Memoire Complet
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Thème :
Réalisé par :
Mr FENICHI MOHAMMED NADJI
Encadré par :
- Melle AICHOUNE merzaka Ingénieur d’Etat en hydraulique
Corrigé par :
.
ملخص
Résumé
Abstract :
Liste des figures
Liste des tableaux
Liste des abréviations
Table des matiéres
Introduction générale
Introduction générale
L’eau est depuis la création de l’univers la matière essentielle de la vie sur terre, elle a
toujours était la priorité de l’être humain dans sa vie. Au cours de son histoire, l’homme a
utilisé cette eau comme source de vie, de développement, et de confort.
À l’instar de certains pays de la région, l’Algérie est touchée par le problème de pénurie
d’eau, cet élément indispensable au bien être de la population de plus en plus rare. Les
ressources hydriques de l’Algérie sont limitées, et dépendent essentiellement de l’apport du
ciel. Cette situation s’explique d’une part par une pluviométrie précaire, irrégulière et mal
répartie, et d’autre part par la croissance démographique .
L’objectif de notre étude est d’assurer la consommation en l’eau pour le village Ain El
Djanna Wilaya de Jijel, en quantité et qualité suffisante par le dimensionnement de réseau de
distribution d’alimentation en eau potable en se basant sur un calcul hydraulique tout en
respectant les conditions techniques concernant l’écoulement en charge dans les conduites
pour les deux variables : la vitesse et la pression afin de protéger le réseau contre la corrosion
des conduites et d’assurer la demande en eau en chaque abonné.
Ce travail est organisé en cinq chapitres. On a présenté la direction des ressources en eau
de la Wilaya de Jijel ou j’ai fait mon stage ensuite une aperçue sur l’agglomération qu’elle va
bénéficier de ce projet ; en terme de localisation géographique et climatique en premier
chapitre ,après on a estimé les besoins en eau potable pour arriver à la fin à déterminer le
débit maximal horaire dans le deuxième chapitre, qu’il va être utilisé pour le
dimensionnement de réseau de distribution .
Une étude du réseau de distribution est achevée en quatrième chapitre accompagnée à une
simulation faite par le logiciel EPANET, pour visualiser le comportement de l’écoulement en
charge dans les conduites traduisant la variation des vitesses et la pression et le débit an
chaque point permettent la suivie et la gestion en fonction de temps de réseau.
En fin le dernier chapitre est consacré à monter que la pose des conduites dans leurs
emplacements sur le terrain est une étape très importante suivie par des règlementations
précises afin d’atteindre l’objectif dont le quel notre réseau est implanté ;ainsi on a montré
1
comment la protection des conduites est assurée pour donner une longue durée de vie à notre
réseau, tout en indiquant les accessoires nécessaires dans l’organigramme de réseau.
k : coefficient de fuites.
2
∆𝑯T : La perte de charges totale
D : dotation journalière,
N : Nombre d’habitant
Qr : Débit en route
Qsp :Débit spécifique
3
S : section de réservoir
V0 : La vitesse d’écoulement
4
Chapitre I :
Présentation de l’organisme d’accueil et
l’agglomération.
Introduction
La direction des ressources en eau est une organisation étatique qui permet à préserver et protéger
l’utilisation rationnelle des ressources en eau, elle applique la règlementation régissante les
ressources en eau.
3
Chapitre I:Présentation de l’Entreprise d’accueil et l’agglomération
I. 2Organigramme de DRE
4
Chapitre I:Présentation de l’Entreprise d’accueil et l’agglomération
I.3.3.Service de l’assainissement
5
Chapitre I:Présentation de l’Entreprise d’accueil et l’agglomération
Conclusion
L’eau est une ressource indissociable pour l’humanité et leur développement. Il est presque
aujourd’hui les soucis de tous les secteurs d’environnement. Comme toutes les autres
administrations en vue de ses efforts s’aménagent à l’inspection, la protection et ainsi que le
développement des services de l’eau potable et même de l’assainissement.
Il faut commencer à admettre que l’accès à l’eau est plus qu’un objectif. Sans eaux potable
et sans assainissement les ambitions des peuples en termes de développement et de santé ne
peuvent pas avancer.
6
Chapitre I:Présentation de l’Entreprise d’accueil et l’agglomération
Introduction
I.4.1.Situation géographique
La wilaya de Jijel Située à 300 km de l’Est de la capital Alger, la wilaya de Jijel est limitée au
nord par la mer Méditerranée à l'ouest par la wilaya de Béjaïa, à l'Est par la wilaya de Skikda, au
sud-ouest la wilaya de Sétif, au sud par la wilaya de Mila et enfin au sud-est par la wilaya de
Constantine.
7
Chapitre I:Présentation de l’Entreprise d’accueil et l’agglomération
La commune d’Ouled Rabeh est située à environ 60 km, au sud-est de la ville de Jijel (Chef lieu
de Wilaya).
8
Chapitre I:Présentation de l’Entreprise d’accueil et l’agglomération
I. 4. 2. 1. Le climat
Comme toutes les régions du littoral algérien, la Wilaya de Jijel bénéficie d'un climat tempéré
avec un hiver doux caractéristique des zones méditerranéennes et d'une pluviométrie de l'ordre de
1 200 mm/an. Elle est parmi les régions les plus arrosées d'Algérie. On note aussi qu'au col de
Texenna, qui se situe à 725 m d'altitude, l'enneigement dure plus de 11 jours/an. Les vents
dominants soufflent généralement de la mer vers le continent (NNW - SSE).
I. 4. 2. 2. La temperature
Avec une température moyenne de 26.3 °C, le mois d’Aout est le plus chaud de l'année. Avec une
température moyenne de 11.3 °C, le mois de Février est le plus froid de l'année.
L’étude de la température est primordiale pour le choix judicieux des matériaux et l’organisation
spatiale l’implantation et la forme de l’enveloppe des constructions.
9
35 Température moyenne (°C) Température minimale moyenne (°C)
Température maximale (°C)
30
Température(°C)
20
15
Chapitre I:Présentation de l’Entreprise d’accueil et l’agglomération
10
5
D’après les données représentées dans la figure I.3:
0
Jan Fev Mars Avr Mai Juin Juil Aout Sep Oct Nov dec
nous relevons que dans la zone D’étude la température moyenne annuelle est de 14.40 °C.
mOISavec 8°C .
le mois le plus froid est le mois de Février
le mois le plus chaud est le mois de Aout avec une température Maximale de 30.2 °C.
La température moyenne au court de l'année varie de 15.0 °C.
I. 4. 2. 3. La pluviométrie
La région de Jijel est considérée comme la région la plus pluvieuse en Algérie, de par importance
des précipitations qu’elle reçoit, la pluviométrie est très importante dans cette région elle atteint
1200 mm/an, la période la plus pluvieuse est concernée par les mois de novembre à février.
Notre région est caractérisée par des fortes pluies automne-hiver et une augmentation rapide des
précipitations de septembre jusqu’à janvier-février puis une décroissance régulière jusqu’au
minimum estival
Les valeurs des précipitations enregistrées au niveau de la station de Jijel au cours de la période
(1991-2021) sont représentées dans le tableau suivant :
Mois Jan Fév Mars Avr Mai Juin Juil Aout Sep Oct Nov Dec TOT
10
Chapitre I:Présentation de l’Entreprise d’accueil et l’agglomération
Précipitation (mm)
160
140
120
100
80
60
40
20
0
Jan Fév Mars Avr Mai Juin Juil Aout Sep Oct Nov Dec
Précipitation (mm)
D’après le tableau 1.4, les précipitations annuelles est de 982 mm, où le mois de décembre est le
plus pluvieux (141 mm).
