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Azambou Geotle S 2

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COURS GEO TLE AZAMBOU DENIS TEL : 695652012

CHAPITRE 3 : L’ECONOMIE MODERNE AU CAMEROUN


LEÇON 8 : L’INDUSTRIE
Situation problème : Insuffisance de l’énergie électrique
Exemple d’action : Développer les sources d’énergie renouvelables
Justification : Cette leçon permet à l’apprenant d’installer les ressources afin de développer
les sources d’énergie renouvelables.
Introduction : Brainstorming : Définir industrie, localise sur la carte du Cameroun les
principales zones industrielles.
L’industrie est l'ensemble des activités humaines tournées vers la production en série de
biens. L’industrie camerounaise est la seconde d’Afrique francophone derrière la Côte
d’ivoire aussi bien en quantités produites qu’en valeur. En 1997/98, le secteur secondaire dans
son ensemble a contribué pour 1 600 milliards de FCFA à l’économie nationale, soit 27,8 %
du PIB. Après des années de marasme, l’industrie relève progressivement la tête. Elle est
dominée par quelques grosses unités.
I- Enorme potentiel énergétique (barrages hydroélectriques, énergie solaire,
centrales à gaz,)
Méthodes : Analyse des documents : Identifie les différents barrages hydroélectriques
du Cameroun et leurs capacités respectives. Montre la palce qu’occupe l’insolation dans
l’électrification du Cameroun. Identifie les centrales à gaz du Cameroun.
1. Barrages hydroélectriques
Le potentiel hydroélectrique camerounais est très impressionnant. Avec une puissance estimée
à 23 000 Mégawats le pays occupe la seconde place en Afrique, derrière la République
démocratique du Congo (Rdc). Le Cameroun est en outre 18ème au niveau mondial.
Etonnamment la capacité hydroélectrique utilisée par le Cameroun ne représente que 4 % des
réserves techniquement exploitables. Le Cameroun tire l’essentiel de son énergie électrique de
l’hydraulique. Le pays dispose en effet de centrales hydro-électriques à partir desquels est
produite l’électricité. Parmi celles-ci, l’on peut citer la centrale de Songloulou qui est la plus
grande centrale du Cameroun, produisant 54% du mix électrique. Mise en service en 1981,
cette centrale possède une capacité de 384 MW. A coté de cette dernière, l’on retrouve la
centrale d’Edéa qui est l’une des plus anciennes au Cameroun. Mise en service en 1950, la
centrale d’Edea dispose d’une capacité de 276 MW. Egalement dans ce registre se trouve la
centrale hydro-électrique de Lagdo. Fonctionnelle depuis 1986, elle possède une capacité de
72MW.
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2. Energie solaire
Outre son potentiel hydroélectrique le Cameroun peut faire valoir d’autres atouts. Ses
potentialités en énergie solaire sont tout aussi insolentes, grâce au très fort niveau
d’ensoleillement de la partie nord du pays. Son ensoleillement constitue un grand gisement
d’énergie électrique. Le pays dispose en effet d’un potentiel abondant et disponible surtout
dans sa partie septentrionale. L’insolation moyenne dans cette partie du pays est de 5,8
kWh/m2 /jour et de 4 kWh/m2/jour dans sa partie sud, selon une évaluation de l’ARSEL.
Malgré une insolation moyenne de 4,9 kWh/m2/j pour l’ensemble du pays, l’exploitation de
cette source d’énergie demeure faible.
3. Centrale à gaz
Au-delà des ressources hydrauliques, le Cameroun possède aussi un fort potentiel
gazier. Le pays regorge d’un sous-sol et d’un offshore riches en gaz. Ses potentialités gazières
ont été réévaluées à la hausse en 2014, passant de 144 milliards de m³ (mètres cubes) à 154
milliards m³, selon une estimation de la Société nationale des hydrocarbures (SNH), bras
séculier de l’Etat dans les opérations pétrolières et gazières. Cette hausse de 10 milliards m³
est consécutive à de nouveaux travaux d’exploration entrepris dans certains champs pétro-
gaziers par des opérateurs sous contrat avec l’état. La SNH rapporte que la production gazière
du Cameroun a littéralement explosé pour atteindre à 4343,4 millions de pieds cubes sur les
quatre premiers mois de l’année 2014, contre 93,4 millions de pieds cubes pour la même
période en 2013.

II- Réserves minières importantes (bauxite, fer, Terres rares…)


Méthode : Focus group : Classe dans un tableau les reources minières du Cameroun et
leurs réserves respectives. Construire la carte du Cameroun puis localise les zones de ses
différentes ressources minières.
1. Les ressources minières les plus importantes
Bauxite : Minim Martap: plus d’un milliard de tonnes à une teneur moyenne de 41,3%
d’alumine ; Ngaoundal: 120 millions de tonnes à une teneur moyenne de 41-43% d’alumine;
Fongo Tongo: 46 millions de tonnes à une teneur moyenne de 47% d’alumine. Fer :
Mamelles: 340 millions de tonnes à 35% d’oxyde de fer. Mbalam: 220 millions de tonnes.
Diamant : la zone frontalière avec la RCA (Ketté,), la série du Dja (e.a. Mobilong), Ketté,
Boubara, Lom, Boumbe, Betare Oya, Yokadouma et Gari Gombo. Or : Yokadouma, la série
du Lom, la série de la Mbéré, le sillon de Mayo Rey. Uranium : la série du Dja, aux séries du
Bas-Nyong, au Sud-Ouest Cameroun (Lolodorf), dans la région de Kitongo près de Poli.
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Réserves estimées: 13 125 tonnes à Poli et 11 000 tonnes dans la région de Lolodorf. Rutile :
Akonolinga et Nanga-Eboko contiennent des réserves de l’ordre de 3 millions tonnes de
minerai titrant plus de 95% Ti 02. Calcaire : le gisement de Figuil, Minton (Sud-est),
Moungo, Kompina, Logbadjeck, Bogongo, Mundemba. Réserves de calcaire: environs 600
000 tonnes. Marbre : Biou-Bidzar près de Figuil au Nord du pays. Carrières de Marbre: Les
carrières de marbre de Bidzar et Biou.
2. Les autres minerais
Etain : 17 indices ont été révélés, parmi lesquels le gisement de Mayo Darlé ;
Disthène: la rivière Nyba à l’Est d’Edéa, Nanga-Eboko, Otélé, Akonolinga ; Argile: avec 7,7
millions de tonnes de réserves dans la zone d’Etoug Ebe. Les autres régions d’argile sont au
long de la Sanaga, Nanga-Eboko, Région de Douala/Edéa, Ngodi, Koungue, Dizangue,
Mbanga ; Pouzzolane: Djoungo (entre Douala et Nkongsamba),mais de grands gisements se
trouvent aussi dans les zones volcaniques du Sud-Ouest, de l’Ouest et du Nord-Ouest ; Sable:
Sanaga, Obala, Akonolinga, Wouri,Bénoué, etc. ; Syénites: Ebondja et sur l’axe syénitique
Akongo –Lolodorf ; Pierres: Ce matériau de construction et de viabilisation se retrouve en
quantité plus qu’industrielle au Cameroun ; Saumures: Le golfe de Mamfeet les bassins
côtiers ; Saphir: Des cibles de Saphir se trouvent dans la région de l’Adamaoua De
nombreuses sources d’eau minérale ont déjà été inventoriées à Ndoungué près de
Nkongsamba, dans l’Adamaoua et dans la cuvette de Mamfé.
III- Un élan industriel brisé par la crise (fermeture de nombreuses unités
industrielles),
Méthodes : Exploitation des documents : Identifie les causes liées au retard de
l’industrialisation du Cameroun. Relève les conséquences issues de la crise de 1980.

