Sémantique
Sémantique
Sémantique
- la langue est un objet d'étude, elle est un systéme homogéne et autonome, par contre la parole elle n'est pas un
objet d'étude, elle est instable et variable.
- le signe linguistique:
- signe = signifié + signifiant
signe: combinaison liaison du concept et l'image acoustique.
signifié: un concept, une idée.
signifiant: l'image acoustique, la suite de son.
- l'arbitraire de signe:
- elle est in conventionnelle.
A- les champs:
- les champs morphologique: الحقل الرصفensemble des unités lexicales construites à partir d’un mot-base.
- ex: lune: NON/lunaire:ADV/lunatique:ADJ
→ La différence au bas du mot grammaticalement.
- les champs lexicales ou notionnels: الحقل المعجم أو النظريensemble des termes relevant d’une même
notion.
- ex: garage/parking.......
→ ensemble de même notion. (dictionnaire)
- les champs sémantiques: الحقل الداللensemble des emplois d’un mot.
- ex: discipline peut être méthode, stratégie, séance, االنضباط
→ le mot a beaucoup de sens à travers le contexte. (la polysémie)تعدد المعان
B- la lexicologie:
- La lexicologie structurale est basée sur la notion capitale de différence,
fondatrice de l’apparition du sens.
- Le champ lexical, appliqué au texte, désigne l’ensemble des mots
(n’appartenant pas forcément à la même catégorie grammaticale) qui ont entre eux au moins un élément
de signification commun ; on range ces mots dans un ensemble et on donne à cet ensemble, comme titre,
cet élément commun qui est un sème.
-Pour l’organisation des champs, l’analyse met en jeu plusieurs relations
sémantiques :
- l’équivalence : qui correspond à une identité sémique partielle entre 2 ou
plusieurs lexèmes.
- L’antonymie : à relier à l’équivalence car on n’oppose que des termes qui
peuvent être comparés. (ex. : « santé » / « maladie » , « blanc » / « noir »).
- les champs sont souvent articulés en sous-champs (le champ
du /mouvement/ pourra s’articuler, si c’est le cas, en /mouvement vertical/ vs/mouvement horizontal/).
- L’identité
→ La nature du /sème/ est relationnelle et non substantielle.
- Le découpage en champs lexicaux s’effectue au fur et à mesure des lectures successives du texte. Ensuite
on examine la distribution de ces éléments de sens dans le texte (étude distributionnelle), et les relations
qu’ils contractent par la syntaxe (étude syntagmatique).
C- la structure sémantique:
- morphème < lexème < sème < sémème < archiléxème < archisémème.
Le morphème est le signe minimal, indécomposable dans un état
synchronique donné. (la plus petit unité significative).
Le lexème peut comprendre plusieurs sémèmes. (un groupe de morphème).
Le sème est la plus petite unité de signification définie par l’analyse. ( le mot qui porte un sens). Les
sèmes sont constitués d’éléments spécifiques (Sp) et génériques (Sg). (ex. Sg : <<être humain>>
avec comme Sp : <<de sexe féminin>>).
- Attention ! un sème peut être générique dans un cas et spécifique dans l’autre ! Le sème n’est pas libre,
il est le constituant d’un sémème ; la nature du sème est relationnelle, relative.
Le sémème (ensemble des sèmes) correspond (en partie ou en totalité) au signifié d’un morphème
(qui peut comprendre plusieurs sémèmes). Il est constitué par le sémantème (ensemble de sèmes
spécifiques du sémème) et le classème (ensemble de sèmes générique du sémème).
L’archilexème est substituable à tous les lexèmes quand le contexte n’exige pas plus de précision.
l’archisémème : ensemble de traits communs à tous les termes du champs.
- Typologie sémique:
Séme générique / séme spécifique:
a-Sèmes génériques (ou classème):
Ils permettent de rapprocher deux ou plusieurs sémèmes voisins par référence à une classe sémantique
plus étendue. Ainsi, par exemple, ‘’jus d’orange’’ et ‘’café’’ ont comme trait générique /liquide+ à boire/
qui caractérisent aussi d’autres référents comme ‘’thé’’ et qui font partie d’une même classe des //
boissons //.
→ Les sèmes génériques et les sèmes spécifiques permettent de dessiner une arborescence à la lumière
de laquelle on peut montrer qu’aucun sème n’est générique ou spécifique par nature mais que c’est sa
position dans le diagramme arborescent qui détermine son caractère générique ou spécifique.
→ Les deux notions de sèmes (inhérents et afférents) se présupposent, il faut les penser ensemble.
Comme pour la différence entre sème spécifique et sème générique, la distinction entre sème inhérent
et sème afférent est toute relative : différence de degré plus que de nature.
a- La dimension est la classe la plus vaste. Elle inclut les sémèmes pourvus du trait générique
de généralité supérieure appelé sème macrogénérique (ex : /animé/, /humain/, /concret/…).
b- Le domaine est une classe intermédiaire qui comprend des sous-ensembles de sémèmes ayant un
même trait générique de moindre généralité et qui correspond à une pratique sociale. Ce sème est appelé
sème mésogénérique (ex. /alimentation/ /juridique/…). Le rôle de la polysémie et de la métaphore est de
connecter des domaines différents.
