Mémoire de Fin D'études PDF
Mémoire de Fin D'études PDF
Mémoire de Fin D'études PDF
Thème :
DERRADJI Sarah
ABROUS Fatiha
Liste des abréviations
Introduction
Conclusion
Introduction
Conclusion
Introduction
Conclusion
Introduction
Conclusion
Chapitre V: Préconisation de démarche marketing pour la BEA
Introduction
Conclusion
Conclusion générale
Bibliographie
Quelle est la stratégie que doit adopter la BEA pour promouvoir la carte CIB?
1
Introduction générale
Afin de répondre à ces questions dans les meilleures conditions, nous avons
adopté à notre travail de recherche la méthodologie suivante :
Le premier chapitre traitera l’approche marketing au sein de la banque. Le
second abordera l’approche stratégique du marketing bancaire, le troisième abordera
l’approche opérationnelle du marketing. Dans le quatrième chapitre nous parlerons de
l’évolution de la monnaie, des instruments de paiement ainsi que le passage à la
monétique afin de nous familiariser avec la carte bancaire «la carte CIB» qui fera
l’objet de notre étude.
Le cinquième chapitre sera entièrement réservé au cas pratique, et à
l’application des concepts théoriques développés précédemment qui traitera la
promotion de " la carte CIB" par la BEA.
2
Chapitre I
Les fondements théoriques du
marketing bancaire
Chapitre I : les fondements théoriques du marketing bancaire
Introduction :
«Il y’a une énigme dans le marketing: c’est l’une des plus vielles activités
de l’homme mais on le considère aujourd’hui comme la discipline la plus
récente de la gestion des entreprises.»1
Dans un premier temps, nous allons définir le marketing ainsi que son
historique et son évolution, puis on abordera le marketing des services et enfin,
le marketing bancaire : son rôle et ses spécificités.
Le terme marketing est un terme d’actualité et est très utilisé par les
entreprises qui ont mis de nouveaux postes pour les professionnels en ce
domaine.
3
Chapitre I : les fondements théoriques du marketing bancaire
1
Thuillier, P. De l’étude de marché au plan de marketing. Les éditions d’organisation Lendrevie. Lévy.
Lindon. Mercator : Théorie et pratique du marketing. 8éme édition. DUNOD, Paris 2006. P12
2
Drucker, P. La nouvelle pratique de la direction des entreprises. Les éditions d’organisation, Paris,
2007.
4
Chapitre I : les fondements théoriques du marketing bancaire
Production de Le marché
l'entreprise
5
Chapitre I : les fondements théoriques du marketing bancaire
Le
marketing
Le
Production marché
de
l’entreprise
Source: Baker, M. marketing: theory and practice. Macmillan
6
Chapitre I : les fondements théoriques du marketing bancaire
La démarche opérationnelle : Son but est de concrétiser les choix, c’est ici que
le plan d’action doit être développer et cela pour chaque composante du produit
(élaboration du produit, détermination des prix, choix du réseau de distribution…)
1
Maisonnas, S. Dufour, Marketing et services: du transactionnel au relationnel. Edition Cheneliére
Education.Canada 2006. P16.
7
Chapitre I : les fondements théoriques du marketing bancaire
2.2.3. La variabilité: Étant donné que le facteur humain rentre en jeu dans la
fabrication d’un service, alors le service a du mal à être standardisé
contrairement au produit, ainsi plusieurs employés vont produire un même
service mais de manière différente, et un même employé aura une productivité
variable d’un jour à l’autre.
8
Chapitre I : les fondements théoriques du marketing bancaire
Phases du
processus Phases du processus
Spécificités des produits
d’innovation dans d’innovation pour les produits
les services
9
Chapitre I : les fondements théoriques du marketing bancaire
10
Chapitre I : les fondements théoriques du marketing bancaire
On parlera dans ce qui suit des objectifs des études de marché ainsi que de
la démarche suivi pour la réalisation de ces dernières.
