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Chapitre 5

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Logique formelle

Elaboré par Mme Elkamel Hager


Jamoussi.hager@gmail.com

FSM de Monastir 2022-2023


1ere année Licence en Sciences de l’Informatique

Logique Formelle LSI1 22-23 H. Jamoussi Elkamel

Plan du cours
3

Chapitre 1 : introduction à la Logique


Partie I : la logique de propositions
Chapitre 2 : Syntaxe de la logique de propositions
Chapitre 3 : Sémantique de la logique de propositions
Chapitre 4 : Systèmes de preuve dans la logique de
propositions
Partie II : la logique de prédicats du premier ordre
Chapitre 5 : Syntaxe de la logique de prédicats du premier
ordre
Chapitre 6 : Sémantique de la logique de prédicats du
premier ordre
Chapitre 7 : Systèmes de preuve dans logique de
prédicats du premier ordre
Logique Formelle LSI1 22-23 H. Jamoussi Elkamel

1
Partie II : Logique des prédicats
du premier ordre

Logique Formelle LSI1 22-23 H. Jamoussi Elkamel

Ch5: Syntaxe de la logique des prédicats


Introduction
1. Notion de Prédicat
2. Langages du premier ordre
3. Construction des termes
4. Construction des formules
a. Formule atomique
b. Formule bien formée
5. Quantification
a. Quantification Existentielle
b. Quantification universelle
6. décomposition d’une formule
7. Occurrence d’une variable
8. Variable libre et variable liée
9. Représentation de connaissances dans la logique des prédicats du
premier ordre
H. Jamoussi Elkamel 4
Logique Formelle LSI1 22-23

2
Introduction
Dans la logique des propositions
• la plupart des éléments de base sont des atomes (les
propositions), à travers les atomes on construit les formules
pour exprimer des idées complexes et variées.
• Un atome (une proposition) représente
 une phrase élémentaire déclarative
 qui peut être vraie ou fausse, mais ne peut être dans certain
cas vraie et dans d'autres cas fausse.
« 2 est pair » proposition vraie
« 3 est pair » proposition fausse
• Un atome est traité
 comme une unité simple.
 Sa structure et sa composition sont supprimées.
Logique Formelle LSI1 22-23 H. Jamoussi Elkamel 5

Notion de Prédicat
• L'affirmation {n est pair}
– Est une phrase élémentaire déclarative
– ne peut pas être une proposition car on ne peut pas dire si elle est
vraie ou fausse

à chaque fois qu'on remplace n par un entier particulier on


obtient une proposition:
{ 2 est pair} est une proposition vraie
{17 est pair} est une proposition fausse

{n est pair} porte sur des symboles représentant des éléments


variables d'un ensemble fixé, s'appelle prédicat.

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Logique Formelle LSI1 22-23

3
Notion de Prédicat
Dans la logique de prédicats la phrase élémentaire {n est pair}
sera modélisée par le prédicat Pair appliqué à l’objet n qui est
variable:
Pair(n) : n est pair

c’est un prédicat qui exprime une propriété d’un objet n

la phrase « 2 est pair » est modélisé par Pair(2)


la phrase « 17 est pair » est modélisé par Pair(17)

Pair(n) s’applique à un seul objet C’est un prédicat unaire

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Notion de Prédicat
• un prédicat unaire est une application P qui associe une
proposition P(x) à chaque élément x d'un ensemble E ; cet
ensemble s'appelle l'univers (ou domaine) du prédicat.
P: E { vrai, faux }
X P(X)

Exemple de prédicats
Homme(x) : « x est un homme »
malade(x) : « x est malade »
intelligent(x) : « x est intelligent »

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Logique Formelle LSI1 22-23

4
Notion de Prédicat

• D’une façon générale, une phrase atomique est formulée


avec un symbole de prédicat n-aire (d’arité n) et n
arguments.
Exemple : « x est plus grand que y »
• est une phrase élémentaire déclarative n’est pas une proposition
• qui exprime une relation entre deux objets variables x et y
qui peut être modélisée par
plus_grand(x, y) avec x et y sont deux variables

 plus_grand est un symbole de prédicat d’arité 2 (prédicat binaire )


qui exprime la relation plus grand entre deux objets

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Notion de Prédicat

plus_grand(5,2): le symbole de prédicat est appliqué à deux constantes


(les deux objets sont deux constantes)

plus_grand(x, 7) : le symbole de prédicat est appliqué à une constante


et à une variable

plus_grand( plus(x, 1), x)


pour exprimer « (x + 1) est plus grand que x »
le symbole de prédicat est appliqué à deux objets :
• un objet plus qui est une fonction binaire
• et un objet qui est une variable.

H. Jamoussi Elkamel 10
Logique Formelle LSI1 22-23

5
Notion de Prédicat

• L’ordre des « arguments » dans un prédicat est important, on


parle de place. Par exemple,

Père( x ,y) : x est le père de y.


