Confidences de Coach
Confidences de Coach
Confidences de Coach
Confidences
de Coach
Les Outils des grands Coachs
enfin dévoilés
TOME 1
Collectif de Coachs
Yves Carluer
Rémi Furucz
Philippe Garric
Christophe Godfriaux
Frédéric Langourieux
Franck Marcheix
Paul Pyronnet
D’après une idée de Franck Marcheix
Vous voulez vous procurez le livre en format papier
cliquez ici
ISBN : 978-1-291-55670-4
Deuxième édition
Les voici : Yves Carluer, Rémi Furucz, Philippe Garric, Christophe Go-
dfriaux, Frédéric Langourieux, Paul Pyronnet,
Merci à nos familles, nos amis et nos clients pour la confiance et le sou-
tien qu’ils nous accordent.
cliquez ici
Chapitre 2 - La demande
de Philippe Garric 24
Chapitre 3 - La Voix
de Yves Carluer 35
Chapitre 4 - La double-contrainte
de Franck Marcheix 41
Chapitre 6 - Le recadrage
de Frédéric Langourieux 69
CONCLUSION 104
Dans l’ordre alphabétique, je suis heureux de vous
présenter la biographie de chaque auteurs de ce livre.
Biographie de Yves Carluer :
Yves Carluer a toujours aimé partager,
échanger, alors, quand son professeur de
judo, Maître Goin, lui a dit : «Si tu veux
continuer à évoluer dans ton art, tu dois
enseigner ce que tu sais aux autres. Veux-
tu être mon assistant?» Il accepta et ensei-
gna le judo pendant plusieurs années.
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Bioraphie de Rémi Furucz :
Coach et formateur en Relations Humaines
depuis près de 20 ans.
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Biographie de Philippe Garric :
Après des études universitaires techniques et
commerciales, Philippe occupe pendant plus de
dix ans différentes fonctions commerciales
(Vente et achat) dans le négoce industriel.
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Biographie de Christophe Godfriaux :
Christophe Godfriaux est praticien de la rela-
tion d’aide, ainsi que formateur en entreprise et
en développement personnel.
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Biographie de Paul Pyronnet
Paul Pyronnet, commence son activité en
1987, puis crée l’Ecole de PNL avec Alain
Cayrol entre 1990 et 2001, puis fonde Cohe-
sion International (2001-2010).
Il se sépare en juillet 2010 de ses associés,
pour se recentrer sur son activité principale
en créant Paul Pyronnet Institut.
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Introduction
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Quel plaisir de vous présenter ce livre, un rêve se réalise pour moi. En
effet, chacun des professionnels participant à ce projet compte parmi
mes amis proches et ils ont tous accepté de contribuer au projet du livre
que vous avez sous les yeux.
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Chapitre 1
-
Les Marques d’attention
de
Christophe Godfriaux
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Quelques mots de Christophe avant de commencer :
Quand Franck Marcheix m’a parlé de ce projet de livre, je n’ai pas hésité
une seule seconde avant de lui donner ma réponse. Tout d’abord, parce
que ce genre de collaboration correspond tout à fait à mes valeurs de
transmission et de partage. L’expertise que j’ai développée au travers de
ma passion pour la PNL, ne sert à rien si elle n’est pas partagée. Comme
chaque partage d’ailleurs, elle prend autant sa valeur de la main, des
yeux, du cœur qui la reçoivent, que de ceux qui la donnent. Je me ré-
jouissais également de pouvoir partager cet exercice de style avec des
gens que j’apprécie et que j’admire.
Enfin, ce que j’ai choisi de partager avec vous, ce n’est pas n’importe
quel concept, n’importe quel outil mais un principe qui pour moi est
fondamental et qui a changé ma vie. Cette puissance de transformation,
j’avais très envie de la mettre à la disposition d’autres personnes qui,
comme moi, pourraient se laisser toucher par les marques d’attention.
Christophe Godfriaux
Namur Belgique
Avril 2013
Contact : http://www.canal-reussite.com
christophe@canal-reussite.com
Facebook
https://www.facebook.com/christophe.godfriaux
Viadeo :
http://www.viadeo.com/fr/profile/godfriaux.christophe
Linkedin :
http://www.linkedin.com/pub/christophe-godfriaux/1b/754/549
Page 15
Les marques d’attention : un outil à la fois simple et
puissant.
«Il suffit de regarder une chose ou une personne avec attention
pour qu’elle devienne intéressante.» Eugenio d’Ors Y Rovira
Ce roi voulait connaître la langue parlée par les anges. Il partit alors du
postulat qu’en confiant des bébés à des nourrices leur prodiguant les
soins de base, mais sans aucun contact tels que paroles, caresses, ber-
cements, ces enfants parleraient la seule langue qu’ils étaient suscep-
tibles d’entendre, c’est-à-dire celle des anges venant leur prodiguer des
conseils pour affronter la vie. Rapidement, tous les enfants, bien qu’ils
fussent correctement nourris, lavés, changés, dépérirent et moururent.
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La pointe de la pyramide, dernier étage, est occupée par le besoin de
réalisation de soi, l’identité, qui, nous le savons aujourd’hui, comprend
le besoin de croissance mais aussi celui de contribution.
C’est Eric Berne (4) qui, s’appuyant sur les connaissances héritées à la
fois de l’expérience de Frédéric II, de Spitz et de Maslow, va dévelop-
per le concept de «Strokes», mot qui désigne à la fois une caresse et
un coup. Ainsi, c’est à l’Analyse Transactionnelle (5) que nous devons
cet outil utilisé également en PNL (6) ou l’on préférera le vocable de
«marques d’attention».
Berne parle d’une véritable faim de «strokes» qui sont, en fait, des uni-
tés de marques de reconnaissance.
L’outil et son utilisation.
Depuis tout petit, nous apprenons à exprimer ce qui ne va pas, ce qui
nous gêne. Ainsi, bébé, nous crions quand nous avons faim, soif, mal
ou simplement quand nous avons besoin d’être changé. En grandissant,
nous allons généraliser ces apprentissages en continuant à crier, à reven-
diquer et à exprimer ce qui nous déplait, à ceci près que nous allons éga-
lement prendre conscience de nos propres besoins de reconnaissance,
de tendresse, de valorisation et du fait que, si nous en prodiguons aux
autres, nous en recevons nous-mêmes plus facilement (transaction).
Je vois bien que vous vous interrogez. «Ah bon, il existe donc plusieurs
sortes de marques d’attention ?» Et bien oui, il en existe au moins quatre
sortes.
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Nous reconnaîtrons deux sortes de marques d’attention positives et
deux sortes de marques d’attention négatives. Les marques d’attention
positives permettent d’augmenter le niveau d’être, donc la capacité
d’échange de l’individu, à l’inverse, les marques d’attention négatives
vont limiter ou empêcher le développement de l’être, à savoir la capaci-
té d’échange et d’ouverture au monde.
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inspirent ou pour les dégâts qu’ils occasionnent plutôt que de vivre dans
l’indifférence la plus totale. Il en va de même pour d’autres cas tout aussi
extrêmes de personnes préférant la violence à l’ignorance ou à la soli-
tude.
Dans la vie de tous les jours, nous oublions souvent l’impact de ce simple
outil, nous l’employons à mauvais escient, avec des impacts hors de maî-
trise et incontrôlables.
Il reste que, même si cet outil est simple, il a besoin pour être pleine-
ment efficace, de suivre quelques règles.
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sion d’avoir reçu un «toutes boîtes» (argot belge :D), un souhait qui ne
s’adressait pas vraiment à elle.
Le propre des marques d’attention est qu’elles vont renforcer tout résul-
tat positif ou négatif suivant la façon dont vous allez les utiliser.
Cet outil, aussi simple qu’il paraisse, est un véritable vecteur de miracles
et en l’utilisant régulièrement vous allez réellement changer votre vie et
celle de votre entourage. Vous allez notamment découvrir qu’en don-
nant des marques d’attention, vous allez permettre à l’autre d’augmen-
ter son niveau d’être ainsi que sa capacité à donner et à recevoir.
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Par ailleurs, vous allez vous-même recevoir davantage de marques d’at-
tention et donc vous aurez l’opportunité de vous ouvrir également à plus
d’échanges.
Les Strokes ont ceci de particulier qu’elles vont toucher celui qui les re-
çoit à l’instant où il les reçoit, mais aussi continuer à le toucher plus tard,
que ce soit en positif ou en négatif.
Pensez à une chose positive que vous avez dite à votre conjoint(e), votre
patron, votre meilleur ami. Même si cela fait un certain temps, vérifiez
comment vous vous sentez par rapport à ça et les émotions que cela
éveille en vous.
De la même manière pensez à une chose négative que l’on vous a dite et
vérifiez l’impact que cela a en vous, sur vos émotions.
Il est évident que plus la personne sera importante pour vous et plus
l’impact, qu’il soit positif ou négatif, sera important et durable dans le
temps.
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Peut-être, d’ailleurs, cela n’a-t-il pas eu un impact uniquement sur vos
émotions mais également sur vos actions ? En vous donnant envie d’un
côté de vous dépasser et de l’autre, peut-être, de vous venger ou d’aban-
donner ?
