Edm Rapport
Edm Rapport
Edm Rapport
21/05/2018
1
1 Sommaire
2 RESUME : ........................................................................................................................................................................... 3
3 INTRODUCTION .................................................................................................................................................................. 4
11 CONCLUSION .................................................................................................................................................................... 28
12 ANNEXE............................................................................................................................................................................ 29
2
2 Résumé :
Notre étude consiste à analyser les attributs des lieux de vente informels au
Maroc, afin de comprendre les attitudes des consommateurs envers les
attributs de lieux de vente informels. Pour cela, nous avons réalisé une enquête
représentative en ligne sur ce secteur. En effet ce dernier a pris une place dans
l’organisation économique globale pour devenir, aujourd’hui, un élément
d’équilibre et un facteur de stabilité sociale à l’échelle nationale, c’est donc un
secteur important de l’économie. Le principal objectif de cette étude est
d’apporter, à travers divers essais et analyses théoriques et empiriques, des
éléments de réponses quant aux attributs des lieux de vente informels (LVI) qui
poussent les consommateurs à y aller.
3
3 Introduction
4
4 Revue de littérature
4.1 Définitions :
5
Le problème de l’attitude c’est qu’elle ne peut être observée directement
mais c’est à partir des opinions et des positions que les chercheurs doivent
essayer d’inférer des mesures de recherches concernant l’attitude (Huang et al
2004). C’est à partir de ce moment qu’il faut se poser la question : qu’ils sont les
facteurs qui déterminent nos attitudes ?
Plusieurs recherches ont été menées dans ce sens et la plupart d’entre elles
ont aboutit à définir certaines variables clés susceptibles d’expliquer l’attitude
des consommateurs envers les attributs de lieux de vente informels.
4.2 Attributs liés au produit ou service vendu dans un LVI
4.2.1 Perception au Prix
Mc Crohan, Smith et Harvey (1987) ont trouvé que les consommateurs
perçoivent les marchés informels comme étant des places qui fournissent des
expériences d’achats favorables ainsi que des biens et services à des couts
moins élevés. Aussi Huang et al 2004 disent : « le prix joue un rôle très
important dans le comportement, c’est même un élément central dans le choix
de consommation » Astous et Legendre(2009) rapportent l’argument de la
rationalisation des agents économiques pour expliquer le recours à l’informel.
Ceci nous mène a conclure que les gens utilisent un ensemble d’expériences-
prix dont ils se souviennent pour mettre des limites inferieures et supérieures
sur leurs anticipations de prix (théorie de l’amplitude), selon Qaniszewski
et Lichtenstein (1999) : l’attrait d’un prix sur le marché est donc une fonction de
sa position au sein d’une gamme de prix.
4.2.2 Perception à la Qualité
La perception de la qualité est un jugement personnel sur l’excellence ou de
la supériorité d’un produit ou d’un service (Zeithmal, 1988), donc ce jugement
de qualité affecte directement nos attitudes et notre prédisposition d’achat, et
cette perception a six dimension selon Brucks et al 2000 : la facilité d’utilisation,
la polyvalence, la durabilité, la performance et le prestige. Dans le cadre des
Lieux de vente informels la qualité reste une crainte majeure des
consommateurs, la crainte d’une qualité médiocre constitue un frein d’achat de
produits contrefaits, alors qu’à l’opposé un faible différentiel de qualité perçu
entre l’original et la copie incite l’achat du faux (Tom et al 1996), dans le même
6
sens Cordell et al (1996) affirment que plus les performances attendues d’un
produit sont comparables à celle de l’original, plus la probabilité d’acheter des
produits contrefait est grande.
4.2.3 Perception aux Risques
Le risque constitue lui aussi un attribut des produits vendus, selon Baur
(1960) et Cox (1967) le risque perçu est une construction centrale en marketing,
ce qui suggère que le consommateur cherche à réduire l’incertitude et les
conséquences négatives de ses décisions d’achat. Généralement on fait face au
risque lorsqu’une décision ou une action produit des conséquences sociales ou
économiques qui ne peuvent pas être estimées avec précision (Zinkhan et
Karande 1991). A noter que Baur (1960) était le premier a introduire la théorie
de perception au risque au contexte de consommation. Dans notre étude on va
subdiviser le risque en deux catégories essentielles : le risque physique : une
dimension de risque relative aux conséquences physiques négatives qui peuvent
subvenir suite à la consommation d’un produit issu de l’économie informelle
(Astous et al 2010) et le risque psychosocial : Que risque de penser son
entourage s’il se rend compte qu’un ami ou un collègue porte un objet
contrefait ? Ce risque renvoie donc aux conséquences sur l’image projetée
auprès des personnes qui ont de l’importance pour le consommateur (Astous et
al 2010).