1. Un élan prospère de 1960 à 1987

De 1960 à 1987, la politique économique du Cameroun, en général, et celle industrielle,


en particulier, obéissait aux principes du libéralisme planifié, doctrine économique
particulière où le libéralisme économique était associé à la planification. Cette politique s’est
concrétisée par l’élaboration des plans quinquennaux. Ainsi ont été créées des sociétés telles
que: les agro-industries comme la SOCAPALM (palmier à huile), HEVECAM (caoutchouc),
de CAMSUCO, SOCAME (engrais); Une papeterie (CELLUCAM); Une raffinerie (la
SONARA); dans le secteur de l’énergie, en1960, le Cameroun comptait trois opérateurs
régionaux d’électricité (Powercam, ENELCAM, et EDC) qui vont fusionner en 1975 pour
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former un grand concessionnaire national : la SONEL; dans les transports, la REGIFERCAM,


etc.

2. La crise de 1980 et la fermeture de nombreuses unités industrielles

L’élan industriel du Cameroun est durablement brisé à cause de la crise des années 80
due à la chute des cours du café, du cacao et du pétrole. Ceci a conduit à une détérioration des
termes et de l’échange. En 1988, le Cameroun est soumis aux PAS (Programme
d’Ajustement Structurel) sous l'aide du FMI (Fonds Monétaires International) et la BM
(Banque Mondiale). En effet, en septembre 1988, le concours du FMI et en novembre 1989,
avec le prêt d’ajustement structurel accordé par la Banque mondiale, le gouvernement
camerounais met en œuvre un plan de stabilisation des finances publiques et de relance
économique et un programme d’ajustement structurel. Les objectifs de ces politiques étaient
tout d’abord d’assainir les finances publiques à travers le relèvement du niveau des impôts et
taxes, réduction de la masse salariale, restructuration des entreprises publiques, avec des
options de liquidation ou de privatisation pour celles qui ne sont pas performantes. La crise a
donc contribué à la privatisation des industries (HEVECAM, CAMSUCO), la liquidation des
industries (CELLUCAM, SODEBLE), la fermeture des industries (SOCAME).

IV- Les types d’industries :


Méthodes : Focus group : Fais une classification des types d’industries et leurs produits
respectifs. Localise sur la carte du Cameroun ces différentes industries.
1. industries lourdes minoritaires (ALUCAM, DANGOTE, CIMENCAM)
Les industries extractives restent embryonnaires. La branche la plus importante est celle des
carrières où on extrait du calcaire, du sable, du kaolin... pour les besoins industriels. On peut
aussi citer celle des eaux minérales notamment des sources Tangui (Mbanga) et Supermont à
(Muyuka). Les industries métallurgiques sont en plein essor, exemple: Alucam, Socatral,
Alubassa. Les industries chimiques sont peux diversifiées et dominées par la société nationale
de raffinage: Sonara pour le raffinage du pétrole; Plasticam les matières plastiques; le
Complexe Chimique Camerounais pour la savonnerie et la parfumerie; l'Union allumettière
Equatoriale (UNALOR). Les industries de matériaux de construction sont dominées par les
cimenteries du Cameroun CIMENCAM; contre-plaqué du Cameroun (COCAM); Société
forestière industrielle de Doumé (SFID).
2. prédominance des agro-industries et des PME
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Les industries agroalimentaires sont très dynamiques. Elles se sont développées dans
deux principaux domaines : l’agriculture industrielle et les boissons. A elles seules, les neuf
premières entreprises agricoles que sont la CDC (production diversifiée), HEVECAM
(caoutchouc), SOCAPALM (huile de palme), SODECOTON (coton), PAMOL (huile de
palme), SOSUCAM/CAMSUCO (sucre), SAFACAM employaient 30 000 personnes en 1997
pour une masse salariale de 35,1 milliards de FCFA. C’est le secteur d’intégration par
excellence. Hormis la farine de froment obtenue à partir du blé importé, les unités
industrielles opérant dans ce secteur font généralement partie des complexes agro-industriels.
Les principaux produits ci-après en sont issus : l’huile de palme brute et raffinée, l’huile de
coton raffinée, l’huile de maïs, le sucre raffiné de canne, le thé en infusion, les cuirs tannés, le
cafémoulu, le chocolat, le beurre et la poudre de cacao, des jus de fruits, les cigarettes, les
pâtes alimentaires, les liqueurs, les produits laitiers, les farines, la provende et autres
préparations alimentaires, etc.

Conclusion
En somme compte tenu de ses atouts naturels et humains, l'industrie reste le principal espoir
pour le développement du Cameroun.
Devoir : Dans une production de 10 à 15 lignes, présente deux potentiel énergétiques du
Cameroun.

TP 3 : Construction d’un cercle : Représentation proportionnelle (camembert) de la


production de l’énergie au Cameroun par les barrages, les centrales à gaz, les centrales
thermiques, le solaire.
Situation problème : Insuffisance de l’énergie électrique
Exemple d’action : Développer les sources d’énergie renouvelables
Justification : Ce TP permet à l’apprenant d’installer les ressources afin de développer les
sources d’énergie renouvelables.
Méthodes : Focus group :
1. Généralités
Un graphique circulaire ou graphique en secteurs, aussi appelé camembert est un
type de graphique utilisé en statistiques. Il permet de représenter un petit nombre de valeurs
(ou de classes) par des angles proportionnels à la fréquence (ou l'effectif) de ces valeurs.
La première étape consiste à calculer le pourcentage et la valeur de l’angle au centre
à partir des données statistiques proposées sur la production énergétique. Le tableau liste des
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données en pourcentage. Les valeurs de chaque angle sont obtenues en multipliant les
pourcentages par 360°. La valeur de chaque angle au centre est proportionnelle à la valeur au
pourcentage en vis-à-vis. Dans un cercle, l'angle au centre fait au plus 360°, donc l'angle au
centre pour chaque pourcentage vaut (Pourcentage × 3,6).
La seconde étape consiste à la construction du graphique par des camemberts. L’on
doit se servir du compas, du rapporteur et d’une règle graduée. Avec sa règle graduée, il doit
tracer une ligne qu’on appellera diamètre d’au plus 10 cm. Utiliser le compas pour tracer un
cercle de 5 cm de rayon donc 10 cm de diamètre. Se servir du rapporteur pour mesurer les
angles selon la valeur de chaque source d’énergie.
2. Exercice d’application
La production d'énergie primaire était répartie en 2014 entre biomasse (50 %),
hydroélectricité (4,5 %) et combustibles fossiles (45,3 %), dont pétrole 39,6 % et gaz naturel
5,7 %.
a. Classe ces données dans un tableau
b. Calcule la valeur des angles
c. Construire le graphique camembert
d. Fais un commentaire de cette répartition de la production énergétique
Production énergétique Pourcentage % Valeur des angles °
Biomasse 50% 50% x 3,6 = 180°
Hydroélectricité 4,5% 4,5% x 3,6 = 16,2°
Pétrole 39,6% 39,6% x 3,6 = 142,6°
Gaz naturel 5,7% 5,7% x 3,6 = 20,5°

