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CCTP Everrpaq

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CCTP.

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Ballainvilliers Chemin du Poirier à Gadard - CCTP CCTP.doc

CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES


PARTICULIERES

(C.C.T.P.)

CHAPITRE 1 4 

INDICATIONS GENERALES ET DESCRIPTION DES OUVRAGES 4 


ARTICLE 1.1  SITUATION ET CONSISTANCE DES TRAVAUX 4 
ARTICLE 1.2  INSTALLATIONS ET FRAIS DE CHANTIER 6 
ARTICLE 1.3  TRAVAUX PREPARATOIRES ET DEMOLITIONS 6 
ARTICLE 1.4  BORDURES 8 
ARTICLE 1.5  TRAVAUX DE REVETEMENT DE SOL 8 
ARTICLE 1.6  RESEAUX DIVERS 12 
ARTICLE 1.7  TRAVAUX D’ECLAIRAGE 12 
ARTICLE 1.8  MOBILIER URBAIN 15 

CHAPITRE 2 17 

MODALITES D'EXECUTION DES TRAVAUX 17 


ARTICLE 2.1  PRISE DE POSSESSION DU CHANTIER 17 
ARTICLE 2.2  CONTROLES ET VERIFICATIONS 17 
ARTICLE 2.3  SPECIFICATIONS TECHNIQUES DETAILLES ET PLANS DES OUVRAGES 18 
ARTICLE 2.4  DOCUMENTS A ETABLIR PAR L'ENTREPRENEUR 18 
ARTICLE 2.5  PROGRAMME D'EXECUTION DES TRAVAUX ET CALENDRIER 18 
ARTICLE 2.6  INSTALLATIONS DE CHANTIERS 19 
ARTICLE 2.7  SIGNALISATION 20 
ARTICLE 2.8  IMPLANTATION – REPERES DE NIVELLEMENT 21 
ARTICLE 2.9  VARIATIONS DANS L'IMPLANTATION ET LES GABARITS DES OUVRAGES 21 
ARTICLE 2.10  NETTOYAGE DES VOIRIES 21 
ARTICLE 2.11  EVACUATION DES EAUX 21 
ARTICLE 2.12  CONTRAINTES 22 
ARTICLE 2.13  OUVRAGES EXISTANTS ET OUVRAGES RENCONTRES DANS LES FOUILLES 22 
ARTICLE 2.14  CIRCULATION – PLATEFORME – DEPOT 23 
ARTICLE 2.15  TRAVAUX COMPLEMENTAIRES - PROTECTION ET NETTOYAGE 24 
ARTICLE 2.16  DOSSIER DE RECOLLEMENT 25 

CHAPITRE 3 26 

PROVENANCE ET QUALITE DES MATERIAUX ET MATERIELS GENERALITE 26 


ARTICLE 3.1  PROVENANCE DES MATERIAUX 26 
ARTICLE 3.2  QUALITE DES MATERIAUX ET MATERIELS 26 
ARTICLE 3.3  RESISTANCE 27 
ARTICLE 3.4  ENTRETIEN 27 
ARTICLE 3.5  REPARATIONS 27 
ARTICLE 3.6  ESSAIS ET CONTROLES 28 

CHAPITRE 4 29 

TERRASSEMENTS 29 
ARTICLE 4.1  PRESCRIPTIONS TECHNIQUES PARTICULIERES 29 
ARTICLE 4.2  DECAPAGE 29 
ARTICLE 4.3  TERRASSEMENTS 30 

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ARTICLE 4.4  EXECUTION DES REMBLAIS 31 


ARTICLE 4.5  STOCKAGE - EVACUATION 32 

CHAPITRE 5 33 

CHAUSSEES - TROTTOIRS 33 


ARTICLE 5.1  PRESCRIPTIONS TECHNIQUES PARTICULIERES 33 
ARTICLE 5.2  DEMOLITION - DEPOSE - RACCORDEMENT - RABOTAGE 33 
ARTICLE 5.3  FONDS DE FORME 33 
ARTICLE 5.4  GRAVE AUX LIANTS HYDRAULIQUES. 34 
ARTICLE 5.5  GEOTEXTILES 37 
ARTICLE 5.6  SABLON 37 
ARTICLE 5.7  GRAVE CONCASSE 0/20 OU 0/14 (TAMIS) TRAITEE AU CIMENT OU AU LIANT SPECIAL
ROUTIER 38 

CHAPITRE 6 41 

TRANCHEES 41 
ARTICLE 6.1  PRESCRIPTIONS TECHNIQUES PARTICULIERES – ASSAINISSEMENT 41 
ARTICLE 6.2  PROTECTION DES FOUILLES - EPUISEMENTS - BLINDAGE - REMBLAIEMENT 42 
ARTICLE 6.3  EXECUTION DES FOUILLES EN TRANCHEES 43 
ARTICLE 6.4  EXECUTION DE TRANCHEES COMMUNES 43 

CHAPITRE 7 45 

TERRE VEGETALE 45 


ARTICLE 7.1  DECAISSEMENT POUR PLANTATION 45 
ARTICLE 7.2  CARACTERISTIQUES DE LA TERRE VEGETALE 45 
ARTICLE 7.3  MISE EN PLACE DE LA TERRE VEGETALE 46 
ARTICLE 7.4  CONDITIONS D’INTERVENTION 46 

CHAPITRE 8 48 

FOURNITURE DES VEGETAUX 48 


ARTICLE 8.1  PREAMBULE 48 
ARTICLE 8.2  LISTE DES VEGETAUX 48 
ARTICLE 8.3  TRANSPORT ET DECHARGEMENT DES VEGETAUX 49 

CHAPITRE 9 50 

PLANTATION DES VEGETAUX 50 


ARTICLE 9.1  TRAVAUX PRELIMINAIRES 50 
ARTICLE 9.2  TRAVAUX DE PLANTATION 50 
ARTICLE 9.3  TRAVAUX APRES PLANTATION 52 
ARTICLE 9.4  ANCRAGE DE MOTTE 53 
ARTICLE 9.5  MULCH 53 
ARTICLE 9.6  PROTECTION ANTI-RONGEURS 53 
ARTICLE 9.7  PROTECTION CONTRE LES ECHAUDURES 53 
ARTICLE 9.8  PRAIRIE FLEURIE 53 

CHAPITRE 10 54 

GARANTIE DE REPRISE – ENTRETIEN DES ESPACES VERTS 54 


ARTICLE 10.1  GARANTIE DE REPRISE 54 
ARTICLE 10.2  ENTRETIEN 54 
ARTICLE 10.3  CONSTATS D'ACHEVEMENT DE REPRISE- GARANTIE 55 

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CHAPITRE 1

INDICATIONS GENERALES ET DESCRIPTION DES OUVRAGES

ARTICLE 1.1 SITUATION ET CONSISTANCE DES TRAVAUX

1.1.1 Situation des travaux


Le chemin du Poirier à Gadard est situé le long du Rouillon entre l’avenue du Château et le rond-point Véronique, à
Ballainvilliers (91).

Les travaux concernent la réalisation d’un cheminement piétons/vélos, d’aménagements paysagers et d’un réseau
d’éclairage public. Conforme aux normes et à la réglementation en vigueur.

Comprenant :
- la réalisation d’un cheminement en stabilisé renforcé,
- la pose de bordures anciennes en grés,
- la réalisation d’un réseau d’éclairage
- la création de pas d’âne,
- la mise en place de mobilier urbain,
- la création d’espaces verts,

1.1.2 Etat existant


Au nord/ouest du chemin coule le Rouillon, et au sud/est existent des parcelles bâties et des champs cultivés.
Le site n’est actuellement pas du tout aménagé, un passage piétons sillonne naturellement dans l’herbe le long du
Rouillon.
Des souches d’arbres ont été laissée en place le long du cours d’eau afin de maintenir le talus existant.
En périphérie du site, en dehors de l’emprise, existent des réseaux de toutes natures : EP/EU, éclairage, HT/MT/BT,
télécom, AEP... Il n’existe aucun réseau à l’intérieur du site.

1.1.3 Consistance des travaux

Généralités :
Dans ces emprises, l’entreprise aura à sa charge les travaux préparatoires, les terrassements, les démolitions de
revêtements de sol, la gestion de la terre végétale existante, les bordures, les revêtements de sols, les travaux
d’éclairage public, le mobilier urbain, les espaces verts et la garantie et l’entretien des végétaux et de la prairie fleurie
pendant 1 an …

Installations et frais de chantier :


- installation et repliement du chantier
- fourniture et mise en place d’un dispositif de protection provisoire de chantier et sa dépose en fin de chantier, y
compris ses déplacements éventuels
- signalisation, balisage et barrièrage en cours de chantier
- implantations des ouvrages
- fourniture et pose de panneau de chantier
- fourniture des plans de récolement et du support informatique

Travaux préparatoires - Terrassement :


- débroussaillage et nettoyage des espaces verts
- arrachage d'arbustes isolés, en groupe ou en haie
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- démolition de revêtement et structure de trottoir


- décapage de terre végétale et stockage sur site ou évacuation
- purges de fondations
- extraction de déblais pour mise à niveau des fonds de forme projetés des revêtements de sol et espaces verts +
terrassements complémentaires pour plantations
- dépose de bordures et caniveaux de tous types
- sondages de réseaux

Bordures :
- fourniture et pose de bordures en béton
- fourniture et pose de bordures anciennes en grés

Revêtements de sol :
- traitement chaux/ciment
- fourniture et mise en œuvre de remblai d'apport en grave
- fourniture et mise en œuvre de géotextile
- fourniture et mise en œuvre de grave pour revêtements de sol
- fourniture et mise en œuvre de béton désactivé
- fourniture et mise en œuvre de stabilisé renforcé
- fourniture et mise en œuvre de dalles podotactiles thermocollées

Eclairage :
- exécution de tranchées pour réseaux divers
- fourniture et pose de fourreaux
- fourniture et pose de chambres L1T
- câblage d'alimentation pour éclairage
- fourniture et pose de candélabres
- raccordement sur organe existant
- mises en service, essais, réglages et relevés photométriques

Mobilier urbain :
- fourniture et pose de corbeilles de propreté
- fourniture et pose de bancs
- fourniture et pose de bornes de protection fixes et amovibles
- fourniture et pose de potelets avec fil inox

Travaux horticoles :
- reprise au stock et mise en place de terre végétale
- amendements et fertilisants
- préparation des sols de plantation
- fourniture et plantation d’arbres et d’arbustes
- ancrage de motte pour les arbres
- fourniture et mise en place de mulch
- protections anti-rongeurs et anti-échaudures
- fourniture et semis de prairies fleuries
- garantie de reprise et entretien des végétaux et de la prairie fleurie pendant 1 an

Leurs étendues et leurs consistances sont définies dans le présent C.C.T.P. ainsi que sur les plans joints au présent
marché :

- SI 01-0 - Plan de situation


- EX 01-0 - Plan de l’état existant
- RE 01-0 - Plan de réseaux et de nivellement
- RV 01-0 - Plan de revêtement et d’espaces verts

Les travaux suivants ne font pas partie du marché :


- les déplacements des réseaux concessionnaires

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ARTICLE 1.2 INSTALLATIONS ET FRAIS DE CHANTIER

1.2.1 Généralités
L’entreprise aura à sa charge les installations de chantier, le barriérage et la signalisation provisoire, ainsi que les
panneaux de chantier et d’information.

1.2.2 Installations de chantier


Préalablement à tous travaux, seront impérativement réalisées les installations de chantier, notamment celles
destinées aux travailleurs.

1.2.3 Accès de chantier


L’accès au chantier se fera depuis le rond-point Véronique ou l’avenue du château. L’entreprise mettra en place toute
la signalisation nécessaire relative aux contraintes de circulation, aux abords de ces accès. Les voies existantes
seront constamment maintenues en parfait état de propreté.
L’entreprise prendra les dispositions nécessaires à la protection et à l’entretien de la voie pour accéder au chantier.

1.2.4 Signalisation temporaire


L'ensemble de la signalisation temporaire sera mise en place selon l'instruction interministérielle sur la signalisation
routière huitième partie, conformément aux souhaits de la ville.

1.2.5 Panneaux de chantier


Deux panneaux de chantier réglementaire seront réalisés et mis en place par l’entreprise. Les panneaux seront
scellés au sol de manière à assurer une parfaite stabilité. Il seront enlevés en fin de chantier.

1.2.6 Constat d’huissier


L’entrepreneur devra l’établissement d’un constat d’huissier sur l’ensemble de l’emprise des travaux (domaine public
et privé), et notamment sur les ouvrages périphériques à l’aménagement (bâtiments, clôtures, arbres, ouvrages
divers). Le constat d’huissier sera établi impérativement avant démarrage des travaux, et remis en deux exemplaires
au maître d’œuvre.

ARTICLE 1.3 TRAVAUX PREPARATOIRES ET DEMOLITIONS

1.3.1 Débroussaillage et nettoyage des espaces verts


L’Entreprise devra procéder suivant les directives du Maître d'Œuvre, au débroussaillage des espaces verts sur
l'ensemble du site, y compris le chargement et le transport des produits de coupe et de tous les détritus, déchets et
objets divers, en décharge agréée par le Maître d'Œuvre, y compris frais de décharge.

1.3.2 Arrachage d'arbustes isolés, en groupe ou en haie


L’entreprise devra l'arrachage d'arbustes existants, y compris le chargement et le transport des déchets verts en
décharge agréée par le Maître d'Œuvre, y compris purge des racines et frais de décharge.

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1.3.3 Démolition de revêtement et structure de trottoir


L’entreprise devra la démolition mécanique de structure de revêtements de sol sur 25cm d'épaisseur, les travaux
seront réalisés suivant une coupure nette à la tranche rectiligne. La prestation comprend la fourniture et la mise en
œuvre des protections, signalisations et platelages, le relevage des gravats, le chargement sur engins de transport et
l'évacuation à la décharge, y compris réglage du fond de forme.

1.3.4 Décapage de terre végétale et stockage sur site


La prestation comprend le décapage de terre végétale sur 20cm d'épaisseur, y compris le chargement des terres et le
transport pour stockage sur site. Le cube est entendu non foisonné au profil théorique.

1.3.5 Décapage de terre végétale et évacuation


La prestation comprend le décapage de terre végétale sur 20cm d'épaisseur, y compris le relevage, le chargement
sur engins de transport et l'évacuation à la décharge. Le cube est entendu non foisonné au profil théorique

1.3.6 Purges du terrain


La réalisation des purges comprend la démolition de la structure en place, les terrassements en déblai, l'évacuation
des gravats en décharge, la mise en place de grave 0,315 sur 50cm d’épaisseur, y compris les compactages et
toutes les sujétions de mise en œuvre et d'intervention. Cette prestation concerne l’ensemble des surfaces minérales
projetées.

1.3.7 Extraction de déblais pour mise à niveau des fonds de forme projetés des revêtements de sol et
espaces verts
L’entreprise devra l'extraction de déblais, mécanique ou manuelle, en terrain de toutes natures exécutés en pleine
masse jusqu'au niveau fond de forme des structures de revêtements projeté, à -20cm des espaces engazonnés et
plantés, y compris le dressement grossier des talus et encaissement, le chargement et le transport des déblais aux
décharges agrées, les frais de décharge et toutes sujétions d'intervention. Le cube est entendu non foisonné au profil
théorique.

1.3.8 Dépose de bordures et caniveaux béton de tous types


L'Entrepreneur devra la dépose des bordures et caniveaux, y compris solins, ils seront évacués en décharges.

1.3.9 Réalisation de sondages de réseaux


L’entreprise devra procéder à la réalisation de sondages à l'aide d'engin mécanique pour repérer les réseaux
existants situés sur le site. La prestation comprenant les terrassements en déblai, l'évacuation des gravats en
décharge, le remblaiement en grave 0,315 reconstituée et toutes sujétions.
Pour ce qui concerne les réseaux existants, l'Entrepreneur sera tenu de faire les recherches nécessaires pour repérer
les canalisations, câbles … sur lesquelles seront branchés les réseaux du projet.

1.3.10 Exécution de déblais et évacuation en décharge


Fouilles en pleine masse et évacuation des déblais
Les déblais à réaliser sont ceux résultants des niveaux de fond de fouilles prévus pour la réalisation des surfaces
minérales et végétales.
L'Entrepreneur doit exécuter les terrassements de façon à réaliser les profils théoriques résultants des plans, dans la
limite des tolérances et compte tenu des niveaux de plates-formes qui doivent y être établis.
Les volumes sont mesurés au profil. Un relevé contradictoire des niveaux sera effectué avant l'intervention de
l'Entreprise.
Les fouilles comprennent toutes les manutentions mécaniques ou manuelles, les chargements, le maintien des talus
ou des parois. L'Entrepreneur est tenu pour responsable de tous les incidents ou accidents qui pourraient intervenir
par suite d'une protection trop tardive des talus.
Toutes les maçonneries ou réseaux non conservés rencontrés en fouille seront démolis et arasés à moins de 0,80m
des plates-formes, sans que l'Entrepreneur ne puisse prétendre à l'établissement d'un prix supplémentaire.
Réglage des fouilles
Le réglage des fouilles se fera à l'avancement des travaux, compte tenu d'une tolérance de +0.05m sur la cote
théorique NGF. Le fond de forme sera nivelé conformément aux plans.

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Epuisement
Dans le cas ou cela s'avèrerait nécessaire, l'Entreprise aura à sa charge la location de motopompes électriques, avec
tous leurs accessoires et la main d'œuvre nécessaire à leur fonctionnement et à leur entretien, pour épuiser les eaux
d'infiltration; les eaux ainsi rejetées devront au préalable subir une décantation.

1.3.11 Sondages et essais de sol


L'Entrepreneur est tenu d'effectuer des sondages.
Les frais de ces sondages et essais seront entièrement à la charge de l'entrepreneur et implicitement inclus dans les
prix unitaires.

ARTICLE 1.4 BORDURES

Les bordures, bordurettes et caniveaux seront implantées conformément aux indications portées sur les plans et
indications du maître d’œuvre. Elles seront raccordées aux avaloirs si nécessaire.
- bordure préfabriquée en béton, profil T2
- bordure ancienne en grès, section 20x20x20cm

ARTICLE 1.5 TRAVAUX DE REVETEMENT DE SOL

1.5.1 Traitement chaux/ciment


La prestation comprend le traitement chaux (2%) / ciment (3%) des plateformes sur 30cm d'épaisseur pour obtention
d'une PF2, après remblais ou déblais, suivant les normes en vigueur, y compris analyses des terres en place,
compactage et toutes sujétions.

