Rapport
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Une mine à ciel ouvert comprend l’ensemble des travaux miniers qui sont réalisés
pour extraire des substances utiles du sol et du sous-sol par des creusements complètement
ouverts sur l’atmosphère.
L’objectif de ce chapitre est de nous montrer d’une manière brève la présentation de la
Générale des Carrières et des Mines, Gécamines en sigle, qui jusqu’à ces jours jouit de droit
d’exploitation de la mine à ciel ouvert de Kamfundwa en République Démocratique du Congo
à Kambove.
Dans ces généralités, nous allons décrire la mine à ciel ouvert de Kamfundwa, son
historique, sa situation géographique et son aperçu géologique.
La Générale des Carrières et des Mines, GECAMINES en sigle, est née le 02 janvier
1967 à la suite de la nationalisation de l'Union Minière du Haut Katanga (UMHK). Celle-ci,
créée le 28 octobre 1906, est une association entre les détenteurs de droits de concession des
gisements de cuivre (l'État Indépendant du Congo (EIC), la Compagnie du Katanga, Robert
Williams et la Société qu'il dirige, la Tanganyika Concessions Limited ; et la Société Générale
de Belgique, qui apporte les fonds de roulement de l'entreprise.
À partir de 1990, la conjoncture devient désastreuse suite notamment :
À la baisse du cours du cuivre ;
Au déclin de la production dû à des difficultés d’approvisionnement ;
À l’effondrement de la mine souterraine de Kamoto ;
Une production qui s’élevait à 376 000 tonnes en 1990 a décru jusqu’à 279 800 tonnes
en 1991; et en 1994 la production officielle n’était plus que de 32 412 tonnes de cuivre.
En résumé, l’historique de la Gécamines se présente comme suit :
En 1906 : Création de la Générale des Carrières et des Mines par la fusion entre une
compagnie créée par Léopold II et Tanganyika Concessions Ltd ;
En 1909 : Construction d'une usine de traitement des minerais riches oxydés par fusion
réductrice ;
En 1967 : l'Union Minière du Haut Katanga (UMHK) devient La Générale Congolaise
des Minerais (GÉCOMIN) ;
En 1970 : La Générale Congolaise des Minerais(GÉCOMIN) devient Générale
Congolaise des Mines (GÉCOMINES) ;
En 1972 : La Générale Congolaise des Mines (GÉCOMINES) devient la Générale des
Carrières et des Mines (GÉCAMINES) ;
En 1984 : Gécamines holding avec ses filiales : Gécamines exploitation,
Gécamines commerciale et Gécamines développement ;
En 1995 : La Générale des Carrières et des Mines (GÉCAMINES) qui
regroupe les trois divisions ci-haut citées ;
De 2000 à aujourd’hui : La Gécamines constitue des partenariats avec des
sociétés privées Congolaises ou étrangères ;
En 2010 : La Gécamines devient une Société par Actions à Responsabilité
Limitée (SARL).
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En 2011 : La reprise des activités à Kamfundwa par l’entrepreneur RULCO,
puis avec KOVAS, TRUST MINING, MIKAS, REACH MARK, KCS
jusqu’en 2016 en raison des multiples problèmes qu’a connus la Gécamines.
Actuellement les travaux sont repris par l’entrepreneur NB Mining Africa qui est en
charge de toute l’exploitation dans la mine à ciel ouvert de Kamfundwa.
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En République Démocratique du Congo, les principaux gisements de cuivre sont
situés au Katanga méridional à proximité de la frontière Zambienne et constituent une grande
région métallogénique du monde.
Ils correspondent à l’arc Lufilienne qui est une structure plissée et charriée d’environ
600 Km de long sur 50 Km de large en forme d’arc à convexité tournée vers le Nord et qui
recouvre le Sud-Est de la République Démocratique du Congo et le Nord de la Zambie.
L’arc tectonique Lufilienne constitue une succession d’environ 9 Km des roches
sédimentaires Katanguiennes d’âge néoprotézoique ; subdivisé en deux super- groupes : le
Roan et le Kundelungu.
