Le Leadership
Le Leadership
Le Leadership
La personne responsable de l’équipe qui veut influencer positivement les membres de son
équipe et les guider vers une vision commune dans l’accomplissement des tâches doit tenir
compte des notions suivantes pour effectuer un travail de qualité, axé sur les résultats :
Le leadership situationnel
La théorie du leadership situationnel, développée par Paul Hersey et Kenneth Blanchard*, est
basée sur le constat qu’un leader possède en général deux visions de la façon de faire pour
superviser des activités en équipe.
L’ingénieur responsable d’une équipe doit prendre conscience qu’il a deux visions potentielles
dans sa façon d’assurer un leadership. Il va mettre ses efforts soit sur les tâches à accomplir
soit sur le contact relationnel avec ses coéquipiers :
quand il met l’accent sur les tâches, il croit que les membres de son équipe ont besoin
d’un soutien attentif pour accomplir les tâches qui leur sont attribuées.
quand il croit au contact relationnel, en premier lieu, c’est qu’il considère que :
Un bon leader doit s’adapter à différentes situations afin d’assumer un leadership de qualité,
tout en prenant conscience qu’il possède a priori une vision subjective du style de leadership
qui doit être appliqué pour son équipe de travail.
Nous proposons au lecteur quatre exemples où chaque style peut être plus efficace pour une
meilleure productivité des membres de son équipe. Selon la maturité de celle-ci, les quatre
comportements attendus du leader sont :
Le leadership directif convient aux situations où les employés ont besoin d’aide et de soutien
pour exécuter leurs tâches. Le leader oriente le groupe vers la tâche à accomplir. Il encourage
et félicite au besoin. Il précise les rôles des employés et la façon dont les tâches doivent être
faites.
Le leader démocratique mettra l’accent sur les relations entre les employés et sur ce qu’ils
pensent. Ceux-ci sont invités à s’exprimer et à donner leur avis ou même à proposer des
solutions. Le leader devient donc un collaborateur et une personne-ressource à qui l’on peut se
fier.
Il est primordial de bien connaître son propre style de leadership et de l’adapter au besoin,
selon les situations ou les événements qui se produisent.
En résumé
Être un bon leader n’est pas inné, mais on peut apprendre à le devenir. La personne capable de
bien se connaître, qui a conscience de ses forces et de ses points à améliorer, et qui est à
l'écoute des autres, se trouve déjà dans la bonne direction.
Les bons leaders se perfectionnent au moyen d’un processus continu d’éducation, de formation
et d’expérience. Face aux défis que lui-même et son équipe doivent relever, il doit être en
mesure de développer l’art de la mobilisation. Il est capable d’atteindre des résultats de
productivité efficaces en encadrant adéquatement son équipe avec des règles précises, mais
simples.
Le leader est celui qui sait demeurer maître de lui-même dans toutes les situations. Il est
capable de reconnaître les erreurs commises et les utilise comme des moyens d’amélioration.
La personne qui exerce son leadership doit faire preuve de reconnaissance des efforts
déployés et de l’obtention des bons résultats, souligner les bons coups auprès de ses
coéquipiers. S’il est capable de partager sa vision et ses valeurs, le leader pourra obtenir de la
part de son équipe des résultats au-delà de ses espérances.
Les leaders efficaces sont passés maîtres dans l'art de poser des questions, et ils
savent bien écouter
Rôle du leader: Les sept différents
rôles dirigeants
«Le meilleur manager est celui qui sait trouver les talents pour faire
les choses, et qui sait aussi réfréner son envie de s’en mêler pendant
qu’ils les font.» Theodore Roosevelt
Une tâche importante que vous devez assumer en tant que dirigeant
c’est d’être clair quant aux attentes que l’environnement est en droit
d’avoir à votre égard ainsi qu’à vos compétences dans votre fonction.
Cette démarche est particulièrement importante si vous assumez pour
la première fois le rôle du leader. Il reste bien sûr toujours des zones
obscures dans la pratique et il est presque impossible de formuler à
l’avance et avec précision toutes les facettes des attentes. C’est
pourquoi vous devriez clarifier rapidement vos nouvelles obligations.
Refléxion sur le rôle du leader
Recommandations de produits
Il n’est pas rare que des leaders définissent leur rôle de manière
spontanée en disant par exemple: «ici, je suis celui qui agit», «je suis
facteur d’intégration», «ici, je suis le décideur». Cette identification est
tout à fait judicieuse pour autant que vous ne vous confondiez pas
avec le rôle. Le mot «ici» dénote le contexte dans lequel vous situez
votre rôle. Vous n’êtes, en tant que chef de département, que
rarement aussi chef sur le terrain de foot. Les rôles peuvent vous
aider à faire face aux différentes situations de gestion.
1. Leader
2. Manager
En tant que manager, vous devez fixer les objectifs et convenir des
moyens (tâches) pour les atteindre. Vous gérez tout ce qui peut
s’organiser: de la planifi cation au contrôle des processus, des
structures et des standards en passant par la mise en oeuvre. Vous
vous focalisez d’abord sur la dimension économique de votre action.
En tant que manager, vous possédez les connaissances techniques,
disposez de suffisamment d’expérience et inspirez à vos
collaborateurs sécurité et routine, gage d’efficience et d’efficacité dans
votre domaine de tâches.
3. Responsable de la gestion de l’information
4. Représentant
Dans votre rôle de modérateur, vous arbitrez les conflits qui peuvent
naître dans votre équipe et dans l’entreprise ainsi qu’en dehors de ces
dernières. Ces conflits portent sur des questions organisationnelles,
procédurales et communicationnelles. Vous résolvez des problèmes
inattendus qui peuvent surgir dans le processus de travail et
acquerrez une solide expérience pour résoudre les problèmes dans
l’intérêt de tous. Vous intervenez toujours de sorte à ce que les
solutions trouvées soient productives. Vous montrez comment
envisager d’autres manières de résoudre les problèmes et vous les
affinez.
6. Entrepreneur
De quoi avez-vous besoin pour vous sentir bien dans tous les
rôles?
Réfléchissez-vous au type et à la complexité de votre rôle
dirigeant?
Leadership
Christine Chartrand
VP Services-conseils
mardi, avril 07, 2015
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Ce n’est pas tout le monde qui a la chance d’être dirigé par des leaders
compétents. Il est en fait fort possible qu’en ce moment, vous ayez des
frissons à l’idée de devoir revivre vos expériences avec de mauvais
supérieurs – ou peut-être que vos plaies ont fini par guérir et que vous êtes
désormais en compagnie d’une personne avec un style de leadership
inspirant.
Si vos actions incitent les autres à rêver davantage, à apprendre davantage, à faire
davantage et à devenir davantage, vous êtes un leader. ~John Quincy Adams
Au fil des décennies, de nombreuses entreprises n'ont pas pu faire face à la concurrence
mondiale. Parmi celles qui ont réussi, la plupart n'ont pas pu maintenir leur position sur le
marché.
Des leaders comme Steve Jobs, Elon Musk et Warren Buffet, grâce à leur vision, leur
détermination inébranlable et leur travail acharné, ont conduit leurs entreprises
respectives vers de grands sommets. Grâce à leurs convictions et à leurs fortes qualités
de leadership, ils ont donné une nouvelle dimension au monde des affaires.
Ce blog, cependant, ne porte pas sur eux mais sur les bonnes qualités de leadership qui
aident les gens à rendre leur grande entreprise, à atteindre la grandeur et à apporter de
nouvelles transformations dans le monde.