Aime (Pierre , Marie ) : Pierre aime Marie
Aime (Marie ,Pierre ) : Marie aime Pierre

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Notion de Prédicat

Un prédicat permet d’exprimer


– Une propriété d’un objet (prédicat unaire)
– Ou une relation entre plusieurs objets (prédicat d’arité n)

Un objet peut être


– Une constante : une valeur connue du domaine D
– Une variable : un objet inconnu du domaine
– Une fonction appliquée à un ou plusieurs objets qui permet
de produire un nouveau objet

H. Jamoussi Elkamel 12
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Limites de la Logique de propositions
Conséquence logique en logique de propositions

Si Jean est malade, il ne sort pas


Jean est malade
Jean ne sort pas
Les propositions
M= Jean est malade S= jean sort
Les formules
F1≡ (M   S ) D’après modus ponens
F2≡ M S est une est conséquence
F3 ≡  S logique de {F1, F2}
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Limites de la Logique de propositions


N’est pas une conséquence logique en logique de
propositions

Si un homme est malade, il ne sort pas


Jean est un homme malade
Jean ne sort pas
Les propositions
M= un homme est malade S = un homme sort
J1 = jean est un homme malade J2= Jean sort
Les formules Dans la logique de propositions, nous ne
F1≡ (M   S ) pouvons pas démontrer que  J2 est une
F2≡ J1 conséquence logique de {F1, F2}
F3 ≡  J2
H. Jamoussi Elkamel 14
Logique Formelle LSI1 22-23

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Limites de la Logique de propositions

La logique propositionnelle est insuffisante pour

• représenter les procédés des langages (informatique,


linguistique, mathématiques .. )

• formaliser des fragments significatifs du raisonnement


courant,

Logique Formelle LSI1 22-23 H. Jamoussi Elkamel 15

Limites de la Logique de propositions


Ce qui manque
1. la possibilité de dissocier un fait élémentaire sous la forme
d'un objet possédant un attribut (une propriété),
Ex: tel cours est intéressant ;
un cours x possède la propriété d’être intéressant

ou d'une relation entre plusieurs objets,


tel étudiant assiste au cours d'informatique
un étudiant x et le cours d’informatique sont en relation avec
la relation assiste
H. Jamoussi Elkamel 16
Logique Formelle LSI1 22-23

8
Limites de la Logique de propositions
Ce qui manque
2. la possibilité de représenter de la quantification sur les
objets:
 des énoncés universels : la variable représente tous
les objets d’un domaine
tous les cours sont intéressants
pour tous réels x, x est inférieur à (x+1)

 Des énoncés existentiels : la variable représente


certains objets d’un domaine
il existe un cours intéressant
il y’a quelqu’un intelligent à Unix
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Logique des prédicats


• La Logique propositionnelle suppose que le monde contient
des faits (propositions),
• La Logique des prédicats suppose que le monde contient:
Des Objets pris dans un domaine D:
personnes, maisons, nombres, couleurs, match , guerre, …
Des propriétés ou des Relations entre les objets (prédicats)
Dn  {vrai, faux}
rouge, rond, nombre-premier, est frère de, est plus grand que,
est partie de, …
Des Fonctions Dn  D meilleur ami de, un de plus que,

• Dans la Logique des prédicats un objet variable peut décrire


tous ou certains objets du domaine 18
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Logique des prédicats du premier ordre
Dans la logique des prédicats on trouve
• La logique des prédicats du premier ordre, on n'autorise que les
quantifications sur les variables.
 x ( (Premier (x)  sup (x, plus(1,1) ))  Impair (x) )
(tout nombre premier supérieur à 2 est impair)
• La logique des prédicats du second ordre (ou d'ordre supérieur) :
dans une formule on autorise les quantifications sur les fonctions ou
des relations (les prédicats).
 f  x sup( f (x) , f (plus(x , 1)) )

Dans la suite de cette partie, on va présenter seulement les logiques des


prédicats du premier ordre.
Logique Formelle LSI1 22-23 H. Jamoussi Elkamel 19

Chapitre 5 : Syntaxe de la logique


des prédicats du premier ordre

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Ch5: Syntaxe de la logique des prédicats

1. Langages du premier ordre


2. Construction des termes
3. Construction des formules
a. Formule atomique
b. Formule bien formée
4. Quantification
a. Quantification Existentielle
b. Quantification universelle
5. décomposition d’une formule
6. Occurrence d’une variable
7. Variable libre et variable liée
8. Représentation de connaissances dans la logique des prédicats du
premier ordre
Logique Formelle LSI1 22-23 H. Jamoussi Elkamel 21

Logique du premier ordre


On trouve plusieurs langages de logique du premier ordre

• Pour écrire une formule d'un langage du premier ordre, on


utilise
 certains symboles qui sont communs à tous les
langages (les symboles de variables, les connecteurs,
les quantificateurs, les parenthèses)

 et certains symboles qui varient d'un langage à un


autre (les symboles de constantes, de fonctions et de
prédicats).

