ISET KELIBIA- DGM TRAVAUX DIRIGES N°2 1ére GM

Enseignant : M. Chokri Travaux dirigés : Procédés et méthodes de production 2 Semestre 2

ELEMENT DE CORRECTION
Mise en situation :

Dans le cadre d’installer une ligne de laminage de type TANDEM des tôles
minces en acier (voir figure ci dessous), un des plus importants procédés de mise en
forme des métaux. Les produits issus du laminage sont utilisés en automobile, en
électroménager, en emballage alimentaire...
On veut calculer tous les paramètres nécessaires pour équilibrer la
production. Un modèle mathématique du processus de laminage est utilisé pour
calculer les différentes grandeurs qu’influent le processus de laminage.

Efforts presseur de planéité Efforts de pression

Contrôle d’épaisseur

1 2 3
2
Cages de laminage
Bobine entrée Bobine sortie

Tôle mince : en acier A37, Qualité 2 ,

Module d’young de la tôle : E= 180.10² daN / mm²
Contrainte de traction e sur la bande du côté de l’entrée : e = 360 N/mm²

es = 2 mm ee = 2,06 mm
Largeur de la tôle = 1500 mm Longueurs (bobine) =18 m
C1 = C2 (diametre laminoir) = 3200 mm

PARTIE A :

1°/- La fonction principale d’une opération de laminage

Le laminage à froid (Cold Rolling) consiste à réduire à froid et en continu l'épaisseur de
la tôle laminée à chaud décapée grâce à l'action combinée d'écrasement (compression) et
d'étirement (traction) exercée par des cylindres de travail en rotation.

Laminage à chaud :
Il y a recristallisation des grains après passage dans les cylindres possibilité de déformations
importantes oxydation, défauts.
Laminage à froid :
Il y a écrouissage des grains (grains écrasés) amélioration de la compacité: les soufflures et les
micro-retassures tendent à se ressouder la structure est profondément modifiée: les axes des
grains s’orientent dans le sens de l’écoulement.

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2°/- Le nom et expliquer chaque mode de laminage

Plusieurs types de laminoirs suivant le nombre et la disposition des cylindres
Laminoir duo:
-Les 2 cylindres sont entrainé par le moteur à travers une cage à pignons.
-Pour les tôles fines seul cylindre du bas est entrainé par le moteur.
Laminoir trio:
Le produit passe dans deux sens
Les 3 cylindres sont entrainés par le moteur
Usure du cylindre médian
Laminoir double duo:
Les 4 cylindres sont entrainés par le moteur
Laminoir quarto:
Diminuer la surface de contact
Laminage à chaud
Cylindres de travail soutenus par des cylindres d’appuis
Seuls les cylindres d’appui sont entrainés par le moteur

Duo trio Quarto Sexto

La technologie des cages a évolué pour permettre un meilleur contrôle du profil en
travers et on a vu apparaître :
- le cambrage des cylindres d’appui
- le cambrage des cylindres de travail
- les cylindres gonflables
- les cylindres croisés ;
- les cylindres « bouteille » ;
- les cages sexto
- les cylindres décalés
Sur la base de ces idées nouvelles, on a rénové les trains que l’on souhaitait conserver
après la crise mondiale, cela en tenant compte de la réduction des investissements. De ce
fait, il n’y a pratiquement pas de train type, sauf les derniers construits entièrement neufs.

3°/- Le rôle des cylindres de grand diamètre et de petit diamètre comment doit être leurs
surfaces expliquer

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La conception du laminoir repose généralement sur des cylindres en fonte ou en acier

comportant des axes horizontaux. Leurs extrémités se logent à l’intérieur de coussinets soutenus
par une structure verticale dénommée « cage du laminoir ». Elle est principalement conçue à
base d’un jeu de cylindres de laminage.

La paire de cylindres en fonte rectifiée ou « de travail » reçoit le matériau à allonger

tandis qu’une seconde paire de cylindre en acier, aussi appelée « cylindres de soutien », permet
d’empêcher la déformation des cylindres en fonte. L’ensemble est enfin soutenu par deux
anneaux métalliques. Lorsqu’il comporte seulement une cage, on dit que le laminoir est
réversible tandis qu’on parlera de train de laminage ou « tandem » dès lors qu’il se compose de
plusieurs cages

4°/- Le phénomène ce produit lors de laminage d’une tôle au niveau de laminoir

Le laminage asymétrique est une technique très répandue de mise en forme de tôles
métalliques. Il a pour objectif de diminuer l’épaisseur d’un échantillon métallique pour l’adapter
aux conditions d’utilisations usuelles dans l’industrie. Néanmoins, cette technique n’est pas sans

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modifier les propriétés mécaniques et microstructurales des matériaux pouvant influencer la

tenue mécanique des pièces mises en forme. L’objectif de ce projet est ainsi de comprendre
l’influence d’un laminage sur les caractéristiques microstructurales ainsi que sur le
comportement mécanique en traction.
Le laminage des tôles est un procédé de fabrication permettant d’obtenir des tôles
minces en partant de lopins. Ce procédé entraîne une déformation structurelle de la matière. La
distribution des grains au sein du matériau n’est plus aléatoire, on parle de matériau texturé. Le
comportement plastique du matériau devient sensible à la direction des sollicitations. Ce
phénomène est mis en évidence lors des essais de traction.

Lorsque les échantillons sont découpés dans diverses directions par rapport à la
direction du laminage, les valeurs de contraintes mesurées pour une même déformation
ne sont pas équivalentes.

