SVT TD - L4 - Le Fonctionnement Du Coeur
SVT TD - L4 - Le Fonctionnement Du Coeur
SVT TD - L4 - Le Fonctionnement Du Coeur
SITUATION D’APPRENTISSAGE
Dans le cadre des préparatifs de leur exposé sur le cœur, les élèves d’une classe de terminale
D de ton établissement, ont suivi un documentaire présentant un cœur isolé de batracien, placé
dans un milieu de culture. Ils observent que le cœur du batracien a continué de battre pendant
plusieurs heures. Impressionnés, ces élèves cherchent alors à expliquer le fonctionnement du
cœur et à déterminer l’influence du système nerveux sur son fonctionnement.
CONTENU DU COURS
L’observation d’un cœur isolé de batracien qui continue de battre dans un milieu de culture
nous a permis de constater que le cœur fonctionne. On suppose que :
- Le cœur fonctionne de manière autonome
- Le cœur fonctionne par certains phénomènes
- Le cœur fonctionne grâce au système nerveux
- Le cœur fonctionne grâce à des substances chimiques
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- un rythme normal des oreillettes et un rythme anormal des ventricules.
3- Analyse
a- Expériences N°1
La suppression des centres nerveux et des vaisseaux sanguins n’a pas d’effet sur le battement
cardiaque de la grenouille.
b- Expérience N°2
-La destruction du tissu nodal provoque l’arrêt du battement cardiaque
- La section du faisceau de His entraîne seulement la perturbation du rythme des ventricules.
4-Interprétation
L’arrêt du battement cardiaque suite à la destruction du tissu nodal montre que le tissu nodal
est le siège de l’automatisme cardiaque.
La contraction du myocarde a pour origine les potentiels d’action qui naissent spontanément
et de façon rythmique dans le nœud sinusal, passent dans le myocarde auriculaire où ils
provoquent la contraction des oreillettes. Ils parviennent ensuite au nœud septal puis au
faisceau de His et enfin au réseau de Purkinje où ils déclenchent la contraction des
ventricules.
Le nœud sinusal impose ainsi son rythme au myocarde : il est donc le moteur de
l’automatisme cardiaque et est appelé pacemaker du cœur.
Le potentiel d’action du tissu nodal n’a pas de temps de latence, mais un potentiel entraîneur
qui correspond à une dépolarisation lente. Ceci précède le potentiel d’action d’une cellule du
nœud sino-auriculaire.
Le pré potentiel assure la transmission entre le PA précédent et le PA suivant. Ce qui fait que
l’activité cardiaque ne s’arrête pas.
En effet, le pré potentiel est dû à une diminution de la perméabilité aux ions K+ qui sortent
faiblement de la membrane ; la phase de dépolarisation du PA est due à l’augmentation de la
perméabilité membranaire aux ions Ca2+ qui entrent massivement à travers la membrane et la
phase de repolarisation du PA est due à une augmentation de la perméabilité aux ions K+ qui
sortent massivement.
Le PA de la cellule du myocarde comporte un temps de latence, une phase de
dépolarisation qui est brusque, une phase de dépolarisation maintenue ou plateau et une phase
de repolarisation rapide.
La période réfractaire du PA du myocarde est aussi longue que celle de la contraction.Le
cœur fonctionne grâce à un tissu particulier appelé tissu nodal qui est le siège de
l’automatisme cardiaque et dont le PA déclenche un PA au niveau du myocarde qui se
contracte.
5- Conclusion
Le cœur fonctionne de manière autonome
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II- LE CŒUR FONCTIONNE-T-IL GRÂCE A CERTAINS PHENOMENES?
1- Observation de documents
Document 3
Document 4
2- Résultats
-Le document 3 présente un cardiographe à balancier et un cardiogramme
-Le document 4 présente un cardiogramme et un électrocardiogramme humain
3- Analyse
-Le cardiographe qui permet d’enregistrer les activités du cœur est constitué d’un stylet
inscripteur relié au cœur par un fil.
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-Le cardiogramme qui est le tracé obtenu avec un cardiographe présente deux courbes
successives d’amplitudes différentes.
- La première courbe ABC correspond à l’activité des oreillettes.
- La deuxième courbe CDE correspond à l’activité des ventricules.
AB = contraction des oreillettes ou systole auriculaire.
BC = relâchement des oreillettes ou diastole auriculaire.
CD = contraction des ventricules ou systole ventriculaire.
DE = relâchement général du muscle cardiaque ou diastole générale.
L’ensemble systole auriculaire, diastole auriculaire, systole ventriculaire et diastole générale
constitue une révolution cardiaque ou cycle cardiaque.
-L’électrocardiogramme (ECG) obtenu grâce à un électrocardiographe, présente des séries
d’accidents appelées ondes qui sont conventionnellement notées PQRST (l’onde P, le
complexe d’ondes QRS et l’onde T). Ces ondes représentent les phénomènes électriques ou
PA engendrés par le cœur.