Voilà un outil simple en apparence ou, en tout cas, un outil qui ne néces-
site pas l’apprentissage d’une technique complexe. Toutefois, ne vous
fiez pas à sa simplicité apparente. En effet, cet outil exige vraiment de
vous que vous franchissiez un «niveau de conscience», de manière à
percevoir à chaque instant ce qu’il y a de bon et de beau en l’autre … et
de le dire.
Et moi alors ?
Il n’y a pas qu’aux autres que nous avons du mal à donner des marques
d’attention. Quelque part, nous sommes les premières victimes de notre
éducation. Si nous pouvons à la rigueur accepter que d’autres disent
du bien de nous ou nous donnent des signes de reconnaissance, nous
avons également appris très tôt à ne pas nous vanter, à ne pas nous
mettre en avant. Bien sûr, les strokes que nous nous donnons à nous-
mêmes ne sont pas aussi puissantes que celles que nous recevons des
autres ; néanmoins, elles n’en sont pas pour autant moins importantes.
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de ceux qui vous entourent. En prenant soin de cet aspect important de
la relation, c’est vraiment sur votre qualité de vie que vous influez.
Notes
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Chapitre 2
-
La demande
de
Philippe Garric
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Quelques mots de Philippe avant de commencer :
Je participe à ce projet pour son côté concret :
retirer parmi toutes les théories, les pratiques, les concepts, les outils
que j’ai pu apprendre, celui que j’utilise et qui contribue concrètement
à me rendre la vie plus belle. Quand Franck m’a fait sa proposition, la
réponse s’est imposée comme une évidence :
La demande.
Téléphone : 33 (0)6 73 19 66 35
Philippe Garric
224, Avenue Félix Faure
69003 Lyon / France
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La demande
Ce sujet peut sembler évident car tout le monde demande. Et du coup
vous pouvez vous demander l’intérêt à épiloguer là-dessus.
Ca y est ! C’est fait ! Alors commençons à clarifier cette notion : «La de-
mande» !
Pour aller plus loin, vous pouvez compléter la question de Marshall par
«Qu’est-ce que je voudrai que l’autre fasse pour moi ?» et sa variante
«Qu’est-ce que je pourrai faire pour moi-même ?». En effet, la satisfac-
tion de mes besoins ne passe pas forcément par l’autre. Par exemple,
si j’ai envie de plus de respect dans ma vie et dans mes relations, je
peux demander à l’autre d’adopter un comportement qui me convienne
mieux ou décider de limiter ma fréquentation des personnes qui ne cor-
respondent pas à mes critères du respect. Si l’autre ne peut pas, ne sait
pas ou ne veut pas répondre favorablement à ma demande, il m’appar-
tient de décider ce que je vais faire ou pas, pour satisfaire mes besoins.
Mon attente sur l’autre est «une stratégie - un moyen» parmi d’autres.
Et je peux m’accrocher à CETTE stratégie à l’exclusion de toute autre
et souffrir si je n’y ai pas accès. Je peux aussi accéder à l’abondance
d’autres stratégies. C’est votre choix et votre responsabilité.
Une fois la question du fond réglée (quoi demander), il reste la question
de la forme (comment demander). Je vous propose donc que nous lis-
tions les principaux critères d’une demande efficace.
Pour autant, tout ne peut pas se mesurer avec ces unités. Qu’en est-il
d’un comportement ?
Il n’y a pas de règle pour mesurer les «Bonjour !». Dans ce cas, je vais
décrire aussi précisément que nécessaire le comportement que je sou-
haite observer. Un peu à la manière d’un scénariste qui indique com-
ment il souhaite que l’acteur joue. Il ne peut se limiter à une instruction
comme : «Sois respectueux !».
Un aspect important concernant ce critère de précision porte sur la no-
tion de temps. Un de ces jours peut devenir jamais. Dès que possible
pour moi n’est peut-être pas un délai acceptable pour vous. Et pour-
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quoi demander «T’as pas cinq minutes ?» quand nous voulons avoir une
heure? Donc, précisons pour quand ou à partir de quand nous souhai-
tons les choses. Et combien de temps nous souhaitons y consacrer. Etc.
«Quand tu pointes ce que je fais mal, je suis peiné parce que j’ai besoin
de reconnaissance. Est-ce que nous pouvons en parler maintenant?»
Pas sûr que vous souhaitiez simplement «en parler». Peut-être que vous
souhaiteriez davantage entendre des compliments. Dans ce cas, c’est
cela que votre demande devrait indiquer à un moment ou à un autre.
Et le plus tôt sera le mieux. Même s’il y aura peut-être un rendez-vous à
prendre pour se parler.
Et sur un ton beaucoup plus doux, elle me répond : «Ah ! mais, c’est pour
prendre soin de moi que tu me demandes ca ?». Connaitre le sens de ma
demande change la façon dont celle-ci est reçue.
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tout que nous aboutissions à un accord différent de ma demande ini-
tiale, s’il honore au mieux nos besoins respectifs.
Je vous invite aussi à avoir conscience que plus je fonctionne avec l’exi-
gence vis à vis de l’autre, plus je prends le risque de le payer. En effet,
si l’autre n’a pas l’espace de me dire «non !», il risque de faire ce que
je demande mais pas aussi bien qu’il le pourrait, ou de dire «Oui !» et
ensuite de trouver un moyen de ne pas le faire ou bien de générer de la
résistance par ailleurs. Du genre «Ok je vais chez la belle-mère mais pas
question que je sois souriant et avenant en plus !». J’ai obtenu ce que
je voulais (que mon conjoint soit présent au repas de famille) mais je le
paye (il fait la gueule). Je crois que j’ai gagné et en fait, nous avons tous
les deux perdu !
Pour signifier que notre demande est négociable, la forme est primor-
diale. En effet, l’impératif («sors la poubelle !») ou l’affirmatif («je te
demande de sortir la poubelle.») traduisent plutôt un ordre. Alors nous
allons privilégier la forme interrogative avec une question telle que «Est-
ce que tu es d’accord pour sortir la poubelle maintenant ?» ou bien «As-
tu une objection à sortir la poubelle ce soir ?». Attention la forme ne
suffit pas à rendre notre demande négociable : c’est d’abord un position-
nement interne, à l’intérieur de nous!
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ne pas penser à la personne que vous aimez ? De ne pas penser à la per-
sonne que vous détestez ? Vous y pensez, bien sûr !
En fait, notre cerveau ne gère pas la négation. Il ne sait pas ce que c’est
que «Ne... pas.».
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tait pas.». Etc., jusqu’à ce qu’un des deux tourne les talons en disant «Il
comprend rien». Ou pire ! C’est sûr, deux monologues n’ont jamais fait
un dialogue.
Pour autant, je vous invite à être vigilant concernant les limites liées à
ce critère. En effet, parfois, ce n’est pas la réalité qui rend ma demande
irréaliste. Ce sont mes croyances. Par exemple, j’ai demandé trois fois
une augmentation à mon patron qui l’a refusée. Du coup, je crois que
ce n’est pas réaliste de l’obtenir. Alors que, peut-être, l’entreprise était
en perte et qu’aujourd’hui elle est bénéficiaire. Parfois ce sont juste mes
expériences de vie, mon éducation ou mon milieu qui m’ont appris des
principes qui ne sont pas forcément vrais tout le temps. Donc, avant de
s’interdire une demande, nous pouvons vérifier si c’est bien la réalité
qui rend ma demande irréaliste (par exemple : je ne peux pas voler sans
ailes du quatorzième étage, en tout cas plus de quatorze étages)... ou
bien si ce sont mes principes qui m’empêchent d’oser l’exprimer («Cela
ne se fait pas!»).
Maintenant, regardez les trois demandes que vous avez rédigées tout
à l’heure. Sont-elles conformes à ces critères ? Quand elles ne le sont
pas, voyez-vous ce que cela risque d’engendrer comme confusion ou
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tension ? La demande est un outil puissant et merveilleux qui donne à
l’autre l’opportunité de satisfaire son besoin de prendre soin de lui. Elle
peut être un point de départ intéressant pour construire une relation
mutuellement nourrissante.
Les non-demandes sont des phrases que nous prenons pour des de-
mandes et qui n’en sont pas ! Il en existe de nombreuses mais je vous
propose de voir les plus courantes.
La première non-demande est le constat : «Mon verre est vide !», «Je
vais me baigner !». Sous-entendu «Est-ce que tu veux bien me servir
du vin ?», «Est-ce que tu veux bien venir te baigner avec moi ?». Le
problème est que les sous-entendus débouchent régulièrement sur des
malentendus.
Exemple : remplir le verre d’eau ou bien garder les affaires pendant que
l’autre se baigne.
Le pire est que, parfois, l’autre fait ce que j’attends de lui. Du coup, je
crois que ma manière de demander est efficace. Et quand la fois d’après,
l’autre ne répond pas comme prévu, j’en déduis qu’il est de mauvaise
foi !
Si l’autre me donne ce que je veux sans que je l’exprime : très bien ! S’il
ne le fait pas, je peux d’abord m’interroger sur ma façon de demander...
avant de lui faire des reproches !
