R.316 - CM - Hydraulique
R.316 - CM - Hydraulique
R.316 - CM - Hydraulique
Systèmes Hydrauliques
Bibliographie
• Hydraulique générale, Armando LENCASTRE, Eyrolles, juillet 1999, 1ère édition,
ISBN13 : 978-2-212-01894-3
• L’hydraulique Industrielle Appliquée, Jacques DIEZ, Les éditions de l’usine nouvelle,
1980, ISBN 2-7327-0005-3
• Technologie d'hydraulique industrielle, cours et exercices résolus, M. Portelli,1995,
Edition Casteilla, ISBN 9782713515224
Comme pour tout problème de mécanique, la résolution d'un problème de mécanique des
fluides passe par la définition d'un système matériel S composé de particules fluides à
l'intérieur d'une surface fermée limitant S.
1.2. Généralités
Fluide incompressible
Un fluide incompressible ne peut être comprimé, le volume ne diminue pas sous l’effet de la
pression.
Effort dû à la pression
La force pressante est le résultat de la somme des forces dues à l’action d’un fluide sous
pression sur une surface.
Unités de pression
L’autre unité fréquemment employée est le bar : 1 bar vaut 105 000 pascals (0.1 MPa)
Le bar est utilisé dans le domaine de la météorologie et de l'industrie des gaz où l'on utilise
surtout sa subdivision, le millibar (symbole mb) aujourd'hui rebaptisée hectopascal (hPa)
L'unité Anglo-Saxonne est le PSI (Pound-force per Square Inch) : 1 psi = 6894,76 Pa
Calcul de pression
F p en MPa
p= F en N
S S en mm²
Propriété n°1
La pression en n’importe quel point d’un fluide est la même dans toutes les
directions.
L'hydrostatique est l'étude d'un fluide au repos. Elle s'apparente donc à la statique appliquée
aux fluides.
Cette discipline permet, par exemple, l'étude :
▪ des corps flottants,
▪ des barrages, etc...
FA= p.SA
FB= p.SB
FB> FA car SB > SA
Théorème
Tout corps immergé dans un liquide subit de la part de ce liquide une poussée verticale
(poussée hydrostatique) dirigée vers le haut, égale au poids du volume de fluide déplacé.
Stabilité de flottaison
Lorsqu’un bateau flotte en équilibre, son poids est opposé à la poussée d’Archimède, son
centre de gravité et son centre de poussée sont sur la même verticale GX.
Lorsqu’un bateau oscille, la topologie de la surface en contact avec l’eau se modifie, le centre
de poussée se déplace alors et vient en C’.
En hydrostatique, la pression motrice P motrice est constante et peut être calculée sur la surface
libre (en contact avec l'atmosphère) éventuelle du fluide.
Différence de pression
La différence de pression entre deux points d’un fluide est égale au poids volumique du fluid e
par la distance verticale des points considérés.
Pa − PB = .g.h
Interprétation
Nb : on appelle surface isobare, une surface horizontale de contact entre des fluides, la
pression est identique en chaque point de la surface.
▪ les surfaces isobares (surfaces où la pression reste identique) dans un fluide homogène
soumis à l'action de pesanteur sont des plans, car P = Cte entraîne h = Cte,
▪ la surface de séparation de deux fluides de densité différente et non miscibles est un
plan horizontal,
▪ la différence de pression entre deux points quelconques A et B, pris à l'intérieur du
fluide, ne dépend que de la distance verticale entre les deux points.
3 2
P + .g.h = Cte avec (PA = 1 atm, h = 0, = 1 000 kg/m , g = 9,81 m/s )
A mer A A mer
Appliquons au point M, cette même équation. Nous obtenons alors : P + .g.h = Cte.
M mer M
Dans cette équation, la pression P est inconnue.
M
P + .g.h = P + .g.h
A mer A M mer M
P P + .g.( h - h )
D’où : M= A mer A M
6 6
L'application numérique donne : P = 0,1 . 10 + 1000 . 9,81 . (0 - (-10)) = 0,198 . 10 Pa
M
P = 1,98 atm
M
Pour cette raison, nous comprenons facilement pourquoi il a été nécessaire d'envoyer un
"sous-marin de poche" à la place d'un plongeur pour l'observation de l'épave du Titanic située
à une profondeur d'environ 4000 mètres. La pression qui règne à cet "endroit" est d'environ
400 fois supérieure à la pression atmosphérique !!! La conception de ce sous-marin de poche
est, en soi, un exploit technologique.
Au sein d’un même fluide, chaque molécule est soumise à l’attraction de ses proches voisines.
La résultante de ces forces, dirigées dans toutes les directions, est nulle en moyenne.
A la surface de séparation entre le liquide et le gaz qui le surmonte, les forces de cohésion
placées à l’extérieur du liquide peuvent être considérées comme des forces d’attraction dont la
résultante, normale à la surface et dirigée vers l’intérieur du fluide, n’est compensée par
aucune autre force.
De plus, les forces de répulsion des molécules du gaz en contact tendent à accentuer le
phénomène.
Ces molécules de surface se comportent donc comme une membrane tendue sur les autres
molécules qui en quelque sorte les retient. Cette membrane comprime le liquide dans certains
cas. D’où le terme de tension de surface ou tension superficielle.
On observe ce phénomène notamment dans le cas d’un liquide contenu dans un tube qui tend
à « remonter » le long des parois (phénomène de capillarité), ou pour la formation et le
regroupement des gouttes ou des bulles dans l’écoulement des liquides à surface libre.
A = pressions
SURFACE
Faisons le bilan des forces de pression exercées par le fluide sur le solide :
▪ Forces de pression sur la surface supérieure SUP F,
▪ Forces de pression sur la surface inférieure INF F,
▪ Forces de pression sur la surface latérale.
FSUP = − p( z1 ).S.k où p(z1 ) est la pression à l’altitude z1 .