I. 4. 2. 4. Humidité
Le mois avec l'humidité relative la plus élevée est Janvier (78.02 %). Le mois où le taux
d'humidité relative est le plus bas est mois de Juillet (66.44 %).
I. 5.Hydrologie
La commune d’Ouled Rabah bénéficie d’un réseau hydrographique des plus fournis caractérisé
par un grand taux de mobilisation de ressources souterrain telles que la nappe d’Oued El Kebir et
celle d’Oued Boussiaba. En ce qui concerne l’hydraulique de village Ain El djenna représente
une grande réalisation d’un grand barrage qui est celui de Boussiaba qui a été officiellement lancé
par le président de république. Cet ouvrage est d’un volume de 110 millions de mètres cubes. En
plus de fait qu’il alimente depuis 2015 cette région Ouled Rabah est ses localités avoisinante.il
fourni son surplus en eaux au géant des barrages algériens celui de Ben Haroun destiné à
répondre aux besoins de cinq wilayas. [1]
11
Chapitre I:Présentation de l’Entreprise d’accueil et l’agglomération
I.6.La géologie
La wilaya de Jijel de trouve dans la zone dite des massifs métamorphiques kabyle faisant partie
des zones hydrogéologique des montagnes plissées du littoral méditerranéen. Elle appartient au
domaine de la petite Kabylie qui présente trois massif anciens:
Les Babors, les massif de Collo et les massif de l'Edough avec leurs couvertures plissées d’âge
Cénozoïque.
La petite Kabylie se limite au Nord par la mer méditerranée, à l'ouest par la Soummam; la grande
faille qui sépare la petite Kabylie de la Grande Kabylie, à l'Est elle se limite par la dépression de
la plaine de ANNABA, tout à fait au sud, on a une rupture imprécise et se situe entre la ligne de
partage des eaux, le bassin du Hoddna et les oueds du Nord drainés par la méditerranée .
La majeurs partie de la petite Kabylie est forme par des roches cristallophylliennes, avec une
couverture sédimentaire formée de grés et de dépôts plus récents, l'ensemble et traversé par des
filons éruptifs. Dans la géologie de la région de Jijel, qui fait partie de la petite Kabylie, nous
avons un ensemble de terrains sédimentaire d’âge Mésozoïque et Cénozoïque couvrant les
terrains métamorphique, donc la couverture tertiaire repose soit sur le socle Kabyle, soit sur les
terrains crétacé appartenant à des séries de types flyschs.
La couverture tertiaire est constitué de sédiments littoraux, qui se sont déposés dans le bassin de
Jijel nettement individualisés durant le Néogène; c'est le bassin Sahélien de Jijel. La colonne
stratigraphique des terrains géologiques rencontrés dans la région de Jijel s'établit comme la
figure I.6 montre ;
Le massif ancien du littoral de la Berbérie. Son influence sur la tectonique des chaînes littorales
de V Algérie, La région littorale de la Berbérie comprend, comme on le sait, à l'est du méridien
d'Alger, une série de massifs anciens, séparés par des rides crétacées ou éocènes ou par des
dépressions miocènes. Ce sont, de l'est à l'ouest, le massif de l'Edough, le massif de Philippeville-
CoUo, celui de Djidjelli, le massif de la Grande-Kabylie et les îlots qui s'y rat- 116 GÉOLOGIE
ET MliSÉnALOGlE tachent, puis les derniers témoins à l'ouest, le Bouzaréa d'Alger et l'îlot du
cap Ghénoua.
12
Chapitre I:Présentation de l’Entreprise d’accueil et l’agglomération
La bordure méridionale de cette zone est formée par une chaîne à axe liasique qui s'étend depuis
la région de Jemmapcs jusqu'au Ghénoua, et à l'ouest au cap Tenès. Au voisinage de cette ride
montagneuse qui est la plus remarquable du Tell algérien, se trouvent quelques pointemenls
triasiques absolument isolés, notamment à El-Kantour, El-Milia, Djebel-Hadid et dans la chaîne
des Habors.
Celte chaîne, la plus saillante du littoral algérien, qui comprend la crête numidienne, les Babors,
le Djurjura, a été morcelée et démantelée, d'abord par les plissements anté-crétacés, qui ont
produit au nord des principaux massifs les dépôts albiens puis sénoniens, au nord du massif
kabyle et dans la région de Djidjelli, ensuite par les plissements éocènes, qui ont amené l'invasion
marine sur la plus grande partie du massif ancien de la région orientale (dépôt des grès de
Numidie) de Djidjelli à Bône. Cette grande ride correspond à une zone remarquable du
plissement qui s'est produit sous l'influence du massif ancien.
Dans la chaîne du Djurjura, les plis très aigus sont, d'une manière générale, déversés au sud,
englobant toute la série éocène; aux extrémités de la chaîne ils présentent la structure en éventail,
due à l'influence des dépressions éocènes de la bordure. Dans la chaîne des Babors, le
déversement au sud est le plus fréquent, avec recouvrements parfois étendus du lias sur le crétacé.
Il en est de même dans les tronçons intermédiaires de la région de Bougie (Dj. Arbalou, Gouraya,
etc.).
La même disposition se retrouve dans les tronçons liasiques de la chaîne numidienne, notamment
au Djebel Msid-Aïcha, au nord du bassin de constantine. Il paraît probable que le morcellement
de ce massif ancien , dès la période crétacée, et surtout à la fin de l'éocène, a produit une division
en îlots qui n'ont eu individuellement qu'une importance très faible sur les plissements post-
miocènes. Le miocène inférieur (cartennien) se trouve disposé en synclinaux largement étalés au
Nord du massif kabyle, ou au flanc de la Bouzaréa, tandis que ses dépôts ont participé aux
plissements intenses de la deuxième ride atlantique, dont le noyau est formé par les lambeaux de
schistes primaires ou de calcaires liasiques affleurant dans le massif de Blida ou dans le massif de
Miliana, dans lesquels les plis en éventail paraissent complètement indépendants de l'influence
des massifs anciens.
Mais il est probable que cette deuxième ride sensiblement parallèle à la première, s'est dessinée
sous la même action de poussée du sud au nord, dès la fin de la période liasique.
13
Chapitre I:Présentation de l’Entreprise d’accueil et l’agglomération
La même influence se reproduit dans l'ouest de l'Algérie, où les plis du massif des Traras
reproduisent l'allure de ceux du massif de Blida. Discussion. M. Peron donne quelques détails sur
la composition des massifs cristallophyllicns de la Corse, de la Provence (massif des Maures), des
Baléares, etc., et fait ressortir la similitude complète que présentent ces terrains avec ceux de la
Kabylie et autres points du littoral africain.
C'est là un des arguments à faire valoir au sujet de l'ancienne réunion de ces massifs qui ne sont
plus actuellement que des témoins épars et isolés d'un vaste îlot cristallin qui occupait une grande
partie [de la Méditerranée occi- dentale. - 'S
14
Chapitre I:Présentation de l’Entreprise d’accueil et l’agglomération
Figure I.6 : Extrait de la carte géologique de la wilaya de Jijel D'après M. E. FICHEUR, Prof, à l'Ec. prép. à Tens. sup. des sc. d'Alger
15
Chapitre I:Présentation de l’Entreprise d’accueil et l’agglomération
L’Algérie a tout le temps été soumis à une activité sismique intense avec comme
résultats des pertes humaines et matérielles importantes dommageables non seulement aux
individualités et collectivités locales, Donc pour pouvoir résister à ce phénomène, on doit
construire des ouvrages de telle sorte à leur fournir un degré de protection tolérable en
répondant aux règles parasismiques algériennes.