Biomasse 20,5 Biomasse


20,5
Hydroélectric Hydroélectric
142,6 180 ité ité
142,6 180
Pétrole Pétrole

16,2
Gaz naturel Gaz naturel
16,2

Production énergétique au Cameroun en 2014


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LEÇON 9 : LES ECHANGES INTERREGIONAUX AU CAMEROUN


Situation problème : Mauvais état des routes
Exemple d’action : Participer aux travaux d’entretien des routes
Justification : Cette leçon permet à l’apprenant d’installer les ressources pour participer aux
travaux d’entretien des routes.
Introduction : Brainstorming : Définir échanges interrégionaux.
Le développement des échanges interrégionaux du Cameroun est tributaire de
l'importance de ses moyens de transport. En effet le Cameroun dispose d'un moyen de
communication qui se modernise. Les échanges mettent en relation les différentes régions du
pays, les acteurs spécialisés dans la production.
I- Les facteurs de développement des échanges
Méthodes : Analyse des documents : Identifie les facteurs de développement des
échanges interrégionaux. Donne le rôle des transport dans les échanges. Relève les
éléments de complémentarité entre les régions du Cameroun.
1. Essor des infrastructures

Le réseau routier s'agrandit avec la construction des axes lourds. En 1978, on comptait
environ 30.000Km de route dont 2.500Km bitumé, de nos jours on a 64.901Km de route dont
4.054Km bitumé. Ces routes permettent de connecter les régions du Cameroun, malgré
qu’elles ne soient pas régulièrement entretenues. Le réseau ferroviaire date de l'époque
coloniale exploitée par la Régie et est vétuste. L'ensemble de chemin de fer est de 1.115Km
en 1998. La ligne du Centre Douala-Yaoundé-Ngaoundéré désenclave le Nord et les pays
voisins. La ligne de l'Ouest avec une bretelle Nbanga-Kumba. Le transport aérien est
important et est assuré par la Cameroon Airline Cooporation (CAMAIRCO) toujours en
difficulté. Cette compagnie dispose de trois aéroports internationaux (Douala, Yaoundé,
Garoua) et les aéroports de classe B qui sont Gaoundéré, Maroua Salac, Bali et les aéroports
de classe C (Koutaba, Kribi, Bafoussam, Dshang)... On trouve aussi des pistes d'atterrissage.
La navigation fluviale est importante au Cameroun mais les cours d'eau ne sont navigables
que par tronçons (chutes et rapides). Le principal port fluvial au Cameroun est à Garoua
navigable qu'en saison de pluie. Les autres ports (Douala, Bonabéri, Kribi, Tiko, Limbé) sont
maritimes mais pas connecté avec l’intérieur.

2. Interdépendance entre les régions


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Les régions du Cameroun sont interdépendantes pour diverses raisons. La diversité


climatique favorise une diversité de production agricole. Une production commercialisée sur
tout le territoire national. Les villes sont des centres de commercialisation alors que les
campagnes sont spécialisées dans la production. Chaque région du pays est également
spécialisée dans une typologie de produits facilement commercialisées dans les autres régions
grâce au projet de bitumage des routes et au rôle influent que jouent des intermédiaires. Le
Nord Cameroun produit les arachides, les oignons, le gros et petit bétail commercialisés dans
les différentes régions du Sud Cameroun. Le Sud quant à lui produit les pommes de terre,
banane plantain, et concentre la plupart des industries du pays qui permettent aux régions du
Nord de les consommer.
II- L’organisation du commerce intérieur
Méthodes : Focus group : Présente les caractéristiques des marchés périodiques.
Comment fonctionne le métier de « bayam sellam » et de vendeur à la sauvette ?
1. Marchés périodiques
Les marchés périodiques au Cameroun s’installent de plus en plus dans les quartiers
périphériques par les femmes commerçantes de vivres. Ces marchés sont caractérisés par des
installations en majorité ouvertes (nattes, étables, à même le sol), des produits commercialisés
en détail (le verre, le tas), une superficie restreinte. Ils ont lieu soit une à deux fois la semaine,
soit toutes les matinées ou les soirées, soit dans la nuit. Les commerçants installés se justifient
par l’éloignement des grands marchés urbains, le coût faible des droits de place. Les prix des
produits pourtant accessible en raison du faible pouvoir d’achat de la population
camerounaise et la proximité de ces marchés des consommateurs. Ces marchés facilitent donc
le commerce intérieur, rapproche les producteurs des campagnes environnantes aux
commerçants de grandes villes du pays.
2. Revendeurs de vivres "bayam selam"

Les « Bayam sellam » sont ces femmes qui se lèvent aux premiers chants du coq, pour se
rendre dans des villages, y acheter des marchandises qu’elles revendent par la
suite, approvisionnant ainsi des villes et des marchés entiers au Cameroun. « Bayam Sellam »
est issu des mots anglais Buy qui veut dire acheter et Sell qui veut dire vendre. Au Cameroun,
le chiffre exact des Bayam-Sellam n’est pas connu officiellement. Ces commerçants sont le
relai pour les consommateurs. Le commerce se fait soit en gros, soit en détail. La qualification
professionnelle n’existe pas. C’est un métier libre pour qui veut se lancer. Les produits vendus
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sont les tomates, les légumes, les céréales, les tubercules, les pommes de terre, les bananes
plantain.

3. Vendeurs à la sauvette
Les vendeurs à la sauvette sont des commerçants ambulants, sans installations fixe mais
mobile. Ils sont des nomades dans le marché, car font le tour des différents marchés de la
ville, des campagnes, des snack-bars, des domiciles, des services pour exposer leurs produits.
Ils vendent en majorité des produits manufacturés (vêtements, chaussures, sacs, plastiques…)
et des vivres. Ils jouent un rôle déterminant dans le ravitaillement des consommateurs. Plus
besoin de se rendre au marché, plus besoin de perte de temps dans les marchés pour fouiller
un produit. Cette activité s’intègre aussi dans le secteur informel, car il est difficile voir
impossible de repérer ces sauveteurs. Mais ils garantissent une distribution parfaite des
produits à la fois locaux et importés.
III- Les difficultés du commerce intérieur
Méthodes : Exploitation des documents : Identifie les difficultés que rencontre le
commerce intérieur camerounais.
Le commerce intérieur du Cameroun est menacé par un système de transport
inadéquat. Le niveau des infrastructures routières et de transport en général au Cameroun ne
correspondent pas encore aux besoins des populations. Même si de nombreux efforts sont
fournis depuis plusieurs dizaines d'années pour améliorer et réhabiliter certains axes routiers,
ce domaine souffre encore d'un manque de financements réguliers et des nombreux retards
souvent accusés par certains chantiers. Approvisionner les marchés urbains par des produits
agricoles est un tout un combat. Les routes sont non praticables en période des récoltes. Ce
qui va certainement entrainé la rareté des produits dans les marchés. Approvisionner les
campagnes par les produits manufacturés également est très complexe. Les populations rurale
seront contraint d’aller en ville soit pour des achats soit pour s’installer définitivement. Les
grands marchés de la ville sont construits de façon spontanée, d’où la prépondérance des
incendies, de l’insécurité et des embouteillages chroniques. Le commerce informel domine à
près de 80% et cause un important manque à gagner pour l’Etat. Les changements climatiques
influencent sur les récoltes, d’où la rareté dans les marchés.

Conclusion
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Le commerce intérieur est structuré par un secteur informel et un secteur organisé : Le


secteur informel s'occupe de la distribution des produits locaux ou importés. Le secteur
organisé est complexe et concerne plusieurs catégories de commerçants d'importances
inégales. Quelques soient les difficultés, les échanges interrégionaux sont de plus en plus
effectives.