H. Jamoussi Elkamel 22
Logique Formelle LSI1 22-23

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1. Langages du premier ordre
L'alphabet d'un langage du premier ordre comporte les
symboles suivants, qui sont communs à tous les langages :
• les connecteurs   ,  ,
• les parenthèses ( et ) et la virgule
• les quantificateurs universels  et existentiels  ,
• un ensemble fini de symboles de variables x , y , z… .
Chaque langage de la logique du premier ordre est caractérisé
par l'ensemble des symboles suivants :
• les symboles de relations ou prédicats,
• les symboles de fonctions,
• et les symboles de constantes.

Logique Formelle LSI1 22-23 H. Jamoussi Elkamel 23

Exemples
Soient les langages de prédicat du premier ordre L1, L2 et L3:

Langages Symboles de Symboles de Symboles de


prédicats fonctions constantes

L1 R: prédicat binaire c

R : prédicat binaire f : fonction unaire c, d


L2 Egal: prédicat binaire g, h : fonction binaire

père : fonction unaire Ali, 1


L3
plus: fonction binaire

L1=(R, c) L2=(R, egal, f, g, h, c, d) L3=(père, plus , Ali, 1)


Logique Formelle LSI1 22-23 H. Jamoussi Elkamel 24

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1. Langages du premier ordre
• L'arité d'un prédicat est le nombre d'argument du
prédicat. C'est un nombre positif
Si le prédicat est d’arité 0 il correspond à la notion de
proposition de la logique des propositions

• Chaque symbole de fonction a une arité fixée.


L'arité d'une fonction est le nombre d'argument de la
fonction. C'est un nombre positif. Si la fonction est d'arité
0, elle correspond à la notion de constante .

Logique Formelle LSI1 22-23 H. Jamoussi Elkamel 25

2. Construction des termes


les termes sont les symboles pour représenter les objets du
domaine
Définition 1: Terme
Les termes sont définis récursivement comme suit :
1) Tout symbole de constante est un terme,
2) tout symbole de variable est un terme,
3) si f est un symbole de fonction à n places et t1, t2,..., tn sont des
termes, alors f(t1, t2,.., tn) est un terme.
4) Tous les termes sont générés par l'application des règles ci-
dessus.

• Un terme clos est un terme sans variable.


H. Jamoussi Elkamel 26
Logique Formelle LSI1 22-23

13
2. Construction des termes : Exemples
Langages Symboles de prédicats Symboles de fonctions Symboles de constantes
L1 R: prédicat binaire c
L2 R : prédicat binaire f : fonction unaire c, d
Egal: prédicat binaire g, h : fonction binaire
L3 père : fonction unaire ali, 1
plus: fonction binaire
1. Les seuls termes du langage L1 sont les variables et la constante c.
{c, x, y, z, ..}
2. Les expressions suivantes sont des termes de L2 :
{c ; d; X; Y; Z;.. ; f(c) ; f(X); f( f( c ) ); h(c, X); h(Y, Z); g(Y, h(c, Z));
g(d, h(Y, Z)); f(g(d, h(Y, Z)))… }.

3. Les expressions suivantes sont des termes de L3 :


{ali, 1, X, Y, Z.., plus(plus(X, 1), X); père(père(ali)) 27
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3. Construction des formules : notion d’atome


Une formule atomique modélise une phrase élémentaire
Définition 2 : atome = formule atomique
Si P est un symbole de prédicat à n places (d’arité n)
et t1, t2, …, tn sont des termes
alors P (t1, t2, …, tn) est un atome (formule atomique).
Exemple des atomes
L1:
R(X,Y); R(c,c); R(X,c);
L2:
R(X,Y); R(c,d); R(f(X),c); R(g(f(c), h(X,c)) , d)
L3:
aucune formule atomique
H. Jamoussi Elkamel 28
Logique Formelle LSI1 22-23

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3. Les formules atomiques
Langages Symboles de prédicats Symboles de fonctions Symboles de constantes
L1 R: prédicat binaire c
L2 R : prédicat binaire f : fonction unaire c, d
Egal: prédicat binaire g, h : fonction binaire
L3 père : fonction unaire ali, 1
plus: fonction binaire
L1 L3 L2
R(c, c) n’admet pas R(c, c) egal(c,X)
R(c, X) des formules
R(c, X) egal(c,c)
atomique
R(X, X) R(X, X) R(x, f(x))
R(X, Y) R(X, Y) R(f(c) , g(X,Y))
R(c, d) R( g(f(c), h(X,c)), d)
Logique Formelle LSI1 22-23
R(d,d)
H. Jamoussi Elkamel 29

