;
- Transmettre au BPS un rapport trimestriel des prestations réalisées par le
BDS avant le 15è jour du 2è mois suivant le trimestre ;
- Analyser les rapports mensuels SIS des FOSA dans les délais requis ;
- Transmettre chaque mois au BPS le rapport sur la mobilité du personnel du
District Sanitaire ;
- Appliquer chaque trimestre l’outil d’indice de répartition des primes de
performance et des frais de fonctionnement du BDS ;
- Planifier les interventions sanitaires dans le District ;
- Organiser des activités de renforcement des capacités des prestataires des
CDS et des hôpitaux et intégrer les membres de la sous unité de vérification
du CPVV (sur les protocoles de PEC) ;
- Informer mensuellement les FOSA sur les parties prenantes au paiement de
leurs factures mensuelles FBP ainsi que la part de chacun dans le paiement
de la facture ;
- Organiser conjointement avec l’Hôpital de District le système de référence
contre référence ;
- Participer au règlement d’éventuels conflits de mise en œuvre du FBP au
niveau des FOSA du District et des acteurs communautaires en collaboration
avec le CPVV et le BPS.
91
- Encadrer les DS dans l’élaboration de leurs plans d’action semestriel et annuel
;
- Elaborer un PAA et 1 PAT de l’Equipe Cadre du BPS ;
- Elaborer et transmettre à la DGP un Plan d’Action Annuel et trimestriel
compilés de la province sanitaire (prenant en compte les activités de l’EC du
BPS et des DS) ;
- Signer un contrat annuel de performance avec le MSPLS représenté par la
Direction Générale des Services de Santé et de la lutte contre le SIDA, pour la
réalisation de ses missions ;
- Organiser trimestriellement la restitution des résultats des évaluations de la
qualité technique et de la qualité perçue (une fois par semestre) par la
communauté auprès des intervenants de la province en matière de santé ;
- Transmettre les rapports mensuels d’évaluation des prestations quantitatives
des FOSA à la Cellule Technique Nationale FBP (CT-FBP) ;
- Transmettre les rapports trimestriels d’évaluation de la qualité des prestations
des CDS et Hôpitaux de District à la CT-FBP ;
- Transmettre les factures compilées et validées par le CPVV à la CT-FBP ;
- Transmettre les déclarations de créances à la CT-FBP ;
- Assurer un environnement propice à la vérification/évaluation et à la
validation des prestations quantitatives et qualitatives (autonomie de l’équipe
de vérification, respect du guide de vérification et du guide de validation,
participation effective des membres du CPVV) ;
- Enregistrer, archiver et sécuriser les copies de toutes les factures reçues des
formations sanitaires ainsi que les rapports d’évaluation de la qualité et
d’enquête communautaire ;
- Valider, en collaboration avec les BDS et les CPVV, les plans d’action
semestriel et annuel des Hôpitaux des Districts ;
- Valider, en collaboration avec le CPSD, les plans d’action annuels des BDS ;
- Participer au règlement d’éventuels conflits de mise en œuvre du FBP au
niveau Provincial en collaboration avec le CPVV et les BDS dans le strict
respect du manuel des procédures et ses outils de mise en œuvre ;
- Transmettre à la Direction Générale des Services de Santé et de la lutte contre
le SIDA (DGSSLS) un rapport trimestriel des prestations réalisées par le
BPS avant le 25è jour du 2è mois suivant le trimestre ;
- Organiser une réunion trimestrielle de coordination des intervenants dans la
santé au sein de la province ;
- Appliquer chaque trimestre l’outil d’indice de répartition des primes de
performance et des frais de fonctionnement du BPS ;
- Elaborer et transmettre au CPVV au début de chaque année un rapport
d’analyse de la pertinence, de la cohérence et de l’adéquation des Plans
d’action annuel des BDS à celui du BPS ;
92
- Transmettre chaque trimestre à la Direction des Ressources Humaines
rapport sur la mobilité du personnel du District Sanitaire ;
- Analyser et transmettre à la DSNIS les données du SIS de la Province ;
- Documenter le processus de règlement de conflits et transmettre le document
(notification de l’erreur, raison de la correction, PV de notification aux
prestataires concernés, réponse de ces derniers, les sanctions administratives
et pécuniaires, …) à la CT-FBP ;
- Participer activement aux activités de validation du CPVV et missions
conjointes de suivi évaluation (Médecin Directeur du BPS, Gestionnaire du
BPS et chargé du SIS) ;
- Assurer le secrétariat du CPVV ;
- Mobiliser la logistique nécessaire pour les missions ponctuelles de contre
vérification des prestations suspectes des FOSA au niveau communautaire et
les missions de contrôle du paquet des FOSA avec contrat FBP ;
- Doter en temps réel les CPVV des moyens de fonctionnement et garantir la
transparence dans de décaissement des subsides destinés à leur
fonctionnement dégagé par l’outil d’indice.
Pour une meilleure efficacité de leur action, les CPVV disposent de 2 sous unités :
une sous unité validation et une sous unité vérification.
93
III.5.7.2.1. La sous unité validation
94
La validation des données
Dans le cadre de la validation des données du FBP, la sous unité validation a pour
tâches de :
- Analyser le déroulement de la vérification (méthodologie utilisée par les
vérificateurs pour les vérifications, exploiter le PV synthétique de vérification) ;
- Analyser les écarts entre les quantités déclarées par la FOSA et les quantités
vérifiées et leurs justificatifs ;
- Analyser les rapports synthèses d’encadrement des éventuels contractants
secondaires transmis chaque trimestre par les BDS ;
- Vérifier les calculs de facturation des différentes FOSA ;
- Valider mensuellement les données quantitatives des prestations des FOSA ;
- Valider trimestriellement les rapports d’évaluation de la qualité technique des
FOSA ;
- Valider semestriellement le rapport de vérification communautaire des
prestations des FOSA et de satisfaction des bénéficiaires réalisé par les
ASLO ;
- Valider la facture compilée provinciale ;
- Elaborer un PV de validation cosigné par le Secrétaire du CPVV et le Président
avec une liste de présence manuscrite signée ;
- Notifier aux FOSA les changements survenus lors de la validation ;
- Transmettre mensuellement le PV de validation des données quantitatives au
BPS au plus tard 24 H après la séance de validation ;
- Transmettre trimestriellement les rapports validés d’évaluation de la qualité
technique des FOSA au BPS.
95
III.5.7.2.2. La sous unité vérification quantitative et évaluation qualitative des
Centres de Santé
Pour bien remplir leurs missions, les CPVV disposent d’une équipe technique
chargée de la vérification des prestations quantitatives et de l’évaluation de la
qualité technique au niveau des Centres de Santé. Cette équipe est constituée de
personnes suivantes :
- Un Coordonnateur de l’équipe, fonctionnaire du MSPLS (niveau universitaire) ;
- Au moins 1 vérificateur des prestations quantitatives pour 7 formations
sanitaires (niveau A2 avec expérience d’au moins 10 ans dans le système de
santé, A1 ou Licence) ;
- Au moins un évaluateur de la qualité technique pour 10 formations sanitaires
(niveau A2 avec expérience d’au moins 10 ans dans le système de santé, A1,
Licence ou Médecin) ;
- 1 encadreur des associations locales par Province (niveau A2 avec expérience
d’au moins 10 ans, A1 ou Licence).
Les membres de cette équipe doivent répondre aux profils suivants : Médecins,
infirmiers, laborantins et Gestionnaires. D’autres profils de santé publique sont
également éligibles. Les équipes qui manquent de certains profils seront complétées
au fur et à mesure.
L’équipe de vérification des prestations quantitatives et d’évaluation de la qualité
technique des CDS est de composition mixte, une partie de son personnel sont des
fonctionnaires et l’autre sont des contractuels recrutés par les PTFs. Tous les
vérificateurs fonctionnaires et contractuels doivent être recrutés par voie de
concours et à travers un processus compétitif. Les fonctionnaires de l’équipe de
vérification reçoivent un salaire de l’Etat avec une prime à la performance donnée
trimestriellement. Les contractuels de l’équipe de vérification reçoivent un salaire
donné par le PTF qui les a recrutés.
La sous unité vérification et évaluation de la qualité technique des CDS a pour
tâches de :
- Vérifier la véracité des prestations mensuelles quantitatives déclarées par les
FOSA en compagnie du responsable de la FOSA ou son (ses) délégués dans les
délais impartis ;
- Evaluer la qualité technique des Centres de Santé chaque trimestre ;
- Participer à l’évaluation de la qualité technique des Hôpitaux de District et
Hôpitaux de deuxième référence par les pairs ;
- Planifier mensuellement les activités de vérification quantitatives dans les
FOSA ;
- Planifier trimestriellement les activités d’évaluation de la qualité technique
dans les Centres de Santé ;
96
- Compiler les rapports de vérification effectués dans les FOSA et faire le
rapport narratif y relatif ;
- Elaborer chaque trimestre un rapport d’évaluation de la qualité technique des
Centres de Santé et le transmettre à la CT FBP ;
- Cosigner la facture mensuelle de vérification des activités subventionnées des
FOSA contractualisées ;
- Tirer les échantillons nécessaires pour la réalisation des enquêtes
communautaires ;
- Participer à la formation des enquêteurs sur les indicateurs à vérifier et sur la
méthodologie de vérification dans la communauté ;
- Analyser l’évolution des prestations des FOSA contractualisées ;
- Calculer les bonus de qualité à accorder aux FOSA ;
- Identifier les problèmes, discuter de ces derniers avec les concernés et
proposer les solutions éventuelles au CPVV et aux FOSA contractualisées ;
- Tenir des statistiques sur les activités du PMA et PCA des indicateurs
subventionnés des FOSA contractualisées ;
- Saisir les données vérifiées (données quantitatives et qualitatives) dans la base
de données FBP web ;
- Participer à la réunion mensuelle de validation du CPVV ;
- Participer aux missions ponctuelles ciblées de contrôle du paquet des FOSA
avec contrat FBP ;
- Effectuer des missions ponctuelles de contre vérification des prestations
suspectes des FOSA au niveau communautaire ;
97
III.5.7.3. Le Cadre de Partenariat pour la Santé et le Développement au
niveau Provincial
Dans le cadre de la mise en œuvre du FBP, le CPSD provincial a pour mission
principale la gouvernance et la coordination générale de la mise en œuvre du
FBP au niveau provincial.