1.5.2 Grave ciment et grave naturelle


Les matériaux seront mis en œuvre et compactés selon les méthodes des techniques routières. Le cylindrage sera
effectué au rouleau vibrant à jante lisse de 8 à 10 tonnes. Le nombre de passes sera réglé sur place de manière à
obtenir un serrage parfait de la grave, les épaisseurs sont variables selon la nature des revêtements.

Les endroits mal stabilisés pour cause de ségrégation seront soit enlevés soit corrigés en place par apport de graves
de même nature et de granulométrie judicieusement choisie. En effet, cet apport devra compléter les trop grands
vides sans disparaître, pour autant, dans le fond de la couche en place.

L'approvisionnement des matériaux se fera soit "à l'avancement", soit en reprise aux engins légers. Ces précautions
permettent de préserver le fond de forme. On tiendra également compte des conditions atmosphériques.

Le Maître d'Œuvre souhaite que la mise en œuvre de la grave soit exécutée au finisseur, pour raison d'homogénéité
granulométrique.

Dans le cas de l'utilisation d'un rayon laser pour les travaux de réglage des différentes couches, ce procédé devra
être utilisé pour toutes les surfaces y compris le fond de forme. Dans le cas contraire, seul un piquetage planimétrique
et altimétrique serré sera admis.

1.5.3 Géotextile
L’entreprise devra la fourniture à pied d'œuvre et la pose de géotextile de masse surfacique de 400 g/m² en protection
de plate-forme, la prestation comprend tous les matériaux nécessaires, la pose et la découpe des bandes y compris
en recouvrement minimum de 0,50 m, le maintien en place et l'entretien éventuel du géotextile avant la mise en
œuvre des matériaux en recouvrement.

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1.5.4 Béton désactivé


- Couche de finition béton désactivé à l’identique de l’existant, sur 15cm
- Couche de base grave reconstituée 0.315 sur 15cm

1.5.5 Stabilisé renforcé


- Couche de finition stabilisé renforcé sur 7cm
- Couche de base grave reconstituée 0.315 sur 15cm

Stabilisé renforcé type ENVERR’ PAQ, ou similaire.

Composition :
ENVERR' PAQ est fabriqué à partir d'un liant minéral hydraulique unique ECO' STABIL, conçu à partir de déchets de
verre micronisés à 10 - 22 µm non recyclables dans l'industrie verrière, et d'un sable naturel concassé, calibré, issu
d'exploitations sélectionnées ou bien d'un sable de béton de recyclage (IDF). L'ECO' STABIL contient en outre des
additifs étudiés en vue d'améliorer certaines de ses propriétés et notamment le comportement au compactage.

Présentation :
C'est un mélange prêt à l'emploi dosé et humidifié suivant les caractéristiques du sable utilisé et la destination du
revêtement à réaliser.

Identification :
Chape semi-lisse 100 % recyclage.
 Masse volumique du mélange prêt à l'emploi :  2.14 à 2.3 kg/I.
 Teneur en eau W % de référence selon OPM :  11 %.
Liant écologique ECO' STABIL « ciment de verre »

Composition :
 chaux aérienne pure et réactifs basiques 25 %
 déchets de verres micronisé 75%
Aspect : poudre très fine < 0.08 mm avec d50 < 22 pm.
Densité apparente : 1
Couleur de la poudre : claire

Dosage du liant :
- 7% à 10% du poids sec du matériau à traiter.

Eau :
La qualité de l'eau à utiliser lors d'un mélange in situ doit être voisine de l'eau de consommation des villes ou
répondre à la norme NF P 18-303 sur les eaux de gâchage.

Granulat :
Il est concassé, de nature calcaire de préférence, silico-calcaire, de roche dure éruptive ou magmatique, et de
porosité minimum, voire nulle.
Granulométrie 0/4 à 0/15 suivant trafic :
0/4 à 0/8 pour cycles, piétons.
0/10 à 0/15 pour VL et PL.
Éléments fins « 80p) compris entre 8% et 12%.
Proscrire les schistes trop absorbants, les sables roulés et les calcaires tendres pulvérulents.
Tout granulat doit impérativement être validé par un laboratoire spécialisé, et par le maître d’oeuvre, une planche
d’essai de 5m2 minimum devra être présentée.

Performances :
Chape serai-lisse ENVERR'PAQ 100% recyclage (IDF) :
Performances sur éprouvettes 10x20 conservées à 20°C et sous 50 % H.R, dont 7% ECO'STABIL renforcé.
Résistance à la compression Rc (en MPa)
- à 7jours : 1.5 à 3
- à 90 jours : 8 à 15
- à 360 jours : 20 à 29
O.P.M NF P98.093 et NFP98.231.1 : Teneur en eau W de référence 12,5 %- densité sèche : 1.91
Perméabilité K :
à 7 jours ≥ 1.10 --7 m/s

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à 90 jours ≥ 1. 10 –8 m/s
Portance CBR en extérieur (avec 7 d'ECO'STABIL renforcé) :
- à 24 h : 95 à 183 %
- à 90 jours : 190 à >320%
Résistance poinçonnement Voies Pompiers
- à 7 jours: 1 821 N/ cm2
- à 28 jours : 2 902 N/ cm2

MISE EN CEUVRE:

Conditions Générales :
Quel que soit le type de chape stabilisée, l'opération étant ponctuelle, elle doit être préparée, tant au point de vue :
- moment d'intervention,
- organisation de l'équipe,
- préparation du matériel et des produits,
- dispositif opératoire autour du chantier,
- application du mélange ENVERR' PAQ

Conditions de mise en œuvre :


ENVERR' PAQ ne doit pas rester plus de 1/4 d'heure dans la benne une fois sur le chantier et doit être mis en œuvre
dans les 3 heures suivant dès réception sur chantier.

Matériel de mise en œuvre :


ENVERR' PAQ fourni par camions bennes se comporte comme un sable humide légèrement cohésif et ne nécessite
donc pas de matériel particulier. Tout engin habituellement utilisé en T.P pour le nivelage (raclettes, finisseur) et le
compactage convient parfaitement pour la mise en œuvre de l'ENVERR' PAQ. L'utilisation de râteaux et de plaque
vibrante est proscrite.

Conditions atmosphériques :
Elles ont une incidence importante sur les performances de la chape ENVERR' PAQ
Température :
a) Température normale :
ENVERR' PAQ peut être utilisé sans précaution particulière, entre 5°C et +30°C. Cependant, pour une température
de seulement 5 à 10°C à l'automne, sans remontée de celle-ci dans les jours suivants, l'opération doit être reportée
en fin d'hiver.
b) Température élevée :
Si la température est supérieure à 30°C pendant la préparation, la mise en place de l'ENVERR' PAQ et les jours
suivants, il est impératif de revenir hydrater la surface 4 à 5 fois dans la semaine qui suit.
c) Température basse :
Il est déconseillé d'effectuer la mise en oeuvre du mélange ENVERR' PAQ par température inférieure à 5°C.
Toutefois, dans ces conditions, la température du mélange devra toujours rester positive. Un nouveau cylindrage est
alors à prévoir en fin d'hiver, mais le site ne doit pas être entre-temps fréquenté par des engins.
Pluie :
C'est un excès d'eau à proscrire, surtout lors de la mise en place ; il faut l'éviter en mettant le chantier hors d'eau.
Après prise, la pluie n'a plus vraiment d'influence, au contraire.
Vent sec :
Il peut sévir par temps froid, comme par temps chaud. Il faut surveiller l'humidité du mélange ENVERR' PAQ après
mise en place. Le compactage doit être parfait pour bien fermer la surface.

Epaisseur de la chape :
ENVERR'PAQ à chape 100% recyclage :
- de 5 à 8 cm pour toute utilisation piétonnière, cyclable ou ponctuelle par des véhicules n'excédent pas 10T.
- de 10 à 12 cm selon la classe de trafic lourd projeté.

Consommation :
ENVERR'PAQ à chape 100 recyclage :
21.4 à 23 kg/m2 par cm d'épaisseur finie compactée :
ex : pour 8 cm de chape semi-lisse finie compactée – 171.2 à 184 kg ENVERR'PAQ 9/ M2.
cahier technique ENVERR'PAQ - édition du 10/04/2006 5.2 Différentes opérations

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DIFFERENTES OPERATIONS

Préparation du mélange :
a) Malaxage en centrale :
Le sable concassé 0/4 à 0/10 (jusqu'à 0/15 pour une circulation lourde) est malaxé avec VECO' STABIL à la dose
désirée tout en incorporant automatiquement l'eau nécessaire pour atteindre la teneur W% de référence OPN pour
utilisation piétonnière ou de référence OPM pour les parkings ou les voies circulées.
Nota : Pour un transport supérieur à 30 km en période de forte chaleur, ajouter 2 % d'eau lors du malaxage et bâcher
les camions
b) Malaxage sur chantier :
Utiliser exclusivement un malaxeur à axe vertical de type « BOTON » ou similaire d'une capacité de 600 l ou 1000 I.
Incorporation du liant ECO' STABIL avec un sable concassé soigneusement calibré validé par ESPORTEC.
Ajuster l'eau de gâchage afin d'obtenir la teneur en eau W% de référence OPN ou OPM du sable.

Application de l'ENVERR' PAQ :


- Avant toute application, vérifier la stabilité du fond de forme.
- Mise en place éventuelle de tasseaux ou planchettes en bordure, permettant une plus grande facilité d'épandage et
de compactage.
Répartition régulière du mélange sur le site, en veillant à augmenter l'épaisseur de 20 à 25% pour le différentiel de
tassement au compactage, puis réglage de niveau.
Compactage :
ENVERR' PAQ à chape 100 % recyclage :
Pour 5 à 8 cm de chape, et 0.10 m et plus, opérer comme précédemment mais en vibrant tous les passages.
- Une planche d'étalonnage est recommandée pour déterminer le nombre de passages du compacteur. Pour les
zones circulées, après compactage la gamma (densité sèche) obtenue doit être supérieure ou égale à 95 % de celle
de l'OPN ou OPM.
- Rabotage éventuel pour rattraper les niveaux. Dans ce cas, repasser le compacteur sans vibration après le
rabotage.
- Possibilité de rendre la surface plus granuleuse par balayage mécanique quelques jours après le traitement.

Contrôles :
Sables
Toute utilisation de sable ou de 09 rave pour le procédé ENVERR' PAQ doit obligatoirement être validée par un
laboratoire (courbe granulométrique entrant dans le fuseau requis, indice de concassage, origine géologique, aptitude
au compactage, éprouvettes ...).
Contrôle sur chantier
Pour être certain d'une bonne évolution dans le temps des prises pouzzolaniques et des C-S-H, qui doivent
normalement augmenter la solidité de la chape au fil des ans, le maître d'œuvre peut faire vérifier la qualité du
compactage au gamma-densimètre.
Il est en effet souhaitable que les densités mesurées en place soient dans 90% des cas supérieures ou égales à 95%
des valeurs OPN ou OPM, ce qui peut être une clause de garantie, surtout pour les zones circulées.

Mise en service :
Remise en circulation piétonnière, 2 jours après traitement, également pour les cycles non motorisés. En revanche, il
est souhaitable d'interdire le site traité durant 1 semaine à la circulation de véhicules lourds et pendant tous les mois
d'hiver pour une réalisation automnale. Cependant, pour une utilisation occasionnelle, ces véhicules devront rouler à
une vitesse n'excédant pas 20km/h et sans effectuer de manœuvres brutales.
Pour une réalisation hivernale, il est obligatoire d'attendre la fin de l'hiver pour une ouverture aux véhicules.

1.5.6 Bandes podotactiles thermocollées


La prestation comprend la fourniture et le collage de dalles podotactiles thermocollées, conformément à la
réglementation en vigueur, bandes de 300x40cm de largeur.

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Ballainvilliers Chemin du Poirier à Gadard - CCTP CCTP.doc

ARTICLE 1.6 RESEAUX DIVERS

1.6.1 Mise à niveau d’ouvrages et émergences divers


Le marché comprend la mise à niveau d’émergences diverses existantes, selon les prescriptions des Services
Techniques ou des concessionnaires concernés.

1.6.2 Chambres de tirage et regards


Les chambres de tirage seront préfabriquées ou coulées sur place en béton vibré. Elles seront conformes aux plans
types ainsi qu'aux prescriptions de la Ville ou du concessionnaire. Elles seront conformes à la circulaire N° 1 du 3
Janvier 1980.

Les chambres seront d'un type monobloc et seront recouvertes de tampons classe C250 kN ; elles comprendront
également :
- des piédroits d'une épaisseur de 0,20m minimum
- de cadres scellés dans l'axe des piédroits et de tampon en fonte

1.6.3 Fourreaux divers


L'Entrepreneur devra les fourreaux qui devront permettre le passage ultérieur de branchements et réseaux divers
sous chaussées et sous trottoirs.
L’entreprise devra laisser suivant l'emploi prévu, à l'intérieur des fourreaux mis en place, les aiguilles et les câbles
dans de bonnes conditions. Ces fourreaux déborderont des chaussées de 0,50m afin d'éviter l'affouillement ultérieur
des couches de voirie.
A tout changement de direction supérieur à 60°, sera implantée une chambre de tirage permettant l’exploitation
correcte des fourreaux en attentes.
L'attention de l'Entreprise est particulièrement attirée sur la précision qu'elle devra apporter à l'implantation et à la
mise en place des fourreaux qui devront être matérialisés par des piquets ou de la peinture sur les voies de chantier.
Un plan de recollement de ces fourreaux sera fourni par l'Entreprise aussitôt après achèvement d'un tronçon de voie.
Dans le cas où la couverture de terre sur les fourreaux serait insuffisante, pour assurer la stabilité de ceux-ci, un
enrobage de béton légèrement armé sera prévu (en principe lorsque l'épaisseur de couverture au-dessus de la
génératrice supérieure du fourreau sera inférieure à 0,80m).
La pose des fourreaux et la confection des joints seront faites suivant les normes en vigueur.
L'Entrepreneur devra prendre toutes les précautions nécessaires en effectuant les travaux de chaussée pour que ces
fourreaux ne soient pas endommagés, auquel cas, il devrait en prévoir le remplacement.
Le Maître d'Œuvre vérifiera la mise en place des fourreaux et l'Entrepreneur procédera aux essais de passage à
l'alvéomètre.
L'ovalisation des tuyaux devra répondre aux tolérances admissibles par les concessionnaires.
L'Entrepreneur sera responsable des distances réglementaires entre canalisations diverses et fourreaux.

En tout temps et en tout lieu, pendant la durée de garantie des produits, les marquages doivent présenter les
caractéristiques suivantes :
- degré d’usure : note 6 à l’échelle d’usure.
- Rétro-réflexion : R > = 150 med/LCPC lux/m²
- Glissance : SRT > = 0,45
- Blancheur : L > = 0,27

Les marquages sur chaussée seront réalisés conformément à la réglementation en vigueur après agrément du Maître
d'œuvre.

ARTICLE 1.7 TRAVAUX D’ECLAIRAGE

1.7.1 Généralités
Les travaux seront exécutés suivant les prescriptions du présent cahier et conformément aux plans.
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Ballainvilliers Chemin du Poirier à Gadard - CCTP CCTP.doc

Les documents suivants non annexés :

1. - Les D.T.U. et le fascicule 36 du CCTG,


2. - Les Normes Françaises de la Normalisation,
3. - Le Cahier des Clauses Administratives Générales applicables aux Marchés de Travaux des Collectivités Locales.
4. - Les publications C 14 100 et C 15 100 de l'U.T.E.
5. - Les décrets relatifs à la protection des travailleurs.
6. - L'arrêté technique interministériel concernant les travaux d'électricité.
7. - Les recommandations de l'Association Française de l'éclairage
8. - Normes NF C 17 200
9. - Norme NF C 71 000 concernant la sécurité des personnes.
10. - Normes NF C 71 110 et 71 120 concernant les luminaires et appareillages.
11. - Norme EN 40
12. - Recommandations de l’AFE relatives à l’éclairage des installations sportives
13.- -Annexe I : La qualification des enceintes sportives des statuts et règlements de la Fédération Française de
Rugby 2008-2009

Avec leur mise à jour à la date de la soumission de l'Entrepreneur, constituent les conditions techniques minima
auxquelles doivent satisfaire les matériaux employés, l'exécution des ouvrages. L'Entrepreneur reconnaît avoir pleine
et entière connaissance de ces documents et les accepter sans réserve. Il doit apprécier lui-même, à son point de
vue et sous sa responsabilité la nature, l'importance, la difficulté des ouvrages à exécuter et compléter, s'il y a lieu, le
Cahier des Clauses Techniques Particulières, suivant les règles édictées par les documents précités.

Les provenances, les qualités, les caractéristiques, les types, les dimensions et poids, les modalités d'essais, de
marquage, de contrôle et de réception des matériaux et produits fabriqués, doivent être conformes aux normes
homologuées ou réglementairement en vigueur.

L'Entrepreneur est réputé connaître ces normes.

L'Entrepreneur devra se procurer à ses frais, les documents précités s'il ne les possède pas déjà, et ne pourra en
aucun cas invoquer l'ignorance de ceux-ci pour se dérober aux obligations qui y sont contenues.

1.7.2 Matériel d’éclairage public


L'entrepreneur devra obtenir l'accord du Maître d'Œuvre sur la marque et le type de tous les matériels du réseau et de
matériel d'éclairage à installer.

La tension d'utilisation du réseau d'éclairage en basse tension est 220/380 V. Les différents départs sont triphasés et
protégés.

Câble B.T.
Les câbles seront de type U1000 R2V à conducteurs en cuivre de section adaptées aux besoins et déterminées selon
les notes de calcul de chutes de tension à fournir par l'entrepreneur.
Les hypothèses de section de câbles sont de 2x10mm².
Ces câbles seront dans tous les cas tirés sous fourreaux et chambres de tirages posés par l’entreprise.

Mise à la terre
En application des mesures de protection découlant de la publication UTE C 12 100 (protection des personnes contre
les effets des courants électriques), toutes les masses métalliques du réseau seront mises à la terre (candélabre,
luminaire, appareillage).
Cette mise à la terre sera assurée par un câble cuivre nu posé en fond de tranchée. La section du câble de terre sera
de 25 mm² minimum.
La résistance de terre de toute masse métallique de l'installation devra être inférieure à 2 Ohms.
Par principe, le câble de terre ne devra jamais être coupé. Les jonctions et dérivations sur le câble de terre seront
faites par sertissage.
Afin d'éviter tout risque d'accident corporel par contact direct entre deux masses métalliques, l'Entrepreneur devra
s'assurer et prendre en charge les liaisons équipotentielles de toutes masses métalliques existantes situées à portée
de main des masses métalliques de son installation (soit dans un rayon de 2 mètres).