Après avoir travaillé avec de bons leaders et avoir moi-même occupé une position de
leader, j'ai compris que le leadership peut influencer la foule à croire, à agir et à travailler
avec persévérance pour atteindre le plus grand bien.
Être un bon leader n'est pas une sinécure. Une personne doit posséder des qualités de
leadership efficaces qui l'aident à atteindre des buts et des objectifs plus élevés. Que ce
soit la résistance et la persistance du Mahatma Gandhi ou la vision d'Elon Musk.
Voici la liste des 25 qualités essentielles de
leadership qui aident les dirigeants à mieux réussir
1. L'intégrité
L'intégrité est une qualité essentielle que tout leader doit posséder. Vous ne pouvez pas
diriger une entreprise avec succès si vous manquez d'intégrité. Brian Tracy, auteur de
livres sur le développement personnel, affirme que chaque fois qu'il organise une réunion
d'affaires stratégique, la première valeur sur laquelle tous les cadres s'accordent est
l'intégrité.
Les chefs d'entreprise savent que l'intégrité est le fondement d'un bon leadership et qu'il
faut défendre ses convictions. Quelle que soit la difficulté de la situation, un bon leader
s'inspire de ses principes sans faire de compromis ; il s'abstient de faire de fausses
promesses ou de prendre des raccourcis, préférant la réflexion et l'action d'intérêt
personnel.
Il est nécessaire de tenir lesdites promesses, fondées sur l'éthique et la morale, pour
payer les dividendes à long terme.
2. Innovateur
Un leader innovant n'est pas un génie créatif aux idées stimulantes, mais il donne aux
autres la liberté de développer leurs idées. On trouve toujours des gens qui ont de
grandes idées mais qui n'ont pas la volonté, la détermination et la peur d'agir. Mais les
leaders innovants n'en font pas partie.
Les personnes innovantes sont toujours ouvertes aux nouvelles idées et aux discussions.
Ils écoutent activement tout le monde et motivent également les autres à sortir des
sentiers battus. Cette qualité leur donne un avantage sur les autres car ils sont toujours à
la recherche de créativité et d'innovations. En tant que leader innovant, Steve Jobs lui-
même a déclaré : "Les innovations font la différence entre un leader et un suiveur".
3. L'honnêteté
Ainsi, l'honnêteté est le trait le plus apprécié de tout chef d'entreprise ou de tout
dirigeant en général.
Le leadership peut être défini en un mot : " honnêteté ". Vous devez être honnête avec
les joueurs et honnête avec vous-même. ~Earl Weaver
4. L'écoute active
Les racines d'un leadership efficace résident dans les choses simples, dont l'écoute.
Écouter quelqu'un est une preuve de respect ; cela montre que vous appréciez ses idées
et que vous êtes prêt à les entendre. ~John Baldoni
L'écoute active est une excellente qualité à posséder lorsqu'il s'agit de leadership. Les
bons leaders écoutent les gens avec beaucoup d'attention et de sincérité. Cela les aide à
comprendre les gens et leurs points de vue. L'écoute active renforce la confiance et les
relations à long terme. Les bons leaders communiquent avec soin, se concentrent sur la
personne et le message ; ils n'interrompent pas et reconnaissent ce qui est dit.
Acquérir cette compétence n'est pas facile ; il faut avoir conscience de soi et faire preuve
d'humilité pour respecter les pensées des autres.
5. La confiance en soi
La confiance en soi est très présente chez les vrais leaders ; ils connaissent donc leurs
compétences et leurs qualités de leadership. Ils sont sûrs de leurs compétences et de
leurs aptitudes à diriger. Ils ont un sentiment d'assurance et d'estime de soi et, surtout,
ils croient qu'ils peuvent faire la différence. Comme l'a dit à juste titre Rosalynn Carter, "il
faut avoir confiance en ses capacités et être assez fort pour aller jusqu'au bout".
La confiance en soi est essentielle pour les dirigeants, car elle leur donne des ailes pour
prendre des risques, atteindre des objectifs et voler haut. Les leaders organisationnels se
prennent en charge eux-mêmes et marchent avec positivité et confiance. Il leur permet
de prendre des décisions immédiates, de résoudre des problèmes et des conflits
organisationnels.
Un leader doit être visionnaire et avoir plus de clairvoyance qu'un employé. ~Jack Ma
Un dirigeant visionnaire est clairvoyant, motivé et inspiré par ce qu'une entreprise peut
devenir. Les leaders visionnaires travaillent dur pour le bien de tous et se tiennent au
courant du temps et des changements. Assurer une vision de l'avenir avec persévérance
et maintenir tout le monde investi dans le processus, voilà ce que fait un leader
visionnaire. Un leader visionnaire n'hésite pas à prendre des risques et des décisions non
conventionnelles.
7. Excellent communicateur
Une excellente communication est la clé d'un bon leadership. Un leader efficace sait
comment faire passer son message. Il est un bon orateur et communique pour faire son
travail. Ils ne sont pas durs ; ils choisissent les mots et les expressions qui conviennent à
la situation et permettent aux autres d'exprimer leurs pensées et leurs idées.
La capacité à déléguer efficacement est une bonne qualité de leadership. Un bon leader
est quelqu'un qui sait déléguer à bon escient et en tirer le meilleur parti. La délégation
est essentielle pour maximiser la productivité et les performances de l'équipe. En outre,
un dirigeant est la personne la plus occupée de toute organisation. Par conséquent,
savoir quand et comment déléguer lui donne plus de temps pour son travail du plus
importance.
De plus, un facteur essentiel à noter ici c'est que la capacité à déléguer ne se limite pas à
déléguer des tâches aux autres. Il s'agit d'également d'avoir conscience et de
comprendre qui possède les compétences et l'expertise nécessaires pour accomplir la
tâche. Une délégation réfléchie est essentielle pour gagner du temps et éviter des
désagréments au futurs.
9. L'aptitude à la prise de décision
Les bons leaders sont décisifs et savent comment aider l'organisation, les employés, les
parties prenantes et les clients.
Vous n'envisageriez jamais un dirigeant qui n'est pas clair et incertain. Les bons
dirigeants sont conscients du fait que leurs décisions peuvent faire ou défaire une
entreprise. Ils évaluent plusieurs fois une circonstance donnée avant d'arriver à une
conclusion. Ils recueillent les informations nécessaires avant de faire des annonces. De
même, ils ne croient pas aux rumeurs mais examinent les situation eux-mêmes ou un
problème avant de prendre une décision.
10. Compétences en matière de résolution de problèmes
Les bons leaders ont cette capacité à répondre aux problèmes. Ils sont dotés de la
capacité d'identifier et de définir les problèmes. Ils analysent, utilisent les données et
communiquent pour résoudre les problèmes.
Il est vital pour tout le leader de cultiver des compétences solides en matière de
résolution de problèmes afin d'éliminer les obstacles.
11. Une attitude juste
Nous avons tous des préjugés personnels. Celui qui peut penser et agir au-delà de cette
boucle est ce qui le rend différent de la foule. Ces préjugés sont l'un des facteurs qui
expliquent pourquoi la plupart des dirigeants ne parviennent pas à atteindre des
sommets.
Les bons leaders sont justes envers les employés et les processus de l'organisation. Ils
reconnaissent les points positifs et font toujours en sorte que tout le monde puisse
s'épanouir ensemble.
Ils comprennent que rien de significatif n'a jamais été atteint avec une attitude injuste et
partiale. Et même si c'est le cas, la durabilité du résultat est toujours douteuse.
Les bons leaders font abstraction des préjugés et de l'injustice et créent une culture qui
ne favorise ni ne reconnaît cette attitude.