Le CPSD Provincial a pour tâches de :
- Elaborer un chronogramme annuel des réunions du CPSD provincial et
district sanitaire avec prévisions des points à l’ordre du jour ;
- Prendre des décisions sur les sujets divers de développement sanitaire ;
- Mobiliser des fonds ;
- Faire le plaidoyer auprès du Gouvernement et des PTF ;
- Appuyer la planification et la mise en œuvre de la politique de santé ;
- Effectuer des descentes de suivi sur terrain ;
- Effectuer des revues semi – annuelles et annuelles conjointes chaque année ;
- Valider les documents opérationnels, stratégiques et études, notamment les
plans d’action annuels des BDS.
Les BPS, BDS et CPVV sont contractualisés dans le cadre du FBP en fonction de
leurs performances quant à l’accomplissement de leurs missions respectives.
La performance du BPS est liée à celle de ses Districts. C’est ainsi que le score de
performance du BPS est pondéré par la moyenne des scores de performance de ses
Districts. Ainsi, le score de performance du BPS évalué par la CT FBP est côté sur 80
points et la moyenne des scores de performance des BDS est côté sur 20 points. La
somme de ces deux scores donne le score de performance du BPS. Le montant à
percevoir par le BPS équivaut à un plafond trimestriel fixé multiplié par le score de
performance.
98
La performance du BDS est liée au score de qualité de ses formations sanitaires
(Centres de Santé et Hôpitaux). C’est ainsi que le score de performance du BDS est
pondéré par la moyenne des scores de qualité technique des formations sanitaires
(Centres de Santé et Hôpitaux) sous sa responsabilité. Ainsi, le score de performance
du BDS évalué par la CT FBP est côté sur 80 points et la moyenne des scores qualité
des formations sanitaires du District est côté sur 20 points. La somme de ces deux
scores donne le score de performance du BDS. Le montant à percevoir par le BDS
équivaut à un plafond trimestriel fixé multiplié par le score de performance.
NB : Les Outils PBF sont bien détaillés dans le manuel des procédures du FBP dont
les références sont ci bas identifiées.
99
CHAP IV : PLANIFICATION, SUIVI ET EVALUATION
IV.1. Planification
La planification est double : « descendante » c.a. d. Qu’elle doit s’inscrire dans les
objectifs, les orientations, et les résultats à obtenir du Plan National de développement
en cours, et « ascendante », c'est-à-dire qu’elle doit traduire les demandes et les
besoins exprimés et par les communautés, les formations sanitaires et identifiés par
l’équipe cadre de district
101
Certaines questions sont posées
- Qui sommes-nous, où sommes-nous? = l’analyse du contexte.
- Quels sont les problèmes les plus importants ? (critères de sélection : Importance,
risque, sphère d’influence, émotions, visibilité)
- Vers où voulons- nous tendre pour améliorer notre situation ? = formulation des
objectifs (généraux, spécifiques, opérationnels et éventuellement intermédiaires).
Comment allons-nous faire le bilan de ce que nous avons fait ? = élaboration d’un
cadre de suivi et d’une matrice d’évaluation
102
V.1.2 ANALYSE DE LA SITUATION
1. SITUATION SANITAIRE
Période de
Période
INDICATEURS la Numérateur Dénominateur
écoulée
planification
Nombre de
Taux d'utilisation curatif
Nombre de NC consultations
dans les CDS
attendues
Nombre
d’utilisatrices de Femmes en âge de
Taux d'utilisation de la PF
moyens procréer
contraceptifs
Taux d’enfants Nombre
Nombre d’enfants
complètement vaccinés (0- d’enfants
< 1an
11 mois) vaccinés < 1an
Nombre de
Nombre de
Taux de césarienne naissances
césariennes
attendues
Taux de guérison des Nombre de Nombre de cas
tuberculeux guérisons dépistés
103
Pourcentage de la
Nombre de CDS
population ayant accès au
normés
PMA
Pourcentage de CDS
Nombre de CDS Nombre total de
disposant du personnel
normés CdS
selon les normes
104
IMPORTANCE RELATIVE DES MALADIES FRÉQUENTES DANS LE DISTRICT SANITAIRE .
Afin d’évaluer d’une façon simple les problèmes sanitaires dans le district, il est
conseillé de tenir compte des 4 critères suivants :
Les points de vue de la population peuvent être sondés par les questions
suivantes :
Quels sont les points positifs et négatifs perçus par les gens en allant consulter
les formations sanitaires.
105
Tableau 14 : Critères de priorisation des problèmes de santé
1 PALUDISME
2 IRA
3 VERMINOSE
4 DIARRHEES
5 TRAUMATISME
6AFFECTIONS
GENITALES
7………….
106
IV1.3 PLAN DE LA COUVERTURE SANITAIRE.49
49
Ministère de la Santé Publique et de la Lutte contre le Sida PREPARATION DES PLANS D’EXTENSION DE LA COUVERTURE SANITAIRE,
Rapport final, Tome I – Les centres de santé, v3 – Juillet 2015.
107
Première partie de l’atelier :
108
Troisième partie de l’atelier :
District sanitaire X
Cds Population Accroissement de la population (taux 2,4 %/an) et l’année où
existan dénombreme la norme des 20.000 habitants/cds est dépassée
ts nt 20….
20… 20…. 20…… 20…… 20….. 20…
X
X
X
X
X
X
Le chiffre > 20.000 est mis en gras, de façon à ce que l’ecd puisse rapidement
reconnaître sur le tableau les cds à planifier de construire l’année moins 1 du
dépassement de la norme des 20.000 habitants. Cette planification doit prévoir dans
la budgétisation tant les coûts de la construction (loi des Marché Publics), que les
équipements et les ressources humaines à redéployer ou à augmenter dans les
nouveaux cds.
109
Les étapes sont de façon schématique les suivantes :
Organisation
Personnel
Equipements
Finances
Partenariat
110
de profiter de fonds plus importants à développer les soins de la mère et de l’enfant
ou d’investir dans une couverture à l’hôpital de district en soins chirurgicaux et
obstétricaux.
Quelques exemples de menaces : une grande inflation avec montée des prix du
carburant et des médicaments, ou la diminution de fonds de l’état pour le
fonctionnement des bureaux provinciaux et de district.
Organisation
Personnel
Equipements
Finances
Ces objectifs stratégiques sont de toute évidence basés sur les orientations et les
objectifs stratégiques du PNDS et de la PS. Ils déterminent des résultats à atteindre,
des activités et sont repris dans les PAA.
111
L’élaboration du plan d’action annuel de renforcement du district et du
développement sanitaire selon le PNDS.
Cible 1
Cible 2
Cible 3
Cible 4
50
Outils de mise en œuvre du FBP version 2017
112
En additionnant ces scores (il ne faut pas perdre du temps à chicaner sur le chiffre
du score !!) On obtient un degré d’importance et de vulnérabilité du problème qui
guide l’équipe à fixer ses priorités.
1. Identification.51
Il existe différents types de besoins : un besoin de santé, un besoin de service, un
besoin de processus, un besoin de ressources.
Les problèmes et les besoins tiennent compte de la perception par les différents
acteurs du système de santé : les prestataires de soins, les gestionnaires des
structures de santé, la population les pouvoirs politiques nationaux et locaux. Les
problèmes doivent porter tant sur la quantité que sur la qualité du
service/processus
Les problèmes sont chacun marqué sur un papier par sondage de l’équipe de
planification (inclus des agents communautaires de santé, représentants des
patients) et ces papiers collés. Ainsi se construit l’arbre à problèmes sur base des
causes à effets sur un tableau Zip placé à gauche. Les problèmes sont formulés de
manière opérationnelle (Quel est le problème et ses effets sur la population/depuis
combien de temps ce problème existe/
Il faut bien identifier les personnes concernées par chaque problème et qui doivent
participer à la mise en œuvre de la solution du problème (Connaissance approfondie
du processus, …)
Ces problèmes sont ensuite transformés en solutions, qui correspondent aux
objectifs, marqués sur un tableau Zip à droite : les objectifs sont regroupés comme
un arbre à objectifs. Ceux-ci sont également bien définis et formulés de façon
précise, les objectifs les plus urgents à atteindre placés en haut du tableau. Ces 2
arbres sont déterminants pour établir les priorités de la planification des activités.
51
Les six étapes de la Résolution de Problèmes et de l’Amélioration des Processus
113
Les problèmes doivent évidemment être le plus possible documentés par un
indicateur, par une statistique du SIS, par un degré de perception chez la
population.
Si l’équipe suit la méthode des 2 arbres, qui est aussi dénommée comme
planification par objectifs-PPO, le choix des priorités sera bien fait et correspondra
aux besoins réels du district sanitaire.
3. Identifier les causes majeures des problèmes 52 Il s’agit ici d’identifier les
principales causes du problème afin de retenir une solution appropriée (analyse
cause-effet, diagramme en arbre, les 5 pourquoi, …) : dégager quelques
possibilités à partir d’un large éventail de causes potentielles qui ont été
identifiées puis sélectionner les causes les plus probables
La cause explique l’existence du problème, elle est logique, elle est un élément
sur lequel le groupe peut agir
52
Les six étapes de la Résolution de Problèmes et de l’Amélioration des Processus
53
Les six étapes de la Résolution de Problèmes et de l’Amélioration des Processus
114
4. Ainsi s’élabore un cadre logique en fixant :
Il ne faut pas confondre but, vision et objectif. Un but est un énoncé plus large que
l’objectif ; il donne une direction ; une vision est une situation idéale à atteindre.