L’activité sismique est due principalement à la nature géologique de la région
magrébine et à ses caractéristiques tectoniques à la frontière de la plaque africaine et
eurasienne, en mouvement compressif permanent (tectonique des plaques).
Notre région est classe selon le RPA 99 (version 2003) ; Règles Parasismiques
Algériennes en zone II a, groupes d’usage II B. qui donne une accélération de zone A=0.2 g.
Figure I.7 : Carte de zonage sismique de territoire nationale selon R.P.A 99 modifié
en2003
Conclusion
et géologique, qui vont nous servir pour l’élaboration du projet d’alimentation en eau potable
dans les chapitres suivants.
17
Chapitre II : Estimation des besoins en eau
Chapitre II : Estimation des besoins en eau
Introduction
Les besoins en eau potable dépendent de plusieurs facteurs à savoir les modes de vie de
population, les équipements au niveau de l’agglomération, l’évolution de la population... etc.
L’estimation de ces besoins nous exige de donner des normes unitaires de consommation qui
doivent rester valables tant que les critères qui ont contribués à l’établissement de ces normes
restent inchangés pour chaque catégorie de consommateur, donc il est nécessaire de
déterminer la population actuelle et son évolution dans le temps ainsi de recenser toutes les
catégories des équipements existantes dans l’agglomération afin d’évaluer ses besoins en eau.
II.1.Evaluation de la population
Le réseau d'alimentation en eau potable de la région est conçu, tenant compte du nombre
d’habitant et de leur croissance démographique dans le temps. La population enregistrée de
l’année 2021 du village Ain El Djana est donnée par les services d’AEP de la direction des
ressources en eau de la wilaya de Jijel qui est estimée à 1194 habitants.
𝐏 = 𝐏𝟎 (𝟏 + 𝛕) n…………………………..(II-1)
Avec
17
Chapitre II : Estimation des besoins en eau
3000
2500
2000
1500
1000
500
0
2021 2022 2032 2042 2052
La consommation d’eau varie en fonction du type de consommateur. Mais avant tout projet
d’alimentation en eau potable, il est nécessaire de procéder à un recensement de toutes les
catégories de consommateurs rencontrés au niveau d’une agglomération.
Pour l’étude de la commune, il est nécessaire de se pencher sur les différentes catégories de
besoins telles que :
Besoins domestiques
Besoins scolaires
Besoins sanitaires
Besoins administratifs
18
Chapitre II : Estimation des besoins en eau
Besoins socioculturels
Besoins comerciels
II.2.1.1. Définition
Le débit moyen journalier au cours de l'année est donné par l'expression suivante :
Avec :
Qmoy.j : consommation moyenne journalière (m3 /j).
N : nombre d'habitants à l'horizon donné.
D : dotation journalière [l/j/hab].
19
Chapitre II : Estimation des besoins en eau
a- Besoins doméstiques
Commune rurale :
Considère comme étant une agglomération de moins de 2000 hab. :125l/j/hab. (200 l/j/hab., si
l’élevage est intensif)
Dans notre cas, nous prenons 150/l/j/ha tenant compte que notre agglomération est de type
moyenne (1828 hab à l’horizon) et aussi de l’arrosage intensif des jardins familiale qui
correspond généralement à plusieurs personnes.
b. Besoins scolaires :
20
Chapitre II : Estimation des besoins en eau
CEM 1 300 20 6
LYCEE 1 200 20 4
TOTAL 40
c. Besoins religieux :
TOTAL 10
d. Besoins sanitaires:
Polyclinique 1 2000 5 10
TOTAL 11.6
e. Besoins d’appartenance
f. Besoin commerciaux
g. Besoins administratives
Après une étude détaillée des différents besoins en eau, nous dressons un tableau récapitulatif
de toutes les différentes catégories de consommations afin qu'on puisse calculer la
consommation moyenne journalière.
22
Chapitre II : Estimation des besoins en eau
Les pertes sont dues à un manque d’étanchéité au niveau des joints de canalisation favorisants
ainsi des fuites d’eau dans le réseau mais aussi à des conduites défectueuses du réseau
d’alimentation en eau potable toutefois les pertes dans les résidences dues à un usage abusif
ou à une installation intérieure défectueuse ne sont pas comptabilisées dans les pertes mais
plutôt dans la consommation domestique. Les pertes sont difficiles à déterminer de façon
précise.
L’ensemble des fuites sur les adductions et le réseau varient suivant le type de canalisation,
leur viscosité, la nature du terrain, et la qualité de l’entretien.
Compte tenu des quantités d’eau prévues pour les fuites du réseau de distribution, il est à
noter que :
Dans un réseau de distribution bien entretenu, les pertes atteignent les 25% de la
consommation moyenne journalière (k=1.2)
Dans un réseau de distribution moyennement entretenu, les pertes sont comprises
entre 25% et 35% de la consommation moyenne journalière (k=1.25 à 1.35)
Dans un réseau mal entretenu, les pertes peuvent dépasser 50% de la
consommation moyenne journalière (k=1.5)
Pour compenser ces fuites, on effectue une majoration de 20%. Ce qui donne un coefficient de
majoration de k=1.1
23
Chapitre II : Estimation des besoins en eau
𝑄𝑚𝑜𝑦.𝑗.𝑚𝑎𝑗 = 𝐾∗𝑄𝑚𝑜𝑦.𝑗…………………………..(II-3)
Avec :
Besoins en eau futurs (2050) (𝒎𝟑 /𝒋) Besoins en eau futurs majorés (2050) (𝒎𝟑 /𝒋)
466.30 512.93
Le débit moyen journalier majoré à l’horizon 2050 est de 512.93 m3 /j soit 5.94 l/s.
24
Chapitre II : Estimation des besoins en eau
Avec : max ;coefficient qui tient compte du confort des équipements de l’agglomération et
de régime du travail, varie de 1,2 à 1,5. Pour notre cas on prend : max= 1,2
1500 → –0.01
65→1.6– β𝑚𝑎x
25
Chapitre II : Estimation des besoins en eau
β𝑚𝑎x= 1.599
Cette valeur permet de choisir le régime de consommation pour notre agglomération, d’après
les résultats présentés sous forme de Tableau II.13:
26
Chapitre II : Estimation des besoins en eau
Ce débit relatif au jour de plus grande consommation pendant l’année est utilisé comme
élément de base dans les calculs de dimensionnement du réseau de distribution et d’adduction,
il nous permet de dimensionner le réservoir et la station de pompage. Ce débit est donné par :
Qmax, j K max.j*Qmoy.j…………………………..(II-6)
Qmin.j Qmoy.J.Kmin.j…………………………..(II-7)
27
Chapitre II : Estimation des besoins en eau
Qmax . j
𝐐𝐦𝐨𝐲.𝐡 = …………………………..(II-8)
24 h
Avec :
615.51
𝐐𝐦𝐨𝐲.𝐡 = =25.65 m3/h
24
Ce débit joue un rôle très important dans les différents calculs du réseau de distribution, il est
déterminé par la relation suivante :
Qmax . h
Kmax.h = donc : Qmax.h = Kmax.h * Qmoy.h……………..(II-9)
Qmoy . h
Qmin .h
Kmin.h = donc : Qmin.h = Kmin.h * Qmoy.h…………..(II-10)
Qmoy . h
28
Chapitre II : Estimation des besoins en eau
Le débit moyen subit non seulement des variations journalières mais aussi des variations
horaires. Pour calculer le débit correspondant à chaque heure nous utilisons l’annexe qui
montre le pourcentage horaire du débit maximum journalier.et cela en fonction du nombre
d’habitants donc:
( P %∗Qmoy . j) 3
Qh = (m /h)…………………………..(II-11)
100
P% = pourcentage horaire.