12. Inquiétude
Avez-vous déjà vu de grands leaders partager leurs histoires et leurs expériences dans
des conférences Ted ? Je suppose que oui. Si ce n'est pas le cas, je vous recommande de
le faire.
Vous vous rendrez compte à quel point ces dirigeants sont bien informés et curieux. Et
qu'ils sont toujours prêts à apprendre de nouvelles choses. Leurs pensées, leurs idées et
leurs perceptions sont uniques et donnent à réfléchir.
La raison est leur curiosité et leur curiosité de la vie. Ils poursuivent des intérêts variés et
s'y investissent constamment. Ils sont ouverts à l'élargissement de leur spectre par l'art,
la technologie et la science. Et, en fait, tout le savoir-faire du monde.
Cette qualité les aide à adopter une attitude rationnelle et positive face à tout problème.
13. Autonome et motivée
Les grands dirigeants du monde des affaires, de l'industrie et de la finance, ainsi que les
grands artistes, poètes, musiciens et écrivains sont tous devenus grands parce qu'ils ont
développé le pouvoir de l'automotivation. ~Napoléon Hill
L'une des caractéristiques essentielles des bons leaders est leur capacité à motiver les
autres. Les bons leaders motivent toujours leurs employés et leur remontent le moral
lorsque cela est nécessaire. Ils mènent leur barque en douceur, même dans des situations
dangereuses. Ils restent motivés et donnent l’exemple aux autres qui suives.
14. L'humilité
Les leaders humbles font les meilleurs leaders. Dans son livre fondateur "Good to Great",
Jim Collins présente des données de recherche approfondies sur la façon dont les
dirigeants humbles et volontaires aident leurs entreprises à se développer et à maintenir
leur position sur le marché.
L'humilité n'est pas le premier trait de caractère qui vient à notre esprit lorsque nous
pensons au leadership. Pourtant, c'est l'une des qualités essentielles d'un bon leader.
C'est parce que l'humilité est souvent éclipsée par la flamboyance des célèbres qualités
de leadership.
Les meilleurs leaders ont un facteur de considération élevé. Ils se soucient de leurs
collaborateurs. ~Brian Tracy
Les bons dirigeants comprennent la valeur de l'équilibre entre le travail et la vie privée.
Ils savent que la santé et le bien-être des personnes associées à l'organisation jouent un
rôle important dans l'atteinte du succès.
Ils inspirent les membres de leur équipe et veillent à ce que le personnel, les clients, les
bénéficiaires et les consommateurs se sentent en confiance.
Un bon leadership consiste à développer la discipline chez les autres. Les bons leaders
sont auto disciplinés et ont de bonnes compétences en matière de gestion du temps. Ils
encouragent une culture où les gens sont disciplinés. Il s'agit d'une qualité dans laquelle
les gens peuvent s'adapter avec persistance. Lorsque vous êtes autodiscipliné et que
vous montrez l'exemple, vous incitez les autres à suivre.
Les grands leaders font toujours preuve d'autodiscipline - sans exception. ~John C.
Maxwell
Dans une organisation où tout va vite et où les employés sont accaparés par une charge
de travail considérable, le fait d'être plus discipliné peut aider à mieux réussir et à
maintenir un environnement de travail serein.
17. L'intelligence émotionnelle
Les bons leaders ont conscience d'eux-mêmes, s'agissent en toute maîtrise, prennent des
décisions calculées sans se laisser emporter. Ils comprennent le point de vue des autres
sans être cyniques.
Ils sont motivés et possèdent de solides compétences sociales, ce qui les aide à établir
des liens et des relations saines-
une autorégulation
une empathie
une motivation et
des compétences sociales
Ceux-ci expliquent que les bons leaders ont un haut degré d'intelligence émotionnelle.
C'est pourquoi l'IE est l'un des attributs essentiels du leadership.
18. La passion
La passion est un trait de leadership commun aux leaders les plus efficaces du monde
entier. Ils sont très passionnés par leurs buts et objectifs. Ils savent ce qu'ils veulent et
travaillent sans relâche pour y parvenir. Leur passion est contagieuse et très inspirante.
qq ennii
Les leaders doivent être assez résistants pour se battre, assez tendres pour pleurer, assez
humains pour faire des erreurs, assez humbles pour les admettre, assez forts pour
absorber la douleur et assez résilients pour rebondir et continuer à avancer. ~Jesse
Jackson
Les leaders résilients sont capables de conserver leur niveau d'énergie sous tension et de
réagir à des changements perturbateurs. Ils surmontent également des défis importants
sans avoir un comportement destructeur ou blesser les autres. Les leaders résilients sont
des leaders très performants qui se remettent de toute adversité de manière positive.
20. Responsabilité
Être un leader responsable n'est pas une tâche facile. Cela signifie que vous pouvez
assumer vos engagements et vos promesses. Cela signifie que vous devez répondre des
actions et des décisions prises par vous-même et par ceux que vous dirigez. Les leaders
responsables établissent des objectifs et des cibles clairs. Ils se concentrent sur l'avenir
et reconnaissent également leurs erreurs. Ils demandent de l'aide si nécessaire et
fournissent un retour d'information honnête et constructif.
Le leadership sans soutien, c'est comme essayer de faire des briques sans assez de paille.
Les vrais leaders renforcent leurs idées et leurs plans grâce à des partenariats
stratégiques, des alliances et des publics qui les soutiennent. ~Reed Markham
Les leaders solidaires donnent les conseils dont vous avez besoin. Les leaders de soutien
vous encadrent et ils vous guident jusqu'à ce que vous ayez besoin de peu ou pas de
supervision à l'avenir. Ils ne croient pas qu'il faille déléguer des tâches et attendre des
résultats immédiats. Ils vous accompagnent dans le processus et vous soutiennent avec
leurs connaissances et leurs expériences. Le leadership de soutien implique d'instaurer la
confiance entre les membres de l'équipe et d'encourager le dialogue pour maintenir
l'esprit d'équipe. Les principes fondamentaux du leadership de soutien sont donc la
promotion du travail d'équipe, l'établissement de relations, et l'engagement.
22. Connaissance des technologies
L'empathie est un trait de leadership essentiel qui vous aide à nourrir votre équipe.
L'empathie consiste à comprendre les besoins des autres et ce qui se passe dans leur
esprit. Nous vivons dans un monde où la communication est permanente et où les gens
interagissent très facilement les uns avec les autres. Mais en même temps, les gens sont
moins empathiques les uns envers les autres. Beaucoup communiquent pour s'exprimer
mais pas pour comprendre le point de vue des autres.
Les leaders empathiques sont perspicaces, et ils sont conscients des sentiments et de la
pensée des autres. Être empathique ne signifie pas toujours être d'accord avec les
opinions des autres, mais apprécier et avoir la volonté de comprendre.
Le leadership est une question d'empathie. Il s'agit d'avoir la capacité d'entrer en relation
et de se connecter avec les gens dans le, but d'inspirer et de donner du pouvoir à leur
vie. ~Oprah Winfrey
24. Apprendre l'agilité
Les dirigeants agiles sont ceux qui réagissent le mieux aux changements organisationnels
et à l'incertitude. Aujourd'hui, nous avons besoin de dirigeants qui prennent des
décisions plus rapidement et qui peuvent prendre des mesures immédiates en temps de
crise. Nous vivons dans un monde où tout va très vite, et les tendances professionnelles
évoluent en un rien de temps. Il reste donc peu de temps à tous pour prendre des
décisions calculées. En outre, les stratégies et les politiques qui fonctionnaient bien dans
le passé peuvent être obsolètes aujourd'hui. L'un des exemples les plus visibles est la
crise du Covid-19. Cette crise a modifié le paysage de la culture du travail, et les
dirigeants ont dû trouver de nouvelles stratégies pour combattre la tempête du jour au
lendemain.
