GMTR Base
GMTR Base
GMTR Base
LES TERRASSEMENTS
ROUTIERS
2
CHAPITRE 0
3
0.1- DONNEES GEOTECHNIQUES NECESSAIRES A
L'ETABLISSEMENT D'UN PROJET DE
TERRASSEMENTS (RAPPELS)
1. Sols meubles :
d) Pour chaque famille de sol identifié, un jugement est donné concernant les
aspects suivants :
5
complémentaires d'altérabilité peuvent permettre le choix des matériaux
réutilisables.
b) Ce produit pourra être alors classé selon la classification des sols meubles, ce
qui permettra de prévoir le mode de réutilisation possible qui se compose
généralement :
ère
- d'une 1 étape d'extraction
ème
- d'une 2 étape de réglage et fractionnement in-situ par des engins de
compactage
ème
- d'une 3 étape de compactage proprement dit sur le matériau obtenu à la
ème
fin de la 2 étape.
Ces trois (3) étapes peuvent faire l'objet d'une planche expérimentale surtout
pour des chantiers importants, planche qu'il faudra proposer.
3. Sols rocheux :
c) Les matériaux produits doivent être classés selon la classification des sols
meubles.
6
CHAPITRE
CHAP ITRE I
7
I.1- PRINCIPES DE LA CLASSIFICATION DES SOLS ET
DES ROCHES
Le C.P.C Marocain des travaux routiers classe les sols suivant la classification
L.P.C cette classification peu adéquate pour les travaux de terrassements se base
uniquement sur les paramètres de nature à savoir la granularité et l'argilosité.
La particularité des sols marocains a amené aussi à retenir le principe d'une analyse
chimique pour la détermination du taux de carbonate CaC03 à effectuer pour les
sols et roches carbonatées par la méthode de DIETRICH - FRUHLING.
La classification retenue dans ce guide est celle qui a été adoptée au niveau du
catalogue marocain des structures de chaussées neuves (édition 1996). La
classification utilisée est donc la classification Française G.T.R définissant :
♦ La classe des sols tirseux et la classe des sols tuffacés pour les sols meubles.
♦ De sous-classes concernant les calcaires tendres en ce qui_ concerne les
matériaux rocheux.
♦ De sous-classes spécifiques, pour la classe F.
8
I.2 - PARAMETRES DE CLASSIFICATION DES SOLS
ET DES ROCHES
Les paramètres retenus pour la classification des sols meubles se rangent en trois
catégories :
c) Les paramètres d'état : qui caractérisent l'état hydrique d'un sol. Les
paramètres généralement retenus sont :
• L'indice de consistance Ic
9
lc = Wl – Wn
IP
Où :
W l : limite de liquidité
Ip : Indice de plasticité
Wn : Teneur en eau naturelle du sol
2. La sensibilité à l'eau
Une faible augmentation de la teneur en eau peut engendrer une chute rapide de la
portance d'un sol, c'est le cas en général avec les sols peu plastiques (Ip < 12) ;
cette portance redevient rapidement meilleure si la teneur en eau diminue par
évaporation par exemple. Les sols les plus plastiques, quant à eux, mettent plus de
temps pour changer de portance.
La notion de sensibilité à l'eau est appréhendée sous deux aspects le premier lié à
l'exécution des terrassements et le second à la tenue à long terme une fois l'ouvrage
mis en service.
Les sols les moins plastiques sont les plus sensibles à l'eau pour la réalisation des
terrassements. Les sols les plus plastiques sont ceux qui sont susceptibles de
présenter des faibles portances, dans certaines conditions, pendant la durée
d'exploitation de l'ouvrage. Le comportement pendant les travaux de terrassements
sera donc, déterminé en fonction des paramètres d'état et la probabilité d'évolution
en fonction des conditions météorologiques.
10
Cette classification est adoptée lors des études des projets. Elle a pour objectif de
caractériser un massif rocheux en vue de son emploi en remblai ou en couche de
forme.
Les matériaux rocheux évolutifs peuvent provenir de roches massives type grès ou
de roches littées type schiste.
Les unes peuvent être rippables et les autres nécessiter l'usage d'explosif.
11
I.3- CLASSIFICATION DES SOLS MEUBLES –
CAS GENERAL
Elle contient les sols fins qui présentent un D max. < 50 mm et un tamisat à 80 µm >
35 %. Elle contient quatre sous-classes A1, A2, A3 et A4 suivant l'importance de la
plasticité :
A1 : sous classe des sols fins peu plastique :
Les sols avec VBS < 2,5 ou IP < 12
A2 : sous classe des sols fins moyennement plastiques :
Les sols avec 12 < IP < 25 ou 2,5 < VBS < 6
A3 : sous classe des sols fins plastiques (argiles marnes, limons plastiques) :
Les sols avec 25 < IP < 40 ou 6 < VBS < 8
A4 : sous classe des sols fins très plastiques (argiles et marnes) :
Les sols avec IP > 40 ou VBS > 8
Elle contient les sols sableux et graveleux avec fines avec un D max. < 50 mm et un
tamisat à 80 µm inférieur ou égal à 35 %. Elle se subdivise en 6 sous-classes B1, B2
B3, B4, B5, et B6 et ce suivant l'importance et les caractéristiques des fines et
l'importance de la fraction sableuse, ces sous classes se subdivisent en d’autres
12
sous classes et ce en fonction de la dureté ou la friabilité . L’ensemble des sous-
classes se présentent comme suit :
B1 : Sous classe des sables silteux :
· Tamisat à 2 mm > 70 %
· Tamisat à 80 µ m < 12 %
· 0, 1 < VBS < 0,2
Sous-classe : B 11 si FS ≤ 60
Sous-classe : B 12 si FS > 60
· Tamisat à 2 mm > 70 %
· Tamisat à 80 µm < 12 %
· VBS >0,2
Sous-classe : B 21 si FS ≤ 60
Sous-classe : B 22 si FS > 60
· Tamisat à 2 mm < 70 %
· Tamisat à 80 µm < 12 %
· 0, 1 < VBS < 0,2
· Tamisat à 2 mm < 70 %
· Tamisat à 80 µm < 12 %
. VBS > 0,2
Sous –classe : B 41 si LA ≤ 45 et MDE ≤ 45
Sous –classe : B 42 si LA > 45 ou MDE > 45
La classe C
Elle contient les sols comportant des fines et des gros éléments avec :
Un D max > 50 mm et un tamisat à 80 µm > 12 % et dans le cas où le tamisat à 80
µm < 12 %, la V.B.S est > 0,1.
· D max < 50 mm
· Et passant à 2 mm > 70 %
Sous-classe : D11 si FS ≤ 60
Sous-classe : D12 si FS > 60
· D max < 50 mm
· et passant à 2 mm < 70 %
15
Passant à 80 µm
IP
100 % 12 25 40
A1 A2 A3 A4
35 %
Sols
B5 B6
Dmax ≤ 50 mm Passant à 2 mm
12 % 100 %
D1 B1 B2
70 %
D2 B3 B4
0% 0% VBS
0 0,1 0,2 1,5 2,5 6 8
Passant à 80 µm
C1 OU C2
0 0,1
16
I.4 - CAS DES SOLS TIRSEUX
Les sols tirseux sont des sols fins noirs à gris foncés, généralement situés en
couverture, qui présentent une forte instabilité volumétrique. Ces sols se
caractérisent par une forte fissuration par retrait en saison sèche et par un fort
gonflement à l'état humide. Le catalogue des structures des chaussés neuves les
caractérise par les paramètres suivants :
Les sols tirseux sont très présents en couverture dans la plaine du Gharb et dans la
plaine de Berrechid. Les épaisseurs peuvent être importantes au niveau de la plaine
du Gharb. Ces épaisseurs sont faibles au niveau de la plaine de Berrechid où ces
sols reposent en général sur des tufs et des encroûtements calcaires.
17
I.5 - CAS DES SOLS TUFFACES
Les tufs sont des sols calcaires. Ils peuvent se présenter sous forme de sols fins
ou de sols graveleux à squelette plus ou moins indurés. Ces sols sont fréquemment
rencontrés dans les plaines de Chaouia, Doukkala et Abda et sont généralement
situés sous les sols de couverture avec ou sans encroûtement en partie supérieure.
Leur comportement dans le long terme et dans les conditions hydriques où ces sols
sont rencontrés est nettement supérieur à celui que l'on pourrait prévoir par les
seules caractéristiques habituelles d'identification.
La classification se fera :
• Soit : Tf Ai ou Tf Bi
• Soit : Tc Ai ou Tc Bi
18
I.6 – CLASSIFICATION DES ROCHES
1. Roches Sédimentaires :
a - Roches carbonatées
b – Roches Argileuses
Classe R3 : - Marnes
- Schistes sédimentaires
- Argilites
- pelites
- et flyschs marneux
c – Roches siliceuses
19
Classe R4 : - Grès siliceux
- Grès argileux
- Poudingues
- Brèches
d – Roches Salines
Classe R5 : - Gypse
- Gypse marneux
- Sel gemme
- CRAIES R1
- Grès calcaires
- Calcarénite
Roches carbonatées - Encroûtements calcaires
- Calcaire marneux R2
- Calschistes
- Calcaires durs
- Calcaires dolomitiques
Roches - Marnes
sédimentaires - Schistes sédimentaires
Roches argileuses - Flyschs marneux R3
- Argilites
- Pelites
- Grès argileux
- Grès siliceux R4
Roches siliceuses - Poudingues
- Brèches
- Gypse
Roches salines - Gypses marneux R5
- Sel gemme
- Granite
Roches - Basalte
Magmatiques et - Diorite R6
Métamorphiques - Quartzite
- Autres roches éruptives et métamorphiques dures
20
I.7 – CLASSIFICATION DES SOLS ORGANIQUES ET
DES SOUS-PRODUITS INDUSTRIELS
21
CHAPITRE II
LE CONDITIONS D'UTILISATION
DES MATERIAUX EN REMBLAIS
22
II.1- PREAMBULE
Les matériaux ont fait l'objet d'une classification pour terrassements. L'objectif est
donc de fixer les principes pour leur utilisation en remblais.
Les principes retenus pour la définition des conditions d'utilisation des matériaux en
remblais sont les suivants :
L'objectif recherché est de pouvoir proposer pour le maximum possible des sols
rencontrés au niveau d'un tracé ou d'un emprunt les conditions d’utilisation en
respectant les principes cités ci-dessus.
Il va de soi que les moyens à mettre en oeuvre commencent déjà au niveau des
opérations d'extraction au niveau du déblai ou de l'emprunt, ceci est le cas par
exemple pour les matériaux évolutifs, les sols sensibles à l'eau, ou les sols
hétérogènes pour lesquels il va falloir adapter les modalités d'extraction.
L'état d'humidité joue un rôle important dans la mise e oeuvre et certaines actions
sont parfois nécessaires pour jouer sur ce paramètre, tels que la scarification ou au
contraire l'humidification pour l'adapter aux conditions climatiques qui règnent
pendant la mise en oeuvre. Certaines actions mécaniques peuvent également
s'avérer nécessaires tel que la fragmentation pour les sols évolutifs.
Le C.P.C a déjà défini des conditions pour la réutilisation de certains sols et roches.
Ces conditions restent cependant à préciser davantage.
Les éléments sur lesquels il faut agir pour utiliser un matériau en remblai sont les
suivants :
- le mode d'extraction
- le mode d'élaboration du matériau extrait
- la mise en oeuvre proprement dite
23
II.2- LES SOLS UTILISABLES EN REMBLAI COURANT
On distingue les remblais courants des autres remblais particuliers. Les remblais
particuliers concernent : les remblais en zones inondables, les remblais de grande
hauteur(dont la hauteur dépasse 15 m) et les remblais contigus aux ouvrages.
Conditions générales :
◊ Les sols rocheux non évolutifs. Le caractère évolutif a été défini au niveau de la
classification des roches.
◊ Les sols grenus des catégories : B, D, CA, CB, sauf les sols : D1, B1, B2 (avec
VBS < 1,5), CA3, CA4,CB1 et CB2 (avec VBS < 1,5).
◊ Les sols fins des catégories A1, A2.
◊ Tous les sols tuffacés des catégories Tc et Tf, sauf ceux du type B1 et B2 (avec
VBS < 1,5).
24
3.2 – Couverture de protection anti-érosive d'épaisseur au moins de 15 cm
◊ Pour les sols grenus : B1, B2 (VBS < 1,5), CB1, CB2, D1
◊ Pour les sols tuffacés : TC et Tf de type B1 et B2 (VBS < 1,5)
Il est à noter qu’il est difficile de fragmenter des sols de classe de forte plasticité
(Ip>25) quand ils sont à l’état sec et que dans le cas où un traitement est retenu il
est généralement réalisé avec la chaux .
3.4 – Traitement à la chaux vive des sols trop humides au moment des travaux
◊ Si l'indice portant immédiat (IPI) ≤ 5 pour les sols A1, A2, A3 , B2, B6.
◊ Si l'IPI ≤ 12 pour B4 , B5 , les composés CA1 ,CA2 ,CA3 , CB2, CB4, CB5 et
CB6
Il est à noter que pour ces sols le traitement envisagé est à adapter à la teneur en
eau réelle pendant la réalisation des travaux de remblai. L’opération de traitement
est envisagée en tant que variante à la solution plus économique qui consiste à
profiter des conditions météorologiques favorables pour réduire la teneur en eau du
sol. Le recours à cette dernière solution est recommandée.
25
II.3 - LES CONDITIONS D'UTILISATION A IMPOSER
1. Le mode d'extraction :
- L'élimination des éléments dont le D max. est > à 250 mm. Cette condition
s'applique aux sols sensibles à l'eau se trouvant dans un état hydrique
nécessitant un traitement à la chaux ou aux liants hydrauliques pour pouvoir
être réutilisés. La valeur de 250 mm constitue la limite de faisabilité du
malaxage avec des engins du type charrues qui sont les engins capables de
fournir une qualité normale pour le traitement des remblais.
En ce qui concerne la partie supérieure des terrassements, cette élimination
concerne également les éléments > 200 mm.
- L'essorage par dépôts provisoires : dans le cas d'une extraction sous l’eau ou
en lit de Oued.
En ce qui concerne les traitements des sols, ils ont deux raisons d'être :
- soit améliorer des sols trop humides, qu'il s'agisse du sol en place pour
permettre la progression du chantier ou qu'il s'agisse de sols à réutiliser en
remblai, les sols concernés sont définis au chapitre II.2.
Dans tous les cas, le traitement d'un sol doit toujours être précédé d'une étude
complète au laboratoire pour fixer les modalités de traitement et vérifier l'absence de
risque de gonflement qui survient avec certains sols argileux. Cette étude doit se
conformer aux objectifs visés dans le chapitre II.2 .
Les conditions fixées pour le régalage peuvent l'être indépendamment de celles liées
au compactage.