L’objectif est l’expression ciblée du résultat qu’on se propose d’atteindre. C’est une
projection dans le futur. Il indique le niveau de réduction d’un problème. Les
objectifs et résultats attendus sont établis par rapports aux problèmes prioritaires.
- L’objectif spécifique : C’est l’énoncé précis des résultats qui seront observés-
Exemple : Augmenter la qualité des soins maternels et néonataux d’ici l’an 2020.
(responsabilité du niveau décentralisé)
++ Les objectifs d’ordre supérieur fixent les objectifs d’ordre inférieur. Les objectifs
d’ordre inférieur (voir à ce sujet l’arbre à objectifs et le modèle causal) doivent
d’abord être atteints pour pouvoir atteindre l’objectif d’ordre supérieur.
115
++ Les objectifs dépendent les uns des autres et sont placés en ordre hiérarchique,
l’objectif de santé étant placé en ordre supérieur pouvant être rempli par des
objectifs de formations, d’activités, et de changement de comportement.
++ Les objectifs doivent rester réalistes, c.à.d. qu’ils doivent pouvoir être atteints
avec les moyens disponibles.
Une stratégie est constituée de l’ensemble des activités coordonnées à engager pour
atteindre un résultat issu d’un objectif visé. Les résultats sont codifiés par des
indicateurs aussi précis que possibles.
116
La durée totale d’une activité est la somme des durées des sous-activités. Le
déroulement de l’activité peut être représenté par un pictogramme, qui montre les
connexions entre les sous-activités selon leur durée prévue. Les activités peuvent
être simples, s’éclater en 2 sous activités, ou converger de 2 vers 1 sous activité.
- Chaque coût est financé par une instance, soit l’Etat, soit un partenaire, soit une
ONG, soit la communauté, les associations, les communes….
(+montant/instance)
Définition :
Caractéristiques :
- Chaque indicateur se détermine par son niveau actuel et son niveau futur.
117
Expression :
Types :
Parmi ceux-ci, il existe les indicateurs de quantité et de qualité. Mais cette qualité est
beaucoup plus difficile à mesurer car elle définit non seulement un résultat, mais
aussi la manière, les attitudes humaines à obtenir ce résultat. Un médecin ou un
infirmier peut bien soigner mais très mal accueillir ses patients !
Critères :
- Il doit être pertinent (reflète la réalité, action) ex: taux de mortalité après
césarienne / apprécier la performance du service.
- Il doit être sensible (réagit vite et bien aux modifications) ex: taux d’évacuation /
fonctionnement de l’ensemble du système de référence.
- Il doit être spécifique (ne doit réagir que si c’est le phénomène mesuré qui
change) ex: taux de vaccination / nombre de vaccinations effectuées.
- Il doit être valide (mesure effectivement le phénomène qu'il est censé mesurer :
réalité) ex: proportion de fiche de stock comportant une mention rupture de
stock.
118
IV.2. Suivi-évaluation
Dans le cadre d’une gestion axée sur les résultats, et conformément au cadre logique
du plan d’action du district, le suivi - évaluation sera essentiellement basé sur la
liste d’indicateurs clés du plan d’action. Le district sanitaire est donc responsable de
l’exécution des tâches suivantes :
- Mesurer l’écart entre ce qui a été prévu et ce qui a été réellement réalisé à
différents échelons (Communauté, Centre de Santé, Hôpital).
- Organiser trimestriellement des ateliers d’évaluation de l’exécution des plans
d’action à tous les échelons pour mesurer l’écart et proposer des solutions à
intégrer dans le PAS suivant.
- Encadrer l’élaboration des plans de suivi-évaluation des différents niveaux de
prestations du secteur public, prive et confessionnel au niveau district sanitaire
- Organiser les missions de supervision formative et intégrée au moins une fois
tous les deux mois par formation sanitaire.
- Organiser mensuellement des réunions d’analyse des données du système
d’information sanitaire
- Prendre des décisions fondées sur une analyse rigoureuse des faits passés.
54Cette partie est tirée du Rapport de stage présenté en vue de l’obtention du grade de Maitrise en santé
communautaire option Santé Mondiale par, AKA, Bony Roger Sylvestre : Analyse d’une démarche de recherche
action de l’expérimentation du remboursement au forfait de soins de santé à Sebba au Bourkina Faso, Juin
2014.
119
Cette RA possède les caractéristiques suivantes :
120
CHAP VI : LA SUPERVISION 55
Pour une mise en œuvre efficace et efficiente des activités de supervision formative
et d’appui technique des FOSA, l’ECD telle que décrite dans la section ci-dessus,
doit être complétée par une équipe de professionnels œuvrant au niveau de l’hôpital
de district . Cette équipe de professionnels de l’HD est constituée du (i) Médecin
Directeur de l’HD ou de son adjoint, (ii) chef nursing, (iii) chef du laboratoire de l’HD
et (iv) d’une sage-femme56.
55
Ministère de la Santé Publique et de la Lutte contre le Sida : Guide de Supervision Formative des Centres de Santé par les Equipes
Cadres des Districts Sanitaires, 2012
56
Tome 2 , Normes Sanitaires 2019-2023 VF du 21-08-2019 page 13
121
La supervision implique une continuité dans les relations entre superviseur et
supervisé
La supervision implique un mécanisme complexe de relations humaines, entraînant
une continuité dans les relations entre superviseur et supervisé. Il est important,
par conséquent, que le superviseur soit aussi permanent que possible dans sa
fonction, et qu’il soit particulièrement formé pour cette fonction.
La base d’une supervision intégrée est tout le Paquet Minimum d’Activités (PMA) du
centre de santé, y compris la cogestion communautaire et la prise en charge
communautaire des problèmes de santé, le tout se traduit dans un plan annuel
d’activités (PAA) du centre de santé.
Les thèmes des supervisions doivent mettre le focus sur les faiblesses de chaque
centre de santé afin de rehausser à court terme le niveau qualité et quantité de chaque
centre.
122
VI.2 METHODOLOGIE ET OUTILS DE LA SUPERVISION
Une cartographie des forces et faiblesses de chaque CDS doit être élaborée et mise à
jour régulièrement sur base des divers rapports (évaluation CPVV, évaluations
improvisées, audits techniques et financiers). Les thèmes de supervision doivent être
spécifiques à chaque centre et portés sur les faiblesses de chaque centre.
Le registre de supervision
Le cahier des problèmes du CDS
Le classeur du CDS
Calendrier de supervision
125
LA PREPARATION PRATIQUE
Accueil du personnel
C’est une brève discussion initiale avec l’équipe dirigeante du CdS ou de l’hôpital de
district, qui ne peut entraver les activités journalières.
Elle scrute l’état de propreté, l’arrivée de l’eau et électricité (prise de terre des fils est
souvent négligée), état de la table d’accouchement, du rangement de la salle, de la
disponibilité du stéthoscope obstétrical de Pinard, d’une boite d’instruments
stérilisés.
126
L’analyse documentaire de certains registres (alternant selon les visites), les fiches,
les fardes et leur rangement logique, la propreté du classement. Les outils de gestion
financière (livre de caisse, livre de banque, le journal des dépenses) sont en tout cas
contrôlés, et de façon complémentaire avec les rapports du FBP. Le solde du compte
en banque est discuté au vu des investissements à prévoir pour améliorer le PMA ou
le PCA.
Pour terminer la supervision, il faut organiser une réunion de synthèse avec tout le
personnel impliqué. La réunion de synthèse est un moment décisif.
1 Féliciter l’équipe pour les aspects positifs observés dans son activité
2 Exposer les principaux problèmes rencontrés, en n’esquivant aucun des
problèmes spontanément exposés par les supervisés, soit dans la réunion de
départ, soit au cours de la supervision
3 Revoir ensemble les solutions proposées, s’assurer de leur acceptation par
l’équipe, négocier ce qui doit l’être, compléter le cahier des problèmes avec les
solutions, les responsabilités et les délais
4 Se mettre d’accord sur les engagements réciproques, qui doivent être consignés
par écrit dans le registre de supervision, signés par tous les participants, et se
retrouver plus tard dans le rapport de supervision.
Les engagements ne doivent pas porter sur trop d’aspects à la fois ; en
général, deux ou trois engagements fermes suffisent.
Pour chacune des supervisions effectuées, un feed-back immédiat doit être fait et
cosigné par les supervisés et les superviseurs.
127
VI.7 LA REDACTION DU RAPPORT DE SUPERVISION
128
CHAP VII. SURVEILLANCE A BASE COMMUNAUTAIRE SUR LES EVENEMENTS
DE SANTE PUBLIQUE57
Contexte
Depuis plusieurs années le Burundi fait face à des crises diverses dont les épidémies
de choléra, paludisme. Egalement avec l’épidémie d’Ebola qui sévit en RDC, le
Burundi a été placé par l’OMS parmi les pays de priorité 1 et dernièrement avec la
notification des cas de Covid-19 en Chine, tous les pays Sub-sahariens ont été
considérés comme à risque ce qui a été confirmé par l’évaluation du risque au
niveau du pays. Dans ce cadre le Burundi avec l’appui de l’OMS a lancé les activités
de renforcement de la surveillance épidémiologique avec un accent sur le partage
régulier de l’information à travers des bulletins épidémiologiques, la formation du
personnel soignant sur la définition des cas et la gestion des situations épidémiques,
la surveillance aux points d’entrée et transfrontalière, la formation des agents de
santé communautaire et la surveillance à base communautaire mais
jusqu’aujourd’hui les activités ne sont toujours pas développées pour cette dernière
rubrique. Depuis 2019 le Burundi bénéficie de l’appui de l’Union Européenne à
travers le projet Résilience pour lequel l’OMS est responsable de sa coordination. Ce
projet couvre les 18 provinces du pays dont 5 sont directement appuyées par l’OMS
dans le consortium ENABEL composé de 4 membres dont ENABEL, OIM, MEMIS et
OMS. Trois axes sont visés dans ce projet dont la surveillance épidémiologique.