29
Chapitre II : Estimation des besoins en eau
30
Chapitre II : Estimation des besoins en eau
C=f(t)
7 7
7 6.5 6.5 6.5 6.5
4
3 3
C(%)
3
2 2
2
1 1 1 1 1
1
0
0-- 1-- 2-- 3-- 4-- 5-- 6-- 7-- 8-- 9-- 10- 11- 12- 13- 14- 15- 16- 17- 18- 19- 20- 21- 22- 23-
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 -11 -12 -13 -14 -15 -16 -17 -18 -19 -20 -21 -22 23 -24
les heures
Cette courbe nous donne le volume total destiné à la consommation le long de la journée la
plus chargée, il sert comme pour le dimensionnement du réservoir.
31
Chapitre II : Estimation des besoins en eau
80
c cummelé (%)
60
40
20
0
0-- 1-- 2-- 3-- 4-- 5-- 6-- 7-- 8-- 9-- 10- 11- 12- 13- 14- 15- 16- 17- 18- 19- 20- 21- 22- 23-
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 -11 -12 -13 -14 -15 -16 -17 -18 -19 -20 -21 -22 23 -24
les heures
Conclusion
32
Chapitre III : Les ouvrages de stockage de l’eau
Introduction
Les ouvrages de stockage présentés ici par les réservoirs sont, élément de stockage
nécessaire pour pouvoir alimenter convenablement une agglomération en eau potable. Ce
chapitre est consacré pour déterminer le volume de stockage de ce réservoir et le projeter de
telle façon à assurer le meilleur fonctionnement d du réseau.
III.1.2.Fonctions économiques
Les réservoirs peuvent être classés en plusieurs types comme suit (Riyad, 2018) :
D’après le matériau de construction :
Réservoirs métalliques,
Réservoirs en maçonnerie,
Réservoirs en béton armé ou précontraint.
D’après la situation et la topographie des lieux, les réservoirs peuvent être :
Enterrés,
Semi-enterrés,
Surélevé ou sur tour (château d’eau).
D’après leurs formes, ils peuvent être :
Circulaires.
Carrés.
Rectangulaires.
Ils peuvent être réalisés selon le cas, en maçonnerie, en béton ordinaire ou précontraint,
ou en acier pour de petites capacités.
Les réservoirs constituent les organes régulateurs de pression et de débit entre le régime
de production et le régime de consommation.
Ils permettent d’emmagasiner l’eau lorsque la consommation est inférieure à la
production, et la restituent lorsque la consommation devient supérieure à la production.
En milieu rural ou pour des villes de petite importance, avec une installation
correctement conçue, la capacité du ou des réservoirs oscille aux alentours du volume
moyen journalier d’eau consommée. Mais avec l’augmentation du nombre de
consommateurs, le rapport entre la capacité et le volume moyen journalier diminue
notablement.
Ces réservoirs permettent une certaine souplesse pour faire face, sans gêne pour les
utilisateurs, aux incidents suivants :
Panne électrique ;
Remplacement d’une pompe ;
Accident sur la conduite de refoulement.
Les réservoirs permettent, outre une régularité de fonctionnement des groupes de
pompage, de profiter au maximum du tarif de nuit en énergie électrique.
Les réservoirs, à partir d’une certaine capacité, comportent deux compartiments pour les
facilités du nettoyage (minimum une fois par an) et des réparations.
Certains réservoirs sont équipés de telle manière qu’une partie de leur capacité constitue
une réserve d’incendie. Ce volume se renouvelle par un dispositif spécial, le plus
souvent constitué par un siphon, qui se désamorce lorsque le niveau de la réserve est
Dans le cas où une agglomération s’étend dans une direction donnée, un réservoir
unique et de hauteur convenable peut devenir insuffisant pour assurer une pression
correcte en tout point du réseau et à tout moment.
Il est préférable que l’emplacement puisse permettre une distribution gravitaire, c’est à
dire que la côte du radier doit être supérieure à la côte piézométrique maximale dans le
réseau pour l’agglomération
L’implantation de ce réservoir doit se faire aussi de préférence, à l’extrémité de
l’agglomération ou à proximité du centre important de consommation.
L’emplacement de réservoir doit être choisi de telle façon à pouvoir satisfaire les
abonnés de point de vue pression dans notre zone d’étude.
Figure III.3: Système d’alimentation avec un réservoir hors agglomération
Source (polycopies d’alimentation en eau potable des agglomérations ENSH 2014)
Ce sera bien entendu une question pour chaque cas .cependant à chaque fois que cela sera
possible .Il sera préférable d'avoir recours au réservoir enterré, semi enterré ou au plus en
élévation au-dessus du sol avec radier légèrement enterré
Conditions topographiques.
Conditions géotechniques.
Conditions hydrauliques.
Conditions économiques.
III.6.Critères du choix d’emplacement et d’implantation des réservoirs
Pour le meilleur choix de l’emplacement des réservoirs, nous devons tenir compte de certaines
considérations techniques et économiques :
Toutes ces conduites doivent normalement aboutir dans une chambre de manœuvre. Le traversée
des parois des réservoirs par les diverses canalisations peuvent s’effectuer, soit à l’aide des gaines
étanches comprenant un corps en fonte muni de cannelures extérieures et de deux brides de
raccordement, soit au moyen de manchons et viroles à double brides.
.
III.7.Dispositifs de régulation
III.7.1.Robinets à flotteurs
Ils sont disposés sur l’arrivée d’eau au réservoir, ils permettent notamment dans le cas de
petites installations, de supprimer le dispositif de télétransmission électrique d’arrêt le pompage
lorsque le réservoir est plein. La fermeture assez lente du robinet à flotteur ralentit la vitesse dans
la conduite de refoulement, ce qui permet, au moyen d’un relais à palette disposé à la station de
pompage, de couper la marche de la pompe.
Un piston, assurant la fermeture du robinet, reçoit sur une face la pression de refoulement
et sur l’autre la contre-pression statique du réservoir avec un tarage d’ajustement par ressort.
Tant que le niveau de trop-plein n’est pas atteint, le robinet reste ouvert et le réservoir se remplit.
Une fois le réservoir plein, le piston se plaque sur l’orifice et empêche le passage de l’eau
refoulée. Le rôle de ce robinet est semblable à celui du robinet à flotteur, mais il peut être placé
sur la conduite d’alimentation, au pied du réservoir.
Figure III.7: Robinets automatiques de remplissage.
Figure III.8: schéma d’installation.
III.7.3.Capteur de niveau
Il existe plusieurs types de capteurs, le schéma suivant nous donne un exemple d’un
capteur de niveau radar :
L'eau est un facteur essentiel dans le développement de tout pays. C’est un élément essentiel à la
vie humaine et est surnommé "l'or bleu".
