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Chapitre 3

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Chapitre 3: Energie Solaire

1. Introduction

Bien que le soleil distant de plus de 150 millions de kilomètres de nous, mais reste une source
illimitée d’énergie pour l’humanité, il est l'origine de la plupart des énergies sur notre
planète; telle que l'énergie hydraulique ; l'énergie hydrolienne ; l'énergie éolienne dérivées de
l'énergie cinétique du vent et de l’eau liées à l'échauffement et à l'évaporation de l'eau,
générés par le soleil. On peut ajouter la biomasse et la géothermie de très basse température,
provenant des couches superficielles du sol réchauffées par le Soleil. Sans oublier les
combustibles fossiles, provenant l’accumulation et la dégradation très lente de la matière
organique auxquelles s'ajoute l'énergie biochimique de la matière organique vivante.

2. Historique de l’énergie solaire

Découvert en 1839 par Antoine Becquerel, l'effet photovoltaïque permet la transformation de


l'énergie lumineuse en électricité. Mais leur utilisation remonte à l'antiquité, Bien que les
Grecs allument la flamme olympique grâce à un système de miroirs concentrant les rayons du
Soleil. En 1916, Robert Andrews Millikan est le premier à produire de l'électricité avec une
cellule solaire.
L'hélio électricité est apparue en 1930 avec les cellules à oxyde cuivreux puis au sélénium.
Mais ce n'est qu'en 1954, avec la réalisation des premières cellules photovoltaïques au
silicium dans les laboratoires de la compagnie Bell Téléphone, que l'on entrevoit la possibilité
de fournir de l'énergie.
Au cours des années 80, la technologie photovoltaïque terrestre a progressé régulièrement par
la mise en place de plusieurs centrales de quelques mégawatts, et est même devenue familière
des consommateurs à travers de nombreux produits de faible puissance y faisant appel :
montres, calculatrices, balises radio et météorologiques, pompes et réfrigérateurs solaires.

3. Définition

L'énergie solaire est une source d'énergie qui dépend du soleil. Cette énergie permet de
fabriquer de l'électricité à partir de l'énergie du rayonnement solaire soit directement par
effet photovoltaïque, soit indirectement après conversion en chaleur puis en énergie
mécanique dans les centrales thermiques

Fig. 3.1.Energie solaire


4. Le rayonnement solaire

Le rayonnement solaire désigne l'ensemble des ondes électromagnétiques émises par le soleil.
Il se compose donc d'ultraviolets, de la lumière visible, mais également d'ondes radio en plus
de rayons cosmiques. Une partie du rayonnement émis parvient jusqu'à la terre, où des ondes
sont réfléchies par l'ionosphère et l'atmosphère. Le rayonnement solaire reçu au sol varie dans
le temps, d'une part en fonction des variations de l'activité solaire, et d'autre part en fonction
des saisons (selon inclinaison de la terre).
La puissance du rayonnement solaire, mesurée sur le bord extérieur de l'atmosphère terrestre,
est pratiquement invariable lorsque la Terre est à une distance moyenne du Soleil. Cette
constante est égale à 1377 W/m2

5. Conversion d’énergie

Selon les besoins énergétiques, on distingue généralement trois manières d'exploiter


directement l'énergie solaire :
La thermodynamique, la thermique et le photovoltaïque.

Fig.3.2. Types d’énergie solaire

5.1. Solaire à concentration thermodynamique

Le solaire à concentration thermodynamique (ou centrale solaire thermique ou encore hélio-


thermodynamique) désigne l’ensemble des techniques utilisées pour transformer l’énergie du
rayonnement solaire concentrée en un point focal en chaleur à température élevée. Il utilise
généralement des miroirs qui concentrent l’énergie solaire vers un tube contenant un fluide
caloporteur qui chauffe jusqu’à une température très élevées (de 400 à 1 000 °C), puis la
chaleur obtenue est utilisée par un circuit d’eau pour produire la vapeur sous pression qui fait
tourner une turbine qui produit de l’électricité.