Ex : domaine de l’alimentation.
Taxème 2 : instrument de cuisine. Il comporte casserole, bouilloire, marmite Le sème mésogénérique est
/alimentation
Les dimensions sont groupées en petites catégories et sont indépendantes des domaines qui renferment
un grand nombre de catégories, constitués en général d’un groupe de taxèmes liés à une pratique sociale
et à des normes sociales. ‘’Les domaines recouvrent une zone thématique vaste, liée à l’expérience du
groupe’’.
c- Le Taxème est une classe la plus basse, c’est une classe minimale de sémèmes en langue caractérisés
par le sème de plus faible généralité : sème microgénérique. Il est défini, selon Cosériu, comme’’:
"structure paradigmatique constituée par des unités lexicales (« lexèmes ») se partageant une zone
commune de signification et se trouvant en opposition immédiate les uns avec les autres" Ex : « cigarette
», « cigare », « pipe » s'opposent au sein du Taxème //tabac//. Par exemple le sémème de ‘cigare’ se
distingue des autres sémèmes par le sème /feuilles de tabac enroulées/.
III- Sémantique textuelle interprétative:
La théorie de la sémantique interprétative - dont les progrès accomplis en matière de traitement des
données textuelles - recèlent un potentiel bienfaisant, un apport de matériaux et de réflexion important
aux lecteurs confrontés à la complexité des textes littéraires, ‘’ textes qui sont à la fois son objet empirique
et son objet de connaissance’’.
- Les isotopies:
Rôle de l’isotopie:
→ La notion d’isotopie permet de définir la lecture comme un acte de construction de sens. Elle est
indispensable en sémantique et permet d’aider le lecteur à mieux interpréter les textes littéraires. Grâce
à cette notion clé de la sémantique interprétative, il est possible de découvrir qu’un texte a un sens, qu’il
est cohérent et homogène.
1- Isotopie générique:
Elle se divise en trois classes, intimement liée à la notion de classe sémantique i.e.taxème, domaine et
dimension incluant respectivement des sémèmes dotés de sème microgénérique, mésogénérique et
macrogénérique dont elle porte le nom.
a-isotopie microgénérique : elle est décrite par la récurrence d’un sème microgénérique associant les
sémèmes d’un même taxème. (Ex. le sème microgénérique /humain/ permet d’indexer les sémèmes de
«homme », «femme », «fille», «garçon» à une même classe sémantique : le taxème de //humain//. / Le
sème microgénérique /couvert/ note l’appartenance de «fourchette », «couteau », «cuillère »’ au même
taxème de //ustensiles de
cuisine// Dans Et l’entrecôte, bleue, saignante, à point, bien cuite ? nous avons la récurrence du trait
/degré de cuisson/). Les isotopies microgénériques traduisent une cohésion très forte du discours qui les
supporte.
b-isotopie mésogénérique : elle se caractérise par l’itération du sème mésogénérique indexant les
sémèmes d’un même domaine. (Ex. le sème mésogénérique / maritime/ se répète dans ‘bateau’,
‘naviguer’, ‘vigie’, ‘ancre’, ‘matelot’, etc./ dans l’amiral ordonna de carguer les voiles , le trait /navigation/
est présent dans ‘amiral’ et ‘carguer’, ‘les voiles’). Les
isotopies mésogénériques, associées à des domaines, déterminent le thème ou le sujet du texte, en plus,
elles induisent les impressions référentielles dominantes.
c-isotopie macrogénérique : elle est définie par la redondance d’un sème macrogénérique indexant les
sémèmes d’une même dimension (Ex. /animé/ dans ‘femme’, ‘mouche’, ‘oiseau’, ‘rat’, etc. ou /non
animé/ dans ‘pierre’, ‘table’, ‘montagne’, ‘verre’, etc. /dans Le hérisson insectivore n’est pas de la même
famille que le porc-épic , le trait /animé/, voire /animal/, est récurrent dans ‘’hérisson insectivore’’ et
‘’porc-épic’’.
2- Isotopie spécifique :
Elle se forme à partir de la répétition de sèmes spécifiques dont le rôle est de joindre
les sémèmes au sein des classes sémantiques différentes (taxèmes, domaines, dimensions).
Ex. le signal vert indique la voie est libre. Il ya isotopie puisque le sème indication est répété
dans ‘’le signal’’ et ‘’indique’’.
la synecdoque:
- c'est une forme de métonymie qui donne, à un mot ou une expression, un sens plus large ou plus
restreint que sa propre signification.
les types de synecdoques:
- relation de matière à objet.
Exemple : J'ai pris ma petite laine.
- abstraction.
Exemple : La jeunesse, la noblesse.