Elles sont réalisées sur des petits échantillons de personnes. Elles aident
les entreprises qui veulent explorer des domaines inconnus par exemple, et cela
en répondant à des questions de types : qui ? Quoi? Pourquoi ? Comment ?…
Elles sont réalisées sur des grands échantillons de personnes. Elles servent à
mesurer et quantifier les informations pour décider, et cela en répondant à des
1
DEMEURE, C. « marketing ». Sirey, Lonrai. 1997. P35.
11
Chapitre I : les fondements théoriques du marketing bancaire
- Améliorer les ventes d’un certain produit et /ou dans certaines régions;
- Rechercher des nouveaux clients et fidéliser les clients actuels;
- Calculer les prévisions de vente;
- Accentuer la pénétration de certains circuits de distribution.
- Prendre connaissance des problèmes liés à la vente ;
- Redéfinir une gamme de produit de l’entreprise;
- Identifier et analyser la stratégie des concurrents ;
12
Chapitre I : les fondements théoriques du marketing bancaire
13
Chapitre I : les fondements théoriques du marketing bancaire
Le traitement de ces données est fait avec des logiciels statistiques, après
leur saisie informatique. C’est l’étape la plus pertinente car les résultats qui vont
en découler vont servir de base aux futures décisions.
Le plan marketing est définit comme étant: «un document qui conduit
l’entreprise à poser les problèmes dans leur globalité afin d’aider le décideur à
analyser les diverses conséquences de ses choix et permettre la coordination de ses
activités.»1
1
Badoc, M. Marketing Management pour la banque et l’assurance européennes. Les éditions d’organisation,
Paris 1986. P78.
14
Chapitre I : les fondements théoriques du marketing bancaire
Source : Badoc, M. Marketing Management pour la banque et l’assurance européennes. Les éditions
d’organisation, Paris 1986.
15
Chapitre I : les fondements théoriques du marketing bancaire
1
Lambi, J-J.de Moerloose, C. Marketing Stratégique et opérationnel : Du marketing à 7ème édition.
Dunod Paris 2008, P 537.
2
Cours animé par Mr. Sediki. « Le marketing bancaire ». UMMTO 2012
16
Chapitre I : les fondements théoriques du marketing bancaire
Conclusion du chapitre I :
17
Chapitre II
L’approche stratégique du
marketing bancaire
Chapitre II : l’approche stratégique du marketing bancaire
Introduction
La banque est une entité dynamique qui ne vit pas en autarcie, elle
s’intègre dans un environnement donné. Cependant elle l’influence et se fait
influencer. Pour permettre à l’entreprise une meilleure intégration dans le
marché, une démarche marketing s’impose.
L’entreprise sera alors mieux informer sur les menaces auxquelles elle
doit faire face, et les opportunités qu’elle doit saisir ainsi que le plan d’action à
adopter.
18
Chapitre II : l’approche stratégique du marketing bancaire
19
Chapitre II : l’approche stratégique du marketing bancaire
Dans cet environnement, on trouve les lois, les décrets et les règlements
concernant la production, la consommation, la distribution et la fixation des prix.
Dans le cas de la banque, son activité est régit par une forte réglementation
Etatique
Chaque entreprise doit connaitre les besoins et les attentes du marché et pour
cela elle doit prendre en considération certaines variables telles que : l’évolution
comportementale des consommateurs, recherche de sécurité… c’est ce qui nous
permettra de mieux comprendre les consommateurs et leur comportement d’achat.
La concurrence qui est déterminé par l’offre émise par les entreprises
rivales et rentre en compétition avec notre entreprise car elle vise la même
clientèle. Elle s’avère très rude surtout dans le secteur des services, et la
différenciation entre les produits offerts ou la diversification des produits offerts
1
Lovelock, C. Lapert, D. Marketing des services. 6ème édition. Publi Union, Paris 2002. P66
20
Chapitre II : l’approche stratégique du marketing bancaire
21
Chapitre II : l’approche stratégique du marketing bancaire
22
Chapitre II : l’approche stratégique du marketing bancaire
23
Chapitre II : l’approche stratégique du marketing bancaire
NCR : ce sont des non consommateurs dans l’immédiat mais les raisons sont
moins graves que pour les NCA pouvant être dues à l’ignorance du produit ou
du service.