4.3 Attributs liés au Lieux de ventes (en excluant les produit et services vendus)
Une des théories qui cherchent à expliquer le comportement des
consommateurs est la théorie de rôle, celle-ci stipule que le consommateur joue
des rôles différents selon la situation dont il se trouve. Cette théorie se base
spécifiquement sur la théâtralisation des points de vente. Ceci veut faire vivre
les clients des sensations en rupture avec un quotidien souvent « désenchanté »
(Ritzer, 1999). En effet, si l’emplacement du magasin et l’offre de produits
restent essentiels au succès, l’appropriation des espaces commerciaux par les
clients (Bonnin, 2002 ; Ladwein, 2003 ; Michaud-Trévinal, 2011), le lien qu’ils
établissent avec le lieu (Gottdiener, 1998 ; Wallendorf et al., 1998 ; Hetzel,
2000), ou la congruence entre personnalités du magasin et de l’individu
(Martineau, 1958 ; d’Astous et al.2002 ; Ferrandi et al., 2003, Ambroise, 2005)
deviennent de plus en plus créateurs de valeur. Pour Filser (2002), cet
7
« habillage expérientiel » repose sur deux supports : un décor et des actions ; il
parle de « théâtralisation » et ajoute que « le magasin est un décor dans lequel
un scénario va être proposé ; c’est le chaland qui sera le principal acteur aux
côtés des produits proposés ». Bouchet et El Aouni (2004), évoquent également
« l’existence et l’importance de la théâtralisation dans les magasins et dans la
stratégie de leur responsable ». On retrouve la métaphore théâtrale chez de
nombreux auteurs (Arnould, Priceet Tierney, 1998 ; Kozinets et Sherry, 2002 ;
Davies et Ward, 2002 ; Hetzel, 2002). Le Jean Savreux (2009 ; p.206), abordant
le ré-enchantement du magasin, parle de la « nécessité de voir la mise en scène
comme un outil de communication au service de l’enseigne et non comme une
fin en soi ».
4.3.1 Synthèse
D’après ce qui était dit ci-dessus, on conclut que les facteurs influençant
l’attitude des consommateurs envers les lieux de vente informels sont multiples,
Dans notre étude on va prétendre que nous avons généré tous ces facteurs mais
nous avons essayé d’étudier les principaux.
5 Méthodologie de recherche
5.1 Paradigme de Churchill
L’étude de marché devrait être claire et cohérente. Après avoir définit la
problématique de notre étude , nous avons suivi les étapes préconisées par le
paradigme de Churchill. Cette démarche vise à intégrer les connaissances de la
théorie de la mesure ainsi que les techniques appropriées pour l’améliorer dans
une procédure systématique. Cette démarche permet de construire avec
rigueur des instruments de mesure de type questionnaires à échelles multiples.
« Le cadre a le souhait d’unifier et de réunir en une même procédure des éléments d’information dispersés,
de savoir comment il est possible de développer de meilleures mesures, et de savoir comment juger de la
qualité des mesures qui ont été mises en avant. »Gilbert Churchill.
8
Les données collectées tout au long de cette étude se divisaient en deux :
5.2 Le questionnaire
Lors de la formulation du questionnaire on a essayé de respecter la
méthodologie requise lors des études de marché : on commencé par un petit
mot de remerciement après une question filtre puis on a entamé les questions
qui intéressent notre étude. Ces question sont reparties selon le nombre de
construits dégagés lors de notre recherches théoriques c'est-à-dire cinq
construits à savoir : attitude, prix, qualité, risque et caractéristiques des lieux de
ventes. Et au sein de chaque construit on trouve des questions reliés aux items
générés. Il est à signaler qu’on a effectué deux questionnaires afin que vous
trouviez à l’annexe ci-joint.