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Ballainvilliers Chemin du Poirier à Gadard - CCTP CCTP.doc

1.7.3 Raccordement sur organe existant


L’entreprise devra toutes interventions sur les câbles du réseau d'éclairage existant pour le raccordement d'un
nouveau tronçon et toutes sujétions imposées par les contraintes environnantes. Il comprend également les
terrassements pour accéder aux câbles permettant la pénétration des fourreaux, l'ajout d'un départ avec un
disjoncteur différentiel, l'épanouissement et raccordement des câbles à ce départ, le renforcement du départ sur
l'armoire de commande EP existante, les frais de consignation et de déconsignation des réseaux et toutes sujétions.

1.7.4 Candélabre
Candélabre comprenant un mât en alu brossé hauteur 3,50m et un luminaire gamme CITYSPIRIT URBAIN, type
PHILIPS-MAZDA ou similaire, équipé d'un système Cosmopolis avec lampe 90 watt type Cosmowhite et ballaste
électronique associé.

NOTA : L'entreprise devra indiquer dans son offre, les délais prévus pour la fourniture et la livraison à pied d'œuvre
des matériels d'éclairage et de s'engager à respecter ces délais

1.7.5 Massif d’ancrage


Les massifs d'ancrage seront en béton et auront pour dimensions, au minimum, celles préconisées par le
constructeur de candélabres, en fonction de la zone de vent et de la nature du sol, le tout validé par un bureau de
contrôle agréé.

Les candélabres y seront fixés par l'intermédiaire de tiges de scellement à même le massif, sans écrous intérieurs
intermédiaires. Ces tiges devront être noyées dans les massifs lors de leur confection, leur écrêtement en cours de
coulée sera maintenu par un gabarit spécial confectionné par l'Entrepreneur.

A l’intérieur du massif, il sera prévu :


- tous les fourreaux adéquats pour les câbles d’alimentation,
- 1 fourreau supplémentaire pour la remontée du conducteur de terre.
Les fourreaux pénétreront dans le candélabre d’éclairage de 10cm minimum.

Après dressage et réglage du mât, l’Entrepreneur devra exécuter, dans les délais les plus brefs :
- la protection des boulons de fixation par compound ou réservoir à graisse,

1.7.6 Mise sous tension


L'Entrepreneur procédera à la mise sous tension de l'installation en présence du Maître d'Œuvre ou de son
représentant qualifié.

L'entrepreneur procédera, à sa charge et en présence du Maître d'œuvre, aux contrôles et mesures conformément
aux prescriptions suivantes:

Avant la mise en service :


Sur le réseau de terre :
- relevé des valeurs de terre des piquets de terre R<2 Ohms,
- relevé des résistances linéiques équipotentielles entre mâts et masses métalliques extérieures au réseau mais
accessible depuis le réseau.
Sur les candélabres :
- vérification du matériel mis en œuvre notamment : protection ampéremétrique, tête de câble, appareillage, liaison
appareillage-luminaire, commandes, régimes de fonctionnement, etc.

Après la mise en service :


Sur le réseau d'éclairage :
- réglage des sources lumineuses,
- relevé des valeurs d'éclairement.
Le réglage des luminaires sera fait de manière à obtenir une bonne uniformité de luminance et un confort visuel
acceptable de l'installation.
Les mesures d'éclairement seront exécutées sur une installation fonctionnelle, tous les appareils allumés. Au cours
de ces essais, la tension d'alimentation sera mesurée. L'entreprise sera assistée, lors des mesures, du constructeur
du luminaire.
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Ballainvilliers Chemin du Poirier à Gadard - CCTP CCTP.doc

Les mesures seront faites suivant le quadrillage défini dans les recommandations AFE et FFR.
Le matériel de mesure sera fourni par l'éclairagiste de l'installateur.
Des mesures de luminance pourront être éventuellement demandées, en supplément, à l'Entrepreneur par le Maître
d'Œuvre et feront l'objet d'un accord entre les deux parties.
Le Maître d'Œuvre se réserve la possibilité de faire procéder à des mesures contradictoires par un organisme de
contrôle agréé, de son choix.

1.7.7 Vérification de l’éclairement


L'Entrepreneur procédera ou fera procéder, à tous les réglages nécessaires au bon fonctionnement de l'installation et
au bon rendement des appareils d'éclairage, de manière à obtenir une luminance aussi uniforme que possible.
Les mesures d'éclairement seront exécutées de nuit, tous les appareils seront allumés. Les niveaux d'éclairement
seront relevés horizontalement et verticalement et devront répondre aux attentes.
Un rapport de relevés sera fourni à l'issue des réglages et contrôles.
Le matériel de mesure sera fourni par l'éclairagiste de l'installateur.

1.7.8 Entretien pendant le délai de garantie


L'Entrepreneur sera responsable des travaux de réfection qui se révéleraient nécessaires pendant le délai de garantie
et résulteraient des qualités propres des matériaux et fournitures et de leur mise en œuvre, et il sera tenu
d'entreprendre ces réparations dont la nécessité lui sera notifiée.

Si l'entreprise ne se conforme pas à ces prescriptions, il sera pourvu d'office aux remplacements et réparations aux
frais de l'Entrepreneur, après mise en demeure par lettre recommandée restée sans effet.

Les obligations ainsi imposées se prolongeront s'il est nécessaire, au-delà du terme fixé, jusqu'à ce que les ouvrages
aient été mis en état de réception définitive.

Il sera également responsable des dégâts qui, dans les mêmes conditions, pourraient perturber l'ensemble des
installations.

1.7.9 Remplacement des lampes hors d’usage


L'Entrepreneur devra remplacer toutes les lampes qui seront hors d'usage pendant le délai de garantie (1 an).

On constate qu’une lampe est hors usage lorsque le flux nominal devient inférieur à 80 % du flux nominal garanti.

1.7.10 Entretien et exploitation des ouvrages


L'entrepreneur fournira toutes les pièces (plans, fiches techniques des matériels, schéma électrique, durée de vie des
lampes avec programme de remplacement, contrôles mécaniques obligatoires pour accéder à l'ouvrage etc.…)
nécessaire à l'entretien et l'exploitation des ouvrages d'éclairage.

ARTICLE 1.8 MOBILIER URBAIN

Pour tous les équipements de mobilier urbain, le choix du RAL sera laissé à l’approbation du Maître d'Œuvre.

1.8.1 Calcul des ouvrages et protections des aciers


Les charges prises en compte seront celles données par le poids de tous les éléments tel qu’il en résulte des
quantités et des densités, ainsi que des surcharges réglementaires.
Les ouvrages seront calculés selon la règle DTU - NV 65 ; règle définissant les effets neige et vent sur les
constructions.
Les éléments d’ossature, de garnissage et de fixation seront protégés selon les présentes indications après
dégraissage et préparations des pièces. Les traitements seront obligatoirement exécutés en usine par un applicateur
agrée (nettoyage, dégraissage, grattage, brossage, dépoussiérage, galvanisation et plastification).
Tous les aciers utilisés recevront une galvanisation à chaud ou trempé après fabrication suivant norme NF 91 131
assurant une charge de zinc d’au moins 70 microns.

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Ballainvilliers Chemin du Poirier à Gadard - CCTP CCTP.doc

1.8.2 Mobilier
La prestation comprend la fourniture, les terrassements, la réalisation de massifs en béton, la fixation des éléments, y
compris toutes sujétions de fourniture, de mise en œuvre et d'intervention.

Corbeille de propreté :
Corbeille de propreté en plastique recyclé, type PLAS ECO, gamme OSMOSE VIGIPIRATE réf. 109.VP, ou similaire,
coloris et RAL à définir, 100 litres, y compris kit de scellement.

Banc :
Banc en plastique recyclé, type PLAS ECO, gamme LOFT réf. LO.FT, ou similaire, coloris et RAL à définir, y compris
fixations.

Borne amovible :
Borne de protection amovible carrée en plastique recyclé, type PLAS ECO, réf. B9021, 1,10 de hauteur hors sol,
coloris à définir, y compris scellement amovible et verrouillage à clé réf. B9130.

Borne fixe :
Borne de protection fixe carrée en plastique recyclé, type PLAS ECO, réf. B9021, 1,10 de hauteur hors sol, coloris à
définir, y compris scellement.

Potelet et câble inox :


Potelet carré en plastique recyclé, type PLAS ECO, ou similaire, coloris à définir, section 15x15cm de coté x 100cm
de hauteur totale, hauteur hors sol 60cm après scellement, espacement entraxe potelets 3,00m, y compris 2 lignes de
câble en acier inoxydable diam. 4mm (entre potelets), ridoirs, tendeurs, embouts à sertir en inox ... et toutes sujétions.

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CHAPITRE 2

MODALITES D'EXECUTION DES TRAVAUX

ARTICLE 2.1 PRISE DE POSSESSION DU CHANTIER

L'Entrepreneur prendra les lieux comme ils se trouvent au moment du début de ses travaux.

L'Entrepreneur sera réputé avoir visité le terrain préalablement et parfaitement connaître ses dispositions.

ARTICLE 2.2 CONTROLES ET VERIFICATIONS

Contrôle à réaliser par l’entreprise


L’Entrepreneur reconnaît :

Avoir contrôlé toutes les indications des plans et documents, s’être assuré qu'elles sont exactes, suffisantes et
concordantes, s’être entouré de tous renseignements complémentaires éventuels auprès du Maître d'Œuvre, avoir
pris tous les renseignements nécessaires auprès des Services Publics et Concessionnaires.

Avoir procédé à une visite détaillée du terrain, avoir pris parfaite connaissance de toutes les conditions physiques et
de toutes sujétions relatives au lieux de travaux, aux accès et aux abords, à la nature des terrains (couche
superficielle, venue d’eau etc.), à l’exécution des travaux à pied d'Œuvre ainsi qu’à l’organisation et au
fonctionnement du chantier (moyens de communications et transports, lieux d’extraction des matériaux, stockage des
matériaux, ressources en main d'œuvre, énergie électrique, eau, installation de chantier, décharges publiques ou
privées).

Avoir prix connaissance auprès des Services Publics ou Concessionnaires de l’emplacement de tous les réseaux
aériens et souterrains affectés par les travaux et d’avoir tenu compte dans ses prix de toutes les sujétions que ces
réseaux pourraient lui occasionner. L’Entrepreneur sera responsable envers les tiers de tous les accidents qui
pourraient survenir du fait de ses travaux, à proximité des conduites, lignes ou supports.

Il ne saurait se prévaloir, à l’encontre de la responsabilité résultant du présent article des renseignements qui
pourraient être portés aux diverses pièces du dossier d’appel d’offre, lesquels sont réputés n’être fournis qu’à titre
indicatif. Il sera tenu de les vérifier et de les compléter à ses frais par tous sondages nécessaires.

Contrôle des documents graphiques


Avant toute exécution de travaux, l’Entrepreneur devra procéder à la vérification des cotes de tous les plans qui lui
seront remis. Il se conformera strictement aux cotes écrites figurées aux plans, à l’exécution de tout relevé à l’échelle.
Toute erreur ou omission devra être signalée au Maître d'Œuvre avant exécution.

Modification du projet - réserves


Avant tout commencement, l’Entrepreneur devra avertir suffisamment tôt (minimum 15 jours) le Maître d’œuvre des
problèmes risquant d’apporter des modifications au projet et entraînant des conséquences financières (implantation,
terrassement, ouvrages divers existants ou futurs situés en limite de propriété, végétaux, clôtures, contraintes de
nivellement etc.)

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Ballainvilliers Chemin du Poirier à Gadard - CCTP CCTP.doc

Si l’Entrepreneur ne tenait pas compte des prescriptions ci-dessus, il supporterait en conséquence, toutes les
incidences financières en résultant.

Avant la remise de sa soumission, l’Entrepreneur devra joindre un dossier spécial précisant les réserves, objections,
suggestions etc., qu’il formule, de telle sorte qu’au moment de la passation du marché, le Maître d'Œuvre ait pu lever
ces objections en demandant à l’entreprise d’inclure celle-ci dans la proposition.

Après passation du marché, aucune observation ou réclamation ne pourra être prise en considération.

ARTICLE 2.3 SPECIFICATIONS TECHNIQUES DETAILLES ET PLANS DES OUVRAGES

Le dossier remis aux Entrepreneurs lors de la consultation, est un dossier d’exécution susceptible d’être complété ou
modifié.

L’Entrepreneur aura à sa charge les plans complémentaires ou de détails nécessaires à la bonne exécution des
ouvrages.

ARTICLE 2.4 DOCUMENTS A ETABLIR PAR L'ENTREPRENEUR

L’Entrepreneur devra établir les plans d’exécution de tous les ouvrages en béton armé, et pour les autres natures
d’ouvrages, les notes de calcul qui s’avéreraient nécessaires. Les calculs seront établis dans les conditions précisées
à l’article 29 du Cahier des Clauses Administratives Générales, et adressés en 3 exemplaires au Maître d'Œuvre pour
visa de ces derniers, au moins quinze jours avant la date prévue pour la réalisation.

En cours d’exécution, tous les plans de détails complémentaires établis par les entreprises, seront fournis en trois (3)
exemplaires et remis au Maître d'Œuvre au moins trois (3) semaines avant le début des travaux.

Tout plan de détail soumis à l’approbation, aussi bien pendant la période de préparation qu’en cours d’exécution, doit
être accompagné de toutes les pièces et plans nécessaires à la bonne compréhension et à l’examen.

ARTICLE 2.5 PROGRAMME D'EXECUTION DES TRAVAUX ET CALENDRIER

L'Entrepreneur devra soumettre à l'agrément du Maître d'Œuvre, le programme d'exécution des travaux.

La présentation du programme d'exécution des travaux sera réalisée de telle sorte qu'apparaissent les tâches
critiques et leur enchaînement, en précisant, pour chaque tâche, la date prévue pour son exécution et la marge de
temps disponible, ainsi que les tâches qui conditionnent le délai d'exécution de l'ouvrage.

Le programme des travaux fera apparaître notamment les éléments suivants :

a) Les caractéristiques et le nombre des engins prévus pour la réalisation des ouvrages précédemment décrits dans
le présent C.C.T.P.

b) Le calendrier d'exécution et les points clés de la coordination avec les concessionnaires.

c) L'organisation des circulations sur le chantier.

Les travaux pouvant être exécutés en plusieurs étapes échelonnées dans le temps, L’Entrepreneur ne pourra se
prévaloir de l’interruption momentanée des travaux, pendant une période plus ou moins longues, pour exiger une
indemnité quelconque ou une majoration de ses prix.

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Ballainvilliers Chemin du Poirier à Gadard - CCTP CCTP.doc

Avant tout commencement d’exécution des travaux, l’Entrepreneur devra demander tous renseignements utiles au
Maître de l’Ouvrage ou son représentant et se mettre en rapport avec les Services Techniques de la Commune, la
Direction Départementale de l’Equipement, les Propriétaires riverains etc.

Il devra rester en contact avec ces services durant toute la durée des travaux.

L’Entrepreneur sera tenu d’obtenir sur plans, tous les renseignements nécessaires à l’installation du chantier tels que
: voies d’accès, nature du sol, niveau des nappes, tracé des réseaux souterrains etc.

L’Entrepreneur devra obtenir, soit auprès des administrations locales, soit auprès des particuliers, les emplacements
qui lui seraient nécessaires en dehors de ceux qui lui seront en principe alloués.

L’Entrepreneur devra tenir compte de la présence éventuelle de canalisations, câbles et lignes aériennes existant
dans l’emprise de ses chantiers.

L’Entrepreneur devra se mettre en rapport, un mois au minimum avant l’exécution des travaux, avec les
administrations et les services intéressés, pour les travaux nécessitant les déplacements ou la protection du câble,
canalisations et lignes aériennes.

Les canalisations, câbles et appareillages détériorés pendant l’exécution des travaux, seront remplacés par des
éléments neufs de mêmes caractéristiques, aux frais de l’Entrepreneur.

Si les travaux nécessitent l’interruption de la distribution d’eau, de gaz, d’électricité etc., l’Entrepreneur sera tenu
d’indiquer aux administrations et aux divers services, la date et la durée des travaux correspondants. Il devra fournir
ces renseignements UN mois au moins avant les périodes prévues.

L’Entrepreneur prendra à ses frais, toutes mesures nécessaires pour soutenir les maçonneries, fondations, ouvrages
divers, réseaux dont la démolition n’est pas rendue nécessaire pour la construction des ouvrages, mais qui auraient
été déchaussés pendant l’exécution des fouilles.

Il restera responsable :
- de tous les éboulements qui pourraient survenir,
- de tous les dommages consécutifs à l’exécution des travaux, en particulier des dégâts que subiraient les
constructions voisines et les canalisations et câbles de toutes sortes.
- des accidents qui pourraient arriver sur les voies publiques et sur le chantier du fait des travaux.
L’Entrepreneur prendra toutes précautions utiles pour assurer la bonne coordination des ses travaux avec ceux qui
sont à la charge des autres entreprises travaillant sur le même chantier. Il ne pourra pas présenter de réclamation
pour le préjudice ainsi en cause ou demander de ce fait une prolongation du délai contractuel.

L’Entrepreneur devra rester en contact étroit avec l’organisme chargé de la direction générale du chantier (direction
des travaux) et avec toutes les entreprises intervenant sur le chantier.

L’Entrepreneur sera seul responsable des dégâts causés aux réseaux existants, notamment les frais entraînés par
les coupures de câbles électriques qui seront entièrement à sa charge.

L’Entrepreneur prendra également à ses frais et sous sa responsabilité, toutes précautions utiles pour assurer la
sécurité des usagers des voies publiques et des chaussées de desserte, ainsi que la signalisation de l’éclairage des
chantiers.
Les travaux seront conduits de façon à ce que la circulation ne soit pas interrompue sur les voies publiques, il devra
le maintien permanent des accès aux riverains.

L’Entrepreneur se mettra en rapport, en temps utile, avec les services de la D.D.E. et de la Ville pour les mesures
concernant la réglementation et, si besoin est, les déviations de circulation.

ARTICLE 2.6 INSTALLATIONS DE CHANTIERS

Les obligations de l'entrepreneur en matière d'installation et de tenue du chantier sont précisées au C.C.A.P. et au
plan général de coordination en matière de sécurité et de protection de la santé.

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Ballainvilliers Chemin du Poirier à Gadard - CCTP CCTP.doc

L'ensemble des installations de chantier (palissades, baraques, panneaux d'informations...) seront mis en place par
l'entrepreneur, selon les directives du maître d'œuvre, et rémunérées par application des prix du bordereau.

L'emprise des installations devra permettre d'accueillir les autres intervenants, pendant toute la durée de l'opération.

