Management Agile
Management Agile
Management Agile
MASTER PROFESSIONNEL EN
CESAG GRANDE ECOLE SCIENCES DE GESTION 1ère année
(MPSG1-Jour A)
MANAGEMENT AGILE
Présenté par :
Professeur : Madame ICHOLA Laniba
DIAKITE Yann Habib
ABOUDI Ursule Laure
MFOUT Laeticia Rachel
ZAN Nouria Marie-Joanne
ZOUNDI Hannah Ingrid
DIE Beh Cyrille Evrard
SOMMAIRE
Introduction............................................................................................................................................. 1
I- Historique et définition des concepts ......................................................................................... 2
1. Historique .................................................................................................................................... 2
2. Définition des concepts ............................................................................................................... 4
a. Le management ....................................................................................................................... 4
b. L’agilité .................................................................................................................................... 4
c. Le management agile .............................................................................................................. 4
d. Le manager agile...................................................................................................................... 5
e. L’entreprise agile ..................................................................................................................... 6
II. Principes et Outils/Méthode ........................................................................................................... 6
1. Principes ...................................................................................................................................... 6
2. Méthodes / outils du management agile .................................................................................... 7
a. Détecter un besoin d’agilité dans l’entreprise ou le service concerné ................................... 7
b. Faire de la complexité un levier de croissance........................................................................ 8
c. S’inspirer du succès des méthodes agiles en informatique .................................................... 8
d. Créer des chaines de valeur agiles .......................................................................................... 9
e. Adopter un style de management agile .................................................................................. 9
f. Appuyez-vous sur vos succès et développez la positivité ..................................................... 10
g. Rester maître du changement ............................................................................................... 10
III. Les enjeux du management agile .............................................................................................. 10
1. Les enjeux positifs (Les avantages)............................................................................................ 10
a. L’ouverture au changement .................................................................................................. 11
b. Une plus grande autonomie et un meilleur travail d’équipe ................................................ 11
c. La simplicité en règle absolue ............................................................................................... 11
d. Une meilleure adaptabilité .................................................................................................... 11
e. Le manager agile devient un chef d’orchestre ...................................................................... 12
2. Les enjeux négatifs (Les limites) ................................................................................................ 12
Conclusion ............................................................................................................................................. 14
Webographie ......................................................................................................................................... 15
Introduction
1
I- Historique et définition des concepts
Avant de pouvoir rentrer dans le vif du sujet, il serait important de connaitre l’origine de cette
notion (management agile) ainsi que la définition des termes clés à savoir management, agilité
et toute notion se rapportant à cela.
1. Historique
Réponses aux inexorables transformations du marché auxquelles elles se trouvent confrontées,
les méthodes agiles et notamment le management agile, permettent aux entreprises de s’adapter
au changement au lieu de le subir. Apparues dans un contexte informatique, au début des années
1930-1950, les travaux relatifs à l’agilité étaient appliqués à la production informatique et par
la suite aux projets. Ils reposaient sur un développement itératif, incrémental et adaptatif. Par la
suite ces travaux prirent de l’ampleur et donnèrent lieu à la rédaction d’un manifeste agile en
2001, œuvre d’un groupe de 17 spécialistes américains du développement, pour référencer de
multiples méthodes existantes.
2
Le client n'intervient qu'en début et fin de cycle : après avoir exprimé ses besoins, on
lui présente des spécifications générales (ce qui va être fait), puis il attend la recette pour
découvrir le résultat. Il faut donc attendre la troisième phase et le début des tests pour
parfois s'apercevoir d'un gros écart entre ce que le client avait en tête et ce que les
équipes de production ont réalisé.
En plus de ces problèmes rencontrés, l’environnement technologique était en évolution rapide
(la révolution internet) et nécessitait une adaptation permanente des projets à cet environnement
en constant changement. Par ailleurs, leurs clients découvraient les nouvelles technologies, et
il était souhaitable de les impliquer tout au long du projet pour éviter les incompréhensions.
Autant d'éléments qui rendaient l'utilisation du cycle traditionnel particulièrement laborieux et
il fallait inventer des méthodes intégrant le changement comme un élément inhérent aux projets.