Parmi les avantages de cette technologie la possibilité de stockage de l’énergie, qui permet
ainsi aux centrales solaires de produire de l'électricité pendant la nuit. Elle permet aussi
d’exploiter les zones situées sous les miroirs qui collectent l'énergie solaire pour la
cultivassions, ainsi une partie de l’eau douce formée sur place par condensation en sortie de
turbine pour l’irrigation.
Fig 3.3. Centrale solaire thermodynamique

On distingue 3 types de centrales solaires, en fonction de la méthode de focalisation des


rayons solaires :

5.1.1 Les centrales à collecteurs cylindro-parabolique


De rangées parallèles de longs miroirs cylindro-paraboliques tournent autour d’un axe
horizontal pour suivre la course du soleil. Les rayons sont concentrés sur un tube dans lequel
circule le fluide caloporteur qui servira à transporter la chaleur vers la centrale comme le
montre la figure suivante.

Fig.3.4.Capteurs thermodynamique cylindro-paraboliques

La concentration du rayonnement solaire sur un tube récepteur horizontal ; dans lequel circule
un fluide caloporteur permet d’échauffer le fluide à 400oC. Un échangeur thermiques permet
de produire de la vapeur surchauffée à 370oC sous 10 bar. Le rendement complet du système a
atteint, dans les meilleures conditions, une valeur de 22 %.

5.1.2. Centrale à tour


Un champ de miroirs appelés héliostats orientables situés au sol renvoient les rayons solaires
sur une chaudière située au sommet d'une tour, les températures peuvent atteindre 1000oc,
puis la chaleur produite, soit utilisée directement pour produire de la vapeur entraînant une
turbine ou chauffage d’air alimentant une turbine à gaz, soit utilisée pour chauffer un fluide
caloporteur envoyé dans une chaudière et la vapeur générée actionne des turbines.
Fig.3.5. Centrale solaire à tour

5.1.3. Les centrales à collecteurs paraboliques


Le rayonnement solaire est concentré sur la focale de paraboles, qui s’orientent
automatiquement vers le soleil afin et de concentrer les rayons du soleil sur une enceinte
(foyer) fermée contenant du gaz monté en température qui peut atteindre 1000oC sous l’effet
de la concentration. Cela entraine un moteur Stirling qui convertit l’énergie solaire thermique
en énergie mécanique puis en électricité. Parmi leurs principaux avantages est la modularité :
ils peuvent en effet être installés dans des endroits isolés, non raccordés au réseau électrique.
Pour ce type de système, le stockage n’est pas possible.

3.4. Capteurs thermodynamique paraboliques

5.2 Solaire thermique basse température

Le principe de l’énergie thermique repose sur la transformation de rayonnement solaire en


énergie thermique. Pour commencer, le rayon solaire traverse une plaque de verre
transparente ; le rayon lumineux sera alors absorbé après avoir passé la plaque de verre, par
l’absorbeur (un métal noir qui absorbera environ 80 à 90% des rayons solaires). L’absorbeur
transfère la chaleur à un fluide caloporteur qui circule dans des panneaux exposés au soleil
pour évacuer la chaleur emmagasinée par l'absorbeur et de la transmettre vers là où elle doit
être consommée. Une des applications les plus répandues du solaire thermique basse
température est le chauffe-eau solaire, le chauffage de bâtiments et le chauffage des piscines.
La technologie du chauffe-eau solaire, accessible à un coût modéré, nécessite des
températures de l'ordre de 60 à 70 °C et des capteurs plans simples. Le dispositif de chauffage
est muni de deux circuits d'eau qui se rejoignent au sein du ballon de stockage : celui de l'eau
(fluide caloporteur) qui s'échauffe dans le capteur solaire et celui de l'eau à usage domestique
qui, à son tour, alimente une habitation en eau sanitaire ou en chauffage.

Fig.3.5.chauffe-eau solaire

Cette forme de conversion d’énergie peut être directe si on veut uniquement chauffer de l’eau
sanitaire. Par contre, si on veut générer de l’électricité, il faudra utiliser des générateurs qui
convertissent l’énergie thermique générée en électricité (par exemple, moteurs à air chaud).