L'avenir du travail sera toujours incertain et ambigu. Les événements futurs apporteront
de nouveaux défis. Les organisations actuelles ne pourront prospérer à l'avenir que sous
la supervision de dirigeants capables de donner un sens à l'incertitude.
25. Autonomie
Les grands leaders peuvent donner aux membres de leur équipe les moyens d'atteindre
une productivité maximale et une réussite organisationnelle.
C'est donc aux dirigeants qu'il revient de favoriser ces compétences en leur donnant les
moyens d'agir. Les bons leaders savent comment libérer les traits positifs des autres. Ils
comprennent que la seule façon d'y parvenir est de les responsabiliser. C'est pourquoi les
dirigeants prennent l'habitude de donner continuellement des moyens aux gens et de
renforcer l'équipe.
À l'aube du siècle prochain, les leaders seront ceux qui donnent du pouvoir aux autres.
~Bill Gates
Note finale!
Tout leader a envie de diriger, d'inspirer et de contribuer au bien commun. Et c'est
pourquoi vous avez besoin des bonnes qualités de leadership pour vous guider. Personne
ne peut posséder toutes ces qualités de leadership.
Ce sont les efforts constants et la confiance en soi-même qui ouvrent la voie. Les leaders
doivent être donc plus attentifs et exercer ces qualités de leadership pour une croissance
durable.
Si vous êtes arrivé jusqu'ici, je présume que vous avez acquis de nouvelles perspectives
sur ces qualités essentielles de leadership.
Si vous avez d'autres idées passionnantes et informatives sur le sujet, écrivez-nous ci-
dessous.
LA BRAVOURE
On reconnaît une personne "courageuse" au fait qu'elle accomplit des actions que n'ont pas
l'audace de faire la majorité des gens. A noter toutefois que ce comportement ne se
retrouve pas nécessairement à travers toutes les situations. J'ai eu en thérapie un
informaticien qui venait parce qu'il était extrêmement timide et n'osait pas aller à la réunion
des parents, mais faisait du parachutisme comme hobby. Personnellement je n'ai jamais eu
peur d'aller à une réception, mais je n'oserais pas sauter en parachute...
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Références
Le courage est un trait de personnalité que tout le monde possède, mais qui faiblit parfois à cause
de mauvaises expériences ou de souvenirs. Il est nécessaire d'avoir du courage pour réussir dans
de nombreuses situations de la vie, par exemple lors d'un rendez-vous avec une personne du sexe
opposé ou en faisant votre travail. En identifiant la source de votre manque de courage et en
changeant de comportement, vous pouvez prendre plus d'assurance dans tous les aspects de votre
vie.
1
Identifiez vos peurs particulières. Les gens sont souvent réticents à admettre qu'ils ont peur de quelque
chose et cela pourrait saper leur assurance et leur courage. Pour pouvoir commencer à prendre plus de
courage, vous devez déterminer votre peur exacte [1] .
Vous pourriez même ne pas être au courant de vos peurs particulières jusqu'à ce que vous
commenciez à penser à la cause de votre manque de courage [2] .
Écrivez une liste de vos peurs pendant que vous y réfléchissez. Cela vous aidera à mettre en
place un plan pour les surmonter et prendre plus de courage.
Cela ne va probablement pas être un exercice facile, car vos peurs vous amènent souvent à vous
sentir embarrassé ou honteux [3] .
2.
2
Réfléchissez à la cause de vos peurs. Le manque de courage ou la timidité proviennent généralement
d'une forme de peur acquise par l'expérience ou les souvenirs [4] . En identifiant les sources de vos peurs
spécifiques, vous arriverez à devenir proactif et à changer de comportement pour prendre plus de courage
dans n'importe quelle situation.
3
Sachez reconnaitre votre courage. Comme il est important d'identifier vos peurs, vous devez aussi
reconnaitre que vous avez du courage dans de nombreuses situations. En prenant le temps de reconnaitre
ce courage, vous arriverez à comprendre comment appliquer cette qualité dans des situations de la vie où
vous êtes plus timide [7] .
Tout le monde a du courage à sa façon, même s'il est caché ou s'il a l'air simple. Par exemple,
vous pourriez être ouvert à l'idée de déménager souvent dans d'autres régions de votre pays ou
du monde, ce qui demande du courage, car vous devez recommencer à zéro et vous devez
prendre le risque de l'échec.
En prenant conscience de votre courage, vous arriverez à développer votre comportement et
vous commencerez à devenir plus courageux dans tous les aspects de votre vie.
4.
4
Développez un plan pour devenir plus courageux. Une fois que vous avez identifié vos peurs
spécifiques et que vous avez reconnu des situations où vous faites preuve de courage, développez un plan
concret pour devenir plus courageux. Une stratégie explicite que vous pouvez suivre vous aidera à rester
sur les rails si vous vous heurtez à des obstacles et à voir vos progrès avec le temps.
Écrivez un plan et mettez-le à jour lorsque cela est nécessaire. Une liste tangible peut vous aider
à vous motiver.
Par exemple, si vous avez peur de conduire seul sur l'autoroute, vous pouvez mettre en place un
plan qui va vous aider à vous y habituer jusqu'à ce que vous ayez le courage de le faire. Dans ce
plan, vous pouvez y inclure différents points, par exemple : « s'assoir côté passager pendant que
quelqu'un d'autre conduit sur l'autoroute », « conduire avec un ami ou un membre de votre
famille sur de grandes routes », « conduire avec un ami ou un membre de votre famille sur
l'autoroute », « conduire seul sur l'autoroute ».
Lorsque vous vous attaquez à vos peurs, commencez modestement. Selon Klare Heston,
travailleuse sociale clinique agréée :
« Vous pouvez faire preuve de courage en essayant de surmonter vos peurs progressivement.
Commencez par l'une de vos peurs les moins importantes, et évitez de remédier à votre plus
grande peur en premier ! Souvenez-vous, faites de petits pas, et reconnaissez vos efforts pour
avoir plus de courage. »
1
Écrivez un scénario qui déclenche vos peurs. Toute personne qui essaye de vaincre ses peurs peut
perdre confiance et éviter une situation qui pourrait sinon l'aider à prendre plus confiance. La technique
comportementale d'écriture de scénarios peut vous aider à affronter une situation effrayante et à prendre
plus de courage [8] .
Le scénario est une technique qui vous permet de conceptualiser un plan ou un « scénario » pour
une certaine situation et de le suivre. Par exemple, si vous avez peur de parler avec votre chef,
écrivez des notes et développez un plan qui vous permettra de prendre part aussi à la réunion.
Réfléchissez à ce que vous pourriez dire en réponse aux questions ou aux imprévus qui
pourraient apparaitre pendant votre interaction [9] .
2.
2
Encadrez ce qui vous fait peur en des termes simples. Si vous êtes confronté à quelque chose qui vous
fait peur ou vous fait perdre courage, encadrez-le en des termes simples. L'encadrement est une technique
comportementale qui vous aide à donner forme à ce que vous pensez et ressentez à propos de certaines
situations en les rendant plus banales ou usuelles [10] .
Par exemple, si vous avez peur de nager dans la mer, vous pouvez le recadrer en la voyant
comme une grande piscine où vous ne resterez que dans une certaine zone [11] .
En travaillant sur des unités plus petites et plus facilement gérables, vous arriverez à devenir
plus courageux [12] .