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vous demande : «Est-ce que tu as envie de t’arrêter pour prendre un
café?». Peut-être que vous en avez bu un avant de partir ou que vous en
avez déjà trop consommé ou que vous avez décidé d’arrêter le café de-
puis ce matin. Vous répondez : «Non, je te remercie !». Et votre conjoint
se mure dans le silence en pensant «Quel monstre d’égoïsme!».
Alors foncez !
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J’ai peur de déranger.
-> «Est-ce que tu es d’accord pour ne pas décider à ma place de ce qui va
me déranger ?» Cécile Garcia
Enfin, je terminerai sur un proverbe qui dit : «Qui ne demande rien, n’a
rien !». C’est faux : «Qui ne demande rien, risque d’avoir ce qu’il ne veut
pas !». Alors retenez : «Je suis responsable des demandes que je fais et
de celles que je tais !».
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Chapitre 3
-
La Voix
de
Yves Carluer
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Quelques mots de Yves avant de commencer :
Je passe mon temps à communiquer, créer du lien, décloisonner, parce
que cela me semble important, alors l’idée de Franck de réunir plusieurs
thérapeutes/coachs pour présenter différents outils de travail sur soi m’a
plu, des outils simples mais efficaces pour peu que l’on se les approprie.
Linkedin :
http://fr.linkedin.com/pub/yves-carluer/18/46/415
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La voix, un chemin vers le retour à l’Être
Lorsqu’un enfant vit une ou des expériences particulièrement intenses,
mais sans pouvoir mettre des mots sur ce vécu, c’est toute sa vie qui
semble prendre une orientation précise : Comprendre ce qui s’est passé.
C’est ce qui m’est arrivé. Lorsque j’avais des crises violentes de tachycar-
die, le dilemme était :
Ces expériences n’avaient pas qu’un aspect traumatisant, j’ai vécu in-
tensément l’instant et n’ai retrouvé cette intensité vitale que dans la
pratique des arts martiaux, dans lesquels il n’y a que deux alternatives :
vivant ou mort (je suis ou je pense).
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Et des remises en cause aussi, comment aider les clients/patients à trou-
ver leurs solutions en utilisant le langage, qui est peut-être bien la source
de tous nos problèmes ?
Si toutes les vieilles traditions nous disent que le son, la vibration est
la source de tout ce qui existe (exemple dans la bible : «Au commen-
cement était le verbe…»), alors le son, la voix est une voie royale pour
retrouver notre source…
La voix !
Mais la voix est bien plus. Nous ne formulons pas que des idées, à travers
elle, nous exprimons la totalité de ce que nous sommes dans le présent,
notre état d’être, notre histoire personnelle y ont laissé leurs marques,
leurs empreintes. Notre voix a été, sans que l’on s’en rende compte, un
moyen de nous adapter à notre environnement, depuis notre naissance.
Vous aussi, dans votre enfance, aviez la capacité de saturer les tympans
de n’importe quel adulte, mais avec le temps et les multiples accommo-
dations à votre entourage, vous avez perdu une partie plus ou moins
importante de votre tessiture, de votre puissance vocale, etc. Votre voix
est devenue socialement correcte. Elle fait partie de votre personnalité,
avec ses zones d’ombre et de lumière.
Je vous propose donc un travail sur votre voix, tout en douceur. C’est
un véritable travail sur soi, sans objectif particulier, un travail indirect
(systémique) qui ne peut donc générer de blocages particuliers, juste un
mieux-être et des changements …
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Ces exercices à vivre sont simples, mais ne vous trompez pas, ils ne sont
pas simplistes. Par analogie, si vous débutiez la pratique de l’Aïkido,
vous pourriez avoir l’impression que les vraies techniques intéressantes
viendront plus tard, au niveau ceinture noire. Bien souvent, on se rend
compte justement après, que l’essentiel a été donné dès le départ…
Alors, comme le dit très justement Maître Yoda à Luke Skywalker : «Il n’y
a pas d’essai possible, fais-le ou pas, mais si tu le fais, fais-le vraiment !».
C’est très simple, pas de posture impossible à adopter, vous pouvez être
debout ou assis, mais sans contact avec le dossier de votre siège, dans
une position verticale, sans tensions inutiles.
Commençons :
Prenez trois respirations amples, sans forcer, puis émettez un son natu-
rellement, la bouche fermée, sans chercher à «faire joli».
Normalement, le son devrait être plutôt grave pour vous. Peut-être au-
rez-vous l’envie de fermer volontairement les yeux pour mieux percevoir
en vous «comment ça vibre».
Recommencez encore deux ou trois fois, puis faites une pause, ne faites
rien, accueillez simplement vos sensations, observez comment votre
corps fait pour se détendre et récupérer.
Vous pourrez recommencer cet exercice très simple pendant un certain
temps encore, parce qu’à chaque fois, vous affinerez vos sensations in-
ternes, vous pourrez ensuite déplacer ces sensations, et vous trouverez
sans doute des zones qui vibrent différemment. Insistez sur ces zones
jusqu’à ce qu’elles se «détendent».
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Si vous avez l’idée d’exercer un contrôle quelconque, donc mentale-
ment, inconsciemment pour rester dans votre expression «socialement
correcte», vous allez modifier tous ces réglages fins, en introduisant des
tensions musculaires inutiles dans votre larynx, votre cou et peut-être
même dans tout votre corps.
Vous devez savoir une chose très importante, ce n’est pas l’air de vos
poumons qui fait vibrer vos cordes vocales, c’est votre inconscient qui
règle la fréquence et fait vibrer vos deux cordes vocales. Pour garder en
mémoire référence la bonne sensation, baillez plusieurs fois, enregistrez
les sensations de votre gorge qui s’ouvre, elle vous servira à vérifier si
vous tendez votre gorge, autrement dit, si le «petit contrôleur du politi-
quement correct» veut reprendre la main.
Pour aller plus loin dans la recherche de Soi, ces exercices ont une suite
pratiquée sous hypnose / auto-hypnose / méditation, et introduisent la
prononciation de voyelles et consonnes dans un ordre précis (Kotota-
ma), mais ceci est une toute autre histoire.
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Chapitre 4
-
La double-contrainte
de
Franck Marcheix
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Quelques mots de Franck avant de commencer :
J’ai souhaité ici vous faire partager mon intérêt pour cet outil magique
qu’est la double-contrainte.
J’ai découvert cette structure de communication lorsque je suivais ma
première formation intra-entreprise dans une multinationale.
A l’époque je devais apprendre à vendre et négocier dans les meilleures
conditions.
Ce n’est que bien plus tard que j’ai découvert que cet outil pouvait avoir
un intérêt encore plus intéressant. Et notamment, en servant de proces-
sus de changement puissant en coaching, thérapie brève et communica-
tion de haut niveau.
http://www.confidencesdecoach.com
http://www.fminstitut.com
http://www.hypnofeel.com
http://www.franckmarcheix.com
http://www.viadeo.com/fr/profile/franck.marcheix
http://fr.linkedin.com/in/franckmarcheix
Page 42
La double contrainte
J’aimerai partager avec vous un de mes outils préférés en communica-
tion, il s’agit d’un outil que beaucoup d’entre vous connaissent déjà mais
qui malheureusement n’est que très rarement utilisé stratégiquement.
Tout ceci pour vous dire que, si je fais désormais entièrement confiance
à mon inconscient, c’est parce que cela fait plus de 20 ans que je me
passionne pour la communication, que je me forme à de nombreuses
techniques de coaching, de thérapies et de techniques d’influence
consciente et inconsciente pour aider mes clients à changer, à dépasser
leurs limites et atteindre leurs objectifs.
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Il y a même beaucoup de mes clients et stagiaires qui n’osent pas utiliser
cet outil car ils sont persuadés que la «ficelle» est trop grosse et qu’elle
sera automatiquement comprise et refoulée par leur interlocuteur.
Quel dommage ! Car les résultats sont là pour les rassurer et leur propres
expérimentations leur montrent qu’ils ont tort d’hésiter plus longtemps.
La «double contrainte» aussi appelée «double lien» est une forme spéci-
fique de communication étudiée et «découverte» par Grégory Bateson
(1904-1980), anthropologiste. Il a été le premier à définir cette notion
de «double contrainte», en travaillant, au commencement, avec des
malades des hôpitaux psychiatriques.
Cela leur permet d’oublier autant que nécessaire leurs théories fonda-
trices pour créer de nouveaux outils de communication aussi efficaces
que l’identification ou l’utilisation de la «double contrainte» en com-
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munication. Ils sont aussi eux-mêmes confrontés à ce «double lien»,
soit rester dans l’obscurantisme de leurs théories, soit s’en éloigner et
perdre de vue leurs fondations.
Comprenons la structure :
Si tu ne fais pas CECI,
Tu ne réussiras pas, ne survivras pas, ne changeras pas, ne prendras pas
de plaisir, ne seras pas en sécurité, ne combleras pas tes BESOINS
Mais si tu fais CECI
Tu ne réussiras pas, ne survivras pas, ne changeras pas, ne prendras pas
de plaisir, ne seras pas en sécurité, ne combleras pas tes BESOINS.