5.2.1. Principe de fonctionnement du capteur solaire


Selon la nature de l’élément caloporteur utilisé, on distingue généralement deux types de
capteurs: les capteurs à air et les capteurs à eau

5.2.1.1. Capteurs à air : ile utilise l’air réchauffé pour augmenter la température de l’air
ambiant interne de quelques degrés Celsius. Le capteur à air est constitué principalement
d’une boîte isolée recouverte d’une vitre teintée. Lorsque le flux solaire traverse la vitre, il
chauffe la plaque placée derrière ; celle-ci émet à son tour un rayonnement thermique de
grandes longueurs d’onde (IR) qui ne peut pas traverser la vitre, il se trouve donc piégé à
l’intérieur du capteur, c’est à dire : la conversion rayonnement-chaleur s'effectue en surface de
l'absorbeur.

Fig.3.6.Capteurs à air

On distingue trois formes différentes de ce système de capteurs :

le chauffage solaire à air : le fonctionnement consiste une adaptation architecturale de la


maison. Celui-ci se compose d'une grande surface vitrée sombre; placée devant un mur; qui
absorbera la chaleur et la redistribuera par la suite, ou d'un panneau à l'intérieur duquel l'air
circulera et traversera un réservoir rempli de galets (Caillou poli et arrondi par l'action des
eaux)

la climatisation solaire : la chaleur captée par le panneau solaire est envoyée vers une
machine à absorption à base de bromure de lithium, les cycles d’absorption et de désorption
permettent la création du froid.

Fig.3.7.climatisation solaire

Le plancher solaire : est un système de transfert d'énergie thermique d'origine solaire par
l'intermédiaire de tuyaux noyés dans le sol pour chauffer des bâtiments. Celui ci peut
s'appliquer aussi aux capteurs solaires thermiques à eau.

Fig.3.8. plancher solaire

5.2.1.2. Les capteurs à eau : sont utilisés pour le chauffage et/ou pour produire de l'eau
chaude sanitaire, ils fonctionnent à l’aide d’un fluide caloporteur. On distingue trois types :
les capteurs non-vitrés (ou capteurs moquette), Très dépendant de la température extérieure.
Ce capteur consiste en un réseau de tubes noirs en matière plastique, accolés les uns aux
autres. Ils sont généralement utilisés dans les installations de chauffage de piscine.

Fig.3.9. capteurs solaire non-vitrés


les capteurs plans vitrés : Il est constitué d'une caisse isolée couverte par un vitrage. A
l'intérieur, on retrouve l'absorbeur dans lequel circule le fluide caloporteur. Le vitrage bloque
le rayonnement infrarouge et isole la lame d'air au dessus de l'absorbeur pour garde la chaleur

Fig.3.9. capteurs solaire plan vitré

les capteurs à tubes sous vides : Le principe est le même que pour les capteurs plans vitrés.
Un vide a été créé entre le tube extérieur transparent et l'absorbeur intérieur. Ainsi, les pertes
thermodynamiques par conduction et convection de la surface absorbante sont évitées. Cette
caractéristique permet d'atteindre des températures très élevées (jusqu'à 130 C ).

Fig.3.10. capteurs à tubes sous vides

5.3. Effet Photovoltaïque


Le terme photovoltaïque (PV), composé de deux mots: photo signifie la lumière en grec ;
tandis que voltaïque est dérivé du nom du physicien italien Alessandro Volta, qui a inventé
la pile électrochimique en 1800.
L'effet photovoltaïque est un phénomène physique propre à certains matériaux (silicium)
appelés "semi-conducteurs" qui, exposés à la lumière, il désigne la conversion directe du
rayonnement solaire en électricité. Cette conversion est fondée sur le phénomène suivant : les
cellules photovoltaïques à base de silicium ont la capacité de transformer les photons en
électrons. Chaque photon de la lumière à une énergie suffisante, tombe sur un atome, apporte
une énergie permettant aux électrons de se déplacer et échapper à l’attraction électrostatique
des noyaux et devient libre. Ces électrons se mettent en mouvement, de façon désordonnée, à
la recherche d’autres « trous » où se repositionner. Puis ils sont récupérés par des contacts
électriques déposés à la surface des cellules photovoltaïques avant d’aller dans le circuit
extérieur sous forme d’un courant électrique continu est ainsi directement utilisable.
Fig.3.11.Conversion de l’énergie solaire en électricité.