FINF = p( z2 ).S.k où p(z2 ) est la pression à l’altitude z2 .
Avec : p(z1 ) < p(z2 ) puisque l’altitude en 1 est plus haute que celle en 2.
FLAT = 0 par des considérations de symétrie. En effet : tout point de la surface latérale qui
subit une certaine force de pression possède un symétrique subissant la force de pression
opposée. Celles-ci s’annulent donc 2 à 2.
Le point d’application « C » peut être déterminé par des considérations de symétrie et une
condition sur les moments. Tout d’abord, la plaque est symétrique par rapport à un axe
vertical passant par son milieu (pas de symétrie horizontale…).
dF pREL.dS. cos
pREL.dS. sin
L’hydrodynamique est l’étude de l’écoulement d’un fluide incompressible parfait dans des
conduites et canalisations. L’écoulement du fluide peut être :
▪ Permanent ou non
▪ Uniforme ou non
▪ Laminaire ou turbulent
Trajectoires
La trajectoire est la courbe décrite par une particule du fluide pendant la période de son
déplacement. Le vecteur vitesse V est tangent à la trajectoire.
Lignes de courant
Les lignes de courant illustrent les directions des vecteurs vitesse pendant le déplacement des
particules du fluide. Il ne faut pas confondre lignes de courant et trajectoire. En effet, elles ne
sont confondues qu'en écoulement stationnaire.
Ecoulement perturbé
Ecoulement turbulent
Ecoulement laminaire
Après le passage de la zone de turbulence, les particules de fluide reprennent une trajectoire
sensiblement parallèle aux parois de canalisation.
Ecoulement fluide
Ecoulement visqueux
Les particules de fluide ne s’écoulent pas dans la canalisation d’une manière régulière. La
vitesse d’écoulement n’est pas uniforme, le frottement des particules entre elles et le long des
parois de la canalisation sont à l’origine de cette modification.
Débit Volumique
Le débit volumique représente la quantité en m3 /s de fluide qui circule dans une canalisation.
QV en m3/s
QV = S.V S en m²
V en m/s
Débit massique
Qm en kg/s
Qm = QV × ρ QV en m3 /s
ρ en kg/m3
Cette loi, issue de la loi de la conservation de la masse, précise que la quantité de fluide à la
sortie d'une canalisation est identique à celle de l’entrée.
QV = QA = QB = SA.V 1 = SB.V 2
Elle caractérise l’aptitude des couches d’un fluide de glisser les unes par rapport aux autres.
La viscosité dynamique d’un fluide est déterminée à partir d’une expérience. Une veine de
fluide est placée entre deux cylindres coaxiaux de rayons très voisins. Le cylindre extérieur
est entraîné en rotation à la vitesse V = ω.R en m/s.
Sur le cylindre intérieur, on mesure un couple qui permet de déterminer le frottement sous la
forme d’une force.
F en N
S en m²
F .e
= C en N.m
S .C e en m
μ en Pa.s
ν en m²/s
= μ en Pa.s
ρ en kg/m3
Elle peut également être déterminée en mesurant à une température donnée la durée
d’écoulement d’un volume connu de liquide à travers un appareil comportant un orifice (tube
capillaire) de dimension normalisée.
To : température initiale en K
3
T : température finale en K
(T ) T T0 + S
2
= . v(To) : viscosité initiale en Pa.s
(T0 ) T0 T + S v(T) : viscosité finale en Pa.s
S : constante de Sutherland : S=110,4 K
Tout fluide est assimilable à un empilement de couches glissant les unes par rapport autres.
Lorsqu’une conduite subit une modification de section brusque, les lignes de courant de
circulation du fluide ont une forme évasée et le courant ne reprend pas sa régularité
instantanément. La régularité de l’écoulement n’est reprise qu’à une certaine distance de la
variation de section.
L’état de surface à l’intérieur du tube peut également ralentir l’écoulement du fluide. Ces
phénomènes entraînent des pertes de charges.
Nombre de Reynolds
Re < 2000 - Ecoulement laminaire de Poiseuille
2000 < Re < 40000 - Ecoulement turbulent lisse de Blasius
Re > 40000 - Ecoulement turbulent rugueux
Pertes de pression
Les pertes de charges régulières proviennent du frottement du fluide sur les parois de la
canalisation et de la longueur de celle-ci.
1
Ecoulement turbulent =
(100 Re) 0.25
En régime turbulent, pour plus de précision il est possible d’utiliser l’abaque de Moody-
Mourine pour déterminer λ
λ Rugosité
relative
Pertes d’énergie
p LV ²
W= = W en J/kg
2d
Exemple d’installation
Les pertes de charge résultent de la présence de modifications le long des canalisations. Les
raccordements, changement de direction, ralentissent la circulation des fluides dans les
canalisations.
∆p = P1 – P2
∆p en Pa
kV ² ρ en kg/m3
p =
2 V en m/s
k = coefficient
Agrandissement de section
Pour un élargissement de section est progressif (présence d'un diffuseur ou d'un divergent) :
0, 5
−0, 06 s
k = 0,46.Re .1 − Re : nombre de Reynolds
S
2
1
k = − 1 Si θ < 90°
CC
2
1 Si θ > 90°
k = − 1 . sin
CC
3
s
CC 0,59 + 0,41.
S
Changement de direction
Pour un coude brusque (c'est-à-dire à angles vifs, comme le montre la figure ci-dessous).
k = 1,3.(1 − cos )
D
3, 5
0,5
D
k = 0,42. En régime turbulent rugueux
R
Q
2
Qv1 Kij : perte de charge entre la voie i et la voie j
k13 = 2 + 3.Q
v1
− Qvi : débit volumique de la voie i
v 3 Qv 3
Q
2
Qv 2
k23 = 2 + 3.Q
v2
−
v3 Qv 3
.V32
Pi 3 = ki 3 . Vi : vitesse d'écoulement de la voie i
2
2
Qv 2
k32 = 1 + 0,3.
