Centrale MP 2001 Corrige
Centrale MP 2001 Corrige
Centrale MP 2001 Corrige
Centrale-MP-2001
Etude de miroirs à pouvoir réflecteur élevé
Partie I-Mesure impulsionnelle dans une cavité résonante
I-A La relation 𝑅 + 𝑇 = 1 traduit la conservation de l’énergie :
𝑃𝑖𝑛𝑐𝑖𝑑𝑒𝑛𝑡 = 𝑃𝑟é𝑓𝑙é𝑐ℎ𝑖 + 𝑃𝑡𝑟𝑎𝑛𝑠𝑚𝑖𝑠 . Comme 𝑃𝑟é𝑓𝑙é𝑐ℎ𝑖 = 𝑅𝑃𝑖𝑛𝑐𝑖𝑑𝑒𝑛𝑡 et 𝑃𝑡𝑟𝑎𝑛𝑠𝑚𝑖𝑠 = 𝑇𝑃𝑖𝑛𝑐𝑖𝑑𝑒𝑛𝑡 ,
on obtient effectivement la relation :
𝑅+𝑇 =1
L’impulsion issu du laser peut se propager en ligne droit et parcourir entre les deux miroirs la
distance 𝐿 mais elle peut également se réfléchir et parcourir les distances 3𝐿, 5𝐿 etc. ce qui
explique que le récepteur perçoit une série d’impulsions d’amplitude décroissante.
Le temps mis par la lumière pour parcourir la distance 2𝐿 est 2𝐿/𝑐. Le fait que le détecteur
perçoive effectivement une série d’impulsions d’amplitude décroissante signifie que la durée
𝜏 d’une impulsion est nettement plus petite que le temps 2𝐿/𝑐. On peut donc écrire
2𝐿
𝜏≪ 𝑐
I-C. La nième impulsion détectée correspond à une transmission à travers le miroir 𝑀1 , à une
transmission à travers le miroir 𝑀2 et 2𝑛 réfléxions. Si on appelle 𝑊𝑖𝑛𝑐 l’énergie incidente et
en introduisant les coefficient 𝑅 et 𝑇 de réflexion et de transmission en puissance, donc en
énergie on a :
𝑊𝑛 = 𝑇 2 𝑅2𝑛 𝑊𝑖𝑛𝑐
2𝐿
I-D. On a vu précédemment que le temps de réception de l’impulsion d’indice 𝑛 est 𝑡𝑛 = 𝑛 𝑐
𝑡𝑛 𝑐
ce qui correspond à 𝑛 = . On peut donc écrire :
2𝐿
𝑡𝑛 𝑐
𝑊𝑛 = 𝑇 2 𝑅 𝐿 𝑊𝑖𝑛𝑐
Pour l’impulsion d’indice 0, on a la relation 𝑊𝑜 = 𝑇 2 𝑊𝑖𝑛𝑐 puisqu’on pose 𝑡0 = 0.
𝑡𝑛 𝑐
𝑊𝑛 𝑡𝑛 𝑐
On peut donc écrire 𝑊𝑛 = 𝑊𝑜 𝑅 𝐿 soit 𝐿𝑛 ( )= 𝐿𝑛(𝑅) ce qui donne :
𝑊𝑜 𝐿
𝑊𝑛 𝑐𝐿𝑛(𝑅) 𝑊 𝑡
= 𝑒𝑥𝑝 ( 𝑡𝑛 ) qui peut se mettre sous la forme : 𝑊𝑛 = 𝑒𝑥𝑝 (− 𝜏 𝑛 ) avec
𝑊𝑜 𝐿 𝑜 𝑑1
𝐿
𝜏𝑑1 = − 𝑐𝐿𝑛(𝑅)
Remarquons que 𝜏𝑑1 > 0 puisque 𝑅 < 1.