L'Algérie s'appuie sur plusieurs sources pour l'exploitation de l'eau. Ces dernières années, la
wilaya d'Ain Defla a connu une augmentation rapide au niveau de population et un
développement agricole remarquable. Cette situation a entraîné une augmentation des demandes
de la Direction des Ressources en Eau pour l'approvisionnement en eau. Parmi les communes qui
souffrent d'un déficit du système d'approvisionnement en eau potable figure la commune de
Djendel. C'est pourquoi la Direction des Ressources en Eau (DRE), en s'appuyant sur les eaux
souterraines, cherche à alimenté cette commune en eau potable.
L'eau souterraine ou ce qu'on appelait autrefois "l'eau propre" est une source de base comme les
autres principales sources d'eau pour plusieurs usages. L'eau souterraine peut être obtenue en
creusant des puits et des forages. Le forage se fait en plusieurs étapes et sous la supervision de
spécialistes dans ce domaine, et comme le domaine de forage est très vaste, il existe plusieurs
techniques et méthodes de forassions. La technique rotary est la plus courante et la plus utilisée
à cause de ces multiples avantages et son efficacité exceptionnelle.
Dans ce contexte, les travaux qui font l’objet de notre rapport de stage porte sur le suivi de
réalisation d'un forage hydraulique dans la commune de Djendel wilaya d’Ain Defla. Pour
aboutir à notre objectif, le travail que nous allons présenter sera structuré par une introduction
générale et deux grandes parties (théorique et pratique) suivis par une conclusion générale.
La première partie sera consistée à présenter une revue bibliographique sur les généralités des
forages. Nous allons présenter les différentes techniques et les fluides de forage. Une
présentation de la Direction des Ressources en Eau de la wilaya d'Ain Defla, et la zone de forage
seront présentés également au cours de cette partie.
La deuxième partie de notre rapport correspondra à l’étude expérimentale qui permet dans un
premier temps, de donner une appréciation sur d’exploration et la reconnaissance du forage de
djendel
Chapitre II : Estimation des besoins en eau
et cela par une étude détaillée des aspects géologiques, hydrogéologiques et géophysiques de la
zone de forage. La technique Rotary utilisée pour le forage de Djendel sera identifiée en détaille.
Ainsi, les équipements de forage et des outils auxiliaires utilisés vont être étudiés.
Dans un second temps, les paramètres ayant une influence sur la réalisation de forage et son
rendement vont être pris en considération depuis l'étape de préparation du chantier jusqu'à l'étape
des essais de pompage. La quantité de boue de forage utilisée dans chaque phase de forage va être
aussi calculée.
Remarque :
Il existe toute une panoplie moderne de détecteurs à ultrasons, de sondes capacitives, de
capteurs de pression hydrostatique permettant de piloter par impulsions les vannes et les robinets.
Pour assurer l’étanchéité du réservoir au niveau des traversées des conduites dans les voiles ou
le radier de la cuve, deux cas sont possibles :
Chapitre III : Les ouvrages de stockage de l’eau
1er cas : La traversée peut être faite avec un manchon à bout lisse raccordé à la
conduite extérieure au moyen d’un joint de type Gibault, en cas de tassement différentiel,
le mouvement n’est pas transmis au manchon. Dans ce cas l’étanchéité est assurée par un
produit bitumineux reposant sur une bague de forme de ‘’U’’ figure III.8.
34
Chapitre III : Les ouvrages de stockage de l’eau
2eme cas : La traversée peut être réalisée également par des gaines en fonte comportant
des cannelures. La gaine comporte un rétrécissement où vient s’insérer la rondelle en
caoutchouc d’étanchéité, celle-ci est coincée grâce à un écrou vissé ou clavette Figure
III.11 :
La méthode analytique.
La méthode graphique.
III.8.1.Méthode analytique
La méthode analytique consiste à calculer, pour chaque heure de la journée, le résidu dans le
réservoir. Le volume de régulation sera :
Qmaxj× Pmax %
𝐕𝐫 = ………………………( III-12)
100
35
Chapitre III : Les ouvrages de stockage de l’eau
VT = Vr + Vinc…………………..……..( III-13)
La figure III.10 représente les graphes de l’apport et la consommation en fonction de temps (h).
36
Chapitre III : Les ouvrages de stockage de l’eau
(h) % % % % %
0--1 0 1 - 1 8,5
1--2 0 1 - 1 7,5
2--3 0 1 - 1 6,5
3--4 0 1 - 1 5,5
4--5 5 2 3 - 8,5
5--6 5 3 2 - 10.5
6--7 5 5 0 - 10,5
7--8 5 6,5 - 1,5 9
8--9 5 6,5 - 1,5 7.5
9--10 5 5,5 - 0,5 7
10--11 5 4,5 0,5 - 7,5
11--12 5 5,5 - 0,5 7
12--13 5 7 - 2 5
13--14 5 7 - 2 3
14--15 5 5,5 - 0,5 2,5
15--16 5 4,5 0,5 - 3
37
Chapitre III : Les ouvrages de stockage de l’eau
16--17 5 5 0 - 3
17--18 5 6,5 - 1,5 1,5
18--19 5 6,5 - 1,5 0
19--20 5 5 0 - 0
20--21 5 4,5 0,5 - 0,5
21--22 5 3 2 - 2,5
22-23 5 2 3 - 5,5
23--24 5 1 4 - 9,5
Total 100% 100% -- -- --
Application
Pour notre cas, le volume du stockage est calculé selon les résultats du tableau III.1, on peut
déduire P max comme suit:
P max%= 10.5 %
10.5∗615.51
Alors le volume de réservoir est : Vr =
100
Vr = 64.63 m3
Sachant que le volume d’incendie : Vinc =120 m3 . Donc le volume total est de :
On prend Vn =200 m3 .
Après avoir déterminé la capacité du réservoir, on calcule alors leur dimension à l'aide des
formules :
𝐕n = 𝑺 × 𝑯
𝑺 = 𝐕n/𝑯………………….………………………………………….(III-16)
38
Chapitre III : Les ouvrages de stockage de l’eau
200
AN : S = =50 m² ; donc: S = 50 m2.
4
III.8.3.2.Diamètre du réservoir
𝐃=
√ 4 Vn
H
……………………………….….(III.6)
𝐃=7.98 m 8 m .
En plus de la hauteur utile optimale d’eau dans la cuve, il faut prévoir un espace appelé revanche
ou matelas d’air d’une épaisseur variant de 0,20 à 1m, au-dessus du plan d’eau.
H = h + R……………………………………….. (III.7)
39
Chapitre III : Les ouvrages de stockage de l’eau
P% 10.5
La hauteur totale(m) 5
Conclusion
40
Chapitre III : Les ouvrages de stockage de l’eau
41
Chapitre IV : Dimensionnement de
réseau de distribution
Chapitre IV : Dimensionnement de réseau de distribution d’AEP
Introduction
Après avoir estimé le débit a distribué, l’étape de distribution consiste à amener l’eau de stockage
jusqu’au le consommateur (abonné). Pour cela on fait des calculs à l’aide des logiciels pour choisir
les paramètres hydrauliques, à condition on prend ou compte la continuité et la pression nécessaire
de l’eau chez l’abonnée et le coté économique.
IV.1.Modes de distribution
IV.1.1.Distribution gravitaire
Effectuée à partir d’un ouvrage de stockage qui domine hydrauliquement tout le réseau.