Q
v3
.V32
P3i = k3i .
2
Qv 3 Qv 3
2
.V22
Avec la perte de charge à calculer selon Pi 2 = ki 2 .
2
Pour une jonction à séparation latérale.
Pour un fluide parfait l'équation de Bernoulli s'écrit ainsi sous sa forme complète
V 2
()
1
V
+ grad − V rot V = − ( p ) + g
t 2
En mécanique des fluides, un fluide est dit parfait s'il est possible de décrire son mouvement
sans prendre en compte les effets de viscosité et de conduction thermique. Le mouvement du
fluide est donc adiabatique, décrit par les équations d'Euler.
Rappels mathématiques :
A / − Ay / z
z y
()
rot A = A = Ax / z − Az / x
A / − A /
y x x y
1 p
= C te → − ( p ) =
Hypothèse 2 : Ecoulement permanent (ou stationnaire quand les paramètres qui le
caractérisent (pression, température, vitesse, masse volumique, ...), ont une valeur constante
au cours du temps) :
V
=0
t
Hypothèse 3 : Ecoulement irrotationnel (le rotationnel de la vitesse du fluide est nul, ce qui
implique un écoulement non tourbillonnaire et un champ de vitesse dérivant d'un potentiel) :
()
rot V = 0
V 2 p
L'équation de Bernoulli s'écrit donc ainsi : grad + + g. z = 0
2
𝑉2 𝑝
+ + 𝑔. 𝑧 = 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡𝑒
2 𝜌
Dans un tube de courant, le fluide traverse les sections S 1 et S2 avec les vitesses constantes V1
et V 2 (m/s). Les sections S1 et S2 (m²) reçoivent les pressions p1 et p2 (Pa). Les sections S1 et
S2 se situent respectivement aux hauteurs z1 et z2 (m).
2 2
V1 p V p
+ 1 + gz1 = 2 + 2 + gz2
2 2
V² p
+ + gz = cste appliqué à l’unité de masse unité SI : J/kg
2
V²
+ p + gz = cste appliqué à l’unité de volume unité SI : J/m3 ou Pa
2
V² p
+ + z = cste appliqué à l’unité de poids unité SI : J/N ou m
2 g g
V²
est appelé hauteur dynamique
2g
V² p
H= + +z est appelé hauteur manométrique équivalente ou charge totale
2 g g
Cas 2 : Avec échanges d’énergie et pertes de charge négligées
Si une machine est placée dans le tube de courant et échange de l’énergie (W1/2 )avec le fluide,
les caractéristiques de l’écoulement sont modifiées :
2 2
V1 p V p
+ 1 + gz1 + W1 / 2 = 2 + 2 + gz2
2 2
Lorsque la machine est motrice (pompe, etc.), elle fournit de l’énergie au fluide (W 1/2 >0) qui
s’ajoute à celle de la section d’entrée S 1 .
Si la machine est réceptrice (turbine, moteur hydraulique, etc.), elle prend de l’énergie au
fluide (W1/2 <0) qui se retranche de celle en S 1 .
Les pertes de charge régulières et singulières (entre S 1 et S2 ) se traduisent par des pertes
d’énergie sur la section S1 .
L.V 2
2 2
V1 p1 k .V 2 V p
+ + gz1 + W1 / 2 − ( + ) = 2 + 2 + gz2
2 2d 2 2
Le théorème de Bernoulli est d'une utilisation trop limitée. En effet, il ne permet pas
d'exprimer les actions mécaniques pouvant apparaître entre des fluides et des solides par
exemple. D'où la nécessité d'introduire un deuxième théorème.
Théorème d'Euler
On considère un tube de courant. On délimite une partie du fluide par une surface fermée
(surface de contrôle) ; la représentation de cette surface permet de définir le système.
En calculant la variation de la quantité de mouvement entre les instants t et t + dt, on montre
que :
ext m 2 − v1 )
F = q ( v
La résultante des actions mécaniques extérieures exercées sur le fluide isolé (contenu dans
une enveloppe limitée par S1 et S2) est égale à la variation de la quantité de mouvement du
fluide qui entre S1 et sort par S2.
∑ 𝐹⃗ = 𝑚𝑔
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑃1 𝑆1 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗ = 𝑄𝑚 (𝑉
𝑃2 𝑆2 + 𝑅 ⃗⃗⃗⃗2 − ⃗⃗⃗⃗
𝑉1 )
Remarque :
La relation est vectorielle et peut donc donner lieu à des équations de projection sur des axes
judicieusement choisis
𝑀𝐴 (𝑚𝑔 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗) + 𝑀𝐴 (𝑃 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
1 𝑆1 ) + 𝑀𝐴 (𝑃2 𝑆2 ) + 𝑀𝐴 (𝑅) = −𝑀𝐴 (𝑄𝑚 𝑉2 ) + 𝑀𝐴 (𝑄𝑚 𝑉1 )
𝑀𝐴 (𝑚𝑔 ⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑄𝑚 𝑉2 𝑑2 − 𝑄𝑚 𝑉1 𝑑1
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗) − 𝑃1 𝑆1 𝑑1 + 𝑃2 𝑆2 𝑑2 + 𝑀𝐴 (𝑅)
Définition
Exemples d’utilisation
Aviation
La machine-outil
▪ Le groupe de puissance :
► Réservoir qui contient le fluide hydraulique ;
► Moteur qui entraîne une pompe transformant une énergie mécanique en énergie
hydraulique ;
► système de filtration composé de plusieurs filtres : filtration sur le retour et
filtration sur l'aspiration.
▪ Le limiteur de pression :
► Comme son nom l'indique, il sert à limiter la pression dans un circuit hydraulique.
Il protège également l'installation des dépassements de pression accidentels,
▪ Les distributeurs
► Le rôle de ces appareils est capital. On peut les considérer comme les "aiguillages"
du système. Ils dirigent le fluide sous pression vers les actionneurs et reçoivent en
retour le fluide sans pression qu’ils dirigent vers le réservoir.