Ceux sont donc les nouvelles technologies et internet qui ont provoqué l’avènement des
méthodes agiles.
Plusieurs raisons expliquent le fait que les entreprises, petites et grandes, prennent les unes
après les autres le virage de l’agilité :
En somme, l’approche agile est une réponse à une situation d’urgence à laquelle font ou
feront face toutes les entreprises au cours de leur existence ! Comment pouvons-nous définir
l’agilité ? le management ? et quelle définition pouvons-nous retenir du management agile et
de tout ce qui y fait allusion ? Ces questions nous conduisent au deuxième volet de cette partie
3
2. Définition des concepts
Pour une meilleure compréhension de la thématique abordé qui est le management Agile, nous
allons procéder à la définition de ces différents concepts qui prête allusion, tel que, le
management, l’agilité, le management agile, le manager agile, une entreprise agile.
a. Le management
Le management est une discipline relativement récente qui se confond avec la gestion
d’entreprise. Il a pour vocation la planification, l’organisation, la direction et le contrôle d’une
organisation afin qu’elle atteigne ses objectifs. La nuance entre le management et la gestion est
que, le management désigne les pratiques et le savoir-faire associés à l’organisation du travail
collectif et aux relations humaines avec une attention particulière à la dimension qualitative
(management stratégique, management de projet, management participatif).
La gestion, quant à elle, focalise plutôt sur la conduite des affaires en général avec, pour sa part,
une dimension quantitative (gestion comptable, gestion de patrimoine, contrôle de gestion…).
En somme, le management est l’art de conduire des hommes et d’en tirer le meilleur.
b. L’agilité
Dans les dictionnaires, ils font référence à une aisance et/ou à une rapidité de mouvement
physique ou mental, dont le Larousse donne la définition suivante : “se dit de tout ce qui
contribue à l’adaptation d’un organisme à son milieu”. Souvent nuancé avec la flexibilité, quant
à elle qui est définie comme : “ Qualité de flexible, de souple et de quelque chose qui peut
s'adapter aux circonstances particulières”
Cependant l’agilité en entreprise consiste donc à établir une relation de confiance entre
collaborateurs tout en conservant une remise en question permanente des développements et
des processus, de la façon à les améliorer le résultat. Contrairement à la flexibilité, elle est ce
qui caractérise la souplesse de l'organisation et des moyens de production d'une entreprise pour
répondre aux fluctuations rapides de la demande et aux évolutions de l'environnement technico-
économique
c. Le management agile
Le management agile est une approche moderne et flexible du management de projet. Il permet
organise l’entreprise en un ensemble de petites unités internes et externes en partageant la même
4
culture, des valeurs et des processus communs procédant par divisions des grands projets en
tâches séquentielles plus faciles à gérer par des courtes itérations ou en sprints (une courte durée
fixe durant laquelle ont enchaine un certain nombre d'activités, livré par incrémentation de
produit qui fonctionne). Cela permet à l’équipe de s'adapter au changement rapidement et de
fournir du travail rapidement.
d. Le manager agile
Le « manager agile » est une personne qui est chargé de mettre en route cette nouvelle petite
musique de l’entreprise. Il fait preuve de plusieurs qualités :
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exemple), en voyant plus loin et en aidant ses collaborateurs à s’approprier le sens donné
par l’entreprise.
e. L’entreprise agile
Une Entreprise agile est cette entreprise qui investit dans le développement de compétences de
ces collaborateurs. Dans cet environnement chacun dans son domaine de responsabilité peut
ainsi exercer son métier au mieux et ajuster ses tâches en fonction des objectifs, soit
opérationnel où stratégique. Ici les mots autonomie et responsabilité des salariés trouvent tout
son sens, mais une réalité appliquée au quotidien. Les processus sont courts et performants. Ces
structures fonctionnent beaucoup en mode projet, car certains événements nécessitent de
réinventer l'existant.