3. Construction des formules: notion de formule

Définition 3 : Formule
L’ensemble des formules bien formées (FBF, Well Formed-
Formula) est le plus petit ensemble satisfaisant :
1) Un atome est une formule,
2) si F est une formule, alors  F est une formule,
3) si F et G sont deux formules alors (F  G ), ( F  G),
( F  G) et (F  G) sont des formules.
4) Si F est une formule et X une variable libre x F et x F
sont des formules.
5) Les formules sont générées par l'application de 1), 2), 3)
et 4) un nombre fini de fois.
H. Jamoussi Elkamel 30
Logique Formelle LSI1 22-23

15
Exemple des formules

Exemple 3 :
Parmi les expressions suivantes, la première est une
formule des langages L1 et L2, les autres sont des formules
du langage L2 :
x y z ( (R(x, y)  R(y, z) ) R(x, z) )

x y ( egal(g(x, y) , c)  egal(g(y, x) , c) )
x y ( R(x, y)  R(f(x), f(y) )
x  egal(f(x), c)
x y egal( g(x, f(y)) , f(g(x, y)))

Logique Formelle LSI1 22-23 H. Jamoussi Elkamel 31

4. Quantification
• La quantification permet d'exprimer des propriétés sur
une collection d'objets sans avoir à les désigner chacun
par un nom,

• 2 types de quantificateurs:
– quantificateur existentiel: ∃
– quantificateur universel: ∀

H. Jamoussi Elkamel 32
Logique Formelle LSI1 22-23

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Quantification existentielle
Forme générale ∃ <variable> <formule >

exemple:
"Il y a quelqu'un d'intelligent à FSM "
« il existe une personne x tel que x appartient à FSM et x est intelligente »

∃ x (Appartient (x, FSM) ∧ Intelligent(x))

∃ x P est équivalent à la disjonction d'instanciations de P


(Appartient (Ali, FSM) ∧ Intelligent(Ali))
∨ ( Appartient (Mohamed, FSM) ∧ Intelligent(Mohamed) )
∨ ( Appartient (Salah, FSM) ∧ Intelligent(Salah) )
∨…
Logique Formelle LSI1 22-23 H. Jamoussi Elkamel 33

Quantification existentielle

• Typiquement ∧ est le connecteur principal avec ∃


∃ x (Appartient (x, FSM) ∧ Intelligent(x))

– erreur fréquente: utiliser ⇒ comme connecteur


principal avec ∃
– ∃ x (Appartient (x, FSM) ⇒ Intelligent(x))
est vrai aussi si quelqu'un n'est pas à FSM

H. Jamoussi Elkamel 34
Logique Formelle LSI1 22-23

17
Quantification existentielle
La particularité affirmative ∃X (F(X) ∧ G(X))

• Il existe X tel que F et G


• Il y a des F et G
• Il y a un F et G
• Quelques F sont G
• Quelque F est G
• Quelque chose est à la fois F et G
• Des F et G existent

Logique Formelle LSI1 22-23 H. Jamoussi Elkamel 35

Quantification existentielle
La particularité négative ∃X ( F(X) ∧ ¬G(X) )

• Quelques F ne sont pas G


• Quelque F n'est pas G
• Il y a des F et non G
• Il y a un F et non G

• Quelque chose est à la fois F et non G


• Des F et non G existent

H. Jamoussi Elkamel 36
Logique Formelle LSI1 22-23

18
Quantification universelle
Forme générale ∀ <variable> <formule >
exemple:
"Toute personne à FSM est intelligente "
« pour toute personne x, Si x appartient à FSM alors x est intelligente »

∀ x (Appartient(x, FSM) ⇒ Intelligent(x))

∀ x P est équivalent à la conjonction d'instanciations de P


(Appartient (Ali, FSM) ⇒ Intelligent(Ali))
∧ (Appartient (Mohamed, FSM) ⇒ Intelligent(Mohamed))
∧ (Appartient (Salah, FSM) ⇒ Intelligent(Salah))
∧…
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Quantification universelle

• Typiquement ⇒ est le connecteur principal avec ∀


∀ x (Appartient(x, FSM) ⇒ Intelligent(x))

– erreur fréquente: utiliser ∧ comme connecteur principal avec ∀


:
∀ x ( Appartient (x, FSM) ∧ Intelligent(x) )
signifie: "tout le monde est à FSM et tout le monde est
intelligent"

H. Jamoussi Elkamel 38
Logique Formelle LSI1 22-23

19
Quantification universelle
L'universelle affirmative ∀X ( F(X)  G(X) )

• Pour tout X, si X est un F alors X est un G


• Tous les F sont des G
• Tout F est G
• Chaque F est G
• Tout ce qui est F est G
• N'importe lequel F est G
• Les F sont tous G
• Si un être quelconque est F, il est G
• Seuls les G sont F
Logique Formelle LSI1 22-23 H. Jamoussi Elkamel 39

Quantification universelle
L'universelle négative ∀X (F(X)  ¬ G(X))

• Aucun F n'est G
• Non il existe un X telque F et G
• Il n'y a aucun F et G
• Rien n'est à la fois F et G
• Les F et G n'existent pas

H. Jamoussi Elkamel 40
Logique Formelle LSI1 22-23

20
Exemples des formules

Exprimer les phrases a, b et c suivantes en un langage de la logique du


premier ordre :

(a) Tout nombre rationnel est un nombre réel.