28
En ce qui concerne le compactage, il présente trois niveaux à savoir :
- compactage intense
- compactage moyen
- compactage faible
Le compactage faible est retenu pour les sols humides pour lesquels le risque de
saturation peut engendrer une chute de la portance. Il est à noter qu'un compactage
faible ne signifie absolument pas l'absence de compactage ou un compactage
insuffisant.
Le compactage intense est retenu pour les matériaux à faible teneur en eau.
En ce qui concerne la hauteur des remblais, l'élément pris en compte est la stabilité
et le tassement propre du corps de remblai. Les aspects liés à la stabilité générale
compte tenu du sol de fondation du remblai sont à étudier à part. On distingue :
Le tableau récapitulatif des conditions pouvant être imposées pour utiliser les
différents matériaux en remblai est le suivant :
29
RUBRIQUE CODE CONDITIONS D'UTILISATIONS
0 Pas de condition particulière à recommander
E 1 Extraction en couches (0,1 à 0,3 m)
2 Extraction frontale .
Extraction
0 Pas de condition particulière à recommander
G 1 Elimination des éléments > 800 mm
2 Elimination des éléments > 250 mm (ou 200 mm) pour
Action sur la traitement (ou utilisation en arase).
granularité 3 Fragmentation complémentaire après extraction
0 Pas de condition particulière à recommander
W 1 Réduction de la teneur en eau par aération (par brassage)
2 Essorage par mise en dépôt provisoire
Action sur la 3 Arrosage pour maintien de l'état
teneur en eau 4 Humidification pour changer d'état
0 Pas de condition particulière à recommander
T 1 Traitement avec un ciment ou un traitement mixte.
2 Traitement à la chaux seule
Traitement
0 Pas de condition particulière à recommander
R 1 Couches minces (20 à 30 cm)
2 Couches moyennes (30 à 50 cm)
Régalage
1 Compactage intense
C 2 Compactage moyen
3 Compactage faible
Compactage
0 Pas de condition particulière à recommander( mais la hauteur
H ne dépasse pas 15 m).
Hauteur des 1 Remblai de hauteur faible (≤ 8 m)
remblais 2 Remblai de hauteur moyenne (≤ 12 m)
Les conditions d'utilisation figurent dans des tableaux qui comportent cinq colonnes :
30
En ce qui concerne les situations météorologiques prises en compte, elles sont les
suivantes :
Les conditions d'utilisation en remblai retenues pour chaque matériau, figurent dans
le fascicule II.
31
CHAPITRE III
32
III.1- CONCEPTION DE LA COUCHE DE FORME
Les fonctions à court terme ont pour objectif d'assurer la mise en oeuvre des
couches de chaussée, selon les exigences de qualité requises, ces exigences sont :
- Le nivellement et la traficabilité quasi tout temps de la plate-forme
- La qualité de compactage de la couche de fondation
- La protection hydrique de la P.S.T
- L'homogénéisation de la portance
- Le maintien dans le temps d'une portance minimale de la plate-forme.
- Eventuellement le drainage de la chaussée.
A
② ① ②
B
③
④ ≅ 1m
33
2. Critères à satisfaire pour les matériaux en couche de forme :
Les sols pouvant être utilisés en couche de forme doivent satisfaire aux critères
suivants :
- Etre insensibles à l'eau ou peu sensibles à l'eau, c'est à dire qu'une fois mis
en oeuvre leur portance ne doit plus être influencée ou sera peu influencée
par les variations des conditions hydriques.
- Etre résistants à l'attrition et aux efforts tangentiels engendrés par le trafic de
chantier, ceci pour éviter la production de fines qui sont des matériaux
sensibles à l'eau.
- Avoir une granularité compatible avec les exigences de nivellement imposées
au niveau de la plate-forme support de chaussée.
- Jouer éventuellement un rôle de drainage.
L'orniérage de l'arase des terrassements doit être limité. Les niveaux de portances
minimales admissibles sur l’arase à la mise en œuvre de la couche de forme sont au
moins:
- 15 MPa de module EV2 à la plaque dans le cas d'une couche de forme non
traitée.
34
3. Techniques d'amélioration des matériaux :
Peu de matériaux respectent les critères citées ci-dessus à l'état naturel. Cependant,
beaucoup peuvent le devenir après amélioration. Les différentes actions
d'amélioration se rangent en quatre rubriques :
C'est le seuil qui a été retenu par le CPC des travaux routiers. Cependant, dans le
cas d'un traitement, le seuil à retenir est 50 mm. En effet les performances des
engins usuels de malaxage ne permettent pas de travailler avec des éléments > à
50 mm, tout en assurant l'homogénéité nécessaire pour une couche de forme.
- L'élimination de fraction sensible à l'eau 0/10 ou 0/20 (généralement par
criblage) et l'élimination des gros éléments qui empêchent un bon nivellement
de la plate-forme.
- La fragmentation de la fraction grossière pour l'obtention des éléments fins.
Ce procédé est recommandé pour les matériaux évolutifs.
- L'amendement avec un correcteur granulométrique.
b – actions sur l'état hydrique :
Les matériaux de couche de forme doivent être compactés à une teneur en eau
proche de l’optimum Proctor Modifié. Les actions de teneur en eau à mener auront
donc pour objectif de s’approches de cette teneur en eau . ces actions peuvent
consister en :
- l'arrosage pour le maintien de l'état hydrique pour les matériaux
moyennement humides et dans des conditions climatiques évaporantes.
- Ou l'humidification pour changer carrément l'état hydrique. Cette action
nécessite des quantités importantes d'eau. Cette action est quasiment
impossible à réaliser sur chantier.
35
c – Le traitement :
d – Protection superficielle :
- Une protection par un enduit de cure dans le cas d'un traitement avec un
liant. Cette protection est nécessaire pour empêcher les variations trop
rapides de la teneur en eau.
- Une protection par un enduit de cure et gravillonnage. L'objectif recherché est
la protection de la couche de forme traitée pendant les travaux et
l'amélioration du collage au niveau de l'interface couche de forme / couche de
fondation dans le cas où cette dernière, est de type traitée aux liants
hydrauliques ou aux liants hydrocarbonés.
- La mise en place d'une couche de fin réglage. Elle a pour objectif de rattraper
les aspérités d'une arase rocheuse ou la fermeture de la surface d'une
couche de forme réalisée avec un matériau d/D.
36
RUBRIQUE CODE TECHNIQUE DE PREPARATION DES MATERIAUX
G 0 Pas de condition particulière à recommander
1 Elimination de la fraction 0/d sensible à l'eau
2 Elimination de la fraction grossière empêchant un malaxage correct du sol
Action sur la 3 Elimination de la fraction grossière empêchant un réglage correct de la plate-
granularité forme
4 Elimination de la fraction 0/d sensible à l'eau et de la fraction grossière
empêchant un réglage correct de la plate-forme
5 Fragmentation de la fraction grossière pour l'obtention d'éléments fins
W 0 Pas de condition particulière à recommander
Action sur la 1 Arrosage pour maintien de l'état hydrique
teneur en eau 2 Humidification pour changer d'état hydrique (très rare)
T 0 Pas de condition particulière à recommander
1 Traitement avec un liant hydraulique
2 Traitement avec un liant hydraulique éventuellement associé à la chaux
Traitement 3 Traitement mixte : chaux + liant hydraulique
4 Traitement à la chaux seule
5 Traitement avec un liant hydraulique et éventuellement un correcteur
granulométrique
6 Traitement avec un correcteur granulométrique
S 0 Pas de condition particulière à recommander
1 Enduit de cure éventuellement gravillonné
Protection 2 Enduit de cure gravillonné éventuellement clouté
superficielle 3 Couche de fin réglage
Les conditions d'utilisation des matériaux pour couche de forme sont données dans
les tableaux qui figurent en annexe.
37
III.2 - MATERIAUX UTILISABLES EN COUCHE DE
FORME
Les sols pour couche de forme ne devront pas avoir d'éléments dont la plus
grande dimension excède 100 mm. Sous ces conditions sont utilisables ou
réutilisables en couche de forme, les sols suivants :
a – Sans traitement :
- Pour les autoroutes et les routes nationales à trafics très élevés (TMJA ≥
4500 ou agressivité de classe T0) :
* les sols de type graveleux des catégories suivantes sont utilisables : B31,
D21, D31, CB31.
* les sols B41 , CB41 et CB51 dont la VBS est inférieure ou égale à 0,25.
* les sols B41, CB41, CB21, CB51, et TCB, ayant un indice de plasticité
inférieur ou égale à 10 ou une VBS inférieure ou égale à 0,5.
38
b – Avec traitement à la chaux : (pour trafic d’agressivité inférieure ou
égale à T1 uniquement)
Les sols des catégories suivantes : A1, B1, B3 ,B5, D2, D3, TCB, TCA et les
matériaux graveleux tendres non gypseux qui présentent une VBS< 0,5.
Les sols de catégories suivantes : A1, A2, A3 ,B2 ,B4 , B5 , B6 et les TCA et TCB
correspondants.
39
III.3- DIMENSIONNEMENT DE LA COUCHE DE FORME
Au total, il existe cinq niveau ARi (AR0 à AR4) qui se caractérisent par 5 niveaux de
portance (S0 à S4) et qui correspondent au niveau de portance Sti, définis par le
catalogue de structures de chaussée de 1996, le niveau de portance Si et
l’épaisseur de la couche de forme ainsi que sa nature définissent le niveau de
portance de la plate-forme PFi. Au total il existe quatre niveaux de portance PF1 à
PF4. Les PF i ont la même signification que les Pi définies dans le catalogue de
structures de chaussées cité ci-dessus.
40
PARTIE CLASSE DE PORTANCE A LONG TERME
SUPERIEURE DES DESCRIPTION DES MATERIAUX Classe ARi Classe Sk
TERRASSEMENTS
Matériaux sensible à l'eau dont
la portance risque d'être quasi
nulle au moment de la mise en
PST0 oeuvre et au cours de la vie de AR0 S0
(passages au niveau l'ouvrage. (zone inondable ou
du terrain naturel ) marécageuse )
Sols :A dans état hydrique h ,
Tirs.
Matériaux sensibles à l'eau de
mauvaise portance pendant la
PST1 mise en oeuvre et aussi au AR1 S1
(passages ou niveau cours de la vie de l'ouvrage
du terrain naturel ou Sols :A, B2 ,B4 ,B5 ,B6 ,R12
en deblais) ,R13 ,R34 dans un état
hydrique h
PST en matériaux sensibles à
l'eau de bonne portance au
moment de la mise en oeuvre
PST2 de couche de forme. Cette AR1 S1
(passages au niveau portance peut chuter à long
du terrain ou en terme au cours de la vie de
deblais) l'ouvrage.
Sols :A ,B2 ,B4 ,B5 ,B6 ,R12,
R13, R34 dans un état hydrique
m
sols C1 et C2 correspondants
Matériaux sensibles à l'eau de
bonne portance au moment de AR1 S1
PST3 la mise en oeuvre de la couche
(passages au niveau de forme AR2 si drainage efficace S2
du terrain naturel ou Sols :mêmes sols que pour
en remblais) PST2
AR2 si traitement à la chaux
Matériaux sensibles à l'eau S2
EV2 ≥ 50 MPa
PST4 traités à la chaux ou aux liants
(deblais ,terrain hydrauliques AR3 si traitement aux liants S3
naturel ou remblais) hydrauliques
Matériaux sableux fins
insensibles à l'eau ou peu AR2 si Ev2 ≥ 50 MPa S2
PST5 sensibles à l’eau, hors nappe
(remblais) posant des problèmes de AR3 si Ev2 ≥ 120 MPa S3
traficabilité
Sols :B1 ,D1 ,CB,B2,B4,B5,B6
et C correspondants.
Matériaux graveleux ou AR2 si Ev2 ≥ 50 Mpa S2
rocheux insensibles à l'eau
PST6 mais posant des problèmes de AR3 si Ev2 ≥ 120 Mpa S3
(deblais, terrain réglage et/ou de traficabilité
naturel ou remblais) Sols :B3,D2,D3,CB3 AR4 si Ev2 ≥ 200 MPa S4
41
Une arase de classe AR0 (ou S0), ne peut recevoir un corps de chaussée. Une
couche de forme ou un matériau de substitution sont nécessaires.
COMMENTAIRES :
◊ L'essai CBR ne peut être effectué, ou est peu représentatif sur les sols qui
présentent plus de 30 % d'éléments supérieurs à 20 mm et les sols classés en C
et D et les sables. La portance à long terme est par conséquent estimée à partir
des essais de déformabilité. Ces essais sont effectués sur des matériaux mis en
place et compactés. Leur représentativité du comportement à long terme dépend
selon la nature du sol de la connaissance des variations des conditions
d'humidité dans cette couche lors de la durée de vie de l'ouvrage.
◊ Pour les matériaux autres que tuffacés les règles de classement des sols qui
figurent ci-après, peuvent être utilisés à titre indicatif.
42
◊ Dans le cas de déblais dans le rocher non évolutif, il est nécessaire d'adopter
une couche de réglage visant à respecter les tolérances de nivellement et à
homogénéiser la portance. On adoptera la classe S3 du matériau de réglage.
43
4. Critères de réception des classes d'arases :
COMMENTAIRE :
Pour que la couche de forme puisse être exécutée de manière satisfaisante, il est
nécessaire de limiter l'orniérage et la déformabilité de l'arase. La valeur du module
EV2 nécessaire est :
Ces seuils peuvent donc être adoptés pour une arase AR1.
5. Classes de plate-forme :
Quatre classes de plates-formes sont définies PF1, PF2, PF3 et PF4 caractérisées
par les valeurs des tableaux suivants (considérations à court terme et long terme).
Deux cas doivent être distingués suivant que la couche de forme est traitée ou non.
44
Couches de forme non traitées :
CHANTIER
LONG TERME
(CRITERES DE RECEPTION VERIFIES POUR
CLASSES MODULE EQUIVALENT
95 % DES POINTS)
Ev2 (MPa) d (1/100 mm) E (MPa)
PF1 ≥ 30 ≤ 300 ≥ 20
PF2 ≥ 80 ≤ 150 ≥ 50
PF3 ≥ 120 ≤ 100 ≥ 120
PF4 ≥ 200 ≤ 60 ≥ 200
CHANTIER
LONG TERME
(CRITERES DE RECEPTION VERIFIES POUR
CLASSES MODULE EQUIVALENT
95 % DES POINTS)
d (1/100 mm) E (MPa)
PF2 ≤ 80 ≥ 50
PF3 ≤ 50 ≥ 120
PF4 ≤ 20 ≥ 200
Pour les couches de forme traitées, on entend par critères de réception les seuils
impératifs pour lesquels la circulation et la mise en oeuvre de la couche supérieure
peuvent être autorisées.
Dans le cas où une couche de forme est adoptée, des règles de passage des
classes d'arases ARi aux classes de plate-forme PFj ont été établies en tenant
compte du type de matériau de couche de forme et de l'épaisseur de cette couche
de forme.
45
Cas de couches de forme non traitées :
L'utilisation d'un géotextile adapté entre l'arase AR1 et la couche de forme est
admise. Elle permet de réduire de 10 à 15 cm l'épaisseur de la couche de forme.