Devoir : Présente dans une production de 10 à 15 lignes, deux facteurs de


développement des échanges interrégionaux au Cameroun.

TP 4 : CARTE DES FLUX COMMERCIAUX INTERREGIONAUX AU CAMEROUN

Situation problème : Pénurie


Exemple d’action : Développer les échanges interrégionaux
Justification : Ce TP permet à l’apprenant d’installer les ressources pour développer les
échanges interrégionaux.
Méthodes : Analyse des documents
1. Généralités
La carte des flux commerciaux consiste à représenter les quantités des produits
commercialisés dans les marchés. Elle montre les directions partant des zones de productions
aux différentes zones de commercialisations. Les directions qui relient les zones de
production eux zones de commercialisations sont symbolisés par des flèches de couleurs
différentes. Chaque couleur représente une culture. Les quantités sont représentées par des
largeurs des flèches. Les plus grandes quantités ont de très larges flèches et vis versa.
2. Exercice d’application
Soit les tableaux des données statistiques du Cameroun de 2009 à 2013 ci-dessous :
Produits vivriers Pomme de terre Banane plantain Oignon Arachide
Zones de Ouest : 107 937 t Centre : 832 181 t Extrême Nord : 175 869 t
production Nord : 37 372 t
Zones de Littoral Nord Littoral Littoral
commercialisation Centre Extrême Nord Centre Centre
Ouest Ouest
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A partir de ces données, localise les différentes zones de production des produits
agricoles présentés par le tableau, Tracer des flux des produits partant des zones de
productions aux zones de commercialisations.

LEÇON 10 : LE TOURISME AU CAMEROUN

Situation problème : Faible fréquentation des sites touristiques


Exemple d’action : Faciliter l’accès aux sites touristiques
Justification : Cette leçon permet à l’apprenant d’installer les ressources pour faciliter l’accès
aux sites touristiques.
Introduction : Brainstorming : Définir tourisme.
Le mot tourisme désigne le fait de voyager pour son plaisir hors de ses lieux de vie
habituelle, et d'y résider de façon temporaire, mais aussi un secteur économique qui comprend
en plus de l'hôtellerie l'ensemble des activités liées à la satisfaction et aux déplacements des
touristes. Situé à la charnière de l’Afrique Occidentale et Orientale, et s’étirant du fond du
Golf de Guinée jusqu’au Lac Tchad, le Cameroun présente une grande diversité de ressources
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touristiques. Ceci tient à la variété de son relief, de son climat, de sa faune, de sa flore, ainsi
que de ses hommes et leurs traditions. Plusieurs formes de tourisme peuvent ainsi être
développées sur toute l’étendue du territoire national pour le bonheur des visiteurs, qui sont
attendus tout au long de l’année. Mais l’insécurité dans les régions de l’Extrême Nord et
celles du Nord Ouest et Sud Ouest freine de plus en plus l’activité.
I- Les potentialités énormes
Méthodes : Analyse des documents : Identifie les facteurs de développement du tourisme
au Cameroun. Classe dans les sites touristiques du Cameroun en site culturels et
naturels.
1. L’attrait de la mer

Avec ses 400km de côte, le Cameroun offre aux amateurs du tourisme balnéaire la
possibilité de passer des vacances de rêve sur des plages naturelles. Agrémentées d’un
paysage pittoresque, constitué de baie, d’îlots et de mangroves. Sans oublier les
merveilleuses chutes qui se jette directement dans l’océan atlantique à Kribi. Les cités
balnéaires de Kribi au Sud et à Limbé dans le Sud-ouest, sont par ailleurs dotées d’une
infrastructure hôtelière aux normes internationales.

2. Le safari dans les parcs nationaux du septentrion

Le Cameroun compte plusieurs parcs nationaux dont le plus célèbre et le mieux aménagé
est le parc de Waza, situé dans l’Extrême-nord. Ces parcs, ainsi que les nombreuses réserves
que l’on retrouve surtout dans la partie sud du pays, possèdent la quasi-totalité de la faune
africaine (éléphants, lions, panthère, buffles, antilopes, hippopotames, hyènes, gorilles,
damalisques, guépards, etc.…). Autour de certains parcs nationaux, sont aménagées des zones
de chasse ouvertes entre décembre et mai.

3. Dynamisme culturel des hauts plateaux

La population du Cameroun est une mosaïque de près de 250 groupes ethniques aux
coutumes et traditions variées, qui se reflètent dans leurs modes de vie. Le tourisme culturel
tire sa richesse de la diversité que l’on retrouve dans l’art de vivre, l’architecture
traditionnelle, le folklore, la cuisine. Ceci pourrait également se justifier par un riche
patrimoine colonial, constitué de monuments et autres vestiges. On note : le sultanat Bamoun
à Foumban, les chefferies bamiléké, les musées des chefferies, les festivals, les danses
folkloriques et les rites funéraires.
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4. Ecotourisme dans le plateau forestier

L’intégration des préoccupations environnementales dans les projets d’aménagement


touristique a conduit au classement et à la protection de certains sites naturels à des fins
scientifiques, écologiques et touristiques. L’on peut citer notamment : le parc national de
Korup qui recèle des espèces végétales vieilles de plusieurs millions d’années ; la réserve du
Dja, classée patrimoine de l’humanité par l’UNESCO ; le Mont Cameroun haut de 4070 m ;
les sites de Mayo Rey portant des empreintes fossilisées de dinosaures ; le jardin botanique de
Limbé.

II- L’importance du tourisme (économique, politique, sociale)


Méthodes : Focus group : Identifie l’importance du tourisme sur le plan économique,
sociale et politique
1. Importance économique
Le tourisme est un secteur de grande importance dans l’économie nationale. Il revêt une
importance particulière sur le plan macroéconomique du fait de sa participation dans le PIB,
la part de la population active qu’il occupe et les recettes qu’il génère. Il vise en principe à
résoudre le problème du chômage et de réduction de la pauvreté. En 2008, le tourisme devrait
contribuer à environ 1,5 % du PIB3, contre 2,4 % en 20054. Le secteur touristique devrait
employer directement, en 2008, 48 000 personnes soit 1,3 % des salariés (132 000 personnes
avec les emplois induits).
2. Importance socio politique
Le tourisme contribue au respect des droits des personnes, la lutte contre la précarité et
égalité des chances, la protection de la diversité culturelle, la promotion de sa culture. Les
richesses créées par les activités touristiques sont réparties de façon équitable dans le but de
renforcer le développement des régions. Le tourisme est devenu une arme politique pour les
différents candidats à l’élection présidentielle. Ce secteur permet à un pays de s’ouvrir au
monde.
III- Les problèmes du secteur touristique
Méthodes : Exploitation des documents : Relève les obstacles liés au développement du
tourisme au Cameroun.
1. Déficit de formation des acteurs
De nombreux organismes de promotion du tourisme ont été créés, c’est le cas du comité de le
Comité national du tourisme, l’Office du tourisme du Cameroun en Europe. Mais la présence
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de ces organismes et la contribution des parties prenantes notamment les médias n’ont pas
encore porté de fruits et le tourisme reste encore en-deçà des expectatives.
2. Insuffisance des structures d’accueil et des voies de communication
Le nombre d’hôtels susceptibles d’offrir un service de qualité selon les normes
internationales reste faible. La satisfaction du client doit être primordial dans l’ensemble du
secteur enfin de faire émerger le pays comme une destination touristique en Afrique. Il est
difficile de promouvoir le tourisme national sans l’existence d’une compagnie aérienne fiable.
La gestion critiquée de la compagnie locale CAMAIR Co pourrait expliquer les défaillances
décriées par les citoyens : les annulations des vols, le manque de ponctualité, manque de
communication avec la clientèle, etc. La route représente un enjeu de taille pour le transport
des personnes au Cameroun. Le mauvais état des routes camerounaises est un grand frein au
développement du tourisme. Elle permet d’aller d’un point à un autre et si elle ne permet
d’arriver au point souhaité le tourisme n’existe pas quelque soit le produit touristique que l’on
y trouve. Dans certains milieux du Cameroun, l’accès à certains sites est carrément impossible
et reste à l’état sauvage.
3. Insécurité
L’insécurité dans la région de l’Extrême-nord du Cameroun, causée par les attaques des
terroristes nigérians de Boko Haram, a un impact sur l’activité touristique au Cameroun. En
effet, les exactions barbares des islamistes ont eu pour effet de décourager les visiteurs dont a
fortement besoin l’industrie touristique du Cameroun. Les pre-mières victimes restent et
demeurent les populations qui tiraient des profits substantiels des activités touristiques dans
leurs localités.
Conclusion
L’analyse ci-dessus nous a permis de relever l’importance du tourisme pour l’économie
camerounaise, mais aussi les challenges devant être relevés pour le développement de ce
secteur. L’apport du tourisme au niveau de l’économie camerounaise est presque insignifiant
comparé à celui du Kenya qui en fait l’une des principales sources de sa croissance
économique. De nombreux obstacles ont été énumérés notamment les problèmes de gestion
de la compagnie aérienne Camair Co, l’insuffisance des infrastructures routières,
l’insuffisance de promotion de la destination, la rareté des mesures d’accompagnement de
l’activité touristique, l’insuffisance de structures hôtelière de haut standing et le problème de
sécurité. Malgré ces difficultés, le Cameroun dispose d’atouts majeurs sur le plan des
ressources naturelles, que la volonté politique peut contribuer à valoriser, à travers un
accompagnement conséquent.
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MODULE 2 : LA LIBERALISATION DES ECHANGES DANS LE MONDE


