Integra 002
Integra 002
Integra 002
Plan
3 Equations différentielles
4 Séries numériques
Plan
3 Equations différentielles
4 Séries numériques
1. Fonction en escalier
Définition 1.
Soit [a, b] un intervalle fermé borné de R (−∞ < a < b < +∞). On
appelle subdivision d’ordre n de [a, b] une suite finie strictement croissante
de points de [a, b] :
1. Fonction en escalier
Définition 1.
Soit [a, b] un intervalle fermé borné de R (−∞ < a < b < +∞). On
appelle subdivision d’ordre n de [a, b] une suite finie strictement croissante
de points de [a, b] :
1. Fonction en escalier
Définition 1.
Soit [a, b] un intervalle fermé borné de R (−∞ < a < b < +∞). On
appelle subdivision d’ordre n de [a, b] une suite finie strictement croissante
de points de [a, b] :
1. Fonction en escalier
Remarque
Pour un nombre donné n, il existe une infinité de subdivisions de [a, b].
1. Fonction en escalier
Remarque
Pour un nombre donné n, il existe une infinité de subdivisions de [a, b].
Définition 2.
1 On appelle le pas d’une subdivision ∆ = (x , x , . . . , x ) de [a, b], le
n 0 1 n
nombre positif h = max (xk − xk−1 )
1≤k≤n
1. Fonction en escalier
Remarque
Pour un nombre donné n, il existe une infinité de subdivisions de [a, b].
Définition 2.
1 On appelle le pas d’une subdivision ∆ = (x , x , . . . , x ) de [a, b], le
n 0 1 n
nombre positif h = max (xk − xk−1 )
1≤k≤n
2 Soient deux subdivisions de [a, b]. On dit que ∆1,n est plus fine que
∆2,n si tous les points de ∆2,n sont inclus dans ∆1,n .
1. Fonction en escalier
Remarque
Pour un nombre donné n, il existe une infinité de subdivisions de [a, b].
Définition 2.
1 On appelle le pas d’une subdivision ∆ = (x , x , . . . , x ) de [a, b], le
n 0 1 n
nombre positif h = max (xk − xk−1 )
1≤k≤n
2 Soient deux subdivisions de [a, b]. On dit que ∆1,n est plus fine que
∆2,n si tous les points de ∆2,n sont inclus dans ∆1,n .
3 Soit ∆n la subdivision obtenue en découpant l’intervalle [a, b] en n
intervalles de même longeur. Ainsi
∆n = (a, a + h, a + 2h . . . , b = a + nh) avec h = b−a
h
1. Fonction en escalier
Remarque
Pour un nombre donné n, il existe une infinité de subdivisions de [a, b].
Définition 2.
1 On appelle le pas d’une subdivision ∆ = (x , x , . . . , x ) de [a, b], le
n 0 1 n
nombre positif h = max (xk − xk−1 )
1≤k≤n
2 Soient deux subdivisions de [a, b]. On dit que ∆1,n est plus fine que
∆2,n si tous les points de ∆2,n sont inclus dans ∆1,n .
3 Soit ∆n la subdivision obtenue en découpant l’intervalle [a, b] en n
intervalles de même longeur. Ainsi
∆n = (a, a + h, a + 2h . . . , b = a + nh) avec h = b−a
h
∆n est dite subdivision régulière d’ordre n.
1. Fonction en escalier
Définition 3.
Une fonction f : [a, b] → R est une fonction en escalier s’il existe une
subdivision σ = (x0 , x1 , ..., xn ) et des nombres réels c1 , c2 , ..., cn tel que
pour tout indice k ∈ {1, 2, ..., n} on ait :
1. Fonction en escalier
Définition 3.
Une fonction f : [a, b] → R est une fonction en escalier s’il existe une
subdivision σ = (x0 , x1 , ..., xn ) et des nombres réels c1 , c2 , ..., cn tel que
pour tout indice k ∈ {1, 2, ..., n} on ait :
∀x ∈]xk−1 , xk [, f (x) = ck
1. Fonction en escalier
Définition 3.
Une fonction f : [a, b] → R est une fonction en escalier s’il existe une
subdivision σ = (x0 , x1 , ..., xn ) et des nombres réels c1 , c2 , ..., cn tel que
pour tout indice k ∈ {1, 2, ..., n} on ait :
∀x ∈]xk−1 , xk [, f (x) = ck
1. Fonction en escalier
Définition 3.
Une fonction f : [a, b] → R est une fonction en escalier s’il existe une
subdivision σ = (x0 , x1 , ..., xn ) et des nombres réels c1 , c2 , ..., cn tel que
pour tout indice k ∈ {1, 2, ..., n} on ait :
∀x ∈]xk−1 , xk [, f (x) = ck
1. Fonction en escalier
Définition 3.
Une fonction f : [a, b] → R est une fonction en escalier s’il existe une
subdivision σ = (x0 , x1 , ..., xn ) et des nombres réels c1 , c2 , ..., cn tel que
pour tout indice k ∈ {1, 2, ..., n} on ait :
∀x ∈]xk−1 , xk [, f (x) = ck
1. Fonction en escalier
Remarque 1.
Remarque 1.
Remarque 1.
Définition 4.
L’intégrale d’une fonction en escalier f sur un intervalle [a, b] est le réel
Rb
a f (x)dx définie par :
Remarque 1.
Définition 4.
L’intégrale d’une fonction en escalier f sur un intervalle [a, b] est le réel
Rb
a f (x)dx définie par :
Z b n
X
f (x)dx = ci (xi − xi−1 )
a i=1
Remarque 1.
Définition 4.
L’intégrale d’une fonction en escalier f sur un intervalle [a, b] est le réel
Rb
a f (x)dx définie par :
Z b n
X
f (x)dx = ci (xi − xi−1 )
a i=1
Exemple
Rb
1 Si f = 1 sur [a, b], alors a f (x)dx = b − a.
Exemple
Rb
1 Si f = 1 sur [a, b], alors a f (x)dx = b − a.
Exemple
Rb
1 Si f = 1 sur [a, b], alors a f (x)dx = b − a.
Exemple
Rb
1 Si f = 1 sur [a, b], alors a f (x)dx = b − a.
Définition 5.
La somme de Darboux inférieure (resp. supérieure) d’une fonction
f : [a, b] → R relativement à une subdivision ∆n = (x0 , x1 , . . . , xn ) est
définie par :
Définition 5.
La somme de Darboux inférieure (resp. supérieure) d’une fonction
f : [a, b] → R relativement à une subdivision ∆n = (x0 , x1 , . . . , xn ) est
définie par :
N
X
−
S∆ n
(f ) = (xi − xi−1 ) inf f (x)
x∈[xi−1 ,xi ]
i=1
Définition 5.