Celui-ci est fondé sur le module élastique E (module mesuré au 1/3 de la charge de
rupture lors de l'essai de traction simple sur éprouvettes) et la résistance en traction
directe Rt à 90 jours (les caractéristiques à prendre en compte sont celles
correspondantes à la compacité du fond de couche sur chantier).
Dans le cas où l'on réalise un essai de traction par fendage (Brésilien) sur des
carottes prélevées sur planche expérimentale, on prend Rt = 0,9 Rtb (Brésilien).
46
D'autre part, la caractérisation en zone (1, 2, 3, 4 ou 5) donnée dans le graphique ci-
contre, est à pondérer suivant le type de traitement (en centrale ou en place). Ceci a
pour but de tenir compte de l'homogénéité des épaisseurs et du traitement selon la
technique employée. En fonction des performances généralement constatées, on
aboutit en final au classement suivant :
(*) : en 2 couches
47
CHAPITRE IV
48
IV.1 - OBJECTIF DU COMPACTAGE
49
ρm ρd Variation de la masse
volumique avec la profondeur
ρd fc
4 cm
4 cm ρdm
Support 2.00 ρd fc
Z ρ dm
1.90 ρ dfc
ρdm ≥ 95 % OPN
ρdfc ≥ 92 % OPN
50
IV.2 - ENGINS DE COMPACTAGE
Leur classement est fait en fonction de la charge par roue C en tonnes (T) :
- P1 : 2,5 ≤ C < 4 T
- P2 : 4 ≤ C < 6 T
- P3 : 6 T ≤ C
51
entre 15 et 25 et AO ≥ 0,6
V1 : (M1/L) x √ AO
supérieur à 25 et AO entre 0,6 et 0,8
entre 25 et 40 et AO ≥ 0,8
V2 : (M1/L) x √ AO
supérieur à 40 et AO entre 0,8 et 1,0
entre 40 et 55 et AO ≥ 1,0
V3 : (M1/L) x √ AO
supérieur à 55 et AO entre 1,0 et 1,3
entre 55 et 70 et AO ≥ 1,3
V4 : (M1/L) x √ AO
supérieur à 70 et AO entre 1,3 et 1,6
Les rouleaux vibrants lisses peuvent être des monocylindres (VMi) ou des rouleaux
tandems longitudinaux (VTi). Dans ce dernier cas les deux cylindres travaillent en
vibration.
Les rouleaux tandems transversaux ainsi que les tandems longitudinaux à un seul
cylindre vibrant sont classés comme étant des vibrants monocylindres.
52
4. Les rouleaux statiques à pieds Dameurs :
Les critères à prendre en compte pour le classement des rouleaux statiques à pieds
Dameurs (SPi) est la charge statique moyenne par unité de largeur de tambours à
pieds Dameurs (M1/L), deux classes sont considérées :
Elles sont classées à partir de la pression statique sur la semelle Mg/S exprimée en
Kilopascal (KPa). Deux classes sont prises en compte :
6. Rouleaux mixtes :
53
IV.3 - MODALITES PRATIQUES DE COMPACTAGE
1. Paramètres retenus :
Ces modalités pratiques sont traduites dans des tableaux de compactage pour les
différents couples matériau/matériel, par les paramètres Q/S et e où :
Q/S : est le rapport entre le volume Q du sol compacté pendant un temps donné et
la surface S balayée par le compacteur pendant le même temps.
L'application stricte des modalités pratiques qui figurent dans les tableaux de
compactage correspondant à chacun des cas donnés, conduit implicitement à un
objectif de compactage définis dans le paragraphe IV.1.
L'épaisseur e :
Les valeurs qui figurent dans les tableaux correspondent à une épaisseur maximale
des couches à mettre en oeuvre.
54
L'intensité du compactage Q/S :
Ainsi, dans certains cas, il peut s'avérer intéressant de choisir, notamment pour les
rouleaux vibrants de classe V3, V4 et V5, une épaisseur de couche relativement
faible en utilisant une vitesse de translation adaptée et relativement élevée, de façon
à augmenter le débit du compacteur.
α) Compactage en remblai :
Pour un matériau donné utilisable en remblai, les tableaux présentent deux entrées :
- le type de compacteur
- les modalités de compactage.
55
Les modalités de compactage varient en fonction du niveau de compactage (faible,
moyen ou intense) préconisé par les conditions d'utilisation du matériau.
Pour chaque niveau de compactage, les modalités de compactage sont fixées par
les paramètres principaux : Q/S, e et V et par les paramètres auxiliaires N et Q/L où :
Pour les compacteurs vibrants V3, V4 et V5 les tableaux donnent deux vitesses
permettant d'optimiser le débit de l'atelier en fonction des conditions réelles du
chantier.
56
A3 – C1A3 – TcA3 – TfA3
COMPACTEUR
P1 P2 P3 V1 V2 V3 V4 V5 VP1 VP2 VP3 VP4 VP5 SP1 SP2 PQ3 PQ4
MATERIAU
Q/S 0,020 0,040 0,060 0,040 0,055 0,070 0,085 0,040 0,070 0,085 0,110 0,040 0,070
Energie de
e 0,20 0,25 0,35 0,20 0,25 0,30 0,35 0,30 0,45 0,20 0,25 0,30 0,30 0,25 0,35
compactage 0 (2) (2) (2) (2) (2) (2) 0 0
faible V 5,0 5,0 5,0 2,0 2,0 2,5 2,0 3,0 2,0 2,0 2,0 2,5 3,0 8,0 8,0
Code 3 N 10 7 6 5 5 5 5 4 6 5 4 4 4 7 5
Q/L 100 200 300 80 110 175 140 255 170 80 140 215 330 320 560
Q/S 0,030 0,050 0,035 0,045 0,055 0,045 0,055 0,070 0,025 0,045
Energie de
e 0,20 0,30 0,20 0,25 0,30 0,20 0,25 0,30 0,20 0,25
compactage 0 0 0 0 0 0 0
moyenne V 5,0 5,0 2,0 2,0 2,0 2,0 2,0 2,0 8,0 8,0
Code 2 N 7 6 6 6 6 5 5 5 8 6
Q/L 150 250 70 90 110 90 110 140 200 360
Q/S 0,030 0,030 0,035 0,035 0,045 0,025
Energie de
e 0,20 0,20 0,25 0,20 0,25 0,20
compactage 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
intense V 5,0 2,0 2,0 2,0 2,0 8,0
Code 1 N 7 7 8 6 6 8
Q/L 150 60 70 70 90 200
57
58
Compacteur
P1 P2 P3 V1 V2 V3 V4 V5 VP1 VP2 VP3 VP4 VP5 SP1 SP2 PQ3 PQ4
Matériau
Q/S 0,025 0,035 0,020 0,030 0,040 0,050
e 0,20 0,30 0,20 0,30 0,35 0,40 0,30 0,50
B5 0 0 (4) (4) (4) (4) (4) (4) 0 0 0 0 0 0 0 0 0
C1B5 V 5,0 5,,0 2,0 2,0 2,5 2,0 3,5 2,0
N 8 9 10 10 9 10 6 10
Q/L 125 175 40 50 100 80 175 100
58
59
1. Observations générales :
L'examen des tableaux relatifs aux modalités de compactage montre que les
ateliers de compacteurs hétérogènes sont généralement pénalisant pour la
réalisation du compactage.
- débit réalisé < débit max compacteur 1 + débit max compacteur 2 + ........
soit Q < (Q/S tab 1) x S1 + (Q/S tab 2) S2 + .........
où :
Q : le volume global du matériau compacté
Si : surface balayée par la compacteur n° i
(Q/S tab i) : Q/S donné par les tableaux, relatif au compacteur i
Avec :
59
60
Q/S tableau : donnée relative au compacteur considéré qui compose l'atelier
Si : surface balayée par le compacteur n° i
Pour les compacteurs à pneus et les dameurs statiques, la vitesse est variable
suivant l'avancement du compactage. Elle est faible en début de compactage et
devient plus élevée en fin de compactage.
Les modalités pratiques à respecter concernent alors la vitesse moyennes qui doit
rester inférieure à la vitesse qui figure dans les tableaux.
Le problème de traficabilité peut se poser pour certains engins avec les matériaux
humides, les matériaux roulés et les matériaux homométriques. Deux solutions
possibles se présentent alors, choisir des compacteurs plus légers et dans ce cas
accepter une diminution dans l'épaisseur des couches, ou procéder à un passage de
cylindre lisse sans vibration avant de procéder au compactage proprement dit.
α) Cas général :
60
61
Une couche de forme doit présenter des caractéristiques acceptables de portance et
de nivellement.
61
62
1. Choix du site :
Quel que soit l'objectif de cette planche, les paramètres suivants doivent être notés :
- Le nombre de passes.
62
63
63
64
CHAPITRE V
LE CONTROLE DE
COMPACTAGE
64
65
La première méthode par contrôle de densités est la plus classique, elle consiste à
mesurer la densité sèche après compactage et la comparer à une densité de
référence. Cette méthode présente de nombreux inconvénients :
65
66
CAS
TYPE DE SPECIFICATIONS (S) ET DE CONTROLE
DONNEES TECHNIQUES DONNEES OPERATIONNELLES N°
(C) APPROPRIE
On se trouve Le contrôle Le contrôle courant Préférence (S) valeur de densité en place Procédure de
dans un des cas par mesure pa mesure des pour le contrôle à obtenir contrôle
traités dans les de densités densités est ‘’par densité’’ (C) vérification des densités en ‘’par densité’’
1
tableaux du guide en place est possible place obtenues
des possible
Préférence (S) modalités d’emploi des Procédure de
terrassements
pour le contrôle compacteurs contrôle ‘’en
‘’en continu’’ (C) vérification des modalités continu’’ 2
d’emploi des compacteurs
Le contrôle courant par mesures de Procédure de contrôle ‘’en continu’’ (idem cas n° 2 )
densité est impossible 3
Le contrôle
par mesure
des densités
en place est
Procédure de contrôle ‘’en continu’’ (idem cas n° 2 )
4
impossible
Préférence
pour le contrôle Procédure de contrôle par densité (idem cas n° 1)
‘’par densité’’
5
Le contrôle courant (S) modalités d’emploi des com-
par mesure des pacteurs déterminées sur des Procédure de
Le contrôle densités est Préférence
par mesure possible pour le contrôle
planches d’essai à partir de
mesure de densité
contrôle ‘’en
continu’’
6
des densités ‘’en continu’’ (C) vérification des modalités
en place est
d’emploi des compacteurs
possible
Le contrôle courant par mesures de
densité est exclu mais des planches
d’essai s’appuyant sur les mesures Procédure de contrôle « en continu » (idem cas n° 6 ) 7
de densité sont possibles
Le contrôle courant ainsi que les
Choisir parmi les procédures définies dans les cas n°
planches d’essai s’appuyant sur des
mesures de densité sont exclus
9, 10, 12 8
On ne se trouve Préférence pour (S) Tassements maximaux admissibles
pas dans un des le contrôle « par sous une sollicitation donnée (sous un Procédure
cas traités dans mesures de compacteur par exemple) de contrôle
les tableaux du Le contrôle courant tassement par 9
guide des © Vérification des tassements ‘par tasse-
Le contrôle par mesures des nivellement »
terrassements constatés ment »
par mesure tassements par
des densités nivellement est (S) Modalités d’emploi des compac-
en place est possible teurs déterminées sur des planches
impossible. Préférence d’essai et sur la base des mesures Procédure
(Le contrôle pour le contrôle de tassements de contrôle 10
des « en continu »
© Vérification du respect des moda- ‘en continu »
tassements lités d’emploi des compacteurs
par Le contrôle courant par mesures de
nivellement tassements est exclu mais des
est toujours planches d’essai s’appuyant sur des Procédure de contrôle « en continu » (idem, cas n° 10
possible mais mesures tassement par nivellement 11
sa fiabilité est sont possibles
assez mal (S) Modalités d’emploi des compac-
connue) Le contrôle courant ainsi que les teurs déduites par analogie avec Procédure
planches d’essai s’appuyant sur des un cas proche traité dans les de contrôle
mesures de tassement par tableaux du guide des terrassements ‘en continu’ 12
nivellement sont exclus
© Vérification des modalités
d’emploi des compacteurs
66
67
a. Ouvrage terminé
c. En continu
Les conditions requises pour chaque stade de contrôle et les principales actions à
mener sont résumées au niveau du tableau ci-après. Il va de soi que le contrôle
après ouvrage terminé donne plus de liberté à l’entreprise dans la conduite de
chantier, mais présente un risque important d’aboutir à des impasses quand les
résultats du contrôle ne respectent pas les qualités requises au niveau du cahier de
charges. Ce type de contrôle une fois l’ouvrage terminé, n’est préconisé que dans le
cas d’expertises.
67
68
MAXIMUM MINIMUM
- Conséquences de - Diagraphie de densité
résultats défavorables sèche sur toute la
éventuels prévues au hauteur de l’ouvrage.
marché.
- Matériaux ne devant pas - Prélèvement d’échan-
comporter plus de 25 % tillons pour :
Ouvrage d’éléments tels que D >
terminé 20 mm (essai proctor). • la détermination de la
densité de référence,
- Disponibilité du matériel
de diagraphie • la teneur en eau.
1. Modalités à contrôler :
Les valeurs de e et Q/S à prescrire sont extraites des tableaux du présent guide des
terrassements qui donnent ces valeurs pour les différentes classes de matériaux
utilisables et les différents matériels de compactage( à défaut ces valeurs sont à fixer
par des planches expérimentales réalisées en début de chantier).
69
70
Q/S indiqué dans le tableau. Surtout dans le cas de compactage intense, il
n’y a pas d’inconvénient à ce qu’il soit très inférieur.
- Dans le cas d’énergie de compactage faible, le Q/S réel doit être proche du
Q/S indiqué dans les tableaux ; la valeur moyenne doit être centrée sur la
valeur indiquée. Elle ne doit être ni beaucoup plus élevée, ni beaucoup plus
faible ; l’intervalle normalement acceptable est ± 20 % par rapport à la valeur
indiquée.
- La même valeur de Q/S du cas considéré est à prendre en compte quelle que
soit la valeur réelle de l’épaisseur qui doit rester dans la limite de la valeur
maximale indiquée.
Intense et moyen e mesurée < e prescrite Q/S mesuré < Q/S prescrit
70
71
71
72
72
73
1. Types de mesures :
73
74
CHANTIER
(CRITERES DE RECEPTION VERIFIES POUR
CLASSES D’ARASE
95 % DES POINTS)
ARi Sk EV2 (MPa) D (1/100 mm)
AR1 S1 ≥ 30 ≤ 300
AR2 S2 ≥ 80 ≤ 150
AR3 S3 ≥ 120 ≤ 100
AR4 S4 ≥ 200 ≤ 60
COMMENTAIRE :
CHANTIER
(CRITERES DE RECEPTION VERIFIES POUR 95 % DES POINTS)
CLASSES
EV2 (MPa) D (1/100 mm)
PF1 ≥ 30 ≤ 300
PF2 ≥ 80 ≤ 150
PF3 ≥ 120 ≤ 100
PF4 ≥ 200 ≤ 60
74
75
CHANTIER
(CRITERES DE RECEPTION VERIFIES POUR
CLASSES
95 % DES POINTS)
D (1/100 mm)
PF2 ≤ 80
PF3 ≤ 50
PF4 ≤ 20
Pour une couche de forme traitée à la chaux la déflexion d mesurée à 28 j doit rester
inférieure à 1,5 mm (ou 150/100ème de mm).