Page 45
Oui, je sais ce n’est pas d’une grande richesse d’argumentation mais je
vous assure que c’est efficace. (smiley ;D)
Imaginez cette personne qui doit rendre ses dossiers dans un temps
trop court, elle sait qu’en finissant tel dossier elle ne pourra pas finir les
autres et que si elle finit les autres, elle ne pourra terminer le premier.
Dans tous les cas, elle ne peut finir tout son travail et se trouve dans un
«double-lien» très inconfortable, peut-être même destructeur pour elle.
Prenons cet autre exemple de la vie de tous les jours, une personne se
rend disponible pour emmener ses enfants à leurs activités, mais en les
emmenant, elle sait qu’elle ne pourra pas faire ses autres tâches quo-
tidiennes. Elle se trouve également dans un double-lien compliqué à
gérer au quotidien. Soit je finis mes tâches quotidiennes soit j’amène
mes enfants à leurs activités. Vous y voyez un dilemme, alors nous pour-
rions y ajouter ce synonyme. Une double-contrainte est l’art de générer
des dilemmes insolubles.
Bouh, quel vilain mot «manipulation», non pas si vilain que cela, par-
lons de bienveillance et d’éthique pendant un instant et mettons-nous
d’accord sur l’emploi de la manipulation dans un contexte éthique et
bienveillant. «Je promets ici et maintenant que je n’utiliserai ces mer-
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veilleux outils de manipulation que et uniquement pour rendre ma vie
plus heureuse, plus productive et efficace tout en faisant du bien autour
de moi dans un esprit bienveillant et généreux.».
En nous mettant d’accord sur l’emploi de ce mot, nous pouvons sortir
de l’inquiétude généralisée qui s’attache régulièrement à ces outils de
communication comme s’il s’agissait de mots tabous ou interdits. Il vous
appartient d’en faire des mots puissants et innovants pour aider, soula-
ger et accompagner.
Dans le livre «Comment embobiner votre enfant : Petites ruses pour fa-
ciliter les repas, le coucher, le bain et tous les moments de la journée»,
de David Borgenicht et James Grace, édition Marabout, 2010, j’ai été
surpris de constater que 80% des conseils pour «embobiner votre en-
fant» avaient une structure en «double-lien». A croire que les auteurs
ne connaissaient que cet outil ou considéraient celui-ci comme le plus
efficace pour aider les parents à obtenir des résultats chez leurs enfants.
Pour ceux d’entre vous qui ont déjà essayé d’obtenir «sans menaces»
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certains comportements de leurs enfants, vous devez commencer à
comprendre pourquoi je parle d’un outil surpuissant en communication.
Alors, je rassure aussi ceux qui n’ont pas d’enfant, cet outil ne s’adresse
pas exclusivement à la communauté des parents, il peut bien évidem-
ment s’adapter à votre vie professionnelle et personnelle.
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sortir d’une «double contrainte» si vous vous rendez compte que vous
êtes maladroitement tombé dans ce petit piège que vous aurait tendu
un de vos interlocuteurs.
Alors, tout d’abord, commençons par nous familiariser avec cet outil.
Lors de mes formations en communication, j’utilise toujours l’exemple
d’un parent qui demanderait à son enfant de prendre son bain car même
si nous nous intéressons la majorité du temps au monde de l’entreprise
ou du coaching, c’est un exemple simple et facile à comprendre.
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Alors reprenons notre exemple de cet enfant et de son bain. Qu’au-
riez-vous proposé de votre côté ?
Pour utiliser le «double lien» nous allons lui faire croire qu’il a le choix
mais pas n’importe quel choix, un choix illusoire, comme je vous le disais
plus haut.
La discussion ne porte donc pas sur le fait qu’il prenne ou non son bain
ou son repas, mais plutôt sur l’ordre dans lequel tout ceci va se produire.
Nous ne négocions plus sur le fond mais sur la forme.
Autre situation, vous vous trouvez face à un client, petit fusible, vous
avez vérifié votre éthique de vendeur, tout est en place pour que le client
signe ce contrat, le produit est au bon prix (celui qu’il est prêt à payer,
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le produit lui correspond, etc…) et vous souhaitez accélérer le passage à
l’acte. Un excellent double lien peut donner quelque chose comme ceci :
«Vous préférez signer maintenant ou après avoir relu le contrat ?»
Dans cette formulation nous avons le même présupposé «le contrat sera
signé», nous avons simplement proposé à notre interlocuteur de faire
un choix sur «avant» ou «après» la relecture du contrat. Dans l’esprit de
la majorité des personnes que vous croiserez, leur système de pensée
«rapide» va immédiatement prendre le relais et se focaliser automati-
quement sur votre choix illusoire. Peu de personnes vont faire l’effort
suffisant pour sortir du «double lien» car à ce niveau-là, elles seraient
obligées de faire appel à la «pensée lente» qui est celle de la réflexion et
qui demande un effort cognitif plus soutenu. Notre esprit va «toujours»
ou «presque» à l’économie.
Petite astuce avec un mot magique, qui aura droit à son propre article
sur le site www.confidencesdecoach.com, utilisez le mot «parce que» et
si possible (si vous vous en sentez capable) accompagnez ce mot d’un
truisme (vérité trop manifeste, qu’il est superflu de vouloir démontrer
et qui ne vaut même pas la peine d’être énoncée).
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ou le «truisme», moins de 5% de vos interlocuteurs le remarqueront. En
même temps, je ne vous demande pas de me croire sur parole, ce serait
trop simple de le faire sans expérimenter. Vous devez produire cet effet
vous-même pour en être pleinement persuadé.
Entraînez-vous avec des amis, des collègues, des inconnus ou des ven-
deurs inexpérimentés (vous avez de la chance, il y en a tellement, que le
choix sera plus simple que ce que vous imaginez).
J’étais heureux d’avoir réveillé en lui cette stratégie car il savait mainte-
nant à quoi elle correspondait et sur quel principe elle s’appuyait. Ce-
pendant, il fut un peu plus ennuyé pour me dire à quelle autre sauce
il agrémentait cette technique parce qu’il se rendit compte, qu’à part
pour sa prise de rendez-vous, il n’utilisait «stratégiquement» jamais
cette méthode. Il reconnut avec humilité qu’il comprenait l’intérêt d’une
telle technique puisqu’il obtenait vraiment de très bons résultats dans
sa prise de rendez-vous, mais ne comprenait pas vraiment pourquoi il
n’avait jamais pensé à l’utiliser dans d’autres contextes. Puis, un léger
sourire s’ouvrit sur son visage et il me dit, «si, je pense savoir pourquoi,
j’ai tellement l’habitude de faire ça pour prendre mes rendez-vous, que,
à chaque fois, j’ai l’impression que je vais être démasqué par mon in-
terlocuteur et je reste tout à fait surpris que cela marche dans presque
100% des cas. Je pense alors que j’ai le même doute pour utiliser cette
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technique dans d’autres contextes, en me disant que je vais forcément
me faire détecter.».
Voilà la peur N°1 de la plupart des personnes que j’ai formées à cette
technique : «Se faire détecter car la ‘ficelle’ paraît trop grosse !»
Que puis-je vous dire d’autre que : «lancez-vous et vous verrez bien
comment vous vous en sortez dans votre quotidien !»
1 – Sortir du cadre.
2 – Prendre de la hauteur.
3 – Créer de la solidité émotionnelle.
4 – Créer un troisième choix.
5 – Détecter les contradictions.
6 – «La surprise du chef».
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1 – Sortir du cadre.
2 – Prendre de la hauteur
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3 – Créer de la solidité émotionnelle
Il faut identifier les différents niveaux dans lesquels nous place la double-
contrainte pour agir directement à d’autres niveaux. Aujourd’hui, cette
réaction est préconisée dans de nombreux exercices de créativité et
d’innovation que j’ai pu voir présentés par des spécialistes avec qui j’ai
eu la chance de collaborer (notamment dans le Master Management de
l’innovation de l’IAE de Limoges).
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je te frapperais avec. Si tu dis que ce bâton n’est pas réel, je te battrais
avec. Est-il réel ou pas?»
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6 – La surprise du chef
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Chapitre 5
-
Les Croyances
de
Rémi Furucz
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Quelques mots de Rémi avant de commencer :
En tant que Coach, il est important pour moi de participer à toute initia-
tive permettant de porter le potentiel humain à son maximum.
Dans ces quelques lignes, je tiens à souligner que c’est un vrai plaisir
pour moi de participer à ce projet, dans une mise en commun avec des
professionnels reconnus du Coaching. Ce livre explicite de nombreux ou-
tils à l’usage des débutants, des initiés comme des professionnels et je
suis ravi d’y participer.
http://www.remifurucz.com
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Reconnaître si une croyance est un frein ou un moteur.
Une des caractéristiques des croyances, c’est qu’elles s’activent au mo-
ment de faire des changements dans nos vies.
Il est évident que les quelques outils présentés ici ne sont pas exhaus-
tifs et qu’il existe bien d’autres approches de développement personnel
permettant la modification partielle ou complète d’une croyance.