La somme de Darboux inférieure (resp. supérieure) d’une fonction
f : [a, b] → R relativement à une subdivision ∆n = (x0 , x1 , . . . , xn ) est
définie par :
N
X
−
S∆ n
(f ) = (xi − xi−1 ) inf f (x)
x∈[xi−1 ,xi ]
i=1
resp.
n
X
+
S∆ n
(f ) = (xi − xi−1 ) sup f (x)
i=1 x∈[xi−1 ,xi ]
Exemple
b−a
Dans le cas particulier d’une subdivision régulière
Pn de pas h = n , la
−
somme de Darboux inférieure est S∆ n
(f ) = h i=1 inf f
[xi−1 ,xi ]
Exemple
b−a
Pn de pas h = n , la
Dans le cas particulier d’une subdivision régulière
−
somme de Darboux inférieure est S∆n (f ) = h i=1 inf f et la somme
[xi−1 ,xi ]
+ Pn
de Darboux supérieure s’écrit : S∆n (f ) = h i=1 sup f
[xi−1 ,xi ]
Exemple
b−a
Pn de pas h = n , la
Dans le cas particulier d’une subdivision régulière
−
somme de Darboux inférieure est S∆n (f ) = h i=1 inf f et la somme
[xi−1 ,xi ]
+ Pn
de Darboux supérieure s’écrit : S∆n (f ) = h i=1 sup f
[xi−1 ,xi ]
Remarque 2.
Soient ∆n et ∆m deux subdivisions de [a, b] avec ∆m plus fine que ∆n .
On a alors
Exemple
b−a
Pn de pas h = n , la
Dans le cas particulier d’une subdivision régulière
−
somme de Darboux inférieure est S∆n (f ) = h i=1 inf f et la somme
[xi−1 ,xi ]
+ Pn
de Darboux supérieure s’écrit : S∆n (f ) = h i=1 sup f
[xi−1 ,xi ]
Remarque 2.
Soient ∆n et ∆m deux subdivisions de [a, b] avec ∆m plus fine que ∆n .
On a alors
− − + +
(1) S∆ n
(f ) ≤ S∆ m
(f ) et S∆ n
(f ) ≥ S∆ m
(f )
Définition 6.
On suppose à présent que la fonction f : [a, b] −→ R est une fonction
bornée quelconque. On définit les deux nombres réels
Définition 6.
On suppose à présent que la fonction f : [a, b] −→ R est une fonction
bornée quelconque. On définit les deux nombres réels
Z b
I − (f ) = sup{ φ(x)dx tel que φ est une fonction en escalier
a
vérifiant φ ≤ f }
Définition 6.
On suppose à présent que la fonction f : [a, b] −→ R est une fonction
bornée quelconque. On définit les deux nombres réels
Z b
I − (f ) = sup{ φ(x)dx tel que φ est une fonction en escalier
a
vérifiant φ ≤ f }
pour I − (f ), on considère toutes les fonctions en escalier, avec toutes les
subdivisions possibles, qui restent inférieures à f . On prend l’aire la plus
grande parmi toute ces fonctions en escalier.
Définition 6.
On suppose à présent que la fonction f : [a, b] −→ R est une fonction
bornée quelconque. On définit les deux nombres réels
Z b
I − (f ) = sup{ φ(x)dx tel que φ est une fonction en escalier
a
vérifiant φ ≤ f }
pour I − (f ), on considère toutes les fonctions en escalier, avec toutes les
subdivisions possibles, qui restent inférieures à f . On prend l’aire la plus
grande parmi toute ces fonctions en escalier.
Z b
I + (f ) = inf{ φ(x)dx tel que φ est une fonction en escalier vérifiant φ ≥ f }
a
Définition 6.
On suppose à présent que la fonction f : [a, b] −→ R est une fonction
bornée quelconque. On définit les deux nombres réels
Z b
I − (f ) = sup{ φ(x)dx tel que φ est une fonction en escalier
a
vérifiant φ ≤ f }
pour I − (f ), on considère toutes les fonctions en escalier, avec toutes les
subdivisions possibles, qui restent inférieures à f . On prend l’aire la plus
grande parmi toute ces fonctions en escalier.
Z b
I + (f ) = inf{ φ(x)dx tel que φ est une fonction en escalier vérifiant φ ≥ f }
a
Remarque 3.
Puisque f est bornée, alors
Remarque 3.
Puisque f est bornée, alors
Z b
(b − a) inf f ≤ f (x)dx ≤ (b − a) sup f
[a,b] a [a,b]
Remarque 3.
Puisque f est bornée, alors
Z b
(b − a) inf f ≤ f (x)dx ≤ (b − a) sup f
[a,b] a [a,b]
par conséquent, les deux ensembles considérés dans la dé.nition ne sont pas
vides.
Remarque 3.
Puisque f est bornée, alors
Z b
(b − a) inf f ≤ f (x)dx ≤ (b − a) sup f
[a,b] a [a,b]
par conséquent, les deux ensembles considérés dans la dé.nition ne sont pas
vides.
Proposition 1.
1 Si on note Sa,b l’ensemble des subdivisions de [a, b]. On a :
Remarque 3.
Puisque f est bornée, alors
Z b
(b − a) inf f ≤ f (x)dx ≤ (b − a) sup f
[a,b] a [a,b]
par conséquent, les deux ensembles considérés dans la dé.nition ne sont pas
vides.
Proposition 1.
1 Si on note Sa,b l’ensemble des subdivisions de [a, b]. On a :
−
I − (f ) = sup S∆ n
(f ) I + (f ) = inf S∆ +
(f )
∆n ∈Sa,b n
∆n ∈Sa,b
et +
− = lim S∆ (f )
= lim S∆ (f ) n
n→+∞ n n→+∞
Remarque 3.
Puisque f est bornée, alors
Z b
(b − a) inf f ≤ f (x)dx ≤ (b − a) sup f
[a,b] a [a,b]
par conséquent, les deux ensembles considérés dans la dé.nition ne sont pas
vides.
Proposition 1.
1 Si on note Sa,b l’ensemble des subdivisions de [a, b]. On a :
−
I − (f ) = sup S∆ n
(f ) I + (f ) = inf S∆ +
(f )
∆n ∈Sa,b n
∆n ∈Sa,b
et +
− = lim S∆ (f )
= lim S∆ (f ) n
n→+∞ n n→+∞
2 On a toujours : I − (f ) ≤ I + (f )
En effet, les inégalités (1) assurent le premier point. Le second découle
directement de la définition 6.
Chakir. Allalou ( FST-BM) Analyse II 05/2021 16 / 63
Chapitre 1 Intégrales de Riemann et calcul des primitives Fonction en escalier
Définition 7
Une fonction bornée f : [a, b] → R est dite intégrable au sens de Riemann
si I − (f ) = I + (f ). On appelle alors ce nombre l’intégrale de Riemann de f
Rb
sur [a, b] et on le note a f (x)dx.
Définition 7
Une fonction bornée f : [a, b] → R est dite intégrable au sens de Riemann
si I − (f ) = I + (f ). On appelle alors ce nombre l’intégrale de Riemann de f
Rb
sur [a, b] et on le note a f (x)dx.