IV.1.2.Refoulement distributive
Adoptée lorsque le stockage est inexistant ou lorsqu’il est à l’opposé de la source d’eau potable
48
Chapitre IV : Dimensionnement de réseau de distribution d’AEP
Réseau ramifié.
Réseau maillé.
Réseau mixte.
IV.2.1.Réseau maillé
Le réseau est dit maillé s’il est constitué de boucles ce qui permet d’offrir aux usagers le meilleur
service possible. En effet la pression dans le réseau est ainsi mieux équilibrée, et le nombre
d’abonnés non desservis en cas de réparation est réduit au maximum puisque l’eau peut atteindre
un même point de consommation par plusieurs chemins. Ce type de réseau est utilisé en général
dans les zones urbaines pratiquement plates, et tendent à se généraliser dans les agglomérations
rurales sous forme associée aux réseaux ramifiés.
49
Chapitre IV : Dimensionnement de réseau de distribution d’AEP
. .
Figure IV.16:Schéma du Réseau maillé
IV.2.2Réseau ramifié
Le réseau ramifié, dans lequel les conduites ne comportent aucune alimentation en retour, présente
l’avantage d’être économique, mais il manque de sécurité et de souplesse en cas de rupture : un
accident sur la conduite principale prive d’eau tous les abonnés d’aval. Ce type de réseau est
généralement opté pour les zones rurales
. .
Figure IV.17:Schéma du Réseau ramifié.
50
Chapitre IV : Dimensionnement de réseau de distribution d’AEP
IV.2.3.Réseau mixte
Le plus souvent, un réseau est en partie maillé et en partie ramifié, les centres des villes et les
quartiers à forte densité de population sont ainsi desservis par les parties maillées, alors que les
quartiers périphériques le sont par les parties ramifiées. Ce type de schéma est utilisé pour
desservir les quartiers en périphérie de la ville par ramification issues des mailles utilisées dans le
centre de cette ville.
51
Chapitre IV : Dimensionnement de réseau de distribution d’AEP
Frais de pompage
Elevés Faibles
Frais de mise en
place
(réalisation)
Faibles Elevés
installé en zone de faible installé en zone de forte densité
densité humaine densité humaine (rural) humaine (zone urbaine)
Remarque : Pour le choix du type de réseau de distribution d'eau potable, nous devons tenir
compte de l'emplacement des quartiers et des consommateurs. Nous optons pour un réseau de
distribution ramifiée
La distribution se fait gravitairement à partir d’un réservoir situé à une cote de radier de 148m.
Notre réseau est du type mixte.
IV.5.Choix du tracé
52
Chapitre IV : Dimensionnement de réseau de distribution d’AEP
Préférer les zones accessibles : le long des chemins existants par exemple ;
Tenir compte des problèmes de propriété de terrain et d’autorisation : problèmes
fonciers
Au niveau de la communauté, le tracé est généralement dicté par les contraintes liées à
l’occupation des sols (jardins, maison…)
Dans ce présent projet, notre étude se contentera sur l’utilisation d’une seule variante de matériaux
qui est le PEHD PN16 vu les avantages qu’elle présente :
Pour le dimensionnement du réseau, il convient de se placer dans les hypothèses des points les plus
défavorables. Ces conditions se produisent lorsque les robinets de prise ouverts sont situés le plus
en aval possible. Les canalisations doivent être dimensionnées à partir du débit de pointe et celui
d’incendie avec une pression de service suffisante pour les habitations élevées. Le prix de revient
du réseau doit être minimum c’est- à- dire un réseau économique.
53
Chapitre III : Les ouvrages de stockage de l’eau
- Les débits en chaque point de la conduite principale et des branches puissent être
obtenus en fonction des besoins de l’agglomération et calculés à la base des normes
choisies.
- Le débit de distribution continue.
- Les côtes du terrain au point nodal du système déterminé d’après le plan topographique.
54
Chapitre IV : Dimensionnement de réseau de distribution d’AEP
Débit de pointe
55
Chapitre IV : Dimensionnement de réseau de distribution d’AEP
Débits en route
C’est le débit circulant à travers un tronçon et supposé être consommé d’une façon uniforme sur
toute la longueur de ce dernier .Il se calcule par :
Débit spécifique
Le débit spécifique est défini comme étant le rapport entre le débit route et la somme des longueurs
de tous les tronçons assurant le service en route.
Les résultats donnés par les deux formules précédentes sont récapitulés dans le tableau IV.25:
56
Chapitre IV : Dimensionnement de réseau de distribution d’AEP
57
Chapitre III : Les ouvrages de stockage de l’eau
Débit en nœud
C’est le débit concentré en chaque nœud pour alimenter la population répartie autour des moitiés
des tronçons des conduites ayant en commun le nœud considéré.
Les résultats sont dans le tableau dans la page suivante Tableau IV.3.
La première étape de distribution c’est de faire un tracer des conduits sur les plans Autocad
IV.10.2. Autocad
Est un logiciel de conception assistée par ordinateur utilisé pour le dessin 2D et la modélisation
3D. Il est actuellement développé et commercialisé par la société Autodesk. AutoCAD est un
logiciel reconnu a échelle international pour ses capacités d'édition étendues, qui permettent de
dessiner numériquement des plans de construction ou de recréer des images 3D; C’est l’un des
programmes les plus utilisés par les architectes, ingénieurs, designers industriels et autres.
58
Chapitre IV : Dimensionnement de réseau de distribution d’AEP
N1 0,373 E1 0,182
N2 0,579 E2 0,153
N3 1,375 E4 0,155
N4 0,356 E6 0,269
N5 0,428 E7 0,254
N6 0,410 E8 0,279
E21 0,270
TOTAL 13.66
59
Chapitre IV : Dimensionnement de réseau de distribution d’AEP
Des versions ciblées "métiers" sont apparues depuis 2004 : Ces versions offrent des possibilités
accrues dans chaque domaine d’activité...
AutoCAD Architecture
AutoCAD Mecanique
AutoCAD électricité
AutoCAD Civil 3D,
AutoCAD Map 3D (cartographie)
Donc logiciel Autocad nous donne des avantage et de facilité la tâche de faire un tracer des
conduits sur le plan et on prend des longueurs de c’est conduites .
60
Chapitre IV : Dimensionnement de réseau de distribution d’AEP
Les Etapes classiques de l'utilisation d'EPANET pour modéliser un système de distribution d'eau
sont les suivantes :
61
Chapitre III : Les ouvrages de stockage de l’eau
Modélisation du réseau
Ramener le tracé qu’on a réalisé avec AUTOCAD sur un fichier compatible avec
l’EPANET;
Choisir et définir l’unité de calcul puis d’introduire quelques données de base ;
La modélisation consiste à en introduire les différentes données du réseau.
Après la saisie des informations du réseau, la simulation peut être lancée. Le logiciel EPANET
analyse le comportement du réseau dans les conditions requises et détermine les différentes
grandeurs hydraulique (vitesse, débit, pression, charge). Les résultats obtenus sont regroupe dans
les tableaux (IV.28), (IV.29) .