Une subdivision en trois super-groupes est également adoptée : le Roan, le
Kundelungu inferieur et le Kundelungu supérieur.
La stratigraphie du Katanguien de type Congolais, se différencie du Katanguien du
type Zambien qui par son Roan est assez bien connue par (François, 1973, 1974,1987 ;
Intiomale 1982 ; De Mangée et François, 1988 ; Chabu et Bai ligue, 1992, Chabu, 1995) bien
qu’il subsiste encore des zones d’ombre.
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TABLEAU 1 : STRATIGRAPHIE DU K ATANGUIEN AU K ATANGA
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En 2005 les géologues ont mené les études portant sur les coupes géologiques sur le
site de Kamfundwa et les résultats ont montré de façon globale une alternative plus avancée.
La direction des couches écaillées entre Nord 97°Est et Nord 162°Est et les pendages
partent de 20° à 80° Sud-Est et Sud-Ouest.
Le gisement de la mine de Kamfundwa est écaillé. Cet écaillage est la superposition de
deux écailles ; de CMN (calcaire à minerais noirs) à l’Est d’une part et des minerais du groupe
Nguba d’autre part au Nord.
Le CMN est constitué d’une dolomie finement et régulièrement stratifiée, parfois
légèrement talqueuse. Mais dans cette mine, le CMN est souvent altéré en une roche siliceuse
et souvent d’aspect bréchique.
Après plusieurs études voilà les types de roches que nous retrouvons dans la mine à
ciel ouvert de Kamfundwa répertoriés par la Générale des carrières et des mines.
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à la base ;
Dolomites siliceuses Généralement stériles. Elle est
RSC massives pouvant être Souvent minéralisée sur plus ou
(roches siliceuses blanche, grise, moins deux mètres d’épaisseur au
cellulaires) rougeâtre ou noirâtre. contact des Ore-Bodies
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Les différents échantillons prélevés dans la formation de Kamfundwa par une étude
métallographique ont donné une voie d’accès afin d’arriver à une identification de certains
minéraux, dont on peut citer : la malachite, l’hétérogénite et les oxydes ainsi que les
hydroxydes de fer.
Les sulfures rencontrés sur ce site sont : la pyrite, la chalcopyrite et la chalcosine.
Les minerais rencontrés à Kamfundwa sont du type oxydé, de degré d’oxydation
d’environ 95% et dont la teneur du cuivre varie entre 1 et 4%, tandis que celle du cobalt varie
entre 0,3 et 0,4%.
Notons que les minerais extraits ont une gangue prédominée par le quartz parfois
accompagné par la dolomie.
I.3.4. HYDROGEOLOGIE DE LA MINE DE KAMFUNDWA
La gestion des aquifères en ce qui concerne le rabattement, le drainage des eaux dans
la mine de Kamfundwa est indispensable d’autant plus que la mine a déjà atteint le niveau
hydrostatique dans ses deux phases d’exploitation et que la mine devra évoluer sur deux
phases se trouvant en dessous de la phase B, d’où nous avons différents niveaux
hydrostatiques qui sont :
Phase A : le niveau hydrostatique est à 1255m et cela surtout à cause de la rivière
Mulungwishi dont le lit est à l’altitude de 1240m.
Phase B : le niveau hydrostatique est à 1300m.
Étant donné que les autres phases dont C et D sont en dessous de la phase B,
l’implantation des installations d’exhaure est indispensable pour garantir l’exploitation de
cette mine.
D’une manière brève, la mine de Kamfundwa est une mine dont le mouvement
tectonique aurait donné naissance à un gisement écaillé dont son exploitation se fait par la
méthode des fosses emboitées en 4 phases.
Les minerais extraits sont le cuivre d’une teneur allant de 1-4% ainsi que le cobalt
ayant une teneur variant entre 0,3 - 0,4% ; la pente de l’incliné est de 8% et les niveaux
hydrostatiques de cette mine sont : le niveau 1255 m pour la phase A et le niveau 1300 m
pour la phase B.
Le siège de kambove est né en 1913 avec l’exploitation de la mine à ciel ouvert vert
1963, il va tenter avec l’exploitation de la mine souterraine qui malheureusement, va
s’effondre en 1988 suite à l’insécurité dans la mine.