Précautions :
Les croyances portent sur plusieurs strates dans notre vie. Elles peuvent
être mises en correspondance avec «les niveaux logiques de Robert
Dilts».
(par ordre décroissant d’importance).
- Celles qui influent sur notre spiritualité et la signification que nous ac-
cordons à notre dimension humaine et à notre présence sur Terre au-
tant qu’à notre rapport à l’Univers (Rôle et mission de vie).
Exemples : «Je me sens fait pour ça!» «La vie prend tout son sens quand
je me sens contribuer à une cause importante pour moi!»
- Celles reliées à nos valeurs, l’estime de soi et la valeur que nous nous
accordons.
Exemples : «C’est trop beau!» «Ce n’est pas pour moi!» «Ce truc est su-
perbe, il est pour moi!» «Whoua génial, j’ai une belle opportunité de…!»
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Les croyances sont liées à l’image de soi. (attention à la taille de l’image.)
Les croyances sur vos capacités sont-elles vos capacités réelles ? (Ex : la
survie.)
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3) Identification : Qu’est-ce que je décide de croire ? (10mn en Indiv)
Il est efficace de créer des affirmations positives, précises, courtes et
comportant un verbe d’action.
(*Idée : Ecrire vos affirmations sur un papier que vous porterez sur vous).
IV - Comment se reprogrammer ?
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COMMENT SE REMODELER DES NOUVELLES CROYANCES
FACILITANTES !
La difficulté pour la plupart des gens est de s’observer en train de dire à
haute voix une affirmation qui est à l’opposé de la condition qu’ils vivent
actuellement surtout lorsqu’elle est vécue négativement.
Cette affirmation devient d’autant plus vraie, que vous êtes en train
d’œuvrer pour cela lorsque vous répétez votre affirmation chaque jour.
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Ex : «Je suis (votre prénom) --- et j’apprends à être --- !»
«Je m’appelle (votre prénom) --- et je suis en train de --- !»
«Je suis (votre prénom) --- et je me donne/ crée la possibilité de --- !
«Je suis (votre prénom) et j’ai envie de réussir à vivre de mon activité
professionnelle!»
«Je suis ------------------ et je m’autorise à l’aisance financière!»
«Je suis ------------------ et je choisis d’œuvrer pour obtenir une aisance
financière!»
«Je suis ------------------ et je suis prêt à saisir toutes les opportunités me
rapprochant de mes objectifs financiers!»
«Je suis ------------------ et je décide d’agir pour obtenir une aisance finan-
cière!»
«Je suis ------------------ et je mets en place /concrétise pour moi-même la
vie avec l’aisance matérielle dont je rêve!»
Exemples :
«Moi Rémi, Je développe de plus en plus mon aisance financière!»
«Toi Rémi, tu développes de plus en plus ton aisance financière !»
«Rémi, il développe de plus en plus son aisance financière !»
«C’est en y croyant que les Grecs ont pris Troie !» Proverbe Grec.
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1 - Prenez un aspect de votre vie que vous désirez améliorer.
6 - Soyez persévérant.
Exemples :
«Je suis (votre prénom) et j’apprends à être --- !»
«Je m’appelle (votre prénom) et je suis en train de --- !»
«Par choix et par entraînement, je deviens de plus en plus --- !»
«Je suis (votre prénom) et j’ai envie de ---, ou mieux !»
«Je suis ------------------ et je m’autorise à --, ou mieux !»
«Je suis ------------------ et je choisis de --- !»
«Je suis ------------------ et je suis prêt à --- !»
«Je suis ------------------ et je décide de --- !»
«Je suis ------------------ et je mets en place pour moi-même --- !»
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Techniques de renforcement des affirmations
1 - Mettez des copies écrites de vos affirmations sur les murs, sur le ré-
frigérateur…
Exemple :
En accompagnement :
Protocole pour changer de croyance.
Vérifiez en amont l’écologie, c’est à dire l’évaluation des conséquences
possibles de ce changement avant de le réaliser.
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Les étapes :
- Citer à voix haute la croyance que la personne désire changer.
- Puis remercier toutes les parties de soi pour l’intégration de cette nou-
velle croyance.
- Demander à son cœur de faire ce qu’il sait faire le mieux, c’est à dire de
créer de l’harmonie et de développer une relation de qualité entre cette
nouvelle croyance et la personnalité de l’individu.
Le défi consiste à créer une relation de qualité entre vos aspirations pro-
fondes en contact avec votre identité et vos croyances de sorte qu’elles
deviennent des points d’appui vous permettant de réaliser celui ou celle
que vous êtes amené-e- à devenir.
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Chapitre 6
-
Le recadrage
de
Frédéric Langourieux
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Quelques mots de Frédéric avant de commencer :
Lorsque Franck m’a parlé de l’idée de demander à des coachs expéri-
mentés de participer à un projet commun pour transmettre des connais-
sances auprès du plus grand nombre sur la communication de pointe,
j’ai trouvé l’idée magnifique.
Lorsqu’il m’a donné les noms des autres coachs qui participeraient à ce
livre, j’ai été encore plus séduit. Je les connais pour la plupart personnel-
lement ou par l’intermédiaire de Franck.
Je suis sûr que cette expérience sera riche pour nous les coachs, comme
pour tous ceux qui auront la chance de lire ce livre et de bénéficier de
nos connaissances et de notre expérience dans le domaine de la com-
munication.
Nous avons mené plusieurs projets communs et chaque fois ce fut un en-
richissement de travailler ensemble. Nous avons une vraie complémen-
tarité avec Franck et c’est un régal d’animer ensemble des formations.
J’ai beaucoup appris de Franck, et j’apprécie plus particulièrement sa
souplesse, sa qualité d’écoute, son professionnalisme, son dynamisme
et ses idées géniales.
Quand Franck m’a contacté pour travailler ensemble sur ce livre, j’ai im-
médiatement répondu oui. Et malgré un emploi du temps très chargé,
je ne me voyais pas ne pas faire partie de cette nouvelle aventure en-
semble.
www.tonbonheurestla.com
www.hypnose-pnl-nantes.com
www.hypnofeel.com
Page 70
Le recadrage
L’un des éléments de la communication, les plus essentiels pour moi.
C’est ce que l’on nomme dans notre jargon de coach le «recadrage».
Nous avons tous notre façon de voir le monde : c’est ce qu’on appelle
notre perception de la réalité.
C’est pourquoi nous pouvons avoir des avis différents sur certaines ques-
tions. Par exemple si je vous parle de racisme, de religion, de politique,
vous allez avoir des opinions sur ces sujets.
Vos avis sur ces différents sujets vont dépendre de votre culture, de
votre éducation, de votre parcours de vie et de la façon dont vous avez
interprété vos différentes expériences passées. Ainsi nous pouvons tous
avoir des opinions très différentes sur le même sujet, surtout si nous
n’avons pas la même culture.
Et dès que nous abordons des sujets où les avis sont parfois bien tran-
chés, comme la politique ou la religion, la communication peut vite de-
venir délicate. C’est pourquoi il est souvent conseillé de ne pas aborder
ce genre de sujet avec des amis pour éviter de se fâcher avec eux. Or je
pense qu’on peut aborder tous les sujets sans se fâcher, avec n’importe
qui, mais par contre, pas n’importe comment.
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Or, lorsque nous abordons le dialogue de cette manière, la personne en
face de nous va, la plupart du temps, se sentir attaquée et plutôt que
de s’ouvrir à notre perception de la réalité, elle va rester campée sur la
sienne.
Dans les deux cas, notre but de l´amener à faire évoluer son opinion est
manqué.
Lorsque nous avons une opinion sur quelque chose, que ce soit la reli-
gion, la politique ou plus banalement sur ce que l’on pense de ses voi-
sins et collègues de travail, nous nous rendons rarement compte que
ce n’est qu’un point de vue, qu’une façon de voir parmi d’autres. Pour
chacun d’entre nous ceci nous semble être la «vraie» réalité, alors que
ce n’est que notre «vérité». Peut être vous demandez-vous maintenant:
c’est quoi la différence ?
La réalité est ce qui est, alors que la vérité nous est propre, à travers
notre capacité à appréhender les choses de la vie. Cette vérité va tenir
compte de nos sens, de nos connaissances, de notre état d’esprit du mo-
ment. La vérité nous appartient. Elle peut aussi être collective. La réalité
sera toujours la même pour tous.
Notre façon de voir n’est pas la réalité exacte. Par exemple prenons ce
que nous voyons. Est-ce que nous voyons ce qui est ? Non pas vraiment.
Nous voyons une partie de la réalité.
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Prenons l’exemple des couleurs. Lorsque une onde de lumière arrive sur
un objet une partie de cette onde est absorbée par l’objet et une autre
partie «ricoche» dessus, arrive sur la rétine de notre oeil, puis est ana-
lysée dans notre cerveau qui la décode en signal. La sensibilité de notre
oeil à la lumière n’étant pas la même que les animaux nocturnes, nous
ne sommes pas capables de voir la nuit, car nous ne percevons pas les
infrarouges.