Source : Lendrevie. Lévy. Lindon. Mercator : Théorie et pratique du marketing. 8éme édition. Ed UNOD,
Paris 2006 P55.
C’est le pourcentage que détient l’entreprise dans le total des ventes d’un
produit déterminé sur un marché donné.
24
Chapitre II : l’approche stratégique du marketing bancaire
La part de marché d'un produit peut être calculée par rapport à n'importe
quel marché.
1
Lendrevie. Lévy. Lindon. Mercator : Théorie et pratique du marketing. 8éme édition. Ed UNOD, Paris 2006
P55.
25
Chapitre II : l’approche stratégique du marketing bancaire
Source : E. Zollinger, E. Lamarque, Marketing et stratégie de la banque, Dunod, E5, P 57, 58.
26
Chapitre II : l’approche stratégique du marketing bancaire
27
Chapitre II : l’approche stratégique du marketing bancaire
28
Chapitre II : l’approche stratégique du marketing bancaire
1
E. Zollinger, E. Lamarque, Marketing et stratégie de la banque, dunod, E5, P57, 58.
29
Chapitre II : l’approche stratégique du marketing bancaire
1
Fascicule marketing bancaire et gestion du portefeuille. CFPB. 2012, P 10
30
Chapitre II : l’approche stratégique du marketing bancaire
segment de client.
Le produit est l’offre présentée sur un marché par une entreprise afin de
satisfaire les consommateurs. Il résout aussi un problème qui dégage un double
avantage: d’une part il satisfait le besoin du client en échange d’un prix payé, et
d’autre part, il permet à l’entreprise d’atteindre ses objectifs.
L’activité bancaire est basée sur la vente des produits à ses clients. C’est
pour cela qu’il est nécessaire d’identifier chaque étape per laquelle passe le
produit et ainsi définir la stratégie à adapter.
Ses ventes passent par différents stades d’évolution, créant chaque fois de
nouvelles opportunités et menaces pour son fabricant ; son niveau de rentabilité
varie à chaque étape du cycle; les stratégies de gestion diffèrent à chaque étape.
L’intérêt de cette analyse est de*définir les stratégies en suivant le développement
du produit et avoir une vision à long terme des stratégies marketing. Ainsi on
pourra anticiper les stratégies des concurrents et assurer le remplacement des
produits en déclin.
31
Chapitre II : l’approche stratégique du marketing bancaire
Le déclin : dans cette phase les ventes diminuent et les profits aussi.
32
Chapitre II : l’approche stratégique du marketing bancaire
Le modèle élaboré par le Boston consulting group (BCG) est un outil utilisé
par de nombreux responsables marketing. Il propose d’évaluer sur une matrice
(matrice BCG) chaque activité de l’entreprise. Ce modèle permet aussi de gérer
son portefeuille produit tout comme son portefeuille d’activités stratégiques.
1
Cours de Mme Iguerzazi, le marketing bancaire, UMMTO 2013.
33
Chapitre II : l’approche stratégique du marketing bancaire
- Les stars: également appelées les vedettes: c’est des produits à forte croissance
et ayant gagné une grande part de marché. Les vedettes génèrent beaucoup de
bénéfices et ainsi elles ont une grande contribution dans la rentabilité de
l’entreprise. Mais exigent des investissements sans autofinancement.
- Les vaches à lait: ce sont des produits arrivés à maturité ayant une part de
marché importante, elles génèrent un surplus de liquidité.
- Les poids morts: ce sont les produits arrivés au stade du déclin. Leur
demande est faible et ne contribuent plus à la croissance ni au profit.
L’entreprise devra envisager leur retrait du marché.
- Les dilemmes: c’est des produits qui contribuent à la croissance mais
exigent en retour des investissements importants. L’entreprise a deux
choix soit investir pour qu’ils deviennent des vedettes, soit abandonner.
34
Chapitre II : l’approche stratégique du marketing bancaire
Source: Nathalie Van Laethem, Toute La fonction Marketing, Dunod, Paris, 2005, P 114.
