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Contôle Final Biomol 2021-2022

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02 fevrier 2022

Contrôle Final de Biologie moléculaire Durée1H30

Pour chacune des questions posées, trouvez la réponse exacte parmi les 5 choix
proposés. Cochez la bonne case sur la feuille réponse (1point/question).

Question n°1 : En 1958, l’expérience qui a permis de démontrer le caractère semi-conservatif de la


réplication de l’ADN est :
Réponses :
a) L’expérience de Goulian.
b) L’expérience de Watson et Crick.
c) L’expérience « Observations de Cairns ».
d) L’expérience de Kornberg.
e) L’expérience de Meselson et Stahl.
Question n°2 : Chez la levure, une fourche de réplication progresse à raison de 3000 paires de bases par
minute. Par conséquent, l’ADN en aval de la fourche tourne sur lui-même en effectuant :
Réponses :
a) 50 tours par seconde.
b) 300 tours par minute.
c) 500 tours par minute.
d) 3000 tours par seconde.
e) 3000 tours par minute.
Question n°3 : L’initiation de la synthèse d’ADN par les ADN-polymérases nécessite :
Réponses :
a) La présence d’une extrémité 3’OH libre d’une amorce appariée au brin matrice.
b) L’utilisation de précurseurs dont la bromodésoxyuridine..
c) L’hydrolyse de l’ATP en AMP comme source d’énergie.
d) L’utilisation de précurseurs nucléosidiques monophosphates.
e) Un promoteur avec des séquences cis-régulatrices inhibitrices.
Question n°4 : L’expérience de Goulian, réalisée en 1968, a démontré que l’ADN nouvellement
synthétisé in vitro était conforme à l’ADN de départ.
Réponses :
a) Le mode opératoire de l’expérience comprend une étape unique de synthèse en présence de dNTP
comme précurseurs radioactifs.
b) Cette expérience a permis la synthèse de molécules d’ADN biologiquement actives.
c) La conformité de l’ADN synthétisé a été vérifiée par détermination de la séquence nucléotidique.
d) La conformité de l’ADN synthétisé a été vérifiée par comparaison des cartes de restriction.
e) La conformité de l’ADN synthétisé a été vérifiée par centrifugation isopycnique.
Question n°5 : Chez Saccharomyces cerivisiae, l’abréviation ARS désigne une petite séquence
consensus d’ADN (11 pb) qui permet l’initiation de la réplication chez la levure. Il s’agit :
Réponses :
a) D’une origine de réplication, toujours associée chez la levure à un gène essentiel pour la synthèse de
l’histidine.
b) D’une origine de réplication chez la levure. Plusieurs copies de cette même séquence rendent
l’initiation de la réplication beaucoup plus efficace.
c) D’une séquence qui permet la transcription autonome d’un gène essentiel pour la synthèse de
l’histidine chez la levure.
d) D’une séquence utilisée dans les expériences de clonage d’ADN eucaryote chez Escherichia coli.
e) D’une séquence d’ADN qui intervient dans l’initiation de la synthèse des fragments d’Okazaki chez
la levure.
Question n°6 : La désamination des bases azotées au niveau des acides nucléiques :
Réponses :
a) Conduit toujours à l’apparition de bases azotées inhabituelles (ou irrégulières) telles que la xanthine
et l’hypoxanthine.
b) Permet de distinguer le brin parental du brin nouvellement synthétisé (mécanisme de correction des
mésappariements contrôlée par un brin).
c) Conduit, dans le cas de la désamination du 5-méthyl cytosine, à l’apparition d’une thymine.
d) Est un mécanisme qui intervient pendant le processus de maturation des ARN transcrits chez les
procaryotes.
e) Est un mécanisme qui intervient pendant le processus de maturation des ARN transcrits chez les
eucaryotes.