Pour la vérification des classes d’arase et de plate-forme pour le long terme, il est
nécessaire que les mesures de modules EV2 (effectués à l’essai de plaque) soient
réalisées en tenant compte des conditions hydriques prévues pour le long terme.
Pour les matériaux insensibles ou très peu sensibles à l’eau, les résultats obtenus
après achèvement des travaux reflètent la portance réelle à long terme.
Pour les matériaux sensibles à l’eau les essais de plaques sont à effectués dans les
conditions hydriques prévues par le projet. Ceci peut amener à procéder à une
imbibition artificielle de l’arase ou de la couche de forme pour atteindre les degrés de
saturation les plus probables.
75
76
CHAPITRE VI
REMBLAIS PARTICULIERS
76
77
77
78
♣ Les départs des fines sont constatés lorsque le remblai est traversé par un
gradient hydraulique et aussi pendant les mouvements de baisse du niveau
d’eau. En effet, l’eau peut entraîner les éléments les plus fins lorsque le sol est
peu cohérent et aussi lorsque la fraction fine est peu abondante dans le sol. Le
matériau de remblai doit donc être :
- insensible à l’eau
- présentant une courbe granulométrique continue et squelettique avec des
éléments fins moyennement à peu plastiques.
♣ Les phénomènes d’instabilité à la rupture surviennent avec les sols fins fortement
argileux, dont les caractéristiques mécaniques chutent après saturation (sols A3
et A4).
♣ Les effondrements de remblai peuvent survenir avec les sols qui ont été mis en
œuvre à l’état sec , Il est à noter que ceci n’est pas spécifique des remblais
inondables mais de tous les remblais susceptibles d’être humidifiés. Ce risque
est d’autant plus élevé que le matériau est argileux et le remblai de hauteur
importante.
78
79
2. Dispositions constructives :
1er cas : la hauteur d’eau est faible, voire négligeable (hauteur d’eau de référence
inférieure à 1m avec absence de gradient hydraulique).
2ème cas : la hauteur d’eau est importante, ou cette hauteur est faible avec existence
de gradient hydraulique.
Le relief est en général plat et l’eau est difficile à évacuer. Il n’y a pas de problème
de stabilité globale du remblai. Il est cependant nécessaire d’assurer une portance
suffisante d’une part, à court terme, pendant l’exécution des travaux et d’autre part, à
long terme, pendant l’exploitation de l’ouvrage. Les dispositions constructives à
adopter sont donc les suivantes :
arase
79
80
e minimale
En exploitation de l’ouvrage :
arase
P.S.T
Sont utilisables après traitement ou protection à définir par une étude spéciale de
laboratoire :
80
81
- les sols rocheux évolutifs
- les sols fins de catégories : A1, A3 et les CAi correspondants
- les sols grenus des catégories : D1, B1, B2, B5 et CBi correspondants
- les sols tuffacés TfA1, TfA3, TfB1, TfB2 et TcA3
Cette solution est la plus classique. Les matériaux utilisables en remblai au niveau
de la partie inondable sont :
- les sols graveleux des catégories : D2, D3, B3, B4, CB3, et CB4
- les sols tuffacés TCA1, TCA2, TCB3 et TCB4
- les matériaux rocheux non évolutifs
- après traitement à la chaux des sols suivants A2, A3, B5, B6, les CA et CB
correspondants, les TfA et TfB correspondants, TCB5 et TCB6,
- après protection contre l’érosion par un géotextile ou un filtre, des sols suivants :
D1, B1, B2, TCA1, TCB1, TCB2, CB1, CB2, TfB1 et TfB2.
81
82
- d’un masque en matériaux perméables et frottants de 3 à 5 m de large pour
protéger les flancs du noyau étanche. Ce masque doit respecter les conditions de
filtre ou présenter un géotextile filtrant et anti-contaminant vis à vis du noyau
argileux ;
- éventuellement d’une protection en enrochements contre l’érosion par les
courants.
PHE PH E
Ο Ο
Ο Ο
Ο Masque noyaux argileux masque Ο
Ο de 3 à 5 m étanche de 3 à 5 m Ο
Ο Ο
Ο Ο
82
83
Les risques potentiels que présente un remblai contigu à un ouvrage d’art sont les
suivants :
- la conception du remblai,
- le choix des matériaux,
- la mise en œuvre
1. La conception du remblai :
Il est nécessaire :
De prévoir une dalle de transition entre le remblai contigu et l’ouvrage d’art pour
éviter la fissuration au niveau de la jonction.
D’assurer un bon assainissement au niveau de la jonction du remblai et de
l’ouvrage pour éviter la chute de portance et l’érosion du remblai, et sous la dalle
de transition. Cet assainissement peut être effectué en matériaux granulaires qui
respectent la règle des filtres vis à vis du matériau de remblai ou en matériaux
géotextiles drainants et filtrants.
Les remblais contigus doivent être soigneusement compactés. Il est donc nécessaire
d’assurer un bon compactage du remblai sans endommager l’ouvrage d’art. Ceci
impose :
83
84
- le compacteur à pneu : P3
- les compacteurs vibrants : V4 et V5
- les vibrants à pieds dameurs : VP3 à VP5
- les statiques à pieds dameurs : SP1 et SP2
Les matériaux à utiliser en remblai sont les sols des classes suivantes :
- D2, B3, B2 avec VBS < 1,5 ; B4 avec VBS < 1,5
- Les tufs TCBi correspondants aux classes citées ci-dessus.
3. La mise en œuvre :
- en couches minces
- à des teneurs en eau proches de l’optimum Proctor
84
85
Les remblais de grande hauteur sont les remblais dont la hauteur dépasse 15 m.
Ces remblais sont considérés comme des ouvrages d’art et doivent faire l’objet pour
chaque cas d’une étude spéciale .Les objectifs essentiels à satisfaire par ces
remblais sont :
L’importance de ces remblais nécessite de les traiter comme des ouvrages d’art.
- La conception du remblai
- la choix des matériaux de remblai
- les conditions de mise en œuvre
A – LA CONCEPTION DU REMBLAI :
Pour un remblai de grande hauteur, la cause essentielle des désordres est liée aux
écoulements des eaux. En effet, ces eaux provoquent :
85
86
Afin d’éviter l’érosion sous l’action de ruissellement des eaux et l’infiltration des eaux
dans le corps de remblai, il est nécessaire de :
- éviter, autant que possible, le recours aux risbermes ,et dans le cas contraire
adopter de très bonnes pentes pour assainir ces risbermes(>6%).
- réduire les pentes de talus pour diminuer les effets de l’érosion .
- éventuellement stabiliser les talus par traitement à la chaux.
86
87
Dans le cas de remblais de grande hauteur, il faut éviter le compactage des sols à
l’état sec. En effet, ceci augmente le risque d’effondrement après imbibition dans le
corps de remblai. Les matériaux à utiliser en remblai doivent être à l’état m en
matière de teneur en eau. Les sols utilisables et les conditions d’utilisation sont les
suivantes :
Les sols rocheux non évolutifs. Le caractère évolutif a été défini au niveau de la
classification des roches.
Les sols grenus des catégories : D2, D3, B3, B4, B6 (avec IP < 25), les C1B et
C2B correspondants.
Les sols fins des catégories : A2 (avec IP< 15) , les C1A2 et C2A2
correspondants .
Les sols tuffacés des catégories suivantes : TCAi, TCBi, TfAi et TfBi des
catégories citées ci-dessus.
Sont utilisables après traitement ou protection à définir par une étude spéciale de
laboratoire :
Les sols fins et les sols grenus dont l’indice de plasticité est supérieur à 25.
87
88
C – CAS PARTICULIER DES ROCHES EVOLUTIVES :
- Les Marnes
- Les Schistes .
Et des roches tendres qui sont :
- Les Calcaires tendres
- Les grès dunaires
- Les calcaires marneux.
Les modalités d’utilisation en remblai classique de ces matériaux figurent dans les
annexes du fascicule II. Le principe de base pour une telle utilisation est la
fragmentation maximale des matériaux et leur protection contre l’évolution.
Pour les remblais particuliers de grande hauteur, les mêmes principes sont retenus.
En général, deux options possibles se présentent :
88
89
- Eviter le compactage des marnes et des schistes évolutifs à l’état sec, travailler
surtout à l’état m sols moyennement humides et contrôler la fracturation des
blocs pour éviter l’évolution granulométrique.
- Protéger les talus avec un géotextile, un sol insensible à l’eau ou par un
traitement à la chaux et choisir une pente de talus de 1/2 proche de l’angle de
frottement du sol saturé.
- Abandonner les solutions avec risbermes.
89
90
CHAPITRE VII
LE COMPACTAGE
A SEC
90
91
91
92
γd
γdop
γdo
γdc
92
93
Les sols fins peu plastiques A1 et A2 : les sols A1 peuvent poser des problèmes
de traficabilité pour les engins de compactage. Ces sols nécessitent aussi de
procéder à une trituration préalable (surtout pour A2).
Les graves et sables propres : D1, D2, D3, B1,et B3
Les graves et sables peu argileuses : B2 et B4
Les graves et sables très silteux : B5
Les graves et sables argileux : B6 (avec IP < 25)
Les tufs Tc et Tf correspondants aux classes citées ci-dessus
Les sols C1 correspondant aux classes citées ci-dessus.
93
94
Les classifications retenues pour rouleaux vibrants et les compacteurs à pneus sont
les mêmes que celles qui ont été présentées au niveau du chapitre relatif au
compactage des remblais et des couches de forme. Cependant, pour les
compacteurs à pneus, il est nécessaire au niveau du chantier de chercher à moduler
la pression de gonflage pour assurer un niveau de traficabilité acceptable et une
efficacité maximale de compactage.
Ces conditions sont résumées ci-après. Elles se rapportent aux classes de sols
présentées ci-dessus et aux sols tuffacés Tc et Tf qui correspondent à ces classes.
94
95
Ces sols nécessitent une trituration préalable pour les plus plastiques (A2). Les sols
A1 peuvent poser des problèmes de traficabilité. Le compactage à faible teneur en
eau est plus facile avec les A1 que les A2.
Une finition est nécessaire au niveau de l’arase. Elle se fera par arrosage d’eau à
raison de 5 à 10 l/m² et compactage au compacteur à pneu.
Ces sols conviennent au compactage à sec. La teneur en eau naturelle doit être
inférieur à Wc = 3 à 4 %.
95
96
se fait par couches de 15 à 30 cm. En arase, ce matériau doit recevoir une finition
semblable à celle d’un matériau B5.
96
97
22,5 22,5 γd - 10 γd
10 = (22,5) (10)
d
12,5
Dans tous les cas, le meilleur moyen de contrôle de compactage consiste à vérifier,
en continu, le respect des modalités de compactage fixées au niveau des planches
d’essais.
b. Spécifications :
97
98
En remblai :
98
99
99
100
Passant à 80 µm
IP
100 % 12 25 40
A1 A2 A3 A4
35 %
Sols
B5 B6
Dmax ≤ 50 mm Passant à 2 mm
12 % 100 %
D1 B1 B2
70 %
D2 B3 B4
0% 0% VBS
0 0,1 0,2 1,5 2,5 6 8
Passant à 80 µm
C1 OU C2
0 0,1
100
101
CRAIES R1
- Grès calcareux
- Calcarénite
Roches carbonatées - Encroûtements calcaires
- Calcaire marneux R2
- Calschistes
- Calcaires durs
- Calcaires dolomitiques
Roches - Marnes
sédimentaires - Schistes sédimentaires
Roches argileuses - Flyschs marneux R3
- Argilites
- Pelites
- Grès argileux
- Grès siliceux R4
Roches siliceuses - Poudingues
- Brèches
- Gypse
Roches salines - Gypses marneux R5
- Sel gemme
- Granite
Roches - Basalte
Magmatiques et - Diorite R6
Métamorphiques - Quartzite
- Autres roches éruptives et métamorphiques dures
101
102
SOLS FINS
Classe A Dmax ≤ 50 mm et tamisat à 80 µ > 35 %
SOLS LES PLUS CLASSEMENT D’APRES L’ETAT DU SOL
CARACTERISTIQUES
SOUS- FREQUEMMENT Moyens d’évaluation
PRINCIPAUX de l’état Cas possibles Commentaires
CLASSE RENCONTRES
Limons peu Ces sols changent totalement de L’état du sol est En raison de la rapidité des
plastiques consistance pour de faibles déterminé par sa teneur variations de consistance
variations de w ou pour de en eau w. On peut : de ces sols, une certaine
A1h
faibles variations de compacité marge de sécurité doit être
si w est proche de wp. - mesurer w et la Teneur en eau prise. On peut considérer
Silts alluvionnaires compa-rer à Wopn élevée en moyenne que w est
Le temps de réaction aux - ou déterminer l’indice (h = humide) élevée si :
Sables fins peu
variations de l’environnement portant immédiat (IPI)
pollués W > wopn + 1
hydrique et climatique est
relativement court, mais la Ou IPI < 8
A1 Arènes peu
perméabilité pouvant varier dans La marge de w moyenne
VBS ≤ 2,5 plastiques A1m
de larges limites selon la * pour ces sols est relative-
ou
granulométrie et la plasticité, ce Teneur en eau ment faible ; en moyenne :
IP ≤ 12
temps de réaction peut aussi moyenne Wopn -2 < w < wopn +1
varier largement. (m = moyenne) Ou 8 < IPI < 25
A1 ts SI W < Wopn -4
Sables fins Le caractère moyen des sols de L’état du sol est déter- A2h On peut considérer en
argileux cette sous-classe fait qu’ils se miné par sa teneur en moyenne que w est élevée
prêtent à l’emploi de la plus large eau w. On peut évaluer Teneur en eau si : w > wopn + 2
Limons
gamme d’outils de terrassement l’état du sol par : élevée ou IPI < 5
A2 Argiles et marnes (si la teneur en eau n’est pas trop ou Ic ≤ 1
12 <Ip ≤ 25 peu plastiques élevée) et d’essais de laboratoire - w comparée à wopn En moyenne si :
et de chantier. - ou l’IPI A2m
Arènes Wopn –2 < w < wopn +2
- ou l’indice de consis- Teneur en eau
ou ou 5 < IPI < 15
tance (Ic) moyenne
ou 1 < Ic < 1,2
2,5< VBS ≤ 6 A2s En moyenne si :
Teneur en eau Wopn -4 ≤ w < wopn -2
faible 1,2 < Ic ≤ 1,4
A2 ts Si : w < wopn - 4
Ou Ic > 1,4
Argiles Ces sols sont très cohérents à L’état du sol est déter- A3h On peut considérer en
teneur en eau moyenne et faible miné par sa teneur en moyenne que W est élevée
Argiles et collants ou glissants à l’état eau w. Teneur en eau si : w > wopn + 4
Marneuses humide, d’où difficultés de mise élevée ou IPI < 3
en œuvre sur chantier (et de L’évaluation de l’état se ou Ic ≤ 1
Limons très manipulation en laboratoire). fait par les mêmes La lenteur des variations de
plastiques Leur perméabilité très réduite moyens que pour les consistance permet de con-
rend très lentes leurs variations sols A2. sidérer comme moyenne
de teneur en eau en place. A3m une gamme de teneur en
A3 Une augmentation de teneur en eau relativement large (peu
25 <Ip ≤ 40 eau assez importante est néces- Teneur en eau d’évolution de consistance
saire pour changer notablement moyenne en cours de mise en
ou leur consistance. œuvre) en moyenne :
Wopn -4 < w < wopn + 4
6 < VBS ≤ 8 ou 3 < IPI < 15
ou 1 < Ic < 1,15
A3s En moyenne si :
Teneur en eau Wopn - 6 ≤w < wopn - 4
faible ou 1,15 ≤ Ic < 1,3
A3 ts W < wopn –- 6 ou Ic ≥ 1,3
102
103
Argiles et marnes Ces sols n’étant pas normale- Ces sols sont très forte-
argileuses très ment utilisés, les moyens d’éva- ment cohérents et pres-
A4 plastiques luation de leur état ne sont pas que imperméables ;
Ip > 40 décrits ici. s’ils changent de teneur
ou en eau, c’est extreme-
VBS > 8 ment lentement et avec
d’importants retraits ou
gonflements. Argiles et
marnes très plastiques.