Egalement dans le cadre de la préparation à la prise en charge des cas de la maladie
à virus Ebola, 21 districts sanitaires ont été identifiés à haut risque parmi lesquels 4
bénéficient à travers l’OMS d’un appui de ECHO pour le renforcement de plusieurs
activités dont la surveillance épidémiologique. D’autre part depuis 2019 l’OMS a mis
sur pied les modules de formation sur la surveillance épidémiologique troisième
édition pour lequel le Burundi est en retard pour la formation de son personnel.
En vue de détecter précocement les évènements de santé publique, tous les pays
doivent veiller à ce que le système de surveillance des événements soit mis en place
à tous les niveaux du système de santé, parallèlement au système de surveillance
basée sur les indicateurs.
57
Version 3 de la SIMR au Burundi
129
Expliquer la différence entre surveillance basée sur les indicateurs (IBS) et la
surveillance des événements (EBS).
La surveillance des événements et la surveillance basée sur les indicateurs sont des
composantes de l’alerte précoce, de la riposte et du renseignement épidémiologique,
intégrées dans la stratégie de la SIMR. L’EBS et l’IBS se complètent l’un l’autre, mais
avec des rôles et des objectifs distincts. L’EBS est plus susceptible de recevoir des
alertes pour détecter rapidement les petites épidémies, tandis que l’IBS est plus à
même de surveiller les tendances des maladies au fil du temps et est utile pour
signaler le début des épidémies saisonnières régulières de maladies endémiques, en
utilisant des seuils d’alerte et d’épidémie. L’IBS peut ne pas être utile pour les petits
événements parce qu’ils sont soit calculés en moyenne dans les grandes séries de
données ou perdus dans les petites. L’EBS est également plus à même de détecter
des épidémies dans des zones où l’accès au soin de santé est limité. Dans le
contexte de la stratégie SIMR, le flux des informations provenant de l’EBS suit les
mêmes lignes de compte-rendu que l’IBS, c’est-à-dire de la communauté au sous-
district/district, à la région/province et au niveau national. L’EBS et l’IBS sont
appliqués à tous les niveaux du système de santé – communautaire, établissement
de santé, régional ou provincial de district et national.
130
Figure 1. Surveillance basée sur les indicateurs et surveillance des événements
dans la perspective de la surveillance épidémiologique (EWAR) relative à la
stratégie de SIMR.
131
• Décrire les fonctions de la surveillance des évènements au niveau
provincial, district et communautaire.
132
e)- Diffuser le numéro de la ligne d’assistance téléphonique par des actions de
plaidoyer, par le biais des autorités sanitaires, des bénévoles en santé
communautaire, des organisations non gouvernementales, des chefs religieux et
autres, ou des écoles, et faire de la publicité dans les langues locales à la télévision,
à la radio et dans les journaux.
f)- Développer un partenariat avec les entreprises de communication qui peuvent
diffuser le numéro de la ligne d’assistance téléphonique par des messages de test à
leurs clients. Les messages envoyés doivent comprendre l’objet de la surveillance des
événements, l’importance de notifier immédiatement les alertes et la façon dont les
alertes peuvent être signalées.
g)- Former une équipe d’employés pour faire fonctionner la ligne d’assistance
téléphonique de la surveillance des événements 24 heures sur 24 afin de répondre
aux appels ou de demander des informations à la communauté.
• Méthodologie de l’appel
a)- La personne qui répond à l’appel doit commencer par remercier son interlocuteur
d’avoir pris l’initiative de notifier au ministère de la Santé ou à tout autre ministère
hébergeant la ligne d’assistance téléphonique des événements potentiels de santé
publique préoccupants.
b)- Ensuite, l’employé doit poser une série de questions préparées, sur le modèle des
questions posées dans le registre des alertes.
c)- L’appel doit être conclu en remerciant l’appelant pour sa disponibilité, sa
patience et son attitude proactive.
d)- L’employé doit consigner directement dans le registre approprié les alertes qui
correspondent à la liste prédéfinie des alertes.
e)- Les informateurs doivent être rappelés dès que possible au cas où un appel est
interrompu ou déconnecté, ou si les appels sont effectués pendant que la personne
chargée de répondre est occupée ; cela permettra de s’assurer que toutes les alertes
sont recueillies.
133
• Méthodologie de la messagerie
a)- Une fois qu’un message est reçu par SMS ou par les réseaux sociaux, un
message automatique instantané doit saluer l’expéditeur, le remercier et lui indiquer
qu’un opérateur le contactera.
b)- Des questions ou des répondeurs automatiques peuvent permettre de recueillir
des renseignements auprès de l’expéditeur.
c)- Les données doivent être enregistrées directement dans le journal des alertes
selon la liste prédéfinie des alertes du pays.
d)- Des informations sur l’expéditeur doivent être collectées pour une
communication ultérieure et des détails sur les alertes notifiées. Un appel direct à
l’expéditeur peut être nécessaire si davantage d’informations sont requises.
NB : Des lignes d’assistance téléphonique doivent être mises en place aux
niveaux national, régional ou provincial et des districts.
a)- Au niveau national : la ligne d’assistance téléphonique peut être mise en place au
Centre national d’opérations pour les situations d’urgence de santé publique
(PHEOC) afin de recueillir et d’enregistrer les alertes provenant de l’ensemble du
pays.
b)- Aux niveaux régional ou provincial et des districts : la ligne d’assistance
téléphonique peut être mise en place dans les locaux des autorités sanitaires
régionales ou provinciales ou au centre régional ou provincial d’opérations pour les
situations d’urgence de santé publique, s’il y a lieu, pour recueillir et enregistrer les
alertes de la région ou de la province.
c)- Au niveau des districts : la ligne d’assistance téléphonique peut être mise en
place dans les locaux de l’autorité sanitaire du district pour recueillir et enregistrer
les alertes provenant du district, y compris ceux des établissements de santé et des
points focaux communautaires.
B. Mettre en place un centre d’analyse des médias
a)- Les médias sont des canaux de communication générale au sein d’une
population et servent d’outils de collecte utilisés pour stocker et diffuser des
informations ou des données. Il s’agit par exemple des journaux, des magazines, de
la télévision, de la radio, des bulletins d’information et d’autres formes imprimées de
communication, ainsi que des sources électroniques ou en ligne.
134
b)- L’analyse des médias est un processus actif qui doit être réalisé en utilisant
différents moyens.
c)- Il est recommandé d’effectuer l’analyse des médias au niveau national.
d)- Il convient de former le personnel de santé à l’analyse régulière des médias, par
exemple tous les jours.
e)- Les sources d’analyse des médias peuvent être officielles et non officielles.
135
Étape 2 : Détection des alertes
a)- La détection des alertes est le processus de collecte d’informations sur les
événements de santé publique potentiels signalés à la ligne d’assistance
téléphonique.
b)- Le grand public peut communiquer avec le service d’assistance téléphonique par
téléphone, par SMS, par messagerie instantanée sur les réseaux sociaux ou par
discussion en ligne.
c)- L’équipe du service d’assistance téléphonique doit filtrer les notifications reçues
des appelants afin de déterminer quelles alertes sont valides.
d)- Une liste d’alertes élaborée par les autorités nationales de santé publique doit
être fournie aux opérateurs du service d’assistance téléphonique ou aux personnes
chargées de répondre au public, afin qu’ils puissent continuer à enregistrer les
alertes.
e)- L’opérateur doit enregistrer les alertes valides dans un registre prévu à cet effet.
f)- Les alertes peuvent également être détectées par analyse manuelle ou
automatisée des médias.
136
Étape 3 : Enregistrement des alertes de la surveillance des événements
a)- Les alertes qui sont recueillies à partir des médias et des lignes d’assistance
téléphonique, et qui correspondent à la liste prédéfinie des alertes doivent être
enregistrées dans un registre prévu à cet effet. Voir un échantillon de registre
d’alertes pour les lignes d’assistance téléphonique ou l’analyse des médias à la page
suivante.
b)- Chaque alerte recueillie doit inclure des données sur la détection, le triage et la
vérification de l’alerte, jusqu'à la riposte.
• Alerte : quand c’est arrivé, qui a été affecté (cas, décès) et où cela commence et
se propage ;
137
3. Activités de suivi
a) Suivi : rejeter, surveiller, vérifier
Date et heure : JJ/MM/AAAAAA/HH:MM __ __/__ __/__ __ ____ __ __:__ __
b) Envoyé pour vérification : oui/non
Date et heure : JJ/MM/AAAAAA/HH:MM __ __/__ __/__ __ ____ __ __:__ __
c) Vérifié : oui/non
Date et heure : JJ/MM/AAAAAA/HH:MM __ __/__ __/__ __ ____ __ __:__ __
d) Évaluation des risques : très faible/faible/modéré/élevé/très élevé
e) Envoyé pour riposte : oui/non
Date et heure : __ __/__ __/__ __ ____ __ __:__ __
JJ/MM/AAAAAA/HH:MM
f) État de la riposte : non commencée ;
en cours ; achevée __ __/__ __/__ __ ____ __ __:__ __
Date et heure :
JJ/MM/AAAAAA/HH:MM
139
• Dans le cas des alertes dont la véracité a été démontrée, mais qui ne constituent
pas une menace immédiate pour la population, l’équipe doit suivre l’événement et
entreprendre des évaluations des risques lorsque de nouvelles informations sont
disponibles.