Famille de situations : La mondialisation
Catégories d’actions : La participation à la mondialisation
CHAPITRE 4 : LES MECANISMES DE LA MONDIALISATION
LEÇON 11 : LES FACTEURS DE LA MONDIALISATION
Situation problème : L’invasion des produits étrangers
Exemple d’action : Produire en quantité et en qualité localement les biens et les services
essentiels.
Justification : Cette leçon permet à l’apprenant d’installer les ressources pour produire en
quantité et en qualité localement les biens et les services essentiels.
Introduction : Brainstorming : Définir mondialisation. Présente les facteurs de la
mondialisation.
Le terme de mondialisation correspond à un processus croissant de libre circulation des
marchandises, des capitaux, des services, des personnes, des techniques et de l'information. Il
désigne le processus d'intégration des marchés et de rapprochement des humains qui résulte
notamment de la libéralisation des échanges, du développement des moyens de transport de
personnes et de marchandises, et des retombées des technologies de l'information et de la
communication à l'échelle planétaire.

I- Transports et télécommunications
Méthode : Analyse des documents : Identifie les types de transports qui ont influencé les
progrès dans les échanges mondiaux. Présente le rôle de chacun dans la mondialisation.
1. Le développement des transports
Depuis1945, l'augmentation spectaculaire des flux n’a pu être réalisée qu’avec une
révolution des transports qui sont de plus en plus rapide et de moins en moins coûteux. Le
transport maritime assure les 2/3 des échanges mondiaux en valeur et les ¾ en tonnage. Pour
cela, on a construit des bateaux de grande taille spécialisés comme les pétroliers
(supertanker), les vraquiers.... De plus, il y a une spécialisation des installations portuaires, en
particulier grâce au développement de la conteneurisation (avec les navires géants porte-
conteneurs) qui facilitent la manutention et permet l’intermodalité (ou transport multimodal) :
pratique du transroulage (roll on –roll off) entre navire, camion ou train. Le trafic de
conteneur (inventé en 1956) a été multiplié par 8 depuis 1980.Dans le transport aérien et
ferroviaire, on assiste aussi à l’augmentation de la rapidité (avions à réaction, TGV...) et de la
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capacité de transport (Airbus A380).Depuis 1947, le coût du transport maritime a été divisé
par 2, celui du transport aérien a baissé de 85 %.
2. Les nouvelles technologies de l’information et de la communication
Aujourd'hui, tout acteur économique peut être en contact avec n'importe quel point du
globe grâce à l'essor des nouvelles technologies de l'information et de la communication
(NTIC) : satellites, fibre optique, téléphone portable, réseau Internet... Ainsi, la transmission à
haut débit des informations permet d'organiser et de contrôler les économies en temps réel,
comme le montre l'interconnexion des marchés financiers 24 heures sur 24.

II- Les firmes multinationales,


Méthodes : Analyse des documents : Identifie l’apport des firmes multinationales dans
la mondialisation.
Aujourd’hui, les firmes transnationales constituent des acteurs essentiels de la
mondialisation. Elles sont plus de 78 000et disposent de 850 000 filiales à l’étranger,
emploient plus de 75 millions de salariés, réalisent 1/3 de la production mondiale et les 2/3
des échanges mondiaux et ont déposé les ¾ des brevets techniques. Elles ont un chiffre
d’affaire globale de 20000 milliards de dollars. Leur production a été multipliée par 6 en 20
ans alors que le PIB mondial a triplé: la production cumulée des 200 plus grandes représente
25 % du PIB mondial. Ces entreprises multiplient leurs investissements à l’étranger IDE
(investissement direct à l’étranger) et recherchent une main d’œuvre à bon marché et
nouveaux débouchés. Ces «firmes globales» sont parfois plus puissantes que les Etats dans
lesquels elles interviennent. La plupart sont situées dans les pays du Nord mais la place des
grandes firmes du Sud s’accroit: moins de 20 sur les 500 premières en 1980, plus de 20
aujourd’hui.