𝐿
I-E. 𝑅 = exp (− 𝑐𝜏 ) = 0,99939
𝑑1
On a posé 𝑊𝑜 = 𝑇 2 𝑊𝑖𝑛𝑐 ; comme on a la relation 𝑇 + 𝑅 = 1 on en déduit
𝑊𝑜 = (1 − 𝑅 )2 𝑊𝑖𝑛𝑐 = 4. 10−7 𝑊𝑖𝑛𝑐
On a donc 𝑊𝑜 ≪ 𝑊𝑖𝑛𝑐
I-F. L’énergie totale reçue par le détecteur lors de l’expérience est la somme des énergies de
chaque impulsion reçue par le détecteur soit :
𝑇 2 𝑊𝑖𝑛𝑐
𝑊𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙 = ∑∞ ∞ 2
𝑛=0 𝑊𝑛 = ∑𝑛=0 𝑇 𝑊𝑖𝑛𝑐 𝑅
2𝑛
= 1−𝑅2
.
(1−𝑅)2 𝑊𝑖𝑛𝑐
Mais 𝑇 + 𝑅 = 1, d’où 𝑇 2 = (1 − 𝑅 )2 . On en déduit : 𝑊𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙 = expression qui se
1−𝑅2
simplifie :
1−𝑅
𝑊𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙 = 𝑊𝑖𝑛𝑐 1+𝑅
𝑛𝜋𝑐
II-C.2. Cette onde est une onde stationnaire parce que la phase est 𝜑𝑛 (𝑥, 𝑡) = 𝑡 Cette onde
𝐿
ne se propage pas. Elle correspond à l’expression mathématique d’une onde stationnaire étant
du type 𝒇(𝒙)𝒈(𝒕).
II-C.3. Le champ électrique est constamment nul pour les abscisses 𝑥𝑝 telles que
𝑛𝜋𝑥𝑝
𝑠𝑖𝑛 ( ) = 0 ce qui correspond à :
𝐿
𝑝𝐿
𝑥𝑝 = ,𝑝∈ℕ
𝑛
La distance entre deux valeurs consécutives de 𝑥𝑝 est
𝑛
𝑥𝑝+1 − 𝑥𝑝 = 2
III-A.1. L’onde électromagnétique qui a subi un nombre pair 2𝑚 de réflexions dans la cavité
se propage vers les 𝑥 > 0, du miroir 𝑀1 vers le miroir 𝑀2 . Elle a parcouru une distance de
2𝑚
2𝐿𝑚 + 𝑥 et son amplitude est multipliée par √𝑇(−√𝑅) = √𝑇𝑅𝑚 , ce qui donne
𝐸𝑧2𝑚 (𝑥, 𝑡) = 𝐸𝑜 √𝑇𝑅𝑚 𝑒𝑥𝑝 (𝑗(𝜔𝑡 − 𝑘 (2𝐿𝑚 + 𝑥 )) soit :
𝐸𝑧2𝑚(𝑥, 𝑡) = 𝐸𝑜 √𝑇𝑅𝑚 𝑒𝑥𝑝 (−𝑗2𝑘𝐿𝑚)𝑒𝑥𝑝 (𝑗(𝜔𝑡 − 𝑘𝑥))
III-A.2. Pour l’onde qui a subi un nombre impair de réflexions se propage vers les 𝑥 < 0, du