B2ts W ≤ W OPM – 4
103
104
PARAMÈTRES SOUS-CLASSE ET
CLASSEMENT D’APRÈS L’ÉTAT DU SOL
DE NATURE SOLS LES PLUS CARACTERES PRINCIPAUX
FRÉQUEMMENT
< 80µm Argilosité Moyens d’évaluation Cas Commentaires
RENCONTRÉS de l’état possibles
B5
La proportion de fines et la faible B5h
VBS ≤ B5
plasticité de ces dernières Voir classe A1 B5m Voir classe A1
1,5 Sables et graves
rappro-chent beaucoup le B5s
ou très silteux
comportement de ces sols de B5 ts
Ip ≤ 12 celui des sols A1.
B6h On peut considérer en
Teneur en moyenne que la teneur en
L’état du sol est
L’influence des fines est eau élevée eau de ces sols est élevée
déter-miné par sa
prépondérante ; le comporte- si :
teneur en eau w.
12 % ment du sol se rapproche de
à celui du sol fin ayant même W > Wopn + 2
L’état peut être éva-
35 % B6 B6 plasticité que les fines du sol
lué par les mêmes ou IPI ≤ 10
(définies pour les limites ou Ic < 1
moyens que pour les
VBS > Sables et graves d’Atterberg comme étant les B6m En moyenne si :
sols fins, à savoir :
1,5 argileuses (très <400 µm). Wopn – 2 < w < wopn + 2
Ou argileux) Cependant, la présence de la - w comparée à Teneur en Ou 10 < IPI ≤ 25
Ip > 12 fraction sableuse et graveleuse wopn eau moyenne sans être très élevé
les rend plus rapidement - ou IPI ou 1 < Ic < 1,2
sensibles à l’influence de l’eau, la - ou indice de B6s En moyenne si :
fraction fine plastique (sur consis-tance des < Teneur en Wopn – 4 < w < wopn – 2
laquelle l’eau agit surtout étant 400 µm eau faible 1,2 ≤ Ic < 1,4
réduite. B6 ts
Teneur en W < wopn – 4
eau très Ou Ic ≥ 1,4
faible
104
105
Classe C
SOLS LES
SOUS- CLASSEMENT SELON L’ÉTAT HYDRIQUE ET
CLASSE PLUS CARACTÈRES PRINCIPAUX
CLASSE COMPORTEMENT
FRÉQUEMMENT
RENCONTRÉS
Le comportement des sols de cette Le sous-classement, en fonction de l’état
classe peut être assez justement hydrique des sols de cette classe, s’établit en
C1Ai Argiles à silex apprécié par celui de leur fraction 0/50. considérant celui de leur fraction 0/50 mm qui
L’évaluation de la proportion de la peut être un sol de la classe A ou de la classe B
La fraction Argiles à
0/50 est fraction 0/50 mm est cependant Les différentes sous-classes composant la
meulière
un sol de nécessaire dans le cas des sols classe C sont :
classe A Eboulis constitués d’éléments anguleux. Celle-ci
Moraines peut se faire visuellement par un
C1 C1Bi géotechnicien expérimenté dès que le C1A1 C2A1
Roches Dmax du sol dépasse 200mm. C1A2 C2A2 Etat
La fraction
Matériaux roulés et 0/50 est altérées L’identification des sols de cette classe C1A3 C2A3 h, m, s ou ts
matériaux angu- un sol de Alluvions doit être précisée à l’aide d’un double C1A4 C2A4
leux dont la propor- classe B grossières symbole de type C1 Ai ou C1 Bi ou Bi
tion de la fraction étant respectivement la classe de la C1B11 C2B11 Matériaux généralement
0/50 mm dépasse fraction 0/50 mm du matériau considéré C1B12 C2B12 insensible à l’état
60 à 80 % C1B31 C2B31 hydrique
Le comportement des sols de cette C1B32 C2B32
classe dépend aussi de la fraction 50/D
présente et ne peut plus être assimilé à C1B21 C2B21
celui de la seule fraction 0/50 mm. C1B22 C2B22
C2Ai C1B41 C2B41 Etat
Argiles à silex
La fraction L’importance de cette influence est C1B42 C2B42 h, m, s ou ts
C2 Argiles à toujours difficile à évaluer (fonction de la
0/50 est C1B51 C2B51
un sol de meulière continuité granulométrique et de l’angu- C1B52 C2B52
Matériaux angu- larité des éléments grenus) en raison
leux comportant classe A Eboulis C1B6 C2B6
des difficultés pratiques qu’il y a à
une fraction 0/50 C2Bi Moraines réaliser des essais de laboratoire sur
mm ≤ 60 à 80 % ces matériaux.
La fraction Roches
0/50 est altérées Il est néanmoins utile, comme pour les
un sol de C, de préciser l’identification des sols de
classe B cette classe à l’aide d’un double
symbole de type C2 Ai ou C2 Bi Ai ou Bi
étant respectivement la classe de la
fraction 0/50 mm du matériau considéré.
105
106
Classe D
- VBS ≤ 0,1
- et Tamisat à 80 µm ≤ 12 %
Paramètres de
Sous-classe
nature deuxième Friabilité et Sous-classe
Classe fonction de la Caractères principaux
niveau de dureté
nature
classification
D1 Ces sols sont sans cohésion et FS ≤ 60 D11
perméables.
Dmax ≤ 50 mm et Sables Leur granulométrie, souvent mal graduée
tamisat à 2 mm > alluvionnaires et de petit calibre, les rend très érodables
70 % propres, sables et d’une « traficabilité » difficile. FS > 60 D12
de dune
Dmax ≤ 50 mm et D2 Ces sols sont sans cohésion et LA ≤ 45 et
D D21
Tamisat à 2 mm perméables. MDE ≤ 45
≤ 70 % Graves Après compactage ils sont d’autant moins
Sols alluvionnaires érodables et d’autant plus aptes à LA > 45 ou
insensibles à D22
propres, sables supporter le trafic qu’ils sont bien MDE > 45
l’eau gradués.
D3 Matériaux sans cohésion et perméables. LA ≤ 45 et
D31
Graves En partie supérieure des terrassements MDE ≤ 45
Dmax > 50 alluvionnaires ils peuvent poser des problèmes de
propres réglage, de traficabilité et d’exécution de LA > 45 ou D32
tranchées diverses MDE > 45
106
107
SOLS TUFFACES
Classes Tf et Tc
CLASSEMENT SELON
CLASSE SOUS-CLASSE CARACTÈRES PRINCIPAUX
L’ÉTAT HYDRIQUE
107
108
MATÉRIAUX ROCHEUX
(évolutifs et non évolutifs)
Classe R
108
109
MATÉRIAUX ROCHEUX (suite)
(évolutifs et non évolutifs)
Classe R (suite)
CLASSEMENT SELON LA NATURE CLASSEMENT SELON L’ÉTAT HYDRIQUE ET LE COMPORTEMENT
Nature pétrographique de la roche CARACTERES PRINCIPAUX Paramètres et valeurs seuils retenus Sous-classe
Les matériaux de cette classe se caractérisent par le fait qu’ils FR ≤ 7 et DG > 20 Roche argileuse :
possèdent une structure (le plus souvent carbonatée) plus ou peu fragmentable, très dégradable R31
R3 moins résistante, dans laquelle sont emprisonnés, en proportion FR ≤ 7 et 5 < DG < 20 Roche argileuse peu
très variable (entre 5 et 95 % d’après ce qui est généralement fragmentable, moyennement, R32
- marnes admis), des minéraux argileux susceptibles d’être gonflants. Il dégradable
- schistes se fragmentent plus ou moins à la mise en oeuvre, en libérant FR ≤ 7 et DG < 5 Roche argileuse :
des fines, plastiques et sensibles à l’eau. La destruction de leur peu fragmentable, peu dégradable R33
sédimen-
Roches structure peut se poursuivre après la mise en oeuvre sous
taires
argileuses l’action des contraintes mécaniques de l’eau. Cette évolution se FR > 7 et W > wopn + 2 R34h
- argiles
produit d’autant plus, que les matériaux ont été moins IPI < 5
- pelites fragmentés à la mise en oeuvre, et que la granularité obtenue à FR > 7 et Roche
- flyshs ce stade est homométrique. Wopm –- 2 < w < wopn + 2 R34m
marneux Pour les plus fragmentables d’entre eux (classe R34) il convient argileuse
FR > 7 et
de caractériser l’état de leur fraction 0/50 mm. W opm - 4 < w < wopn - 2
fragmentable R34s
Nature pétrographique de la roche CARACTERES PRINCIPAUX Paramètres et valeurs seuils retenus Sous-classe
Roches magmatiques et
LA ≤ 45 et MDE ≤ 45 métamorphiques dures R61
Les matériaux entrant dans cette classe peuvent avoir des
R6 caractéristiques mécaniques très différentes ; en
particulier, leur fragmentabilité et leur friabilité peuvent
Roches Roches magmatiques et
varier très largement (de faible à très élevée). LA > ou MDE > 45, et FR ≤ 7
magmatiques et quartzite, métamorphiques et dureté R62
métamorphiques Granite, basalte, Les matériaux des classes R61 et R62 ne s’altèrent pas au moyenne
trachyte, andésite .... sein des ouvrages, sous l’effet des contraintes mécaniques
gneiss et de l’eau ; mais en revanche, ceux de la classe R63 ont un Roches magmatiques et
comportement voisin des classes R34 ou R43. FR > 7
métamorphiques R63
fragmentables ou altérées
111
Sols : A1 – Tc et Tf correspondants
Sols : A2 – Tc et Tf correspondants
Solution 1 : humidification
W : humidification pour changer d’état
0010110
R : couches minces
Evaporation C : compactage intense
- importante Solution 2 : extraction frontale avec arrosage
E : extraction frontale
W : arrosage superficiel pour maintien de l’état 2030012
C : compactage intense
H :hauteur moyenne
A2ts Compactage à sec possible pour les sols les moins plastiques à étudier
114
C2A3
ts
116
SITUATION CODE
SOL OBSERVATIONS GENERALES CONDITIONS D’UTILISATION EN REMBLAI EGWTRCH
METEOROLOGIQUE
Pluie Situation ne permettant pas la mise en remblai,
+ NON
faible avec des garanties de qualité suffisantes
ni pluie
Ces sols sont très sensibles à la = ni évaporation T : traitement avec la chaux si IPI < 5
0001022
situation météorologique. Ils sont importante C : compactage moyen
sujet au « matelassage », ce qui H :hauteur moyenne
est à éviter au niveau de l’arase Solution 1 : extraction en couche – aération
B2h de terrassement. E : extraction en couche
W : réduction de la teneur en eau par aération 1010121
Protection anti-érosive - Evaporation R : couches minces
nécessaire si VBS < 1,5. importante C : compactage moyen
Un traitement à la chaux pour H :hauteur faible
améliorer la traficabilité peut être Solution 2 : aération et traitement si IPI < 5
envisagé pour les sols non
W : réduction de la teneur en eau par aération 0011020
tuffacés.
T : traitement avec la chaux
C : compactage moyen
SITUATION CODE
SOL OBSERVATIONS GENERALES CONDITIONS D’UTILISATION EN REMBLAI
METEOROLOGIQUE EGWTRCH
Pluie Situation ne permettant pas la mise en remblai,
+ NON
faible avec des garanties de qualité suffisantes
Solution 1 : traitement si IPI < 12
ni pluie T : traitement avec la chaux 0001022
Ces sols sont très sensibles à la = ni évaporation C : compactage moyen
situation météorologique. Ils sont importante H :hauteur moyenne
sujet au « matelassage ». Un
B4h Solution 2 : utilisation en l’état 0000031
traitement à la chaux pour
C : compactage faible
améliorer la traficabilité peut être
H :hauteur faible
envisagé pour les sols non - Evaporation
tuffacés. Solution 1 : aération
E : extraction en couches
W : réduction de la teneur en eau par aération 1010121
- Evaporation R : couches minces
importante C : compactage moyen
H :hauteur faible
Solution 2 : traitement si IPI < 12
T : traitement avec la chaux 0001022
C : compactage moyen
H : hauteur moyenne
++ Pluie Situation ne permettant pas la mise en remblai, NON
forte avec des garanties de qualité suffisantes
+ Pluie E : extraction frontale 2000020
faible C : compactage moyen
ni pluie
B4m Ces sols sont très sensibles à la = ni évaporation C : compactage moyen 0000020
situation météorologique. importante
Solution 1 : utilisation en l’état 0000010
Evaporation C : compactage intense
- Solution 2 : arrosage
importante
W : arrosage pour maintien de l’état 0030020
C : compactage moyen
Pluie Situation ne permettant pas la mise en remblai,
++ avec des garanties de qualité suffisantes NON
forte
Pour ces sols, il faut compenser E : extraction en couche
l’effet néfaste de la faible teneur + Pluie R : couches minces
en eau par un compactage
1000112
faible C : compactage intense
intense, un arrosage ou une H :hauteur moyenne
humidification.