Le besoin d’une nouvelle approche managériale agile est né de la difficulté que rencontraient
certaines entreprises à s’adapter à un environnement économique en pleine mutation. Il entend
faire passer l’entreprise d’une « boîte noire » hermétique à une entité mouvante, flexible et
ouverte sur son environnement. Pour ce faire, le management agile répond à plusieurs principes
et utilises des outils et des méthodes diverses
1. Principes
Le management agile repose sur des principes qu’on peut qualifier de « participatifs ». Il s’agit
de :
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coworking. Cela permet de réduire les temps de trajet, d’améliorer la qualité de vie des
collaborateurs, de limiter les absences et les retards mais aussi de responsabiliser. L’idée
ici est de ne pas « refuser » ces configurations « par principe » ;
Faire confiance aux jeunes talents : dans un contexte marqué par la guerre des talents,
le management agile va chercher à les attirer, que ce soit par un CDI ou en les enrôlant
en tant que freelances. On vise ainsi à étendre les frontières physiques de l’entreprise
pour gagner en productivité et satisfaire les besoins ponctuels en expertise ;
Encourager l’intrapreneuriat pour trouver des solutions innovantes en interne à des
problématiques réelles qui impactent directement les collaborateurs ;
Pratiquer la veille permanente : la veille stratégique, dans tous les domaines, et en
particulier dans la technologie, est désormais un must. Il faut être capable de repérer les
problèmes au sein de l'entreprise et même de les anticiper. Pour cela, il faut être à
l’écoute de ses interlocuteurs.
Plus qu’une simple méthodologie, l’approche Agile correspond à un état d’esprit impactant
l’ensemble de l’entreprise qui souhaite s’y projeter. Cette démarche à la fois longue et difficile
à mettre en place, permet toutefois d’obtenir des résultats très positifs et de replacer le client au
centre de la création de valeur. En maîtriser chaque rouage et implication apparaît comme
nécessaire afin de faire accepter ce changement au sein de l’entreprise, ainsi qu’auprès des
clients. Laurent Sarrazin, coach en organisation agile, présente ses recommandations pour
améliorer la performance, l'innovation et la motivation au travail grâce aux méthodes agiles.
Ayant fait leurs preuves en informatique, ces méthodes peuvent dynamiser et simplifier le
fonctionnement d'une entreprise ou d'un de ses services. La méthodologie à mettre en place
pour avoir une entreprise agile est la suivante :
Pour détecter un besoin d'agilité dans son entreprise, grande ou petite, ou à l'intérieur de l'un de
ses services, on peut se fier à certains signes :
Les clients ne trouvent plus le produit ou le service qui les fait rêver et vont voir ailleurs,
7
On observe une baisse de créativité ou du rythme de production de nouveaux produits
ou services,
Le présentéisme remplace progressivement le véritable engagement des collaborateurs
(notamment celui des talents et de la génération Y),
Les performances globales diminuent,
Un challenger a fait son apparition et menace l'activité avec de nouvelles approches...
Cette liste n'est pas exhaustive mais elle pointe des besoins de réactivité, de remotivation,
d'innovation auxquels l'agilité peut apporter des réponses concrètes.
Bon nombre des "symptômes" que nous venons d'évoquer sont liés à une compétition accrue, à
l'accélération des processus, et à l'augmentation de la complexité de nos sociétés. Comme le
souligne Michel Serres (dans son ouvrage La petite poucette) nous sommes désormais dans un
nouveau cycle, en ce début du XXIème siècle ; il est caractérisé par la digitalisation du monde
et des relations humaines, qui se traduit par l'ultra-connectivité. Tous ces phénomènes ont une
conséquence qui risque d'être néfaste pour les entreprises : une prédictibilité réduite, c'est-à-
dire un haut niveau d'incertitude. Du coup, les systèmes de gestion de projets classiques
apparaissent trop lourds, trop lents et finalement irréalistes. D'où la volonté de mettre en place
des processus plus légers, réactifs, susceptibles de s'adapter rapidement à des changements
imprévisibles et de fonctionner sereinement en situation d'incertitude.