Nous avons opté pour une échelle de Likert de 5 points allants de « pas du tout
d’accord » à « tout à fait d’accord ». Cette échelle a déjà été utilisée par Huang,
9
Lee et Ho (2004) afin de mesurer l'attitude des consommateurs envers les
marchés gris. Il s'agit donc d'une échelle dont la validité et la fiabilité a été
admise.
5.3 L’échantillon
L’administration du questionnaire s’est faite en ligne à l’aide d’un calculateur en
ligne de la taille de l’échantillon, on a trouvez que la taille de l’échantillon
requise pour que notre échantillon soit représentatif est de 385 chose qui nous
a posé des problèmes donc on s’est contenter de 200 observations choses qui
peut affecter notre étude.
10
Q3 Non du tout, évidemment, Oui les En général Oui bien sûr
l’asymétrie de les prix et la caractéristiques les vendeurs la qualité et le
l’information ne qualité sont des produits cherchent a prix et le
nous permet pas des nous donnent avoir une packaging
de donner un caractéristiques une idée sur l grande sont des
jugement sur le d’un produit origine du marge de attributs des
produit, on ne formel. produit. profit donc on produits
peut savoir si le ne peut pas originaux.
produit est original savoir si le
ou imité. prix est un
indicateur
fiable de l
origine.
Q4 Tous les gens qui Chaque lieu de Lieu de vente Une Un LVI est
vendent des biens vente qui n’est qui ne respecte alternative tout lieu ou
ou des services pas organisé pas la loi. dont les on vend qqc
sans payer les (coté légal et chômeurs sans payer
impôts et les taxes coté trouvent un les impôts
architectural) travail mais sans
est un lieu de avoir l
vente informel. intention de
commettre un
crime.
12
7 Etude quantitative
7.1 Analyse exploratoire
L’étude quantitative s’est faite dans un premier lieu avec le questionnaire pré-
test qui contient 32 questions plus les questions personnelles (4 questions) ces
questions sont administrer a 50 personnes dans le but d’analyser les réponses
et d’purifier notre échelle de mesure. A noter que suite aux consignes de notre
encadrant nous faisons la purification d’un seul construit et nous allons
synthétiser les résultats des autres sous forme d’un tableau.
7.1.1 Le premier construit : perception au Prix
Ce construit Perception au Prix se compose de six items [1/pour moi le
consommateur des produits informel est astucieux ; 2/ A mon avis l'achat d'un
lieu de vente informel est une bonne affaire ; 3/ en tenant compte de prix,
l'achat d'un produit informel est plus abordable que l'achat d'un produit
original ; 4/Le temps nécessaire pour trouver le plus bas prix ne vaut
habituellement pas l'effort consenti ; 5/Je ne suis pas prêt à faire un effort
supplémentaire pour trouver les plus bas prix ; 6/ le prix est un indicateur de
qualité] ; il est mesuré avec un échelle déjà utilisé par Lichtenstein et al.(1993).
Statistiques de fiabilité
Nombre
Alpha de Cronbach d'éléments
,604 6
Alpha de Cronbach obtenu étant faible nous avons cherché l’item à éliminer
pour améliorer la fiabilité de l’échelle. Le tableau des statistiques total des
éléments ci-dessous nous donne l’alpha de Cronbach en cas de suppression
d’un élément :
13
Statistiques de total des éléments
Alpha de
Cronbach en
cas de
suppression de
l'élément
prix1 ,458
prix2 ,460
prix3 ,829
prix4 ,462
prix5 ,471
prix6 ,434
Ddl 10
Signification ,000
Qualités de représentation
Initiales Extraction
14
Variance totale expliquée
Composante
prix1 ,721
prix2 ,753
prix4 ,792
prix5 ,796
prix6 ,794
Méthode d'extraction :
Analyse en composantes
principales.
a. 1 composante extraite.
c/c : après avoir supprimé l’item : prix3 les cinq autres items ont respecté les
conditions de l’analyse factorielle exploratoire donc on va retenir les cinq items
dans la suite de l’analyse.
7.1.2 Analyse de fiabilité et validité des autres construits
Les autres résultats de l’analyse de fiabilité et de validité sont synthétisés dans
le tableau ci-dessous :
15
analyse exploratoire avant suppression des items apres suppression des items
Attitude att4 0.728 0.666 0.792 74.33% 0.6821 0.571 0.757 0.683 68.04%
16
Comme on voit sur ce tableau certains items des construits perception au Prix,
Caractéristiques des LVI et attitudes n’ont pas respecté les exigences de fiabilité
et de l’AFE donc on les a supprimé et on a refait l’étude pour aboutir aux
résultats exposés dans la deuxième case du tableau (après suppression des
items).l’analyse du construit Risque composé de sept items a montré que ces
derniers ont respecté les conditions de validité et de fiabilité.