3.
3
Évitez de vous comparer aux autres. Chaque personne est différente, et en vous comparant aux autres,
vous ne faites que diminuer votre assurance. Il est essentiel de vous concentrer sur vous-même et d'éviter
de vous comparer aux autres pour prendre confiance et avoir plus de courage.
N'oubliez pas que même si certaines personnes ont du courage dans certaines situations, il est
probable que vous en ayez dans des situations où ces personnes n'en ont pas [13] . Si vous vous
retrouvez dans une situation avec une personne qui a du courage alors que vous n'en avez pas,
par exemple si l'un de vos collègues a l'air de ne jamais s'inquiéter de laisser tomber les autres
alors que vous vous en souciez, réfléchissez à un domaine dans lequel vous excellez et pas cette
personne. Vous arriverez à devenir plus courageux en vous concentrant sur vos capacités.
De nombreuses personnes pourraient sembler courageuses pour intimider les autres. Ne laissez
pas le courage ou l'assurance d'une autre personne saper le vôtre ou la vôtre.
4.
4
Acceptez les choses positives et évitez les choses négatives. Les pensées et les attitudes négatives vous
vident de votre énergie et si vous les acceptez, elles vont devenir plus fortes et saper votre courage et
votre assurance. Trouvez des choses positives dans toutes les situations pour aider votre courage
général [14] .
Même dans les situations qui vous font le plus peur, il y a toujours quelque chose qui ressemble
à du courage. Il va peut-être vous falloir du temps pour le reconnaitre, mais en sachant
reconnaitre ce courage dans n'importe quelle situation, vous arriverez à devenir plus courageux
et plus sûr de vous [15] .
5.
5
Soyez sûr de vous et croyez en votre capacité à être courageux. Les personnes courageuses ont deux
caractéristiques : elles ont confiance en elles et elles croient en leur capacité à réussir et à surmonter leurs
peurs [16] . En cultivant et en projetant votre assurance, vous arriverez à devenir plus courageux et à le
rester [17] .
L'assurance pourrait venir de nombreuses sources, par exemple si vous savez que vous avez reçu
une bonne éducation et une bonne formation, que vous avez de bonnes relations ou même que
vous êtes agréables à regarder. Cette assurance peut vous aider à soutenir votre courage et à
vous sentir prêt à surmonter vos peurs [18] .
Il est important de savoir que même si vous vous sentez sûr de vous et courageux, l'échec est
une partie importante de votre combat pour lutter contre vos peurs et pour vous développer [19] .
6.
6
Prenez des risques et acceptez l'échec. Pour devenir plus courageux, vous devez prendre des risques,
parfois vous réussirez et parfois vous échouerez. La capacité à prendre des risques et à accepter les échecs
potentiels peut vous aider de manière significative à stimuler votre assurance et votre courage dans le
futur.
En sortant simplement de votre zone de confort, vous arriverez à vous sentir plus sûr de
vous [20] .
Prenez des risques calculés et avancez à petits pas. Par exemple, si vous avez le vertige,
commencez lentement à devenir plus courageux dans des lieux surélevés. Vous pouvez grimper
au plongeoir de trois mètres à la piscine pour regarder en bas ou vous pouvez monter les
escaliers jusqu'au dernier étage d'un petit bâtiment. Pourquoi ne pas sauter en parachute pour
vaincre votre vertige et devenir plus courageux [21] ?
Acceptez que l'échec fasse partie de toute entreprise. En apprenant à accepter l'échec et à passer
à autre chose, vous arriverez à ne pas saper votre courage et à vous laisser la possibilité de
continuer à prendre des risques calculés [22] .
7.
7
Utilisez les obstacles à votre avantage. Prenez les obstacles qui se présentent à vous et changez-les en
atouts. C'est une autre forme de prise de risque qui peut vous aider à stimuler votre courage et votre
assurance [23] .
Vous avez peut-être entendu cette histoire connue qui raconte que Nelson Mandela a décidé de
changer l'Afrique de Sud après que l'un des anciens de sa tribu lui ait dit que son statut de
citoyen de deuxième rang signifiait qu'il n'était pas un homme. En utilisant le modèle de Nelson
Mandela pour surmonter les obstacles et pour les transformer en atouts, vous arriverez à devenir
plus courageux pour ne rien laisser vous arrêter dans la vie [24] .
Par exemple, vous avez peut-être une blessure qui vous empêche de participer à certains sports.
En trouvant de nouvelles façons de jouer à ce sport, vous arriverez à gagner plus de
courage [25] .
8.
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Prenez des sentiers moins fréquentés. Les chemins moins fréquentés vous demandent de prendre des
risques et d'avoir le courage d'agir de manière différente des autres. En défendant vos convictions, même
si elles ne sont pas populaires et en prenant des chemins peu conventionnels, vous arriverez à devenir plus
courageux.
Par exemple, si vous voulez construire une école pour les enfants d'une vallée reculée du Népal
au lieu d'aller étudier le droit comme le font vos autres amis après le baccalauréat, faites le
nécessaire pour suivre votre rêve. Il fait beaucoup plus de courage pour voyager sur le chemin
que vous avez choisi que pour suivre celui que vos amis et votre famille s'attendent à vous voir
prendre.
9.
9
Détendez-vous et amusez-vous le plus possible. La possibilité de vous détendre et de vous amuser dans
le plus de situations possible vous aide à devenir plus courageux. En arrêtant de vous concentrer sur
l'éventualité d'un échec et en restant positif, vous arriverez à rencontrer le succès dans la plupart des
situations, ce qui vous aidera à avoir plus d'assurance et de courage.
Une étude a montré que la positivité, y compris sous la forme de détente et de loisirs, peut
contribuer de manière significative au succès dans des situations difficiles [26] .
10.
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Continuez d'avancer. Vous allez parfois avoir des pensées négatives, ce qui est normal et acceptable,
mais vous devez apprendre à ne pas les ressasser. En avançant toujours vers les choses positives, vous
pourrez changer votre attitude [27] .
Conseils
Les apparences peuvent être trompeuses. De nombreuses personnes ont l'air d'avoir beaucoup de courage
et d'assurance même si elles n'en ont pas. Vous arriverez à devenir plus courageux en apprenant comment
ces personnes arrivent à projeter cette apparence.
Chacun de nous est courageux dans certaines situations, mais il peut manquer de courages dans d'autres.
Apprenez à connaitre et à conserver vos points forts et votre courage.
Quels sont tes qualités et tes défauts, tes points forts et tes points faibles ?
Qu’aimes-tu ? Et, qu’est-ce que tu n’aimes pas ? Pourquoi ?
Quels sont tes rêves, tes projets ? Que souhaites-tu vivre, accomplir dans cette vie ?
En fait, avoir du courage, c’est savoir qui on est, et peut-être même décider qui on est.
Car, trop souvent, les personnes de notre entourage voudraient que nous ayons tel ou tel rêve.
En fait, il y a trop d’attentes te concernant et c’est à toi d’être capable d’aller voir en toi. Toi, que
veux-tu pour toi ? De quoi as-tu vraiment envie ?
Finalement, pour avoir du courage, il faut savoir dire « je » quand tout le monde veut te faire
croire que c’est égoïste, que tu n’en as pas le droit et que tu les déçois en faisant cela.
Souviens-toi, ta vie t’appartient. Aie le courage de la vivre selon tes propres envies et rêves.
Alors, je ne dis pas de laisser tomber toutes les personnes de notre entourage qui ont des difficultés à
gérer leur anxiété et leurs peurs. Je dis simplement que si tu as besoin de faire preuve de courage pour
telle ou telle situation, tu as besoin d’entendre des discours positifs et enthousiastes.