Pour prendre une analogie darwinienne, cette complexité croissante équivaut à un changement
de climat ou d'écosystème, auquel seules certaines entreprises vont réussir à s'adapter. Les
méthodes agiles apparaissent comme un bon moyen de s'engager dans certaines mutations
inéluctables, avec un esprit positif et même opportuniste. Il s’agit de faire de la complexité un
levier de croissance. Pour cela, l'agilité apporte une simplification et une dynamisation des
nouveaux projets, dans le but de les rendre mieux contrôlables en interne et plus satisfaisants
pour les clients.
Pour les professionnels de l'informatique, la notion d'agilité est assez familière. Le manifeste
agile, publié en 2001, était clairement destiné à la gestion des projets informatiques. Il avait
pour principaux objectifs d'améliorer la qualité des logiciels et d'accélérer la gestion des projets
informatiques.
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L'agilité se caractérise par un écosystème qui va au-delà d'aspects purement « méthode ». Il
s'agit d'une véritable culture, construite autour de 4 valeurs qui inspirent, et 12 principes qui
guident les collaborateurs. Tout ceci a été gravé dans le manifeste de l'agilité en 2001.
Aujourd'hui, plusieurs ensembles de pratiques agiles, aussi appelées « méthodes agiles »
supportent les valeurs et les principes de l'agilité. Nous trouvons Scrum, XP, Kanban,
LeanStartup, Beyond Budgeting, Design Thinking, etc. Il est juste important de rappeler que la
raison d'être de ces différents corpus est de servir les Hommes, et non les asservir.
Pour l'entreprise, l'entrée dans ce nouveau cycle suppose de nouveaux apprentissages, mais
aussi beaucoup de désapprentissage. L'objectif managérial est de rompre progressivement et
sereinement avec les processus du passé, pour aller vers un leadership agile. Pour cela, il faut
abandonner le mode commande-contrôle, qui est celui du management de l'ancien cycle - où
les managers étaient censés détenir le savoir et le faire appliquer passivement.
À l'inverse, le leadership agile libère les capacités des individus. Il repose sur une prise de
conscience : face à la complexité croissante, l'entreprise s'adapte grâce aux outils les plus
complexes et les plus puissants dont elle dispose : ses cerveaux. La valorisation et la mise à
contribution de tous les cerveaux, de tous les collaborateurs et parties prenantes, est donc un
enjeu essentiel. Mais elles impliquent aussi beaucoup de désapprentissage, pour aller vers un
modèle reposant sur la délégation et, surtout, sur la motivation intrinsèque des collaborateurs.
Performance et développement humain vont donc ensemble : il faut réussir à les associer.
9
f. Appuyez-vous sur vos succès et développez la positivité
Il existe différentes façons d'intégrer les méthodes agiles à son organisation. L'une d'elles
consiste à s'appuyer sur les forces et les succès de l'entreprise (plutôt que de déclencher des
audits et autres pratiques d'analyse des échecs passés...). Cette approche est dite strength based
(orientée force ou solution). Résolument tournée vers le présent et le proche avenir, elle présente
l'avantage d'être moins lourde et beaucoup plus motivante.
En résumé, on va identifier ensemble ce qui marche bien, puis construire dessus et aligner les
énergies pour aller vers un futur attractif. Pour autant, une position exagérément optimiste, qui
nierait les difficultés, n'est pas tenable. L'idée-force de l'agilité, c'est d'apprendre en marchant
et donc de corriger fréquemment sa trajectoire et ses apprentissages. Par parenthèse, la pratique
montre qu'il n'est pas toujours évident, dans notre culture africaine, d'adopter une approche
positiviste, orientée sereinement vers le progrès, mais que ce n'est pas impossible !
La culture agile peut faire son chemin dans l'entreprise de différentes façons. Il est bon de
sensibiliser les individus grâce à des conférences ou à des « meet-ups » comme il s'en organise
de plus en plus souvent. Mais le mieux est souvent d'organiser de petits ateliers, afin de "faire
goûter" et donc de mesurer l'appétence pour cette culture.
En cas de décision favorable, pour garder la maîtrise du changement, chaque entreprise doit
pouvoir définir librement son ambition agile, son chemin, ses étapes et les ressources à allouer,
et cela dans un objectif d'autonomisation à court terme.