III- L’Etat et la diaspora


Méthodes : Focus group : Identifie le rôle de l’Etat, la diaspora et les ONG dans la
mondialisation.
1. Les Etats, facteurs de la mondialisation
Ce sont les États qui les premiers ont lancé les principes de la mondialisation, par leur
volonté de faciliter la libre circulation des produits en baissant les barrières douanières, par les
regroupements régionaux qu'ils organisent (UE, ALENA, etc). Ils suppriment
progressivement les entraves à la circulation des marchandises en acceptant les accords
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GATT (abaissement des tarifs douaniers, suppression des obstacles non tarifaires aux
échanges c’est à dire des normes nationales techniques). Tous les pays ont vu croître leur taux
d’ouverture: en France 1 actif sur 4 travaille pour l’exportation. De plus les Etats n’ont pas
tous la même influence ex: certains pays africains qui ne disposent d’un poids valorisant face
aux EU. Les Etats les plus puissants se réunissent lors duG8 ou du G20 où toutes les
orientations mondiales au niveau politique et économiques ont prises. Si une grande partie du
commerce mondial résulte encore d’accords entre les Etats, le libéralisme économique s’est
accéléré depuis les années 1980: les Etats se désengagent en privatisant les entreprises qu’ils
possédaient et ils assouplissent les réglementations (remise en cause des 35 heures en France),
ils aménagent le territoire et créent un environnement fiscal attractif pour les IDE (mise en
place de zones franches). Ainsi, de nouveaux acteurs apparaissent.
2. La diaspora pour la mondialisation
Des diasporas constituent un pouvoir économique réel (rôle de la diaspora africaine et
chinoise dans le développement de l’Afrique et l'Asie du Sud-est). Les diasporas africaines
jouent un rôle non moins important dans les efforts du développement local dans leurs pays.
Leurs actions sont remarquables dans les activités d’économie sociale où les associations
diasporiques prennent des initiatives seules ou en partenariat avec des mouvements associatifs
du Nord. Par exemple, c’est le cas de l’engagement volontaire formel des émigrants dans les
activités de développement économique, social et culturel de leurs localités ou régions
d’origine. Il peut s’agir d’expédition de biens en nature, de transferts de fonds « institués »
(des retenues sur salaire effectuées par les services sociaux de retraites, d’allocations
familiales, etc.). Ces apports de la diaspora peuvent représenter une source appréciable de
financement.
IV- Les associations et les ONG
Des organisations internationales donnent un cadre aux différents échanges internationaux
: l’OMC, le FMI (fonds monétaire international),la Banque mondiale. L’ONU cherche à
préserver la paix et à favoriser le développement de tous les Etats. Elles tentent de protéger les
intérêts des pays du Sud. Au nombre de 50 000, les ONG mobilisent l’opinion publique
internationale et agissent pour des causes internationales (humanitaires, environnement, droits
de l’homme,..).Elles sont issues principalement des pays du Nord, elles gèrent des budgets
considérables, elles n’ont pas de réels pouvoirs politiques mais peuvent influencer l’économie
mondiale en faisant par exemple la promotion du commerce équitable. Certaines sont très
critiques à l'égard de la mondialisation et adhèrent au courant altermondialiste (ATTAC).
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Conclusion
La mondialisation s’est accélérée depuis environ une trentaine d’années, des flux de plus en
plus importants de marchandises, de capitaux et d’informations relient les différents Etats du
monde contrôlés essentiellement par la Triade. Certains espaces sont intégrés au système-
monde par le biais de flux illégaux (drogue ou blanchiment d’argent,...).Il existe une forte
hiérarchie des réseaux des flux mondiaux. Cependant, la mondialisation pose des problèmes
sociaux et environnementaux, et elle est donc de plus en plus contestée (altermondialisme),
surtout depuis la crise financière de 2007.
Devoir : Présente dans une production de 10 à 15 lignes deux rôles de la diaspora
camerounaise dans le développement local.

LEÇON 12 : LE FONCTIONNEMENT DE LA MONDIALISATION


Situation problème : L’invasion des produits étrangers
Exemple d’action : Produire en quantité et en qualité localement les biens et les services
essentiels.
Justification : Cette leçon permet à l’apprenant d’installer les ressources pour produire en
quantité et en qualité localement les biens et les services essentiels.
Introduction : Brainstorming : Identifie les aspects de la mondialisation.
La mondialisation désigne le processus par lequel les relations entre les nations sont
devenues interdépendantes et ont dépassé les limites physiques et géographiques qui
pouvaient exister auparavant. La mondialisation revêt plusieurs aspects, en effet, elle touche
la politique, l'économie, la culture, la société ou encore l'information. Elle représente
l'ouverture des frontières et l'avènement du commerce international, de la délocalisation et de
la libre-circulation des hommes et des biens.
I- Les mouvements physiques des marchandises
Méthodes : Analyse des documents : Identifie les flux des grands produits agricoles et
des minerais dans le monde (trajectoires).
1. Les mouvements des grands produits agricoles
La valeur des exportations et des importations des produits agricoles s’est
considérablement accrue après 1970, mais beaucoup plus lentement que celui des produits
manufacturés et à un rythme comparable à celui des produits miniers. Les réformes
économiques intervenues dans le cadre des programmes d’ajustement structurel soutenus par
la Banque mondiale et le Fonds monétaire international ont fortement contribué à l’émergence
de cette tendance dans le cas des pays non industrialisés, après 1980. Au moment des
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indépendances, les pays non industrialisés exportaient essentiellement des produits tropicaux
dits «traditionnels» tels que le café, le cacao, le thé, les épices, les fibres textiles (jute, coton),
les fruits et légumes et le caoutchouc. Ces produits étaient exportés surtout sous forme de
produits bruts appelés à être transformés dans les pays industrialisés. Les importations ont
elles-aussi vu une légère modification de structure: moins d’importations de blé, de farine et
de riz, mais augmentation des importations de matières grasses et de viandes.
2. Les mouvements des minerais
Le commerce des ressources minérales (métaux précieux, métaux non précieux et autres
minéraux) est profondément internationalisé, et ce depuis très longtemps. Tous les pays ont
besoin de diverses matières minérales et celles-ci sont largement transigées sur les marchés
boursiers. Au moment de la crise économique de 2008, les minéraux, dont les cours avaient
atteint des niveaux record au cours des années précédentes, ont d’ailleurs été considérés
comme des valeurs refuge par plusieurs investisseurs qui voyaient les indices boursiers
dégringoler. Pour les grands exportateurs de minéraux, ces ressources occupent souvent une
place très importante dans l’économie nationale. Pour les pays importateurs nets, la stabilité
des approvisionnements nécessaires à leurs industries, en particulier les industries stratégiques
et militaires, peut être vue comme primordiale. Globalement, le commerce des ressources
minérales est un élément fondamental de l’économie mondiale.
3. Les flux des marchandises dans le monde

II- Circulation des personnes


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Méthodes : Focus group : Identifie les raisons qui poussent les personnes à se déplacer.
Identifie les flux des personnes à travers le monde.

1. La circulation des hommes

L’intensification de la circulation des hommes renforce également la mondialisation. De


nos jours, de plus en plus d’individus voyagent dans le monde entier, que ce soit pour les
loisirs (tourisme) ou pour leur travail (hommes d’affaires). Les écarts de richesse entre les
pays génèrent également des flux de personnes qui émigrent, à la recherche de meilleures
conditions de vie (ex. : les Mexicains vers les États-Unis) : la mondialisation s’accompagne
de migrations internationales. En termes de mobilité des personnes, cependant, bien que
parfois déplacées à la périphérie de nouveaux territoires en gestation, elles continuent à jouer
un rôle primordial dans le contrôle et la régulation des flux, surtout pour les migrants non
qualifiés.