1.1.3 MUTATION
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DE 2000 a 2001: Above mining (K.M)
KVE / DIR
Mr KANDURI NDONDJI
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MGC / DIR
Mr KALUBWE
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II.1.SERVICE DE GEOLOGIE (GEO/KVE)
La série des mines
L’identification des minerais et échantillonnage
Dans ce service nous avons pu développer la série de mine ainsi que l’identification
de minerai, ainsi que la notion d’identification de minerais entre autre l’échantillonnage des
alimentations aux unités de traitement, Métallurgiques, échantillonnage des remblais,
connaissance des plans géologiques de remblais connaissances des plans et levée
topographiques
Dans la série de mines nous trouvons l’ensemble de tous les corps minéraux qu’on appelle
ore-body supérieure et ore-body inferieur dans lesquels nous trouvons les roches siliceuses
dans une série anormale.
La série de mine de kamfundwa n’est pas normale d’où la présence d’un gisement contenant
62 écailles.
On entend par minerais un produit par lequel on peut extraire un métal de manière
économiquement rentable.
Pour la Gécamines le minerai est valorisable lorsqu’il contient 2% de Cu total récupérable 0,5
de Co.
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Les minerais oxydés siliceux : un minerai est dit siliceux si le pourcentage de la
chaux est inférieur à celui du cuivre.
II.1.2. ECHANTILLONNAGE
L’échantillonnage étant une partie d’un ensemble choisi pour représenter une ou
plusieurs propriétés de cet ensemble. Dans notre expérience nous n’avons prélevé qu’un seul
remblai.
a) Prélèvement de l’échantillon
o Par sondage
o Par singée
o Par puits
o Par la méthode aveugle
o Par tranchée.
b) Préparation de l’échantillon
Le quartage : opération diviseur et à la Gécamines ils le font à l’aide d’une bèche qui divise
l’échantillon en 4 pour éliminer 2 partie et en prendre 2. Les 2 seront encore mélanger pour
être divisé en 4 encore une fois et ainsi de suite. L’échantillon retenu sera mis dans l’étude
pour être sécher.
Pulvérise l’échantillon dans un autre broyeur afin mètre l’échantillon dans un sache pour
l’acheminer au labo ou ils vont l’analyser par diffèrent processus et ressortir sa teneur.
II.2.SERVICE D’EXPLOITATION
Le service d’exploitation s’occupe des travaux d’exploitation qui consiste en gros aux
opérations de chargement, transport, mise en terrils et aux travaux de terrassement pour
l’aménagement des différents chantiers et piste de la mine.
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II.2.1 EXCAVATION ET EXTRACTION :
Excavation : c’est une opération qui consiste à la prise des matériaux excaves
(minerais et stériles) de leur emplacement naturel autre point situe en dehors de la
limite de la mine.
II.2.2. LE CHARGEMENT
Le chargement est une opération qui consiste à déplacer les produits abattus par fragmentation
ou produit tendre de leur emplacement naturel vers l’unité de transport.
Le temps de chargement qui est les temps alloués à un a un tour complet des
Operations de chargement, c’est aussi le temps de cycle multiplie par le nombre de
godets déversé dans une unité de transport.
C’est un engin de chargement travaillant en butte dont le cycle de chargement se compose des
Operations suivants :
C’est un engin de chargement travaillant en fouille, elle a trois grandes parties qui :
Bâti fixe : la pelle comporte deux bâti de chenille reliées entre eux par un châssis et il
est muni à son dessus une couronne de giration ;
Bâti tournant : qui comporte la cabine operateur, moteur thermique, les ensembles
hydrauliques (pompe, réservoir et distributeur) ;
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Equipement fixe au châssis tournelle (bâti tournant) il est composé de la flèche, du
balancier (bras) du godet.
II.2.2.3 LE TRANSPORT
Le transport est une opération minière qui établit la liaison entre le chantier de
chargement et le point de déchargement. Ainsi on peut établir la liaison entre le point
d’extraction et les différents remblais, ou vers l’alimentation du concentrateur ou celui de
HMS.