3. II -Étapes de la mise en place de la surveillance des événements au niveau
du district
a)- Les étapes de la mise en place de la surveillance des événements au niveau du
district sont les mêmes qu’au niveau national.
b)- Cependant, les autorités sanitaires de district reçoivent principalement des
informations relatives à la surveillance des événements sous la forme d’alertes
provenant essentiellement des établissements de santé et des communautés par le
biais d’appels téléphoniques, de SMS et de messages WhatsApp.
c)- Recevoir et documenter les notifications d’alertes :
• enregistrer les informations orales ou écrites des établissements de santé et des
communautés sur les foyers suspectés, les rumeurs, les événements ou les
alertes inexpliqués dans le journal du district consacré aux foyers présumés (voir
la section 4, annexe 4A de la troisième édition du Guide technique pour la SIMR).
d)- L’équipe sanitaire de district doit remplir les fonctions suivantes : triage,
vérification et évaluation des risques.
e)- Trier les alertes
• Lorsque l’équipe sanitaire de district reçoit des informations sur une alerte
notifiée, elle doit procéder au triage en posant les questions suivantes :
• Les informations communiquées sont-elles de nature à justifier une alerte
précoce ? (En d’autres termes, cette alerte pourrait-elle constituer un véritable
événement de santé publique ?)
• Cette alerte a-t-elle déjà été notifiée ? (En clair, s’agit-il d’un doublon ?)
• Le triage peut se faire en personne sur le terrain, par SMS ou par téléphone.
• Après le triage :
• Si la notification n’est pas pertinente ou s’il s’agit d’un doublon, elle peut être
rejetée. Aucune autre mesure n’est nécessaire.
• Si l’alerte doit être rejetée, communiquer les informations suivantes aux points
focaux de la surveillance des événements sanitaires qui ont notifié l’alerte :
140
▪ qu’ils continuent de suivre la situation et informent le district si la
situation change et qu’une alerte se fait jour ;
▪ ce n’est pas grave s’ils ont notifié une alerte qui s’est révélée fausse,
qu’ils continuent de notifier les alertes lorsqu’ils en détectent.
• Si l’alerte est pertinente et ne constitue pas un doublon, elle doit être vérifiée
par l’équipe sanitaire du district qui a reçu l’information.
f)- Vérifier les alertes
• L’équipe sanitaire de district doit vérifier toutes les alertes triées qui relèvent
de la surveillance des événements.
• L’équipe sanitaire de district qui reçoit des alertes des formations sanitaires et
des communautés doit également vérifier ces alertes avant qu’elles ne soient
considérées comme des événements.
141
• Le résultat de la vérification est la confirmation que l’alerte est vraie ou fausse.
Une fois l’alerte vérifiée, elle devient un événement.
• Après la vérification :
142
3. III- Étapes à suivre pour la surveillance des événements au niveau des
établissements de santé
143
c)- Les professionnels de santé, y compris les cliniciens, les infirmières et les
agents de lutte contre les infections, doivent être sensibilisés pour reconnaître les
alertes et les notifier immédiatement.
d)- Détecter une alerte signifie identifier ou suspecter la présence d’une alerte
prédéterminée par les autorités nationales de santé publique.
e)- Exemples d’alertes de la surveillance des événements dans les
établissements de santé :
144
4-Rôles des Agents Communautaires (AC)
145
NOTIFIER l'alerte au superviseur de proximité
146
CHAP VIII.: QUALITE DES SOINS ET SERVICES
La définition de la qualité :
La qualité est l’exécution correcte (conforme aux normes) d’interventions que l’on
sait sûre et qui sont abordables pour la société en question et qui ont aussi le
pouvoir d’avoir un impact sur la mortalité et la morbidité, l’invalidité et la
malnutrition en fonction des besoins du client (M.I. Roemer et C Montoya Aguilar,
OMS1988).
Selon l’OMS, la qualité des soins est une démarche qui doit permettre de garantir à
chaque patient la combinaison d’actes diagnostiques et thérapeutique qui lui
assurera le meilleur résultat en termes de santé, conformément à l’état actuel de la
science médical, au meilleur coût pour un même résultat, à moindre risques
iatrogènes et pour sa plus grande satisfaction en termes de procédures, des
résultats et des contacts humains à l’intérieur du système de soins. Qui fait quoi et
comment, quels outils utilisés.
D’après Hervé LAFARGE, la qualité des soins est définie comme suit 58 : « les soins
sont dits de qualité lorsque les facteurs de production (matériels, compétences,
produits utilisés) ; les processus d’offre des soins et les résultats obtenus sont
conformes aux normes professionnelles et satisfont les consommateurs de soins ».
La globalité : les soins sont globaux lorsqu’ils tiennent compte de toutes les
dimensions de l’individu : non seulement biologiques ou organiques, mais aussi
psychologiques, culturelles, sociales, économiques et environnementales.
La continuité : les soins sont continus lorsque le patient est effectivement pris en
charge sans interruption jusqu’ à la fin de l’épisode de sa maladie (y compris la
référence et contre référence). Le suivi de l’efficacité des soins se mesure par
l’évaluation périodiquement les patients, comme dans les maladies chroniques, la
TB, l’hypertension, le diabète, le HIV-SIDA…, ou comme les consultations prénatales
ou les consultations de planification familiale.
L’intégration : les soins sont intégrés si, pour chaque individu, ils sont coordonnés
au sein d’une même unité et à tous les niveaux des soins : curatifs (y compris les
soins mentaux et les maladies chroniques), préventifs, de surveillance, de
réhabilitation, etc..
58
Ministère de la Santé Publique et de la Lutte contre le Sida ; Référentiel des normes de qualité des soins offerts à différents niveaux du
reseau des soins dans le District Sanitaire au Burundi, Mai 2019
147
La compétence technique du prestataire : elle englobe d’une part les
connaissances cliniques, les attitudes humaines et relationnelles, le sens du respect
et de la confidentialité, la capacité d’écouter et ensuite de trancher, la manière
empathique de communiquer. D’autre part la compétence requiert l’aptitude à gérer
une équipe, former des collègues, superviser des activités de son équipe, enfin
résoudre les problèmes dans des situations précaires et difficiles.
148
VIII.2 ASSURANCE QUALITE DES SOINS
L’évaluation de la qualité des soins, sur base des normes et standards prédéfinis
fait intervenir deux catégories de personnes : les professionnels de santé et les
patients ou bénéficiaires. Ainsi, la qualité des soins peut être considérée comme la
résultante consensuelle des points de vue de ces deux parties.
La qualité voulue (ou spécifiée) : Elle est formulée en termes de critères explicites
à partir desquelles il est possible d’apprécier la conformité de la qualité délivrée ;
La qualité attendue (par les patients), elle se construit autour de leurs besoins de
santé mais aussi de leurs expériences antérieures dans le système de soins ;
VIII.3.1 Définition
Les déchets des soins médicaux comprennent tous les déchets produits par les
activités médicales. Ils embrassent des activités de diagnostique aussi bien que des
traitements préventifs, curatifs et palliatifs dans le domaine de la médecine humaine
et vétérinaire. En d’autres termes sont considérés comme déchets de soins médicaux
tous les déchets produits par des institutions médicales (publiques ou privés, un
établissement de recherche ou laboratoire), source : Programme des NU pour
l’environnement et l’OMS.
149
VIII.3.2 Classification des déchets biomédicaux
- Les déchets ménagers : les ordures ménagères, les emballages, les papiers et
autres objets administratifs, les outils divers, les restes de la cuisine et du
jardin…Ils représentent environ 80% de la totalité des déchets.
L’objectif principal de la gestion des déchets est d’éviter les risques de contamination
de maladies en contact des déchets.
Les personnes qui sont les plus vulnérables sont bien sur les éboueurs (personnes
en charge de ramasser les déchets ménagères), le personnel de santé, le personnel
de maintenance, les personnes qui visitent les malades, les enfants qui fouinent
dans les déchets dans les quartiers pauvres et pendant les visites dans les
formations sanitaires.
150
Les objets tranchants sont particulièrement pour les enfants causant des plaies
virtuellement infectées. De surcroit par les déchets non collectés, des quartiers
entiers se polluent, les insectes se multiplient (mouches, moustiques), des rats et
des chiens errants risquent de transmettre des maladies par leur contact avec des
liquides et excréta contaminés et infectés, du sang souillé.
Tant l’équipe du CdS que de l’HD doivent faire un plan de gestion des déchets,
désigner un responsable de l’équipe, écrire des bonnes pratiques à afficher au mur
et à la vue des patients, être inventifs à utiliser des moyens de collecte comme des
flacons de perfusion vides ou bocaux de médicaments à fixer aux murs des couloirs
ou salles de soins afin de collecter immédiatement après utilisation les aiguilles,
lames de bistouri, seringues vides, cathéters et tout autre objet coupant ou
tranchant. Ce sujet de la gestion des déchets se discute aussi avec le COSA car la
gestion des déchets doit s’intégrer dans les soins préventifs et promotionnels.
- Un bon moyen de bien trier est de jeter les objets divers dans des boites, bocaux
ou seaux, poubelles de différentes couleurs.
- La collecte se fait par des camions qui viennent collecter et doivent (ce n’est
hélas pas souvent le cas) jeter les conditionnements dans des containers.
- Le transport se fait par camions ou véhicules et il est très important que des
déchets bien triés et collectés ne soient pas à nouveau mélangés lors du
transport, tout effort précédant le transport devenant inutile.
151
- Le traitement et l’élimination : il existe 4 types de traitement : la désinfection,
l’encapsulation, l’enfouissement, l’incinération.