4- Interprétation
-L’onde P précède la systole auriculaire. Elle traduit la dépolarisation des oreillettes, ce qui
entraîne la contraction des oreillettes.
-PQ correspond à la conduction du courant de dépolarisation dans la zone auriculo-
ventriculaire.
-Le complexe d’ondes QRS précède la systole ventriculaire. Il correspond à la
dépolarisation des ventricules, ce qui entraîne la contraction des ventricules.
- L’onde T correspond à la repolarisation des ventricules qui entraîne la diastole générale.
Les activités des oreillettes et des ventricules s’accompagnent de phénomènes électriques
marqués par l’électrocardiogramme.
5- Conclusion
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Le cœur fonctionne grâce à certains phénomènes
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Expérience 3
3- Analyse
- première série d’expériences
Expérience 1 : La stimulation des nerfs parasympathiques entraîne, après un temps de latence,
un ralentissement du rythme cardiaque et un arrêt en diastole suivi d’une phase
d’échappement. Au cours de l’échappement, le cœur se remet à battre lentement puis reprend
son rythme normal malgré la poursuite des stimulations.
Expérience 2 : La section des nerfs parasympathiques entraîne, après un temps de latence, une
accélération du rythme cardiaque.
Expérience 3 : La stimulation des nerfs orthosympathiques entraîne, après un temps de
latence, une accélération du rythme cardiaque puis un retour progressif au rythme normal à la
fin des excitations.
Expérience 4 : La section des nerfs orthosympathiques entraîne, après un temps de latence,
une diminution du rythme cardiaque
- Deuxième série d’expériences
Expérience 1 :La section des nerfs sino-aortiques entraîne l’accélération du rythme
cardiaque.
L’excitation du bout central des nerfs entraîne le ralentissement du rythme cardiaque tandis
que l’excitation du bout périphérique n’a aucun effet sur le rythme cardiaque.
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Expérience 2 :L’excitation du bulbe rachidien entraîne le ralentissement du rythme cardiaque
tandis que l’excitation de la région cervico-dorsale de la moelle épinière entraîne
l’accélération du rythme cardiaque.
4- Interprétation
première série d’expériences
- les fibres parasympathiques transmettent des influx modérateurs qui ralentissent l’activité du
nœud sinusal entraînant ainsi la diminution du rythme cardiaque ou bradycardie
-les fibres orthosympathiques transmettent des influx accélérateurs qui stimulent l’activité du
nœud sinusal entraînant ainsi l’augmentation du rythme cardiaque ou tachycardie.
-Les fibres parasympathiques et orthosympathiques sont donc des fibres antagonistes, de sorte
que la section des unes accentue l’effet des autres.
-Les nerfs parasympathiques ralentissent le rythme cardiaque alors que les nerfs
orthosympathiques accélèrent le rythme cardiaque.
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Lorsque le rythme cardiaque est faible, le mécanisme inverse se met en place pour ramener la
pression artérielle à la normale.
Les nerfs de Hering et de Cyon sont des nerfs sensitifs qui interviennent dans la régulation de
l’activité cardiaque par l’intermédiaire des centres nerveux (centres cardio-accélérateurs et
cardio-modérateurs) et des nerfs moteurs (nerfs X et orthosympathiques).
5-Conclusion
Le cœur fonctionne grâce au système nerveux (centres +nerfs)
IV- LE CŒUR FONCTIONNE- T-IL GRACE A CERTAINES SUBSTANCES ?
1- Présentation des expériences
EXPERIENCES RESULTATS
Première série d’expériences (Expérience de Loewi)
Deux cœurs (A et B) de grenouilles, isolés et reliés l’un
à l’autre par un raccord sont irrigués avec un liquide
physiologique.
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Expérience de Loewi
2-Résultats (voir tableau)
3- Analyse
Première série d’expériences (Expérience de Loewi)
-L’excitation du nerf vague du cœur A, entraîne l’arrêt des cœurs A et B alors que
l’excitation du nerf orthosympathique du cœur A, entraîne l’accélération du rythme des
cœurs A et B.
-L’excitation des nerfs parasympathiques et orthosympathique du cœur A n’a aucun effet sur
le cœur B traité à l’atropine et à l’ergotoxine.
Deuxième série d’expériences
Expérience 1 :
Lorsqu’on injecte l’ACH, après un temps de latence, le rythme cardiaque ralentit et s’arrête en
diastole.
Expérience 2 :
Lorsqu’on injecte l’ADR, après un temps de latence, on observe une accélération du rythme
cardiaque
4- Interprétation
-Les nerfs parasympathiques et orthosympathiques, lors de leur excitation, libèrent des
substances qui agissent sur le cœur A pour ralentir ou accélérer ses battements. Ces
substances passent ensuite dans le raccord pour agir sur le cœur B, d’où l’arrêt ou
l’accélération des deux cœurs.
-Au niveau du nerf parasympathique, la substance libérée est appelée substance vagale et au
niveau de l’orthosympathique, la substance libérée est appelée la sympathine.