Exemple
1 les fonctions en escalier sont intégrables sur tout intervalle borné.
Définition 7
Une fonction bornée f : [a, b] → R est dite intégrable au sens de Riemann
si I − (f ) = I + (f ). On appelle alors ce nombre l’intégrale de Riemann de f
Rb
sur [a, b] et on le note a f (x)dx.
Exemple
1 les fonctions en escalier sont intégrables sur tout intervalle borné.
2 les fonctions continues monotones sont intégrables.
Définition 7
Une fonction bornée f : [a, b] → R est dite intégrable au sens de Riemann
si I − (f ) = I + (f ). On appelle alors ce nombre l’intégrale de Riemann de f
Rb
sur [a, b] et on le note a f (x)dx.
Exemple
1 les fonctions en escalier sont intégrables sur tout intervalle borné.
2 les fonctions continues monotones sont intégrables.
3 la fonction
1 si x ∈ Q, et x ∈ [a, b]
f (x) =
0 si x ∈
/ Q, et x ∈ [a, b]
n’est pas intégrable au sens de Riemann.
Définition 7
Une fonction bornée f : [a, b] → R est dite intégrable au sens de Riemann
si I − (f ) = I + (f ). On appelle alors ce nombre l’intégrale de Riemann de f
Rb
sur [a, b] et on le note a f (x)dx.
Exemple
1 les fonctions en escalier sont intégrables sur tout intervalle borné.
2 les fonctions continues monotones sont intégrables.
3 la fonction
1 si x ∈ Q, et x ∈ [a, b]
f (x) =
0 si x ∈
/ Q, et x ∈ [a, b]
n’est pas intégrable au sens de Riemann.
En effet, si φ une fonction en escalier avec φ ≤ f alors φ ≤ 0. Par contre si
φ ≥ f alors φ ≥ 1 On en déduit que I − (f ) = 0 6= I + (f ) (I + (f ) = 1). Donc
f n’est pas intégrable au sens de Riemann.
Théorème 1.
Si f : [a, b] → R est continue, alors f est intégrable sur [a, b].
Théorème 1.
Si f : [a, b] → R est continue, alors f est intégrable sur [a, b].
Preuve :
Théorème 1.
Si f : [a, b] → R est continue, alors f est intégrable sur [a, b].
Théorème 1.
Si f : [a, b] → R est continue, alors f est intégrable sur [a, b].
Théorème 2.
Si la fonction f : [a, b] → R est monotone, alors f est intégrable sur [a, b].
Théorème 1.
Si f : [a, b] → R est continue, alors f est intégrable sur [a, b].
Théorème 2.
Si la fonction f : [a, b] → R est monotone, alors f est intégrable sur [a, b].
Preuve
3.Propriétés de l’intégrale
3.Propriétés de l’intégrale
3.Propriétés de l’intégrale
3.Propriétés de l’intégrale
Remarque
Ra
1
a f (x)dx = 0, a∈R
3.Propriétés de l’intégrale
Remarque
Ra
1
a f (x)dx = 0, a∈R
Rb Ra
a f (x)dx = − b f (x)dx, a < b deux réels.
2
3.Propriétés de l’intégrale
3.Propriétés de l’intégrale
3.Propriétés de l’intégrale
3.Propriétés de l’intégrale
Théorème :
Si f est une fonction continue positive vérifiant
3.Propriétés de l’intégrale
Théorème :
Rb
Si f est une fonction continue positive vérifiant a f (x)dx = 0 alors f est la
fonction identiquement nulle.
3.Propriétés de l’intégrale
Théorème :
Rb
Si f est une fonction continue positive vérifiant a f (x)dx = 0 alors f est la
fonction identiquement nulle.
Démonstration :
Raisonnons par l’absurde et supposons qu’il existe x0 ∈ [a, b] tel que
f (x0 ) > 0.
3.Propriétés de l’intégrale
Théorème :
Rb
Si f est une fonction continue positive vérifiant a f (x)dx = 0 alors f est la
fonction identiquement nulle.
Démonstration :
Raisonnons par l’absurde et supposons qu’il existe x0 ∈ [a, b] tel que
f (x0 ) > 0. f étant continue en x0 , il existe alors un intervalle centré en x0
de la forme ]x0 − δ, x0 + δ[⊂ [a, b] tel que f (x) ≥ f (x20 ) et par suite
3.Propriétés de l’intégrale
Théorème :
Rb
Si f est une fonction continue positive vérifiant a f (x)dx = 0 alors f est la
fonction identiquement nulle.
Démonstration :
Raisonnons par l’absurde et supposons qu’il existe x0 ∈ [a, b] tel que
f (x0 ) > 0. f étant continue en x0 , il existe alors un intervalle centré en x0
de la forme ]x0 − δ, x0 + δ[⊂ [a, b] tel que f (x) ≥ f (x20 ) et par suite
Z b Z x0 +δ
f (x)dx ≥ f (x)dx > δf (x0 ).
a x0 −δ
3.Propriétés de l’intégrale
3.Propriétés de l’intégrale
3.Propriétés de l’intégrale
3.Propriétés de l’intégrale
3.Propriétés de l’intégrale
3.Propriétés de l’intégrale
3.Propriétés de l’intégrale
3.Propriétés de l’intégrale
3.Propriétés de l’intégrale
3.Propriétés de l’intégrale
3.Propriétés de l’intégrale
n’est pas intégrable sur [a, b]. Mais sa valeur absolue ( |f | = 1 ) est
intégrable sur [a, b].
3.Propriétés de l’intégrale
Proposition 7.
Soient f et g deux fonctions intégrables sur [a, b], alors
3.Propriétés de l’intégrale
Proposition 7.
Soient f et g deux fonctions intégrables sur [a, b], alors
1
inf(f , g ) = (f + g − |f − g |)
2
3.Propriétés de l’intégrale
Proposition 7.
Soient f et g deux fonctions intégrables sur [a, b], alors
1
inf(f , g ) = (f + g − |f − g |)
2
et
1
sup(f , g ) = (f + g + |f − g |)
2
3.Propriétés de l’intégrale
Proposition 7.
Soient f et g deux fonctions intégrables sur [a, b], alors
1
inf(f , g ) = (f + g − |f − g |)
2
et
1
sup(f , g ) = (f + g + |f − g |)
2
sont intégrables sur [a, b].
3.Propriétés de l’intégrale
Proposition 7.
Soient f et g deux fonctions intégrables sur [a, b], alors
1
inf(f , g ) = (f + g − |f − g |)
2
et
1
sup(f , g ) = (f + g + |f − g |)
2
sont intégrables sur [a, b].
Cas particulier : si f est intégrable sur [a, b], alors f + = sup(f , 0) et
f − = sup(−f , 0) sont intégrables sur [a, b].