- La désinfection se fait en trempant les outils et objets déchets dans l’eau de javel.
- L’incinération se pratique dans les petits incinérateurs des CdS ou les plus
grands incinérateurs des HD. Là aussi il faut éduquer les équipes de soins et de
maintenance à utiliser régulièrement cet incinérateur et en faire un élément de
supervision et de performance de la formation sanitaire.
152
CHAP IX : GESTION DE L’INFORMATION SANITAIRE
IX.1.DEFINITION
Chaque ASC sur sa sous colline doit disposer des outils de collecte des données et
un rapport mensuel du GASC doit être produit à la fin du mois.
Dans le cadre du SIS Communautaire, les GASC sont chargés de la collecte et la
transmission des données communautaires vers le CDS de son aire de
responsabilité et exécutent les tâches qui sont développés dans le chapitre en
rapport avec le paquet d’activités du GASC dans la gestion du système d’information
sanitaire communautaire:
59
MSPLS, Modules Santé plus: Module 7: Information sanitaire version 1-2007
153
IX.2.2 Centres de santé
Au début de chaque année, le centre de santé doit faire un rapport annuel qui est la
consolidation des rapports mensuels.
Le titulaire doit avoir à tout moment un tableau de bord qui lui permet de suivre les
principaux indicateurs des activités menées au centre de santé.
L’équipe du centre de santé doit faire une analyse locale des données pour partager
l’information avec toute l’équipe et prendre des décisions à son niveau pour
améliorer les performances.
154
IX.2.2 Hôpitaux
Au début de chaque mois, l’hôpital transmet un rapport mensuel qui comprend les
éléments suivants :
1. Identification de l’hôpital et les caractéristiques de la population de l’aire
d’action.
2. Effectifs détaillés des activités réalisées dans les différents services (chirurgie,
gynéco obstétrique, médecine interne, pédiatrie, laboratoire, radiologie,
échographie, endoscopie, …)
3. Référence et contre référence
4. Morbidité et mortalité hospitalière
5. Approvisionnement en médicaments
6. Ressources financières (recettes, subsides, dépenses)
L’hôpital doit faire un rapport annuel qui est la consolidation des rapports
mensuels.
Dans ces rapports, doivent figurer les différents taux qui reflètent le fonctionnement
de l’hôpital.
Il s’agit notamment de :
1. Nombre de lits dressés : nombre de lits d’hébergements disponibles
2. Nombre potentiel de journées d’hospitalisation par année : nombre de lits
dresses X 365
3. Nombre de journées d’hospitalisation par année : total du nombre de journées
que tous les patients ont passées à l’hôpital
4. Nombre moyen de lits occupés par année : nombre de journées
d’hospitalisation/365
5. Nombre d’admissions (ou de sorties) par année : nombre total de personnes
admises par année pour hospitalisation (ou sorties de l’hospitalisation)
6. Taux d’occupation : Nombre moyen de lits occupés par année/nombre de lits
dressés [ou nombre de journées d’hospitalisation par année/nombre moyen de
lits occupés par année]
7. Séjour moyen : nombre de journées d’hospitalisation par année/nombre
d’admissions par année
8. Taux de sorties : Nombre de sorties par année /nombre moyen de lits occupés
par année
155
9. Intervalle de roulement :(nombre potentiel de journées d’hospitalisation par
année - nombre de journées d’hospitalisation par année)/nombre
d’admissions par année
10. Cycle de roulement moyen : Nombre potentiel de journées
d’hospitalisation par année/nombre d’admissions par année [ou séjour moyen
+ intervalle de roulement]
En principe, dans la conception de ces outils de collecte, il faut veiller que chaque
élément qui y figure va contribuer à la rédaction du rapport. Par exemple, tous les
éléments recueillis dans le registre de consultation du centre de santé doivent
contribuer dans la rédaction du rapport mensuel d’activités.
157
IX.2.5.1 Communauté
Dans les centres de santé, ils tiennent les registres et les fiches suivants :
- Registre d’accueil
- Registre standard des consultations curatives enfant
- Registre standard des consultations curatives adulte
- Registre standard de laboratoire
- Registre standard de planification familiale
- Registre standard de consultation prénatale
- Registre standard des accouchements
- Registre standard de consultation post natale
- Registre standard de vaccination des femmes non enceintes
- Registre standard de vaccination des enfants
- Registre de surveillance infantile
- Registre d’éducation pour la santé
- Registre standard de supervision et visites
- Registre des décès
- Registre SSN
- Registre jeunes et adolescents
- Registre de dépistage volontaire
60
Outils standards du système d’information sanitaire communautaire validé
158
IX.2.5.3 Hôpitaux
- Dans les hôpitaux, ils tiennent les registres et les fiches suivants :
- Registre d’accueil en consultation externe61
- Registre standard de consultations externes de l’hôpital
- Registre d’accueil en hospitalisation
- Registre standard entrée dans un service
- Registre des sorties du service
- Registre des actes
- Registre standard des examens
- Registre standard des accouchements
- Registre des actes
- Registre standard d’imagerie médicale
- Registre gynéco obstétrique
- Registre des accouchements
- Registre des transfusions
- Registre des banques de sang
- Registre des urgences
- Registres SST
- Registre CPN
- Registre PF
- Canevas de rapport dans les hôpitaux
Sur le plan informatique, ils se sont dotés d’ordinateurs (qui fonctionnent en réseau
dans certains hôpitaux), de communication Internet et de logiciels appropriés à leur
gestion.
En plus des logiciels de routine de traitement de textes (MS Word) et des tableurs
(MS Excel) certains hôpitaux disposent de logiciels appropriés à leurs activités
comme :
- Logiciel de facturation des hospitalisés et des ambulants
- Logiciel de paie et de gestion des ressources humaines
- Logiciel de gestion de stocks et de produits pharmaceutiques
- Logiciel de comptabilité
61
Outils standards de collecte du système d’information sanitaire validé
159
a) Pour la gestion des ressources humaines
- Registre des présences
- Planification des congés
- Billets de sortie
- Documents officiels des congés
b) Pour la gestion des médicaments
- Acquisition
- Demandes d’approvisionnement par la pharmacie
- Dossiers d’appel d’offres
- Bons de commande, lettres de commande
- Bons de livraison
- Bons de réception
- Bon d’entrée en magasin
- Stockage
- Fiches de stock
- Feuille de consommation journalière
- Procès-verbaux d’inventaire
- Distribution
- Registres de réquisition, carnets de réquisition
- Bons de sortie
- Fiches d’hospitalisation
- Périmés
- Liste des médicaments périmes et PV de destruction
160
d) Pour la gestion financière
- Recettes
- Protocole des prestations
- Facturier
- Bons de soins, feuilles de maladies, feuilles d’hospitalisations, bons de
commande, bon de fournitures pharmaceutiques
- Reçus de caisse
- Bordereau de versement à la caisse, bordereau de versement à la
banque
- Bons d’entrée, bons de sortie (caisse)
- Livre de caisse
- Livre de banque
- Fiches de gestion des clients
- Registre de suivi des paiements des factures des clients
Dépenses
- Fiche d’engagement budgétaire
- Carnet de demandes de fonds
- Bons de commande, lettres de commande
- Bordereau de règlement par cheque
- Reçu de cheque
- Registre d’enregistrement des chèques
Au niveau des Bureaux des districts sanitaires, on tient les registres et fiche
suivants :
- Registre de tenue de réunions dans l’hôpital
- Registre standard des recettes
- Registre standard des dépenses
- Fiche de gestion de stock
- Registre de supervisions
- Registre de gestion des épidémies
161
IX.3 QUELQUES APPLICATIONS DU PLAN NATIONAL DE DEVELOPPEMENT
DE L’INFORMATIQUE SANITAIRE 2019-202362
Mais des nouveaux besoins ont émergé au cours des dernières années : (i) la
nécessité d’interfaçage de OpenRBF avec le DHIS2, (ii) l'intégration de modules de
contrôle qualité dans les structures de soins et (iii) des outils de collecte de données
au niveau communautaire
62
Plan National de développement de l’Informatique Sanitaire 2019-2023, MSPLS Burundi
162
Informatisation des hôpitaux
Un autre projet visant l'informatisation complète de 3 CDS sur base d'une version
réduite (adaptée au CDS) du logiciel utilisé dans les hôpitaux (OpenClinic
HealthCenter Edition) est encore en cours. Ce projet a comme objectifs
163
l'informatisation de tous les flux d'informations au sein des CDS (administration,
finances, pharmacie, labo, dossier patient, registres, rapportage DHIS2) et la mise
en œuvre d'une solution de référence/contre-référence avec l'hôpital de district.
La disponibilité d'informations cliniques partagées dans un dossier patient unique,
contribue à l'amélioration de la qualité de la prise en charge du malade (pas de
duplication d'examens, approche holistique du patient).
L'application SPT existe en 3 versions différentes: (i) une version web centrale
disponible à travers un navigateur internet, (ii) une version web intranet disponible
sur un micro-serveur qui doit être installé dans le CDS et (iii) une version Android
disponible sur smartphone et tablette.
Ce pilote a démontré (i) l'utilité des SPT informatisées, (ii) la faisabilité de leur
intégration dans le travail de routine et (iii) une appropriation rapide par un
164
personnel disposant de compétences TIC très limitées. D'un autre côté, d'assez
nombreuses pannes techniques ont été constatées, empêchant parfois les agents des
CDS d'utiliser le système.
Les cartes mère des micro-serveurs étant trop sensibles à des faibles fluctuations
de courant électrique doivent être remplacées par une technologie plus résistante
aux sous-voltages. Une solution peu coûteuse a également été avancée.
La pleine utilité de l'application SPT ne pourra être réalisée qu'en l'intégrant avec
une solution de gestion de dossier patient informatisé.