▪ Les actionneurs
► Ces appareils transforment l'énergie hydraulique en énergie mécanique. Ce sont les
vérins hydrauliques à simple ou double effet ainsi que les moteurs hydrauliques ;
► Les vérins double effet travaillent dans les deux sens ;
► Les vérins simple effet travaillent uniquement dans un seul sens ;
► La force d'un vérin monté dans un système hydraulique dépend de deux critères
➢ La pression dite de service ;
➢ Le diamètre de son alésage ;
► La vitesse dépend du débit de la pompe alimentant le système.
Le groupe générateur de puissance est un élément important entrant dans la constitution des
systèmes hydrauliques. Son rôle est de fournir le fluide sous pression, donc de rendre vivant le
mécanisme auquel il est associé.
Une porte de visite permet le nettoyage du fond du réservoir et les éventuels interventions de
maintenance.
En circulant dans toute l'installation, il possède un rôle très important de lubrificateur des
parties mobiles à l'intérieur des composants (distributeurs, vérins...).
▪ La viscosité ;
▪ La pression de fonctionnement ;
▪ Les conditions extérieures (environnement) ;
▪ La température (pour le choix d’un fluide inflammable ou non) ;
▪ La technologie des composants ;
▪ Les conditions de fonctionnement.
L’eau
L’eau glycérinée présente des défauts semblables mais atténués. On la trouve sous forme de
constituant plus ou moins important dans certains fluides difficilement inflammables. Elle
connaît de nos jours un gain d’intérêt notoire dans les « systèmes écologiques », c'est-à-dire
non polluants, en cas de fuite du fluide ou de perte de fluide, mais également dans les
systèmes destinés à l’industrie alimentaire.
Le diagramme ci-dessous ne présent pas toutes les phases solides de l’eau. Un total de 18
phases solides ont été recensées. La phase XVIII, la plus récente phase identifiée, est obtenue
à des pressions de l'ordre de 100 à 400 gigapascals et à des températures de 1.650 à 2.760 °C.
Cette phase donne à l’eau l’aspect d’une glace noire aussi chaude que la lave. Elle porte le
nom de glace superionique.
Les huiles utilisées dans les circuits hydrauliques sont classées en trois groupes :
La pompe est destinée à transformer une énergie mécanique, fournie par un moteur, en
énergie hydraulique. Son rôle se limite à «aspirer» l'huile dans le réservoir et à la refouler
sous pression.
Le débit : c'est le volume de fluide que la pompe peut fournir pendant l'unité de temps pour
une vitesse de rotation établie. Le débit Q correspond à la cylindrée par le nombre de cycle
par minute.
La cylindrée : correspond au volume de fluide théorique débité par tour en cm3 ou en litres par
cycle.
▪ Sa cylindrée ;
▪ Son débit ;
▪ Son rendement ;
▪ Son sens de rotation ;
▪ Sa vitesse de rotation.
Pompes alternatives
Le débit du fluide est discontinu dans le cas d’une pompe à un seul piston – un temps sur
deux.
Cy en cm3
Cy = S C S en cm²
C en cm
Q = Cy nb de Cycles/min
Le mouvement alternatif des pistons est obtenu par la rotation du plateau à axe brisé d’angle α
constant.
CU en cm3
CU = S C S en cm²
C en cm
CT = CU nb de pistons
Q = CT nb de cycles / min
▪ les pompes dites non volumétriques qui possèdent un débit élevé mais variable. Dans
ces pompes, les chambres d’admission et de refoulement où le fluide est expulsé ne
sont pas séparées l’une de l’autre par des pièces mécaniques rigides.
▪ les pompes dites volumétriques, ce sont des générateurs de pression et de débit. Dans
ces pompes, la chambre d’admission est séparée par des pièces mécaniques rigides de
la chambre de refoulement, ce qui assure l’étanchéité entre ces deux chambres.
Volumétrique
Non Volumétrique
Principe
Principe
Les pompes à palettes sont surtout utilisées dans le domaine des installations fixes, en
machine-outil par exemple, où les puissances installées et les pressions de fonctionnement
sont généralement peu élevées. La possibilité de varier le débit et d ’adapter des systèmes de
régulation à puissance ou pression constantes pour un prix très compétitif est un élément de
succès de ce type de matériel. Ces pompes sont également appréciées pour leur faible
pollution sonore.
1- Rotor
2- Palettes
3- Bague de commande de cylindrée
4- Ressort
5- Piston de commande de cylindrée
6- vis de butée
Pompes à vis
Composées d’une vis sans fin, ces pompes ont une cylindrée moyenne, fournissent une grande
pression et sont adaptées aux fluides très visqueux (très utilisées en plasturgie).
Une pompe péristaltique est une pompe utilisée pour les liquides et les gaz. Le liquide est
contenu dans un tube flexible, il est entraîné par un système pressant le tube à l'intérieur de la
pompe. Ce processus, qui a pour nom le péristaltisme, est naturel dans divers systèmes
biologiques comme celui du tube digestif.
Dans les pompes centrifuges, le débit du liquide s’obtient sous l’action de la force centrifuge
engendrée par la rotation rapide de la turbine.
Dans les pompes axiales, le liquide se déplace le long de l’axe de rotation de la roue. Les
pompes à hélices fournissent un grand débit et leur rendement est élevé.
Ce type de pompe (voir ci-dessous) est largement répandu dans l’industrie.
1 turbine
2 aubage mobile
3 arbre
4 bâche de pompage
5 tuyauterie d’aspiration
6 clapet de retenue
7 crépine
8 tuyauterie de refoulement
Autres pompes
Avantages Inconvénients
Pompes à engrenage
Pompes à palettes
Pas de brassage, ni d’émulsionnage du liquide Frais de maintenance plus important en raison de l'
pompé. Débit régulier. Marche réversible de usure du corps par frottement des palettes
la pompe
Pompes à piston
Pompes centrifuges
Pour véhiculer un liquide d'un endroit à un autre, la pompe doit fournir une certaine pression
appelée hauteur manométrique totale, cela dépend des conditions d'aspiration et de
refoulement.