miroir 𝑀2 vers le miroir 𝑀1 , elle a parcouru une distance de 𝐿(2𝑚 + 1) + (𝐿 − 𝑥) et son
2𝑚+1
amplitude est multipliée par √𝑇 (−√𝑅) = −√𝑇√𝑅𝑅𝑚, ce qui donne
𝐸𝑧2𝑚+1 (𝑥, 𝑡) = −𝐸𝑜 √𝑇𝑅𝑚 𝑒𝑥𝑝 (𝑗(𝜔𝑡 − 𝑘(𝐿(2𝑚 + 1) + (𝐿 − 𝑥 ))) soit :
𝐸𝑧2𝑚+1 (𝑥, 𝑡) = −𝐸𝑜 √𝑇√𝑅𝑅𝑚 𝑒𝑥𝑝 (−𝑗𝑘𝐿2(𝑚 + 1))𝑒𝑥𝑝 (𝑗(𝜔𝑡 + 𝑘𝑥))
III-A.3. L’onde se propageant vers les 𝑥 positifs est la superposition de toutes les ondes ayant
subi 2𝑚 réflexions :
𝐸𝑧(+) (𝑥, 𝑡) = ∑∞ 𝑚
𝑚=0 𝐸𝑜 √𝑇𝑅 𝑒𝑥𝑝 (−𝑗2𝑘𝐿𝑚)𝑒𝑥𝑝 (𝑗(𝜔𝑡 − 𝑘𝑥) soit :
𝐸𝑧(+) (𝑥, 𝑡) = 𝐸𝑜 √𝑇𝑒𝑥𝑝 (𝑗(𝜔𝑡 − 𝑘𝑥) ∑∞ 𝑚
𝑚=0 𝑅 𝑒𝑥𝑝 (−𝑗2𝑘𝐿𝑚) soit
𝐸𝑧(+) (𝑥, 𝑡) = 𝐸𝑜 √𝑇𝑒𝑥𝑝 (𝑗(𝜔𝑡 − 𝑘𝑥) ∑∞
𝑚=0(𝑅𝑒𝑥𝑝 (−𝑗2𝑘𝐿))
𝑚
. IL apparait une suite
géométrique de raison 𝑅𝑒𝑥𝑝 (−𝑗2𝑘𝐿) . On trouve donc comme résultat l’expression
demandée par l’énoncé :
1
𝐸𝑧(+) (𝑥, 𝑡) = 𝐸𝑜 √𝑇𝑒𝑥𝑝 (𝑗(𝜔𝑡 − 𝑘𝑥 ))
1−𝑅𝑒𝑥𝑝(−𝑗2𝑘𝐿)
Par un raisonnement analogue l’onde se propageant vers les 𝑥 négatifs est la superposition de
toutes les ondes ayant subi 2𝑚 + 1 réflexions :
𝐸𝑧(−) (𝑥, 𝑡) = ∑∞ 𝑚
𝑚=0 −𝐸𝑜 √𝑇√𝑅𝑅 𝑒𝑥𝑝 (−𝑗2𝑘𝐿(𝑚 + 1))𝑒𝑥𝑝 (𝑗(𝜔𝑡 + 𝑘𝑥) soit :
𝐸𝑧(−) (𝑥, 𝑡) = −𝐸𝑜 √𝑇√𝑅𝑒𝑥𝑝 (𝑗(𝜔𝑡 + 𝑘𝑥)𝑒𝑥𝑝(−𝑗2𝑘𝐿) ∑∞ 𝑚=0(𝑅𝑒𝑥𝑝 (−𝑗2𝑘𝐿))
𝑚
⃗
𝜕𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐸⃗ = −
III-A.5. Pour calculer le champ magnétique dans la cavité, on utilise : 𝑟𝑜𝑡 ; comme
𝜕𝑡
𝜕𝐸⃗ ⃗
𝜕𝐵
⃗ ce qui donne :
c’est une onde plane on peut écrire 𝑒𝑥 ∧ 𝜕𝑥 = − 𝜕𝑡 = −𝑗𝜔𝐵
𝑒𝑥 𝑝(−𝑗𝑘𝑥)+ √𝑅𝑒𝑥 𝑝(𝑗𝑘(𝑥−2𝐿))
𝑗𝑘𝐸𝑜 𝑒𝑥 𝑝(𝑗𝜔𝑡) √𝑇 ⃗
𝑒𝑦 = −𝑗𝜔𝐵
1−𝑅𝑒𝑥𝑝(−𝑗2𝑘𝐿)
Comme on a toujours la relation 𝑘 = 𝜔/𝑐 on trouve l’expression du champ magnétique :
⃗ = − 𝐸𝑜 𝑒𝑥𝑝 (𝑗𝜔𝑡)√𝑇 𝑒𝑥 𝑝(−𝑗𝑘𝑥)+ √𝑅𝑒𝑥 𝑝(𝑗𝑘(𝑥−2𝐿)) 𝑒𝑦
𝐵 𝑐 1−𝑅𝑒𝑥𝑝(−𝑗2𝑘𝐿)