Les sorties SPT devront trouver une place équivalente à celle du diagnostic dans
les outils de rapportage de routine.
165
X: COORDINATION, GESTION, GOUVERNANCE ET LEADERSHIP
Les activités de santé s’inscrivent dans l’ensemble des activités humaines tendant
au bien être de la communauté et ses membres. Aucune de ces activités ne peut être
conçue de façon isolée sans tenir compte des autres.
Il existe une interrelation et une interdépendance entre les différents secteurs dans
les activités humaines.
Il est important de tenir compte du rôle que les autres secteurs peuvent jouer dans
le développement global de la communauté. Il existe des interventions apparentées à
la Santé qui ne peuvent être exécutées par le personnel de santé qu’en collaboration
avec les autres secteurs.63
63
Bourkina Faso, Ministère de la Santé, Secrétariat Général, Cellule d’appui à la décentralisation du système sanitaire :
Module de Formation 10 ; Formation en gestion des membres non Médecins des Equipes Cadres de District,
Développement du partenariat ; Module harmonisé, deuxième édition, Août 2007.
64
Ordonnance Ministériel Nº630/381/la 13/03/2005 portant organisation et fonctionnement des services de santé au
Burundi ; article 19.
166
La Coordination du Développement des Districts Sanitaires dans le cadre de la
décentralisation effective, sera assurée par la Direction Générale des Services de
Santé et de la Lutte contre le sida à travers la Direction de L’Offre et la Demande des
Soins (DODS) ayant le Développement des Districts Sanitaires dans ses Missions
spécifiques au niveau central, et les Bureaux des provinces Sanitaires au niveau
Intermédiaires.
65
Tome 2, Normes Samitaires 2019-2023VF du 21 -08-2019 page 24
167
conseillers techniques qui interviennent dans le district (des bailleurs, des
partenaires du MSPLS
Tous les membres des différents comités doivent comprendre les principes de base
de la gestion dans le secteur de la santé, et doivent contribuer au développement
d’une politique de santé adéquate en ligne avec la PNS et le PNDS.
Le CoPiDi est présidé par le Médecin Directeur du BPS et comprend, d'une part, le Médecin
Directeur et le Gestionnaire de l’hôpital ainsi que deux chefs de service qui se relaient
alternativement; et d'autre part, le Médecin Chef de district et deux professionnels du BDS,
un représentant de chaque intervenant dans le district, un représentant du Gouverneur de
province, deux représentants des administrations communales, deux représentants des
professionnels de santé des CDS publics, un représentant des professionnels de santé des
structures confessionnelles, un représentant du secteur médical privé, deux représentants
des COSA, ainsi que deux représentants de la société civile.
Des dispositions sont prises pour renforcer les capacités des membres de ces Comités en
matière de gestion des services de santé d'une part, et de gestion basée sur les résultats
d'autre part. Une formation de rafraichissement est planifiée et conduite selon une
périodicité annuelle.
66
Tome 2, Normes Samitaires 2019-2023VF du 21 -08-2019 page 24
168
X .2. Gouvernance et Leadership
Sur le plan stratégique, le Bureau de District Sanitaire (BDS) coordonne les activités
de planification des niveaux qui sont sous la responsabilité du district sanitaire.
Avec l’appui du BPS, il aide dans l’élaboration des plans d’actions des acteurs
communautaires, ceux des centres de santé et de l’hôpital de district.
En aval, les différents plans d’action des structures sanitaires doivent s’inscrire
dans le plan de développement sanitaire du district (PDSD). Les lignes directrices de
ce PDSD doivent guider les choix stratégiques des FoSa (Hôpital et CDS publics,
privés, confessionnels).
Sur le plan intersectoriel, l’équipe cadre du district sanitaire prend des contacts avec
les autres secteurs (éducation, service d’hygiène municipale, associations
professionnelles, etc.) pour soulever et discuter des problèmes spécifiques en
relation avec la santé. L’équipe du district sanitaire est le point focal pour les autres
secteurs pour dialoguer sur tous les aspects en relation avec la santé.
67
Tome2, Normes Sanitaires 2019-2023 VF. Du 21 08-2019 page 23
169
ANNEXE 1: GRILLE D’EVALUATION DE LA FONCTIONNALITE DES DISTRICTS
SANITAIRES DU BURUNDI
ANALYSE RAPIDE PAR LES ECD
SEMESTRE ……….
PROVINCE DE DISTRICT SANITAIRE DE
Secrétaire
Chauffeur 1
Chauffeur 2
Travailleur 1
Travailleur 2
Veilleur 1
Veilleur 2
Autre
Commentaires si nécessaire :
……………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………
Le Chef nursing assiste presque à toutes les réunions de l’ECD OUI NON
1.8 Supervision – Réalisation d’au moins 80%des supervisions des CDS prévues
au semestre précédent OUINON
171
1.9 Pharmacie de district
1.10 SNIS
L’ECD a produit tous les rapports trimestriels à temps (pour le30 du mois suivant)
au cours du semestre précédent OUINON
1.11 Formation
- L’ECD examine tous les trimestres son exécution budgétaire (BDS et Pharmacie de
district) avec le canevas officiel (exécution du budget en recettes et en dépenses,
équilibre des comptes, créances, dettes) OUINON
- Le gestionnaire produit tous les trimestres le rapport financier compilé des CDS
OUI NON
L’ECD a suivi ou supervisé elle-même les activités des ASC OUI NON
L’ECD a suivi les activités des ASC et des acteurs communautaires via les
restitutions organisées par les programmes ou les partenaires œuvrant en ce
domaine OUI NON
Commentaires si nécessaire :
……………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………
2 L’hôpital de district
L’hôpital de district (ou l’ensemble des hôpitaux dans le district) offre 5 lits
d’hospitalisation pour 10.000 habitants.
HD
Hôpital de
Hôpital de
= T x 10.000 / P
173
Ce qui suit concerne l’hôpital de district. S’il y a d’autres hôpitaux dans le
district, utilisez les questionnaires supplémentaires en fin de document.
Service
commun
SERVICES Hommes Femmes
Hommes-
Femmes
Chirurgie
Médecine
Gynécologie-obstétrique
Pédiatrie
Nutrition
Bloc opératoire n° 1
Bloc opératoire n° 2
Laboratoire
Radiologie
Echographie
Morgue
174
Commentaires si nécessaire :
……………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………….……
2.5 Disponibilité du sang
- L’HD dispose de personnel formé pour la collecte de sang OUI NON
- L’HD organise-t-il sa propre collecte de sang (avec CNTS/CRTS) ? OUINON
- Y a-t-il eu rupture de stock de poches de sang au cours du Trimestre précédent ?
OUINON
2.6 Service des urgences
Un service des urgences (hors maternité) existe en vue de rendre les soins
disponibles 24h/24 et 7j/7 OUI NON
2.11 Planification
- L’HD a-t-il adressé tous les mois sa commande à la pharmacie de district lors du
trimestre précédent ? OUINON
2.13 SNIS – L’HD a produit les rapports mensuels à temps (pour le 5 du mois
suivant) au cours du trimestre précédent OUINON
175
2.15 Référence et contre référence – L’HD (ou le district)
Commentaires si nécessaire :
……………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………
Nb A2/CDS
Nb A2
CDS
176
3.2 PMA – Services de base
* Pour la PTME, il faut voir si certaines unités du CDS ont reçu la formation et
disposent de tout ce qu’il faut pour faire la PTME (même si aucun cas n’est dépisté
pour le moment)
……………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………
177
3.4 Stratégies plainte-traitement
Nb COSA Nb %
fonctionnels CDS
Nb Nb CDS %
COSA
avec
femmes
CDS avec Nb %
commande CDS
mensuelle
178
3.8 Gestion financière
Tous les CDS remplissent leur bilan financier dans le canevas du SNIS (point 5.4)
OUINON
CDS Nb %
avec CDS
bilan
financier
Nombre de CDS faisant leur bilan financier / Nb de
CDS
Pas de chiffres derrière la virgule dans le calcul du %
Commentaires si nécessaire :
……………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………
179
4 Les activités communautaires
4.1 Chaque CDS compte un TPS OUI NON
Nb %
Nb TPS
CDS
Nombre de TPS / Nombre de CDS
Pas de chiffres derrière la virgule dans le calcul du %
4.2 Tous les CDS ont des Groupements des ASC OUINON
Nb %
Nb ASC
CDS
Nombre d’ASC / Nombre de CDS
Pas de chiffres derrière la virgule dans le calcul du %
- font le dépistage des enfants malnutris dans les collines OUI NON
Commentaires si nécessaire :
……………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………..
180
5 Questions générales
Forces Faiblesse
5.2 QUESTION POUR LE MCD – Est-ce que vous faites quelque chose pour
renforcer votre leadership dans le district ? Donnez un ou quelques exemples.
……………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………..…
5.3 QUESTION POUR LE MCD – Maîtrisez-vous suffisamment l’organisation
de votre temps ? Dans l’échelle ci-dessous, cochez la case qui correspond le mieux
à votre situation.
A droite (10), vous maîtrisez tout à fait l’organisation de votre temps de travail,
votre planification personnelle dépend entièrement de vous et non de personnes ou
d’institutions extérieures ; vous n’êtes pas du tout perturbé par les interférences et
le manque de bonne programmation de votre hiérarchie ou de vos partenaires.
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
181
2B L’hôpital de …………………………………....
[2.1 Lits d’hospitalisation pour 10.000 habitants – Déjà traité avec l’hôpital
de district]
Service
commun
SERVICES Hommes Femmes
Hommes-
Femmes
Chirurgie
Médecine
Gynécologie-obstétrique
Pédiatrie
Nutrition
Bloc opératoire n° 1
Bloc opératoire n° 2
Laboratoire
Radiologie
Echographie
Morgue
Commentaires si nécessaire :
182
……………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………
…………………………………
2.5 Disponibilité du sang
OUINON
OUINON
68
Il est présidé par le MDH ou le DAF et comprend tous les chefs de services, un représentant du BDS, un représentant du
BPS (pour les hôpitaux avec un statut autonome), et des conseillers techniques qui interviennent dans l’hôpital (des
bailleurs, des partenaires, du MSPLS).