Solution 1 : utilisation en l’état
B4s L’humidification dans la masse C : compactage intense 0000012
ni pluie
pour changer l’état est ni évaporation H :hauteur moyenne
relativement facile à réaliser. = Solution 2 : humidification
importante
W : humidification pour changer d’état
R : couches minces 0040120
C : compactage moyen
Solution 1 : arrosage
W : arrosage pour maintien de l’état 0030012
C : compactage intense
- Evaporation H :hauteur moyenne
importante
Solution 2 : humidification
W : humidification pour changer d’état
R : couches minces 0040120
C : compactage moyen
SITUATION CODE
SOL OBSERVATIONS GENERALES CONDITIONS D’UTILISATION EN REMBLAI
METEOROLOGIQUE EGWTRCH
Pluie Situation ne permettant pas la mise en remblai,
+ NON
Faible avec des garanties de qualité suffisantes
ni pluie
Ces sols sont difficiles à mettre - ni évaporation T : traitement avec la chaux si IPI< 12
C : compactage moyen
0001022
en œuvre en raison de leur importante
portance faible. H hauteur moyenne
Solution 1 : extraction en couche - aération
B5h Ils sont sujets au matelassage. E : extraction en couches
Un traitement à la chaux pour W : réduction de la teneur en eau par aération 1010121
améliorer la traficabilité peut être R : couches minces
envisagé pour améliorer la - Evaporation C : compactage moyen
traficabilité pour les sols non importante H :hauteur faible
tuffacés. Solution 2 : aération et traitement si IPI < 12
W : réduction de la teneur en eau par aération
T : traitement avec la chaux 0011022
C : compactage moyen
H hauteur moyenne
Pluie Situation ne permettant pas la mise en remblai, NON
++ forte avec des garanties de qualité suffisantes
+ Pluie E : extraction frontale 2000020
Ces sols sont très sensibles à la faible C : compactage moyen
situation météorologique, qui ni pluie
B5m peut très rapidement inteorrom- = ni évaporation C : compactage moyen 0000020
pre le chantier à cause de l’excès importante
de teneur en eau ou au contraire, Solution 1 : arrosage
conduire à un matériau sec W : arrosage pour maintien de l’état
difficile à compacter. Evaporation 0030020
- C : compactage moyen
importante
Solution 2 : utilisation en l’état
C : compactage intense 0000010
Pluie Situation ne permettant pas la mise en remblai,
++ avec des garanties de qualité suffisantes NON
forte
Ces sols sont très difficiles à E : extraction en couche
compacter, du fait de leur faible + Pluie R : couches minces
teneur en eau. En conséquence
1000112
faible C : compactage intense
il convient : H :hauteur moyenne
Solution 1 : humidification
B5s - soit de compacter intensément W : humidification pour changer d’état
avec un arrosage superficiel ni pluie
R : couches minces 0040120
- soit d’humidifier le matériau ni évaporation
= C : compactage moyen
dans sa masse pour le ramener importante
Solution 2 : utilisation en l’état
en B5m
C : compactage intense 0000012
H :hauteur moyenne
L’humidification dans la masse Solution 1 : extraction frontale et arrosage
pour changer l’état est E : extraction frontale
relativement facile à réaliser. W : arrosage pour maintien de l’état 2030012
- Evaporation C : compactage intense
importante H :hauteur moyenne
Solution 2 : humidification
W : humidification pour changer d’état
R : couches minces 0040120
C : compactage moyen
SITUATION CODE
SOL OBSERVATIONS GENERALES CONDITIONS D’UTILISATION EN REMBLAI
METEOROLOGIQUE EGWTRCH
Pluie Situation ne permettant pas la mise en remblai,
+ NON
Faible avec des garanties de qualité suffisantes
Ces sols sont difficiles à mettre ni pluie
en œuvre en raison de leur - ni évaporation T : traitement à la chaux seule si IPI < 5
C : compactage moyen
0002022
portance faible. importante
H :hauteur moyenne
La fraction grenue n’est pas Solution 1 : extraction en couche - aération
B6h suffisante pour modifier E : extraction en couches
sensiblement le comportement W : réduction de la teneur en eau par aération 1010121
de la fraction argileuse. Ils sont - Evaporation R : couches minces
sujets au « matelassage », ce qui importante C : compactage moyen
est à éviter au niveau des arases H :hauteur faible
de terrassement. Un traitement à Solution 2 : traitement si IPI < 5
la chaux peut être amélioré pour T : traitement à la chaux 0002022
améliorer la traficabilité. C : compactage moyen
H :hauteur moyenne
Pluie Situation ne permettant pas la mise en remblai,
++ forte avec des garanties de qualité suffisantes NON
+ Pluie E : extraction frontale
faible C : compactage moyen 2000020
Ces sols ne présentent pas de
problème d’utilisation en remblai ni pluie
B6m sauf par pluie forte. = ni évaporation C : compactage moyen 0000020
importante
En l’absence de pluie, ils Solution 1 : utilisation en l’état
présentent en général une bonne C : compactage intense 0000010
traficabilité du fait de la présence Solution 2 : arrosage pour maintien de l’état
d’une fraction granulaire Evaporation W : arrosage pour maintien de l’état 0030020
importante. - C : compactage moyen
importante
Solution 3 : extraction frontale
E : extraction frontale 2000010
C : compactage intense
Pluie Situation ne permettant pas la mise en remblai,
++ avec des garanties de qualité suffisantes NON
forte
Ces sols sont très difficiles à E : extraction en couches
compacter, du fait de leur faible + Pluie R : couches minces
teneur en eau. En conséquence
1000112
faible C : compactage intense
il convient : H :hauteur moyenne
Solution 1 : humidification
B6s - soit de compacter intensément W : humidification pour changer d’état
avec un arrosage superficiel ni pluie
R : couches minces 0040120
- soit d’humidifier le matériau ni évaporation
= C : compactage moyen
dans sa masse pour le ramener importante
Solution 2 : utilisation en l’état
en B6m C : compactage intense 0000012
H :hauteur moyenne
L’humidification dans la masse Solution 1 : extraction frontale et arrosage
pour changer l’état est E : extraction frontale
relativement facile à réaliser. W : arrosage pour maintien de l’état 2030012
- Evaporation C : compactage intense
importante H :hauteur moyenne
Solution 2 : humidification
W : humidification pour changer d’état
R : couches minces 0040110
C : compactage intense
SITUATION CODE
SOL OBSERVATIONS GENERALES CONDITIONS D’UTILISATION EN REMBLAI EGWTRCH
METEOROLOGIQUE
Pluie Situation ne permettant pas la mise en remblai,
+ NON
Ces sols sont difficiles à mettre Faible avec des garanties de qualité suffisantes
en œuvre en raison de leur faible G : élimination des éléments supérieurs à 250
portance ; ils peuvent conserver - ni pluie mm pour traitement
C1A1h des pressions interstitielles après ni évaporation T : traitement à la chaux si IPI < 12 0201022
mise en œuvre. importante C : compactage moyen
C1B5h
H :hauteur moyenne
La présence de blocs peut
entraîner des difficultés lors de la E : extraction en couches
réalisation des traitements. Evaporation W : réduction de la teneur en eau par aération
- R : couches minces 1010122
importante
C : compactage moyen
H :hauteur moyenne
Pluie Situation ne permettant pas la mise en remblai,
++ forte avec des garanties de qualité suffisantes NON
Ces sols sont très sensibles aux + Pluie E : extraction frontale
faible C : compactage moyen 2000020
conditions atmosphériques qui
peuvent très rapidement ni pluie
C1A1m interrompre le chantier par excès = ni évaporation C : compactage moyen 0000020
de teneur en eau ou au contraire importante
C1B5m
conduire à un sol trop sec difficile Solution 1 : utilisation en l’état
à compacter. C : compactage intense 0000010
Evaporation
- Solution 2 : arrosage pour maintien de l’état
importante
W : arrosage pour maintien de l’état 0030020
C : compactage moyen
Situation ne permettant pas de maîtriser
++ Pluie l’humidification des sols nécessaires pour
Ces sols sont difficiles à forte permettre leur utilisation et risquant de NON
compacter. conduire rapidement à des excès de teneur en
eau.
L’humidification pour changer
d’état exigeant un malaxage au Pluie E : extraction en couche
moins grossier du sol, peut être + R : couches minces 1000112
C1A1s rendue difficile par la présence
faible
C : compactage intense
C1B5s des blocs. Si ce malaxage ne H :hauteur moyenne
peut être réalisé il convient alors Solution 1 : utilisation en l’état
de laisser percoler l’eau à partir C : compactage intense 0 0 0 0 0 11
ni pluie
de la surface après avoir réalisé H :hauteur faible
ni évaporation
une scarification. = Solution 2 : humidification
importante
W : humidification pour changer d’état
R : couches minces 0040120
C : compactage moyen
C1A1ts
Compactage à sec à étudier
C1B5ts
122
SITUATION CODE
SOL OBSERVATIONS GENERALES CONDITIONS D’UTILISATION EN REMBLAI EGWTRCH
METEOROLOGIQUE
Ces sols sont difficiles à mettre + Pluie Situation ne permettant pas la mise en remblai, NON
en œuvre en raison de leur faible Faible avec des garanties de qualité suffisantes
portance ; ils peuvent conserver G : élimination des éléments supérieurs à 250
des pressions interstitielles après ni pluie mm pour traitement
mise en œuvre. - ni évaporation T : traitement à la chaux si IPI < 12 0202022
C1A2h importante C : compactage moyen
C1B6h La fraction grossière n’est pas H :hauteur moyenne
suffisante pour modifier sensi-
blement le comportement de la
fraction argileuse. E : extraction en couches
- Evaporation W : réduction de la teneur en eau par aération 1010122
Ces sols réagissent en général
importante R : couches minces
bien avec la chaux mais la
C : compactage moyen
présence de gros blocs peut
H :hauteur moyenne
rendre leur traitement difficile.
Pluie Situation ne permettant pas la mise en remblai,
++ forte avec des garanties de qualité suffisantes NON
+ Pluie E : extraction frontale
faible C : compactage moyen 2000020
Ces sols ne posent pas de ni pluie
C1A2m problème d’utilisation en remblai = ni évaporation C : compactage moyen 0000020
importante
C1B6m sauf par pluie forte.
Solution 1 : utilisation en l’état
Evaporation C : compactage intense 0000010
- Solution 2 : arrosage pour maintien de l’état
importante
W : arrosage pour maintien de l’état 0030020
C : compactage moyen
Situation ne permettant pas de maîtriser
++ Pluie l’humidification des sols nécessaires pour NON
forte permettre leur utilisation.
Ces sols sont difficiles à Pluie E : extraction en couche
+ faible C : compactage intense 1000012
compacter.
H :hauteur moyenne
L’humidification pour changer
d’état exigeant un malaxage au ni pluie
C : compactage intense
C1A2s moins grossier du sol peut être = ni évaporation 0000011
H : remblai de hauteur faible
C1B6s rendu difficile par la présence importante
des blocs et de l’argilosité Solution 1 : maintien de l’état
importante. W : arrosage pour maintien de l’état
C : compactage intense 0030011
Evaporation H : remblai de hauteur faible
- importante Solution 2 : humidification
W : humidification pour changer d’état
R : couches minces 0040110
C : compactage intense
C1A2ts
Compactage à sec possible pour C1A2 et C1B6 avec IP < 25
C1B6ts
123
SITUATION CODE
SOL OBSERVATIONS GENERALES CONDITIONS D’UTILISATION EN REMBLAI
METEOROLOGIQUE EGWTRCH
+ Pluie Situation ne permettant pas la mise en remblai, NON
Ces sols sont très sensible à la Faible avec des garanties de qualité suffisantes
situation météorologique Solution 1 : traitement si IPI < 12
ni pluie G : élimination des éléments > à 250 mm
Ils sont sujets au matelassage - ni évaporation
0201020
C1B2h T : traitement avec la chaux
importante C : compactage moyen
C1B4h Protection anti-érosive nécessai-
re pour C1B2 si VBS < 1,5. Solution 2 : utilisation en l’état
C : compactage faible 0000032
H :hauteur moyenne
E : extraction en couches
Evaporation W : réduction de la teneur en eau par aération
- importante R : couches minces 1010120
C : compactage moyen
C1B2ts
Compactage à sec possible à étudier
C1B4ts
124
SITUATION CODE
SOL OBSERVATIONS GENERALES CONDITIONS D’UTILISATION EN REMBLAI EGWTRCH
METEOROLOGIQUE
Le fort pourcentage de gros + Pluie Situation ne permettant pas la mise en remblai, NON
éléments anguleux présents Faible avec des garanties de qualité suffisantes
dans ces sols leur procure en
général une bonne stabilité. ni pluie
C2A1h ni évaporation C : compactage moyen
C2B2h Les risques habituellement 0000022
- importante H :hauteur moyenne
C2B4h induits par un surcompactage ne
sont généralement pas à
C2B5h craindre bien que ces sols soient W : réduction de la teneur en eau par aération
- Evaporation
sujets au matelassage. importante R : couches moyennes 0010220
Protection anti-érosive nécessai- C : compactage moyen
re pour C1B2 si VBS < 1,5.
Pluie Situation ne permettant pas la mise en remblai,
++ forte avec des garanties de qualité suffisantes NON
Les sols de cette classe
constituent des matériaux de + Pluie
faible C : compactage moyen 0000020
choix pour la construction des
C2A1m remblais étant donné leurs ni pluie
C2B2m caractéristiques mécaniques et = ni évaporation C : compactage moyen 0000020
leur facilité de mise e œuvre importante
C2B4m
Solution 1 : utilisation en l’état
C2B5m Protection anti-érosive nécessai- C : compactage intense 0000010
Evaporation
re pour C1B2 si VBS < 1,5. - Solution 2 : maintien de l’état
importante
W : arrosage pour maintien de l’état 0030020
C : compactage moyen
La faible teneur en eau de ces Pluie
sols et leur fort pourcentage de ++ forte
NON
gros éléments anguleux
nécessitent d’avoir recours à un Pluie R : couches minces
compactage intense si l’on veut + C : compactage intense 0000210
faible
C2A1s les réutiliser en l’état.
Solution 1 : utilisation en l’état
C2B2s L’humidification pour changer C : compactage intense 0000012
l’état de ces sols est relativement ni pluie
C2B4s = ni évaporation H :hauteur moyenne
facile à réaliser car la quantité
C2B5s importante Solution 2 : humidification dans la masse
d’eau nécessaire n’est pas très
W : humidification pour changer d’état
importante et son introduction au 0040220
R : couches moyennes
sein du matériau assez rapide
C : compactage moyen
(moins d’une heure en général).