Densité du fluide
Le graphique ci-dessous compare en hauteur de liquide pour une pression identique les
hauteurs de liquides ayant des densités différentes. Une colonne d'eau de 100 m (densité de 1
ou 1000kg/m3) exerce une pression de 9,81 bar, alors qu'une colonne de 83 m de saumure
(liquide plus lourd) et une colonne 133 m d'essence (liquide plus léger) sont nécessaires pour
exercer la même pression.
Hh = g . Z . ρ
Pour les installations de chauffage ou d'eau glacée avec dispositifs d'expansion fermés, le
HMT doit juste tenir compte des pertes de charge régulières et singulières du circuit
hydraulique.
Ceci concerne par exemple les installations de chauffage ou d'eau glacée avec dispositif
d'expansion ouvert, tour de refroidissement à circuit ouvert, les installations de distribution
d'eau sanitaire, etc.
La HMT peut être exprimée en mètres ou mètres de colonne d’eau (mCE). Dans ce cas, la
hauteur manométrique totale est calculée suivant l'équation suivante :
Pc : il s'agit des pertes de charges moyennes dans les canalisations qui sont fonction de la
section et de la nature de la canalisation (pertes de charges linéaires) mais également
fonction du nombre et du type de raccords (coudes, tés, jonctions) présents le long de la
canalisation.
Exemple de calcul
Données
Le puits qui se trouve à proximité est à une profondeur totale de 5 m. Le niveau de l'eau se
trouve à 3 m en dessous de la surface du sol. On souhaite un débit en sortie de 2 m3/h avec
une pression utile (Pu) de 2,5 bars (2,5 bars = 25 m de hauteur d'eau). La pompe sera placée à
l'extérieur. La crépine d'aspiration (aspiration) sera placée à 0,15 m du fond du puits
considérant que le fond du puits est à 5m de profondeur par rapport à la pompe. Il y aura 4
mètre de dénivelé au refoulement entre la pompe et le jardin potager.
On recommande pour des puits peu profonds, un tuyau de section 1" (26/34). Les pertes de
charge dans le tuyau sont évaluées à 100 mm (0,1 m) par mètre de tuyau.
Il faut donc une pompe délivrant un débit de 2,5 m3/h pour une hauteur manométrique totale
(HMT) de 36,1 m.C.E.
Sélection de la pompe
Sur chaque pompe est indiqué un graphique HMT / Débit (m3/h) sur le quel est représenté la
courbe de performance de la pompe. On reporte la HMT calculée précédemment et le débit
souhaité. Il est nécessaire que ce point soit situé juste en dessous de la courbe de la pompe
choisie. Si en revanche le point se situe au dessus de la courbe, les performances de la pompe
seront trop faibles par rapport aux caractéristiques de l'installation et des besoins. Dans notre
cas, la pompe la plus adaptée sera celle qui porte la référence HMP 604.
Qu'est-ce le N.P.S.H.?
La cavitation est la vaporisation du liquide contenu dans la pompe quand il est soumis à une
pression inférieure à la tension de vapeur correspondant à sa température.
Dans un même lieu cette pression atmosphérique de 1013 mbar au niveau de la mer peut
varier selon les conditions météorologiques. Il n'est pas rare d'entendre d'une d épression de
960 mbar, ce qui représente une variation de 53 mbar par rapport à la pression atmosphérique
normale.
C’est la pression de vapeur maximale que l’air peut supporter à une température donnée. C'est
le cas de l'air en contact de l'eau. La pression de vapeur saturante augmente avec la
température.
A une température donnée, un liquide à une pression d’ébullition bien donnée correspond sa
tension de vapeur. Si la pression en un point de ce liquide devient inférieure à la tension de
vapeur, il entre en ébullition.
Dans une enceinte fermée, il se vaporise jusqu’à ce que la pression se rétablisse. A l’air libre,
au contraire, il se vaporise complètement.
Pour le pompage d’eau à 20°C, la tension de vapeur est de 2337 Pa (0,24 mCE). Pour une eau
chaude, elle peut être de plusieurs mètres (101325 Pa ou 10,33 mCE à 100°C)
Autre formulation
𝒑𝑨 𝒗 𝟐 𝒑𝒗
𝑵𝑷𝑺𝑯𝒅𝒊𝒔𝒑𝒐 = ( + )−
𝝆𝒈 𝟐𝒈 𝝆𝒈
Il dépend:
• du type de pompe
• du point de fonctionnement
Il est donné par le fabricant de la pompe sous la forme d'une courbe donnant le NPSH
requis (en mètre de liquide) en fonction du débit.
Exprimé ainsi (en mètres de liquide), le NPSH est indépendant de la nature du liquide
pompé.
Quelques pompes spéciales, dites à faible NPSH autorisent des valeurs inférieures à 1 mètre.
Pour qu’une pompe fonctionne normalement (sans cavitation), il faut que le NPSH disponible
(calculé) soit supérieur au NPSH requis (indiqué par le constructeur).
Les conditions d’aspiration sont d’autant meilleures que la différence entre les deux est
grande.
En conclusion, on peut dresser une liste de conseils à respecter, si le procédé le permet, pour
éviter la cavitation :
- Préférer si possible les montages de pompes en charge
- Eviter de transporter des liquides à des températures trop élevées
- Eviter une alimentation à partir d'un réservoir sous pression réduite
- Diminuer les pertes de charge du circuit d'aspiration (par exemple, il ne faut jamais
placer de vanne de réglage ou de vanne d'isolement sur la conduite d'aspiration)
𝑄𝑇𝑜𝑡𝑎𝑙 = 𝑄1 + 𝑄2
Le trait interrompu court représente le drain (drainage externe). C’est une canalisation qui
récupère le débit de fuite, inévitable en raison des jeux fonctionnels. Le flux est dirigé vers le
réservoir.