Preuve :
Preuve :
Soitλ ∈ R, étant donné que la fonction f + λg est intégrable sur [a, b],
alors (f + λg )2 est intégrable sur [a, b] :
Preuve :
Soitλ ∈ R, étant donné que la fonction f + λg est intégrable sur [a, b],
alors (f + λg )2 est intégrable sur [a, b] :
Z b Z b Z b Z b
0≤ (f +λg )2 (x)dx = f 2 (x)dx +2λ (f .g )(x)dx +λ2 g 2 (x)dx
a a a a
Preuve :
Soitλ ∈ R, étant donné que la fonction f + λg est intégrable sur [a, b],
alors (f + λg )2 est intégrable sur [a, b] :
Z b Z b Z b Z b
0≤ (f +λg )2 (x)dx = f 2 (x)dx +2λ (f .g )(x)dx +λ2 g 2 (x)dx
a a a a
Preuve :
Soitλ ∈ R, étant donné que la fonction f + λg est intégrable sur [a, b],
alors (f + λg )2 est intégrable sur [a, b] :
Z b Z b Z b Z b
0≤ (f +λg )2 (x)dx = f 2 (x)dx +2λ (f .g )(x)dx +λ2 g 2 (x)dx
a a a a
5. Théorème de la moyenne
5.1 Formule de la moyenne pour une fonction intégrable.
Théorème 3
Soit f une fonction intégrable sur [a, b] et soient m = inf f (x) et
x∈[a,b]
M = sup f (x). Alors, il existe α ∈ [m, M] tel que :
x∈[a,b]
5. Théorème de la moyenne
5.1 Formule de la moyenne pour une fonction intégrable.
Théorème 3
Soit f une fonction intégrable sur [a, b] et soient m = inf f (x) et
x∈[a,b]
M = sup f (x). Alors, il existe α ∈ [m, M] tel que :
x∈[a,b]
Z b
f (x)dx = (b − a)α
a
5. Théorème de la moyenne
5.1 Formule de la moyenne pour une fonction intégrable.
Théorème 3
Soit f une fonction intégrable sur [a, b] et soient m = inf f (x) et
x∈[a,b]
M = sup f (x). Alors, il existe α ∈ [m, M] tel que :
x∈[a,b]
Z b
f (x)dx = (b − a)α
a
Preuve
Preuve
La fonction f est intégrable, donc elle est nécessairement bornée, ce qui
assure l’existence de m et M.
Preuve
La fonction f est intégrable, donc elle est nécessairement bornée, ce qui
assure l’existence de m et M.
On a pour tout x ∈ [a, b], m ≤ f (x) ≤ M
donc
Preuve
La fonction f est intégrable, donc elle est nécessairement bornée, ce qui
assure l’existence de m et M.
On a pour tout x ∈ [a, b], m ≤ f (x) ≤ M
donc Z b
m(b − a) ≤ f (x)dx ≤ M(b − a)
a
i.e.
b
1
Z
m≤ f (x)dx ≤ M
(b − a) a
Preuve
La fonction f est intégrable, donc elle est nécessairement bornée, ce qui
assure l’existence de m et M.
On a pour tout x ∈ [a, b], m ≤ f (x) ≤ M
donc Z b
m(b − a) ≤ f (x)dx ≤ M(b − a)
a
i.e.
b
1
Z
m≤ f (x)dx ≤ M
(b − a) a
1
Rb
Posons α = (b−a) a f (x)dx,
on a bien le résultat
Preuve
La fonction f est intégrable, donc elle est nécessairement bornée, ce qui
assure l’existence de m et M.
On a pour tout x ∈ [a, b], m ≤ f (x) ≤ M
donc Z b
m(b − a) ≤ f (x)dx ≤ M(b − a)
a
i.e.
b
1
Z
m≤ f (x)dx ≤ M
(b − a) a
1
Rb
Posons α = f (x)dx,
(b−a) a
Rb
on a bien le résultat a f (x)dx = (b − a)α, avec α ∈ [m, M].
Théorème 4
Soit f une fonction continue sur [a, b], alors, il existe c ∈ [a, b] tel que :
Théorème 4
Soit f une fonction continue sur [a, b], alors, il existe c ∈ [a, b] tel que :
Z b
I = f (x)dx = (b − a)f (c)
a
Théorème 4
Soit f une fonction continue sur [a, b], alors, il existe c ∈ [a, b] tel que :
Z b
I = f (x)dx = (b − a)f (c)
a
Preuve :
D’après le théorème précédent, ∃α ∈ [m, M] tel que I = (b − a)α avec
α ∈ [m, M].
Théorème 4
Soit f une fonction continue sur [a, b], alors, il existe c ∈ [a, b] tel que :
Z b
I = f (x)dx = (b − a)f (c)
a
Preuve :
D’après le théorème précédent, ∃α ∈ [m, M] tel que I = (b − a)α avec
α ∈ [m, M].
Comme f est continue, le théorème des valeurs intermédiaires assure
l’existence de c ∈ [a, b] tq α = f (c).
Théorème 4
Soit f une fonction continue sur [a, b], alors, il existe c ∈ [a, b] tel que :
Z b
I = f (x)dx = (b − a)f (c)
a
Preuve :
D’après le théorème précédent, ∃α ∈ [m, M] tel que I = (b − a)α avec
α ∈ [m, M].
Comme f est continue, le théorème des valeurs intermédiaires assure
l’existence de c ∈ [a, b] tq α = f (c).
D’où I = (b − a)f (c).
Théorème 4
Soient f et g deux fonctions intégrables sur [a, b] et soient m = inf f (x)
x∈[a,b]
et M = sup f (x) , si g garde un signe constant sur [a, b], alors
x∈[a,b]
∃α ∈ [m, M] tel que :
Théorème 4
Soient f et g deux fonctions intégrables sur [a, b] et soient m = inf f (x)
x∈[a,b]
et M = sup f (x) , si g garde un signe constant sur [a, b], alors
x∈[a,b]
∃α ∈ [m, M] tel que :
Z b Z b
(f · g )(x)dx = α g (x)dx
a a
Théorème 4
Soient f et g deux fonctions intégrables sur [a, b] et soient m = inf f (x)
x∈[a,b]
et M = sup f (x) , si g garde un signe constant sur [a, b], alors
x∈[a,b]
∃α ∈ [m, M] tel que :
Z b Z b
(f · g )(x)dx = α g (x)dx
a a
De plus, si f est continue sur [a, b], alors ∃c ∈ [a, b] tel que
Théorème 4
Soient f et g deux fonctions intégrables sur [a, b] et soient m = inf f (x)
x∈[a,b]
et M = sup f (x) , si g garde un signe constant sur [a, b], alors
x∈[a,b]
∃α ∈ [m, M] tel que :
Z b Z b
(f · g )(x)dx = α g (x)dx
a a
De plus, si f est continue sur [a, b], alors ∃c ∈ [a, b] tel que
Z b Z b
(f .g )(x)dx = f (c) g (x)dx
a a
Preuve :
Supposons que g ≤ 0 sur [a, b].