W : arrosage pour maintien de l’état
Protection antiérosive nécessaire - Evaporation
C : compactage intense 0030212
pour C1B2 si VBS < 1,5. importante
R : couches moyennes
H :hauteur moyenne
C2A1ts
C2B2ts Sols inutilisables
C2B4ts
C2B5ts
125
SITUATION CODE
SOL OBSERVATIONS GENERALES CONDITIONS D’UTILISATION EN REMBLAI EGWTRCH
METEOROLOGIQUE
+ Pluie Situation ne permettant pas la mise en remblai, NON
Le fort pourcentage de gros Faible avec des garanties de qualité suffisantes
éléments anguleux présents
dans ces sols leur procure en ni pluie
général une bonne stabilité. ni évaporation C : compactage faible 0000032
C2A2h - importante H :hauteur moyenne
C2B6h Le compactage devra être
W : réduction de la teneur en eau par aération
interrompue dès l’apparition du Evaporation
matelassage. R : couches minces 0010222
- importante
C : compactage moyen
H : hauteur moyenne
Pluie Situation ne permettant pas la mise en remblai,
++ forte avec des garanties de qualité suffisantes NON
Les sols de cette classe Pluie 0000020
constituent des matériaux de + C : compactage moyen
faible
choix pour la construction des ni pluie
C2A2m remblais étant donné leurs C : compactage moyen
= ni évaporation 0000020
C2B6m caractéristiques mécaniques et
Solution 1 : utilisation en l’état
leur facilité de mise en œuvre.
Evaporation C : compactage intense 0000010
- Solution 2 : arrosage pour maintien de l’état
importante
W : arrosage pour maintien de l’état 0030020
C : compactage moyen
Pluie Situation ne permettant pas la mise en remblai
++ forte avec des garanties de qualité suffisantes. NON
La faible teneur en eau de ces Pluie E : extraction en couches
sols et leur fort pourcentage de + faible C : compactage intense 1000010
gros éléments anguleux
Solution 1 : utilisation en l’état
nécessitent d’avoir recours à un 0000012
C : compactage intense
compactage intense si l’on veut ni pluie H :hauteur moyenne
C2A2s les réutiliser en l’état. ni évaporation
= Solution 2 : humidification
C2B6s L’humidification dans la masse importante W : humidification pour changer d’état 0040210
pour changer l’état de ces sols R : couches moyennes
est toujours une opération C : compactage intense
délicate : présence des blocs Solution 1 : maintien de l’état
empêchant le malaxage intense W : arrosage pour maintien de l’état
du sol avec l’eau, argilosité R : couches moyennes
importante imposant des délais 0030212
Evaporation C : compactage intense
d’imbibition longs (quelques - H :hauteur moyenne
importante
heures à quelques jours)
grandes quantités d’eau Solution 2 : humidification
nécessaire. W : humidification pour changer l’état 0040210
R : couches moyennes
C : compactage intense
C2A2ts NON
Sols inutilisables
C2B6ts
126
Sols : D1 – D2 – D3
C1B1 – C1B3 – C2B1 – C2B3
SITUATION CODE
SOL OBSERVATIONS GENERALES CONDITIONS D’UTILISATION EN REMBLAI EGWTRCH
METEOROLOGIQUE
Situation ne permettant pas une mise en remblai NON
+ Pluie faible avec des garanties de qualité suffisantes.
Ni pluie ni
= évaporation G : fragmentation complémentaire après extraction
importante R : couches moyennes 0300221
C : compactage moyen
H : remblai de hauteur faible
E : extraction en couches
G : fragmentation complémentaire après extraction
- Evaporation W : aération 1310122
importante R : couches minces
R34h Marnes rocheuses ou roches C : compactage moyen
argileuses, évolutives, dont la H :hauteur moyenne
mise en remblai comporte un
risque qu’il convient d’apprécier Pluie forte ou Situation ne permettant pas une mise en remblai
++ avec des garanties de qualité suffisantes. NON
moyenne
_____ avant chaque chantier.
Les conditions d’utilisation propo- G : fragmentation complémentaire après extraction
sées doivent être accompagnées + Pluie faible R : couches moyennes 0300222
d’une réflexion approfondie sur C : Compactage moyen
H :hauteur moyenne
R34m les méthodes d’extraction les
plus appropriées en particulier en Ni pluie, ni G : fragmentation complémentaire après extraction
vue de la fragmentation, et sur la = évaporation R : couches moyennes 0300212
conception globale des remblais importante C : Compactage intense
(couches drainantes, stabilisation H hauteur moyenne
des talus « imperméabilisation ».
G : fragmentation complémentaire après extraction
Ces matériaux présentent évaporation W : arrosage pour maintien de l’état
d’autant moins de risque -
importante R : couches minces
d’évolution qu’ils sont mieux C : compactage intense 0330112
fractionnés (viser un matériaux H : hauteur moyenne
de granularité continue ou riche
en fines), bien compactés et Pluie forte ou Situation ne permettant pas une mise en remblai NON
++ avec des garanties de qualité suffisantes.
humides à la mise en œuvre. moyenne
Une étude spécifique préalable E : extraction en couches
de ces roches est souvent + G : fragmentation complémentaire après extraction
nécessaire pour définir la Pluie faible R : couches minces 1300111
conception du remblai, la C : Compactage intense
granularité à obtenir et les H : remblai de hauteur faible (≤ 8 m)
moyens nécessaires correspon- Solution 1 : humidification et fragmentation
dants, et le mode de compactage G : fragmentation complémentaire après extraction
La classe R34 a en général un W : humidification pour changer d’état 0340112
comportement de sol. R : couches minces
C : compactage intense
R34s Ni pluie H : hauteur moyenne
= évaporation
Solution 2 : arrosage et fragmentation
importante
G : fragmentation complémentaire après extraction
W : arrosage pour maintien de l’état 0330111
R : couches minces
C : compactage intense
H : remblai de hauteur faible
SITUATION CODE
SOL OBSERVATIONS GENERALES CONDITIONS D’UTILISATION EN REMBLAI EGWTRCH
METEOROLOGIQUE
A1 ; A2
SITUATION CODE
SOL OBSERVATIONS CONDITIONS D’UTILISATION EN COUCHE DE G W TS
METEOROLOGIQUE
GENERALES FORME
Ces sols sont utilisables en Situation météorologique ne garantissant pas une NON
+ Pluie faible maîtrise suffisante de l’état hydrique du mélange sol +
couche de forme à condition de
les traiter avec des liants liants
A1h
hydrauliques associés T : traitement avec un liant hydraulique éventuellement
éventuellement à de la chaux. = associé à la chaux
L’association de la chaux est ou Pas de pluie S : Application d’un enduit de cure gravillonné 0022
exigée quand la VBS dépasse - éventuellement clouté
0,5 .Le matériau traité est apte
Situation météorologique ne garantissant pas une
à figurer en couche de forme + Pluie faible NON
maîtrise suffisante de l’état hydrique du mélange sol +
pour tout trafic.
liants.
A3
SITUATION CODE
SOL OBSERVATIONS GENERALES CONDITIONS D’UTILISATION EN COUCHE DE G W TS
METEOROLOGIQUE
FORME
Situation météorologique ne garantissant pas une NON
+ Pluie faible maîtrise suffisante de l’état hydrique du mélange sol +
liants
A3h
Solution 1 :
Ces sols peuvent être utilisés en T : traitement mixte : chaux + liant hydraulique
couche de forme à condition de S : Application d’un enduit de cure gravillonné 0032
les traiter. Le traitement peut se =
éventuellement clouté
faire avec la chaux seulement ou ou Pas de pluie
avec la chaux et un liant - Solution 2 : trafic ≤ T1
hydraulique. T : traitement à la chaux seule
S : Application d’un enduit de cure gravillonné 0042
Le matériau traité à la chaux
seulement est apte à figurer en éventuellement clouté
couche de forme pour trafic de Situation météorologique ne garantissant pas une
++ Pluie forte NON
classe inférieure ou égale à T1 maîtrise suffisante de l’état hydrique du mélange sol +
lors de la mise en service. liants
Le matériau ayant fait l’objet d’un
Solution 1 :
traitement mixte ( chaux + liant)
W : arrosage pour maintien de l’état hydrique
est apte à figurer en couche de
T : traitement mixte : chaux + liant hydraulique 0132
forme pour tout trafic.
A3m Faible pluie
S : Application d’un enduit de cure gravillonné
= éventuellement clouté
Lorsqu’ils sont dans un état sec ou ou faible
leur emploi en couche de forme - évaporation Solution 2 : trafic ≤ T1
est à déconseiller en raison de la W : arrosage pour maintien de l’état hydrique
difficulté à les humidifier de T : traitement à la chaux seule 0142
manière homogène. S : Application d’un enduit de cure gravillonné
éventuellement clouté
Evaporation Situation météorologique ne garantissant pas une
- importante maîtrise suffisante de l’état hydrique du mélange sol + NON
liants
SITUATION CODE
SOL OBSERVATIONS GENERALES CONDITIONS D’UTILISATION EN COUCHE DE G W TS
METEOROLOGIQUE
FORMEI
Situation météorologique ne garantissant pas une NON
+ Pluie faible maîtrise suffisante de l’état hydrique du mélange sol +
liants
C1A2h Les sols de ces classes sont
C2A2h utilisables en couche de forme G : élimination de la fraction grossière empêchant un
après traitement à la chaux. =
Le matériau ainsi traité est apte à malaxage correct du sol avec le (ou les) liant(s)
ou Pas de pluie T : traitement avec la chaux pour trafic < T1 2041
figurer en couche de forme pour -
trafics de classe inférieure ou S : Application d’un enduit de cure éventuellement
égale à T1. gravillonné
Situation météorologique ne garantissant pas une NON
+ Pluie faible maîtrise suffisante de l’état hydrique du mélange sol +
Le traitement n’est cependant
possible que dans la mesure où un liants
SITUATION CODE
SOL OBSERVATIONS GENERALES CONDITIONS D’UTILISATION EN COUCHE DE G W TS
METEOROLOGIQUE
FORMEI
B1 – B2
SITUATION CODE
SOL OBSERVATIONS GENERALES CONDITIONS D’UTILISATION EN COUCHE DE G W TS
METEOROLOGIQUE
FORMEI
B3
SITUATION CODE
SOL OBSERVATIONS GENERALES CONDITIONS D’UTILISATION EN COUCHE DE G W TS
METEOROLOGIQUE
FORME
++
Ces matériaux sont insensibles à ou Pluie même Utilisation en l’état pour trafic < T0 0000
l’eau et constitués par des + forte
granulats résistants et peuvent être Solution 1
utilisés en couche de forme dans = Pas de
ou pluie Utilisation en l’état pour trafic< T0 0000
leur état naturel pour les trafics <
T0. -
B31 Ils sont également utilisables en
couche de forme pour toutes les Solution 2 :traitement avec un liant hydraulique( pour 0111
classes de trafic quand ils sont toutes les classes de trafic)
traités aux liants hydrauliques. W :arrosage pour maintien en l’état hydrique
L’objectif du traitement étant T :traitement avec un liant hydraulique
l’amélioration de la classe de la S :application d’un enduit de cure éventuellement
plate-forme. gravillonné.
B4
SITUATION CODE
SOL OBSERVATIONS GENERALES CONDITIONS D’UTILISATION EN COUCHE DE G W TS
METEOROLOGIQUE
FORME
++
ou Pluie même G : Elimination de la fraction o/d 1003
+ forte S : Mise en oeuvre d’une couche de fin réglage
(respecter les niveaux de trafic compte tenu de la
Les sols de cette classe dureté )
contiennent une fraction fine en
B4h faible quantité mais cependant Solution 1 :
suffisante pour leur conférer une G : Elimination éventuelle de la fraction o/d 1003
grande sensibilité à l’eau. S : Mise en oeuvre d’une couche de fin réglage
= Pas de (respecter les niveaux de trafic compte tenu de la
Pour utiliser ces sols en couche de ou
forme trois (3) solutions sont pluie dureté )
-
applicables : Solution 2 : Pour toutes classes de trafic
T : traitement mixte :chaux + un liant hydraulique
a. Eliminer par tout moyen ad hoc
S : application d’un enduit de cure éventuellement 0031
la fraction o/d responsable de la
gravillonné
sensibilité à l’eau. Le matériau
ainsi élaboré devient insensible ++ Pluie même G : Elimination de la fraction o/d
à l’eau et peut être utilisé en ou forte S : Mise en oeuvre d’une couche de fin réglage 1003
toutes situations météo. Il est + (respecter les niveaux de trafic compte tenu de la
toutefois conseillé de répandre dureté)
en surface une couche de fin
Solution 1 :
B4m réglage de 2 à 3 cm d’épaisseur
Utilisation en l’état (respecter les niveaux de trafic 0000
d’un granulat frottant qui =
compte tenu de la dureté et de la propreté)
améliorera nettement la ou Pas de pluie
traficabilité. - Solution 2 : Pour toutes classes de trafic
W : arrosage pour maintien de l’état hydrique
b. Traiter ces matériaux avec la
T : traitement mixte :chaux + un liant hydraulique 0131
chaux et un liant hydraulique en
S : application d’un enduit de cure éventuellement
place
gravillonné
c. L’utilisation en l’état, suivant
l’importance de la dureté et de ++ G : Elimination de la fraction o/d
Pluie même
la propreté.Dans ce cas les ou S : Mise en oeuvre d’une couche de fin réglage 1003
forte
domaines d’utilisation sont les + (respecter les niveaux de trafic compte tenu de la
suivants : dureté)
B5
SITUATION CODE
SOL OBSERVATIONS GENERALES CONDITIONS D’UTILISATION EN COUCHE DE G W TS
METEOROLOGIQUE
FORMEI
B6
SITUATION CODE
SOL OBSERVATIONS GENERALES CONDITIONS D’UTILISATION EN COUCHE DE G W TS
METEOROLOGIQUE
FORME
D1
SITUATION CODE
SOL OBSERVATIONS GENERALES CONDITIONS D’UTILISATION EN COUCHE DE G W TS
METEOROLOGIQUE
FORME
Ces sols sont insensibles à l’eau + + Pluie forte Situation météorologique ne permettant pas une
.Cependant ils sont difficilement ou ou maîtrise suffisante de l’état hydrique du mélange sol + NON
traficables. + liant.
Pluie faible
Leur utilisation en couche de forme
nécessite un traitement aux liants
D1 hydrauliques. (Pour toutes classes de trafic)
Le matériau traité est apte à figurer = Pas de
en couche de forme pour tout ou pluie W : arrosage pour maintien de l’état hydrique du 0111
trafic. - mélange sol + liant
T : traitement avec un liant hydraulique
S : application d’un enduit de cure éventuellement
gravillonné
142
D2
SITUATION CODE
SOL OBSERVATIONS GENERALES CONDITIONS D’UTILISATION EN COUCHE DE G W TS
METEOROLOGIQUE
FORME
++
Ces sols sont utilisables en couche ou Utilisation en l’état (toutes classes de trafic) 0000
Toutes
de forme dans leur état naturel, car +
D21 conditions
la résistance des granulats est = météo
suffisamment élevée. ou 0000
Utilisation en l’état ( toutes classes de trafic )
Un traitement (aux liants -
hydrauliques ) ne se justifie que
pour améliorer le niveau de la
plate-forme.