2.6.1 Clôture du chantier


Les clôtures à mettre en place en limite du chantier sont définis au C.C.A.P.

Les éléments de clôture devront être soigneusement fixés et suffisamment lourds pour éviter leur déplacement
intempestif.

Les passages réservés à la circulation des piétons auront une largeur minimum de 0,90 m.

L'entrepreneur aura à sa charge, la fourniture, la mise en place et l'entretien des portails aussi que tout dispositif de
fermeture et le contrôle des accès.

2.6.2 Baraques de chantier


Les baraques de chantier sont définies au Plan Général de Coordination en Matière de sécurité et Protection de la
Santé.

Les baraques de l'entrepreneur seront disposées à l'intérieur des emprises clôturées du chantier. Elles seront
constamment maintenues en parfait état de propreté.

2.6.3 Dispositions diverses


Les déplacements d'ouvrages publics ou de concessionnaires demandés par l'entrepreneur pour la commodité de
son chantier, ainsi que les réfections consécutives à ses installations (baraques de chantier, palissades) seront
effectués par la Maître d’ouvrage aux frais de l'entrepreneur, recouvrés sur lui dans les formes habituelles.

Le Maître d’ouvrage ne pourra en aucune manière être mis en cause dans toute contestation qui pourrait surgir à
quelque titre que ce soit entre le concessionnaire et l'entrepreneur.

L'entrepreneur devra contracter auprès des Services et Concessionnaires (Eau - Electricité - Gaz - Télécom...) tous
les abonnements qu'il juge utiles et acquitter directement les dépenses de fourniture et d'installation qui resteront
entièrement à sa charge.

ARTICLE 2.7 SIGNALISATION

Les obligations de l'entrepreneur en matière de signalisation sont précisées au C.C.A.P. et au plan général de
coordination en matière de sécurité et de protection de la santé.

La signalisation d'approche et de position du chantier sera mise en place et entretenue par l'entrepreneur en accord
avec le maître d'œuvre et le coordonnateur sécurité et protection de la santé.

2.7.1 Signalisation d'approche


Elle sera constituée de panneaux de type AK5 ou KC1, et sera complétée par des panneaux de type AK3 ou KD10 en
cas de rétrécissement de chaussée.

Ces panneaux seront implantés de 30 à 50 m en amont du chantier.

Ces panneaux seront rétro-réfléchissants, et le cas échéant équipés de clignotants. Ils seront en général de la
gamme dite "normale" (1 m de coté pour les panneaux triangulaires), éventuellement de la gamme "petite" (0,70 m).

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Ballainvilliers Chemin du Poirier à Gadard - CCTP CCTP.doc

2.7.2 Signalisation de position


Toutes les palissades frontales (faisant face à la circulation) seront munies d'un balisage de type K2 ou K8.

Un soin particulier sera apporté à la réalisation de la tête de barrage. Elle comportera un biseau de raccordement
pour éviter tout risque de stationnement illicite, et sera équipée de balises K8.

ARTICLE 2.8 IMPLANTATION – REPERES DE NIVELLEMENT

Toutes les opérations de piquetage seront exécutées par l'entrepreneur à ses frais et sous sa responsabilité.

Ce piquetage devra être aussi complet qu'il est nécessaire pour déterminer sur le terrain les hauteurs et les
emplacements des ouvrages.

Les piquets nécessaires à l'exécution, la vérification et la réception des travaux seront maintenus en place dans la
mesure où les conditions d'exécution le permettent.
Pendant toute la durée des travaux, l'entrepreneur sera responsable du maintien en bon état des repères de
nivellement et des points de piquetage originaux ou auxiliaires ajoutés au cours de l'exécution des travaux.

Le nivellement sera rattaché aux repères existants, nommément désignés par le maître d'œuvre pour servir de base
de départ.

ARTICLE 2.9 VARIATIONS DANS L'IMPLANTATION ET LES GABARITS DES OUVRAGES

L'entrepreneur devra procéder à l'implantation des ouvrages tant en plan qu'en profil conformément au fascicule 25
du CCTG.

Toute portion d'ouvrage non conforme aux prescriptions qui précèdent devra être reprise par ses soins, aux frais et
risques de l'entrepreneur.

ARTICLE 2.10 NETTOYAGE DES VOIRIES

Les obligations de l'entrepreneur en matière de nettoyage sont précisées au C.C.A.P. et au plan général de
coordination en matière de sécurité et de protection de la santé.

La reprise des détériorations éventuelles en cours de travaux du corps de chaussée et de sa fondation sera assurée
par le titulaire du présent marché. Après cette reprise, un nettoyage, reprofilage et déflachage de la chaussée seront
à prévoir par l’Entrepreneur.

ARTICLE 2.11 EVACUATION DES EAUX

L’Entrepreneur doit maintenir en cours des travaux une pente transversale supérieure à 6 (six) pour cent à la surface
des parties remblayées et exécuter en temps utile les différents dispositifs provisoires ou définitifs de collecte et
d’évacuation des eaux superficielles (banquettes, bourrelets, saignées, descentes d’eau, fossés, etc...)

En cas d’arrêt de courte durée et au minimum à la fin de chaque journée, l’Entrepreneur doit niveler et fermer la plate-
forme.

En cas d’arrêt de chantier de plus longue durée (congés, pannes, intempéries) il soumet au visa du Maître d’œuvre
les dispositions qu’il compte prendre pour maintenir en bon état les ouvrages réalisés.

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ARTICLE 2.12 CONTRAINTES

2.12.1 Vestiges d'ordre archéologique


Dans le cas où des fouilles mettraient à jour des vestiges archéologiques, l'Entrepreneur devra en aviser
immédiatement le Maître d'Ouvrage. De plus, l'entreprise devra supporter sans supplément de prix, les interventions
de la circonscription des antiquités historiques en application de la loi du 27 septembre 1941 portant règlement des
fouilles archéologiques.

2.12.2 Engins explosifs de guerre


Si un engin de guerre est découvert ou repéré, l'Entrepreneur devra :

a - suspendre le travail dans le voisinage et y interdire toute la circulation au moyen de clôtures, panneaux,
signalisations, balises, etc...

b - informer immédiatement le Maître d'Ouvrage et le Maître d'Œuvre ainsi que l'autorité chargée de faire procéder à
l'enlèvement des engins non explosé,

c - ne reprendre les travaux qu'après en avoir reçu l'autorisation.

En cas d'explosion fortuite d'un engin de guerre, l'Entrepreneur devra en informer immédiatement le Maître d'Ouvrage
et le Maître d'Œuvre et prendre les mesures définies aux paÿagraphes a et c du présent article.

2.12.3 Protection des eaux vives


Toutes précautions seront prises pour la préservation, conformément à la réglementation en vigueur, des sources et
des eaux superficielles.

La réglementation est constituée notamment par :

- la loi du 21 juin 1898 (Journal Officiel du 23 juin 1898),


- le code rural,
- le code de la Santé Publique,
- le code de l'Administration Communale,
- le code pénal,
- les décrets du 8 août 1935 et du 4 mai 1937 sur la protection des eaux souterraines (Journal Officiel du 11 août
1935 et du 29 mai 1937).

ARTICLE 2.13 OUVRAGES EXISTANTS ET OUVRAGES RENCONTRES DANS LES


FOUILLES

2.13.1 Ouvrages existants


L'Entrepreneur devra prendre toutes dispositions utiles pour qu'aucun dommage ne soit causé aux ouvrages existants
de toutes natures (clôtures, maçonneries, réseaux, végétaux, etc...) rencontrés pendant l'exécution des travaux.

Pour les ouvrages nouvellement créés, il lui appartiendra de se renseigner auprès des entreprises travaillant sur le
chantier afin d'en définir la nature et l'emplacement, les plans qui lui seront remis ne sont en effet, destinés qu'à
implanter certains ouvrages projetés et définitifs, mais certains autres ouvrages provisoires ou non peuvent fort bien
avoir été mis en place par telle ou telle autre entreprise.
L'Entrepreneur supportera la responsabilité entière des dégâts qu'il pourrait occasionner pendant la durée des
travaux et le délai de garantie. Il supportera, en cas de détérioration, les frais de remise en état.

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Ballainvilliers Chemin du Poirier à Gadard - CCTP CCTP.doc

L'Entrepreneur ne sera pas admis à présenter de réclamations de quelque nature qu'elles soient, du fait que le tracé
ou l'implantation des ouvrages existants l'oblige à prendre des mesures de protection sur quelque longueur ou
profondeur qu'elles puissent s'étendre.

2.13.2 Ouvrages rencontrés dans les fouilles


Les ouvrages existants dans le sol et rencontrés dans les fouilles seront laissés dans leur état primitif et aucune
modification ne pourra leur être apportée sans l'accord écrit du Maître d’ouvrage ou des Concessionnaires intéressés.

En particulier, il sera interdit de faire passer une canalisation ou un fourreau au travers d'un ouvrage rencontré et
formant obstacle à moins d'en avoir obtenu l'autorisation écrite.
Si au cours des travaux, des dommages sont causés à des ouvrages rencontrés, toutes les mesures conservatoires
qui s'avéreront nécessaires devront être prises, le propriétaire de l'ouvrage endommagé sera prévenu
immédiatement.

Les canalisations parallèles à la tranchée ou coupant celle-ci suivant un angle faible seront étayées ou soutenues si
nécessaires.

Si lors de l'exécution des travaux, l'Entrepreneur est contraint à sectionner des rigoles d'écoulement, il devra prendre
toutes les précautions nécessaires quant à la protection, conservation ou remise en état à l'identique.

Il en référera immédiatement au Maître d'Œuvre et prendra toutes dispositions utiles pour la poursuite des travaux.

Les tuyauteries de branchement seront supportées, si besoin est, afin d'éviter leur déformation.

Cette disposition s'applique particulièrement aux branchements d'assainissement d'eaux usées et d'eaux pluviales,
qui ne devront pas présenter de contre-pente après remblaiement de la fouille.

Lorsque les câbles ou leurs accessoires (boites de jonction, de dérivation, d'extrémité) seront rencontrés en cours de
fouille, les mesures à prendre seront décidées d'un commun accord avec le service responsable de l'ouvrage.

Les boites seront dégagées avec prudence et aussitôt après suspendues avec soin. Elles seront maintenues à leur
place et étayées si nécessaire.

Le déplacement et la suspension des câbles seront exécutés de telle façon qu'aucune traction tendant à arracher le
câble de ses pièces de connexion ne puissent s'exercer sur les boites.

Ces opérations ne pourront s'effectuer que sous surveillance effective de l'exploitant.


Pendant toute la durée des travaux, des précautions seront prises pour éviter tout ébranlement des boites.

Avant le remblaiement, les câbles et leurs accessoires seront rétablis dans leur position primitive, les dispositifs de
protection ainsi que le dispositif avertisseur seront soigneusement replacés.

ARTICLE 2.14 CIRCULATION – PLATEFORME – DEPOT

2.14.1 Piste de chantier


La protection des ouvrages existant est à réaliser, comprenant la fourniture et mise en place de matériau au choix de
l’entrepreneur pour assurer la protection.

Y compris la dépose et l’évacuation en fin de chantier et la remise en état le cas échéant des désordres créés.

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2.14.2 Circulation des engins et camions au-dessus des canalisations et fourreaux pendant la période du
chantier

Aucun camion ou véhicule de chantier ne sera autorisé à circuler sur les canalisations ou fourreaux tant que ceux-ci
n'auront pas été recouverts par une couche de sablon et de tout venant soigneusement compactée au moyen
d'engins manuels (cylindres vibrants, dames, etc...). La hauteur de couverture sera fonction de la nature de la
canalisation ou du fourreau et devra être définie par l'Entrepreneur.

L'Entrepreneur sera tenu responsable de toutes les dégradations occasionnées aux canalisations et fourreaux au cas
où la prescription ci-dessus n'aurait pas été respectée. Il devra remplacer à ses frais, toutes les canalisations et
fourreaux détériorés ou écrasés.

2.14.3 Platelage
S'il est nécessaire pour le fonctionnement du chantier de franchir les canalisations ou fourreaux avant l'exécution de
la couverture de protection de 1,00 m minimum, l'Entrepreneur établira à ses frais, des platelages ou des dallages
pour assurer ces franchissements ainsi que des passages suffisants pour l'accès des véhicules de chantier et pour
les passages piétons des ouvriers.

L'Entrepreneur prévoira les plates-formes nécessaires pour maintenir ces trafics.

Il devra soumettre au Maître d'Œuvre, les dispositions proposées et l'emplacement de ces passages.

2.14.4 Dépôt et rangement des matériaux


Les matériaux seront livrés et éventuellement stockés aux points et endroits désignés en accord avec le Maître
d'Œuvre ou son représentant dûment qualifié.

L'Entrepreneur ne pourra occuper ces zones au-delà des limites qui lui auront été désignées.

A l'emplacement des dépôts, le terrain sera dressé par les soins de l'Entrepreneur et à ses frais avant le rangement et
le stockage des matériaux. Ceux-ci seront disposés de manière à n'être pas confondus avec d'autres ayant déjà fait
l'objet d'une réception, ou appartenant à d'autres Entreprises.

Aussitôt que les matériaux auront été déchargés, ils seront retroussés de manière à ne pas dépasser les limites
indiquées.

Les transports seront faits de manière à ne pas dégrader les trottoirs, chaussées, formes ou ouvrages divers déjà
établis ; si des dégradations sont commises, elles devront être réparées sans retard par l'Entrepreneur ou à ses frais
par un autre Entrepreneur suivant le cas.

Si les matériaux ne sont pas immédiatement retroussés ou si les dégradations ne sont pas immédiatement réparées
dans le délai prescrit par le Maître d'Œuvre, le fait sera constaté par un procès-verbal, et le dommage réparé d'office
aux frais de l'Entrepreneur sans préjudice de la responsabilité de ce dernier en cas d'accident.

ARTICLE 2.15 TRAVAUX COMPLEMENTAIRES - PROTECTION ET NETTOYAGE

2.15.1 Travaux complémentaires


Il est rappelé à l'Entrepreneur que ses prix devront tenir compte de tous les aléas et travaux complémentaires
nécessités pour la bonne exécution des ouvrages et notamment les boisages, étaiements, pompages, etc. ... de
quelque nature ou de quelque importance que se révèlent ces travaux ou aléas.

L'Entrepreneur tiendra compte dans ses prix des sujétions correspondant aux charges suivantes :

- décrottage et nettoyage des roues des camions et engins divers,


- décantation des boues avant rejet des eaux dans le réseau public,
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- rinçages fréquents des canalisations d'assainissement,


- nettoyage des réseaux d'assainissement et des voiries avant réceptions ou livraisons.

2.15.2 Protection du matériel


L'Entrepreneur devra assurer la protection de son matériel avant et pendant la mise en œuvre.

Le nettoyage final de ces matériels sera exécuté par lui et les appareils détériorés de son fait ou non seront
immédiatement remplacés sans préjudice des responsabilités des détériorations.

Pendant toute la durée des travaux, l'Entrepreneur devra garantir à ses frais, tous les matériaux approvisionnés et les
ouvrages de tous vols, détournements, dégradations ou destructions de toutes natures.

2.15.3 Nettoyage du chantier


Au fur et à mesure de l'avancement des travaux, l'Entrepreneur devra débarrasser le chantier et ses abords de tous
les matériaux, débris, gravats, etc... déposés à l'occasion de ses propres travaux.

L'Entrepreneur devra veiller à ce que le chantier soit toujours dans un bon état de propreté.

Il devra également remettre en parfait état les terrains occupés par les dépôts de ses propres matériaux, installations
diverses, etc. ...

ARTICLE 2.16 DOSSIER DE RECOLLEMENT

L'ensemble des plans de récolement sera établi par un géomètre ou un bureau d'études agréé par le Maître
d'Ouvrage, à partir d'un levé numérique interprété sur logiciel AUTOCAD 2002 minimum. Ils seront stockés sur CD et
accompagnés des documents ci-dessous fournis en trois exemplaires et un contre-calque :

- Plan de récolement au 1/200ème des réseaux avec l’indication exacte des canalisations, branchements et ouvrages
d’assainissement.

- Plan de récolement au 1/200ème de voirie, terrassements, fourreaux, ouvrages, plantations...

Toutes notices techniques, notice d’entretien, schémas qui lui seront demandés.

Le récolement des ouvrages sera réalisé aux frais de l’entreprise et exécuté par le Géomètre désigné par le Maître
d’ouvrage.

L'Entrepreneur devra tenir compte dans l'établissement de ses prix :

- des frais et honoraires dus au géomètre,

- des frais de tirage d'un exemplaire de tous les documents de récolement et notices qu'il fournira au coordonnateur
sécurité et protection de la santé en vue de l'établissement du dossier d'intervention ultérieure sur l'ouvrage.

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CHAPITRE 3

PROVENANCE ET QUALITE DES MATERIAUX ET MATERIELS GENERALITE

ARTICLE 3.1 PROVENANCE DES MATERIAUX

L'Entrepreneur et ses sous-traitants devront signaler leurs approvisionnements avant passation de bons de
commande.

Les matériaux et matériels destinés à la réalisation des ouvrages proviendront de carrières, sablières ou usines
agréées par le Maître d'Œuvre.

Ils seront fournis par l'Entrepreneur.

La terminologie applicable aux matériaux et aux ouvrages est celle définie par les normes AFNOR et devra
correspondre aux définitions et qualités des fascicules du C.C.T.G. et être conforme aux directives du SETRA.

L'Entrepreneur soumettra au Maître d'Œuvre une notice indiquant l'origine et les caractéristiques précises des divers
matériaux qu'il compte utiliser.

Tous les matériaux seront reçus et vérifiés par le Maître d'Œuvre avant leur mise en œuvre. Ils devront être toujours
approvisionnés assez longtemps à l'avance et en quantité suffisante pour que la réception puisse être faite au moins
huit jours avant l'emploi sur le chantier. Ne seront considérés comme matériaux approvisionnés que ceux déposés
sur le chantier.

Tout matériel présentant un défaut quelconque sera refusé et remplacé aux frais de l'Entrepreneur dans les délais qui
lui seront impartis.

ARTICLE 3.2 QUALITE DES MATERIAUX ET MATERIELS

Tous les matériels et matériaux mis en œuvre devront avant leur emploi avoir reçu l'agrément du Maître d'œuvre et
devront répondre aux prescriptions des normes françaises homologuées.

Lorsque les matériaux et matériels n'auront pas déjà reçu un agrément du Ministère de l'Equipement et du Logement,
l'Entrepreneur sera tenu de fournir au Maître d'Œuvre les échantillons et prototypes des matériaux et matériels qu'il
compte utiliser.