(b) Il existe un nombre premier.
(c) Pour tout x, il existe un nombre y tel que x < y.

Logique Formelle LSI1 22-23 H. Jamoussi Elkamel 41

Exemples des formules

(a) Tout nombre rationnel est un nombre réel.


« pour tout nombre x, Si x est un nombre rationnel alors x est
un nombre réel »
Considérons le langage L4 comportant :
• Domaine : les nombres
• les prédicats :
Q(x) : x est un nombre rationnel
R(x) : x est un nombre réel

• La phrase (a), est traduite en :


(a') x ( Q(x)  R(x) )

H. Jamoussi Elkamel 42
Logique Formelle LSI1 22-23

21
Exemples des formules

(b) Il existe un nombre premier.


« il existe un nombre x telque x est premier »
langage L4
• Domaine : les nombres
• les prédicats :
Q(x) : x est un nombre rationnel
R(x) : x est un nombre réel
P(x) : x est premier

(b') x P(x)

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Exemples des formules

(c) Pour tout x, il existe un nombre y tel que x < y.


« Pour tout nombre x, il existe un nombre y tel que x < y. »
le langage L4

Domaine : les nombres


• les prédicats :
Q(x) : x est un nombre rationnel
R(x) : x est un nombre réel
P(x) : x est premier
Inférieur(x, y) : x est inférieur à y

(c') x y Inférieur(x, y)

H. Jamoussi Elkamel 44
Logique Formelle LSI1 22-23

22
Exemples des formules
Exprimer ces phrases dans un langage de logique du premier ordre

A1 : Pour tout nombre entier positif, il existe un successeur.


A2 : Pour tout nombre entier positif, il existe un et un seul
successeur.
A3 : Il n'existe aucun nombre  IN pour lequel 0 est le successeur
immédiat.
A4 : Pour tout nombre  0, il existe un et un seul prédécesseur
immédiat.

Domaine : l’ensemble des entiers positifs

Logique Formelle LSI1 22-23 H. Jamoussi Elkamel 45

Exemples des formules

A1 : Pour tout nombre entier positif, il existe un successeur.


• « pour tout entier positif x, il existe un entier positif y tel
que y est égal au successeur de x »

Domaine : l’ensemble des entiers positifs


Considérons le langage L 5 comportant
• Le prédicat : Egal(x, y) : x est égale à y
• la fonction : Suc(x) : successeur immédiat de x

A1  x y Egal(y, Suc(x))

H. Jamoussi Elkamel 46
Logique Formelle LSI1 22-23

23
Exemple des formules

A1 : Pour tout nombre entier positif, il existe un successeur.


Une solution possible
• « pour tout entier x, Si x est positif alors il existe un entier
y tel que y est égal au successeur de x »

Domaine : l’ensemble des entiers positifs


Considérons le langage L 5 comportant
• Le prédicat : Egal(x, y) : x est égale à y
N(x) : x est positif
• la fonction : Suc(x) : successeur immédiat de x
A1  x ( N(x)  y Egal(y, Suc(x)) )
Logique Formelle LSI1 22-23 H. Jamoussi Elkamel 47

Exemple des formules


A2 : Pour tout nombre entier positif, il existe un et un seul successeur.
Domaine : l’ensemble des entiers positifs
le langage L 5 comportant
• le prédicat : Egal(x, y)
• la fonction : Suc(x) : successeur immédiat de x
« Pour tout nombre entier positif x, il existe un nombre entier positif y
tel que y est le successeur de x, et y est unique »
« Pour tout nombre entier positif x, il existe un nombre entier positif y
tel que y est le successeur de x et pour tout nombre entier positif z si z
est un successeur de x alors z est égal a y»
A2= x y ( Egal(y, Suc(x))  z ( Egal(z, Suc(x))  Egal(z, y) ))
Unicité du successeur immédiat
H. Jamoussi Elkamel 48
Logique Formelle LSI1 22-23

24
Exemple des formules
A3 : Il n'existe aucun nombre  N pour lequel 0 est le successeur
immédiat.
Non (il existe un nombre entier positif x tel que (0 égal au successeur de x))

Domaine : l’ensemble des entiers positifs


langage L 5 comporte
• la constante : 0
• le prédicat : Egal(x, y) : x est égale à y
• la fonction : Suc(x) : donne successeur immédiat de x
A3   x Egal(0, Suc(x))
« pour tout nombre entier positif x, (0 n’est pas égal au
successeur de x ) »
A3   x  Egal(0, Suc(x))
Logique Formelle LSI1 22-23 H. Jamoussi Elkamel 49