III-A.6. L’onde transmise en direction du détecteur correspond à l’onde se propageant vers les
𝑥 > 0. Elle sort du miroir 𝑀2 en 𝑥 = 𝐿 avec un coefficient de transmission en amplitude √𝑇 :
1
𝐸𝑡𝑧 (𝑥 = 𝐿, 𝑡) = √𝑇𝐸𝑧(+) (𝑥 = 𝐿, 𝑡) = 1−𝑅𝑒𝑥𝑝(−𝑗2𝑘𝐿) 𝐸𝑜 𝑇𝑒𝑥𝑝 (𝑗(𝜔𝑡 − 𝑘𝐿))
III-B.2. < 𝜔𝑒 (𝑥) > est maximale quand 𝑐𝑜𝑠(2𝑘(𝐿 − 𝑥)) est minimal donc quand
𝑐𝑜𝑠(2𝑘(𝐿 − 𝑥)) = −1 ce qui correspond à
(2𝑝+1)𝜋 (2𝑝+1)λ
𝑥𝑚𝑎𝑥 = 𝐿 − =𝐿− 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑝 ∈ ℤ
2𝑘 4
< 𝜔𝑒 (𝑥) > est minimale quand 𝑐𝑜𝑠(2𝑘(𝐿 − 𝑥)) est maximal donc quand 𝑐𝑜𝑠(2𝑘(𝐿 − 𝑥)) =
+1
ce qui correspond à
𝑝𝜋 𝑝λ
𝑥𝑚𝑖𝑛 = 𝐿 − =𝐿− 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑝 ∈ ℤ
𝑘 2
λ
La valeur entre deux valeurs consécutives de 𝑥𝑚𝑎𝑥 est 2, même résultat qu’au II-C.3
III-B.4. On veut que < 𝜔𝑒 (𝑥) > présente un minimum sur chacun des miroirs c’est-à-dire
𝜀𝑜 1+𝑅− 2√𝑅
< 𝜔𝑒 (𝑥 = 0) >=< 𝜔𝑒 (𝑥 = 𝐿) >=< 𝜔𝑒𝑚𝑖𝑛 >= 𝐸𝑜2 𝑇 (1+𝑅2 −2𝑅𝑐𝑜𝑠(2𝑘𝐿))
4
Pour cela il faut 𝑐𝑜𝑠(2𝑘(𝐿 − 𝑥)) = +1 pour 𝑥 = 𝐿 et 𝑥 = 0 ce qui donne :
𝑐𝑜𝑠(2𝑘𝐿) = +1 soit 2𝑘𝐿 = 2𝑝𝜋, 𝑝 ∈ ℕ soit :
𝑝𝜋 𝜆
𝐿= = 𝑝2 , 𝑝 ∈ ℕ
𝑘
Pour 𝐿 = 2, cette condition est vérifiée. On a les schémas suivants :
< 𝜔𝑒 (𝑥) >
0 𝜆/2 𝐿 𝑥
0 𝜆/2 𝐿 𝑥
III-B.5 On a : < 𝜔𝑒𝑚(𝑥 ) >=< 𝜔𝑒 (𝑥 ) > +< 𝜔𝑚(𝑥) > ce qui donne
𝜀𝑜 1+𝑅+ 2√𝑅 𝑐𝑜𝑠(2𝑘(𝐿−𝑥)) 𝜀𝑜 2 1+𝑅− 2√𝑅 𝑐𝑜𝑠(2𝑘(𝐿−𝑥))
< 𝜔𝑒𝑚(𝑥 ) >= 𝐸𝑜2 𝑇 ( 2 ) + 𝐸𝑜 𝑇 ( )
4 1+𝑅 −2𝑅𝑐𝑜𝑠(2𝑘𝐿) 4 1+𝑅2 −2𝑅𝑐𝑜𝑠(2𝑘𝐿 )
𝜀 1+R
< 𝜔𝑒𝑚 (𝑥 ) >= 2𝑜 𝐸𝑜2 𝑇 (1+𝑅2 −2𝑅𝑐𝑜𝑠(2𝑘𝐿))
Cette expression est indépendante de 𝑥. La densité d’énergie électromagnétique est constante
en tout point de la cavité.