L'agrément des matériaux et matériels sera prononcé après essais, ceux-ci se dérouleront en deux phases :

Essais d'agrément
Avant tout commencement de travaux, les essais d'agrément auront pour objet de permettre au Maître d'Œuvre de
s'assurer que les matériaux et matériels dont l'utilisation sera envisagée par l'Entrepreneur satisferont bien aux
conditions du marché.

A défaut par l'Entrepreneur de produire des procès-verbaux d'essais effectués par des services qualifiés, le Maître
d'Œuvre pourra prescrire des essais sur prélèvements aux carrières ou en usines.

Essais de contrôle
Ces essais auront lieu en cours d'exécution des travaux. Ils auront pour objet de vérifier que les matériaux et
matériels approvisionnés par l'Entrepreneur manifesteront bien des qualités constantes et conformes à celles
stipulées dans le marché.

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Dans le cas de refus de matériaux ou matériels, ceux-ci seront transportés en dehors du chantier par les soins et aux
frais de l'Entrepreneur dans un délai qui sera fixé par le Maître d'Œuvre lors de l'intervention de la décision de refus.
Faute par l'Entrepreneur de se conformer à cette prescription, il sera procédé d'office à l'enlèvement de ces matériaux
par le Maître d'Œuvre aux frais, risques et périls de l'Entrepreneur sans qu'une mise en demeure préalable ne soit
nécessaire.

Les contrôles de fabrication, de mise en œuvre, etc. ... seront effectués par un laboratoire agréé par le Maître
d'Œuvre et seront à la charge de l'Entrepreneur.

Le programme exact de ces contrôles sera établi par le Maître d'Œuvre lorsque les choix définitifs seront connus.

Les fournitures devront résister sans dommage aux conditions extérieures et aux contraintes qu'elles seront appelées
à supporter en service et au cours des essais.

ARTICLE 3.3 RESISTANCE

Les matériaux mis en œuvre par l'Entrepreneur devront :

- résister au gel (non affaiblissement des caractéristiques initiales, non création de dégradations irréversibles telles
que fissurations, éclatements, et épaufrures),
- résister à l'usure,
- résister aux chocs,
- résister aux hydrocarbures,
- une bonne tenue aux différents efforts (tangentiels, une bonne répartition des charges concentrées).

Les qualités initiales telles que couleur, aspect superficiel, adhérence, imperméabilité, ne devront pas s'atténuer trop
rapidement avec le temps en particulier, sous l'action des passages et des conditions climatiques.

ARTICLE 3.4 ENTRETIEN

Les revêtements devront être peu sujets aux salissures et en tout état de cause devront pouvoir être nettoyés avec
les engins mécaniques et classiques de la Commune.

ARTICLE 3.5 REPARATIONS

Les revêtements se prêteront à la possibilité d'exécution de petites surfaces en cas de défectuosités localisées ou de
travaux en tranchées ouvertes sur les réseaux souterrains (Concessionnaires ou autres).

Pour cela, les matériaux composant les revêtements devront pouvoir être facilement réapprovisionnés et être aptes à
supporter sans dommage, la dépose, le transport, le stockage et la repose.

De plus, la réfection devra être identique d'aspect aux revêtements adjacents et ne pas présenter de discontinuité de
niveau.

D'autre part, cette réfection devra être rapidement exécutée afin de ne pas créer une gêne excessive pour les
usagers.

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ARTICLE 3.6 ESSAIS ET CONTROLES

L'Entrepreneur soumettra à l'agrément du Maître d'Œuvre, les analyses granulométriques, la teneur en eau et les
essais Proctor des matériaux mis en œuvre.

Les essais des matériaux constitutifs des voies et leurs modes opératoires seront ceux du laboratoire central de la
Direction Départementale de l'Equipement.

Les essais constitutifs aux équipements sportifs seront exécutés par un laboratoire ou un organisme agrée par le
Ministère de l’Equipement. Ces essais seront exécutés au moins 21 jours après la coulée du béton servant au massif
de fondation ou au scellement des installations.

Les frais des essais seront à la charge de l'Entrepreneur qui devra entretenir en permanence sur le chantier, le
matériel et le personnel compétent nécessaires.

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CHAPITRE 4

TERRASSEMENTS

D’une manière générale, les travaux de terrassement devront être réalisés conformément aux prescriptions du
fascicule 2 du CCTG et au GTR édition 92 édité par le SETRA.

ARTICLE 4.1 PRESCRIPTIONS TECHNIQUES PARTICULIERES

L'Entrepreneur sera responsable de tous les éboulements qui pourraient survenir, de tous les dommages que
pourraient subir les bâtiments existants, les ouvrages souterrains, les canalisations de toutes sortes, les arbres et les
plantations, les revêtements de sol, etc. ... ; des accidents qui pourraient survenir sur le chantier ou aux abords du
chantier du fait de ses travaux, quel qu'en soit le motif, y compris ceux occasionnés par des écoulements d'eaux
superficiels ou d'eaux provenant d'ouvrages souterrains dont il doit assurer l'écoulement, et des accidents de
circulation qui pourraient arriver du fait de l'état de saleté des voies.

L'Entrepreneur devra tenir compte dans ses prix de l'éventualité d'un terrain rocheux ou de présence de maçonneries
enterrées. Aucune plus-value ne sera admise concernant ces travaux.

Les maçonneries rencontrées dans les fouilles seront démolies.

Les poches de terrain seront comblées et compactées. Les blocs erratiques ou débris de masse seront enlevés et
remplacés par des terres de remblais de bonne qualité et pilonnées par couches de 0,20 m.

L'emploi des explosifs sera soumis à l'accord du Maître d'Œuvre. L'Entrepreneur devra prendre toutes les précautions
pour que l'emploi des explosifs ne présente aucun danger pour le personnel, ni pour les tiers et ne cause aucun
dommage aux propriétés et ouvrages voisins.

En tout état de cause, l'Entrepreneur sera soumis aux règlements relatifs aux explosifs et il lui appartiendra d'obtenir
toutes les autorisations administratives nécessaires en ce qui concerne notamment le stockage, la manutention et
l'emploi.

Tous les matériaux excédentaires ou impropres seront évacués aux décharges.

Les travaux de terrassements quelle que soit leur nature, seront effectués en se référant au fascicule 2 du CCTG.

ARTICLE 4.2 DECAPAGE

La terre végétale à décaper sera évacuée ou réutilisée suivant indication du Maître d'Œuvre et analyse de la terre.

Le travail sera conduit de telle sorte que l’engin suive l’épaisseur de la terre végétale en place et ne la mélange pas
avec les terres sous-jacentes.

Les terres seront repoussées directement ou chargées et transportées pour mise en dépôts sur le site en vue de leur
reprise ultérieure.

Les gravats, grosses pierres, détritus, etc. ... rencontrés au cours de ces opérations seront évacués aux décharges.

L’Entrepreneur devra prendre toutes les précautions nécessaires pour ne pas altérer les qualités de la terre végétale :

- ne prendre que la terre arable sans la mélanger au sous-sol, ni à d’autres matériaux ou corps étrangers,

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Ballainvilliers Chemin du Poirier à Gadard - CCTP CCTP.doc

- ne pas la stocker sur plus de trois mètres d’épaisseur.

La terre végétale excédentaire sera évacuée aux endroits indiqués par le Maître d’œuvre.

ARTICLE 4.3 TERRASSEMENTS

4.3.1 Terrassements généraux


Ces terrassements comprennent les déblais et la mise en remblais sur l’emprise du terrain, (y compris chargement et
transport), conformément aux cotes de niveaux définies aux plans et en fonction des différents encaissements pour
circulation ou terre végétale.

Avant tout commencement d’exécution, l’Entrepreneur devra soumettre au Maître d’œuvre le plan de mouvements de
terre qu’il programme, de telle sorte que les déblais soient directement mis en remblais ou évacués en décharge.
L’Entrepreneur doit organiser ses terrassements pour qu’aucun stockage ne soit nécessaire et que les circulations
des engins ne puissent gêner d’autres entreprises.

Ces remblais devront être exécutés par couches élémentaires superposées, en principe horizontales, constituant des
bandes longitudinales homogènes dont l’épaisseur maximale après tassement sera fixé à 0,20 m.

Ces bandes auront en principe une longueur et une largeur égales à celles des remblais.

Les remblais apportés sur le chantier seront aussitôt régalés sur toute la largeur fixée pour la bande et sur une
épaisseur qui sera fonction de l’épaisseur maximale fixée de telle façon que le profil en long des remblais soit aussi
rapidement que possible, parallèle au profil définitif.

Le profil en travers de chaque couche devra comporter des pentes suffisantes pour assurer l’écoulement rapide des
eaux de pluie.

L’Entrepreneur sera tenu de conduire ces travaux, de construire et d’entretenir les ouvrages provisoires de manière à
assurer la protection des remblais contre les eaux de toutes origines, qu’il devra évacuer jusqu’aux exutoires où elles
pourront être reçues.

A cet effet, l’Entrepreneur devra prévoir les drains et rigoles provisoires pour évacuer les eaux ainsi que l’installation
et fonctionnement des pompes.

L’Entrepreneur ne pourra élever aucune réclamation ni prétendre à aucune indemnité en raison de la gêne ou de
l’interruption de travail, des pertes de matériaux, ou tous les autres dommages qui pourraient résulter des arrivées
d’eaux consécutives aux phénomènes atmosphériques.
Tous les engins que l’Entrepreneur se proposera d’utiliser devront être agréés par le Maître d’œuvre aussi bien pour
les parties courantes que pour les parties difficilement accessibles ou inaccessibles pour les engins normaux.

Il appartient à l’Entrepreneur de prendre toutes dispositions utiles pour que les transports de matériaux n’apportent
aucun dommage aux plates-formes nivelées ainsi qu’aux fondations de chaussées déjà mises en place et
compactées.

4.3.2 Terrassements complémentaires


Les terrassements complémentaires comprendront, notamment :

- les remblaiements et réglage aux pourtours des ouvrages divers,


- le modelé des fonds de forme pour espaces verts.

Les engins mécaniques employés seront toujours adaptés à la nature du travail à exécuter.

Dans le cas où l'emploi d'engins mécaniques n'assurerait pas une garantie totale pour les terrassements de certaines
parties, ceux-ci seront exécutés manuellement.

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Ballainvilliers Chemin du Poirier à Gadard - CCTP CCTP.doc

Si par erreur, accident ou toute autre cause, la fouille était en certains endroits descendue en contrebas des niveaux
d'assise d'ouvrages portants, il sera interdit de remblayer sans ordre du Maître d'Œuvre. Après constatation, ces
parties en contrebas seront remblayées aux frais de l'Entreprise dans les conditions qui seront prescrites par le
Maître d'Œuvre.

Les terrassements seront exécutés en tenant compte des encaissements nécessaires à la mise en place ultérieure
de la terre végétale (0,20 m).

L’Entrepreneur du présent marché devra la purge de tous les fonds de forme et plates-formes à aménager après
déblais ou avant remblais, et ce après accord écrit du Maître d’œuvre.

ARTICLE 4.4 EXECUTION DES REMBLAIS

4.4.1 Remblais généraux


Les remblais seront exécutés en matériaux du site provenant des fouilles de terrassements ou en matériaux
provenant de l’extérieur. L’Entrepreneur fera son affaire du lieu d’emprunt des matériaux.

Les matériaux devront avoir les caractéristiques suivantes :


- appartenir à la classification des sols B1/B2 (sablon ou grave naturelle),
- permettre d'obtenir une arase de terrassement AR 1 (S1).

Ils devront répondre aux conditions suivantes :


- aucun élément ne devra être supérieur en tous sens à 100 mm,
- la teneur en eau naturelle, au moment de l’emploi devra être égale ou inférieure à celle de l’optimum Proctor
normal,
-l’indice de plasticité devra être inférieur à 200,
- la densité sèche correspondant à l’optimum Proctor normal devra être au moins égale à 1,60.

Les remblais seront exécutés par couches horizontales régalées sur une épaisseur maximum de 0,20 m. Le
compactage sera réalisé au cylindre vibrant.

Après contrôle par le laboratoire des compacités obtenues, le Maître d’œuvre pourra prescrire tous les travaux
complémentaires nécessaires à l’obtention d’un remblai satisfaisant (apport de matériaux sains) et ce sans aucune
majoration de prix : le prix fixé pour remblai devant s’entendre pour obtention d’un remblai suffisant (au minimum 95
% de l’optimum Proctor modifié).

On écartera systématiquement du corps des remblais :


- les sols trop argileux dont l’indice de plasticité lp est inférieur ou égal à 20 ,
- les terres végétales,
- les sols contenant des matières organiques (vases, tourbe, etc...),
- les sols anormaux (gypses, etc. ...)

Les terres extraites des fouilles en excédent, seront évacuées aux décharges.

L’état des remblais pourra être contrôle au fur et à mesure de l’exécution dans les conditions suivantes :
- le contrôle sera fait couche par couche,
- on procédera, pour chaque couche, aux essais suivants :
. essais Proctor S.1 (Réf. LCPC),
. mesures de la teneur en eau S.4 (Réf. LCPC),
. mesures de la compacité S.5 (Réf. LCPC).

Les remblais devront permettre d’obtenir une plateforme type PF2.

L’Entrepreneur ne pourra demander la réception d’une couche que si toutes les densités sèches correspondantes
sont supérieures au minimum prescrit.

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Ballainvilliers Chemin du Poirier à Gadard - CCTP CCTP.doc

Les frais de ces essais seront entièrement à la charge de l’Entrepreneur et implicitement inclus dans ses prix
unitaires.

ARTICLE 4.5 STOCKAGE - EVACUATION

4.5.1 Stockage
Les terres nécessaires aux travaux de remblais ou modelés définitifs du terrain seront mises directement en remblais.

4.5.2 Evacuation des excédents


Les excédents de terre provenant des déblais, ainsi que les divers gravois, détritus ou roches rencontrés dans les
terres seront chargés et évacués selon les possibilités locales, à une décharge publique ou privée ou sur un terrain
voisin.

Dans tous les cas, l'Entrepreneur fera son affaire des droits de décharge ou des accords à prendre avec les
propriétaires de terrains et en supportera la charge financière.

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Ballainvilliers Chemin du Poirier à Gadard - CCTP CCTP.doc

CHAPITRE 5

CHAUSSEES - TROTTOIRS

ARTICLE 5.1 PRESCRIPTIONS TECHNIQUES PARTICULIERES

D'une manière générale, l'Entrepreneur se reportera :


- aux fascicules 23-24-25-26-27-28 du C.C.T.G.
- à tous les autres textes et règlements en vigueur.

Les essais de contrôle et de réception seront effectués sur ordre du Maître d'Oeuvre, et seront à la charge de
l'Entreprise quels que soient les résultats obtenus.

ARTICLE 5.2 DEMOLITION - DEPOSE - RACCORDEMENT - RABOTAGE

5.2.1 Démolitions de chaussées


Les chaussées existantes seront partiellement démolies par l'Entrepreneur.

Le revêtement sera démoli avec précaution suivant une découpe nette et rectiligne.

L'Entrepreneur devra le relevage des gravats, le chargement sur engins de transport et l'évacuation aux décharges.

A la fin des travaux divers, l'Entrepreneur devra les fournitures et la mise en œuvre de matériaux pour la
reconstruction à l'identique des différentes couches et du revêtement, y compris la fourniture et la mise en œuvre d'un
coulis de bitume et de sable porphyre aux raccordements sur le revêtement en enrobés existant.

5.2.2 Raccordements aux voies existantes


Les raccordements aux voies existantes seront réalisés selon les instructions techniques applicables sur la
Commune, l'Entrepreneur devra faire les démarches nécessaires à cet égard.

L'Entrepreneur devra dans le cadre de son marché :


- la coupe de rive du revêtement existant,
- le rabotage éventuel du revêtement,
- le raccord des différentes couches de constitution et du revêtement,
- la signalisation routière pendant l'exécution des travaux et l'évacuation des gravats aux décharges,
- la fourniture et la mise en œuvre d'un coulis de bitume et de sable porphyrique aux raccordements sur le revêtement
existant.

ARTICLE 5.3 FONDS DE FORME

Les fonds de forme devront être réceptionnés par le Maître d'Oeuvre ou son représentant. La réception devra être
demandée au moins 48 heures à l'avance par l'Entrepreneur au Maître d'Oeuvre.

Les fonds de forme ne devront présenter aucune cuvette susceptible de retenir les eaux et d'empêcher leur
écoulement gravitaire vers les points bas prévus par l'assainissement.

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Ballainvilliers Chemin du Poirier à Gadard - CCTP CCTP.doc

Une sur-largeur de 0,30m environ par rapport à la limite de voirie sera à prévoir pour permettre la confection du solin.

Les fonds de forme devront être soigneusement compactés afin d'obtenir sur les derniers 0,30 m, une densité
correspondant au moins à 95 % de la densité de l'optimum proctor modifié.

ARTICLE 5.4 GRAVE AUX LIANTS HYDRAULIQUES.

La formule de base aux prescriptions de la norme NF P 98-114 1 (grave traitée). La formule correspond aux
proportions moyennes du mélange à réaliser à la teneur en eau et à la masse volumique apparente moyenne visée
sur chantier.

Mise en œuvre :
Le matériaux seront répandus de manière à éviter les ségrégations. Le compactage sera exécuté avec un atelier
permettant d’obtenir, pour 95% des valeurs au moins, une densité sèche supérieure à 98% de la densité obtenue à
l’essai Proctor modifié.

Les graves traitées seront mise en œuvre, réglage fin compris, dans un délai de :
- grave ciment sans retardateur : 3 à 5 heures.
- Grave liants routiers sans retardateur : 4 à 8 heures
- Grave laitier granulé : 24 heures
- Grave laitier pré-broyée activation cendres 10 à 12 heures, activation gypsonat 8 à 10 heures
- Grave cendres volantes hydrauliques : 3 à 5 heures
- Grave cendre volante chaux : 24 heures.

Le répandage sera toujours effectué en une seule couche jusqu’à 25 cm d’épaisseur. Un joint de construction
transversal, à faces verticales, sera ménagé dans le matériau répandu la veille, au moment de la reprise du
répandage.

Le compactage sera exclusivement réalisé par des rouleaux vibrants lourds ou rouleaux à pneus lourds.

Un enduit de cure sera réalisé au plus tard dans les huit heures après la fin du compactage.
Il sera sablé ou gravillonné.
La réalisation de la couche de roulement ne devra pas intervenir avant cinq ou sept jours après la mise en place de la
grave ciment.

Grave concassée 0/20 :


Les granulats devront répondre aux caractéristiques minimales telles qu'elles sont définies pour la classe de trafic
choisie dans la norme XP P 18540 et dans la directive d'avril 1984 relative aux spécifications sur les granulats pour
les chaussées.