Exemple des formules


A4 : Pour tout nombre  0, il existe un et un seul prédécesseur immédiat
A4 : Pour tout entier positif x, si x n’est pas égal à 0 alors il existe un
et un seul prédécesseur immédiat
Domaine : l’ensemble des entiers positifs
langage L 5 comporte
• la constante : 0
• le prédicat : Egal(x, y)
• la fonction : Suc(x) : successeur immédiat de x
Pred(x) : prédécesseur immédiat de x
x (  Egal(x, 0) 
y ( Egal(y, Pred(x))  z ( Egal(z, Pred(x) )  Egal(z, y) ) ) )

H. Jamoussi Elkamel 50
Logique Formelle LSI1 22-23

25
Décomposition d’une formule
• l’existence et l’unicité de la décomposition d’une formule, aussi
compliquée soit-elle, sont assurées grâce à la définition par
induction de l’ensemble des formules.
Proposition 1 :
Toute formule d’un langage du premier ordre se décompose de
manière unique sous l’une, et une seule, des formes suivantes :
• une formule atomique,
•  F où F est une formule,
• (F  G ), ( F  G), ( F  G) ou (F  G) où F et G sont des
formules,
• x F et  x F où F est une formule et x une variable.

Logique Formelle LSI1 22-23 H. Jamoussi Elkamel 51

Décomposition d’une formule


Exemple 7 :
La décomposition de la formule F suivante est donnée par :
F : ( R(x, y)  z ( R(y, z)  egal(y, z) ) )  (F1  F2)
Avec
F1  R(x, y) atome F1 est formule bien formée
F2  z ( R(y, z)  egal(y, z) )  z F3
F3  ( R(y, z)  egal(y, z) )  ( F4  F5 )
F4  R(y, z) atome FBF
F5  egal(y, z) atome FBF
Donc F3 est FBF et F2 est FBF
Par suite la formule F est FBF
L’ensemble des sous formules de F = { F, F1, F2, F3, F4, F5}
H. Jamoussi Elkamel 52
Logique Formelle LSI1 22-23

26
Occurrence d’une variable
Définition 4
Une occurrence d’une variable dans une formule est un couple
constitué de cette variable et d’une place effective, c’est à dire
qui ne suit pas un quantificateur.
Exemple 8 :
Soit la formule F dans le langage L2 : les variables de F : x, y, z
F = ( R(x, z)  z (R(y, z)  egal(y, z)) )

• la variable x possède une occurrence (place dans la formule),


• la variable y possède deux occurrences,
• la variable z possède trois occurrences (l'apparition de z dans z
ne constitue pas une occurrence de z).
Logique Formelle LSI1 22-23 H. Jamoussi Elkamel 53

Occurrence libre et Occurrence liée


Définition 5 :
• Une occurrence d'une variable x dans une formule F est une
occurrence libre si elle ne se trouve dans aucune sous-formule de F,
qui commence par une quantification x ou x.
• Une occurrence d'une variable x dans une formule F est une
occurrence liée si elle apparaît dans une sous-formule de F, qui
commence par une quantification x ou x.
Soit la formule F
F = (R(x, z)  z (R(y, z)  egal(y, z)))

• la variable x possède une occurrence libre


• la variable y possède deux occurrences libres,
• la variable z possède une occurrence libre et deux occurrences liées
H. Jamoussi Elkamel 54
Logique Formelle LSI1 22-23

27
Variable libre et Variable liée
Définition 6 :
• Une variable est libre si elle a au moins une occurrence libre dans
cette formule.
• Une variable est liée dans une formule, si toutes ses occurrences sont
liées.

• Une formule close est une formule sans variables libres.

Exemple 9 :
• x P(x, y) x est liée. y est libre.

• x ( P(x, y)  y Q(y)) x est liée.


y admet une occurrence libre
et une liée donc elle est libre
Logique Formelle LSI1 22-23 H. Jamoussi Elkamel 55

Variable libre et variable liée


Exemple 10 :
Dans la formule F = (R(x, z)  z (R(y, z)  egal(y, z)))

– la seule occurrence de x est libre,


– les deux occurrences de y sont libres,
– la première occurrence de z est libre, la deuxième et la troisième sont liées.
• Les variables x, y et z sont donc libres dans la formule F.
F est notée F(x, y, z) = ( R(x, z)  z (R(y, z)  egal(y, z)) )
Par contre, la formule G : les trois variables x, y et z sont liées
G = x z ( R(x, z)  y (R(y, z)  egal (y, z))) est close.