Les méthodes agiles qui ont émergé au début des années 2000, étaient initialement dédiées aux
méthodes de gestion de projets et de développement logiciel. Elles se sont peu à peu diffusées
dans d’autres sphères du management. L’agilité est aujourd’hui un levier pour lutter contre la
bureaucratie, l’immobilisme, et les bulles informationnelles internes dans la plupart des
organisations. C’est une approche dynamique que chaque entreprise adopte et adapte selon ses
besoins, qui permet de rompre avec les habitudes du passé et qui revêt de nombreux avantages
en termes d’efficacité. Entre autres, la méthode agile permet :
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a. L’ouverture au changement
Dans une structure agiles les salariés n’attendent pas d’instructions précises. Ils travaillent à
partir d’une vision globale, comprise, assumée et partagée. L’auto-organisation permet une plus
grande mobilisation pour une meilleure productivité. Si chacun parle le même langage, avec les
mêmes codes et le même plan en tête, les chemins pour parvenir à destination peuvent être très
différents. C’est là où le travail d’équipe joue un rôle important. La communication est
permanente et les équipes peuvent prendre elles-mêmes les décisions adaptées sans en référer
systématiquement à leur hiérarchie. Tout est bien documenté et les outils de collaboration jouent
un rôle fondateur dans la gestion des flux de travail.
Créer des silos est rassurant pour certains salariés, car cela donne du pouvoir et de l’importance.
C’est pourquoi le management agile déconstruit ces règles pour miser sur la simplicité, à la fois
dans les processus de travail, dans les relations internes et dans la gestion des projets. L’art de
minimiser la quantité de travail inutile apporte ainsi davantage de productivité, de compétitivité
et constitue une stratégie plus rentable pour l’entreprise.
La capacité d’adaptation est essentielle pour améliorer des processus rapidement, créer de
nouvelles choses et contrer rapidement une initiative concurrente. C’est en innovant que l’on
peut être différent sur un marché. Pour y parvenir, il faut donc pouvoir garder une certaine
souplesse et être en mesure de s’adapter face à toutes les situations. L’adaptabilité est aussi une
valeur clé dans la gestion du risque et des aléas. En mobilisant l’énergie et les compétences de
ses équipes, le manager agile peut parer à tout imprévu dans des délais très courts. Qu’il s’agisse
d’un nouveau produit, de la mise à jour d’une offre ou d’une nouvelle organisation, plus les
équipes pourront s’adapter, plus le retour sur investissement sera rapide.
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e. Le manager agile devient un chef d’orchestre
Le manager agile n’est pas un petit chef autoritaire qui dit quoi faire. Son rôle s’apparente
davantage à celui d’un facilitateur ou d’un chef d’orchestre. Il doit créer les conditions
favorables au travail et ajuste le plan, les contraintes et la stratégie tout en restant à l’écoute des
salariés. Avec son équipe, c’est un coach et un mentor : il conseille, il oriente et il forme quand
c’est nécessaire. Le manager agile trace la voie, donne un cap et met l’accent sur les
compétences humaines plutôt que sur les processus administratifs. Il participe à créer de la
valeur et donner du sens au travail.
La communication est l’un des principes du management agile et le dialogue est beaucoup
privilégié, ainsi la méthode Agile laisse peu de place à la documentation, ce qui peut poser un
problème lorsque le travail doit être exécuté par une autre équipe.
Un des concepts fondamentaux de l’agilité est d’intégrer le client au cœur de l’équipe projet.
Ses feedbacks établissent la ligne directive que doit suivre le projet. L’idéal serait d’avoir un
client disponible en permanence qui pourrait faire ses retours immédiatement. Le client doit
être disponible et s'intéresser à son projet afin de s'assurer qu'il répondra parfaitement à ses
besoins. Malheureusement tous les clients n'ont pas le temps, ni l'envie de s'impliquer
pleinement dans la réalisation d'un projet.
La méthode Agile n'est pas adaptée pour les entreprises avec une structure hiérarchique très
forte à cause de son fonctionnement collaboratif.
L’agilité commence à être présentée comme un état d’esprit, qui doit être porté par chacun.