La teneur en matière organique sera appréciée par l'essai colorimétrique défini par la norme XP P 18540. Le seuil à
ne pas dépasser sera fixé par comparaison à une solution type.

Ciment et liant hydraulique :


Tous les ciments normalisés peuvent être envisagés. On utilise le plus souvent les ciments de classe (CPA 45, CPJ
45, CHF 45, CLK 45) et éventuellement de classe 55, notamment en arrière saison.

Les ciments CPJ 35 dont l'ajout est constitué par de la matière active (laitier, pouzzolanes, cendres volantes,…) sont
également employés.

L'incorporation d'un retardateur de prise à l'eau de malaxage est nécessaire si le délai de maniabilité souhaité en
fonction de l'organisation du chantier et mesure en laboratoire n'est pas atteint sans cet adjuvant.

L'entrepreneur pourra proposer, en remplacement du ciment, un liant hydraulique spécial à usage routier au sens du
fascicule 25 du CCTG et de la norme NFP 98.115 offrant les mêmes performances que le ciment.

34
Ballainvilliers Chemin du Poirier à Gadard - CCTP CCTP.doc

L'utilisation de ce liant est subordonné à la fourniture préalable d'un dossier d'agrément qui devra comporter les
éléments suivants :

- Un dossier complet sur son origine et son mode de fabrication, sa composition et ses performances à 7, 28, 60 et 90
jours en laboratoire et in situ testées dans les conditions réelles de mise en œuvre. Une série de planches d'essai
sera indispensable.
- Une garantie type PAQ de type C sera exigée qui portera sur la régularité et la fiabilité de la qualité du liant du
produit et l'assurance d'assurer la fourniture aux besoins exprimés conformément aux impératifs des délais
d'exécution.
- Les contrôles de fabrication et de production seront identiques à ceux d'un liant normalisé.
- Un avis technique du SETRA, tel que celui délivré à certains liants spéciaux.

Liant routier :
L'entreprise devra présenter l'avis technique ou à défaut une fiche technique détaillée relative au liant routier proposé.

Composition du mélange :
La formulation de la grave ciment ou grave liant routier soumise à l'agrément du Maître D'œuvre devra être telle
qu'elle réponde aux spécifications indiquées ci-dessous. Elle devra faire l'objet d'une fiche technique récapitulant
toutes les caractéristiques du mélange proposé.

En tamisats cumulés :

Grave 0/20 Grave 0/14 Grave 0/31.5


Tamis Max Max Max Max Max
en mm Min. Classe 1 Classe Min. Classe 1 Classe Min.
2 2
40 100
31.5 100 85 100
25 100
20 85 100 100 62 88
14 85 100 100
10 55 80 88 68 90 97 40 66
6.3 42 66 74 50 72 84 31 55
4 32 56 66 38 60 71
2 23 43 54 26 46 56 20 43
0.5 11 25 31 13 27 32 9 26
0.2 7 17 21 9 19 21 4 17
0.08 4 10 12 5 11 12 2 10

Choix de la classe de grave traitée aux liants hydrauliques

Détermination de courbe maximum du fuseau

Trafic < T 3 Trafic > T3


Classe 2 Classe 1

35
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En couches de base et fondation :

Classes de Résistance en
Restriction
Produits résistance traction minimale
d’utilisation
mécanique Rt 360 j
Graves ciment G3
Graves laitier granulé Trafic < T0 G1 Rt360>0.6 MPa
Graves laitier prébroyé
Trafic < T0 G1 Rt360>0.6 MPa
(activant chaux)
Grave laitier prébroyé (activant
calcique autre que chaux et G2 Rt360>0.9 MPa
sulfo-calcique)
Graves cendres volantes chaux G3 Rt360>1.5 MPa
Graves cendres volantes
G3
hydauliques
Graves liant spécial routier G3
Bétons compactés routiers Trafic < T2 G5
Graves traitées aux liants G4
hydrauliques et pouzzolaniques
à hautes performances

Classe mécaniques sont déterminées à partir du couple de valeurs Rt 360j par lecture sur l’abaque donnée par les
normes des différentes techniques de GRAVES TRAITEES AUX LIANTS HYDRAULIQUES.

En couche de forme :

Classe de l’arase terrassement AR 1 AR 2


Classe mécanique du matériau de Rt 90j min.
Epaisseur de matériau de couche de forme nécessaire à
couche de forme élaboré en
l’obtension d’une PF
centrale
CdF classe 3 0.4 MPa 25 cm 30 cm 40 cm 25 cm 30 cm
CdF classe 4 0.3 MPa 30 cm 35 cm 45 cm 30 cm 35 cm
CdF classe 5 0.2 MPa 35 cm 50 cm 55 cm 35 cm 45 cm
Classe de plate forme obtenue PF 2 PF 3 PF 4 PF 3 PF 4

Cette classification CdF (Couche de Forme) est obtenue à partir du couple de valeurs Rt 90j / Et 90j par lecture de
l’abaque 6 et du tableau XV du guide de technique de réalisation des remblais et couche de forme de septembre
1992.

36
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ARTICLE 5.5 GEOTEXTILES

NORMES GEOTEXTILE POUR ASSISE GEOTEXTILE POUR


DE CHAUSSEE PURGES
Résistance à la traction (sens
production et sens travers) Classe 4 Classe 7
Norme NF.G.38-014
Allongement à l'effort maximal
(sens production et sens Classe 6 Classe 6
travers) Norme NF.G.38-014
Résistance à la déchirure
(sens production et sens Classe 5 Classe 4
travers) Norme NF.G.38-015
Permittivité Norme NF.G.38-
016 Classe 5 Classe 5

Porométrie 095 Norme


NF.G.38-017 Classe 6 Classe 6

Les géotextiles seront des produits certifiés asqual et doivent satisfaire aux exigences suivantes :

Mise en place d'un Géotextile.


Les géotextiles seront mis en place après la préparation de décapage et de compactage.

L'assemblage des éléments s'effectuera soit par soudage, soit par agrafage, soit par recouvrement d'au moins 50
(cinquante) centimètres dans le sens transversal et de 2 (deux) mètres dans le sens longitudinal.

La surface qui sera prise en compte pour les quantités à exécuter ne tiendra pas compte des sur largeurs pour
agrafage ou recouvrement.

La mise en œuvre du géotextile sera effectuée après accord du Maître d'œuvre.

ARTICLE 5.6 SABLON

Caractéristiques
Le sablon sera du sable de carrière de 0/0,5 répondant aux prescriptions suivantes :

- densité sèche correspondant à l'optimum proctor normal au moins égal à 1,65,


- équivalent de sable mesuré à sec au piston compris entre 20 et 40,
- indice de plasticité non mesurable,
- teneur en eau naturelle, au moment de l'emploi, au moins égale à celle de l'optimum proctor normal,
- non gélif.

Essais
Les prescriptions de l'article 12 du fascicule 2 du C.C.T.G. sont complétées par le tableau suivant :

Désignation Fréquence Observations


des essais minimale des essais

Analyse granulométrique 1 par 300 m3 Lors de l'approvisionnement


de tous les remblais
Limite d'Atterberg 1 par 300 m3
Equivalent de sable 1 par 300 m3
Teneur en eau
Essai proctor 1 par 300 m3 Lors de la mise en
oeuvre des remblais
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Mesure de compacité 1 par 300 m2

En outre, le sablon devra répondre aux conditions de non contamination :


- D.15 < 15 d.85 où :

- D.15 : Dimension du tamis laissant passer 15 % du matériau de la couche anticontaminante,

- d.85 : Dimension du tamis laissant passer 85 % du sol d'assise.

Mise en œuvre
La couche de forme anti-contaminante en sablon sera répandue et compactée mécaniquement en une seule couche.
Afin que sa densité soit égale à 95 % de l'optimum Proctor modifié.

ARTICLE 5.7 GRAVE CONCASSE 0/20 OU 0/14 (TAMIS) TRAITEE AU CIMENT OU AU


LIANT SPECIAL ROUTIER

Conformément vis à vis norme NFP 98-116 (juillet91) pour grave de ciment et NF P98-122 (novembre 91) pour grave
liant spécial routier.

Grave concassée 0/20 :


Les granulants devront répondre aux caractéristiques minimales telles qu'elles sont définies pour la classe de trafic
choisie dans la norme NF P18.101 et dans la directive d'avril 1984 relative aux spécifications sur les granulants pour
les chaussées.

La teneur en matière organique sera appréciée par l'essai colorimétrique défini par la norme NFP 18-301. Le seuil à
ne pas dépasser sera fixé par comparaison à une solution type.

Ciment et liant hydraulique :


Tous les ciments normalisés peuvent être envisagés. On utilise le plus souvent les ciments de classe (CPA 45, CPJ
45, CHF 45, CLK 45) et éventuellement de classe 55, notamment en arrière saison.

Les ciments CPJ 35 dont l'ajout est constitué par de la matière active (laitier, pouzzolanes, cendres volantes,…) sont
également employés.

L'incorporation d'un retardateur de prise à l'eau de malaxage est nécessaire si le délai de maniabilité souhaité en
fonction de l'organisation du chantier et mesure en laboratoire n'est pas atteint sans cet adjuvant.

L'entrepreneur pourra proposer, en remplacement du ciment, un liant hydraulique spécial à usage routier au sens du
fascicule 25 du CCTG et de la norme NFP 98.115 offrant les mêmes performances que le ciment.

L'utilisation de ce liant est subordonné à la fourniture préalable d'un dossier d'agrément qui devra comporter les
éléments suivants :

 Un dossier complet sur son origine et son mode de fabrication, sa composition et ses performances à 7, 28, 60 et
90 jours en laboratoire et in situ testées dans les conditions réelles de mise en œuvre. Une série de planches d'essai
sera indispensable.
 Une garantie type PAQ de type C sera exigée qui portera sur la régularité et la fiabilité de la qualité du liant du
produit et l'assurance d'assurer la fourniture aux besoins exprimés conformément aux impératifs des délais
d'exécution.
 Les contrôles de fabrication et de production seront identiques à ceux d'un liant normalisé.
 Un avis technique du SETRA, tel que celui délivré à certains liants spéciaux.

Liant routier :
L'entreprise devra présenter l'avis technique ou à défaut une fiche technique détaillée relative au liant routier proposé.

Les graves bitumes 0/14 ou 0/20 seront employées en couche de base. Elles seront conformes à la norme 98.138.
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Composition du mélange :
La formulation de la grave ciment ou grave liant routier soumise à l'agrément du Maître D'œuvre devra être telle
qu'elle réponde aux spécifications indiquées ci-dessous. Elle devra faire l'objet d'une fiche technique récapitulant
toutes les caractéristiques du mélange proposé.

Fuseau de spécification (liant compris) :

mm TAMISATS %
Minima Maxima Moyenne

31.5 - - -

20 85 100 95

10 55 80 68

6.3 42 66 54

4 32 56 44

2 23 43 33

0.5 11 26 19

0.2 7 17 12

0.08 4 10 7

Compatibilité minimale à l'O.P.M. :

C (OPM) supérieure ou égale à 0.83


Performances à un an :

IQE 360 Rt 360 Et 360


(cm) (MPA) (103 MPa)

20 à 26 Supérieur ou égal à 1.10 Inférieur ou égal à 40

Durée de durcissement et coefficient de correspondance :

A prendre en compte pour l'estimation des performances mécaniques à un an

Age Rt E
(jours) Rt 360 E 360

28 0.60 0.65

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CHAPITRE 6

TRANCHEES

ARTICLE 6.1 PRESCRIPTIONS TECHNIQUES PARTICULIERES – ASSAINISSEMENT

Le parcours des tranchées est celui indiqué au plan, mais il pourra être modifié en fonction des impératifs techniques.

Partout où cela est possible, il sera fait usage de tranchée commune pour l'eau pluviale et l'eau usée.

Les fouilles auront une largeur suffisante pour permettre la mise en place facile des tuyaux; le fond sera réglé, suivant
une pente régulière et plane ; il sera dû tous boisages nécessaires pour éviter les éboulements.

Les eaux pluviales ou de ruissellement devront être évacuées pour que les tranchées restent sèches.

Dans le cas où la canalisation sera posée sur un remblai frais, l'Entrepreneur devra l'exécution d'une semelle en
béton au dosage de 250 kg, épaisseur 6 cm, largeur 40 cm au moins avec armatures si nécessaire.

Au-dessus, un lit de sable d'une épaisseur suffisante pour qu'il y en ait 2 cm mini sous les collets, sera mis en place.

La pente sera toujours constante entre deux regards, mais pourra être différente dans deux tronçons voisins.

L'ouverture des tranchées, la pose des canalisations et la construction de regards devront être effectuées
simultanément, afin de permettre les essais des canalisations et immédiatement après, le remblai.

Les tranchées ne devront pas rester ouvertes plus de 15 jours.


Passé ce délai, l'Entrepreneur supportera toutes les conséquences de son retard, quelle qu'en soit la nature.

Les regards seront placés de telle sorte que la canalisation puisse être visitée ou tringlée sur tout son parcours.

Chaque section de canalisation pourra être vérifiée à la pression d'eau ou à la fumée avant remblaiement. Les
canalisations seront tringlées et nettoyées avant la réception afin qu'il ne reste aucun déchet ou détritus à la mise en
service.

Les travaux devront commencer au point bas, afin d'éviter les venues d'eau et les épuisements qui seraient à la
charge de l'Entrepreneur.

L'Entrepreneur sera tenu de vérifier avant tout démarrage de travaux, les niveaux des regards de piquage et des
exutoires d'assainissement. En cas de différence avec les cotes indiquées au projet, il devra en référer au Maître
d'Œuvre qui lui donnera les instructions nécessaires.

D'une façon générale, les travaux seront effectués en se référant aux fascicules 39 et 70 du CCTG.

41
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ARTICLE 6.2 PROTECTION DES FOUILLES - EPUISEMENTS - BLINDAGE -


REMBLAIEMENT

6.2.1 Protection des fouilles


L'Entrepreneur devra pour ses tranchées tous les éléments et blindages même jointifs, conformément aux règles de
sécurité, ainsi que l'assainissement de la tranchée avec épuisement des eaux d'infiltration.

Sur le domaine Public, il devra, conformément aux règlements en vigueur, mettre en place la signalisation, assurer
l'éclairage des points dangereux en cours de travaux et mettre en place des garde-corps de protection au droit des
tranchées ouvertes, ainsi que des platelages permettant de les franchir si nécessaire.

Il sera responsable civilement et pénalement de tous les dommages résultant d'une insuffisance de mesures de
sécurité.

L'Entrepreneur sera responsable de tous les éboulements et des dommages de toutes natures qui pourraient résulter
de l'ouverture des tranchées.

Dans le cas d'imprudence ou de carence de l'Entreprise, le Maître d'œuvre pourra prescrire toutes mesures
complémentaires de prévention qu'il jugera opportunes.

Les fouilles et les tranchées dans l'opération seront signalées par des fers fichés tous les 5,00 m et à chaque
changement de direction ainsi que par la fourniture et la mise en œuvre de rubans RUBALISE implantés de part et
d'autre des fouilles et des tranchées.

L'Entrepreneur devra la protection des réseaux divers rencontrés dans les tranchées. Il devra la fourniture et la mise
en œuvre de fourreaux en acier coupés en deux dans le sens de la longueur, et la construction de cavaliers en béton
armé.

6.2.2 Epuisements
Les épuisements et les purges éventuelles de quelque importance qu'ils soient feront partie du présent marché.
L'Entrepreneur devra toujours avoir sur le chantier, le matériel suffisant pour permettre l'exécution de tous les
ouvrages d'épuisements. Aucune plus-value ou retard ne sera admis concernant ces travaux.

Celui-ci devra utiliser des pompes de caractéristiques telles qu'elles correspondent au débit à pomper, de manière
continue. Le Maître d'œuvre pourra demander le remplacement des pompes approvisionnées par d'autres pompes de
caractéristiques mieux adaptées au débit des venues d'eau.

6.2.3 Blindage
Conformément à la sécurité du travail et à l'article 36 du fascicule 70 du C.C.T.G., l'entrepreneur doit effectuer le
blindage des tranchées à partir de 0,60 m de profondeur quelle que soit la nature du terrain.

Toutefois, l'entrepreneur pourra se dispenser de ce blindage à condition d'ouvrir plus largement la tranché en
respectant les fruits de talus en fonction de la nature de terrain rencontré et des venues d'eau éventuelles.

Le remblaiement de ces sur largeurs de tranchée sera effectué dans les mêmes conditions que la tranchée normale.

En tout état de cause, seule la largeur théorique de tranchée sera prise en compte pour l'établissement des métrés.

L'attention de l'Entrepreneur est attirée sur le fait que l'ouverture d'une tranchée large peut conduire à utiliser des
tuyaux d'une classe supérieure à celle qui serait nécessaire en tranchée étroite.

6.2.4 Remblaiement des tranchées


L'autorisation de remblayer les tranchées sur les différents réseaux et canalisations ne sera donnée par le Maître
d'Œuvre que si les travaux de pose et les essais ont été pleinement satisfaisants, et après accord des
Concessionnaires.

42
Ballainvilliers Chemin du Poirier à Gadard - CCTP CCTP.doc

Les canalisations et les câbles seront mis en place sur un lit de sable de 0.10 m d'épaisseur.

Les tranchées d'assainissement seront remblayées jusqu'à 0.20 m au-dessus de la génératrice supérieure du tuyau,
en sable posé par couches de 0,10 m maximum, très soigneusement compacté (souhaitable hydrauliquement, sauf
en terrain argileux).

Les tranchées pour réseaux divers seront remblayées en sable jusqu'à 0,20 m au-dessus des génératrices
supérieures des canalisations et câbles. Un grillage avertisseur sera fourni et mis en place à ce niveau.

Au-dessus, le remblaiement sera réalisé en sablon par couches de 0.20 m. Chaque couche de remblaiement sera
soigneusement compactée de manière à obtenir
95 % de la densité de l'optimum Proctor modifié du matériau utilisé.

Les terres extraites des tranchées seront évacuées aux décharges au fur et à mesure de l'avancement des travaux.

Le grillage avertisseur utilisé sera entièrement en plastique d'une largeur de 0.40 m. Il assurera une véritable
signalisation des fourreaux lors des attaques par engins mécaniques ou des travaux réalisés à la main.

Il sera composé d'un grillage polyéthylène H.P. renforcé par deux feuillards longitudinaux en polypropylène orienté
par étirage à chaud. Le grillage sera "non conducteur" et insensible à l'action de l'eau, de la plupart des produits
chimiques et des micro-organismes.