Preuve :
Supposons que g ≤ 0 sur [a, b].
On a ∀x ∈ [a, b] Mg (x) ≤ f (x)g (x) ≤ mg (x)
donc
Preuve :
Supposons que g ≤ 0 sur [a, b].
On a ∀x ∈ [a, b] Mg (x) ≤ f (x)g (x) ≤ mg (x)
donc Z Zb b Z b
M g (x)dx ≤ f (x)g (x)dx ≤ m g (x)dx
a a a
Si
Preuve :
Supposons que g ≤ 0 sur [a, b].
On a ∀x ∈ [a, b] Mg (x) ≤ f (x)g (x) ≤ mg (x)
donc Z Zb b Z b
M g (x)dx ≤ f (x)g (x)dx ≤ m g (x)dx
a a a
Si Z b Z b
g (x)dx = 0 ⇒ f (x)g (x)dx = 0
a a
Sinon, on pose
Preuve :
Supposons que g ≤ 0 sur [a, b].
On a ∀x ∈ [a, b] Mg (x) ≤ f (x)g (x) ≤ mg (x)
donc Z Zb b Z b
M g (x)dx ≤ f (x)g (x)dx ≤ m g (x)dx
a a a
Si Z b Z b
g (x)dx = 0 ⇒ f (x)g (x)dx = 0
a a
Sinon, on pose
Rb
a f (x)g (x)dx
α= Rb
a g (x)dx
et on a
Preuve :
Supposons que g ≤ 0 sur [a, b].
On a ∀x ∈ [a, b] Mg (x) ≤ f (x)g (x) ≤ mg (x)
donc Z Zb b Z b
M g (x)dx ≤ f (x)g (x)dx ≤ m g (x)dx
a a a
Si Z b Z b
g (x)dx = 0 ⇒ f (x)g (x)dx = 0
a a
Sinon, on pose
Rb
a f (x)g (x)dx
α= Rb
a g (x)dx
et on a Z b Z b
α ∈ [m, M] et (f .g )(x)dx = α g (x)dx
a a
Exemple 5.
Soit I = [0; +∞[,
Exemple 5.
Soit I = [0; +∞[,
g : I →R
√
x→ x
alors,
Exemple 5.
Soit I = [0; +∞[,
g : I →R
√
x→ x
alors,
G :I →R
3
x → 23 x 2
est une primitive de g sur I .
Exemple 5.
Soit I = [0; +∞[,
g : I →R
√
x→ x
alors,
G :I →R
3
x → 23 x 2
est une primitive de g sur I .
Pour tout c ∈ R, G + c est également une primitive de g .
Chakir. Allalou ( FST-BM) Analyse II 05/2021 32 / 63
Chapitre 1 Intégrales de Riemann et calcul des primitives Primitive d’une fonction
!
1 1 1 1
un = 1
+ 2
+ ... + n
n 1+ n 1+ n
1+ n
n
1X 1
= k
n 1+ n
k=1
n
b−aX k
= f
n n
k=1
!
1 1 1 1
un = 1
+ 2
+ ... + n
n 1+ n 1+ n
1+ n
n
1X 1
= k
n 1+ n
k=1
n
b−aX k
= f
n n
k=1
1
avec f (x) = 1+x , b = 1, a = 0 et n1 est le pas de la subdivision régulière
∆n = 0, n1 , n2 , . . . , 1 de l’intervalle [0, 1].
!
1 1 1 1
un = 1
+ 2
+ ... + n
n 1+ n 1+ n
1+ n
n
1X 1
= k
n 1+ n
k=1
n
b−aX k
= f
n n
k=1
1
avec f (x) = 1+x , b = 1, a = 0 et n1 est le pas de la subdivision régulière
∆n = 0, n1 , n2 , . . . , 1 de l’intervalle [0, 1].
Comme la fonction f est continue sur [0, 1] elle y est donc intégrable et
!
1 1 1 1
un = 1
+ 2
+ ... + n
n 1+ n 1+ n
1+ n
n
1X 1
= k
n 1+ n
k=1
n
b−aX k
= f
n n
k=1
1
avec f (x) = 1+x , b = 1, a = 0 et n1 est le pas de la subdivision régulière
∆n = 0, n1 , n2 , . . . , 1 de l’intervalle [0, 1].
Comme la fonction f est continue sur [0, 1] elle y est donc intégrable et
( R1
lim un
0 f (x)dx = n→+∞
R1 R1 1 1
0 f (x)dx = 0 1+x dx = [ln(1 + x)]0 = ln 2
!
1 1 1 1
un = 1
+ 2
+ ... + n
n 1+ n 1+ n
1+ n
n
1X 1
= k
n 1+ n
k=1
n
b−aX k
= f
n n
k=1
1
avec f (x) = 1+x , b = 1, a = 0 et n1 est le pas de la subdivision régulière
∆n = 0, n1 , n2 , . . . , 1 de l’intervalle [0, 1].
Comme la fonction f est continue sur [0, 1] elle y est donc intégrable et
( R1
lim un
0 f (x)dx = n→+∞
R1 R1 1 1
0 f (x)dx = 0 1+x dx = [ln(1 + x)]0 = ln 2
Exemple
Soit (un )n ∈ N une suite définie par :
Exemple
Soit (un )n ∈ N une suite définie par :
n
πX kπ
un = cos
n n
k=1
Exemple
Soit (un )n ∈ N une suite définie par :
n
πX kπ
un = cos
n n
k=1
Posons a = 0, b = π,
Exemple
Soit (un )n ∈ N une suite définie par :
n
πX kπ
un = cos
n n
k=1
Posons a = 0, b = π,
f : [0, π] → R
Comme f est continue sur [0, π] donc
Exemple
Soit (un )n ∈ N une suite définie par :
n
πX kπ
un = cos
n n
k=1
Posons a = 0, b = π,
f : [0, π] → R
Comme f est continue sur [0, π] donc
Z n
lim un = f (x)dx.
n→+∞ 0
Exemple
Soit (un )n ∈ N une suite définie par :
n
πX kπ
un = cos
n n
k=1
Posons a = 0, b = π,
f : [0, π] → R
Comme f est continue sur [0, π] donc
Z n
lim un = f (x)dx.
n→+∞ 0
OnChakir.
a Allalou ( FST-BM) Analyse II 05/2021 36 / 63
Chapitre 1 Intégrales de Riemann et calcul des primitives Primitive d’une fonction
π
1
Z
lim wn = sin xdx
n→+∞ π 0
2
=
π
π
1
Z
lim wn = sin xdx
n→+∞ π 0
2
=
π
Remarque 5.
La somme de Darboux est aussi utlisée pour donner une valeur approchée
aux intégrales dont on ne peut pas calculer la valeur exacte :
π
1
Z
lim wn = sin xdx
n→+∞ π 0
2
=
π
Remarque 5.