𝑄𝑡ℎé𝑜𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒 × ∆𝑃𝑟𝑒𝑠𝑠𝑖𝑜𝑛
𝑃𝑝𝑜𝑚𝑝𝑒 =
600 × 𝜂𝑔𝑙𝑜𝑏𝑎𝑙
𝑃𝑝𝑜𝑚𝑝𝑒
𝑃𝑚𝑜𝑡𝑒𝑢𝑟 =
𝜂𝑚𝑜𝑡𝑒𝑢𝑟é𝑙𝑒𝑐𝑡𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒 × 𝜂𝑡𝑟𝑎𝑛𝑠𝑚𝑖𝑠𝑠𝑖𝑜𝑛
Dans les pompes centrifuges, l'essentiel de l'énergie dégradée échauffe le liquide pompé.
Dans les pompes alternatives, l'essentiel de l'énergie dégradée l'est dans les transmissions
mécaniques et n'est pas communiquée au liquide.
Motorisation
Lors du choix du moteur, c'est la puissance absorbée par la pompe qui détermine la puissance
délivrée par le moteur et donc aussi la puissance absorbée au réseau. Il faut donc prendre
garde à ce que le moteur ait une puissance suffisante pour satisfaire toutes les situations de
fonctionnement de l'installation.
Prenons le cas d'une pompe ayant une puissance absorbée de 8.5 kW. Le moteur fournira ces
8.5 kW, indépendamment du fait qu'il soit conçu pour 7 kW ou 10 kW. Un moteur de 7 kW,
devant fonctionner à 40°C, serait donc toujours surchargé de 21.5 %.
La conséquence directe d'une surcharge du moteur est une augmentation de la température du
bobinage. Lorsqu'elle dépasse la température limite prévue selon la classe d'isolation choisie
correspondant à une durée de vie acceptable (30 000 h), la durée de vie de l'isolation diminue.
Les moteurs de construction standard sont prévus pour une utilisation à température ambiante
maximale de 40°C (et une altitude maximale du site de 1 000 m). Tout écart nécessite une
correction des puissances nominales.
Généralités
L'huile sous pression, circulant dans l'installation, véhicule toutes sortes d'impuretés se
trouvant à l'intérieur du circuit.
Ces impuretés peuvent être abrasives ou non abrasives. Dans tous les cas, il faut absolument
les éliminer, car elles provoqueront des pannes et une usure anormale des composants
amenant rapidement des fuites. C'est le rôle de la filtration.
Le filtre à pour rôle d'éliminer toutes les impuretés se trouvant dans le fluide hydraulique. Il
permet ainsi d'éviter de nombreuses pannes des installations hydrauliques qui sont dues
généralement par le mauvais état du fluide hydraulique.
Description et caractéristiques
▪ un corps ;
▪ une cartouche filtrante ;
▪ un orifice d'entrée et un orifice de sortie.
Filtration
Dans tous les cas, un minimum de deux filtres est indispensable pour assurer un
fonctionnement correct et durable de l'installation.
Pour une filtration fine, protégeant les composants, il faut prévoir le montage d'un filtre sur la
haute pression.
▪ D'un corps,
▪ D'un clapet conique,
▪ D'un ressort,
▪ D'une vis de réglage.
Symbolisation
Description du fonctionnement
2è étape (travail) :
Un accumulateur hydraulique est une capacité qui maintient en réserve un certain volume
d’huile à une pression données.
Système stable mais lourd et encombrant. Sa grande inertie limite ses capacités d’absorption
des chocs hydrauliques et des pulsations de fréquence élevée.
Ce sont les plus courants car d’une conception simple : séparateur souple (vessie ou
membrane) ou piston (durée de vie plus grande) se déplaçant dans corps rigide. Ils sont légers
et peu couteux.
Système à membrane
Lorsque le temps de travail est court par rapport au temps total, les temps morts peuvent servir
au stockage de l’énergie produite par la pompe. Ainsi il est possible d’utiliser une pompe plus
petite fonctionnant en continu. Pendant la phase de travail, l’énergie fournie par
l’accumulateur s’ajoute à celle fournie par la pompe. La restitution de l’énergie se fait alors au
travers d’un limiteur de débit pour éviter toute action brutale.
Les distributeurs sont des pré-actionneurs qui ont pour rôle de diriger le fluide (sous pression
ou sans pression) dans certaines directions.
Les pré-actionneurs "réglementent" les entrées et les sorties du fluide dans le vérin pour un
bon fonctionnement du système, en autorisant le passage du fluide dans un sens et en
l'interdisant dans l'autre.
Ils sont placés entre le groupe hydraulique et les actionneurs. C'est grâce à eux qu'on peut
"décider" de la sortie ou de la rentrée de tige d'un vérin par exemple.
Description
▪ un corps,
▪ un tiroir,
▪ des orifices d'entrée et de sortie du fluide,
▪ une ou deux commandes de pilotage.
Le principe de fonctionnement sera divisé en deux étapes, chaque étape correspond à une
position
Distributeur 3/2
Le distributeur ne donnera que 2 positions: soit tige rentrée soit tige sortie.
Ce composant permet au fluide sous pression de circuler dans un sens déterminé et interdit le
passage dans le sens inverse
▪ Le corps,
▪ Le clapet conique,
▪ Le ressort.
Fonctionnement
Fonction anti-retour
▪ La pression, avec le ressort, pousse le clapet sur son siège, provoquant l’obturation du
circuit fluidique.
▪ Le fluide circule de B vers A.
A B
Généralités
Le vérin est l'élément moteur des systèmes hydrauliques, car nous pouvons dire que c'est la
fin du parcours du circuit hydraulique. Le vérin à pour rôle de transformer l'énergie
hydraulique reçue en énergie mécanique.