5.3.1 Cellule photovoltaïque


La cellule photovoltaïque, aussi appelée cellule solaire, est un composant électronique
constitue l’élément de base des panneaux solaires photovoltaïques. Il s’agit d’un dispositif
semi-conducteur le plus souvent fabriqué à base de silicium délivrant une tension de l’ordre
de 0,5 à 0,6 V.

Fig.3.11. Cellule photovoltaïque

Le silicium est majoritairement utilisé dans la fabrication de panneaux photovoltaïques


aujourd'hui, c’est le sable, mais un haut degré de pureté est requis pour en faire une cellule
photovoltaïque et le procédé est coûteux. Actuellement, et selon les technologies employées,
les centrales photovoltaïques utilisent le silicium monocristallin présentent un rendement
autour de 20 %, et un rendement proche de 22,5 %, pour les cellule fabriqués du silicium
sous sa forme polycristalline. D’autres matériaux tels que l’Arséniure de Galium et le
Tellurure de Cadmium qui sont en court de test dans les laboratoires est présentent un
rendement de (38%).

5.3.2 Principe de fonctionnement d’une cellule solaire photovoltaïque


Le matériau constitué la cellule photovoltaïque comporte deux semi conducteurs, l’une
présentant un excès d’électrons dopée avec du phosphore qui possède plus d'électrons que le
silicium, cette zone est donc dopée négativement (zone N) et l’autre un déficit en électrons
dopée avec du bore qui possède moins d'électrons que le silicium, cette zone est donc dopée
positivement (zone P). Le matériau est dénommé comme jonction p-n (ou n-p)
Lorsqu'un photon de la lumière arrive, son énergie crée une rupture entre un atome de silicium
et un électron, les électrons en excès dans le zone n diffusent dans la zone p. La zone
initialement dopée n devient chargée positivement, et la zone initialement dopée p chargée
négativement. Alors une différence de potentiel électrique est ainsi créée. C'est ce qu'on
appelle l'effet photovoltaïque.
A la surface, le contact électrique (électrode négative) est établi par la grille afin de permettre
à la lumière du soleil de passer à travers les contacts et de pénétrer dans le silicium.
les
es cellules solaires sont recouvertes d’une couche antireflet qui protège la cellule et réduit
less pertes par réflexion. C’est une couche qui donne aux cellules solaires leur aspect bleu
foncé.

Fig.3.12. Principe de fonctionnement d’une cellule solaire photovoltaïque

5.3.3. Le rendement d’une cellule photovoltaïque


Le rendement est le rapport entre la puissance lumineuse reçue par la cellule et la puissance
électrique créée.. Pour calculer celui-ci, les cellules, accumuler sous forme des modules puis
en panneaux, un ensoleillement de 1 000 W de lumière par mètre carré, une température
ambiante de 25° C. La puissance électrique créée, dite puissance crête, est un pourcentage de
la puissance solaire reçue. Si un panneau d’1 m2 produit une puissance électrique de 200 W,
son rendement sera de 20 %. Le rendement de ce type de cellules ne peut pas dé dépasser une
limite théorique d’environ 33%, appelé « limite de Shockley-Queisser.
Shockley Les cellules solaires
sont recouvertes d’une couche antireflet qui protège la cellule et réduit les pertes par
réflexion. C’est une couche qui donne aux cellules solaires leur
leur aspect bleu foncé
foncé.