La somme de Darboux est aussi utlisée pour donner une valeur approchée
aux intégrales dont on ne peut pas calculer la valeur exacte :
+ −
Rb
5 S∆ n
(f ) et S∆ n
(f ) sont des approximations de a f (x)dx appelées
méthodes des rectangles.
π
1
Z
lim wn = sin xdx
n→+∞ π 0
2
=
π
Remarque 5.
La somme de Darboux est aussi utlisée pour donner une valeur approchée
aux intégrales dont on ne peut pas calculer la valeur exacte :
+ −
Rb
5 S∆ n
(f ) et S∆ n
(f ) sont des approximations de a f (x)dx appelées
méthodes des rectangles.
S + (f )+S − (f ) Rb
5 ∆n 2 ∆n est une approximation de a f (x)dx appelées méthodes
des trapèzes.
7. Intégrale indéfinie
Théorème 6.
7. Intégrale indéfinie
Théorème 6.
Soit f une fonction Riemann intégrable sur [a, b], alors elle est aussi
intégrable sur [a, x], pour tout x ∈ [a, b], ce qui permet de définir
l’application :
7. Intégrale indéfinie
Théorème 6.
Soit f une fonction Riemann intégrable sur [a, b], alors elle est aussi
intégrable sur [a, x], pour tout x ∈ [a, b], ce qui permet de définir
l’application :
F : [a, b] → R
Z x
x→ f (t)dt
a
qui vérifie :
7. Intégrale indéfinie
Théorème 6.
Soit f une fonction Riemann intégrable sur [a, b], alors elle est aussi
intégrable sur [a, x], pour tout x ∈ [a, b], ce qui permet de définir
l’application :
F : [a, b] → R
Z x
x→ f (t)dt
a
qui vérifie :
i) F est continue sur [a, b] et même lipschitzienne.
7. Intégrale indéfinie
Théorème 6.
Soit f une fonction Riemann intégrable sur [a, b], alors elle est aussi
intégrable sur [a, x], pour tout x ∈ [a, b], ce qui permet de définir
l’application :
F : [a, b] → R
Z x
x→ f (t)dt
a
qui vérifie :
i) F est continue sur [a, b] et même lipschitzienne.
ii) Si f a une limite l au point c de [a, b], alors F est dérivable
au point c et F 0 (c) = l.
7. Intégrale indéfinie
Théorème 6.
Soit f une fonction Riemann intégrable sur [a, b], alors elle est aussi
intégrable sur [a, x], pour tout x ∈ [a, b], ce qui permet de définir
l’application :
F : [a, b] → R
Z x
x→ f (t)dt
a
qui vérifie :
i) F est continue sur [a, b] et même lipschitzienne.
ii) Si f a une limite l au point c de [a, b], alors F est dérivable
au point c et F 0 (c) = l.
iii) Si f est continue sur [a, b], alors F est dérivable sur [a, b] et
a pour dérivée f .
7. Intégrale indéfinie
Théorème 6.
Soit f une fonction Riemann intégrable sur [a, b], alors elle est aussi
intégrable sur [a, x], pour tout x ∈ [a, b], ce qui permet de définir
l’application :
F : [a, b] → R
Z x
x→ f (t)dt
a
qui vérifie :
i) F est continue sur [a, b] et même lipschitzienne.
ii) Si f a une limite l au point c de [a, b], alors F est dérivable
au point c et F 0 (c) = l.
iii) Si f est continue sur [a, b], alors F est dérivable sur [a, b] et
a pour dérivée f .
iv) F est l’unique primitive de f sur [a, b] qui s’annule au point a.
Chakir. Allalou ( FST-BM) Analyse II 05/2021 38 / 63
Chapitre 1 Intégrales de Riemann et calcul des primitives Intégrale indéfinie
Preuve :
Exemples :
Pour avoir Z
ln(x)dx
Exemples :
Pour avoir Z
ln(x)dx
1
on pose u(x) = ln(x) et v 0 (x) = 1 on a donc u 0 (x) = x et v (x) = x
Exemples :
Pour avoir Z
ln(x)dx
Z
(sinx)e x dx
Z
(sinx)e x dx
Remarque 6.
L’intégration par parties est souvent utilisée pour trouver une éventuelle
formule de récurrence lorsque la fonction à intégrer dépend de l’entier n.
Z
(sinx)e x dx
Remarque 6.
L’intégration par parties est souvent utilisée pour trouver une éventuelle
formule de récurrence lorsque la fonction à intégrer dépend de l’entier n.Par
Rπ
exemple, soit In = 02 sinn (x)dx où n ∈ N et n ≥ 2
Z
(sinx)e x dx
Remarque 6.
L’intégration par parties est souvent utilisée pour trouver une éventuelle
formule de récurrence lorsque la fonction à intégrer dépend de l’entier n.Par
Rπ
exemple, soit In = 02 sinn (x)dx où n ∈ N et n ≥ 2
Z π
2
In = sinn (x)dx
0
Z
(sinx)e x dx
Remarque 6.
L’intégration par parties est souvent utilisée pour trouver une éventuelle
formule de récurrence lorsque la fonction à intégrer dépend de l’entier n.Par
Rπ
exemple, soit In = 02 sinn (x)dx où n ∈ N et n ≥ 2
Z π
2
In = sinn (x)dx
0
Z π
2
= sin(x)sinn−1 (x)dx,
0
on pose
(
u 0 (x) = sin(x); v (x) = sinn−1 (x);
on pose
(
u 0 (x) = sin(x); v (x) = sinn−1 (x);
u(x) = −cos(x); v 0 (x) = (n − 1)sinn−2 (x)cos(x),
on pose
(
u 0 (x) = sin(x); v (x) = sinn−1 (x);
u(x) = −cos(x); v 0 (x) = (n − 1)sinn−2 (x)cos(x),
Z π
2
n−1
In = [−cos(x)sin (x)] − (n − 1) −cos(x)sinn−2 (x)cos(x)
0
on pose
(
u 0 (x) = sin(x); v (x) = sinn−1 (x);
u(x) = −cos(x); v 0 (x) = (n − 1)sinn−2 (x)cos(x),
Z π
2
n−1
In = [−cos(x)sin (x)] − (n − 1) −cos(x)sinn−2 (x)cos(x)
0
Z π
2
= (n − 1) (1 − sin2 (x))sinn−2 (x)
0
on pose
(
u 0 (x) = sin(x); v (x) = sinn−1 (x);
u(x) = −cos(x); v 0 (x) = (n − 1)sinn−2 (x)cos(x),
Z π
2
n−1
In = [−cos(x)sin (x)] − (n − 1) −cos(x)sinn−2 (x)cos(x)
0
Z π
2
= (n − 1) (1 − sin2 (x))sinn−2 (x)
0
= (n − 1)In−2 − (n − 1)In
on pose
(
u 0 (x) = sin(x); v (x) = sinn−1 (x);
u(x) = −cos(x); v 0 (x) = (n − 1)sinn−2 (x)cos(x),
Z π
2
n−1
In = [−cos(x)sin (x)] − (n − 1) −cos(x)sinn−2 (x)cos(x)
0
Z π
2
= (n − 1) (1 − sin2 (x))sinn−2 (x)
0
= (n − 1)In−2 − (n − 1)In
Finalement,
∀n ≥ 2, nIn = (n − 2)In−2
Théorème 8.