ARTICLE 6.3 EXECUTION DES FOUILLES EN TRANCHEES

Avant d'ouvrir la tranchée pour les ouvrages d'écoulement, l'Entrepreneur exécutera d'abord la fouille des regards qui
serviront ainsi de sondages pour reconnaître la nature du sol et les obstacles à éviter.

Au regard de la fouille, le Maître d'Œuvre pourra éventuellement déplacer les regards et le tracé des ouvrages.
Les fouilles pour canalisations, regards de visite, etc... seront descendues verticalement.

Le fond de fouille sera réglé suivant les pentes des canalisations et devra offrir une surface d'assise plane sans
aucun point saillant.

Les travaux seront conduits autant que possible de manière qu'il ne soit préparé chaque jour qu'une longueur de
fouille susceptible de recevoir la ou les canalisations dans la journée.

La protection des fouilles, les épuisements et le remblaiement des tranchées ont été définis précédemment.

Les prix forfaitaires de l'Entreprise comprendront également la démolition éventuelle de rocher ou maçonnerie et son
évacuation aux décharges.

L'Entrepreneur devra prendre toutes les dispositions pour apprécier cette sujétion et en tenir compte dans
l'établissement de ses prix unitaires, aucune plus-value ne sera admise.

ARTICLE 6.4 EXECUTION DE TRANCHEES COMMUNES

L'Entrepreneur devra les terrassements en déblais de toutes natures les tranchées nécessaires aux passages des
réseaux divers, ainsi que des tranchées pour passage de fourreaux divers.

Les tranchées auront une profondeur minimum de 0,80m et une largeur minimum de 0,40m la largeur de chaque
tronçon de tranchée est en fonction du nombre de fourreaux à poser.

Elles devront présenter des parois planes et verticales pour permettre une implantation des réseaux aussi précise
que possible au sein des tranchées.

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L'exécution des tranchées communes aura lieu après exécution des plates-formes des voies.

Dans le cas où le sol présenterait des matériaux instables, les étais en place ne devront pas gêner les différents
Entrepreneurs ou Services dans la pose de leurs canalisations ou câbles.

Les fonds de forme devront faire l'objet de réception avant chaque intervention des corps d'état intéressés.

L'exécution des tranchées pourra se faire, soit aux engins mécaniques, soit à la main.

L'Entrepreneur devra en outre :


- façon de banquettes à différents niveaux, parfaitement réglées, pour permettre
la pose des canalisations et câbles
- façon de pans coupés dans les parties d'allure courbe
- talus suffisant pour assurer une bonne tenue des terres

L'entrepreneur sera tenu pour responsable :


- de tous les éboulements qui pourraient survenir
- de tous les dommages consécutifs à l'exécution des travaux en particulier, des dégâts que subiraient les réseaux
existants
- des accidents qui pourraient survenir sur les voies de circulation quel qu'en soit le motif, même occasionné par
les écoulements d'eaux superficielles ou d'eaux souterraines dont il devra assurer l'évacuation.

Dans le fond de la fouille, l'entrepreneur répandra un couche de sablon de 0,10m d'épaisseur et, après pose des
fourreaux ou câbles (y compris câble de terre), une seconde couche de 0,10m et le treillage métallique plastifié de
protection lacé à 0,3m au-dessus des câbles.

Lorsque des maçonneries ou des bancs rocheux sont rencontrés dans les tranchées, ils devront être arasés à 0,19m
au moins au-dessous du fond de la fouille et remplacés sur cette épaisseur par de la terre fine damée ou du sablon.

Les câbles pour l'éclairage public seront posés après le terrassement et avant l’exécution des revêtements de trottoir
et chaussées ou des jardinières.

Les prix forfaitaires de l'Entreprise comprendront également la démolition éventuelle de rocher ou maçonnerie et son
évacuation aux décharges.

L'Entrepreneur devra prendre toutes les dispositions pour apprécier cette sujétion et en tenir compte dans
l'établissement de ses prix. Aucune plus-value ne sera admise.

44
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CHAPITRE 7

TERRE VEGETALE

L’entreprise devra les décaissements des fosses de plantations et la mise en place de la terre végétale
reprise au stock.
Le fond et les parois des fosses de plantation des arbres devront être soigneusement décompactés sur une épaisseur
de 30cm avant la mise en place de la terre végétale. Cette opération est indispensable pour permettre la liaison de la
couche végétale avec le sol.

Les travaux de fourniture et mise en place de terre végétale comprennent, entre autres :
- la réception des travaux préparatoires réalisés par l’Entrepreneur en présence du Maître d’Oeuvre et du Maître
d’Ouvrage
- l’implantation et le piquetage des différentes surfaces à planter et des plantations à la charge de l’entreprise; celle-ci
observera les côtes indiquées sur le plan
- le décompactage du fond de fouille
- la préparation des sols, (engrais ou amendements si nécessaire après les études en laboratoire)
- la mise en place de la terre végétale reprise au stock
- la protection de la terre végétale par la pose d’un polyane

ARTICLE 7.1 DECAISSEMENT POUR PLANTATION

Après décaissements, les volumes et épaisseurs pour mise en place de la terre seront les suivants:
- arbres : 4m3, soit une fosse de 2,00x2,00x1,00m
- arbustes : 0,50m d'épaisseur
- prairie fleurie : 0,20m d’épaisseur
Le fond de forme sera décompacté sur une épaisseur de 0,30m.

ARTICLE 7.2 CARACTERISTIQUES DE LA TERRE VEGETALE

7.2.1 Caractéristiques physico-chimiques de la terre


La fertilité chimique de la terre végétale existante (éléments minéraux, matières organiques, limite inférieure du pH),
peut être adaptée en y apportant les éléments déficients. Ces éventuels amendements seront prescrits par la Maîtrise
d’œuvre en fonction des résultats d’analyse fournis par l’entreprise.

7.2.2 Amendements, fertilisations et autres corrections éventuelles


Selon les résultats de l’analyse de la terre végétale, la Maîtrise d’œuvre pourra prescrire certains amendements et/ou
fertilisations, à la charge de l’entreprise titulaire du présent lot.

 Sable
Le sable mis en place sera un sable non calcaire de granulométrie 0/4.
Avant mise en place du sable, la terre végétale sous-jacente devra avoir été totalement mise en place, décompactée
par passage au Rotavator et finement régalée. La mise en place du sable sera faite par petits engins afin de ne pas
détériorer la structure de la terre végétale. Si celle-ci devait être trop humide, elle se ferait avec un tracteur muni de
grosses roues à faible portance.

Après mise en place, le sable sera arrosé de manière assez abondante pour provoquer son tassement. Les éventuels
manques de sable qui seraient alors constatés seraient comblés.

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 Amendements
Pour des plantations d’arbres et des pelouses, ou pour des cultures exigeantes en matière d’aération et de porosité,
des corrections granulométriques seront réalisées en fonction des résultats d’analyses dans des proportions
indiquées par le laboratoire d’analyse des sols.

Lorsque la terre végétale présentera comme seul paramètre défavorable une teneur en matière organique légèrement
inférieure aux prescriptions, son utilisation pourra être acceptée moyennant l’incorporation de matières organiques
brutes, aux doses conseillées par le laboratoire d’analyse des sols, généralement comprise entre 5 et 20% en volume
(en moyenne: 10%).

Dans le cas d’une terre lourde (argile  23%) ou d’une terre insuffisamment pourvue en sable (sable  10%), le Maître
d’Ouvrage pourra demander l’adjonction de fibres de bois, type Hortifibre ou équivalent, ou de billes d’argiles
expansée, type Argex (10/16 mm) ou équivalent, à raison de 20% en volume.

 Fertilisation
Les carences ou déséquilibres relevés par l’analyse chimique, seront réduits par l’application d’engrais aux doses et
formulations indiquées par le laboratoire d’Analyses des sols, sauf dans le cas d’une incorporation massive de
matières organiques brutes, les corrections ne concerneront que les éléments majeurs (P, K, Mg).

Nota: En fonction du site, les engrais seront apportés soit par mélange dans le trou de plantation, soit par épandage
superficiel suivi d’un griffage. Dans tous les cas, un délai d’un mois avant plantation devra être respecté pour éviter
les chocs salins.

ARTICLE 7.3 MISE EN PLACE DE LA TERRE VEGETALE

Les hauteurs de terre indiquées sont celles mesurées après tassement naturel. Aussi, pour la mise en place,
l’entrepreneur multipliera-t-il ces hauteurs par 1,25. Ce coefficient est une valeur minimale. Si nécessaire,
l’entrepreneur augmentera ce coefficient si les caractéristiques de la terre l’exigent. En tout état de cause,
l’entrepreneur a une obligation de résultat sur les hauteurs de terre végétale mise en place après tassement.

Avant toute mise en œuvre de terre végétale, les fonds de fouille, sauf dans les rayons de protection d’arbres
existants, devront subir un décompactage sur une profondeur de 0,30m, les parois des décaissements ainsi que le
fond de la fosse, devront être soigneusement dressées et griffées. Par ailleurs, s’il advenait qu’au cours de l’épierrage
l’entrepreneur mette à jour des dalles ou fondations, il aura à sa charge de les briser. L’entreprise devra assurer
l’évacuation des eaux de ruissellement et l’entretien des pistes de chantier et des voies de circulation.

ARTICLE 7.4 CONDITIONS D’INTERVENTION

7.4.1 Protection de l’existant, des ouvrages et de la terre végétale


 Ouvrages
Le transport de matériaux ou terres est autorisé sur les circulations en cours de construction dès lors que l’entreprise
titulaire du présent lot met en place une protection efficace constituée d’un polyane épais et de plaque en acier ou en
contreplaqué épais. Cette protection ne l’exonère pas des réfections qui s’imposeraient dans le cas de dommages
constatés sur les circulations (ornières, fissuration, déchaussement, salissures). Dans tous les cas, l’entrepreneur
veillera à assurer le nettoyage des circulations après travaux et à l’enlèvement de tous matériaux impropres, dès que
cela est nécessaire ou à la demande du Maître d’Oeuvre ou du Maître d’Ouvrage.
L’entreprise prendra toutes les dispositions pour assurer le bon état des ouvrages existants, notamment en ce qui
concerne les bordures, caniveaux, chaussées et abris conteneurs OM. Les réparations éventuelles sont à sa charge.
 Arbres existants
Les arbres existants situés dans le périmètre du chantier seront protégés selon les prescriptions de la ville, toute
dégradation sera à la charge de l’entreprise.

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 Réseaux
L’entrepreneur est tenu de s’informer de la nature des canalisations existantes ou réseaux divers dans l’emprise du
chantier. Il effectuera toutes les démarches utiles auprès de la Ville, des concessionnaires et des autres corps d’état
travaillant sur le chantier pour obtenir les renseignements relatifs aux emplacements des réseaux et à leur
profondeur, afin d’éviter la dégradation. Aucun réseau de quelque nature que ce soit ne peut être démoli ou démonté
sans qu’une enquête ait donné la certitude qu’il ne fait pas partie d’une installation publique ou privée. L’entreprise
aura à sa charge la réparation de tout préjudice et la protection des réseaux existants.

 Terre végétale
Les mouvements d’engins sur la terre végétale sont interdits. En cas de nécessité et sur autorisation expresse du
Maître d’Ouvrage, ils ne devront s’effectuer qu’en conditions sèches et sur un sol parfaitement ressuyé. L’entreprise
protègera la terre au moyen de polyane et de planches de bois afin d’éviter les souillures, les ornières et un
compactage trop important.

Durant le chantier et jusqu’à la réception, l’entrepreneur devra prévoir la protection de ses plantations et de sa terre
végétale par la pose d’un polyane, s’il s’effectue à leur proximité un travail comportant un risque de détérioration.

7.4.2 Amenée et mise en place de la terre végétale


Les manipulations de la terre végétale seront effectuées obligatoirement en conditions sèches, hors des périodes de
pluie et de gel. Le décapage et/ou le stockage d’un matériau insuffisamment ressuyé est proscrit.

Le stockage de la terre végétale n’est pas envisageable sur le chantier.


Au cours de la mise en place des terres, les mottes seront brisées jusqu’à obtenir des éléments ne dépassant pas
0,02m. La Maîtrise d’Oeuvre se réserve le droit d’interrompre la mise en place de la terre en cas d’intempéries trop
importantes.

Le transport de la terre végétale sur les allées existantes se fera à l’aide de petits engins type Dumper ou équivalent,
sous réserve de coordination avec les autres entreprises.

L’opération de mise en place de la terre végétale doit être menée avec le plus grand soin pour ne pas casser
définitivement la structure aérée de la terre. Pour ce faire, l’entreprise respectera les deux consignes suivantes :

1) La terre végétale sera apportée en une seule couche et aucun engin ne devra rouler sur celle-ci après mise en
place. Celle-ci se fera donc à reculons. L’entrepreneur emploiera une pelle avec un bras de 6m au moins pour éviter
de rouler sur le fond de forme. Pour les massifs dont la largeur excède 6m, il pourra rouler sur le fond de forme à
condition que ce dernier ne soit pas humide et qu’il soit décompacté au fur et à mesure de l’avancement de cette
mise en place de terre.

2) Le degré d’humidité de la terre à la livraison sera le plus faible possible, en aucun cas supérieur à 75% de
l’humidité équivalente à pF3.

L’entrepreneur ne pourra arguer des difficultés d’approvisionnement, de transport et de mise en place pour quelque
cause que ce soit, afin de justifier de retards ou de malfaçons dans l’exécution des travaux qui lui sont prescrits.

7.4.3 Phasage des interventions


Le travail de mise en place de la terre végétale se fera éventuellement en plusieurs interventions, espacées dans le
temps, en fonction de l’avancement des travaux de terrassement et revêtements de sol.

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CHAPITRE 8

FOURNITURE DES VEGETAUX

ARTICLE 8.1 PREAMBULE

Les végétaux devront répondre aux spécifications du fascicule 35 du CGTG applicables aux plantations.
Les essences fournies seront celles indiquées au détail estimatif, elles devront présenter une parfaite
conformité avec les végétaux demandés tant au niveau de l'espèce que du cultivar.
L'entreprise devra soumettre au Maître d’ouvrage et au Maître d’œuvre la ou les pépinières retenues pour la
fourniture des végétaux et les soumettre au contrôle périodique du service de la protection des végétaux.

Les végétaux seront réceptionnés en pépinières par le Maître d’ouvrage et le Maître d’œuvre en présence de
l'entrepreneur titulaire du marché. Les visites de pépinière seront aux frais de l’entrepreneur. L’ensemble des lots de
végétaux sera présenté au maître d’œuvre.

Les végétaux réservés devront donc être maintenus en pépinière le temps nécessaire, aux frais de l’entreprise.

Les arbres tiges seront marqués, ainsi qu’une dizaine de sujets témoins de chaque espèce pour les arbustes.
Les végétaux seront de catégorie I, premier choix et présenteront les caractéristiques dimensionnelles
minimales fixées dans les normes particulières à chaque groupe de plantes.
Ils devront être bien constitués, exempts de maladies, sans mousse ni gerçure, et présenter les
caractéristiques d'une végétation vigoureuse.
Les gros sujets seront livrés en bac ou en motte grillagée. Tout autre mode de livraison des arbres sera
soumis à l'approbation du maître d’œuvre. Les arbustes persistants seront livrés en tontines, paniers, bacs
ou containers de façon à assurer une solidité suffisante à la motte. Tout arbre ou arbuste ayant une motte
cassée ne sera pas planté.

Tous les plants seront livrés fraîchement arrachés. Ils seront mis en jauge si besoin est, en particulier si un
délai supérieur à cinq jours s'écoule entre l'arrachage et la plantation, en cas d'intempéries interdisant la
plantation, en cas de gel ou d'un excès de pluie. Dans ce cas le système radiculaire sera praliné, les racines
seront recouvertes au moins de trente centimètres de terre végétale. Les végétaux présentant un système
radiculaire avec du pourrissement, de séchage ou de gel ne seront pas plantés.
Les arbustes en racines nues devront être pourvus d'un chevelu de racines suffisant permettant la reprise
normale. A la réception de ces sujets l'entrepreneur devra soumettre cet aspect au maître d’œuvre.
Les arbres tiges feuillus auront un tronc exempt de nodosités ou de plaies et sera bien droit.
Ils auront de part et d'autre du tronc des branches d'une longueur égale au quart de la hauteur totale. Leur
couronne sera bien formée et régulière, sans moignons ni blessures.

Les végétaux seront de catégorie I au sens de la norme générale V 12 051. Ils seront exempts de parasites,
tant animaux que végétaux. Le système radiculaire sera pourvu d'un chevelu abondant et ne présentera pas
de lésion d'origine mécanique ou physiologique.

ARTICLE 8.2 LISTE DES VEGETAUX

Voir DPGF.

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ARTICLE 8.3 TRANSPORT ET DECHARGEMENT DES VEGETAUX

Les végétaux seront réceptionnés à la livraison sur le site, en présence du Maître d’Oeuvre et de l’Entreprise. Les
plantes non conformes aux types acceptées par la Maîtrise d’oeuvre ou ayant souffert du transport ou des conditions
climatiques seront refusées.

Dès leur acceptation sur le site, les plantes seront sous la responsabilité de l’Entrepreneur, qui ne pourra ensuite les
refuser sous quelque prétexte que ce soit.

Le déchargement est à la charge de l’entreprise titulaire du présent lot, qui devra disposer sur le chantier de moyens
matériels et humains en rapport avec la taille et la quantité des végétaux livrés. L’Entrepreneur respectera les
consignes suivantes :
* aucune manutention par le collet des plantes ou en s’aidant des rameaux.

* les manipulations devront se faire de façon à éviter les blessures aux écorces (prévoir, à cet effet, des
manchons de protection des troncs pour les espèces de fortes tailles et à écorce fragile).

* Toutes les prises doivent se faire sous la motte soit à l’aide d’engins de levage, soit en s’aidant de
l’emballage pour supporter les mottes (non tissés, bacs, conteneurs, grillages). Dans le cas de transport manuels
de mottes lourdes, il est exigé de les effectuer sur bâche carrée portée aux angles par 4 personnes.

L’entreprise devra posséder sur le site tout le matériel de manutention pour le déchargement, les reprises pour le
stockage et plantation des végétaux permettant de conserver intact les mottes, d’éviter les cassures des branches,
les blessures d’écorces, etc. En principe, les végétaux seront livrés, étiquetés, les marques ne seront enlevées
qu’après la vérification de la conformité spécifique et variétale des plants qui s’effectuera au cours de la première
année de plantation.