62
Chapitre III : Les ouvrages de stockage de l’eau
63
Chapitre IV : Dimensionnement de réseau de distribution d’AEP
64
Chapitre IV : Dimensionnement de réseau de distribution d’AEP
Après analyse des résultats de la simulation, on a observé que les vitesses de l'eau dans les
conduites sont dans les limites souhaitées sauf quelques conduites, les pressions aux nœuds sont
aussi vérifier pour tous les nœuds. Les sens d’écoulement et débit aux tronçons et les pressions aux
nœuds du réseau de la zone étudié sont représentés dans les figure (IV.21, IV.9) suivantes :
65
Chapitre IV : Dimensionnement de réseau de distribution d’AEP
Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons fait le dimensionnement du réseau de distribution de notre région
dont le réseau est de type ramifie, nous avons déterminé les diamètres des différentes conduites en
vérifiant les vitesses et les pressions au niveau de ces conduites et des nœuds. La modélisation est
effectuée par logiciel EPANET.
66
Chapitre V : Pose et protection des
conduites et les accessoires de réseau
Chapitre V : Pose et protection des conduites et accessoires de réseau
Introduction
Le rôle d’une canalisation est de pouvoir transporter un débit souhaité en résistant aux pressions et
aux dépressions éventuelles, et aux flexions longitudinales (dues à son propre poids, au poids de
l’eau, à celui des terrains et aux surcharges roulantes) et à l’agressivité des sols.
Dans ce chapitre nous allons mentionner les différents types de pose des conduites selon le lieu et
les obstacles qui peuvent être rencontré et aussi les méthodes de protection des conduites.
V.1.Pose de canalisation
Le principe de pose de la canalisation est pratiquement le même pour toutes les conduites. Par
contre le mode de pose varie d’un terrain à l’autre, ceci dans le but de diminuer l’effet des
différentes contraintes agissant sur la canalisation. En principe pour permettre un écoulement
naturel des eaux d’infiltration, la pose de canalisation s’effectue à partir des points hauts. Si la
canalisation est posée en tranchée, celle-ci doit être suffisamment large (minimum 70 cm), de
façon à permettre l’accès aux ouvriers pour effectuer le travail. Au niveau des joints, la tranchée
devra présenter un élargissent plus important.
Les canalisations doivent être éloignées lors de la pose de tout élément dure d’environ 10 m, de 30
cm des câbles électriques et de 60 cm des canalisations de gaz. Les conduites peuvent être posées
en terre, en galerie, en élévation au- dessous du sol, sur les ouvrages d’art, dans le lit d’une rivière
ou dans un sous-sol marin. Généralement, sont posées en tranchées afin d’être protégées et d’être
des obstacles à la circulation.
67
Chapitre V : Pose et protection des conduites et accessoires de réseau
Le choix du type de pose des conduites s’effectue en fonction de la topographie du notre terrain et
les différents types rencontrés :
Pose en terre ;
Pose en mauvais terrains ;
Pose en galerie ;
Pose en pentes ;
Pose des conduites en traversées des routes et voies ferrées ;
Pose à proximité d’une conduite d’assainissement ;
Passage de ponts.
Pour la disposition des tuyaux dans les meilleures conditions, la pose en terre s’effectue dans une
tranchée de largeur suffisante avec établissement des niches pour faciliter le travail lors de jointure.
Cette opération s’effectue par tronçon successif, en posant des tuyaux en files bien alignés et bien
nivelés, tout en commençant par les points hauts. L’enfouissement des canalisations a pour but de
les protéger contre les dégradations extérieures, de conserver la fraîcheur de l’eau et de la mettre à
l’abri du gel.
Si la conduite devait être posée en mauvais terrains (terrains marécageux), il pourra être nécessaire
pour éviter les affaissements (tassement) qui rompraient la conduite où désassembleraient les joints
; de couler au fond de la tranchée une dalle en béton armé.
68
Chapitre V : Pose et protection des conduites et accessoires de réseau
I.6.4.Pose en galerie
La pose des conduites en galerie présente double avantage de faciliter leur surveillance et d’éviter
les tassements de terrain en cas de fuite, ainsi l’ouverture de chaussée à l’occasion des réparations
ou de remplacement. Cette pose est courante dans les villes ou agglomérations disposant déjà de
galeries spéciales souterraines (égouts, caniveaux ou galeries spéciales visitables).
Les conduites sont posées sur les consoles en fonte d’aluminium scellées dans les pieds droits pour
les petits diamètres, et sur les tasseaux pour les grands diamètres dans les galeries sèches spéciales.
I.6.5.Pose en pente
Au-delà d’une certaine pente, les frottements entre canalisations et les terres sont insuffisants pour
maintenir la conduite, il convient alors d’équilibrer la composante axiale de gravité par l’utilisation
de butées d’encrage ou de joints verrouillés, les deux techniques pouvant être associées.
Pour qu’il n’y plus de transmission des vibrations dues aux charges et pour amortir les chocs qui
peuvent nuire à la conduite et causant des ruptures, par suite des infiltrations nuisibles.
69
Chapitre V : Pose et protection des conduites et accessoires de réseau
Le cas concerne essentiellement, les conduites de distribution qui dans la plupart des cas seront
posées dans la même tranchée que les conduites d’assainissement, dans ce cas les tuyaux d’eau
potable devront être posés au-dessus d’un mètre minimum des tuyaux d’eau usée.
I.6.8.Passage de ponts
Franchir un pont avec une canalisation constituée d’éléments emboîtés consiste à résoudre :
Le supportage ;
L’absorption des dilatations thermiques du pont et celle de la canalisation ;
L’encrage des éléments soumis aux poussées hydrauliques ;
La protection contre le gel si nécessaire.
Il existe deux grands principes de poses que l’on choisit en fonction du type d’ouvrage :
70
Chapitre V : Pose et protection des conduites et accessoires de réseau
a. Largeur de la tranchée :
Elle doit être au minimum 0.60 m pour faciliter les travaux. Elle sera calculée en
fonction du diamètre de la conduite, en laissant 0.30 m d’espace de chaque côté de celle
ci. (Figure- V.5). La largeur de la tranchée est donnée par la formule suivante :
B = D + (2 × 0,30) en (m) …………. (IV.1)
Avec :
B : largeur de la tranchée (m) ;
D : diamètre de la conduite (m).
Avec :
Avec :
71
Chapitre V : Pose et protection des conduites et accessoires de réseau
d. Lit de pose :
Avant la pose de conduite, nous procédons à la pose d’un lit de sable de 0,15 m à 0,2 m d’épaisseur
nivelée suivant les côtes du profil en long. Dans notre cas on prend 0.15m.
72
Chapitre V : Pose et protection des conduites et accessoires de réseau
e. L’assise :
Au-dessus du lit de pose et jusqu’à la hauteur de l’axe de la canalisation, le matériau de remblai est
poussé sous les flancs de la canalisation et compacté de façon à éviter tout mouvement de celle-ci et
lui constituer l’assise prévue. L’ensemble du lit de pose et l’assise constituent l’appui.
V
.4
.2
.
Les éléments sont posés à partir de l'aval et l'emboîture des tuyaux est dirigée vers l'amont.
Chaque élément doit être posé avec précaution dans la tranchée et présenté dans l'axe de
l'élément précédemment posé.
Réaliser un fond de fouille bien rectiligne pour que les tuyaux y reposent sur toute leur
longueur et éliminer les grosses pierres sur les talus de la tranchée.
Creuser le fond de fouille à côté de l’emboitement de façon à éviter que celui-ci ne se
pose pas sur le sol.
Réaliser si possible un appui de manière à ce que le tuyau repose sur un arc égal au
moins au quart de sa circonférence extérieure.
NB : puisque nous avons des petits diamètres (inferieur à 200mm) on va faire descendre
les conduites de manuellement.
