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AM Partiel Nov20

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Université de Picardie Jules Verne

Licence 3
Analyse Matricielle
2020-2021

Examen partiel du mardi 17 novembre 2020


Durée : 2 heures
Supports de cours autorisés
Conseils

• Relisez-vous 10 minutes avant la fin de l’épreuve

• Soyez prêts à glisser ces fichiers à la fin de l’épreuve ; vous ferez des photos de votre copie
MANUSCRITE d’examen et vous glisserez ces fichiers dans l’espace prévu à cet effet , (formats
.jpg, jpeg... )

• Pour vous aider, les exercices sont organisés autour d’un même argument et sont proposés par
ordre croissant de difficulté. Vous pouvez néanmoins les traiter dans l’ordre qui vous convient
le mieux. Il donc recommandé de lire le sujet en entier avant de commencer.

Exercice 1 (Factorisation LU)


Déterminer les facteurs LU de la matrice
 
1 1 1 1
 1 2 2 2 
A=
 1
.
2 3 3 
1 2 3 4

On ne se contentera pas de donner le résultat, on détaillera les calculs.

Exercice 2 (Factorisation de Cholesky)


Soient a, b, c des réels strictement positifs. On considère la matrice
 2 
a 2a a
Aa,b,c =  2a b2 + 4 2 + 2b 
a 2 + 2b c2 + 5

1. Donnez des conditions suffisantes simples liant a, b et c pour que Aa,b,c soit définie positive.

2. On considère quelques cas particuliers

(a) La matrice A1,1,1 est-elle définie positive ?


(b) Calculer la matrice A = A3,2,8 et montrer qu’elle est définie positive.
(c) Calculer la factorisation de Cholesky de A. On ne se contentera pas de donner le résultat, on
détaillera les calculs.
(d) Résoudre Ax = f avec f = (6, −4, 62).

1
3. On s’intéresse à présent au cas général.

(a) Question préliminaire. Soit S une matrice carrée n × n de Mn (R). Montrer que S T S est
symétrique et semi-définie positive, c’est à dire que

< S T Sx, X >≥ 0, ∀x ∈ Rn ,

où < ., . > désigne le produit scalaire euclidien.

En déduire que S T S est symétrique et définie positive si et seulement si S est inversible.


(b) Calculer la factorisation de Cholesky de Aa,b,c et montrer que cette matrice est semi-définie
positive.
(c) En déduire que Aa,b,c est définie positive si et seulement si abc 6= 0.

Exercice 3 (Système par blocs)


Soit C une matrice de Mn (R), symétrique, définie positive et D une matrice n × m à coefficients réels telle
que Ker(D) = {0}.On désignera par 0m la matrice nulle m × m et par < ., . >p le produit scalaire dans Rp
pour p ∈ N∗ . Soit M matrice construite par blocs comme suit :
 
C D
M= .
−DT 0m

1. Montrer que M est semi-définie positive.


Ind. On pourra montrer que < M v, v >n+m ≥ 0, ∀v ∈ Rn+m en écrivant v sous la forme v = (x, y)T ,
avec x et y deux vecteurs de dimensions appropriées

2. On considère le système M U = F , avec U = (x, y)T et F = (f, 0m )T dans Rn+m , soit


    
C D x f
= .
−DT 0m y 0m

Exprimer y en fonction de f . Ici x, f ∈ Rn , y, 0m ∈ Rm .

3. Montrer que la matrice DT C −1 D est symétrique et définie positive.

4. Proposer une méthode de résolution.

Exercice 4 (Autour de la norme de Frobenius)


Soit A ∈ Mn (R). On rappelle que la norme de Frobenius de A, notée kAkF est définie par
v
u n X n
uX
kAkF = t (Ai,j )2 .
i=1 j=1

Cette norme est associée au produit scalaire des matrices < ., . >F :
n X
X n
< A, B >F = Ai,j Bi,j = trace(B T A).
i=1 j=1

On notera k.k2 la norme matricielle 2, subordonnée à la norme euclidienne des vecteurs. Le but de cet
exercice est de calculer des constantes α et β (qui peuvent dépendre de n) telles que

αkAk2 ≤ kAkF ≤ βkAk2 , ∀A ∈ Mn (R).

2
1. Ecrire l’inégalité de Cauchy-Schwarz pour < ., . >F . Montrer que k.kF est sous-multiplicative.

2. Comparaison de la norme 2 des matrices et de la norme de Frobenius.

(a) Soit v ∈ Rn et A ∈ Mn (R). Calculer


|Av|22
où |.|2 désigne la norme euclidienne sur Rn .
(b) Montrer que
n X
X n n
X
|Av|22 ≤ A2i,j vi2 ,
i=1 j=1 i=1

et en déduire que pour tout v 6= 0


|Av|22
≤ kAk2F .
|v|22
(c) Conclure.

3. On rappelle que pour toute matrice A ∈ Mn (R) on a


n
X
trace(A) = λi (A)
i=1

où les λi (A), i = 1, · · · , n sont les valeurs propres de A, rangée par ordre de module croissant, i.e.

0 ≤ |λ1 (A)| ≤ |λ2 (A)| ≤ · · · ≤ |λn (A)|.


n
X
(a) Montrer que kAk2F = λi (AT A).
i=1
√ p
(b) En déduire que kAkF ≤ n ρ(AT A).
(c) Conclure.

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