Pour la mine de kamfundwa, la Gécamines utilise un moyen de transport qui est les camions
Howo, les bennes ADT articuler et les bennes MTH
Benne MTH
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Benne articulée
L’habiliter de l’operateur
Un bon terrain (minage réussit)
Capacité du godet
Remplir a refus son godet pour diminuer le temps de remplissage ;
Bon positionnement de la benne par rapport à la (moins de 45’’)
Hauteur de creusement
Un bon attelage
Pour la chargeuse, éviter des longues marches arrière pour la perte de temps ;
Bon état de la piste
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II.2.3.2 ENGINS DE TERRASSEMENT
Il s’agit de l’ensemble des travaux destinés à modifier la forme d’un terrain Pour faire
l’aménagement des pistes et chantier il faut utiliser les engins de terrassement qui
doivent être en :
Bon état de l’engin
Habilite de l’operateur
Bon état de lame
Pour l’exploitation nous devons veiller au travail dans le Normes et consigne de la sécurité.
Pendant le chargement, il faut en dehors du rayon de giration de la pelle (rayon
de travail) ;
Éviter de monter sur un engin en mouvement ;
Tenter du doigt avant de monter sur une pelle ;
Ne pas se promener sur la piste
Respect du code de la route (priorité à l’engin charger)
N’est pas négliger la présence d’un signaleur ;
Avoir une large piste de longue égale à trois fois la largeur du plus gros
transporteur utiliser ;
Pente environs 8%
Ballaste, drainer et bomber la piste.
Sachant que kamfudwa évolue sous niveau hydrostatique d’où ils rencontreront des
problèmes de drainage, d’exhaure, de piste qu’il faut aménager à tout moment vu que
les venues d’eau sur le front en production sont excessives.
C’est l’une des opérations importantes dans la mine parce qu’elle a son impact très sensible
sur le coup de production et sur le rendement du chantier des engins de production. Les pistes
mal entretenues conduisent à une dégradation .La tenue de chantier s’effectue dans la mine à
l’aide des engins suivant :
La niveleuse
Bulldozer
Arroseuse
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II.3.1 LE FORAGE
Le forage est une opération consistant à creuser des trous dans une roche dans lesquels vont
logés les explosifs dans le but de la fragmenter.
Le forage étant une des techniques permettant de forer des trous a un diamètre et à une
profondeur déterminée selon la catégorie des terrains, afin d’arracher une roche du
massif, se présentant comme étant une opération dans les mines dont les terrains ne
sont pas terrassés directement par les engins excavateurs.
Comme toute l’opération minière, le forage exige une étude minutieuse de certains
paramètres dont la variation influe directement sue les résultats de minage. Le
checking étant le contrôle du diamant et de la profondeur des trous, est l’étape qu’il
faudra suivre après avoir foré tous les trous du terrain à miner.
On distingue plusieurs groupes et version des engins de forage classés suivant le mode
de forage et le type d’engin. Actuellement, l’outil pneumatique vient en au premier
plan en raison des multiples qualités : puissances, souplesse, rapidité et maniabilité.
Les engins de forage utilisent dans les mines à ciel ouvert contemporaines permettent
d’exécuter deux modes de forage : le forage carottant et el forage destructif.
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Le forage par percussion ou percussif
Le forage vibro-rotatif ou non percutant.
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Il sera à noter que comme la sondeuse ne peut forer que 7 mètre de profondeur, kamfundwa
évolue en deux tranches de 5 mètres pour atteindre 10 mètre géométrique
II.3.2 LE MINAGE
II.3.2.1 INTRODUCTION
Le choix de la méthode d’abatage est généralement guidé par la dureté des roches a
excaver. Dans les roches semi dure, un abattage à l’explosif est indispensable.
Le but poursuivi par le minage a un double sens :
Désagréger les terrains présentant une certaine dureté afin de faciliter le travail
des engins de chargement.
Réduire ensuite les dimensions des blocs trop grands pour être charges ensuite dans
les unités de transport, ainsi que les blocs dépassant les possibilités des mailles des
concasseurs à l’usine de traitement.