Question n°7 : L’ADN mitochondrial d’une plante est une macromolécule d’ADN circulaire et de très
grande taille. Cette macromolécule contient deux types de séquences répétées : une séquence répétée
directes A1 et A2 et une séquence répétée inverse B1 et B2.
Réponses :
a) La recombinaison homologue intramoléculaire entre ces séquences répétées n’entraine aucun
changement notable.
b) La recombinaison homologue intramoléculaire entre :
- A1 et A2 conduit à l’apparition de deux molécules d’ADN circulaires recombinées,
- B1 et B2 conduit à l’apparition d’une seule molécule nouvelle d’ADN circulaire recombinée.
c) La recombinaison homologue intramoléculaire conduit à l’apparition :
- entre A1 et A2 d’une seule molécule d’ADN circulaire et,
- entre B1 et B2 de deux molécules d’ADN circulaires.
d) La recombinaison homologue intramoléculaire n’aura lieu qu’entre A1 et A2.
e) Les recombinaisons homologues intramoléculaires ne peuvent avoir lieu.

Question n°8 : Chez les procaryotes, la recombinaison homologue fait intervenir la protéine RecBC :
Réponses :
a) RecBC reconnait la séquence chi 5’ GCTGGTGG 3’ et induit une activité endonucléasique qui coupe
3 nucléotides plus loin du côté 3’ du site chi.
b) RecBC reconnait la séquence chi 5’ GCTGGTGG 3’ par une activité ADN-hélicase localisée.
c) RecBC joue un rôle dans la détection des mésappariements et leur suppression par un mécanisme
post-réplicatif.
d) RecBC intervient en premier pendant la recombinaison homologue pour stabiliser l’ADN et
permettre la fixation de RecA. RecA et RecBC participent dans la reconnaissance de la séquence chi.
e) RecBC se fixe sur l’ADN simple brin libéré par RecA, permet la reconnaissance de la séquence
homologue et son invasion.

Question n°9 : La rétroposition diffère des autres mécanismes de recombinaison génétique parce que :
Réponses :
a) Elle fait intervenir un rétrovirus..
b) Le mécanisme de déplacement du rétroposon nécessite la synthèse d’un ARN dont la séquence est
analogue à celle du rétroposon.
c) Elle déplace des gènes entre régions homologues d’ADN grâce à des enzymes endogènes au
rétroposon.
d) Elle se passe sans que jamais la séquence déplacée n’apparaisse sous une forme libre et
individualisée.
e) Elle disperse l’ADN du transposon sur de nouveaux loci du génome sous forme de séquences
répétées en tandem.
Question n°10 : La grande diversité des anticorps du système immunitaire chez les mammifères est en
grande partie due :
Réponses :
a) A un taux très élevé de mutation au niveau des gènes du système immunitaire.
b) Au mécanisme de conversion génique par correction d’hétéroduplex.
c) A la grande diversité au niveau de la structure phylogénétique de la « superfamille des gènes de
l’immunité".
d) Aux diverses combinaisons entre les chaînes polypeptidiques qui constituent chaque antigène.
e) Aux mécanismes de recombinaison spécifique du site qui ont lieu au cours de la différenciation des
cellules germinales.

Question n°11 : S’il survient une mutation inhibant le fonctionnement du gène régulateur d’un opéron
répressible (opéron tryptophane par exemple), il en résulte :
Réponses :
a) Une expression constitutive de l’ensemble des gènes de structure de l’opéron.
b) La synthèse continue de l’inducteur.
c) Une accumulation en grandes quantités du précurseur (substrat) de la voie métabolique contrôlée par
l’opéron.
d) Une accumulation en grandes quantités du produit final de la voie métabolique contrôlée par
l’opéron.
e) La production en grande quantité d’AMPc (AMP cyclique).

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Attention : Les questions 12 à 15 concernent le même problème :
Chez E. coli, la délétion de l’opérateur de l’opéron lactose donne naissance aux résultats suivants
(Le gène régulateur étant toujours fonctionnel).

Question n°12 : Le gène régulateur est :


Réponses :
a) La portion d’ADN qui contient l’information génétique permettant la synthèse du répresseur.
b) Une petite séquence cis-régulatrice qui joue un rôle important dans l’initiation de la transcription.
c) Un gène soumis à une régulation négative inductible.
d) Un gène soumis à une régulation négative répressible.
e) Un gène soumis à une régulation positive.