Rapidement, elle devient une caractéristique individuelle. On passe de l’entreprise agile à
l’individu agile. L’entreprise fait l’économie d’une réelle évolution de son organisation et de
son mode de management. On tombe alors dans l’incantation (« soyez agiles ») et dans le
jugement de valeur (« vous manquez d’agilité) ce qui fait croire que si vous n’êtes pas agile,
vous êtes « engourdi », « mou » ou « lourdaud ». La référence à votre supposée agilité est de
plus en plus souvent utilisée pour légitimer une exigence d’adaptabilité, une rapidité
12
d’exécution, des contradictions dans les priorités. Evidemment, cette injonction d’agilité faite
aux individus ne rend jamais l’entreprise plus agile. Dans cette configuration, l’agilité est une
très mauvaise nouvelle en termes de qualité de vie au travail, car elle en réunit les facteurs de
dégradation : perte du sentiment d’accomplissement, perte de sens, doute sur sa valeur, charge
mentale, compétition entre collègues.
Il existe des entreprises qui pensent que le management agile et Scrum c’est la même chose.
Ainsi ils essaient d’implémenter Scrum, mais malheureusement, cela ne fonctionne pas et ils
obtiennent de mauvais résultats.
Il existe aussi certains développeurs tels que Erik MEIJER qui affirme que : agile est un cancer
que nous devons éliminer des industries MEIJER critique surtout le fait que l’application de
l’agilité dans des projets fait « beaucoup plus parler sur le code, que d’écrire le code ». Il s’en
prend particulièrement à Scrum. Selon celui-ci, les « Scrum Meeting » sont des interruptions
ennuyeuses, au mieux des mécanismes de contrôle subtil utilisés par les gestionnaires pour
conduire une équipe, en donnant l’illusion d’un leadership partagé. « Nous devons cesser Scrum
et Agile. Nous sommes des développeurs. Nous devons écrire du code », a affirmé Se Andy
Hunt, l’un des 17 coauteurs du Manifeste Agile en 2001 n'a pas caché aussi sa déception. Pour
lui, Agile n'a pas atteint les objectifs escomptés au départ. Au début, l’Agile « a fourni un
sursaut d'énergie, espoir d'une meilleure façon de faire les choses, de créer des logiciels et de
faire mieux travailler le monde. Ce fut un tournant décisif », explique-t-il pour commencer.
Mais près de 15 ans plus tard, il est devenu plus un slogan qu’une méthode et a été dépourvu
de tout son sens. « Et le pire de tout, les méthodes agiles elles-mêmes ne sont pas agiles ».
Il a décrié le fait que les gens appliquent les pratiques agiles en demi-teinte en étant figé à des
règles rigides plutôt que de garder à l’esprit l’idée maitresse de l’Agile qui est d’examiner et
s’adapter », pour pouvoir suivre le changement.
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Conclusion
En sommes le travail de recherche sur thème « le management agile » nous a permis de mieux
l’appréhender, passant par le début de sa mise en application, de ces principes et méthodes et
enfin aux enjeux qu’elle a sur les organisations qui l’utilisent. Nous constatons que ce type de
management a révolution la manière de travailler des dirigeants avec des méthodes et principes
souple et efficace dans un environnement productif, flexible et agile tout en s’adaptant au
changement.
14
Webographie
https://www.ciefa.com/management-agile-entreprise/
https://www.bpifrance.fr/A-la-une/Actualites/Les-cinq-grands-principes-du-management-agile-
39912
https://www.developpez.com/actu/204756/Les-developpeurs-devraient-abandonner-les-
methodes-agiles-selon-Ron-Jeffries-l-un-des-signataires-du-Manifeste-Agile/
https://www.unow.fr/blog/le-coin-des-experts/7-pieges-eviter-mise-place-agilite-scrum/
https://siecledigital.fr/2018/08/31/agile-cascade-et-autres-methodes-les-avantages-et-pieges-
de-la-gestion-de-projets-informatiques/
https://www.workfront.com/blog/the-beginners-guide-to-agile-project-management-methodology
https://www.nutcache.com/fr/blog/agilite-entreprise-entreprise-agile/
https://www.petite-entreprise.net/P-1583-136-G1-management-definition.html
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