73
V.5.Accessoires
V.5.1.Robinets vannes
Ce sont des appareils de sectionnement utilisés pour le cas de manœuvres lentes pour les gros
diamètres. L’obturation est obtenue pour une rotation de 90° de la partie tronconique. On
distingue les robinets vannes à coin (à opercule) et les robinets vannes papillon :
Les robinets vannes à opercule sont des appareils de sectionnement qui doivent être
complètement ouverts ou fermés. Leur encombrement est considérable comparé à celui des
vannes papillon. L’arrêt est fait par un obturateur en forme de coin.
b) Vannes papillons :
Les vannes papillon peuvent aussi bien servir pour le sectionnement que pour le réglage des
débits. Ils sont d’un encombrement réduit, légers, le couple de manœuvre est faible. Elle
occasionne une faible perte de charge.
Des robinets vanne à opercule à la sortie de chaque pompe, sur chaque conduite d’arrivées et
de vidange des réservoirs, sur la conduite d’aspiration de chaque pompe et au maximum
chaque 400m de la conduite gravitaire et de refoulement. Des robinets vanne papillon sur
chaque conduite de départ du réservoir.
68
V.5.2.Clapets anti retour
V.5.3.Ventouses
L’évacuation de l’air se fait par l’intermédiaire d’une ventouse qui peut être manuelle ou
automatique .Une ventouse manuelle est un simple robinet que l’on manœuvre
périodiquement.
Les ventouses automatiques sont des pièces évacuant l’air dès qu’il se forme une poche
notable. Toutes ces ventouses sont disposées dans des regards visitables et leur bon
fonctionnement doit être vérifié périodiquement. Ces ventouses automatiques, en dehors de la
suppression des poches d’air en fonctionnement normal, permettent également l’évacuation de
l’air lors de la mise en eau de la canalisation et, réciproquement, l’admission de l’air lors de la
vidange provoquée de la canalisation, ce qui permet d’éviter la mise en dépression de cette
dernière. On opte pour les ventouses à trois fonctions car l’adduction mixte est de diamètre
variant de 800 à 250mm.
Chapitre V : Pose et protection des conduites et accessoires de réseau
Remarque : Les ventouses sont généralement placées au point haut de la conduite et après la
vanne de sectionnement.
V.5.4.Vannes de décharge
C’est un robinet disposé au point bas du tracé et avant la vanne de sectionnement en vue de la
vidange de la conduite. La vidange se fait soit dans un égout (cas d’un réseau urbain), soit
dans une fosse ou en plein air (cas d’une conduite compagne). Ce robinet sera posé dans un
regard en maçonnerie facilement accessible
V.5.5.Moyens anti-bélier
Ils existent différents moyens de protection des installations contre le coup de bélier :
a) Cheminée d’équilibre
Elle protège les installations aussi bien contre les surpressions que contre les dépressions, elle
ne
Figure V.7: ventouse triple fonction VAG DUOJET (D’après document W.A.E)
peut l’établir économiquement que si la hauteur géométrique est faible. A cause de son
encombrement, elle est déconseillée en AEP.
b) Volant d’inertie
c) Soupape de décharge :
Elle ne lutte que contre les surpressions, elle est munie d’un ressort qui avec le temps devient
raide et n’accomplit pas son rôle. La protection des installations contre les surpressions est
accompagnée de perte d’eau par éjection en cas de gonflement.
d) Réservoirs d’air :
Il protège les installations aussi bien contre les surpressions que contre les dépressions, il est
le meilleur remède contre le coup de bélier.
68
Chapitre V : Pose et protection des conduites et accessoires de réseau
V.5.6.By-pass
Dans notre cas, les by-pass sont placés parallèlement aux vannes de sectionnement se trouvant
le long de la conduite gravitaire et de refoulement pour remplir les deux premiers rôles, et à
l’intérieur de chambre de vannes pour remplir le troisième rôle.
V.5.7.Crépines
La crépine évite l’entrée accidentelle de corps solides dans la pompe, elle est constituée par
un cylindre perforé qui refuse le passage à des objets.
Il est à noter qu’une crépine doit toujours être entièrement immergée pour éviter les rentrées
d’air (une marge suffisante doit être prévue pour le vortex) et éloignée d’environ 0,5 m du
fond du puisard.
V.5.8.Joints de raccordement
Les longueurs de tuyaux sont assemblées par des joints non verrouillés, verrouillés ou à
brides. Les joints verrouillés permettent une auto butée des canalisations, évitant des massifs
en béton lourds, encombrants et longs à réaliser. Les joints les plus utilisés dans notre cas
sont:
Les joints modernes sont verrouillés grâce à des bagues de joint en élastomère comportant des
inserts métalliques. De même, le joint proprement dit, qui se place entre les brides, est
69
Chapitre V : Pose et protection des conduites et accessoires de réseau
V.5.9.Organes de mesure
a) Mesure de débit
Le diaphragme ;
La venturi ;
La tuyère.
70
Chapitre V : Pose et protection des conduites et accessoires de réseau
b) Mesure de pression
Manomètres à jet unique : Les manomètres à turbine jet unique ont fait leurs preuves
des millions de fois. Ce sont des compteurs à cadran totalement sec muni d'une tête
rotative facilitant la lecture dans tous les montages à des températures de 0°c ou
100°c.
Manomètres à jet multiple.
Manomètres Woltman.
71
Chapitre V : Pose et protection des conduites et accessoires de réseau
V.5.10.Organes de raccordement
Les coudes sont des accessoires utiles surtout pour les réseaux maillé et ramifié,
lorsque la conduite change de direction. Généralement, les coudes sont maintenus par des
massifs de butées, convenablement dimensionnés
72
Chapitre V : Pose et protection des conduites et accessoires de réseau
.
Figure V. 24 : Emplacement des coudes
b) Cônes :
Les cônes sont utilisés pour relier deux conduites de diamètres différents comme on les
rencontre aussi à l’entrée et à la sortie des pompes.
On distingue :
Les tés sont utilisés dans le but de soutirer un débit d’une canalisation ou d’ajouter un débit
complémentaire. Ils sont rencontrés au niveau des réseaux maillés, ramifiés et des
canalisations d’adduction en cas de piquage.
Les tés se présentent soit à trois emboîtements, soit à deux emboîtements et brides.
73
Chapitre V : Pose et protection des conduites et accessoires de réseau
d) Joints de démontage :
En pratique, on rencontre des manchons à bouts lisses des deux extrémités, à deux
emboîtements, à emboîtement et bout lisse, à deux brides, à bride et bout lisse, à emboîtement
et bride, on les rencontre surtout au niveau des montages des appareils accessoires (vannes,
clapet…) et au niveau de certains joints.
Figure V.26: Joints pour canalisations en fonte (Document de Société wallonne des eaux)
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Chapitre V : Pose et protection des conduites et accessoires de réseau
Les phénomènes de corrosion sont des réactions d’une attaque du métal ou électrochimiques.
La corrosion est caractérisée par une attaque du métal due à des phénomènes extérieurs en
liaison soit :
Les principaux types de protection contre la corrosion extérieure sont les suivants :
Les principaux types de protection contre la corrosion intérieure sont les suivants :
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Conclusion
Pour une alimentation d’eau adéquate. La pose et la protection des conduites restent des
facteurs très importants, elles nous permettent de réduire les pertes mais aussi pour nous assure la
longévité d’un réseau et son bon fonctionnement.
Conclusion générale
Chapitre III : Présentation de l’agglomération
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