Nous avons donc deux sortes de minage :
Le minage primaire nécessite deux types des charges explosives pour des
raisons d’efficacités de rendement :
- La charge de cisaillement appelée aussi charge de pied
- La charge de fragmentation ou charge de colonne
Le minage secondaire complète le minage primaire en chargeant d’explosifs
(petite cartouche) dans des trous forer. Soit dans des gros blocs, soit dans pied
de la bute au bas du gradin, soit dans des bosses laissées lors du minage
primaire.
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II.3.2.2 PREPARATION DU COUT DE MINE
La préparation du coût de mine est une opération qui consiste au chargement des trous
des mines jusqu’à la mise à feu. Le chargement des trous des mines se fait soit par cartouches
cylindrique, soit à l’aide des explosifs en grain (ANFO), soit enfin au moyen explosif sous
forme d’émulsion.
Amorçage : il se fait normalement par le cordeau détonant, soit par cartouche amorce, sois
sans cartouches initiatrice. Actuellement, on utilise également des tubes Nonel avec cartouche
amorce.
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Trous de mine dont les roches ont des constitutions différentes : Dans ce cas, on
repartir la charge d’explosifs alternativement suivant la composition des roches.
Trous des mines sans eau : un seul cartouche amorce pintolite booster et luis on
verse l’explosifs en grains (ANFO) dans le trou des mines ou on pompe des
explosifs sous forme d’émulsion.
Avantages de l’amorçage :
Les cartouches sont en contact du cordeau détonant car il est sur toute la hauteur du
trou de mine et supprimé ainsi les rates.
Il augmente le rendement de l’explosif.
Il permet d’amorcer simultanément un grand nombre de trous des mines.
Il peut être employé dans l’eau car son enveloppe est tranchée.
Il est léger, souple et conserve sa vitesse de détonation
a) Bourrage : il se fait après la pose de la pose de charge explosive dans les trous de
mine. Ce bourrage se fait soit :
Au moyen des cuttings de forage
Aux moyens de rejets
Au moyen des sacs de sable
c) Nettoyage du chantier : on concentre tous les actions et papier qui contenaient les
explosifs en un lieu qui ne sera pas perturbé par les tirs. Ce sera brule après minage.
d) Sécurité de minage : avant la mise à feu, on déplace tout engin minier à une distance
d’environ 200 mètre. Après une brève et attentive vérification, le chef mineur ordonne
tous les ouvriers ou mineurs de quitter le chantier ou son de la trompète. Tan disque
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lui et son boutefeu restent sur le chantier. Le camion fait le tour de tout le chantier et
laisse à un endroit délicat l’ouvrier à la trompète au drapeau rouge. Et après le camion
revient au chantier pour prendre le chef mineur et son boutefeu.
Du feu : l’amerrissage des trous des mines se fait toujours au moyen de la capsule
donatrice (détonateur ordinaire) et d’une mèche d’allumage appelée back Ford.
Du courant électrique : on utilise des allumeurs électriques et des électro détonateur,
le courant électrique pour la mise à feu des amorces électriques est fourré par des
exploseurs.
Il sera à noter que nous avons eu à participer à deux minages pendant notre période de stage
Toute préparation du coup de mine doit commencer par l’élaboration d’un plan de tir
dont les éléments principaux sont :
Il a comme avantage :
Une économie à l’explosif dans les primaires règne qui sont dégagées parce qu’il y
a moins des résistances aux pieds de butte.
Une cassure plus nette sur le périmètre de Minage .
Moins d’effet arrière
Il a comme inconvénient :
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II.3.2.3.3 LE MINAGE AVEC MATELAS
Il s’agit d’un tir dit en ferme qui utilise un matelas de roches minées.
Un matelas est une forme de débris d’un minage précèdent sur lequel on rabat le minage en
cours.
Il a comme avantage :
Le matelas permet de prendre une avance de minage. Ce qui donne plus de souplesse
au point de vue de déplacement des sondeuses.