5.3.4.. Module solaire ou photovoltaïque


En effet les caractéristiques électriques d’une cellule élémentaire de quelques dizaines de
centimètres carrés sont généralement faibles aux alentours de 1,25 Watt,, et insuffisantes au
regard des applications électriques courantes.
courantes Les générateurs photovoltaïques sont, par
conséquent, réalisés par association d’un grand nombre de cellules élémentaires. La
connexion en série conduit à une augmentation de la tension pour un même courant
courant, alors que
la connexion en parallèle augmente le courant pour une tension identique. Les caractéristiques
électriques d’une association série de ns cellules est données par la figure suivantesuivante.

Fig.3.12 association série des cellules photovoltaïques


Les caractéristiques électriques d’une association parallèle de ns cellules sont obtenues par
addition des courants élémentaires comme le montre la figure suivante.

Fig.3.13 association parallèle des cellules photovoltaïques

5.3.5. Champ photovoltaïque


Pour obtenir la tension nécessaire à l’onduleur, les panneaux sont connectés en série. Ils
forment alors une chaîne de modules ou string. Les chaînes sont ensuite associées en parallèle
et forment un champ photovoltaïque.

Fig.3.13. Association série parallèle

5.3.6. Protection des modules photovoltaïques


Afin d’augmenter la durée de vie d’une installation photovoltaïque, et Pour assurer la
continuité de production d’énergie électrique; il faut assurer sa protection électrique face aux
pannes destructrices liées à l’association des cellules et de leurs fonctionnement. Pour cela,
deux modes de protection sont généralement utilisés dans les installations photovoltaïques :

- La diode by-pass : elle intervient quand une cellule solaire est partiellement ou entièrement
à l'ombre (éclairement n’est pas homogène par exemple : une feuille d’arbre tombe sur une
cellule solaire), Donc ce cas la cellule masquée bloque la circulation de l'intensité normale
produite par les autres modules, ce qui augmente la tension aux bornes de cette cellule, d’où
apparition d’une surchauffe. Alors en plaçant une diode parallèle by-pass d’une façon à court-
circuiter les cellules ombrées et limiter la tension inverse par sa tension directe puisqu’elle
devient passante. On dispose en moyenne 3 diodes by-pass pour 36 cellules.

La diode anti-retour lorsque plusieurs modules sont connectés en parallèle, ou bien quand
une charge en connexion directe bascule du mode récepteur au mode générateur, par exemple
une batterie durant la nuit, ce qu’engendre un courant négatif. La diode anti-retour intervient
pour empêcher ce courant.

5.3.7 Exemple applications (Lampadaire solaire de faible puissance)


Durant le jour, l’énergie solaire est convertie à l’aide du panneau solaire en énergie électrique
qui sera stockée dans les batteries, pour être utilisée, pendant la nuit (voir figure 2.5).
Le régulateur de charge assure la protection de la batterie contre les surcharges et les
décharges profondes. Le convertisseur DC/AC convertit le courant continu de la batterie en
un courant alternatif de haute fréquence La lampe est allumée lorsque l’éclairement tombe au
dessous de 20 à 30 lux.

Fig.3.14. Lampadaire solaire de faible puissance

6. Différents types de systèmes photovoltaïques

Généralement trois types de systèmes photovoltaïques sont utilisés, les systèmes autonomes,
les systèmes hybrides, ce sont des systèmes indépendants du réseau de distribution
d’électricité, ils sont souvent utilisés dans les régions rurales ou éloignées, et les systèmes
connectés à un réseau.

6.1. Les systèmes autonomes

Les installations photovoltaïques non raccordées (autonomes) doivent garantir un


approvisionnement adéquat pendant les longues périodes nuageuses. Ils stockent
généralement l’électricité dans des batteries et ne font pas recours à d’autres sources
d’énergie. Généralement, ces systèmes sont utilisés dans les régions isolées et trop éloignées
du réseau. Les différents types de systèmes photovoltaïques autonomes sont décrits sur la
figure suivante.
Fig.3.15. Différents systèmes photovoltaïques autonome

