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DÉCI
SIONS
Les contrats
en agriculture
2e édition
Lionel Manteau
3 L’inexécution d’un contrat. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
L’exécution forcée d’un contrat. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
Mise en jeu de la responsabilité contractuelle. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28
La résolution d’un contrat. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30
3 Le contrat d’épandage. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 78
Contrat d’épandage de lisier. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 78
Proposition d’une formule de contrat d’épandage de lisier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 83
Contrat d’épandage de boues issues de l’épuration des eaux usées. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 89
4 Le contrat de coopération . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 94
Nature juridique du contrat de coopération. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 94
Obligation du contrat de coopération : l’engagement d’activité. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 95
vi
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Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 397
Bibliographie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 398
viii
Principe du consentement
Chacun des cocontractants doit avoir décidé, en son for intérieur, de se lier à
l’autre par les clauses contractuelles. La manifestation de la volonté de chacun
est libre. Mais elle doit être établie de façon certaine. C’est le principe du
consensualisme.
Il est alors nécessaire que cette volonté exprimée, pour être perçue par l’autre
contractant, prenne la forme de ce que certains auteurs appellent un signe
(« Regards sur les notions de consensualisme et de formalisme » par Nuytten
et Lesage, Rép. Defrénois n° 8/98, p. 497).
Cette forme, destinée à constater l’accord, est écrite. Mais la rédaction d’un écrit
n’est pas obligatoire. La manifestation de cette volonté peut résulter de la parole,
dans le cadre d’un accord oral ou verbal, ou d’un signe gestuel non équivoque,
tel le signe de la main lors d’une vente aux enchères.
Mentions de référence
Si, au cours de la rédaction, il est nécessaire de faire référence à un acte anté-
rieur, authentique ou sous seing privé, les références en seront données le plus
complètement possible :
« Par acte reçu par M. …, notaire à …, en date du … » ou bien « par acte sous
seing privé en date du …, enregistré au bureau de l’enregistrement de …, le …,
sous le numéro …, folio …, volume … ».
Date du contrat
La mention de la date complète n’est pas une condition de validité du contrat.
Néanmoins, il est indispensable de la faire figurer.
Lieu de la signature
Il est également utile d’indiquer le lieu où a été signé le contrat « Fait à … ».
Cette mention peut être nécessaire, notamment pour déterminer la juridiction
compétente en cas de litiges.
Un acte sous seing privé peut d’ailleurs être passé en des lieux différents et à
des dates différentes.
Signatures
L’acte se termine par les signatures des contractants. En outre, il est conseillé
de faire signer, ou tout au moins parapher, chacune des pages de l’acte. On
évitera ainsi qu’une page puisse être, ensuite, ajoutée ou soustraite
frauduleusement.
Doivent signer toutes les parties qui s’engagent.
En conséquence, si l’acte fait naître des obligations réciproques, la signature
de toutes les parties qui s’engagent est nécessaire. S’il fait naître seulement des
obligations à la charge de l’une des parties, la seule signature du débiteur est
nécessaire. Il en est ainsi d’une reconnaissance de dette.
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