Le non étalement des produits ne crée pas souvent un mélange des minerais avec le
stérile. Donc pas beaucoup des problèmes de dilution
La charge de fragmentation ne projette pas la roche a une grande distance
Les schémas des tirs couramment utilises tiennent compte des contraintes du lieu où on
se trouve et des résultats escomptes :
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II.3.2.3.6 Au nonel rangée par rangée
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II.3.2.3.7 LE DEBRITAGE SECONDAIRE
Les gros blocs produits par des tirs primaires que les unités de transport et les
excavations ne peuvent enlever directement sont chose courant dans les carrières ou mines et
présentent un problème qui préoccupe souvent les exploitants.
Il en est de même lors de l’existence des pieds de butte et des bosses après le minage
primaire. Ainsi, le gros bloc les pieds des buttes après minage primaire nécessitent l’exécution
du débitage secondaire pour améliorer la fragmentation.
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II.4.2 LA GESTION DES INFORMATIONS RELATIVES A L’EXPLOITATION
Les informations récoltées des différents chantiers sont remplies sur le graphique des
engins qui est scindé en trois partis (poste) des heures.
Code des couleurs sur le graphique
Rouge contenue : panne (les heures de maintenance) ;
Point (…) : les heures inutiles (stand-by, ravitaillement en carburant , pluie, prise
en charge …)
Blue continue : heures de marche.
H . MAD
En taux ou pourcentage de mise à disposition : %MAR=
H . THEO
H . MAR
Le taux des heures de marche : %MAR=
H . MAD
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o CUMUL= la somme de la production horaire, journalière, mensuelle ou annuelle.
o CAPACITE DE CHARGEEMENT= Flotte pelle×%MAD×%MAR Ratios ×(8h) ou
(24h)
METRE CUBE ESCAVE
o CAPACITE DE TRANS =
heure de production( H . MAR−H . DIVERSES)
Comparer avec les ratios de chaque machine
La projection est un chiffre phare qui sous éclaire ou montre ou nous sommes si oui ou non un
peut atteindre notre programme donne du mois (objectif).
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CRITIQUES ET SUGGESTIONS
En ce qui concerne l’exploitation, nous avons remarqué que les différentes
activités ne se réalisé pas avec plus grand soin pour garantir la productivité et la
sécurité du matériel et du personnel Il s’agit de :
Sur les points relevés ci-haut, nous suggérons à l’exploitant minier ce qui suit :
Le service du Dispatch doit améliorer leur moyen de communication
pour bien faire
La Suivi de la production ;
L’ajout de deux, voire même trois arroseuses pour pallier aux
problèmes liés à la Poussière ;
La présence d’un topographe dans la mine pour faire les suivis lors
du traçage des Inclinées ;
Que la GCM paye les équipements des protections pour les travailleurs ;
Le respect des paramètres de fragmentation pour éviter les gros
blocs après minage ;
Que la société paye les équipements adéquats et ces propres engins pour
maximiser la production.
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CONCLUSION GENERALE
L’objectif qui nous a été assigne Durant deux mois au sein de l’entreprise
Gécamines nous avons vus différentes méthodes permettant de faire l’exploitation d’une mine
à ciel ouvert puis nous familiarisé avec l’outil des travaux (l’engin des transports et
chargement, de terrassement, explosifs, minerais etc.). Ce stage nous a permis d’accroitre
sensiblement la technicité de différentes matières vues théoriquement qui est la clé, qui
montre la vie d’un ingénieur de mines en nous éclairant les activités des travaux minier. Ainsi
en nous offrant une lumière sur les mines à ciel ouvert en vue d’améliorer nos qualités de
recherche. Nous citons la générale des carrières et des mines à récupérer sa réputation, de plus
grande société minière en république démocratique du Congo.