Du courage à la vérité
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Photo: iStock «Le courage implique donc une lucidité vis-à-vis de soi-même, une juste
appréciation des circonstances et une compréhension des valeurs qui doivent gouverner nos
actions», écrit l'auteur.
Dominique Lepage
L’autrice est professeure de philosophie au cégep Garneau.
9 février 2021IDÉES
Idées
On reconnaît généralement dans le courage une disposition à affronter ses peurs, à
faire face au danger de manière résolue et volontaire. C’est l’élan qui pousse à
s’engager dans l’action malgré le risque. Mais le courage se prolonge aussi dans la
persévérance, dans la capacité à renouveler et à maintenir l’audace initiale dans le
temps et dans les épreuves, autrement dit, à ne pas se décourager. Dans un cas
comme dans l’autre, agir courageusement, c’est toujours agir malgré : malgré le
danger, malgré la peur, mais aussi malgré la fatigue, la difficulté, malgré en somme les
passions de répulsion, qui tendent à nous éloigner de l’objet dont des raisons
supérieures nous commandent de nous approcher.
Le courage ne consiste donc pas à ne ressentir aucune peur, mais à ne pas faire de
cette dernière le critère de son action. C’est dans ce triomphe sur soi que réside le
courage, qui tient tout entier dans la fermeté d’une volonté qui avance face aux vents
contraires. Cela étant dit, on n’est pas plus courageux en prenant des risques
inconsidérés qu’on ne l’est en s’abandonnant à des peurs déraisonnables. Le courage
tient dans un équilibre, qui trouve une formulation éclairante chez Aristote. Définissant
toute vertu comme un juste milieu, le philosophe définit le courage comme le fait de
craindre ce qu’il faut, comme il faut, quand il faut et pour la cause qu’il faut, de façon à
ne tomber ni dans l’excès de peur qu’est la lâcheté ni dans la prise de risques excessifs
qu’est la témérité. En ce sens, il n’y a pas de courage idiot. Non pas parce qu’il faut être
supérieurement intelligent ou réfléchir longuement pour poser un acte courageux, mais
parce que le courage requiert qu’on comprenne ce qu’on fait, que le risque soit pris
délibérément, et en vue d’une fin consciemment choisie.Chaque mardi, Le Devoir offre
un espace aux artisans d’un périodique. Cette semaine, nous vous proposons une
version abrégée d’un texte paru dans la revue Argument, automne-hiver 2020-2021,
volume 23, no 1.
Le courage implique donc une lucidité vis-à-vis de soi-même, une juste appréciation
des circonstances et une compréhension des valeurs qui doivent gouverner nos
actions. En effet, le courage prend son sens dans le fait qu’on accorde plus de valeur à
la fin poursuivie qu’à ce qu’on risque de perdre en la poursuivant. Parmi les peurs que
nous éprouvons, il convient alors de se demander lesquelles nous informent d’une
menace qu’il faut fuir et lesquelles il faut au contraire tenter de surmonter. Cette
question suppose qu’on sache non seulement reconnaître la peur vécue, mais aussi
évaluer la menace qui l’inspire.
De lucidité quant à la peur ressentie, notre société ne manque apparemment pas. La
chose est abondamment documentée : le stress et l’anxiété affectent non seulement les
adultes, mais les adolescents et même les enfants, d’une manière inquiétante. Ces
assauts de la peur et de l’angoisse font l’objet d’une nosologie scrupuleuse, dont l’autre
face est l’arsenal pharmacologique et thérapeutique auquel nous recourons sans
retenue. La multiplication des diagnostics en santé mentale et l’introduction du
vocabulaire psychiatrique dans le langage courant traduisent une pathologisation de la
souffrance même, qui implique que l’on regarde l’inquiétude, la peur et l’angoisse
principalement sous l’angle curatif. Sans minimiser les souffrances liées à la maladie
mentale ni contester les soins qui permettent de l’apaiser, on peut noter que l’ampleur
que prend ce type de rapport à la souffrance est significative.
Cela reflète la société du bien-être qui est la nôtre. En faisant son profit du commode et
de l’agréable, elle nous rend intolérants à l’inconfort. Plus encore, la mécanique du
marché s’alimente bien sûr de la création de désirs, mais aussi de la création de peurs
et d’inquiétudes, qui ne sont jamais suggérées sans le remède correspondant. Ainsi se
développe toute une gamme de dispositifs analgésiques, qui vont de la multiplication
des méthodes de bien-être à un appareillage de divertissement sans précédent. Sans
les réduire à cette fonction, il est difficile de ne pas voir, dans les Facebook, Netflix,
YouTube, jeux en ligne et autres plateformes addictives, un remarquable dispositif de
fuite de masse devant les inconforts du réel. Lorsque la culture du bien-être nous
conduit à craindre la crainte elle-même, elle devient un obstacle à l’action, par laquelle
on pourrait entreprendre d’agir sur la réalité.
À l’opposé de ce repli sur soi et de cette fuite dans le divertissement, le mouvement du
courage consiste à dépasser l’expérience subjective de la peur pour considérer la
réalité objective du risque. Voilà bien un exercice dont la société du bien-être tend à
nous détourner.
Face au stress et à l’anxiété, il importe donc d’interroger ce que ces malaises disent de
notre monde. Ainsi, au-delà de ce qui apparaît d’abord comme des difficultés
individuelles, ce phénomène trahit aussi le caractère inhospitalier d’un monde où la
pression du travail et des responsabilités personnelles pousse au stress et à
l’épuisement, où le tissu social s’effrite et les inégalités augmentent, où plane la
menace d’un orage de crises sanitaires, financières et climatiques dont nous entendons
déjà les premiers grondements. Qui plus est, dans ce monde structuré par des
organisations tentaculaires aux allures souvent kafkaïennes, nous nous voyons
régulièrement renvoyés à notre impuissance, sans compter que la quête de sens y est
aisément déroutée. Les défis qui nous attendent sont imposants. Détourner le regard
n’y change rien ; il importe au contraire de nous rappeler que nous sommes aussi les
acteurs de ce monde.
Le courage n’est pas la capacité à faire les choses sans éprouver la peur. Le courage, c’est
accomplir ce que Dieu nous appelle à faire en dépit de la peur. C’est braver la peur. C’est
reconnaître que par moi-même c’est probablement impossible mais l’équation Dieu + Moi =
l’impossible devient possible. Tu ne pourras pas influencer, impacter le monde qui t’entoure
si tu n’es pas courageuse !
Il existe de nombreux leaders courageux, certains sont chrétiens, d’autres non. Certains
affichent leur foi, d’autres non! Mais ce qu’il y a de commun entre Mère Thérèsa, Corrie Ten
Boom, Martin Luther King et Nelson Mandela, malgré des vies et des combats différents,
c’est qu’ils ont choisi de sortir de leur zone de confort et ont pris le risque de se battre pour
ce en quoi ils croyaient.
[bctt tweet=”C’est reconnaître que par moi-même c’est probablement impossible mais
l’équation Dieu + Moi = l’impossible devient possible.”]
Un appel au courage
Thomas S. Monson
First Counselor in the First Presidency
Ayons le courage d’affronter l’opinion générale, le courage de défendre nos principes.
C’est d’avoir du courage, non de transiger, qui nous vaudra le sourire approbateur de
Dieu.