▪ un corps,
▪ un piston,
▪ une tige,
▪ des orifices d'entrée et de sortie du fluide.
Ne travaille que dans un seul sens (en tirant ou en poussant), ce qui veut dire que le fluide
hydraulique n'agit que dans un coté et le retour se fait généralement par un ressort ou soit par
la charge. Il est "alimenté" par un distributeur.
Travaille dans les deux sens (en poussant et en tirant), c'est à dire que le fluid e hydraulique est
envoyé sous pression de part et d'autre du piston en fonction du travail voulu (sortie-rentrée
de tige). Il est "alimenté" par un distributeur (celui de 4/2).
Ce type de vérin présente l'avantage de pouvoir contrôler précisément la vitesse de la tige par
le biais d'un contrôle des pressions et débit des fluides dans les deux chambres.
Poussée
La pompe entraînée par un moteur débite de l’huile sous la pression p dans le vérin
F en N
Fpoussée = pS P en Pa
S en m²
Tirage
Perte de charge
Les efforts calculés sont les efforts théoriques, la circulation du fluide est ralentie dans les
circuits, la pression baisse. Egalement, le frottement des pièces en mouvement diminue la
poussée.
Débit volumique
Le débit volumique est le volume de fluide par unité de temps qui traverse une section droite
de conduite. Le débit volumique s’écrit :
V en m/s
qv = S .V qV en m3 /s
S en m²
qV
VA 2 /1 =
S
Temps de déplacement
C t en S
t= C en m
V A 2 /1 VA2/1 en m/s
P en W
P = F VA2 /1 F en N
V en m/s
P en W
P = C ω en Rad/s
C en N.m
Dans ce type d'actionneur. L'énergie hydraulique fournie par un fluide sous pression est
transformée en énergie mécanique. Il en résulte un mouvement de rotation sur l'arbre de sortie
Les moteurs hydrauliques présentent deux caractéristiques : le couple moteur et la vitesse de
rotation.
Réglage de la vitesse
Pour régler la vitesse de rotation des moteurs, il suffit d'agir sur le débit par : une pompe à
débit réglable, un limiteur de débit
o Moteurs à palettes
o Moteurs à engrenages
o Moteurs à pistons axiaux
o Moteurs radiaux
Moteur à palettes
Moteur à engrenages
Inconvénient : coûteux
𝑄 × ∆𝑃 × 𝜂𝑔𝑙𝑜𝑏𝑎𝑙
𝑃𝑚𝑜𝑡𝑒𝑢𝑟 =
600
Pour quantifier une grandeur physique, il existe toutes sortes de dispositifs que l’on peut
classer en deux grandes familles : d’une part les appareils de mesure destinés à déterminer une
grandeur physique – pression ou hauteur de liquide dans le cas présent – à partir d’une lecture
sur une échelle graduée par exemple ; d’autre part les capteurs ou transducteur qui
convertissent une grandeur physique en un signal électrique souvent normalisé (0 à 20 mA
pour les sorties de courant ou 0 à 10 V par exemple pour les sorties en tension). L’intérêt d’un
capteur est multiple : il permet la transmission de l’information à distance, l’enregistrement
des mesures en continu et le traitement du signal par ordinateur, régulateur ou automate en
vue d’assurer la sécurité des personnes et du matériel ainsi que le contrôle et la régulation des
procédés.
Manomètres
On appelle manomètres, l’ensemble des appareils destinés à mesurer la pression dans les
fluides.
Il en existe différents types dont les principes consistent essentiellement à mesurer soit une
différence de niveaux dans un liquide, soit la déformation d’une paroi solid e.
C’est le plus simple des manomètres. Il permet la mesure de pressions comprises entre 10 et
105 Pascals, ainsi que la mesure des pressions différentielles.
Baromètre
Le principe de fonctionnement de ces appareils repose sur la déformation d’un tube, d’une
capsule ou d’un soufflet généralement métallique, sous l’action de la pression à mesurer. Le
déplacement de la partie déformée est amplifié par un mécanisme à roue dentée qui entraîne
une aiguille devant un cadran gradué. Ce mécanisme est au contact de l’air dans les appareils
destinés à la mesure de pressions, soit constantes, soit variant lentement (manomètres sec). En
revanche, lorsque ces manomètres sont soumis à des vibrations, des pulsations ou des coups
de bélier, il est indispensable de placer le mécanisme dans un liquide visqueux qui amortit les
mouvements rapides de l’aiguille et lubrifie le mécanisme (manomètres à bain d’huile). Les
liquides généralement utilisés sont la glycérine, les huiles au silicone et l’huile de vaseline.
Ces appareils sont aptes à mesurer aussi bien des surpressions que des dépressions. Dans ce
dernier cas, on les appelle plutôt des vacuomètres.
Dans certaines applications où le fluide ne doit pas venir en contact avec le manomètre –
liquide très agressif par exemple – on interpose entre la prise de pression et l’appareil un
séparateur, constitué d’une membrane déformable. Tout l’espace compris entre la membrane
et le manomètre, ainsi que l’intérieur de ce dernier sont remplis d’un liquide qui transmet
intégralement les variations de pression engendrées par la déformation de la membrane,
conformément au principe de Pascal. Le remplissage de ce volume est effectué sous vide par
le constructeur.
Capsule manométrique
C’est un petit boîtier déformable sous l’action d’une pression appliquée à l’intérieur. Ce type
d’appareil, qui peut être relativement sensible, est utilisé dans un domaine de pressions
comprises entre 5.10-4 et 2 bars.
Manomètre de Bourdon
Ce manomètre est basé sur un tube métallique de section ovale et coudé. Une augmentation de
pression dans le tube tend à le « dérouler », provoquant ainsi le déplacement de son extrémité
Le principe de fonctionnement repose encore sur une déformation mécanique, mais qui
engendre ici un phénomène électrique. Le capteur, suivi d’un circuit électrique ou
électronique associé, convertit le plus souvent la pression en un courant ou en une différence
de potentiel.