Le couplage direct implique un fonctionnement au fil du soleil, donc à puissance


essentiellement variable au cours de la journée. Les charges typiques à courant continu qui
peuvent satisfaire le critère (tension constante à puissance variable) sont les accumulateurs
électrochimiques. Les charges alternatives sont les pompes à eau, c’est le pompage au fil du
soleil, le stockage est néanmoins présent sous la forme d’eau emmagasinée (dans un
réservoir).
Le panneau photovoltaïque charge la batterie durant la période d’ensoleillement (variable au
cours de la journée) pour alimenter en direct le cas échéant, les récepteurs avec une tension
constante à puissance variable. Le régulateur de charge ( PWM ou MPPT) assure la protection
de la batterie contre les surcharges et les décharges profondes. Le convertisseur DC/AC
convertit le courant continu de la batterie en un courant alternatif de haute fréquence

Exemple : Le pompage au fil du soleil.

Fig.3.16. Schéma d’un système de pompage au fil de soleil


Durant la période d’ensoleillement, le système pompe l'eau dans un réservoir au-dessus du
sol pour être utilisée au besoin.

6.2. Les systèmes hybrides

On parle d’un système d’énergie hybride, lorsqu’ on combine au moins deux sources
d’énergie renouvelable aussi une ou plusieurs sources d’énergie classiques. Il existe plusieurs
combinaisons de systèmes hybrides, à savoir : éolien- photovoltaïque, éolien-diesel,
photovoltaïque-diesel, et éolien- photovoltaïque-diesel. Ces mêmes sources d’énergies
peuvent êtres combinées avec d’autres sources telle que l’énergie hydrauliques. Les systèmes
hybrides peuvent être classés en deux groupes : systèmes hybrides
connectés au réseau, et les systèmes hybrides en mode autonome.

Fig.3.17. système photovoltaïque hybride

Les systèmes hybrides permettent la compensation et complémentarités du caractère


intermittent des sources utilisées, leur association permet d’obtenir un rendement énergétique
global plus élevé et résoudre en très grande partie le problème de la disponibilité de l’énergie.

Les différentes sources dans un système hybride peuvent être connectées en deux
configurations, architecture à bus continu et architecture à bus alternatif.

Figure 3.18 : Configuration du système hybride à bus continu.


6.3. Les systèmes connectés au réseau

Ils sont constitués de trois éléments essentiels : les panneaux photovoltaïques, l'interface entre
l’installation et la compagnie d'électricité représentée par un onduleur synchrone qui
transforme le courant pour qu’il soit compatible avec les caractéristiques du réseau et un
compteur d’énergie. Ce type d'installation solaire fonctionne comme s'il s'agissait d'une
centrale électrique dont l'énergie générée est versée directement dans le réseau. Ils éliminent
le besoin d’acheter et d’entretenir une batterie, et réduisent la nécessitée d’augmenter la
capacité des lignes de transmission et de distribution.

Figure 3.19 : Systèmes photovoltaïque connectés au réseau

7. Les avantages et les inconvénients de l’énergie solaire

7.1. Avantages

• C’est une énergie renouvelable qui ne dégage pas de polluants atmosphériques, pas de gaz à
effet de serre et ne produit pas de déchets.
• C’est une énergie inépuisable et totalement silencieuse et en accord avec les problématiques
de développement durable;
•la source première de l’énergie est totalement gratuite ;
• les installations sont simple de haute fiabilité et demandent peu d’entretien
•elle permet d’offrir de l'électricité à des populations qui n'ont pas accès au réseau électrique.

7.2. Inconvénients

• La production d'électricité solaire est aléatoire, imprévisible et intermittente puisqu'elle


dépend directement de l'ensoleillement ;
• elle nécessite des systèmes de stockage, car la nuit la source d’énergie n’existe plus
• les panneaux solaires supposent des espaces disponibles importants ;
• la production d’électricité à partir du solaire est encore assez coûteuse car les cellules
photovoltaïques sont chères à fabriquer ;
• le rendement réel d'un module est faible. Elle convient donc mieux pour des projets à faible
besoins (maison unifamiliale) ;
• le rendement des cellules photovoltaïques diminue avec le temps (20% de moins au bout
de 20 ans) ;
• la fabrication industrielle des panneaux solaires

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