Nous ne percevons pas non plus les couleurs de la même façon que cer-
tains animaux. D’ailleurs certaines personnes ne voient pas les couleurs
de la même façon que les autres, c’est le cas des daltoniens.
Ces différences biologiques ne sont pas les seules qui filtrent la réalité.
Nos croyances, liées à notre éducation, notre culture, filtrent également
notre manière de percevoir la réalité.
Par exemple, une personne qui s’ouvre la lèvre pour y mettre un plateau,
comme certaines tribus africaines ont l’habitude de le faire, cela peut
nous sembler bizarre, surtout quand on sait que la raison de cet acte est
de se rendre plus beau et plus attirant dans une démarche de séduction.
Nous n’avons pas la même façon de considérer la beauté. Notre façon de
nous rendre beau peut aussi leur paraître bizarre. Pour eux une femme
avec des talons ne sera pas plus attirante qu’une femme en charentaises.
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té à travers ces filtres qu’on leur aura inculqués dès leur plus jeune âge.
Si vous êtes de ceux qui pensent que la société permet l’ordre et l’égali-
té, vous aurez du mal à comprendre les émotions que le jeune de ban-
lieue peut exprimer contre elle.
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choses autour de nous n’est liée qu’à nos perceptions et que ce que
nous croyons vrai ne l’est peut être pas pour tous, l’acceptation d’autres
points de vue est nécessaire à la compréhension de nos différences.
Et quand je parle de «point de vue», ce n’est pas qu’une expression ima-
gée.
Une fois, six aveugles vivaient dans un village. Un jour, ses habitants leur
dirent «Hé ! il y a un éléphant dans le village, aujourd’hui.»
Ils dirent : «Nous ne pouvons pas nous mettre d’accord pour dire à quoi
ressemble l’éléphant.»
Le sage leur expliqua, calmement «Vous avez tous dit vrai. La raison pour
laquelle ce que chacun de vous affirme est différent, c’est parce que
chacun a touché une partie différente de l’animal. Oui, l’éléphant a réel-
lement les traits que vous avez tous décrits.».
Il n’y eut plus de discussion entre eux et ils furent tous heureux d’avoir
dit la réalité.
La morale de cette histoire, c’est qu’il peut y avoir une part de vérité
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dans ce que quelqu’un dit. Parfois, nous pouvons voir cette vérité, et
parfois non, parce qu’il peut, aussi, y avoir différentes perspectives sur
lesquelles nous ne pouvons pas être d’accord.
Cette petite histoire est très intéressante pour mieux comprendre la no-
tion de «point de vue».
Et là aussi plutôt que de se battre pour savoir qui a raison, il est plus in-
téressant d’aborder la discussion d’une autre manière.
Lorsque malgré tout, vous pensez que votre façon de voir est la bonne
et que vous souhaitez faire évoluer l’opinion de votre interlocuteur, vous
pouvez utiliser le recadrage. C’est une technique très efficace pour ça,
car elle permet de contourner le côté rationnel de la personne et de
passer à un niveau inconscient.
Je pense que vous aurez remarqué par vos expériences que la plupart du
temps lorsque nous ne sommes pas d’accord avec notre interlocuteur et
que ce dernier est convaincu de ce qu’il dit, il ne sert à rien d’argumenter
pour essayer de le convaincre, car il va défendre, envers et contre tout,
sa façon de voir les choses. Parfois jusqu’à l’extrême, comme si c’était
une question de vie ou de mort, même lorsque c’est pour des choses en
apparence insignifiantes.
Vous avez certainement été vous aussi dans cette attitude où vous dé-
fendez votre point de vue et où vous ne lâchez rien, même si vous n’êtes
pas absolument sûr de ce que vous dites.
Avouer que nous avons tort ou que nous nous faisons une fausse opi-
nion des choses de la vie est très insécurisant pour notre mental qui
essaie de rationaliser et de trouver une logique dans tout ce qui nous
entoure. Nous pouvons parfois avoir beaucoup de mal à avouer que
nous nous sommes trompés ou que nous avons eu tort de dire ou faire
quelque chose.
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tions à lui, et comme les autres ont eu des perceptions différentes qui
viennent les contredire, ils ne peuvent accepter cette version des faits.
La seule bonne manière de faire est d’amener les autres aveugles à venir
toucher la même partie pour qu’ils puissent comprendre.
Amener une personne qui ne pense pas comme nous, à vivre l’expé-
rience qui nous fait percevoir la situation d’une certaine façon est une
première technique de recadrage.
Une toute autre technique de recadrage qui entre dans les techniques
de recadrage de sens s’appelle le «sleights of mouth».
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C’est le cas des comportements des gens qui vous entourent. Lorsque
quelqu’un fait ou ne fait pas quelque chose, nous lui donnons un sens. Et
la signification que nous allons donner à ce comportement tient compte
aussi bien de la personne qui l’a fait, que de la manière dont elle l’a fait,
ainsi que du contexte et de notre état d’esprit du moment.
Le sens donné peut être juste ou faux. Le problème c’est que souvent
dans ce type de fonctionnement, nous ne nous posons même pas la
question des autres sens possibles. Nous ne prenons finalement qu’une
hypothèse de sens parmi d’autres. C’est ce qu’on appelle une croyance.
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Pour mieux comprendre ce fonctionnement psychique, laissez-moi vous
raconter une petite histoire. La légende veut que ce soit une histoire
vraie arrivée à Milton Erickson, célèbre psychiatre américain, qui a
donné son nom à l’Hypnose Ericksonienne.
Lorsqu’il était enfant, un jour, il voit son père qui était paysan, s’acharner
à vouloir faire rentrer un âne dans l’écurie.
Milton demanda à son père s’il pouvait l’aider. Celui-ci lui dit gentiment
mais un peu ironiquement : «Tu crois qu’avec tes 30 kilos tu seras ca-
pable de pousser cet âne plus fort que moi et le faire rentrer ?». Milton
répondit simplement : «Je peux toujours essayer».
Alors Milton fit quelque chose que son père n’attendait pas, l’âne non
plus d’ailleurs : il attrapa l’âne par la queue et tira dans l’autre sens,
comme pour l’éloigner de l’entrée. Alors, l’âne par réflexe tira dans
l’autre sens. Milton le lâcha et l’âne rentra tout seul dans l’écurie.
Par contre, dès qu’on arrête de nous pousser dans une direction, nous
pouvons y aller seul très facilement. Nous pouvons aussi aller dans la
direction opposée qu’on nous indique.
Je vous ai donné trois types de recadrage que vous pouvez utiliser dans
de nombreuses situations :
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Raconter votre expérience qui vous amène à penser comme ça.
Plus vous aurez de techniques, plus vous serez capable de faire face à de
nombreuses situations et capable d’influencer l’évolution du point de
vue de vos interlocuteurs.
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Chapitre 7
-
La détermination
d’objectif
de
Paul Pyronnet
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Quelques mots de Paul avant de commencer :
Quand Franck Marcheix m’a demandé si j’accepterais de participer à son
ouvrage, j’ai immédiatement dit oui.
Pourquoi ?
Et bien c’est d’abord parce que j’apprécie son professionnalisme, ses
qualités de coeur et son ambition de partager des clés pratiques avec le
plus grand nombre.
Paul Pyronnet
Tel 06 64 83 33 78
www.formation-coaching-pnl.com
Bureau : contact@paul-pyronnet-institut.fr
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L’objectif en 5 points-clés (PNL)
-------------------------------------------
3 phases :
1 - Identifiez un domaine important dans lequel vous souhaitez évoluer
aujourd’hui.
2 - Visualisez votre objectif au travers de 5 étapes clés.
3 - Evaluez la qualité de vos critères de précision.
Le sujet qui nous intéresse est celui des domaines de vie, importants
pour vous en ce moment : secteur de la famille, de la santé, des loisirs,
du travail, des finances, du social ...
Par exemple, pour certains ce sera peut-être une activité sportive, pour
d’autres, la relation avec leurs collègues de travail ou avoir du temps
pour soi.
Il n’y a pas de réponse plus juste qu’une autre.
Au final, on demandera : «quand tu y repenses, s’il y avait une chose
sur laquelle tu voudrais le plus avancer maintenant, ce serait plutôt la-
quelle?»
L’étape suivante sera de tirer de cet exercice les objectifs que Cécile veut
se fixer.
Vos domaines de vie c’est un peu comme des grosses pierres qui rem-
plissent le vase qu’est votre vie...
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L’objet de la démonstration est de montrer que, si je veux avoir une
vie pleine de ce qui est important, je dois commencer par y mettre les
choses les plus importantes pour moi, à commencer par mes domaines
de vie. C’est un peu comme ranger des valises dans son coffre, il vaut
mieux commencer par mettre les plus grosses (entendez les plus impor-
tantes), sinon vous n’aurez plus de place pour les mettre.
Une fois que vous êtes clair sur un ou deux domaine(s) important(s),
vous êtes alors prêt pour parcourir les 5 étapes suivantes :
PHASE 2 : VISUALISEZ VOTRE OBJECTIF AU TRAVERS DE 5
POINTS CLES
En synthèse :
1 - La conscience du résultat.
2 - La conscience des conséquences.