1
Nathalie Van Laethem, Toute La fonction Marketing, Dunod, Paris, 2005, P 114.
35
Chapitre II : l’approche stratégique du marketing bancaire
Web pour mieux informer, la force de vente pour faire référencer le nouveau
produit.
Source: Nathalie Van Laethem, Toute La fonction Marketing, Dunod, Paris, 2005, P 115.
36
Chapitre II : l’approche stratégique du marketing bancaire
Cette analyse nous aide à détecter les opportunités à saisir sur le marché
ainsi que les menaces qui pourront nous conduire à l’échec. Elle est faite sur le
niveau macro environnemental (environnement démographique, géographique,
social et juridique) et aussi le niveau micro environnemental (les clients, les
fournisseurs, les concurrents et les distributeurs).
Pour que notre analyse SWOT soit efficace, on ne devrait reprendre que
les éléments clés de l’analyse interne et externe et donc ne garder que les points
qui vont influencer la politique marketing. Ce diagnostic se fait sous forme de
deux tableaux récapitulatifs, l’un pour les forces et les faiblesses et l’autre pour
les opportunités et les menaces.
Figure 12: la matrice SWOT
Source: Nathalie Van Laethem, Toute La fonction Marketing, Dunod, Paris, 2005, P 116.
37
Chapitre II : l’approche stratégique du marketing bancaire
38
Chapitre II : l’approche stratégique du marketing bancaire
de consommateurs. attitudes
des consommateurs.
· Étudier le marché.
· Tester son plan média.
· Calculer le potentiel du segment.
Source: Nathalie Van Laethem, Toute La fonction Marketing, Dunod, Paris, 2005, P 117
39
Chapitre II : l’approche stratégique du marketing bancaire
Après avoir formulé les stratégies, il nous reste une dernière phase qui
consiste à suivre les actions menées et à contrôler que les résultats obtenus sont
conformes aux prévisions. Il s’agit de mener une analyse des écarts entre
prévisions et réalisations et d’expliquer les principales raisons des écarts
éventuels.
1
Inspiré du mémoire de K. Ait Amir UFC, UMMTO 2011, P 45.
40
Chapitre II : l’approche stratégique du marketing bancaire
Conclusion du chapitre II
L'intégration du marketing dans les banques est devenue une priorité vue
la multiplication des agences bancaires et, par conséquent, de la concurrence.
41
Chapitre III
L’approche opérationnelle du
marketing bancaire
Chapitre III: L’approche opérationnelle du marketing bancaire
Introduction
L’activité bancaire est sans nul doute une de celles qui, à la base, identifie
le mieux les clients. Pour chaque opération, l’identité de chaque client est
toujours connue, à de rares exceptions près (anonymat ou change manuel). La
source d’information essentielle pour les banques est donc le fichier client dont
la qualité et l’exhaustivité conditionnent pour une large part la fiabilité et la
pertinence des études marketing qui y sont menées.
1
LPB marketing et gestion de portefeuille, France, 2006.P.18.
42
Chapitre III: L’approche opérationnelle du marketing bancaire
1.1. La segmentation
Dans ce qui suit, nous parlerons des critères de segmentation ainsi que des
avantages
43
Chapitre III: L’approche opérationnelle du marketing bancaire
1.2. Le ciblage
1
Nathalie Van Laethem, Toute La fonction Marketing, Dunod, Paris, 2005, P 167.
44
Chapitre III: L’approche opérationnelle du marketing bancaire
Toutefois, il est clair que des économies d’échelle peuvent être réalisées si
les clients individuels sont rassemblés en groupes. Ce regroupement se fera de
manière à obtenir une grande homogénéité de la demande à l’intérieur des
groupes et une grande hétérogénéité de la demande entre les groupes. À la
limite, la poursuite de ce processus d’agrégation conduit à un seul segment : le
marché total. C’est à l’entreprise qu’il appartient d’identifier le niveau
d’agrégation optimal »1
1
Dalrymple et Parsons, 1994, p. 143
2
Lehu J-M, décisions marketing, oct-déc 2005, n° 40
45
Chapitre III: L’approche opérationnelle du marketing bancaire
b. La stratégie différenciée
c. La stratégie concentrée
46
Chapitre III: L’approche opérationnelle du marketing bancaire
1.3. Le positionnement
47
Chapitre III: L’approche opérationnelle du marketing bancaire
Section 2 : Le marketing-mix
48
Chapitre III: L’approche opérationnelle du marketing bancaire
49
Chapitre III: L’approche opérationnelle du marketing bancaire
1
Le Nagard-Assayag, E. Manceau, D. Marketing Des Nouveaux Produits: de la création au lancement. 6 ème
édition. Dunod Paris 2005, P 133.