Mes frères, c’est vraiment inspirant de vous voir. C’est extraordinaire de penser que,
dans des milliers d’églises de par le monde, en ce moment, vos compagnons
détenteurs de la prêtrise de Dieu suivent cette émission diffusée par satellite. Vous êtes
de différentes nationalités, vous parlez de nombreuses langues, mais un point nous
unit. Nous avons été chargés de détenir la prêtrise et d’agir au nom de Dieu. Nous
avons reçu un dépôt sacré. Il est beaucoup attendu de nous.
Il y a longtemps, le célèbre écrivain Charles Dickens a abordé le sujet des possibilités
de chacun. Dans son livre Les grandes espérances, il décrit un garçon qu’il appelle
Philip Pirrip, plus connu sous le nom de « Pip ». Ce garçon est né dans des
circonstances inhabituelles. Il est orphelin. Il aurait de tout son cœur voulu être un érudit
et un gentleman. Mais toutes ses ambitions et toutes ses espérances semblent vouées
à l’échec. Vous arrive-t-il, jeunes gens, d’avoir ce sentiment ? Est-ce que les plus âgés
d’entre nous ont les mêmes pensées ?
Puis un jour, un avocat de Londres appelé Jaggers vient dire au petit Pip qu’un
bienfaiteur anonyme lui a légué une fortune. L’avocat passe son bras autour des
épaules de Pip et lui dit : « Mon garçon, vous avez de grandes espérances. »
Ce soir, en vous regardant, jeunes gens, et conscient de qui vous êtes et de ce que
vous pouvez devenir, je déclare : « Vous avez de grandes espérances. » Non grâce à
un bienfaiteur anonyme, mais grâce à un bienfaiteur connu, notre Père céleste ; et de
grandes choses sont attendues de vous.
Le voyage de la vie ne se fait pas sur une autoroute dépourvue d’obstacles, de
chausse-trapes et de pièges. C’est plutôt un chemin avec des embranchements et des
virages. Nous devons constamment prendre des décisions. Pour les prendre avec
sagesse, il faut du courage : le courage de dire « Non », le courage de dire « Oui ». Ce
sont les décisions qui déterminent la destinée.
Il est constamment fait appel au courage de chacun de nous. Il en a toujours été et il
en sera toujours ainsi.
Un jeune fantassin, portant l’uniforme gris de la Confédération pendant la guerre de
Sécession, a rapporté le courage d’un officier. Il a décrit ainsi l’influence du général J.
E. B. Stuart : « À un moment décisif de la bataille, il a tendu la main vers l’ennemi et a
crié : ‘En avant. En avant ! Suivez-moi !’…
« Avec courage et détermination, ils [l’ont suivi], semblables à un torrent rugissant, et
l’objectif a été pris et tenu. »
À une époque plus ancienne, dans un pays éloigné, un autre dirigeant a fait la même
supplique : « Suivez-moi. » Il n’était pas général d’armée. Mais c’était le Prince de la
paix, le Fils de Dieu. Les disciples de son époque, et ceux de maintenant, remportent
une victoire beaucoup plus importante, aux conséquences éternelles. Il faut
constamment du courage.
Les saintes Écritures donnent la preuve de cette vérité. Joseph, fils de Jacob, qui a
été vendu en Égypte, a montré tout son courage et sa détermination quand il a déclaré
à la femme de Potiphar, qui tentait de le séduire : « Comment ferais-je un aussi grand
mal et pécherais-je contre Dieu ?… Il refusa… et s’enfuit au dehors. »
Un jour, un père a appliqué cet exemple de courage à la vie de ses enfants en
déclarant : « Si vous vous trouvez un jour à un endroit où vous ne devriez pas être,
partez ! »
Qui pourrait ne pas être inspiré par la vie des deux mille guerriers d’Hélaman qui ont
enseigné et démontré le besoin de courage pour suivre les enseignements des parents,
le courage d’être chastes et purs?
Chacun de ces récits est couronné par l’exemple de Moroni qui a eu le courage de
persévérer dans la droiture jusqu’à la fin.
Tous ont été fortifiés par les paroles de Moïse : « Fortifiez-vous et ayez du courage !
Ne craignez point et ne soyez point effrayés… l’Éternel, ton Dieu, marchera lui-même
avec toi, il ne te délaissera point, il ne t’abandonnera point. » Il ne les a pas délaissés. Il
ne nous délaissera pas. Il ne les a pas abandonnés. Il ne nous abandonnera pas.
C’est cette douce assurance qui peut nous guider, vous et moi, à notre époque,
aujourd’hui, dans notre vie. Bien sûr nous rencontrerons la peur, les moqueries et
l’opposition. Ayons le courage d’affronter l’opinion générale, le courage de défendre nos
principes. C’est d’avoir du courage, non de transiger, qui nous vaudra le sourire
approbateur de Dieu. Le courage devient une vertu active et attirante quand il est
considéré non seulement comme le fait d’être prêt à mourir en homme, mais aussi
comme la détermination de mener une vie digne. La lâcheté morale est la peur de faire
ce qu’on pense être bien par crainte de désapprobation ou de moqueries. Souvenez-
vous que tous les hommes ont leurs craintes, mais ceux qui les affrontent avec dignité
ont aussi du courage.
Parmi les exemples de courage que j’ai rencontrés, en voici un qui m’a été donné à
l’armée.
Entrer dans la marine américaine dans les derniers mois de la Deuxième Guerre
mondiale a été une expérience difficile pour moi. J’ai entendu parler d’actes de
bravoure, de vaillance, et d’exemples de courage. Un exemple dont je me souviens
bien est celui du courage tranquille d’un marin de 18 ans, d’une autre religion que la
nôtre, qui n’était pas trop orgueilleux pour prier. Des 250 hommes de la compagnie, il
était le seul à s’agenouiller chaque soir près de sa couchette, parfois au milieu des
moqueries des curieux, des plaisanteries des incroyants, et, la tête inclinée, il priait
Dieu. Il n’a jamais hésité. Il n’a jamais faibli. Il avait du courage.
J’aime les mots de la poétesse Ella Wheeler Wilcox :
Il est très facile d’être joyeux
Quand la vie s’écoule comme une chanson,
Mais l’homme qui sourit quand tout va mal
Celui-là est digne du nom d’homme.
Paul Tingey est un homme de ce genre. Il y a juste un mois, j’ai assisté à son service
funèbre ici, à Salt Lake City. Paul est issu d’une bonne famille de saints des derniers
jours et il a fait une mission honorable pour le Seigneur en Allemagne. L’un de ses
compagnons missionnaires était Bruce D. Porter, maintenant membre du premier
collège des soixante-dix. Frère Porter a décrit frère Tingey comme l’un des
missionnaires les plus dévoués et ayant le plus de réussite qu’il ait connus.
À la fin de sa mission, frère Tingey est rentré chez lui, a terminé ses études à
l’université, a épousé sa fiancée, et ensemble ils ont élevé leurs enfants. Il a été évêque
et il a réussi dans son métier.
Puis, subitement, les symptômes d’une terrible maladie, la sclérose en plaque, ont
attaqué son système nerveux. Immobilisé par cette maladie, Paul Tingey a essayé
vaillamment de faire face, mais il a dû être hospitalisé pour le reste de sa vie. Là, il
rendait joyeux les gens qui étaient malheureux. Chaque fois que j’y ai assisté à des
réunions de l’Église, Paul m’a édifié, comme il le faisait pour tous les autres.