3 - La conscience des alliances.
4 - La conscience des premiers pas.
5 - La conscience de votre énergie ressource.
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Si vous avez besoin vous pouvez vous appuyer sur des modèles (men-
tors), qui dans ce domaine seraient super forts.
Super !!! Prenez bien le temps de revoir chaque détail de cette situa-
tion, éventuellement vous pouvez changer d’angle de vue et reprendre
chaque détail de cette situation, un peu comme pour la construction
d’un film, comme si vous étiez une caméra qui enregistre tous les détails
de la scène, sous plusieurs angles (3 au minimum).
Rappellez-vous, plus c’est précis pour vous, plus c’est puissant dans
votre cerveau !!!
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A ce stade, votre cerveau ne doit plus faire la différence entre votre réa-
lité mentale et la réalité fictive que vous vivez, identifiez ensuite un mot
qui caractérise ce que vous ressentez pleinement dans cette situation et
vérifiez que cet état spécifique (ressenti), fait une vraie différence pour
vous dans la manière d’aborder cette situation.
Si oui, vous êtes prêt pour la deuxième étape : la conscience des consé-
quences.
- «Nous sommes une semaine plus tard, Cécile imagine que tu aies pro-
gressé dans le domaine de ta relation de couple, à quoi le saurais-tu?»
- «Je me poserais moins de questions.»
- «Si tu te posais moins de questions, tu ferais quoi ?»
- «Je vivrais pleinement mon bonheur.»
Vous allez voir que si vous accompagnez une personne, il est encore
très tentant de faire des propositions à ce stade. Surtout évitez cela. Ce
n’est pas parce que la réponse n’est pas immédiate qu’il n’y a pas de
réponse. Laissez alors le temps à la personne accompagnée de trouver
ses propres réponses. Vous verrez, il y a toujours une réponse qui vient.
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- «Tu as des exemples de comportements que tu aurais ?»
- «Oui. Prendre plus d’initiatives pour organiser des choses. Ne pas at-
tendre que ce soit lui qui prenne l’initiative.»
- «Etre à l’origine de l’initiative. Ce serait une belle façon pour toi d’être
plus en contact avec ce que tu as envie de vivre. Est-ce que tu vois
d’autres choses ?»
- «Prendre plus soin de lui. Il participe énormément, mais je me repose
peut-être trop sur lui.»
- «D’autres initiatives qui auraient pour but de…»
- «De moins me reposer sur lui au niveau des travaux ménagers.»
- «Par exemple de faire certaines choses que lui fait et que tu ....»
- «Que j’estime que c’est à moi aussi de participer.»
- «Il y a à la fois l’idée d’entreprendre des projets qui consisteraient à
aller au restaurant, faire de nouvelles choses et tu serais plus à l’initia-
tive des moments sympas que vous pourriez vivre ensemble et aussi,
dans la vie quotidienne, un certain nombre de tâches que tu laisses un
peu faire et que tu pourrais prendre en charge. Est-ce qu’il y a encore
d’autres choses qui feraient vraiment la différence, qui feraient vraiment
une vie de qualité pour toi ?»
-«Pour l’instant c’est tout.»
- «Visualise bien cette scène, puis entre pleinement dedans, un peu
comme si celle-ci était une habitude pour toi, identifie bien chaque dé-
tail et dis-moi ce que tu ressens à l’idée de fonctionner dans cette situa-
tion sur ce mode-là ?»
-«je sens beaucoup d’énergie et j’ai l’impression que c’est beaucoup plus
facile pour moi de vivre de cette manière !!! ..»
- «Ok, super, prends le temps d’intégrer ça et bonne nouvelle !! Nous
sommes prêts pour la suite …»
Vous découvrez ces détails qui vous permettent de savoir que vous êtes
plus en harmonie, que vous êtes plus dans l’amour.
Quelquefois vous découvrez que vous y êtes déjà en partie dans votre
objectif. Il y a des gens qui ont juste besoin de s’en rendre compte.
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Etape 2 : la conscience des conséquences du résultat : système de valeurs
-------------------------------------------------------------------------------------
L’important dans cette phase c’est de laisser venir les réponses qui
viennent, bien les ressentir et obtenir ainsi trois types de réponses suc-
cessives.
Ces valeurs vont donner un sens plus fort encore à l’objectif, et vont
avoir un effet de levier puissant pour agir dans le cadre de cet objectif.
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une personne ou un groupe dans la mise en action d’un objectif ou d’un
projet. Avoir du plaisir à rêver sur un projet ne suffit pas pour se mobi-
liser, il nous faut parfois aussi un inconfort (frustration) suffisamment
élevé pour nous mobiliser suffisamment. Il arrive même que ce soit cet
inconfort présent, qui soit la source de la motivation la plus élevée.
Continuons :
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fier ça. Si on te présentait sous cet angle ce serait satisfaisant pour toi :
quelqu’un qui aspire à la sérénité ?»
- «La sérénité oui, c’est sûr… C’est vrai qu’avec plus de réflexion...»
- «Tu veux dire que prendre des initiatives, ce ne serait pas une bonne
chose ?»
- «Je ne suis pas sûre, en fait.»
- «Cela vaut le coup de recaler les choses. Quelle idée par exemple tu
pourrais avoir si tu prenais des initiatives, en quoi ça pourrait être un
frein au fait de trouver de la sérénité ?»
- «Trop prendre d’initiatives pourrait m’amener au résultat inverse :
avoir moins de temps pour moi.»
- «Une sorte de pression ? Donc tu sens qu’il y a une juste mesure à
trouver, qu’il y a certaines choses que tu peux faire qui entraîneront du
plaisir et, en même temps, tu as le souci de ne pas tomber dans l’excès
inverse. C’est ça ?»
- «Oui.»
- «Parfait nous sommes prêts pour la partie 3, après avoir vu les consé-
quences pour toi, nous allons voir les conséquences pour les personnes
impliquées.»
Ces deux premiers étages sont très importants : l’objectif que vous pour-
suivez d’une part et les conséquences de cet objectif d’autre part.
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A ce stade nous sommes donc prêts pour la 3ème étape :
Imaginez un instant que vous soyez à leur place, quel intérêt pourrait
avoir pour vous (vous êtes donc à la place de votre ou vos interlocuteurs)
le fait que vous réussissiez pleinement dans cet objectif ? La plupart du
temps nous sommes dans un mode d’attaque ou de fuite à l’égard de
notre environnement, ici il s’agit de voir comment créer une véritable
alliance avec cet environnement. Donc il est important de bien identifier
dans un premier temps les personnes concernées, puis en se mettant
à leur place, d’évaluer l’intérêt (pour chacune de ces personnes) de la
réussite de cet objectif. On peut, là aussi, aller jusqu’à l’inconvénient
majeur si je ne réussis pas, mais attention, si vous poussez jusque là, évi-
tez à tout prix le risque de culpabilité en cas d’échec (attention ce stade
est puissant mais demande un peu de «savoir faire métier» de la part de
l’accompagnant).
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«Quand un homme est dans sa légende personnelle (et que cette voie
est écologique pour son environnement, rajout de Paul Pyronnet), alors
l’univers tout entier conspire à sa réussite.» Paolo Coelho
Donc, à ce stade, on va prendre en compte l’environnement de la per-
sonne.
Par exemple : ils avaient décidé d’aller faire un peu de sport le vendredi
soir en sortant du boulot et ils se sont rendus compte que cela avait des
conséquences négatives dans leur vie familiale. Alors ils ont renoncé.
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- «Tu penses qu’il serait d’accord pour te soutenir dans cette dimen-
sion?»
- «Oui.»
- «Tu vois d’autres personnes qui pourraient être concernées par cet ob-
jectif ?»
- «Non.»
Quelquefois nous nous mettons des barrières parce que nous pensons
que les objectifs que nous poursuivons n’ont pas d’intérêt pour les
autres. Quelquefois, en parlant simplement de nos objectifs et de nos
motivations, nous allons trouver des alliés et ce sont eux qui nous rap-
pelleront, le vendredi soir, que nous avions prévu d’aller courir...
C’est la loi de cause à effet. C’est ce que les indiens appellent la loi du
karma.
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soient leurs notes) a une conséquence, la manière dont vous parlez aux
gens, à vos enfants, votre conjoint ou vos voisins a une conséquence,
la manière dont vous gérez votre temps ou votre argent a une consé-
quence.
Si vous avez un problème d’argent, ce n’est pas le manque d’argent
votre problème, c’est le comportement qui a entraîné votre problème
d’argent; si vous avez un problème de relation, c’est votre comporte-
ment qui est un problème et non le résultat.
Vous comprenez ?
- «A quoi vas-tu savoir Cécile que tu avances vers ton objectif ? Imagine
que tu prennes ça en compte dans la semaine qui va venir. Par quoi vas-
tu commencer ?»
-«Soit par passer un coup de fil, soit par me renseigner sur un bon resto.»
- «Par exemple, organiser une soirée dans la semaine, de manière un
peu inattendue, et être à l’origine de la proposition ?»
- «Oui.»
- «Tu vois ça d’ici une semaine ? Concrètement ?»