Soit f une fonction continue et définie sur un intervalle borné I et
ϕ:J→I
Théorème 8.
Soit f une fonction continue et définie sur un intervalle borné I et
ϕ : J → I une fonction bijective de classe C 1 de I sur l’intervalle J. Pour
tout a, b ∈ J, on a :
Théorème 8.
Soit f une fonction continue et définie sur un intervalle borné I et
ϕ : J → I une fonction bijective de classe C 1 de I sur l’intervalle J. Pour
tout a, b ∈ J, on a :
Z ϕ(b) Z b
f (x)dx = f (ϕ(t))ϕ0 (t)dt
ϕ(a) a
Théorème 8.
Soit f une fonction continue et définie sur un intervalle borné I et
ϕ : J → I une fonction bijective de classe C 1 de I sur l’intervalle J. Pour
tout a, b ∈ J, on a :
Z ϕ(b) Z b
f (x)dx = f (ϕ(t))ϕ0 (t)dt
ϕ(a) a
Preuve
les deux fonctions f et ϕ sont dérivable, donc leur composée est également
dérivable. La formule de dérivation de la composée de deux fonctions F ◦ ϕ
est
les deux fonctions f et ϕ sont dérivable, donc leur composée est également
dérivable. La formule de dérivation de la composée de deux fonctions F ◦ ϕ
est
(F ◦ ϕ)0 (t) = F 0 (ϕ(t)) · ϕ0 (t), t ∈ [a, b]
= f (ϕ(t)) · ϕ0 (t), t ∈ [a, b]
les deux fonctions f et ϕ sont dérivable, donc leur composée est également
dérivable. La formule de dérivation de la composée de deux fonctions F ◦ ϕ
est
(F ◦ ϕ)0 (t) = F 0 (ϕ(t)) · ϕ0 (t), t ∈ [a, b]
= f (ϕ(t)) · ϕ0 (t), t ∈ [a, b]
donc, F ◦ ϕ est une primitive de t → f (ϕ(t)).ϕ0 (t). Pour les intégrales, on
a:
les deux fonctions f et ϕ sont dérivable, donc leur composée est également
dérivable. La formule de dérivation de la composée de deux fonctions F ◦ ϕ
est
(F ◦ ϕ)0 (t) = F 0 (ϕ(t)) · ϕ0 (t), t ∈ [a, b]
= f (ϕ(t)) · ϕ0 (t), t ∈ [a, b]
donc, F ◦ ϕ est une primitive de t → f (ϕ(t)).ϕ0 (t). Pour les intégrales, on
a: Z b
f (ϕ(t))ϕ0 (t)dt = [(F ◦ ϕ)(t)]ba
a
= F (ϕ(b)) − F (ϕ(a))
Z ϕ(b)
= f (x)dx
ϕ(a)
Exemple
Calculer
dx
R
1
1+cos 2 x
Exemple
Calculer
dx
R
1
1+cos 2 x
R
2 tan(t)dt
Exemple
Calculer
dx
R
1
1+cos 2 x
R
2 tan(t)dt
dt
R
3
t ln(t)
Donc
Donc
A B
f (x) = + avec A, B dans R
x − x1 x − x2
On a donc
Donc
A B
f (x) = + avec A, B dans R
x − x1 x − x2
On a donc
Z
f (x)dx = A ln |x − x1 | + B ln |x − x2 | + c, c ∈ R
Exemple
Soit f (x) = x 22x+3
+3x+2
, le dénominateur x 2 + 3x + 2 admet deux racines
x1 = −2 et x = −1
Exemple
Soit f (x) = x 22x+3
+3x+2
, le dénominateur x 2 + 3x + 2 admet deux racines
x1 = −2 et x = −1
1 1
f (x) = +
x +1 x +2
Exemple
Soit f (x) = x 22x+3
+3x+2
, le dénominateur x 2 + 3x + 2 admet deux racines
x1 = −2 et x = −1
1 1
f (x) = +
x +1 x +2
Z
f (x)dx = ln |x + 1| + ln |x + 2| + c, c ∈ R, sur −∞, −2[, ]−2, −1[, ]−1, +∞
Exemple
x+4
Le dénominateur de la fraction rationnelle f (x) = x 2 −2x+1
a une racine
x =1
Exemple
x+4
Le dénominateur de la fraction rationnelle f (x) = x 2 −2x+1
a une racine
x =1
La fonction se décompose sous la forme :
5 1
f (x) = 2
+
(x − x0 ) x − x0
donc, donc, i
5
R
f (x)dx = − x−1 + ln |x − 1| + c, c ∈ R sur chacun des intervalles −
∞, 1[, ]1 + ∞[
Exemple
x+1
Soit f (x) = 2x 2 +x+1
1
4 (4x + 1) − 14 + 1
f (x) =
2x 2 + x + 1
= 14 × 2x4x+1 3 1
2 +x+1 + 4 × 2x 2 +x+1 d’un côté, le premier terme a pour intégrale
la quantité suivante :
Z 0
4x + 1
Z
u (x)
2
dx = dx oi u(x) = 2x 2 + x + 1
2x + x + 1 u(x)
= ln 2x 2 + x + 1 + c, c ∈ R
Chakir. Allalou ( FST-BM) Analyse II 05/2021 50 / 63
Chapitre 1 Intégrales de Riemann et calcul des primitives Primitives d’une fonction rationnelle
Exemple
1 1
D’un autre côté, le deuxiéme s’écrit comme suit : 2x 2 +x+1
= 2
2(x+ 14 ) + 78
8 1
= × 2
7 √4 1
7
× x+ 4 +1
Exemples
R
1 Déterminer cos(4x) sin(3x)dx
Exemples
R
1 Déterminer cos(4x) sin(3x)dx
1
Z Z
cos(4x) sin(3x)dx = (sin(7x) − sin(x))dx
2
1 1
= − cos(7x) + cos x + c, c ∈ R
14 2
Exemples
R
1 Déterminer cos(4x) sin(3x)dx
1
Z Z
cos(4x) sin(3x)dx = (sin(7x) − sin(x))dx
2
1 1
= − cos(7x) + cos x + c, c ∈ R
14 2
cos4 (x)dx
R
2 Déterminer
Exemples
R
1 Déterminer cos(4x) sin(3x)dx
1
Z Z
cos(4x) sin(3x)dx = (sin(7x) − sin(x))dx
2
1 1
= − cos(7x) + cos x + c, c ∈ R
14 2
Exemples
R
1 Déterminer cos(4x) sin(3x)dx
1
Z Z
cos(4x) sin(3x)dx = (sin(7x) − sin(x))dx
2
1 1
= − cos(7x) + cos x + c, c ∈ R
14 2
1
Z Z
4
cos (x)dx = (cos 4x + 4 cos 2x + 3)dx
8
1 1 3
= sin 4x + sin 2x + x + c), c ∈ R
32 4 8
d’où
d’où Z
p 0
I =− 1 − t2 t q dt oùt = cos x
Z Z
3 2
I1 = sin x cos xdx = sin x sin2 x cos2 xdx
Z
1 − cos2 x cos2 x sin xdx
=
Z Z
3 2
I1 = sin x cos xdx = sin x sin2 x cos2 xdx