Les plantes livrées en motte ou à racines nues seront en jauge dès réception, si elles ne sont pas plantées
immédiatement. Dans le cas d’une journée ensoleillée ou ventée, le délai entre la livraison et la mise en jauge est
ramené à 30 mn. Les plantes en conteneurs seront disposées à plat les unes contre les autres.

La zone de stockage est à créer à l’intérieur du chantier et sera entourée d’une clôture de 2m de hauteur munie d’un
portail avec cadenas.

Les plantes dont les racines ou les bourgeons terminaux auront été abîmés ou cassés par l’entreprise, seront
refusées.

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CHAPITRE 9

PLANTATION DES VEGETAUX

Les travaux de plantation portent notamment sur:


- le déchargement, le stockage et l’entretien des végétaux
- la plantation de ces mêmes végétaux
- l’entretien des plantations jusqu’à la réception.

Outre l’installation propre à son lot, sont précisés les points suivants à la charge de l’entreprise:
- la création d’un enclos pour stocker les végétaux en attente d’être plantés, de façon à éviter les vols, où seront
installées des jauges sable ou terreau.
- la réalisation et la maintenance d’un dispositif d’arrosage, pour arroser dès la livraison et entretenir l’ensemble des
végétaux en attente d’être plantés jusqu’à leur réception définitive.

ARTICLE 9.1 TRAVAUX PRELIMINAIRES

La plantation des végétaux ne devra pas avoir lieu en période trop chaude (sécheresse) ou en période trop pluvieuse.

Avant plantation et engazonnement, l’entreprise effectuera un désherbage. Celui-ci se fera soit par sarclage, soit à
l’aide d’un herbicide à base de glyphosate qui fera l’objet d’un agrément par le Maître d’Ouvrage et le Maître
d’Oeuvre.

Les déchets seront évacués en décharge.

Par ailleurs, l’entrepreneur effectuera une reprise complémentaire au rotavator, en un ou plusieurs passages sur
0,30m, afin d’obtenir un milieu apte à recevoir les plantations. Cette préparation s’accompagnera d’un épierrage des
éventuels résidus de chantier de diamètre supérieur à 20 mm.

Après chaque phase de piquetage, l’entreprise devra soumettre les implantations exécutées avec plâtre ou cordage
afin d’obtenir l’accord du Maître d’Oeuvre et du Maître d’Ouvrage, qui se réservent la possibilité de modifier certains
contours, courbes ou tracés si nécessaire. L’entrepreneur prendra toutes les dispositions nécessaires pour maintenir
le piquetage en place.

Les fosses de plantation ayant été préalablement garnies en terre végétale, l’ouverture des trous se fera suivant les
dimensions adaptées au système racinaire des mottes ou conteneurs.

ARTICLE 9.2 TRAVAUX DE PLANTATION

9.2.1 Protection des ouvrages


Au préalable, l’entreprise devra protéger toutes les allées, voiries, réseaux et ouvrages du site empruntés par les
engins de transport ou de plantation (mini-pelle, dumper, etc.) ou qui se trouveraient à proximité des zones de
plantation. Cette protection sera mise en place que les ouvrages soient achevés ou non, dès lors qu’ils sont
susceptibles d’être dégradés par le passage ou le travail des engins.

Elle consistera en la pose d’un géotextile et de plaques de contreplaqué ou métallique de dimensions suffisantes pour
répartir les charges et éviter les poinçonnements.

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9.2.2 Prescriptions techniques pour la plantation


Les plantations seront interrompues :
- en période de fortes chaleurs
- en période de fortes précipitations
- dans les terres trop humides caractérisées par :
- un degré d’humidité supérieur à 75% de l’humidité équivalente à pF3,
- ou la présence de flaques d’eau en surface,
- ou une saturation en eau sur l’horizon de plantation.

Les végétaux subiront une taille de formation après la plantation, les déchets seront évacués en décharge.

Les végétaux en massif seront plantés en quinconce sur des lignes parallèles suivant le canevas des associations
végétales établis sur les plans, sauf stipulations particulières du Maître d’Ouvrage ou du Maître d’Oeuvre. Les
quantités, les forces et les surfaces comptabilisées ne sont fournies qu’à titre indicatif et devront faire l’objet de
vérifications par l’entrepreneur.

Le tassement de la terre par piétinement autour des arbustes n’est pas souhaité.

Tous les végétaux devront être arrosés (en fonction du climat), jusqu’à leur reprise complète.

Les conteneurs vides et tous autres déchets résultant du travail de plantation seront évacués en décharge par
l’entreprise.

L’implantation des végétaux sera contrôlée par le Maître d’Œuvre.

9.2.3 Préparation des végétaux


Les racines des arbres et arbustes en racines nues seront rafraîchies en recépant les extrémités et supprimant les
parties meurtries ou desséchées. On poursuivra le modelage de l'appareil racinaire en vue d'un enracinement
ultérieur abondant et régulièrement réparti.

Après la taille des racines, il y aura lieu de réduire en proportion la partie aérienne en éliminant sur empattement tous
les rameaux morts ou inutiles et diminuant en général de 1/3 les branches utilisables, en envisageant l'équilibre qui
doit exister entre elles. Il y aura lieu de considérer qu'il s'agit essentiellement d'une taille destinée à assurer la reprise,
la formation des arbres ou arbustes étant inclus dans les travaux ultérieurs d'entretien.

De ce fait, on gardera une flèche ou un prolongement à tous les arbres, même s'ils sont dichotomiques ou si la forme
naturelle, que la taille de formation ultérieure accentuera, doit être en éventail ou en parasol. Les tailles importantes
devront être parées et revêtues de mastic à greffer.

9.2.4 Mise en place du végétal


Généralités

Pour les arbres et arbustes en racines nues, les racines seront pralinées au moment de la plantation.

Les arbres et arbustes seront placés de façon que la terre arrive au niveau du collet. Les racines seront étalées
soigneusement et garnies de terre, la plus fine et la plus meuble possible. Cette terre sera mise en place à la main,
en tassant modérément pour qu'il ne subsiste pas de vide. Le trou sera ensuite rempli en piétinant doucement, surtout
vers les abords, pour affermir le remblai. Après plantation, une cuvette sera aménagée au pied de chaque arbre et
arbuste. Pour les végétaux en mottes, le diamètre de la cuvette sera inférieure à celui de la motte.

En ce qui concerne les arbustes en conteneur, tontines ou mottes, l'Entrepreneur, pour éviter les brisures de mottes
par enlèvement des tontines, pourra laisser celles-ci, à condition de les rabattre sans que la paille ne ressorte de
terre. De même, il pourra laisser les paniers en treillage métallique, sous réserve de les avoir ouverts et de ne laisser
aucune partie dépasser du sol.

Par contre, il lui est prescrit de façon impérative d'enlever les conteneurs et tontines en matière plastique ou autres,
réputées imputrescible. Les poteries seront cassées afin de garder intactes les racines sortant par les trous.

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Spécifications particulières

Les arbres plantés sur surfaces minérales feront l'objet de soins particuliers. Il ne sera pas fait de cuvette à leur pied,
au contraire l'eau de ruissellement ne devra pas stagner au pied de ces arbres. En conséquence, un drain annelé
perforé sera prévu pour chaque arbre; ce drain sera enfouis au tiers inférieure de la motte, à 0,20 m de celle-ci, et en
fera le tour, avec une remontée vers le sol; ce drain servira à l'arrosage de l'arbre. Un capuchon sera placé sur le
drain, au niveau du sol, afin d'éviter qu'il ne soit obstrué.

Tous les arbres tiges de dimension supérieure à 16/18 seront protégés par un géotextile non-tissé de type Bidim ou
similaire.

9.2.5 Plombage à l'eau

Le plombage est un tassement hydraulique destiné à combler les vides entre la terre et l'appareil racinaire. Il est
prescrit impérativement, même si l'état hygrométrique du sol peut faire croire à son inutilité (les terres très mouillées
présentent de grosses mottes que seul le plombage peut liaisonner).L'Entrepreneur doit compter au moins 50 litres
par arbre et 20 litres par arbustes.

Cette opération est différente des arrosages et bassinages qui seront exécutés au titre de l'entretien.

9.2.6 Soins particuliers aux arbres


Les mottes grillagées seront plantées dans cet état. Néanmoins après positionnement de l’arbre dans son trou, le
grillage et la toile de jute seront défaits autour du collet des arbres.

Pour certaines espèces à écorces fragiles, le tronc des arbres sera soigneusement entouré d’une toile de jute.

Des drains permettant l’arrosage seront mis en place en tour de chaque motte d’arbre.

9.2.7 Amendements

Au moment de la plantation, il sera incorporé à la terre du trou de plantation un amendement organique terreau de
reprise et un engrais, à raison de :
- terreau, arbres : 20l/u
- terreau, arbustes : 5l/u
- engrais organique, arbres : 0,30kg/u
- engrais organique, arbustes : 0,10kg/u

Le pied des massifs d’arbuste sera recouvert de broyat d’élagage.

ARTICLE 9.3 TRAVAUX APRES PLANTATION

L’entrepreneur doit l’entretien des végétaux et des prairies fleuries jusqu’à la réception définitive de l’ensemble des
travaux.

 Bêchage et griffage
Après plantation, l’entreprise effectuera un bêchage superficiel pour décompacter l’horizon de surface. La terre sera
ensuite griffée pour obtenir un état de surface régulier et propre.

 Herbicide
Ce travail étant fait, l’entreprise fournira et épandra un herbicide granulé anti-germinatif. Le produit devra être agréé
par la Maîtrise d’Œuvre.

 Redressement et maintien des arbres

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Les arbres plantés seront redressés s’ils ont pris de la gîte du fait d’un tassement de la terre végétale mise en place.
Par ailleurs, en période de repos végétatif, si l’arbre s’enfonçait de plus de 5 cm par rapport au niveau de surface, il
serait déplanté et replanté à la bonne cote.
Les tuteurs ou haubans seront contrôlés pour toujours maintenir l’arbre en position verticale.

 Ramassage des feuilles


En période de chute, les feuilles mortes, qu’elles proviennent des arbres présents sur le chantier ou des arbres
extérieurs au site, seront ramassées 1 fois par semaine afin de ne pas gêner la croissance des autres végétaux.
Par ailleurs, le repliement du chantier se fera en observant un nettoyage complet des zones occupées pour le
stockage, terreau, matériels divers, enclos, etc.

ARTICLE 9.4 ANCRAGE DE MOTTE

Ils seront constitués d'un triangle en bois traité, de 3 ancres avec câble en acier galvanisé d'un diamètre de 3mm et
d'un tendeur à rochet. Les ancres de haubanage seront de type DUCKBILL ou similaire

ARTICLE 9.5 MULCH

L’entreprise devra la fourniture et la mise en place de coques de cacao sur les zones d'arbustes, sur 8cm d'épaisseur,
y compris arrosage, tassement léger et toutes sujétions de fourniture, de mise en œuvre et d'intervention.

ARTICLE 9.6 PROTECTION ANTI-RONGEURS

L’entreprise devra la fourniture et la mise en place d'un système de protection anti-rongeurs pour les arbres et les
arbustes, de type TUBEX, ou similaire, agréé par le Maître d'œuvre, et toutes sujétions.

ARTICLE 9.7 PROTECTION CONTRE LES ECHAUDURES

L’entreprise devra la fourniture et la mise en place d'une toile de jute sur le tronc des arbres afin de les préserver des
échaudures.

ARTICLE 9.8 PRAIRIE FLEURIE

L’entreprise devra la fourniture et le semis des graines sur les zones de prairie, y compris passage au rotavator,
réglage et nivellement définitif des sols, fraisage et griffage de la terre végétale, passage du rouleau, épandage
d'engrais, arrosages, entretien jusqu'à la réception définitive des travaux et toutes sujétions.
Semis BORDRIVE 4060 de chez TERRADIS-NOVAFLORE, ou similaire, agréé par le Maître d'œuvre. Le mélange
sera de 60% de fleurs et 40% de graminées.
60% de fleurs forme sauvage : achillea ptarmica, aegopodium podagraria, angelica sylvestris, aquilegia vulgaris,
chaerophyllum hirsutum, filipendula ulmaria, juncus acutiflorus, lotus uliginosus, lycopus europaeus, lythrum salicaria,
phalaris arundinacea, ranunculus acris, saponaria officinalis, valeriana officinalis.
40 % de graminées forme sauvage : agrostis canina, anthoxanthum odoratum, festuca arundinacea, holcus lanatus.

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CHAPITRE 10

GARANTIE DE REPRISE – ENTRETIEN DES ESPACES VERTS

ARTICLE 10.1 GARANTIE DE REPRISE

Tous les végétaux font l'objet de la garantie de reprise de un an à compter du jour de la réception des travaux. Le
constat sera réalisé en période favorable à un bon constat ainsi aucun constat ne sera réalisé dans les mois d’hiver.
Le montant de la garantie de reprise est calculé sur la base d’un pourcentage (à définir par l’entrepreneur) du prix de
la fourniture, de la plantation et du tuteurage des végétaux.
L'entrepreneur est responsable de la bonne reprise des végétaux.
Le délai de garantie est de un an pour les arbres et de un an pour les arbustes et autres végétaux.
Les plantes manquantes ou gravement mutilées, ou dépérissant notoirement, seront assimilées aux plantes mortes et
remplacées immédiatement après constat de leur défaut et gratuitement au titre de la présente clause de garantie.
L'entrepreneur veillera à l'arrosage nécessaire à la bonne reprise des végétaux. Il veillera en particulier à ce que les
plantes ne souffrent en aucun cas de manque d'eau en période de sécheresse.

ARTICLE 10.2 ENTRETIEN

Sauf dérogation, l'Entrepreneur devra se référer aux tomes I et II du fascicule 35, pour tous les travaux d'entretien
courant, de rénovation, et de remise en état des espaces verts.
L'entretien des espaces paysagers définis consiste en la mise en oeuvre de tous les travaux et nature de travaux
susceptibles de maintenir les espaces et leurs équipements, dans un constant état de propreté, de santé, de
fonctionnement et d'utilisation.
L'Entrepreneur doit un entretien des végétaux pendant un an. Cette prestation devra être régulière et de qualité.
L'entrepreneur devra remettre un planning annuel détaillé concernant désherbage, binage et traitements divers au
Maître d'Ouvrage avant la réception des végétaux pour approbation.
Cet entretien comprend :
- le désherbage manuel et chimique,
- le traitement contre les maladies et les insectes,
- la tonte des gazons,
- le fauchage des prairies fleuries
- la taille des arbustes,
- la taille qui conduira le port des arbres à être ample,
- l'ébourgeonnement qui sera fait deux fois par an, en mai et en août,
- la vérification et mise en place des colliers et des tuteurs ou de tout autres moyens de maintien des arbres, soit pour
le redressement des arbres que l'action du vent aurait déviés, soit pour le grossissement des arbres
- le remplacement des plants défectueux pendant la période de garantie (le remplacement des plants ne pourra être
fait que pendant la période de plantation)
- la reprise trois fois par an des cuvettes d'arrosage des arbres
- les arrosages autant de fois que nécessaire

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- l'apport en engrais deux fois par an, en automne et au printemps, à raison de 250 kg/ha, d'un engrais complet à
décomposition lente (à titre indicatif Nitrophoska ou similaire). L'entreprise conservera l'entière responsabilité de
l'emploi des engrais sur les végétaux.

ARTICLE 10.3 CONSTATS D'ACHEVEMENT DE REPRISE- GARANTIE

10.3.1 Bon achèvement du chantier


Avant l’exécution des ses ouvrages, l’entrepreneur procède à la vérification des niveaux des fonds de forme et de leur
décompactage.

Il s’assure que les ouvrages ayant une incidence sur ses travaux ont été réalisés et qu’aucune intervention ne sera
effectuée sur ses fournitures ultérieurement à son intervention. Dans le cas contraire, il doit effectuer lui-même, à la
demande, toutes ces opérations.

Avant livraison de l’ouvrage, et jusqu'à la réception le titulaire du présent lot doit assurer le contrôle systématique de
tous ses ouvrages, et plantations en particulier, et de façon non limitative, il doit :
- l’entretien des végétaux, arrosage, taille, binage,
- redresser les protections (tuteurs, haubans, etc. ...) et le dépoussiérage des ouvrages livrés par ses soins,
- le réglage des niveaux et des alignements,
- la reprise des zones dégradées ou mal venues (gazon),
- le remplacement de tous les éléments détériorés ou cassés, qu’elle qu’en soit la raison et notamment celle dues au
vandalisme.

Sont refusés et refaits les travaux présentant :


- des surfaces salies, prématurément vieillis etc. ...
- des défauts d’horizontalité (sol, bordures bois etc. ...)
-des erreurs d’implantation.

Avant livraison de l’ouvrage, le titulaire du présent lot doit assurer le contrôle systématique de tous ses ouvrages, en
particulier et de façon non limitative, il doit :
- la dépose de ses protections et le dépoussiérage des ouvrages livrés par ses soins,
- le réglage des niveaux, des alignements,
- le remplacement de tous les éléments détériorés.

10.3.2 Durée des garanties


La durée de la garantie de reprise est de 12 mois (un an) pour l’ensemble des végétaux,

10.3.3 Constat d'achèvement et réception provisoire


Constat d’achèvement
Les constats d’achèvement des travaux seront dressés dès l’achèvement des plantations et des
engazonnements sur demande de l’entrepreneur.

Réception provisoire
La réception provisoire sera prononcée pour les plantations, à la fin du premier mois de Juin qui suit le constat
d’achèvement des travaux.

Cette réception fixe la date de départ du délai de garantie et des obligations de l’entrepreneur qui en découlent,
et notamment des entretiens et arrosages.

10.3.4 Constat de reprise


Arbres et arbustes
Un constat de reprise des végétaux se fera au cours du deuxième mois de Juin suivant la plantation pour les
sujets en motte grillagés.

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L’entrepreneur aura à sa charge l’entretien et la conservation des végétaux pendant la période de prolongation
du délai de garantie.

10.3.5 Obligations de l'entrepreneur pendant le délai de garantie


L’entrepreneur est responsable de la conservation des plantations pendant la durée de la garantie.

L’entretien des végétaux par l’entrepreneur être effectué jusqu’aux constats de reprise.
Pour ceux-ci, la garantie sera reconduite pour 12 mois selon les mêmes conditions que précédemment.

L’entrepreneur remplacera, à sa charge, les plantes mortes, manquantes, gravement mutilées ou visiblement
dépérissantes.

Les végétaux remplacés pendant la période de garantie devront l’être à la même force et dans la même
variété, que les espèces et variétés n’ayant pas dépéries sur le chantier.

(1) à................................... le,.............................

L'entrepreneur :

(1) Mention manuscrite "Lu et approuvé" - Signature et cachet

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