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-«Concrètement, pas cette semaine, mais dans quinze jours ou trois se-
maines au plus tôt.»
Là, il ne faut pas laisser la personne dans le flou du «dans quinze jours ou
trois semaines». Appelons cette phase «agenda». C’est le moment où
elle va structurer dans le temps concrètement ce qu’elle décide.
Dans les indicateurs de bonne direction, il est important de savoir que
vous avez surtout besoin d’indicateurs signalant que vous êtes dans la
bonne direction. Les indicateurs de mauvaise direction sont inhibiteurs.
Imaginez deux personnes dans un immense stade de foot. Elles ont les
yeux bandés. On va demander à chacune de ces personnes, A et B, de
faire un parcours sinusoïdal. A chaque fois que la personne A va dans la
mauvaise direction, on la pique avec une aiguille. Que va-t-il se passer
? Elle va s’immobiliser, elle va inhiber son mouvement. Imaginez main-
tenant que la personne B n’a pas de feedback quand elle est dans la
mauvaise direction et que, par contre, elle est acclamée par dix mille
personnes quand elle est dans la bonne direction. Que va-t-il se passer
? Il y a plus de chances pour la personne B que pour la personne A d’ar-
river au but.
Dans les indicateurs, c’est cette idée qu’il faut retenir : vous avez davan-
tage besoin d’indicateurs qui vous montrent que vous êtes dans le bon
mouvement que d’indicateurs qui vous montrent que vous êtes dans le
mauvais.
C’est cela l’idée du premier pas : c’est amener dans la conscience, les
gestes à réaliser et non pas ceux qu’il faut éviter. Si par exemple vous
voulez développer chez une assistante qui répond au téléphone, des
compétences d’accueil, il vaut bien mieux que vous lui montriez com-
ment s’y prendre plutôt que de lui faire des remontrances sur ce qu’elle
ne fait pas bien.
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-«Les deux.»
-«L’achat, c’est le moment le plus difficile à trouver. Lui donner, c’est fa-
cile. Mais c’est vraiment trouver le moment de se jeter à l’eau. Tu vois à
quel moment tu pourrais faire ça ?»
-«Non, j’ai du mal. La journée je travaille de 8h00 à 19h00 et...»
-«Est-ce qu’il y a un autre moment où tu pourrais ?»
- «Ben, il y a le week-end.»
- «Oui.»
-«Mais c’est vrai que j’ai l’impression que le week-end, il faut toujours
qu’on soit ensemble. Donc, pour lui faire un cadeau, ce n’est pas facile.»
-«Quel serait le moment le plus opportun ?»
-«Ben, le plus opportun pour l’achat, ce serait en semaine.»
- «A quel moment ?»
- «Soit entre midi et 14h00, soit en sortant du travail»
- «Par rapport à l’endroit où tu travailles, entre midi et 14h00, quand tu
y penses, est-ce qu’il y a un endroit où tu pourrais aller ?»
- «Oui.»
- «Tu penses à un endroit précis.»
- «Oui.»
- «Est-ce qu’il y a un jour qui serait plus adapté qu’un autre ?»
- «N’importe quel jour de la semaine.»
- «Si on mettait mardi par exemple. Tu peux imaginer ça : mardi, à l’en-
droit que tu connais, prendre le temps d’aller acheter un cadeau pour
pouvoir ensuite lui offrir ?»
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Dans quelle partie de vous ressentez-vous le plus cet état ?
- localiser la sensation interne et l’amplifier
Ce qu’il est important de bien comprendre, c’est que ce n’est pas ce que
nous avons qui conduit notre vie, mais ce que nous ressentons en nous-
même.
L’autre de vous dire : «pouhaa, non rien que l’odeur me met mal à l’aise,
si je peux éviter c’est beaucoup mieux pour moi ..»
En fait cet exemple met bien en avant une chose essentielle, ce n’est pas
ce que vous savez qui conduit votre vie, mais ce que vous ressentez.
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Même l’ensemble de vos pensées est conditionné par ce phénomène,
donc dans notre processus de changement, il est impératif de faire des-
cendre notre objectif au niveau des sensations, et vous allez comprendre
comment dans cette dernière étape.
Reprenez votre objectif, puis visualisez ses conséquences pour vous,
puis enfin l’intérêt pour les 2 à 3 personnes impliquées, puis reprenez
vos comportements spécifiques de réussite et enfin ressentez pleine-
ment ce sentiment d’avoir réussi cet objectif, un peu comme ci celui-ci
était derrière vous.
Une fois dans cette sensation intense, gardez bien les yeux fermés et
repensez aux détails de votre objectif, puis aux 3 niveaux de consé-
quences, puis à l’intérêt des personnes directement ou indirectement
concernées par votre objectif, puis à nouveau identifiez les comporte-
ments spécifiques, (4 au moins) que vous avez quand vous réussissez de
cette manière.
Quand, enfin, vous ressentez dans tout votre être la puissance de cette
expérience, vous pouvez vous demander dans quelle situation de vie
vous avez connu ce type d’expérience. Et vous pouvez réaliser que vous
avez en vous tout ce qu’il faut pour réussir cet objectif.
«Vous avez rendez-vous avec votre vie dans le présent. Si vous ratez
ce rendez-vous, vous risquez aussi de rater votre vie.» Tich Nath Han,
moine bouddhiste
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Revenons à notre exemple avec Cécile :
OK. Donc, vous avez peut-être remarqué la dernière étape ? Vous faites
une petite chose, qu’on verra plus en détail, vous mettez la personne
dans un état émotionnel qui est lié à la satisfaction de l’objectif. Ensuite,
fort de cet état émotionnel, vous allez associer la représentation de
toutes les étapes. Ce qui est intéressant à travers ces questions, c’est
que la personne va faire des connexions neuronales importantes.
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L’important c’est de bien saisir la différence entre les étapes successives:
amener la personne dans la conscience de ce qu’elle cherche, dans la
conscience des conséquences pour elle, dans la prise en compte de l’en-
vironnement direct ou indirect, dans l’étape qui consiste à clarifier com-
ment elle va y aller et par quoi elle va commencer, et enfin dans l’asso-
ciation de toutes les étapes avec l’état interne directement rattaché à la
satisfaction de l’objectif. Ce sont différents niveaux de conscience.
Le mieux maintenant c’est de les faire vous-même.
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PHASE 3 : IDENTIFIER LA QUALITE DE VOS CRITERES
QUELS SONT LES CRITERES QUI VONT DETERMINER LA QUALITE D’UN
OBJECTIF
---------------------------------------------------------------------------------------------
Il s’agit là, en fait, de définir les éléments spécifiques qui vont permettre
de donner de la qualité à notre objectif.
J’ai une représentation de ce que c’est que d’être en pleine forme pour
contextualiser. Je sais où, à quel endroit et avec qui éventuellement.
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UN OBJECTIF DOIT ETRE ECOLOGIQUE
Écologique , c’est d’abord cette prise en compte de l’intérêt que les
autres vont trouver dans le cadre de cet objectif ; bien sûr je parle des
personnes impliquées. On évitera donc qu’il y ait des conséquences né-
gatives ; si c’était le cas on redéfinirait afin d’obtenir un rapport gagnant
/ gagnant vis-à-vis de ces différentes personnes.
Paul Pyronnet
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CONCLUSION
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Tout d’abord merci pour votre lecture et je souhaite de tout coeur que ce
livre vous apporte des solutions et une vision plus claire de ce qu’est le
coaching et de ce que peuvent être les outils utilisés lors d’un coaching.
Vous pourrez ainsi en savoir bien plus sur tous ces outils et/ou sur le
coaching sous toutes ses formes notamment au travers de mes articles
et entrevues sur : www.confidencesdecoach.com
En même temps, j’aimerai conclure sur une note importante pour moi,
il est vrai qu’aujourd’hui, le terme «coaching» est utilisé à tort et à tra-
vers et d’ailleurs, personnellement dans mon métier au quotidien, ce
n’est plus vraiment un terme que j’utilise pour définir mon activité. Je
suis plus enclin à utiliser un autre terme plus évocateur pour moi, celui
d’éveilleur. Il me paraît bien plus juste de rendre à César ce qui est à
César et si nous revenons à l’étymologie même du mot «coaching», qui
est un dérivé du mot français «coche» d’abord au sens de «carosse, voi-
ture», puis en argot universitaire «répétiteur, entraîneur» en passant
par coach manager. Je ne me sens pas du tout un entraîneur mais bien
plutôt un éveilleur ou un enchanteur.
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Confidences de Coach
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changement ? A travers ce livre, ce sont sept experts en coaching qui
vous font le privilège de revenir sur l'outil de travail qu'ils affectionnent
le plus. Du plus original au plus fondamental, chacun de ces concepts
vous aidera à mieux comprendre et à mieux appréhender le monde qui
vous entoure. En effet, la communication de pointe n'est pas un but
en soi, c'est d'abord un moyen efficace de donner, demander, obtenir,
changer, aider... bref, de rendre sa vie plus belle !
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Un dernier point important, la totalité des royalties des auteurs est reversée
à des associations caritatives alors faites-vous plaisir et faites du bien en un
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