-La substance vagale et la sympathine sont donc des médiateurs chimiques (ou
neuromédiateurs).
-Les nerfs parasympathiques et orthosympathiques agissent sur le cœur par la libération de
médiateurs chimiques
-L’acétylcholine inhibe l’activité du nœud sinusal entraînant ainsi le ralentissement du rythme
cardiaque. L’ACH est donc une substance cardiomodératrice.
-L’Adrénaline (ou la noradrénaline) stimule l’activité du nœud sinusal, d’où l’augmentation
du rythme cardiaque. L’ADR est donc une substance cardioaccélératrice.
-L’échappement observé dans les autres expériences est dû à la destruction des molécules
d’ACH par les enzymes (acétylcholinestérase) dans les fentes synaptiques
-Les nerfs parasympathiques et orthosympathiques agissent sur le cœur par l’intermédiaire de
neuromédiateurs que sont l’ACH sécrété lors de l’excitation des nerfs parasympathiques et
l’ADR (ou la Noradrénaline) sécrété lors de l’excitation des nerfs orthosympathiques
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-Le système nerveux intervient effectivement dans l’activité cardiaque par la libération, dans
le cœur, de substances (ACH, ADR ou NorADR) qui sont des neuromédiateurs ou médiateurs
chimiques.
Un médiateur chimique est une substance chimique sécrétée au niveau des terminaisons
nerveuses et déversée dans les fentes synaptiques pour permettre la transmission de l’influx
nerveux.Il est détruit par des enzymes spécifiques et son activité peut être inhibée par certains
poisons.
5- Conclusion partielle
Le fonctionnement du cœur est influencé par des substances libérées par les nerfs cardiaques
lorsqu’ils sont excités
CONCLUSION GENARALE
Le cœur fonctionne de manière autonome mais il est influencé par le système nerveux et les
substances chimiques appelées neuromédiateurs (ADR et ACH) libérés par les nerfs
parasympathiques et orthosympathiques
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SITUATION D’EVALUATION
Un groupe d’élèves de la terminale prépare un exposé sur l’activité cardiaque. Un membre
met à la disposition de ses camarades le document ci – dessous qui présente quelques aspects
du fonctionnement du muscle cardiaque.
Fais correspondre chaque chiffre au nom qu’il désigne : faisceau de His, nœud sinusal,
nœud septal, réseau de Purkinje.
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Exercice 2
Le tableau ci – dessous met en relation l’électrocardiogramme et le cardiogramme.
ELECTROCARDIOGRAMME CARDIOGRAMME
Onde P • • Systole auriculaire
Complexe d’ondes QRS • • Diastole auriculaire
Systole ventriculaire
Onde T • • Diastole générale
Relie chaque onde de l’électrocardiogramme à la phase du cardiogramme qui convient.
EXERCICE 3
L’exploitation de l’expérience ci-dessous a été faite dans ta classe pendant une séance de
cours portant sur l’influence du système nerveux sur l’activité cardiaque : on met à nu
chez un mammifère, le cœur et son innervation. Le document ci – dessous montre le
schéma du cœur et son innervation.
On réalise sur le nerf de Cyon (C) et le nerf pneumogastrique ou nerf X (A) des
expériences de section et d’excitation. Les expériences et les résultats obtenus sont
consignés dans le tableau ci – dessous.
Excitations électriques
du bout périphérique Du bout central
Nerf sectionnés Effet de la section
(bout qui est relié à (bout qui est relié au
l’organe effecteur) centre nerveux)
Augmentation de la Diminution de la
Nerf X Sans effet
fréquence cardiaque fréquence cardiaque
Augmentation de la Diminution de la
Nerf de Cyon Sans effet
fréquence cardiaque fréquence cardiaque
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DOCUMENTATION
Document 3
Document 4
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Figure 1 :EFFET DE LA STIMULATION DU NERF PARASYMPATHIQUE
Figure
3EFFET DE LA STIMULATION DU NERF ORTHOSYMPATHIQUE
EXPERIENCES RESULTATS
Première série d’expériences (Expérience de Loewi)
Deux cœurs (A et B) de grenouilles, isolés et reliés l’un
à l’autre par un raccord sont irrigués avec un liquide
physiologique.
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On excite le nerf vague du cœur A jusqu’à obtenir le cœur B, après un moment de
l’arrêt des battements cardiaques. battement, arrêteégalement de
battre
On excite le nerf orthosympathique du cœur A accélération du rythme du cœur
A puis du cœur B
On traite le cœur B avec une solution physiologique
enrichie d’atropine (substance qui inhibe l’action des
substances des nerfs vagues), puis on excite le nerf aucun effet sur le cœur B.
parasympathique du cœur A.
On traite le cœur B par l’ergotoxine (substance qui
inhibe l’effet des substances orthosympathiques) et on aucun effet sur le cœur B
excite le nerf orthosympathique du cœur A.
b- Deuxième série d’expérience :
Expérience de Loewi
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