7.2 Analyse confirmatoire
7.2.1 Premier construit : Prix
Le construit prix après purification se compose de 5 items, après avoir collecté
200 réponses de notre échantillon les résultats de l’analyse sont présentés
comme suit :
Signification ,000
Qualités de représentation
Initiales Extraction
Les communalités de des items
prix1 1,000 ,428 (prix1, prix2, prix5) sont
inferieurs à 0.5 donc il faut les
prix2 1,000 ,459
éliminer.
prix3 1,000 ,730
17
Variance totale expliquée
% de la % de la
Composante Total variance % cumulé Total variance
Composante
a. 2 composantes extraites.
Signification ,000
18
Qualités de représentation
Composantes principales.
% de la
La variance totale
Composante Total % de la variance % cumulé Total variance
expliquée est de
1 1,562 78,095 78,095 1,562 78,095
78.095%.
Matrice des
composantes
Les coefficients
Composante
structurels sont = 0.884
1 >0.6 (les items sont
fortement corrélés a la
prix3 ,884 composante extraite)
prix4 ,884
Méthode d'extraction :
Analyse en composantes
principales.
19
7.2.2 Les autres construits (attitude, caractéristiques des LVI, Qualité, Risque)
L’analyse des autres construits sera récapitulée dans le tableau ci-dessous.
nom du analyse confirmatoire avant suppression des items après suppression des items
construit
Items KMO Communal variance coeff Items alpha KM communal varianc coeff
ité expliqué structurel de O ité e structur
cronbac expliqu el
h é
caractéristiques car1 0,59 0,742 73% 0,67 - car1 0,649 0,61 0,545 58,99% 0,738
des lieux de 8 0,33 8
vente informels 2
car2 0,616 0,75 0,21 car2 0,528 0,727
4 9
car3 0,698 0,83 - car3 0,697 0,835
2 0,07
9
car4 0,849 0,3 0,87
1
risque risque 0,784 0,752 68,50% 0,72 0,48 risuq 0,817 0,78 0,493 64,97% 0,702
1 2 1 e4 9
risque 0,794 0,64 0,61 risuq 0,629 0,793
2 9 1 e5
risque 0,617 0,58 0,52 risuq 0,737 0,859
3 9 1 e6
risque 0,485 0,65 - risuq 0,74 0,86
4 6 0,23 e7
3
risque 0,63 0,74 -
5 5 0,27
6
risque 0,748 0,74 -
6 1 0,24
7
risque 0,767 0,71 -
7 7 0,30
3
Prix prix1 0,546 0,428 57,14% 0,07 0,64 prix4 0,719 0,5 0,781 78,10% 0,884
8 9
prix2 0,459 0,50 0,45 prix5 0,781 0,884
6
prix4 0,73 0,84 0,13
4
prix5 0,753 0,83 0,22
9
Prix6 0,488 - 0,69
0,02 8
3
qualit 0,5 0,699 69,87% 0,836 qua1 0,568 0,5 0,699 69,87% 0,836
é1
Qualité
20
L’analyse confirmatoire nous a permis de supprimer certains items qui
nuisent à la validité et la fiabilité de notre échelle. Maintenant on va essayer de
construire notre modèle explicatif pour cela on doit calculer nos variables selon
la procédure vue en cours.
8 Analyse de résultats
8.1 Statistiques descriptives
Après avoir calculé nos variables par les procédures sous SPSS :
transformer>>calculer la variable>>Statistiques >>Mean… nous allons calculer
maintenant les paramètres de tendance centrale et de dispersion
Statistiques
atti tude
N Valide 201
Les paramètres de tendance centrale sont
Manquant 0
respectivement égaux à Moyenne=3,33 ; mode=3 ;
Moyenne 3,33
Médiane=3
Médiane 3,00
Mode 3 L’indicateur de dispersion (écart type) est de 0.916
Ecart type ,916
Variance ,838
Les indicateurs de distribution : Skewnes=0.063<1 et
Asymétrie ,063
Kurtosis=-0.385 <1,5 ce qui signifie que la variable
attitude suit bien une distribution normale.