Ces sols sont insensibles à l’eau.A Situation météorologique ne permettant pas une
cause de leur friabilité,ils ne + Pluie faible maîtrise suffisante de l’état hydrique du mélange sol + NON
peuvent en général être utilisés en liant.
couche de forme dans leur état 0000
naturel , que pour les trafics moyen Utilisation en l’état (trafic< T3)
D22 à faible. Pour les trafics importants
= Pas de ___________________________________________ ______
un traitement aux liants
hydrauliques est nécessaire. ou pluie
- (Pour toutes classes de trafic)
0111
W : arrosage pour maintien de l’état hydrique du
mélange sol + liant
T : traitement avec un liant hydraulique
S : application d’un enduit de cure éventuellement
gravillonné
143
D3
SITUATION CODE
SOL OBSERVATIONS GENERALES CONDITIONS D’UTILISATION EN COUCHE DE G W TS
METEOROLOGIQUE
FORMEI
++
(Pour toutes classes de trafic) 0000
Les sols de cette classe peuvent ou
être utilisés en couche de forme + Toutes Utilisation en l’état ou
dans leur état naturel après avoir conditions
D31 éliminé ou fragmenté les gros météo ___________________________________________ ______
éléments empêchant un réglage = (Pour toutes classes de trafic)
correct de la plate-forme. ou G : Elimination de la fraction grossière empêchant un 3000
Un traitement aux liant hydraulique - réglage correct de la plate-forme.
ne se justifie que pour améliorer la
classe de la plate-forme.
Par rapport aux sols de la classe Situation météorologique ne permettant pas une
D31 précédente les sols de la D32 + Pluie faible maîtrise suffisante de l’état hydrique du mélange sol + NON
sont constitués de granulats plus liant.
friables pouvant conduite sous
l’action du trafic à la formation (Pour trafics< T3 )
Utilisation en l’état ( avec éventuellement élimination 3000
d’éléments fins sensibles à l’eau.
Ce matériau est utilisable en l’état de la fraction grossière)
pour les trafics moyens à faibles. ___________________________________________ ______
D32
Pour les utiliser en couche de = Pas de Pour toutes les classes de trafic
forme sous trafics importants il est ou pluie G : élimination de la fraction grossière empêchant le
donc nécessaire de les traiter avec - malaxage correct du sol avec le liant
un liant hydraulique.
W : arrosage pour maintien de l’état hydrique du 2111
Le traitement n’est cependant mélange sol + liant
possible que dans la mesure où un
malaxage intime du sol avec le T : traitement avec un liant hydraulique
liant peut être réalisé avec des S : application d’un enduit de cure éventuellement
malaxeurs à outils animés gravillonné
(pulvimixers....) ou en centrale.
144
CB1- CB3
SITUATION CODE
SOL OBSERVATIONS CONDITIONS D’UTILISATION EN COUCHE DE G W TS
METEOROLOGIQUE
GENERALES FORMEI
++
ou ( CB 31 :Pour toutes classes de trafic ) 0000
Les sols de ces classes ( CB 11 : Pour trafics <T1 )
peuvent être utilisés en couche + Toutes
de forme dans leur état naturel conditions Utilisation en l’état ou
CB31 après avoir éliminé ou météo ______
fragmenté les gros éléments = ___________________________________________
CB11 empêchant un réglage correct ou ( CB 31 :Pour toutes classes de trafic
3000
de la plate-forme. - ( CB 11 : Pour trafics <T1 )
SITUATION CODE
SOL OBSERVATIONS GENERALES CONDITIONS D’UTILISATION EN COUCHE DE G W TS
METEOROLOGIQUE
FORME
CONDITIONS DE
COMPACTAGE
147
147
148
Code 3 N 5 5 4 5 5 4 4 3 4 3 5 5 5 3
Q/L 250 400 600 80 120 270 225 480 300 725 365 80 120 360 5
Q/S 0,030 0,050 0,070 0,035 0,050 0,065 0,080 0,035 0,065 0,
Energie de
e 0,20 0,25 0,35 0,20 0,30 0,30 0,40 0,30 0,45 0,20 0,30 0
compactage 0 0 0 (2) (2)
moyenne V 5,0 5,0 5,0 2,0 2,0 2,5 2,0 3,0 2,0 2,0 2,0
Code 2 N 7 5 5 6 6 5 7 4 6 6 5
Q/L 150 250 350 70 100 165 130 240 160 70 130 2
Q/S 0,030 0,040 0,035 0,045 0,055 0,045 0,
Energie de
e 0,20 0,30 0,25 0,35 0,30 0,40 0,25 0
compactage 0 0 0 0 0
intense V 5,0 5,0 2,0 2,0 2,5 2,0 2,0
Code 1 N 7 8 8 8 6 8 6
Q/L 150 200 70 90 140 110 90 1
Q/S (m)
e (m)
V (km/h) (2) Prévoir une opération annexe pour effacer les empreintes
lorsqu’il y a risque de pluie en fin de journée (rabottage des
N - centimètres supérieurs, ou emploi d’un autre type de
compacteur si celui-ci apporte l’effet souhaité).
Q/L (m3/h.m)
0 compacteur ne convenant pas
TABLEAU DE COMPACTAGE POUR L’UTILISATION DES MATERIAUX EN
REMBLAI
148
149
Code 1 N 7 7 8
Q/L 150 60 70
Q/S (m)
e (m)
V (km/h) (2) Prévoir une opération annexe pour effacer les empreintes
lorsqu’il y a risque de pluie en fin de journée (rabottage des
N - centimètres supérieurs, ou emploi d’un autre type de
compacteur si celui-ci apporte l’effet souhaité).
Q/L (m3/h.m)
0 compacteur ne convenant pas
TABLEAU DE COMPACTAGE POUR L’UTILISATION DES MATERIAUX EN
REMBLAI
149
150
Q/S (m)
e (m)
V (km/h)
N -
Q/L (m3/h.m)
0 compacteur ne convenant pas
TABLEAU DE COMPACTAGE POUR L’UTILISATION DES MATERIAUX EN
REMBLAI
150
151
Energie de e 0,25 0,35 0,45 0,20 0,30 0,30 0,45 0,30 0,60 0,30 0,75
compactage 0 0 0
moyenne V 5,0 5,0 5,0 2,0 2,0 3,0 2,0 4,0 2,0 5,0 2,0
Code 2 N 5 5 4 7 6 4 6 3 6 3 7
Q/L 250 400 600 60 100 225 150 400 200 600 240
Q/S 0,040 0,060 0,030 0,040 0,055 0,065
Energie de
e 0,20 0,30 0,20 0,30 0,35 0,40 0,30 0,50
compactage 0 0 0 0
intense V 5,0 5,0 2,0 2,0 2,5 2,0 3,5 2,0
Code 1 N 5 5 7 8 7 8 5 8
Q/L 200 300 60 80 140 110 230 130
Q/S (m)
e (m)
V (km/h)
N -
Q/L (m3/h.m)
0 compacteur ne convenant pas
TABLEAU DE COMPACTAGE POUR L’UTILISATION DES MATERIAUX EN
REMBLAI
Q/S (m)
151
152
e (m)
V (km/h) (2) Prévoir une opération annexe pour effacer les empreintes lorsqu’il y a
risque de pluie en fin de journée (rabottage des centimètres
N - supérieurs, ou emploi d’un autre type de compacteur si celui-ci
apporte l’effet souhaité).
Q/L (m3/h.m)
0 compacteur ne convenant pas
TABLEAU DE COMPACTAGE POUR L’UTILISATION DES MATERIAUX EN
REMBLAI
Q/S (m)
e (m)
V (km/h) (2) Prévoir une opération annexe pour effacer les empreintes lorsqu’il y a
risque de pluie en fin de journée (rabottage des centimètres
N - supérieurs, ou emploi d’un autre type de compacteur si celui-ci
apporte l’effet souhaité).
Q/L (m3/h.m)
0 compacteur ne convenant pas
152
153
Q/S (m)
e (m)
V (km/h) (2) Prévoir une opération annexe pour effacer les empreintes lorsqu’il y a
risque de pluie en fin de journée (rabottage des centimètres
N - supérieurs, ou emploi d’un autre type de compacteur si celui-ci
apporte l’effet souhaité).
Q/L (m3/h.m)
0 compacteur ne convenant pas
153
154
D3 – C2B1 – C2B3
Compacteu
r V3 V4 V5
MODALITE
S
0,085 0,115 0,140
ENERGI
E DE
COMPA
CTAGE
MOYEN
NE
CODE
2
Q/S (M)
E (M)
V (KM/H) (2) PREVOIR UNE OPERATION ANNEXE POUR EFFACER LES EMPREINTES LORSQU’IL Y
A RISQUE DE PLUIE EN FIN DE JOURNEE (RABOTTAGE DES CENTIMETRES
N - SUPERIEURS, OU EMPLOI D’UN AUTRE TYPE DE COMPACTEUR SI CELUI-CI APPORTE
L’EFFET SOUHAITE).
Q/L (M3/H.M)
0 COMPACTEUR NE CONVENANT PAS
154
155
COMPACTEUR
P1 P2 P3 V1 V2 V3 V4 V5 VP1 VP2 VP3 V
MODALITES
Q/S 0,020 0,035 0,055 0,035 0,050 0,065 0,080 0,035 0,065 0,
Energie de
e 0,20 0,25 0,35 0,20 0,30 0,30 0,40 0,30 0,50 0,20 0,30 0
compactage 0 0 (2) (2)
moyenne V 5,0 5,0 5,0 2,0 2,0 2,5 2,0 3,0 2,0 2,0 2,0
Code 2 N 10 8 7 6 6 5 7 4 7 6 5
Q/L 100 175 275 70 100 165 130 240 160 70 130 2
Q/S 0,025 0,040 0,020 0,035 0,045 0,055 0,020 0,045 0,
Energie de
e 0,20 0,30 0,20 0,25 0,30 0,35 0,30 0,40 0,20 0,25 0
compactage 0 0 0
intense V 5,0 5,0 2,0 2,0 2,5 2,0 3,0 2,0 2,0 2,0
Code 1 N 8 8 10 8 7 8 6 8 10 6
Q/L 125 200 40 70 115 90 165 110 40 90 1
155
156
N 8 9 10 10 9 10 7 10 10 9
Q/L 125 175 40 60 90 70 135 90 40 70 1
Q/S 0,020 0,030 0,025 0,035 0,040 0,035 0,
e 0,20 0,30 0,25 0,35 0,35 0,40 0,25 0
0 0 0 (4) (4) (4) (4) 0 0 (3)
A2
V 5,0 5,0 2,0 2,0 2,5 2,0 2,0
N 10 10 10 10 9 10 8
Q/L 100 150 50 70 100 80 70
Q/S 0,025 0,020 0,025 0,030 0,025 0,
e 0,25 0,20 0,25 0,30 0,20 0
0 0 0 0 0 0 (3)
A3
V 5,0 2,0 2,0 2,0 2,0
N 10 10 10 10 8
Q/L 125 40 50 60 50
COMPACTEUR
P1 P2 P3 V1 V2 V3 V4 V5 VP1 VP2 VP3 V
MODALITES
Q/S 0,025 0,035 0,050 0,025 0,035 0,055 0,075 0,095
e 0,20 0,30 0,40 0,25 0,35 0,30 0,55 0,30 0,75 0,40 0,95
B1 (4) (4) (4) (4) (4) (4) (4) (4) 0 0 0
V 5,0 5,0 5,0 2,0 2,0 4,0 2,0 5,0 2,0 5,0 2,0
C1B1
N 8 9 8 10 10 6 10 4 10 5 10
Q/L 125 175 250 50 70 220 110 375 150 475 190
Q/S 0,020 0,030 0,045 0,025 0,040 0,050 0,065
B2 – B4 e 0,20 0,25 0,35 0,25 0,30 0,40 0,30 0,50 0,30 0,65
0 0 (4) (4) (4) (4) (4) (4) (4) 0 0 0
C1B2 V 5,0 5,0 5,0 2,0 2,5 2,0 3,5 2,0 4,5 2,0
C1B4 N 10 9 8 10 8 10 6 10 5 10
Q/L 100 150 225 50 100 80 175 100 295 130
Q/S 0,020 0,030 0,045 0,020 0,035 0,055 0,075 0,090
B3 – D2 e 0,20 0,30 0,40 0,20 0,35 0,30 0,55 0,30 0,75 0,35 0,90
(4) (4) (4) (4) (4) (4) (4) (4) 0 0 0
C1B3 V 5,0 5,0 5,0 2,0 2,0 3,5 2,0 5,0 2,0 5,0 2,0
N 10 10 9 10 10 6 10 4 10 4 10
Q/L 100 150 225 40 70 195 110 375 150 450 180
Q/S 0,025 0,035 0,020 0,030 0,040 0,050
156
157
Q/S (m)
e (m)
V (km/h) (4) La fermeture de la partie supérieure peut être altérée par
des problèmes de feuilletage, qui ne sont qu’imparfaitement résolus
N - par des passes complémentaires de compacteur à pneus.
Q/L (m3/h.m)
0 compacteur ne convenant pas
157
158
B6 – C1A1– C1A2 – C1A3 – C1B6 – C2A1– C2A2 – C2A3 – C2B1 – C2B2 – C2B3 –
C2B4 – C2B6 – D3 – C2B5
COMPACTEUR
P1 P2 P3 V1 V2 V3 V4 V5 VP1 VP2 VP3 V
MODALITES
Q/S 0,020 0,030 0,020 0,025 0,035 0,045
e 0,20 0,25 0,20 0,25 0,30 0,35 0,30 0,45
B6 0 0 0 0 0
V 5,0 5,0 2,0 2,0 2,5 2,0 3,0 2,0
C1B6
N 10 9 10 10 9 10 7 10
Q/L 100 150 40 50 90 70 135 90
C1A1 Q/S 0,025 0,040 0,020 0,030 0,040 0,050
C2A1 e 0,20 0,30 0,20 0,30 0,30 0,40 0,30 0,50
0 0 0 0 0
C2B2
V 5,0 5,0 2,0 2,0 2,5 2,0 3,0 2,0
C2B4 N 8 8 10 10 8 10 6 10
C2B5 Q/L 125 200 40 60 100 80 150 100
C1A2 Q/S 0,020 0,030 0,020 0,025 0,035 0,045
C1A3 e 0,20 0,25 0,20 0,25 0,30 0,35 0,30 0,45
0 0 0 0 0
C2A2
V 5,0 5,0 2,0 2,0 2,5 2,0 3,0 2,0
C2A3 N 10 9 10 10 9 10 7 10
C2B6 Q/L 100 150 40 50 90 70 135 90
Q/S 0,025 0,035 0,020 0,025 0,040 0,055 0,070
D3 e 0,25 0,35 0,20 0,25 0,30 0,40 0,30 0,55 0,30 0,70
C2B1 0 0 0 0
V 5,0 5,0 2,0 2,0 3,0 2,0 3,5 2,0 5,0 2,0
N 10 10 10 10 8 10 6 10 5 10
C2B3 Q/L 125 175 40 50 120 80 195 110 350 140
Q/S (m)
e (m)
V (km/h)
N -
Q/L (m3/h.m)
0 compacteur ne convenant pas
158
159
159