Ces capteurs sont constitués d’un ruban métallique extrêmement fin, de quelques mm² de
surface, collé ou directement déposé sur la pièce qui subit la déformation. La jauge est donc
soumise à des variations de longueur qui se traduisent par des variations de sa résistance
électrique, proportionnellement aux variations de pression. Si l’on place la jauge dans un pont
de Wheatstone, la variation de résistance engendre alors un signal électrique fonction de la
pression à mesurer.
Capteur au silicium
Les forces de pression qui agissent sur un cristal piézoélectrique font apparaître des charges
électriques qui donnent naissance à une différence de potentiel proportionnelle à la pression à
mesurer. Ce capteur convient essentiellement à la mesure de variations rapides de pression.
Ce type de capteur comporte, dans un boîtier, une électrode plane solidaire de la face soumise
à la déformation. Sous l’action de la pression, l’électrode se déplace perpendiculairement à sa
surface, faisant ainsi varier l’intervalle qui la sépare d’une deuxième électrode, parallèle à la
première, fixée au boîtier du capteur. Chacune des électrodes constitue les armatures d’un
condensateur dont la capacité varie avec la pression. On place ce condensateur soit dans un
pont de Wheatstone en alternatif, soit dans un circuit oscillant pour convertir la pression en
une grandeur électrique. Avec ce type de capteur, la précision de mesure est de l’ordre de
0,5% de l’étendue de mesure.
Les défaillances sont la raison d'être de l'entretien. Afin de diminuer les risques qu'une pompe
ou qu'un moteur hydraulique ne subisse une défaillance, on doit effectuer un entretien régulier
de ces équipements.
Il arrive très rarement qu'une pompe ou qu'un moteur hydraulique subisse une défaillance
partielle ou totale à cause d'un défaut de fabrication.
Dans la réalité, de 90 à 95 % des défaillances subies par ces équipements peuvent être
attribuées à une ou à plusieurs des causes suivantes :
▪ l'aération,
▪ la cavitation,
▪ la contamination,
▪ une surpression,
▪ une température excessive,
▪ une viscosité inadéquate.
Aération
L'aération d'un fluide hydraulique est généralement due à l'état défectueux d'un joint
d'étanchéité au niveau de l'arbre ou du carter de la pompe hydraulique.
Elle est néfaste pour une pompe hydraulique puisque les bulles d'air aspirées par la pompe
subissent une implosion (irruption brutale d'un fluide à l'intérieur d'une enceinte de pression
plus faible) lorsqu'elles sont soumises à la pression du système existant du côté du
refoulement de la pompe.
Cavitation
La cavitation d'une pompe hydraulique se produit lorsque le fluide n'occupe pas entièrement
l'espace disponible à l'intérieur de la pompe.
Le bruit généré par la cavitation d'une pompe est semblable à celui produit par l'aération du
fluide.
Tout corps étranger se trouvant dans un fluide hydraulique est défini comme étant de la
contamination et a un effet important sur les performances des pompes et d es moteurs
hydrauliques.
La plupart des contaminants ont un effet abrasif sur les pièces mobiles internes des pompes et
des moteurs hydrauliques, ce qui occasionne une usure prématurée de ces pièces.
La figure suivante vous montre un couvercle de pompe volumétrique à pistons axiaux ayant
subi des dommages dus à la présence de contaminants solides.
Surpression
L'utilisation des pompes et des moteurs hydrauliques dans des conditions de pression
dépassant celles prescrites par le fabricant entraîne des forces extrêmes sur les pièces mobiles
internes de ces équipements.
Ces forces peuvent ainsi entraîner des défaillances prématurées sur les pompes et les moteurs
hydrauliques.
Température excessive
La figure suivante vous montre la couronne d'une pompe volumétrique à palettes ayant subi
une température excessive.
La viscosité d'un fluide est définie comme étant la résistance de ce fluide à l'écoulement. Plus
la viscosité d'un fluide est élevée, plus ce dernier s'écoule lentement.
L'utilisation d'un fluide ayant une viscosité supérieure à celle recommandée par le fabricant
peut entraîner la cavitation d'une pompe hydraulique.
Une viscosité trop élevée peut survenir dans des conditions d'utilisation à basse température
puisque la viscosité d'un fluide augmente en fonction de la diminution de la température.
L'utilisation d'un fluide ayant une viscosité inférieure à celle prescrite par le fabricant peut
entraîner :
▪ des fuites internes ou externes,
▪ une augmentation de l'usure des pièces mobiles internes,
▪ une augmentation de la température de fonctionnement.
La capacité de prévoir et de contrôler le bruit d’un dispositif hydraulique est une tâche
prioritaire pour les industriels notamment pour répondre aux normes en terme de pollution
sonore.
Non-cavitationnel
Le bruit résultant d’écoulement non cavitationnel n’est pas assez intense pour être
problématique en comparaison avec le bruit causé par une pompe ou une valve. La création de
ce bruit vient des variations de vitesses turbulentes dans le jet appelé « Effort de Reynolds »
lié aux variations de topologies ou aux singularités de la canalisation.
Cavitationnel
La cavitation est un processus qui se produit en deux étapes. Premièrement des bulles de
vapeur se forment dans le liquide quand sa pression passe en dessous de sa pression de
vaporisation. Quand la pression remonte et repasse au dessus de la pression de vaporisation,
les bulles précédemment formées s’effondrent ou explosent, ce qui provoque le bruit. Ce
bruit, s’il est suffisamment intense peut être destructif pour les valves ou les pompes qui le
subissent, ce qui peut amener à des défaillances du système. En effet, en implosant, ces bulles
dégagent une chaleur suffisante pour arracher des particules de métal aux éléments
mécaniques de la pompe.
Phénomène de cavitation