Z
1 − cos2 x cos2 x sin xdx
=
on obtient :
Z Z
3 2
I1 = sin x cos xdx = sin x sin2 x cos2 xdx
Z
1 − cos2 x cos2 x sin xdx
=
on obtient : Z
1 − y 2 y 2 dy
I1 = −
Z
y 2 − y 5 dy
=−
1 1
= − y 3 + y 5 + c, c ∈ R
3 5
1 1
= − cos3 x + cos5 x + c, c ∈ R
3 5
Chakir. Allalou ( FST-BM) Analyse II 05/2021 55 / 63
Chapitre 1 Intégrales de Riemann et calcul des primitives Primitives d’une fonction rationnelle
p = 2p 0 , p 0 ∈ N
q = 2q 0 , q 0 ∈ N
par suite,
p = 2p 0 , p 0 ∈ N
q = 2q 0 , q 0 ∈ N
par suite, Z
I = sinp (x) cosq (x)dx
Z
p 0 0
= 1 − cos2 x cos2q xdx
cosn xdx
R
après développement, on obtient des intégrales de la forme
Régle de Bioche
R
Soit à calculer F (cos x, sin x)dx où F est une fraction rationnelle à 2
variables. Posons H(x) = F (cos x, sin x)
Régle de Bioche
R
Soit à calculer F (cos x, sin x)dx où F est une fraction rationnelle à 2
variables. Posons H(x) = F (cos x, sin x)
Si H(−x) = −H(x) alors on pose t = cos x
Régle de Bioche
R
Soit à calculer F (cos x, sin x)dx où F est une fraction rationnelle à 2
variables. Posons H(x) = F (cos x, sin x)
Si H(−x) = −H(x) alors on pose t = cos x
Si H(π − x) = −H(x) alors on pose t = sin x
Régle de Bioche
R
Soit à calculer F (cos x, sin x)dx où F est une fraction rationnelle à 2
variables. Posons H(x) = F (cos x, sin x)
Si H(−x) = −H(x) alors on pose t = cos x
Si H(π − x) = −H(x) alors on pose t = sin x
Si H(π + x) = H(x) alors on pose t = tan x
Régle de Bioche
R
Soit à calculer F (cos x, sin x)dx où F est une fraction rationnelle à 2
variables. Posons H(x) = F (cos x, sin x)
Si H(−x) = −H(x) alors on pose t = cos x
Si H(π − x) = −H(x) alors on pose t = sin x
Si H(π + x) = H(x) alors on pose t = tan x
2
sinon on pose t = tan x2 et dans ce cas cos x = 1−t
1+t 2
Régle de Bioche
R
Soit à calculer F (cos x, sin x)dx où F est une fraction rationnelle à 2
variables. Posons H(x) = F (cos x, sin x)
Si H(−x) = −H(x) alors on pose t = cos x
Si H(π − x) = −H(x) alors on pose t = sin x
Si H(π + x) = H(x) alors on pose t = tan x
2
sinon on pose t = tan x2 et dans ce cas cos x = 1−t
1+t 2
2t
sin x =
1 + t2
2
dx = 1+t 2
dt
Exemple
sin x
R
1. Calculer cos3 x+sin2 x
dx.
Régle de Bioche
R
Soit à calculer F (cos x, sin x)dx où F est une fraction rationnelle à 2
variables. Posons H(x) = F (cos x, sin x)
Si H(−x) = −H(x) alors on pose t = cos x
Si H(π − x) = −H(x) alors on pose t = sin x
Si H(π + x) = H(x) alors on pose t = tan x
2
sinon on pose t = tan x2 et dans ce cas cos x = 1−t
1+t 2
2t
sin x =
1 + t2
2
dx = 1+t 2
dt
Exemple
sin x
R
1. Calculer cos3 x+sin2 x
dx. On pose t = cosx, dt = −sinxdx, donc
Régle de Bioche
R
Soit à calculer F (cos x, sin x)dx où F est une fraction rationnelle à 2
variables. Posons H(x) = F (cos x, sin x)
Si H(−x) = −H(x) alors on pose t = cos x
Si H(π − x) = −H(x) alors on pose t = sin x
Si H(π + x) = H(x) alors on pose t = tan x
2
sinon on pose t = tan x2 et dans ce cas cos x = 1−t
1+t 2
2t
sin x =
1 + t2
2
dx = 1+t 2
dt
Exemple
sin x
R
1. Calculer cos3 x+sin2 x
dx. On pose t = cosx, dt = −sinxdx, donc
sin x 1
Z Z
dx =
cos x + sin2 x
3 t3 + (1 − t 2 )
Chakir. Allalou ( FST-BM) Analyse II 05/2021 58 / 63
Chapitre 1 Intégrales de Riemann et calcul des primitives Primitives d’une fonction rationnelle
Dans chacun des cas, on retombe sur une fraction rationnelle d’un des
types qui précèdent (avec ch, sh ou sin, cos).
Dans chacun des cas, on retombe sur une fraction rationnelle d’un des
types qui précèdent (avec ch, sh ou sin, cos).
Exemple
x
f (x) = √
x 2 +4x+5
: on ax 2 + 4x + 5 = (x + 2)2 + 1, on posera
Dans chacun des cas, on retombe sur une fraction rationnelle d’un des
types qui précèdent (avec ch, sh ou sin, cos).
Exemple
x
f (x) = √ : on ax 2 + 4x + 5 = (x + 2)2 + 1, on posera
x 2 +4x+5 √
donc x + 2 = sh u, d 0 out x 2 + 4x + 5 = ch u, dx = ch udu et
Dans chacun des cas, on retombe sur une fraction rationnelle d’un des
types qui précèdent (avec ch, sh ou sin, cos).
Exemple
x
f (x) = √ : on ax 2 + 4x + 5 = (x + 2)2 + 1, on posera
x 2 +4x+5 √
donc x + 2 = sh u, d 0 out x 2 + 4x + 5 = ch u, dx = ch udu et
sh u − 2
Z Z Z
f (x)dx = ch udu = (sh u − 2)du
ch u
p
= ch u − 2u = x 2 + 4x + 5 − 2 Arsh(x + 2)
Plan
3 Equations différentielles
4 Séries numériques
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4 Séries numériques
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4 Séries numériques