Question n°13 : Pour cette souche d’E. coli chez qui l’opérateur est absent, le répresseur :
Réponses :
a) Est absent.
b) Est produit de façon constitutive et lente.
c) Empêche la fixation de l’ARN polymérase sur le promoteur.
d) Exprimé de façon régulée.
e) Responsable de la régulation à long terme de l’assimilation du lactose par les bactéries.

Question n°14 : Pour cette souche d’E. coli, que le lactose soit présent ou non dans le milieu nutritif :
Réponses :
a) L’opéron lactose sera transcrit fortement si et seulement si le milieu ne contient pas de glucose.
b) L’opéron lactose sera transcrit de façon constitutive (avec ou sans glucose dans le milieu)
c) L’opéron lactose sera réprimé (avec ou sans glucose dans le milieu)
d) L’opéron lactose ne sera pas fonctionnel à cause de l’absence de l’opérateur.
e) L’opéron lactose sera transcrit fortement si et seulement si le milieu contient du glucose.
Question n°15 : La fixation de la protéine activatrice du catabolisme (CAP) sur le promoteur de
l’opéron:
Réponses :
a) Sera indispensable pour la transcription active de l’opéron.
b) Ne sera pas possible à cause de l’absence de l’opérateur.
c) Ne sera pas indispensable pour la transcription active de l’opéron.
d) Sera inhibée en présence de lactose dans le milieu.
e) Sera inhibée si la protéine CAP se lie à l’AMPc.
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Question n°16 : Chez les mammifères, le phénomène d’oscillation (wobble) est :


Réponses :
a) Le mouvement des ribosomes multiples le long du même ARNm.
b) Différent entre le compartiment cytoplasmique et le compartiment mitochondrial.
c) Le déplacement spécifique d’un aminoacyl-ARNt vers le site A du ribosome.
d) La possibilité pour l’ADN de fabriquer plus d’un seul type d’ARNm alternatifs.
e) Le décalage du cadre de lecture lors d’une mutation par délétion ou insertion.

Question n°17 : Pendant la traduction (élongation) chez les procaryotes, la liaison entre l’aminoacyl-
ARNt et le codon correspondant sur l’ARNm :
Réponses :
a) Se fait par des liaisons hydrogènes formées grâce à l’apport d’énergie sous forme d’ATP.
b) Se fait par des liaisons covalentes formées grâce à l’apport d’énergie sous forme d’ATP.
c) Est catalysées par la peptidyl-transférase.
d) Est catalysées par l’aminoacyl-ARNt synthétase.
e) Fait intervenir deux facteurs de traduction (EF-tu+GTP et EF-ts).

Question n°18 : Les scientifiques ont trouvé le moyen d’assembler un bactériophage composite à partir
de la coque protéique (capside) du phage T2 et l’ADN du phage T4. Si on permettait à ce phage
composite d’infecter une bactérie, les phages produits dans la cellule hôte auraient :
Réponses :
a) La capside et l’ADN de T4.
b) La capside et l’ADN de T2.
c) La capside de T2 et l’ADN de T4.
d) La capside de T4 et l’ADN de T2.
e) Un mélange d’ADN et des protéines des deux phages T2 et T4.

Question n°19 : Chez les eucaryotes, la transcription d’un gène de structure conduit à l’obtention d’un
ARNm de taille unique. La traduction de cet ARNm au niveau de deux tissus différents donne
naissance à deux protéines de taille différente. Cette différence de taille peut s’expliquer par :
Réponses :
a) Un processus d’auto-épissage de l’ARNm.
b) Un processus d’épissage alternatif (ou différentiel).
c) Un processus de ‘RNA-editing’ (ou correction du RNA).
d) Un processus d’exploration différent sur la séquence guide de l’ARNm.
e) Un processus d’épissage en trans (ou trans-splicing).

Question n°20 : Des mutations suivantes, laquelle aurait le plus d’effet nuisible sur l’expression d’un
gène ?
Réponses :
a) La délétion de trois paires de bases consécutives près du milieu du gène.
b) L’insertion d’une seule paire de bases au début de la séquence codante.
c) La substitution d’une paire de bases
d) La délétion d’une paire de bases près du milieu d’un intron.
e) La délétion d’une seule paire de bases près de la fin de la séquence codante.

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