La valeur moyenne de l’énergie électromagnétique dans la cavité est :
< 𝑈𝑒𝑚 >= ∭ < 𝜔𝑒𝑚 (𝑥 ) > 𝑑𝜏 ce qui donne : < 𝑈𝑒𝑚 >=< 𝜔𝑒𝑚 > 𝑆𝐿 soit :
𝜀𝑜 1+R
< 𝑈𝑒𝑚 >= 𝐸𝑜2 𝑇 (1+𝑅2 −2𝑅𝑐𝑜𝑠(2𝑘𝐿)) 𝑆𝐿, mais 𝑅 + 𝑇 = 1, soit 𝑇 = 1 − 𝑅 :
2
𝜀𝑜 1−R2
< 𝑈𝑒𝑚 >= 𝐸𝑜2 𝑆𝐿 (1+𝑅2 −2𝑅𝑐𝑜𝑠(2𝑘𝐿))
2
⃗ ⃗
⃗ = 𝐸∧𝐵. Pour calculer sa valeur
III-B.6. Le vecteur de Poynting est donné par la relation : ⃗ 𝜇 𝑜
1
moyenne on utilise la relation donnée par l’énoncé <
⃗⃗ >= ℛ(𝐸⃗ ∧ 𝐵
⃗ ∗ ) soit :
2𝜇 𝑜
1 𝑒𝑥𝑝 (−𝑗𝑘𝑥)−exp(−2𝑗𝑘𝐿)√𝑅𝑒𝑥 𝑝(+𝑗𝑘𝑥) −𝐸𝑜 𝑒𝑥 𝑝(+𝑗𝑘𝑥)+𝑒𝑥𝑝(+2𝑗𝑘𝐿)√𝑅𝑒𝑥 𝑝(−𝑗𝑘𝑥)
<
⃗⃗⃗ >= ℛ (𝐸𝑜 √𝑇 𝑒𝑧 ∧ √𝑇 𝑒𝑦 ) soit
2𝜇𝑜 1−𝑅𝑒𝑥𝑝(−𝑗2𝑘𝐿) 𝑐 1−𝑅𝑒𝑥𝑝(+𝑗2𝑘𝐿)
𝑇𝐸2𝑜
ℛ ([𝑒𝑥𝑝 (−𝑗𝑘𝑥)−exp(−2𝑗𝑘𝐿)√𝑅𝑒𝑥𝑝(+𝑗𝑘𝑥)][𝑒𝑥 𝑝(+𝑗𝑘𝑥)+𝑒𝑥𝑝(+2𝑗𝑘𝐿)√𝑅𝑒𝑥 𝑝(−𝑗𝑘𝑥)]
<
⃗⃗⃗ >= ) 𝑒𝑥
2𝜇𝑜 𝑐 1+𝑅 2 −2𝑅𝑐𝑜𝑠(2𝑘𝐿)
𝑇𝐸 2 1−R
<
⃗⃗ >= 𝑜 ( 2 ) 𝑒𝑥
2𝜇 𝑐 1+𝑅 −2𝑐𝑜𝑠(2𝑘𝐿)
𝑜
Comme on a la relation 𝑇 = 1 − 𝑅 on peut écrire
𝐸2 (1−R)2
< ⃗
⃗ >= 𝑜 ( 2 ) 𝑒𝑥
2𝜇 𝑐 1+𝑅 −2𝑐𝑜𝑠(2𝑘𝐿)
𝑜
Lorsque 𝑘𝐿 est un multiple de 𝜋 on obtient :
𝐸2 𝜀𝑜 𝑐𝐸𝑜2
<
⃗⃗ >= 𝑜 𝑒𝑥 = 𝑒𝑥
2𝜇 𝑐 𝑜 2
On retrouve le même vecteur de Poynting que celui de l’onde incidente. On peut
effectivement dire que la cavité est totalement transparente à l’onde incidente.
temps mis pour atteindre ce régime sinusoïdal permanent est petit devant le temps mis par
l’excitation pour parcourir la cavité. On peut donc poser :
𝐿 1+R
𝜏é = 𝑐 (1−𝑅)
𝐿
Précédemment on avait trouvé 𝜏𝑑1 = − 𝑐𝐿𝑛(𝑅). Si on suppose que 𝑅~1 − 𝛼 avec 𝛼 ≪ 1 on
𝐿 𝐿 𝐿 𝐿 1+R 2𝐿
peut écrire 𝜏𝑑1 = − ~ = et 𝜏é = ( )~ .