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I.1. HISTORIQUE DE LA MINE DE KAMFUNDWA..................................................................................3
I.2. SITUATION GEOGRAPHIQUE...............................................................................................................4
I.3. APERCU GEOLOGIQUE..........................................................................................................................5
I.3.1. STRATIGRAPHIE DU KATANGA......................................................................................................5
I.3.2. PETROGRAPHIE DE LA MINE DE KAMFUNDWA.........................................................................7
I.3.3. MINERALISATION DE LA MINE DE KAMFUNDWA.....................................................................9
I.3.4. HYDROGEOLOGIE DE LA MINE DE KAMFUNDWA.....................................................................9
1.1.2 HISTORIQUE DU SIEGE...............................................................................................................................9
1.1.3 MUTATION..................................................................................................................................................10
1.1.4 ACTIVITE MINIERES.................................................................................................................................10
1.1.5 STRUCTURE ORGANIQUE DU SIEGE DE KAMBOVE.........................................................................10
1.1.6 ORGANIGRAMME DE LA DIVISION DE MINES...................................................................................11
CHAPITRE II : LES ACTIVITES REALISEES DURANT LE STAGE.......................................................12
II.1.SERVICE DE GEOLOGIE (GEO/KVE)....................................................................................................12
II.1.1 .INDENTIFICATION DES MINERAIS......................................................................................................12
II.1.2. ECHANTILLONNAGE..............................................................................................................................13
II.2.SERVICE D’EXPLOITATION...................................................................................................................14
II.2.1 EXCAVATION ET EXTRACTION :......................................................................................................14
II.2.2. LE CHARGEMENT..................................................................................................................................14
II.2.2.1.LA CHARGEUSE FRONTALE SUR PNEU............................................................................................14
II.2.2.2.LA PELLE HYDRAULIQUE SUR CHENILLE......................................................................................15
II.2.2.3 LE TRANSPORT.......................................................................................................................................15
II.2.3 LE PARAMETRE D’EXPLOITATION......................................................................................................16
II.2.3.1 ENGIN DE CHARGEMENT....................................................................................................................16
II.2.3.2 ENGINS DE TERRASSEMENT...............................................................................................................17
II.2.3.3 SECURITE PENDANT L’EXPLOITATION...........................................................................................17
II.2.3.4 LA SECURITE DE CHANTIER...............................................................................................................17
II.3 SERVICE DE FRAGMENTATION............................................................................................................17
II.3.1 LE FORAGE...............................................................................................................................................18
II.3.1.1 EQUIPEMENT DE FORAGE..................................................................................................................18
II.3.1.2 LE FORAGE CAROTTANT.....................................................................................................................18
II.3.1.3 FORAGE DESTRUCTIF...........................................................................................................................19
II.3.1.4 FORAGE PAR ROTATION......................................................................................................................19
II.3.1.5 FORAGE PAR PERCUSSION..................................................................................................................19
II.3.1.6 DESCRIPTION DE L’ENGIN DE FORASSIONS UTILISER A KAMFUNDWA................................19
II.3.2 LE MINAGE...............................................................................................................................................20
II.3.2.1 INTRODUCTION.....................................................................................................................................20
II.3.2.2 PREPARATION DU COUT DE MINE...................................................................................................21
31
II.3.2.3 DESCRIPTION DES TROUS DE MINES...............................................................................................23
II.3.2.3.1 LE MINAGE PRIMAIRE.......................................................................................................................23
II.3.2.3.3 LE MINAGE AVEC MATELAS...........................................................................................................24
II.3.2.3.4 LES SCHEMAS DES TIRES.................................................................................................................24
II.3.2.3.5 Au cordeau détonant rangée par rangée..................................................................................................24
II.3.2.3.6 Au nonel rangée par rangée.....................................................................................................................25
II.3.2.3.7 LE DEBRITAGE SECONDAIRE..........................................................................................................26
II.3.2.3.8 LES PARAMETRES DE MINAGE......................................................................................................26
II.4. SERVICE DE DISPATCH...........................................................................................................................26
II.4.1 LE ROLE DU DISPATCH :.........................................................................................................................26
II.4.2 LA GESTION DES INFORMATIONS RELATIVES A L’EXPLOITATION...........................................27
II.4.3 LA GESTION DU TRAFIC MINIER ET REMBLAIS...............................................................................27
II.4.4 RATIOS ET CALCUL DES PERFORMANCES DES ENGINS................................................................27
CRITIQUES ET SUGGESTIONS......................................................................................................................29
CONCLUSION GENERALE..............................................................................................................................30
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