5°/- Les paramètres à prendre en considération pour une opération de laminage à chaud

Le laminage est un procédé de fabrication par déformation plastique. Il concerne

différents matériaux comme les métaux ou tout autre matériau sous forme pâteuse
comme le papier ou les pâtes alimentaires. La déformation est obtenue par compression
continue au passage entre deux cylindres appelés laminoirs. Ces cylindres sont groupés par
paires et tournent en sens inverses. Ils sont lisses pour l’obtention de produits plats, et
cannelés pour les autres formes. Les vitesses de sortie peuvent atteindre 90km/h pour les
tôles et 360km/h pour les fils.

6°/- Que représente ces figures

Cage à Laminoir duo : bâti en fonte ou en acier coulé comportant quatre colonnes
disposées de façon à recevoir les cylindres de laminoirs dans un même plan vertical.
L'écartement des cylindres est réglable grâce à des dispositifs à vis.

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Laminoir à double rouleaux verticaux, Constructeur LASCO

Vérin de serrage
hydraulique

Cylindre d’appui

Lubrifiant Cylindre de travail

émulsion

Les systèmes :

D’enrouleuse,
Dérouleuse,
De cage.
Régulation de vitesse,
Régulation de traction,
Calcul des diamètres,
Compensations des inerties,
Compensations des frottements secs, visqueux, aérauliques.

On mesure l’épaisseur de 3 échantillons de la tôle à laminée avant laminage.

Ensuite, On mesure l’épaisseur des échantillons à la sortie, voici le tableau
récapitulatif de ces valeurs :

7°/- Le pourcentage de la réduction verticale  ? Expliquer.

𝒆
La réduction verticale :  = 𝒆𝑺
𝒆

Epaisseur  
en mm unitaire
Echantillon 1 Avant laminage 2,06 2,00/2,06 2,00/1,02
Après 1 laminage 2,00 = =
Echantillon 2 Avant laminage 2,06 1,78/2,06
Après 2 laminages 1,78 =
Echantillon 3 Avant laminage 1,72 1,02/1,72
Après 3 laminages 1,02 =

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8°/- les figures qui représentent ces systèmes

Les niveaux d’exigence ont nécessité d’implanter un asservissement de

l’épaisseur finale. La distance entre les cylindres de travail, est contrôlée par un axe de
rotation fileté et 2 cames (8 et 9) d’appui, qui serre ou desserre sur les cylindres de
travail 4 ,5 , 6 , 2, 3 et finalement le cylindre 1, le système associé à une transmission
mécanique. Une boucle d’asservissement doit être mise en pratique pour controler la
valeur de l’effort de serrage.

Le chargement est donné d’une part par la vitesse de rotation w du cylindre ce qui donne :

9°/- Calculer la vitesse linéaire de la bande au cours de contact des cylindres C1 et C2 avec N= 20
tr/mn ?
- Le cylindre est animé de mouvement de rotation avec Vitesse V constante VE
(entrée)< Ve (sortie) . Il existe un point neutre y où la vitesse du produit est égale à
celle du cylindre (V = VE = Ve)
- de x à y : VE < V le cylindre entraîne le produit
- de y à z : Ve > V le cylindre freine le produit
- La pression du cylindre sera maximale en y

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σm : contrainte d’écoulement moyenne

ld : longueur comprimée
R : rayon du laminoir
Δh : Variation de hauteur
Ad : Surface comprimée
bm : largeur moyenne

we

R1 C1 C1
ee
es

Fs

C2

C2

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10°/- Calculer la longueur de contact Lc entre la bande et le cylindre après 1 laminage selon la
question 7 , C1 pour R = 3200 mm  = 30° ?
La longueur de contact entre la bande et le cylindre Lc :

𝐿𝑐 = √𝑅2 − (𝑅 + 𝑒𝑠 − 𝑒𝑒 )2

D’après la question 7 ee = 2,06 mm et es = 2,00 mm donc Lc vaut :

𝐿𝑐 = √32002 − (3200 + 0,06)2

10°/- En suppose que la section laminée est trapézoïdale, calculer le couple de laminage CL ?
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11°/- Calculer la puissance utile de laminage Pu ?

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12°/- Le système de transmission des laminoirs est réalisé conformément à la figure ci-dessous.
Expliquer le mode de laminage et le principe de fonctionnement ?

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Tôle mince : en acier A37, Qualité 2 ,

Module d’young de la tôle : E= 180.10² daN / mm²
Contrainte de traction e sur la bande du côté de l’entrée : e = 360 N/mm²

es = 2 mm ee = 20 mm
Largeur de la tôle = 1500 mm Longueurs (bobine) =18 m
C1 = C2 (diametre laminoir) = 3200 mm

PARTIE B :
Le laminage d’un produit plat a été effectué avec un effort (réel) de 80 kN.
1°/- Vérifier la condition d’engagement sachant que le coefficient de frottement Pièce /
cylindre µ=0.3 ?
2°/- Quel doit être le rendement du laminoir ?
3°/- Calculer la puissance nécessaire au laminage ?
Données :
h0=200mm;
h1=195mm;
D=400mm;
b=1200mm
Vitesse du laminoir = 3m/s
Contrainte d’écoulement moyenne : σm=70 N /mm²

Durant le laminage à froid d’un produit plat, la contrainte d’écoulement a augmenté de 300
N/mm² à 500 N/mm².
4°/- Quelle doit être la puissance du laminoir ?
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Données:
h0=50mm
h1=40mm
D=100mm
Ad=800 mm²
Vitesse de rotation des cylindres = 80 tr/min
Rendement η =60 %

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