Erreur standard d'asymétrie ,172
Kurtosis -,385
Erreur standard de Kurtosis ,341
21
Pour les caractéristiques de notre échantillon nous trouvons :
celibataire
marié
22
8.2 Régression linéaire multiple
Nous essayerons de comprendre l’impact de nos variables indépendantes tel
que : le prix, la qualité, les caractéristiques de LVI et le risque sur l’Attitude par
l’outil de la régression linéaire multiple.
Erreur standard
Modèle R R-deux R-deux ajusté de l'estimation Durbin-Watson
ANOVAa
Somme des
Modèle carrés ddl Carré moyen F Sig.
On remarque tout d’abord la force de la relation entre la variable expliquée et la combinaison des
variables explicatives, qui s’élève à 69,1% (R). Ceci suggère que les données sont effectivement bien
adaptées au modèle et que les construits ont donc un impact significatif sur la variable dépendante.
La signification du modèle de la régression est égale à 0, ce qui est inférieur au seuil classique de 5%,
Après
donc onon va analyser
acceptera ledans
le modèle tableau des coefficients :
sa globalité.
Coefficientsa
Coefficients
Coefficients non standardisés standardisés
23
La variable CARACTER doit être éliminée car sa signification est supérieure au seuil classique de 5%. Et on
refait l’étude, ceci donne :
Coefficientsa
Coefficients
Coefficients non standardisés standardisés
Avec une constante pouvant prendre la valeur de 0 et d’une signification élevée (0,355), on
procédera à son élimination, et l’équation du modèle peut alors être présentée ainsi :
ANOVAa
La signification du
Somme des
modèle est inférieure
Modèle carrés ddl Carré moyen F Sig.
à 5% donc on accepte
1 Régression 53,479 1 53,479 93,201 ,000b le modèle.
Résidus 114,188 199 ,574
24
Coefficientsa
Coefficients
Coefficients non standardisés standardisés
Coefficientsa
Avec une constante pouvant prendre la valeur de 0 et d’une signification élevée (0,116), on
L’élimine, et l’équation du modèle peut alors être présentée ainsi :
ATTITUDE = 0.949*PRODUIT
25
Centres de cluster finaux
Après certaines itération les centres
Cluster
finaux sont devenus 4 pour favorable, 2
1 2 3 pour défavorable et 3 pour neutre
atti 4 2 3
Le tableau ci-dessus montre que la variable produit affecte l’attitude d’une façon
significative puisque P<0.001 ; tandis que la relation entre la variable mediatrice (caracter)
et la variable dependante (atti) n’est pas significative (P=0.411>0.05)
26
Estimate
produit ,000
CARACTER ,000
ATTI ,311
L'effet total (direct et indirect) du produit sur ATTI est de 0,936. C'est-à-dire
qu'en raison des effets directs (non médiatisés) et indirects (médiatisés) du
produit sur ATTI, lorsque le produit augmente de 1, ATTI augmente de 0,936.
10.1.1.1.5 Direct Effects (Group number 1 - Default model)
produit CARACTER
L'effet direct (non médiatisé) du produit sur ATTI est, 936. C'est-à-dire qu'en
raison de l'effet direct (immédiat) du produit sur ATTI, lorsque le produit
augmente de 1, ATTI augmente de 0,936. Ceci s'ajoute à tout effet indirect
(médiatisé) que ce produit pourrait avoir sur ATTI.
27
10.1.1.1.6 Indirect Effects (Group number 1 - Default model)
produit CARACTER
L'effet indirect (médiatisé) du produit sur ATTI est de 000. C'est-à-dire qu'en
raison de l'effet indirect (médiatisé) du produit sur ATTI, lorsque le produit
augmente de 1, ATTI augmente de 0.
C/C : la variable CARACTER n’affecte pas l’attitude ceci confirme les resultats de
la régression.
11 Conclusion
Etant donné les hypothèses fournis au début de notre étude, on conclut que
la première hypothèse est l’hypothèse la plus fiable. Autrement dit les attributs
des produits vendus dans les lieux de ventes informels sont les facteurs qui
déterminent l’attitude des consommateurs.