2. Flux de personnes dans le monte

III- Circulation de l’information, et des services


Méthodes : Focus group : Présente le fonctionnement de la circulation de l’information
et des services.
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1. La circulation de l’information
La grande nouveauté de la mondialisation du début du XXIe siècle est la mise en place de
technologies de l'information (TIC), en sources ouvertes ou fermées, à l'échelle mondiale,
centralisées via l'avènement de géants de l'internet comme Google, par l'intermédiaire
desquelles l'exposition à des produits culturels étrangers (dessins animés japonais, cinéma
indien, danses d'Amérique du Sud…) n'est plus le privilège d'une élite. Parmi les
conséquences de cette mutation technologique, une plus grande internationalisation des
marchés de capitaux, mouvement qui s'était déjà accéléré dans les années 1960 et 1970 les
capitaux circulant sans l'intermédiation des banques en permettant l'établissement de marchés
financiers intégrés au niveau international. Autre conséquence, la financiarisation et un
développement encore accru des entreprises multinationales et transnationales qui jouent sur
la meilleure information sur les différences de coûts entre les pays, en particulier celles qui
viennent du Brésil, de Russie, d'Inde, et de Chine. Ce mouvement s'est conjugué avec la
diffusion de l'informatique grand public, le phénomène « Internet » et d'une façon plus
générale des « NTIC », générant comme le prévoyait déjà McLuhan77 dans les années 1970,
un accès pratiquement instantané à l'information.
2. La circulation des services
Le développement de nouvelles techniques de communication, notamment d’Internet, a
réduit cette barrière naturelle pour de nombreuses activités. Aujourd’hui, un architecte peut
aussi bien et aussi rapidement transmettre ses plans à une entreprise voisine qu’à une autre
située à des milliers de kilomètres. Mais, en dépit des progrès réalisés dans les moyens d’«
échanger » des services, il reste que la proximité physique du prestataire et du client demeure,
dans certains cas, utile, voire nécessaire. Aussi, les pressions en faveur de la libéralisation qui
ont abouti au sein de l’OMC à l’Accord général sur le commerce de services (en anglais,
GATS) ont conduit l’organisation à adopter un concept large de la notion d’échanges, étendue
notamment à l’activité des filiales à l’étranger. Les échanges de services restent très largement
dominés par les pays développés : ceux-ci réalisent 77 % des exportations mondiales (intra-
UE exclues) de services, contre 65 % de celles de biens. Le poids des pays en développement
apparaît donc relativement faible dans ce domaine et sans progression marquée. L’asymétrie
des positions sur les deux marchés est particulièrement forte concernant les pays émergents
d’Asie : en 2003, ils réalisent 17 % des exportations mondiales de marchandises, mais
seulement 9 % de celles de services, 140 milliards de dollars d’excédent dans les biens, mais
30 milliards de déficit dans les services.
IV- Les mouvements financiers
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Méthodes : Comment fonctionnent les mouvements financiers à travers le monde ?


1. Les mouvements des fonds bilatéraux et multilatéraux

Les flux financiers entre les pays et les organisations internationales ou les autres pays du
monde ont continué de croître, mais cette croissance est due presque exclusivement à
l’augmentation des flux de capitaux privés. Toutes les régions profitent de cette évolution
positive, mais de manières fort diverses. On enregistre également de grandes différences selon
les pays. Ces flux sont le plus souvent appelés aide au développement. Le FMI et la Banque
mondiale sont au centre de ces flux de capitaux.

2. Les transferts de la diaspora


La diaspora et les migrants africains aident leurs proches depuis des années, comme l’illustre
l’ampleur des fonds qu’ils envoient chaque année dans leur pays d’origine. Au-delà des
transferts d’argent, leur contribution pourrait avoir un impact non négligeable sur le
développement. Selon la Banque mondiale, l’épargne de la diaspora, qui s’élève à 53
milliards de dollars par an, est supérieure aux envois de fonds annuels vers le continent et est
principalement investie ailleurs. De nombreux Africains vivant à l’étranger ont un profond
sentiment d’attachement à leur pays d’origine et veulent contribuer à son développement.
Selon le docteur Girma Tefera, président de l’Ethiopian-American Doctors Group (EADG),
basé aux États-Unis, les professionnels appartenant à la diaspora ont un réel désir de changer
les choses dans leur pays d’origine grâce à leur expertise et à leurs compétences.
V- Le commerce en ligne

Le commerce en ligne ou commerce électronique2 est l'échange pécuniaire de biens, de


services ou d'informations par l'intermédiaire des réseaux informatiques, notamment Internet.
Dans le cadre du commerce interentreprises, les commerçants utilisent depuis de nombreuses
années des réseaux de type échange de données informatisées (EDI). Des transactions
électroniques se réalisent également sur les réseaux téléphoniques mobiles. Ce commerce par
mobile se dit commerce mobile. Dans un contexte de contraintes environnementales fortes, le
développement de la vente à distance tend à transformer les problématiques de logistique liées
au monde du commerce. Le terme « commerce en ligne » comprend également la circulation
mondiale des données.

Conclusion :
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La mondialisation en principe signifie l’ouverture des frontières entre les Etats. Le


fonctionnement de la mondialisation concerne la libre circulation des biens et des personnes,
les mouvements des capitaux et de l’information, et le commerce électronique.

DOSSIER 3 : LE COMMERCE EQUITABLE


Situation problème : L’invasion des produits étrangers
Exemple d’action : Produire en quantité et en qualité localement les biens et les services
essentiels.
Justification : Ce dossier permet à l’apprenant d’installer les ressources pour produire en
quantité et en qualité localement les biens et les services essentiels.
Document 2 : Le commerce équitable
Le commerce équitable est un système d'échange dont l'objectif est de proposer une
plus grande équité dans le commerce conventionnel, voire une alternative à celui-ci1, basée
notamment sur la réappropriation des échanges marchands par ceux qui les pratiquent2. Sa
démarche consiste à utiliser le commerce comme un levier de développement et de réduction
des inégalités, en veillant à la juste rétribution des producteurs et travailleurs1. À cette
perspective économique s'ajoutent des préoccupations éthiques, sociales et environnementales
qui ne font pas toujours l'unanimité3, ne nécessitant pas l'intermédiaire des États et la
modification des législations nationales.
Document 2 : Déséquilibre économique mondial

Le tiers monde dans son ensemble est moins impliqué dans la mondialisation en raison
de son retard économique. Cependant, certains pays (Corée du Sud, Mexique…) sont plus
avancés que d’autres et bénéficient de la mondialisation. En revanche, les plus pauvres (pays
d’Afrique, d’Amérique centrale…), ou bien ceux en guerre, demeurent économiquement
dominés par les pays développés et sont à l'écart de l’économie mondiale. Ainsi l’Afrique qui
ne représente que 1 % des exportations mondiales. La Russie, les autres États issus de l’ex-
URSS et les PECO connaissent de graves difficultés économiques et sociales. Depuis les
années 1990, période de passage à l’économie de marché, leur situation est particulière : ils
souhaitent s’intégrer à la mondialisation de l’économie, mais ils sont en retard par rapport aux
pays développés. La mondialisation est un phénomène économique qui s’accélère depuis
1945. Elle concerne de façon inégale les différents pays du monde. Source d’enrichissement
COURS GEO TLE AZAMBOU DENIS TEL : 695652012

pour certains, elle renforce en même temps des inégalités (entre pays, régions, riches et
pauvres…).

Document 3 : Normes du commerce équitable

L'Organisation Mondiale du Commerce Équitable (WFTO) prescrit 10 normes que ses


tenants tant au Nord qu'au Sud doivent appliquer quotidiennement dans leur travail. Dans le
cas des membres WFTO ou des groupes certifiés FLO, différents systèmes de contrôle sont en
place en vue du respect de ces normes. Créer des opportunités pour les producteurs qui
sont économiquement en situation de désavantage. Le commerce équitable est une
stratégie pour le combat contre la pauvreté et pour le commerce soutenable. La transparence
et la responsabilité. Le commerce équitable comprend la gestion de la transparence et les
relations commerciales pour faire des affaires avec nos partenaires commerciaux. La capacité
individuelle. Le commerce équitable est un moyen de développer l'autonomie des
producteurs. Promouvoir le commerce équitable. Les organisations du commerce équitable
ont pour objectif de sensibiliser leur clientèle ainsi que le grand public aux injustices du
système commercial actuel. Le paiement d'un prix juste. Un prix juste dans un contexte
local ou régional est accepté après dialogue et concertation (en principe - mais en pratique il
est fixé par les acteurs du Nord). Égalité entre les sexes. Les organisations issues de la filière
équitable valorisent le travail des femmes : celles-ci doivent toujours être payées pour leurs
contributions dans le processus de production. Les conditions de travail. Le commerce
équitable signifie un environnement de travail sain et sûr pour les travailleurs. Le travail des
enfants. Les organisations du commerce équitable respectent la convention des Nations unies
sur les droits des enfants. L'environnement. Le commerce équitable encourage à de
meilleures pratiques environnementales et à l'application de méthodes responsables de
production (sans toutefois être contraignant). Les relations de commerce. Les organisations
de commerce équitable font du commerce en tenant compte du bien-être social, économique
et environnemental des petits producteurs marginalisés et ne font pas de profit derrière leur
dos.