H. Jamoussi Elkamel 56
Logique Formelle LSI1 22-23

28
Représentation des connaissance dans La logique
des prédicats du premier ordre
soit à traduire le groupe de phrases suivantes :
a) Marcus était un homme
b) Marcus était un pompéien
c) Tous les pompéiens étaient des romains
d) César était souverain
e) Tous les romains étaient fidèles à César, soit le haïssaient
f) Chacun est fidèle à quelqu'un
g) Les gens n'essayent d'assassiner que les souverains auxquels
ils ne sont pas fidèles
h) Marcus a essayé d'assassiner César

Logique Formelle LSI1 22-23 H. Jamoussi Elkamel 57

Représentation des connaissance dans La logique


des prédicats du premier ordre
D'abord on constitue l'univers du discours : c-à-d on recherche
dans le texte tous les prédicats (propriété ou relation) , les
constantes dont on a besoin
a) Marcus était un homme
b) Marcus était un pompéien
c) Tous les pompéiens étaient des romains
d) César était souverain
e) Tous les romains étaient fidèles à César, soit le haïssaient
f) Chacun est fidèle à quelqu'un
g) Les gens n'essayent d'assassiner que les souverains auxquels
ils ne sont pas fidèles
h) Marcus a essayé d'assassiner César
H. Jamoussi Elkamel 58
Logique Formelle LSI1 22-23

29
Représentation des connaissance dans La logique
des prédicats du premier ordre
On définit un langage des prédicats
L’univers du discours • Constantes :
• D = ensemble des êtres humains marcus
cesar
• Prédicats :
– HOMME(X) : X est un homme
– POMPEIEN(X) : X est un pompéien
– SOUVERAIN(X) : X est un souverain
– ROMAIN(X) : X est un romain
– FIDELE(X, Y) : X est fidèle à Y
– HAIR(X, Y) : X hait Y
– ESSAYER_ASSASSINER(X, Y) : X essaye d'assassiner Y

Logique Formelle LSI1 22-23 H. Jamoussi Elkamel 59

Représentation des connaissance dans La logique


des prédicats du premier ordre
Chaque phrase est écrite sous forme d’une formule bien formée à
l'aide des prédicats, des connecteurs et des parenthèses.
a) Marcus était un homme
HOMME(marcus)

b) Marcus était un pompéien


POMPEIEN(marcus)

c) Tous les pompéiens étaient des romains


« pour tout personne x, (si (x est un pompéien) alors( x est un romain)) »
∀ X (POMPEIEN(X)  ROMAIN(X))

d) César était souverain


SOUVERAIN(cesar)
H. Jamoussi Elkamel 60
Logique Formelle LSI1 22-23

30
Représentation des connaissance dans La logique
des prédicats du premier ordre
e) Tous les romains étaient fidèles à César, soit le haïssaient
« pour toute personne x, (si (x est un romain ) alors
((x est fidèle à cesar) ou ( x haire cesar) ))

∀X ( ROMAIN(X)  ( FIDELE(X, cesar) ∨ HAIR(X, cesar)) )


ou
∀X ( ROMAIN(X) ( (FIDELE(X, cesar) ∨ HAIR(X, cesar)) ∧
 (FIDELE(X, cesar) ∧ HAIR(X, cesar) ) ) )
(c’est un ou exlusif )

Logique Formelle LSI1 22-23 H. Jamoussi Elkamel 61

Représentation des connaissance dans La logique


des prédicats du premier ordre

f) Chacun est fidèle à quelqu'un


« toute personne est fidèle à quelqu’un »

« pour toute personne x ,( il existe une personne y tel que (x est


fidèle à y ))«

∀X ∃Y FIDELE(X, Y)

H. Jamoussi Elkamel 62
Logique Formelle LSI1 22-23

31
Représentation des connaissance dans La logique
des prédicats du premier ordre
g) Les gens n'essayent d'assassiner que les souverains auxquels ils ne
sont pas fidèles
« pour toute personne x, pour toute personne y , (si Y est un souverain
et si x essaye d’assassiner y alors x n’est pas fidèles à y ) »

∀X ∀Y ( ( SOUVERAIN(Y) ∧ ESSAYER_ASSASSINER(X, Y) )
 FIDELE (X, Y) )

h) Marcus a essayé d'assassiner César

ESSAYER_ASSASSINER(marcus, cesar)

Logique Formelle LSI1 22-23 H. Jamoussi Elkamel 63

Exemple des formules

Exprimer les phrases suivantes en un langage de logique du premier


ordre
A1 : Tout nombre possède un opposé, c-à-d un nombre, ajouté au
premier donne 0.
A2 : z est un nombre premier c-à-d z est différent de 1 et n’a pas
d’autres diviseurs que 1 et lui-même
A3 : Tout nombre pair supérieur à 3 est la somme de deux nombres
premiers.

H. Jamoussi Elkamel 64
Logique Formelle LSI1 22-23

32
Exemple des formules

Exprimer les phrases suivantes en un langage de logique du premier


ordre
A1 : Tout nombre possède un opposé, c-à-d un nombre, ajouté au
premier donne 0.
A2 : z est un nombre premier c-à-d z est différent de 1 et n’a pas
d’autres diviseurs que 1 et lui-même
A3 : Tout nombre pair supérieur à 3 est la somme de deux nombres
premiers.