Pour les Jeux Olympiques de 2002 à Salt Lake City, il a été sélectionné pour porter la
flamme olympique sur une certaine distance. Quand cela a été annoncé dans son unité
de soins, les patients qui étaient assemblés l’ont acclamé, et des applaudissements
chaleureux ont résonné dans les couloirs. Quand je l’ai félicité, il m’a dit, en prononçant
les mots avec peine : « J’espère que je ne vais pas laisser tomber la flamme ! »
Mes frères, Paul Tingey n’a pas laissé tomber la flamme olympique. Qui plus est, il a
porté vaillamment la flamme qu’il avait reçue dans la vie, et il l’a fait jusqu’au jour de sa
mort.
La spiritualité, la foi, la détermination, le courage, Paul Tingey les avait tous.
Quelqu’un a dit que le courage n’est pas l’absence de peur, mais sa maîtrise. Parfois
il faut du courage pour se relever après l’échec et recommencer.
Pendant mon adolescence, j’ai participé à un match de basket-ball de l’Église. L’issue
étant incertaine, l’entraîneur m’a fait entrer en jeu juste après le début de la seconde mi-
temps. J’ai intercepté une balle, j’ai dribblé vers la raquette et j’ai tiré. Juste au moment
où la balle quittait mes doigts, je me suis aperçu que la défense adverse ne faisait rien
pour bloquer mon attaque : j’étais en train de tirer dans le mauvais panier ! J’ai prié en
moi-même : « S’il te plaît, Père, empêche la balle de rentrer. » La balle a roulé sur le
cercle du panier et est retombée à l’extérieur.
Une clameur est montée des gradins : « On veut Monson, on veut Monson, on veut
Monson… sur la touche ! » L’entraîneur a obtempéré.
De nombreuses années plus tard, en tant que membre du Collège des Douze, j’ai
visité, avec d’autres Autorités générales, une église qui venait d’être construite et où on
expérimentait une moquette tissée très serrée pour le sol de la salle de sports.
Tandis que nous examinions le sol, J. Richard Clarke, qui était alors dans l’Épiscopat
président, m’a soudain lancé le ballon de basket en me lançant le défi : « Je ne crois
pas que vous puissiez atteindre le panier, d’où vous êtes ! »
J’étais derrière la ligne des trois points. Je n’avais jamais réussi un tel panier de toute
ma vie. Mark E. Petersen, des Douze, a crié aux autres : « Je pense qu’il peut y arriver !
»
J’ai repensé à l’embarras que j’avais ressenti, des années auparavant, après avoir tiré
dans le mauvais pa-nier. Mais j’ai visé et j’ai tiré. Et j’ai réussi le panier !
M’envoyant la balle, frère Clarke m’a relancé le défi : « Je sais que vous ne pouvez
pas recommencer ! »
Frère Petersen a crié : « Bien sûr qu’il le peut ! »
Les paroles du poète me sont revenues à l’esprit : « Guide-nous, Oh guide-nous,
grand Créateur des hommes ; aide-nous à sortir de l’ombre. » J’ai lancé la balle. Elle
s’est élevée vers le panier et est rentrée directement dedans.
Ainsi s’est terminée la visite d’inspection.
Au moment du repas, frère Petersen m’a dit : « Vous savez que vous auriez pu être
un grand joueur. »
Nous oublions nos victoires et nos défaites au basket-ball quand nous réfléchissons à
notre devoir de détenteur de la prêtrise de Dieu, de la Prêtrise d’Aaron et de
Melchisédek. Nous avons le devoir solennel de nous préparer en respectant les
commandements du Seigneur et en acceptant ses appels à le servir.
Nous, qui avons été ordonnés à la prêtrise de Dieu, pouvons faire changer les
choses. Lorsque nous sommes dignes d’avoir l’aide du Seigneur, nous pouvons édifier
des garçons, guérir des hommes, accomplir des miracles à son service sacré. Nos
possibilités sont illimitées.
Même si la tâche semble énorme, nous sommes fortifiés par cette vérité : « La plus
grande force dans le monde actuel est le pouvoir de Dieu qui opère par l’intermédiaire
de l’homme. » Si nous sommes au service du Seigneur, nous avons droit à son aide.
Cette aide divine dépend cependant de notre dignité. Pour naviguer en sécurité sur
l’océan de la condition mortelle, pour accomplir une mission de sauvetage, nous devons
être guidés par le marin éternel, le grand Jéhovah. Nous levons la tête et tendons la
main pour recevoir l’aide divine.
Notre main tendue est-elle pure ? Notre cœur ardent est-il pur ? En relisant les pages
de l’histoire ancienne, nous trouvons une leçon de dignité sur les lèvres du roi Darius
mourant. Suivant les rites officiels, Darius avait été reconnu comme roi légitime de
l’Égypte. Son rival, Alexandre le Grand, avait été déclaré fils légitime d’Ammon. Lui
aussi était pharaon. Trouvant Darius vaincu sur le point de mourir, Alexandre le Grand
lui a posé les mains sur la tête pour le guérir, lui commandant de se lever et de
reprendre son pouvoir royal, en lui disant : « Par tous les dieux, je te jure, Darius, que je
fais cela sincèrement et sans tromperie. » Darius a répondu par une douce
réprimande : « Alexandre, mon garçon… crois-tu pouvoir toucher les cieux avec des
mains comme les tiennes? »
Mes frères, si nous apprenons notre devoir et magnifions les appels que nous avons
reçus, le Seigneur guidera nos efforts et touchera le cœur des personnes que nous
servons.
Il y a de nombreuses années, quand je rendais visite à Mattie, veuve âgée que je
connaissais depuis de nombreuses années et dont j’avais été l’évêque, j’avais le cœur
serré de voir sa solitude extrême. Son cher fils habitait loin, et cela faisait des années
qu’il n’avait pas rendu visite à sa mère. Mattie passait de longues heures, seule, à
attendre à sa fenêtre. Derrière un rideau effiloché et souvent écarté, la mère déçue se
disait : « Dick va venir ; Dick va venir. »
Mais Dick ne venait pas. Les années passaient, l’une après l’autre. Puis, comme un
rayon de soleil, la pratique religieuse est entrée dans la vie de Dick, qui avait été un de
mes garçons de la Prêtrise d’Aaron, et qui vivait alors à Houston, au Texas, loin de sa
mère. Il est venu à Salt Lake City pour me parler. Il m’a téléphoné à son arrivée et m’a
expliqué avec enthousiasme le changement qui se produisait dans sa vie. Il m’a
demandé si j’aurais le temps de le recevoir s’il venait directement à mon bureau. J’en
étais très heureux, mais je lui ai dit : « Dick, va d’abord voir ta mère, et après tu
viendras me voir. » Il a fait avec joie ce que je lui avais demandé.
Avant qu’il arrive à mon bureau, j’ai reçu un coup de téléphone de Mattie, sa mère. Le
cœur débordant de joie, elle m’a dit, la voix entrecoupée de sanglots : « Je savais que
Dick viendrait. Je vous l’avais bien dit. Je l’ai vu arriver par la fenêtre. »
Quelques années plus tard, aux funérailles de Mattie, Dick et moi avons parlé avec
émotion de cette expérience. Nous avions eu un aperçu du pouvoir guérisseur de Dieu
par l’intermédiaire de la foi d’une mère en son fils.
Le temps avance. Le devoir en suit la cadence. Le devoir ne disparaît pas, ni ne
diminue. Des conflits catastrophiques viennent et passent, mais la guerre pour les âmes
des hommes continue sans trêve. Comme une trompette, la voix du Seigneur nous
appelle, vous, moi et les détenteurs de la prêtrise de partout : « C’est pourquoi, que
chaque homme s’instruise de son devoir et apprenne à remplir l’office auquel il est
désigné, et ce, en toute diligence. »
Je prie pour que nous ayons le courage de le faire. Au nom de Jésus-Christ. Amen.