183
- L’HD a-t-il adressé tous les mois sa commande à la pharmacie
2.13 SNIS – L’HD a produit les rapports trimestriels à temps (pour le 15 du mois
suivant) au cours du semestre précédent OUI NON
Le Conseil de gestion examine tous les trimestres son exécution budgétaire (HD et
Pharmacie de l’HD) avec le canevas officiel (exécution du budget en recettes et en
dépenses, équilibre des comptes, créances, dettes)
OUINON
Commentaires si nécessaire :
……………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………
…………………………………
184
2C L’hôpital de …..
[2.1 Lits d’hospitalisation pour 10.000 habitants – Déjà traité avec l’hôpital
de district]
Service commun
SERVICES Hommes Femmes
Hommes-Femmes
Chirurgie
Médecine
Gynécologie-obstétrique
Pédiatrie
Nutrition
Bloc opératoire n° 1
Bloc opératoire n° 2
Laboratoire
Radiologie
Echographie
Morgue
Commentaires si nécessaire :
……………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………
185
2.5 Disponibilité du sang
2.8 Réunions du Conseil de gestion– Réalisation d’au moins 80% des réunions
au cours du semestre précédent (réunions hebdomadaires ou bimensuelles)
OUINON
- L’HD a-t-il adressé tous les mois sa commande à la pharmacie de district lors du
semestre précédent ? OUINON
2.13 SNIS – L’HD a produit les rapports trimestriels à temps (pour le 15 du mois
suivant) au cours du semestre précédent OUINON
69
Il est présidé par le MDH ou le DAF et comprend tous les chefs de services, un représentant du BDS, un représentant du
BPS (pour les hôpitaux avec un statut autonome), et des conseillers techniques qui interviennent dans l’hôpital (des
bailleurs, des partenaires, du MSPLS).
186
2.15 Référence et contre référence – L’HD (ou le district)
Le Conseil de gestion examine tous les trimestres son exécution budgétaire (HD et
Pharmacie de l’HD) avec le canevas officiel(exécution du budget en recettes et en
dépenses, équilibre des comptes, créances, dettes) OUINON
Commentaires si nécessaire :
……………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………
187
ANNEXE2
188
Résultat 1.3 La qualité des soins de santé des adolescents et jeunes est améliorée
Activités
1
2
3
4
Sous-total
0
Résultat 1.4 L’offre des services de prévention et de prise en charge médicale des VSBG est améliorée
Activités
1
2
3
4
Sous-total 0
Résultat 1.5 La gestion intégrée des maladies du nourrisson et du jeune enfant est améliorée
Activités
1
2
3
4
Sous-total 0
189
Résultat 1.6 L’offre des soins et services de santé de l’enfant, de l’adolescent(e)et jeune est amélioré
Activités
1
2
3
4
Sous-total 0
Résultat 1.7 La qualité des soins de santé des personnes âgées est
améliorée
(contact/an/personne)
Activités
1
2
3
4
Sous-total
0
Résultat 1.8 L’offre et la capacité opérationnelle des services de nutrition sont améliorées
Activités
1
2
3
4
Sous-total 0
190
Axe stratégique II: Renforcement de la lutte contre les maladies transmissibles et non transmissibles.
Résultat 2.1 :La couverture et la qualité des services de prévention et de prise en charge du VIH, des
Hépatites et des coïnfections sont améliorées
Activités
1
2
3
4
Sous-total 0
Résultat 2.2: La qualité et l’efficacité des services de prévention et de lutte contre le paludisme sont
améliorées
Activités
1
2
3
4
Sous-total 0
Résultat 2.3 : La qualité des services de prévention et de prise en charge de la Tuberculose sont
améliorées
Activités
2
3
4
Sous-total 0
191
Résultat 2.4: La prévention, diagnostic et la prise en charge des maladies non transmissibles est intégrée
dans le paquet des services des FOSA
Activités
2
3
4
Sous-total
0
Résultat2.5: Le traitement de masse des MTN est renforcé
1
2
3
4
Sous-total
0
Résultat2.6: La surveillance des maladies pour améliorer la réponse est renforcée
1.
2.
3.
4.
Sous-total 0
Résulta 2.7: La capacité des services de laboratoire est améliorée
1
2
3
4
Sous-total
192
SOUS-TOTAL DE L'AXE
0
STRATEGIQUE 2
Résultat 3.1 L’adéquation qualitative et quantitative entre la formation (initiale et continue) des RHS et les
besoins du système sanitaire est assurée
Activités
1
2
3
4
sous-total 0
Résultat3.2: La gestion des ressources humaines est améliorée
Activités
1
2
3
4
sous-total
SOUS-TOTAL DE L'AXE
STRATEGIQUE 3
193
Axe stratégique IV: Amélioration de la disponibilité, de l’accessibilité et de la qualité des produits
pharmaceutiques et produits de santé : médicaments, les vaccins et autres produits de santé
Résultat 4.1: Le cadre institutionnel, juridique et réglementaire du secteur pharmaceutique est renforcé
Activités
1
2
3
4
Sous-total
Résultat4.2: La disponibilité des produits pharmaceutiques et produits de santé (médicaments, les vaccins, et
autres produits de santé) est améliorée
Activités
1
2
3
4
Sous-total
Résultat 4.3: La qualité des produits pharmaceutiques et produits de santé (médicaments, les vaccins et
autres produits de santé) est garantie
Activités
1
2
3
4
Sous-total
194
Résultat4:4 La disponibilité et l’accessibilité des produits sanguins sont renforcés
Activités
1
2
3
4
Sous-total
Sous-Total de l'axe stratégique
4
195
Axe stratégique V: Amélioration de la disponibilité et de la qualité des infrastructures et équipements
sanitaires
Résultat5 :2 La planification de l’acquisition des équipement médicaux et non médicaux des FOSA (qui
respectent les normes sanitaires est améliorée
Activités
1
2
3
4
Sous- total
Axe stratégique V: Amélioration de la disponibilité et de la qualité des infrastructures et équipements
sanitaires
Résultat5 :3 La maintenance des équipements biomédicaux et non médicaux des FOSA est améliorée
Activités
1
2
3
4
Sous- total
SOUS-TOTAL DE L'AXE
STRATEGIQUE 5
196
Axe stratégique VI: Renforcement du système d’information sanitaire et de la recherche en santé
Activités
1
2
3
4
Sous- total
Axe stratégique VI: Renforcement du système d’information sanitaire et de la recherche en santé
Activités
1
2
3
4
Sous- total
SOUS-TOTAL DE L'AXE
STRATEGIQUE 6
197
Axe stratégique VII: Le renforcement des mécanismes de Financement du secteur de la santé
Activités
1
2
3
4
Sous- total
SOUS-TOTAL DE L'AXE
STRATEGIQUE 7
Axe stratégique VIII: Renforcement de la Gouvernance et du leadership dans le secteur de la santé
Activités
1
2
3
4
Sous- total
198
Axe stratégique VIII: Renforcement de la Gouvernance et du leadership dans le secteur de la santé
Résultat 8.2 La coordination de la planification et le suivi-évaluation à tous les niveaux du système de santé
sont renforcés
Activités
1
2
3
4
Sous- total
Activités
1
2
3
4
Sous- total
199
Axe stratégique IX: Renforcement des interventions au niveau communautaire
Résultat 9.1 La couverture du paquet de services offerts au niveau communautaire est améliorée
Activités
1
2
3
4
Sous- total
Activités
1
2
3
4
Sous- total
200
Axe stratégique X: Lutte contre les facteurs de risques liés aux maladies transmissibles, non transmissibles
et actions sur les déterminants sociaux de la santé
Axe stratégique X: Lutte contre les facteurs de risques liés aux maladies transmissibles, non transmissibles
et actions sur les déterminants sociaux de la santé
Résultats 10.2 : L’accès à l’eau potable et aux services d’assainissement est amélioré
Activités
1
2
3
4
Sous- total
Axe stratégique X: Lutte contre les facteurs de risques liés aux maladies transmissibles, non transmissibles
et actions sur les déterminants sociaux de la santé
201
Résultats 10.3 : Les mécanismes de lutte contre les substances psychoactives(Alcool,tabac,stupéfiants sont
renforcés
Activités
1
2
3
4
Sous- total
Sous- total axe stratégique 10
Axe stratégique XI: Renforcement de la surveillance intégrée de la maladie et de gestion des urgences de
santé publique et des catastrophes naturelles
Résultat 11.1:La préparation, la détection et la riposte aux épidémies et aux urgences de santé publique
sont renforcées
Activités
1
2
3
4
Sous- total
Sous- total Axe stratégique
11
202
Axe stratégique XII: Renforcement de la gestion des questions de populations pour tendre vers le
dividende démographique
Activités
1
2
3
4
Sous- total
Sous- total Axe stratégique
12
203
ANNEXE 3 : LISTE DES PARTICIPANTS DANS LE PROCESSUS D’ELABORATION
ET FINALISATION DU GUIDE PERATIONNEL DE GESTION DU DISTRICT
SANITAIRE AU BURUNDI
204
3.2. Participants dans l’atelier de validation du Guide Opérationnel de gestion
du District Sanitaire à Tiger’s Conference à Kinanira /Bujumbura
206
3.3. Participants dans l’atelier d’actualisation du Guide Opérationnel de
gestion du District Sanitaire à Tanganyika Logde à Rumonge
207
Dr NDINDURWAHA Thaddée CT-FBP
208