𝑐𝐿𝑛(1−𝛼) 𝑐𝛼 𝑐(1−𝑅) 𝑐 1−𝑅 𝑐(1−𝑅)
La relation entre les deux temps est donc :
𝜏é = 2𝜏𝑑1
𝜀𝑜 1−R2
III-C.1. On a trouvé < 𝑈𝑒𝑚 >= 𝐸𝑜2 𝑆𝐿 (1+𝑅2 −2𝑅𝑐𝑜𝑠(2𝑘𝐿)) ; cette fonction de 𝑘 passe par un
2
maximum à chaque fois que 𝑐𝑜𝑠(2𝑘𝐿) = 1 soit 𝑘𝑛 𝐿 = 𝑛𝜋 donc
𝑐
𝑓𝑛 = 𝑛 2𝐿
On retrouve les mêmes fréquences qu’à la question II-B.
𝜀𝑜 1−R2 𝜀𝑜 1−R2
III-C.2.a. < 𝑈𝑒𝑚 >= 𝐸𝑜2 𝑆𝐿 (1+𝑅2 −2𝑅𝑐𝑜𝑠(2𝑘𝐿)) = 𝐸𝑜2 𝑆𝐿 ( 4𝜋𝑓𝐿 )
2 2 1+𝑅2 −2𝑅𝑐𝑜𝑠( )
𝑐
𝑐
On pose 𝑓 = 𝑛 + ∆𝑓 ce qui donne en remplaçant dans l’expression ci-dessus :
2𝐿
𝜀𝑜 1−R2 𝜀𝑜 1−R2
< 𝑈𝑒𝑚 >= 𝐸𝑜2 𝑆𝐿 ( 4𝜋𝐿 𝑐 ) ~ < 𝑈𝑒𝑚 ≥ 𝐸𝑜2 𝑆𝐿 ( 4𝜋𝐿 ).
2 1+𝑅2 −2𝑅𝑐𝑜𝑠( (𝑛 +∆𝑓)) 2 1+𝑅2 −2𝑅𝑐𝑜𝑠( ∆𝑓)
𝑐 2𝐿 𝑐
𝑐 𝜀𝑜 1−R2
On pose 𝑓1 = 2𝐿 ce qui donne < 𝑈𝑒𝑚 >= 𝐸𝑜2 𝑆𝐿 ( ∆𝑓 )
2 1+𝑅2 −2𝑅𝑐𝑜𝑠(2𝜋 )
𝑓1
∆𝑓 1 ∆𝑓 2
Comme ∆𝑓 ≪ 𝑓1 on peut écrire 𝑐𝑜𝑠 (2𝜋 𝑓 ) ~1 − 2 (2𝜋 𝑓 ) ce qui donne
1 1
𝜀𝑜 1−R2 𝜀𝑜 1−R2
< 𝑈𝑒𝑚 >= 𝐸𝑜2 𝑆𝐿 ( ∆𝑓 2
)= 𝐸𝑜2 𝑆𝐿 ( ∆𝑓 2
)
2 1+𝑅2 −2𝑅+𝑅(2𝜋 ) 2 (1−𝑅)2+𝑅(2𝜋 )
𝑓1 𝑓1
𝜀𝑜 (1−R2 ) 1 𝜀𝑜 1+R 1
< 𝑈𝑒𝑚 >= 𝐸𝑜2 𝑆𝐿 ( ( ∆𝑓 2
)= 𝐸𝑜2 𝑆𝐿 ( ∆𝑓 2
)
2 1−𝑅)2 1+
𝑅
(2𝜋 ) 2 1−𝑅 1+
𝑅
(2𝜋 )
(1−𝑅)2 𝑓1 (1−𝑅)2 𝑓1
𝜀𝑜 1+𝑅
et 𝑈𝑚𝑎𝑥 = 𝐸𝑜2 𝑆𝐿 1−𝑅 on obtient l’expression demandée par l’énoncé:
2
1
< 𝑈𝑒𝑚 >= 𝑈𝑚𝑎𝑥 ( 𝑅4𝜋2 (∆𝑓)2
) soit :
1+
(1−𝑅)2 𝑓2
1
1 𝜀𝑜 1+𝑅 𝜋√𝑅
< 𝑈𝑒𝑚 >= 𝑈𝑚𝑎𝑥 ( (∆𝑓)2
) avec 𝑈𝑚𝑎𝑥 = 𝐸𝑜2 𝑆𝐿 1−𝑅 et 𝐹 = (1−𝑅)
1+4𝐹2 2 2
𝑓1
𝑓 𝑈𝑚𝑎𝑥
III-C.2.b. On remarque que < 𝑈𝑒𝑚 > (∆𝑓 = 0) = 𝑈𝑚𝑎𝑥 et < 𝑈𝑒𝑚 > (∆𝑓 = 2𝐹1 ) = 2
𝑈𝑚𝑎𝑥
𝑈𝑚𝑎𝑥
2
𝑓1 𝑓1 ∆𝑓
−
2𝐹 2𝐹
𝒇𝟏
III-C.2.c. La largeur de la courbe est . Plus 𝑭 est grand, plus la courbe est fine.