Ces résultats sont en général comme les résultats obtenus par MOHAMED
KAIS BASTI lors de son étude sur LE COMPORTEMENT DES CONSOMMATEURS
DANS LES MARCHÉS INFORMELS même si cette dernière a un aspect
multiethnique. Et notre étude est contredit l’étude faite par Pr Hassan El Aouni
sous le thème « Pourquoi nous allons à la Joutya » car ce dernier a analyser le
comportement du consommateur vis-vis des attributs des lieux de vente
informels sans introduire les caractéristiques du produits.
A noter que lors de notre étude on a rencontré certains problèmes qui peuvent
toucher à précision de l’étude, comme la taille de l’échantillon, la non
accessibilité aux professionnels surtout de l’HCP…
28
12 Annexe
12.1 Vérification des prémisses de la régression linéaire
La statistique de Durbin-Watson est proche de 2 moins il y’a de problème au niveau de l’indépendance des
termes d’erreur.
29
N.B : pour la régression linéaire simple la vérification des prémisses nous a donné des
résultats similaires.
12.2 Questionnaire
30
31
32
33
34
35
12.3 Questionnaire Pré-test
1/ avez vous déjà effectué des achats de produits dans un lieu de vente informel ?
Veuillez indiquer votre avis concernant les différentes affirmations suivantes. Nous vous demandons de cocher
la case qui correspond le mieux à votre opinion sur une échelle allant de (1 à 5) ou (1), signifie, "pas du tout
d'accord» et (5), «tout à fait d'accord»
Attitude
2/j'aime les produits "informels" pour autant qu'ils ressemblent au produits "formels".
3/Si je devais acheter un produit ou un service, je n'aurais pas à l'esprit d'en acheter un sur le marché
informel.
5/Considérant le prix, je préfère acheter des biens et services vendus sur les marchés informels.
6/Je ne considère jamais les biens et services vendus sur les marchés informels lors du choix d'une
marchandise.
PRIX
2/ A mon avis l'achat d'un lieu de vente informel est une bonne affaire.
3/ en tenant compte de prix, l'achat d'un produit informel est plus abordable que l'achat d'un produit original.
4/Le temps nécessaire pour trouver le plus bas prix ne vaut habituellement pas l'effort consenti.
5/Je ne suis pas prêt à faire un effort supplémentaire pour trouver les plus bas prix.
Qualité
4/ En général la différence de qualité entre les produits et les services du marché formel et informel est
minime.
5/ A mon avis la qualité des produits et des services informels est excellente.
Risque
36
3/Je crains que le produit ou le service informel ne me procure pas le niveau de prestation auquel je
m'attends.
4/Les biens et services vendus sur les marchés informels peuvent avoir des conséquences physiques négatives sur
moi.
5/Les biens et services vendus sur les marchés informels peuvent toucher négativement· l'image que je projette
auprès des personnes qui m'entourent.
6/Les biens et services vendus sur les marchés informels peuvent toucher négativement ma propre image.
7/L'achat d'un produit ou d'un service informel me préoccuperait vis-à-vis des gens , surtout si je pense avoir
fait un mauvais choix.
1/pour moi dans un magasin "informel" il doit y avoir un nombre suffisant d’employés.
2/la serviabilité des employés comptent plus pour moi que leur nombre.
4/ un magasin même "informel" doit être original dans son arrangement des produits et le choix de ses couleurs.
Questions personnelles
37
13 Bibliographie /Webographie
• SEGMENTATION DU MARCHÉ INFORMEL MAROCAIN. Thèse faite par BADR EDDINE MAAMAR
UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À MONTRÉAL.
• le secteur informel au Maroc étude exploratoire de l’emploi informel artisanal dans la région fès-
boulemane. Par : Mounir Zouiten ; Hanae Bourakkadi
• Why do consumers purchase goods and services in the informal economy? Colin C Williams, University of
Sheffield, UK et Alvaro Martinez-Perez, University of Sheffield, UK ; August 2013.
•
• http://spss.espaceweb.usherbrooke.ca/
• Etude réalisée pour la CGEM par le cabinet Roland Berger : L’ECONOMIE INFORMELLE : IMPACT
SUR LA COMPETITIVITE DES ENTREPRISES ET PROPOSITIONS DE MESURES
D’INTEGRATION.
• La métaphore théâtrale au sein du point de vente : mettre en scène l’histoire racontée pour créer du lien
avec la cible visée. Emilie Hoëllard
38