Document 4 : Critiques du commerce équitable

Le « commerce équitable » et FLO, contribuerait à masquer un problème : la réduction


de la part de l'agriculture vivrière au profit des cultures d'exportation, ce qui rend dépendant
des achats du Nord des populations qui pourraient développer leur souveraineté alimentaire
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indépendamment des habitudes de consommation des pays dits « riches ». De là l'importance


de consommer des produits locaux. C'est notamment le point de vue de Réseau Minga en
France, qui défend une approche filière du commerce équitable et ne se reconnaît pas dans la
définition de FINE du « Commerce Équitable ». Pour sa part un auteur comme Christian
Jacquiau dans son livre Les Coulisses du commerce équitable, doute de la bonne foi de
certains « labels » du « commerce équitable » en arguant de la réalité des prix, bien en deçà de
l'équivalence escomptée, laissant supposer que ces nouveaux intermédiaires prélèvent autant
que les autres qu'ils décrient et qu'ils cherchent à concurrencer. Il déclare également que le
« commerce équitable n'est devenu dans bien des cas qu'un argument de vente comme un
autre » et qu'il constitue pour un certain nombre d'acteurs économiques une « niche »
commerciale supplémentaire qui permet de différencier un produit d'un autre aux yeux du
consommateur final.

Questionnaire :

1. Donne une définition du commerce équitable.


2. Présente l’état des lieux du commerce dans le monde
3. Identifie les normes du commerce équitable
4. Présente les limites du commerce équitable

DOSSIER 4 : LES PROBLEMES LIES A LA MONDIALISATION


Situation problème : L’invasion des produits étrangers
Exemple d’action : Produire en quantité et en qualité localement les biens et les services
essentiels.
Justification : Ce dossier permet à l’apprenant d’installer les ressources pour produire en
quantité et en qualité localement les biens et les services essentiels.
Document 1 : Immigration clandestine
L'immigration clandestine, l'immigration illégale, ou parfois immigration
irrégulière est l'entrée illégale, illicite, ou discrète sur un territoire national d'étrangers
n'ayant pas réalisé les formalités attendues. Cette immigration est considérée comme
illégitime, car elle se distingue de l'immigration régulière par l'existence de législation, de
traités, de jurisprudences ou d'autres règlements parfois sévères qui ont été mis en place par
des États-nations et qui sont contournés. L'illégalité se caractérise par le fait que ces
personnes étrangères ne possèdent pas les documents ou conditions requis par la loi ou les
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traités pour autoriser leur entrée, ou bien par la poursuite de leur séjour après expiration des
documents. Suivant les législations, elle peut également concerner des passeurs. La
clandestinité se caractérise par le fait que l'entrée et le séjour soient cachés, c'est-à-dire
réalisés avec une certaine discrétion, parfois à l'abri des regards. L'irrégularité se caractérise
par le fait de ne pas respecter les différentes règles en vigueur, notamment les lois,
règlements, procédures relatives au séjour d'un étranger. Pour les pays qui appliquent les
décisions de la Cour européenne de justice, le séjour irrégulier n'est plus un délit à la suite
d'une décision de la Cour européenne de justice.
Document 2 : Cyber criminalité
La cybercriminalité est l'activité qui consiste à utiliser les systèmes et réseaux informatiques
en général et l'Internet en particulier pour poser des actes criminels ou proscrits par la loi. Les
Cybercriminels visent : commettre un crime ou un cyber-attaque pour servir leurs intérêts ou
ceux de leurs alliés (vol d'information, destruction de systèmes, etc) ; nuire ou tester leur
capacité de nuisance (dégrader la qualité des services). Ce sont des criminels ordinaires qui
font désormais usages des TIC ; ce sont des ex-employés qui désirent se venger de leur
licenciement ; ce sont des entreprises qui désirent espionner les activités de leur concurrent ou
de les surclasser ; ce sont des étudiants qui désirent éprouver des technologies ; c'est toute
personne malveillante qui opère aux moyens des TIC. Ils opèrent par phishing (usurpation
d'identités afin de dérober des données personnelles) ; par spamming (inondation de courriels
indésirables pour des fins publicitaires) ; par des logiciels malveillants (zombies ou botnet qui
espionnent et utilisent les ressources machines de leurs victimes) ; par des virus (détruisent et
affectent négativement le fonctionnement des systèmes) ; par scamming (escroqueries
d'argent en ligne) ; par des intrusions (prendre le contrôle des systèmes ou les altérer).

Document 3 : Conflits armés

Les conflits armés continuent d’apporter mort et souffrance à grande échelle, et


d’obliger des millions de personnes à quitter leur foyer. De nombreux conflits armés sont
actuellement en cours dans le monde. Certains opposent des belligérants au sein d’un même
pays (conflits armés non internationaux) et d’autres impliquent les forces armées de deux
États ou plus (conflits armés internationaux). Ils ont touché des millions de personnes de
multiples façons, notamment en tuant des civiles, et en laissant les personnes survivantes
mutilées, torturées, violées, déplacées de force ou subissant d’autres graves atteintes à leurs
droits fondamentaux. Fin 2019, 79,5 millions de personnes à travers le monde avaient été
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déplacées par des conflits. Ce chiffre n’avait jamais été atteint auparavant. Amnesty
International recueille des informations sur les violations du droit international commises lors
de conflits armés, quels qu’en soient les auteurs et où qu’elles aient lieu, et mène campagne
pour y mettre un terme.

Document 4 : Marginalisation des pays d’Afrique dans la mondialisation

La question de la marginalisation croissante de l'Afrique dans le commerce mondial


est avérée. La part du continent dans les exportations mondiales a fortement décliné, passant
de 5,5 % en 1975 à environ 2,5 % en 2002. Cette marginalisation est souvent examinée en
s'intéressant à l'accès insuffisant aux marchés extérieurs dont seraient victimes les pays
africains, ou à la taille économique relative de ces pays, en retard de croissance sur les
émergents. Une étude récente suggère que la participation de l'Afrique aux échanges dépend
aussi d'autres facteurs. Les données sur les droits de douane moyens supportés par les
exportations des pays en développement font apparaître des logiques contrastées. En
moyenne, l'accès au marché des pays africains est meilleur que celui de l'Amérique latine, de
l'Asie, et de la région Pacifique. Il y a cependant des variations significatives entre les
différents pays du continent. Nous observons que 21 d'entre eux bénéficient d'un meilleur
accès que la moyenne mondiale, et parmi ceux-ci que 11 pays ne voient leurs exportations
taxées qu'à hauteur de 2%. En revanche 32 pays ont un accès au marché en dessous de la
moyenne mondiale, 13 d'entre eux supportant des taxes à l'exportation moyennes de plus de
10%, le Malawi détenant le record avec un tarif moyen de 23 %.

Questionnaire :
1. Identifie les problèmes d’ordre social et économique de la mondialisation.
2. Présente les conséquences de ces problèmes pour l’Afrique dans la
mondialisation
3. Propose deux solutions pour résoudre ces problèmes.

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