𝑭
𝑒𝑜
III-C.3.a. Dans un circuit r,L,C série on a 𝐼 = 𝑗 , soit en introduisant les notations de
𝑅+𝑗𝐿−
𝐶
l’énoncé :
𝑒𝑜
𝐼= 𝑜
𝑅(1+𝑄𝑗( − ))
𝑜
1
III-C.3.b. L’énergie moyenne stockée dans le condensateur est < 𝑈𝐶 >= 4𝐶 ℛ(𝑞𝑞∗ ) ; comme
𝐼 𝑒𝑜
𝑞 = 𝑗 = 𝑜
; on obtient :
R(𝑗−𝑄( − ))
𝑜
𝑒𝑜2
< 𝑈𝐶 >= 2 𝑜 2
4𝐶𝑅2 (1+𝑄2 ( − ) )
𝑜
1
L’énergie moyenne stockée dans la bobine est < 𝑈𝐿 >= 4 𝐿ℛ(𝐼𝐼 ∗ ).
on obtient :
𝑒𝑜2 𝐿
< 𝑈𝐿 >= 𝑜 2
4𝑅2 (1+𝑄2 ( − ) )
𝑜
III-C.4.a. Pour placer la cavité en configuration résonante il faut < 𝑈𝑒𝑚 >≥< 𝑈𝑚𝑎𝑥 >/2 soit
𝑓1 𝑐 𝑐 𝑐
|∆𝑓 | ≤ avec 𝑓1 = 2𝐿 soit |∆𝑓 | ≤ 4𝐿𝐹. Le cas limite correspond à |∆𝑓 | = 4𝐿𝐹
2𝐹
𝑛𝑐 𝑛𝑐
On a une fréquence 𝑓 = 𝑓𝑛 ± ∆𝑓 avec 𝑓𝑛 = 2𝐿 donc 𝑓 = 2𝐿 ± ∆𝑓
𝑛 𝑛
𝑐 𝑐 𝑛𝑐 𝑛𝑐 𝑐
Comme on a la relation 𝑓 = λ on peut écrire λ = 2𝐿 ± ∆𝑓 = 2𝐿 ± 4𝐿 dans le cas limite.
𝑛 𝑛 𝑛𝐹
On résoud :
λ 1
𝐿𝑛 = 2 (𝑛 ± 2𝐹)
III-D.2. En pratique la cavité est en configuration résonante quand le signal détecté est le plus
long. Le modulateur doit couper le faisceau sur un temps inférieur à 𝝉𝒅𝟐.
𝑑<𝑈𝑒𝑚 > 1 𝐹𝐿
+𝜏 < 𝑈𝑒𝑚 >= 0 avec 𝜏𝑑2 = 𝜋𝑐
𝑑𝑡 𝑑2
𝜋√𝑅
Mais on a trouvé précédemment que 𝐹 = (1−𝑅) ce qui donne :
𝐹𝐿 𝐿 √𝑅
𝜏𝑑2 = 𝜋𝑐 = 𝑐(1−𝑅)
𝐿
On avait trouvé 𝜏𝑑1 = −
𝑐𝐿𝑛(𝑅)
𝜏𝑑2 √𝑅𝐿𝑛(𝑅)
=−
𝜏𝑑1 1−𝑅
Comme 𝑅 est très voisin de 1, on peut écrire 𝑅 = 1 − 𝛼 avec 𝛼 ≪ 1
Dans ce cas 𝐿𝑛(𝑅) = 𝐿𝑛(1 − 𝛼 )~ − 𝛼
𝜏𝑑2 √𝑅𝐿𝑛(𝑅) 𝛼 √1−𝛼
=− ~ 𝛼 ~1
𝜏𝑑1 1−𝑅
Les deux temps sont du même ordre de grandeur.