Domaine = l’ensemble des nombres

Logique Formelle LSI1 22-23 H. Jamoussi Elkamel 65

Exemple des formules


Domaine = l’ensemble des nombres
Considérons le langage L 6 comportant
les prédicats : • Les fonctions :
Opposé(x): x possède un opposé plus(x,y) : calcul la somme de x
Egal(x, y) : x est égal à y et y
Premier(x): x est premier
Divise(x,y): x divise y
Les constantes : 0 , 1, 3
Pair(x): x est pair
Sup(x,y) x est supérieur à y

A1 : Tout nombre possède un opposé, c-à-d un nombre, ajouté au premier donne 0.


« pour tout nombre x, possède un opposé si et seulement si il existe y
telque x+y = 0 »

∀x ( Opposé(x)  y Egal( plus(x,y),0 ) )


H. Jamoussi Elkamel 66
Logique Formelle LSI1 22-23

33
Exemple des formules
Domaine = l’ensemble des nombres
Considérons le langage L 6 comportant
les prédicats : • Les fonctions :
Egal(x, y) : x est égal à y plus(x,y) : calcul la somme de x
Opposé(x): x possède un opposé et y
Premier(x): x est premier
Divise(x,y): x divise y
Les constantes : 0 , 1, 3
Pair(x): x est pair
Sup(x,y) x est supérieur à y

A2 : z est un nombre premier c-à-d z est différent de 1 et n’a pas d’autres diviseurs que
1 et lui-même
« z est un nombre premier ssi z n’est pas égal à 1 et pour tout y si y divise z alors y est
égal à 1 ou y est égal à z »

( Premier(z)(Egal(z,1)  y (Divise(y,z)(Egal(y,1)  Egal(y,z)))) )


Logique Formelle LSI1 22-23 H. Jamoussi Elkamel 67

Exemple des formules


Domaine = l’ensemble des nombres
Considérons le langage L 6 comportant
les prédicats : • Les fonctions :
Egal(x, y) : x est égal à y plus(x,y) : calcul la somme de x et y
Opposé(x): x possède un opposé
Premier(x): x est premier
Divise(x,y): x divise y Les constantes : 0 , 1, 3
Pair(x): x est pair
Sup(x,y) x est supérieur à y

A3 : Tout nombre pair supérieur à 3 est la somme de deux nombres premiers.


« pour tout nombre x, si x est pair et x supérieur à 3 alors il existe un nombre
premier y et il existe un nombre premier z telque x = y+z »
x ( (Pair(x)  Sup(x,3))  y z (Premier(y)  Premier(z) 
Egal(x, plus(y, z)) ))

H. Jamoussi Elkamel 68
Logique Formelle LSI1 22-23

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Exemple des formules
A4 : Tout ce qui brille n’est pas d’or

A5 : la porte est ouverte ou fermée

Domaine: l’ensemble des objets


Langage L7
Prédicats
Brille(x) : x brille
Or(x) : x est d’or
Porte(x): x est une porte
Ouverte(x) : x est ouverte
Fermée(x) x est fermée

Logique Formelle LSI1 22-23 H. Jamoussi Elkamel 69

Exemple des formules


Domaine: l’ensemble des objets
Langage L7
Prédicats
Brille(x) : x brille
Or(x) :x est d’or
Porte(x): x est une porte
Ouverte(x) : x est ouverte
Fermée(x) x est fermée

A4 : Tout ce qui brille n’est pas d’or « La particularité négative »

x ( brille(x)  or(x) )   x (brille(x)  or(x) )

H. Jamoussi Elkamel 70
Logique Formelle LSI1 22-23

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Exemple des formules
Domaine: l’ensemble des objets
Langage L7
Prédicats
Brille(x) : x brille
Or(x) :x est d’or
Porte(x): x est une porte
Ouverte(x) : x est ouverte
Fermée(x) x est fermée

A5 : la porte est ouverte ou fermée


x ( Porte(x) ( Ouverte(x) Fermée(x) ) )
Le ou peut être un ou exclusif
x ( Porte(x)  ( ( Ouverte(x)   Fermée(x)) (Ouverte(x)  Fermée(x)) ))

Logique Formelle LSI1 22-23 H. Jamoussi Elkamel 71

Exemple de raisonnement
Soit le raisonnement suivant :
1. Tout homme est mortel.
2. Or Socrate est un homme.
3. Donc Socrate est mortel.
L’ensemble des phrases dans ce raisonnement peuvent être traduites dans
un langage du premier ordre L8 comportant
– les prédicats : Homme(x), Mortel(x)
– les constantes : Socrate
Par les formules suivants
(i) x (Homme(x)  Mortel(x))
(ii) Homme (Socrate )
(iii) Mortel (Socrate )
H. Jamoussi Elkamel 72
Logique Formelle LSI1 22-23

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Exemple de raisonnement

Une nouvelle formule construite à partir des précédentes correspond au


raisonnement :

i) (x (Homme(x)  Mortel(x)) ii) Homme(Socrate ) ) iii) Mortel(Socrate )


F G H

Logique Formelle LSI1 22-23 H. Jamoussi Elkamel 73

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