50
Chapitre III: L’approche opérationnelle du marketing bancaire
1.1.5. Le packaging
Source: Nathalie Van Laethem, Toute La fonction Marketing, Dunod, Paris, 2005, P 53.
1
Lendrevie. Lévy. Lindon. Mercator : Théorie et pratique du marketing, 8ème édition. Ed DUNOD,
Paris 2006, P 835.
51
Chapitre III: L’approche opérationnelle du marketing bancaire
La politique des prix joue un rôle très limité dans le marketing bancaire, car :
1
Lendrevie. Lévy. Lindon. Mercator : Théorie et pratique du marketing. 8éme édition. Ed DUNOD,
Paris 2006, P 835.
52
Chapitre III: L’approche opérationnelle du marketing bancaire
Elle est sans risque mais ne permet pas de gagner des parts de marché.
53
Chapitre III: L’approche opérationnelle du marketing bancaire
marque.
- Exclusive: matérialisée par un contrat entre le fabricant et un distributeur.
- L’agence bancaire
- Les services bancaires électroniques
- Les services liés à la carte bancaire
- Les automates bancaires (DAB, GAB)
Source : Inspiré de Kotler, P. Dubois, B. marketing management, Pearson Education. 13 ème édition, Paris, 2009.
54
Chapitre III: L’approche opérationnelle du marketing bancaire
1
Inspiré de Kotler, P. Dubois, B. marketing management, Pearson Education. 13èmeédition, Paris 2009
55
Chapitre III: L’approche opérationnelle du marketing bancaire
56
Chapitre III: L’approche opérationnelle du marketing bancaire
57
Chapitre IV
Généralités sur la monnaie et
les moyens de paiement
Chapitre IV: Généralités sur la monnaie et les moyens de paiement
Introduction
1. 1Définition de la monnaie
1
François Combe, Thierry Tacheix. L’essentiel de la Monnaie, Gualino éditeur, Paris, 2001.p.28.
2
Idem.
58
Chapitre IV: Généralités sur la monnaie et les moyens de paiement
1
Aristote (384-322 avant J.-C.) est un philosophe grec et un savant universel, créateur de la logique et
de la métaphysique. Ses réflexions portent notamment sur l’organisation du monde vivant, la structure
de la matière, la notion de liberté et le pouvoir de l’esprit.
59
Chapitre IV: Généralités sur la monnaie et les moyens de paiement
C’est sans doute celle qui caractérise vraiment la monnaie puisque, dans ce
rôle, elle détient un monopole. Légalement, une dette ne peut être éteinte que par
un transfert de monnaie. Comme instrument des échanges, la monnaie a pour rôle
de fournir une contrepartie aux flux de biens et services. L’introduction de la
monnaie dans une économie élimine les inconvénients inhérents au troc. Au
préalable, on définit une économie monétaire par opposition à une économie de
troc par l’obligation qui existe dans la première de recourir à un moyen d’échange
universel pour assurer les transactions. C’est un moyen de règlement :
Général: admis par tout le monde en toutes circonstances dans un espace donné,
généralement national ou dans une communauté de paiement.
1
François Combe, Thierry Tacheix. L’essentiel de la Monnaie, Gualino éditeur, Paris, 2001.p.30.
2
Idem, p 31.
60
Chapitre IV: Généralités sur la monnaie et les moyens de paiement
une des formes que peut prendre la richesse. Le patrimoine peut être soit:
- La monnaie est une réserve qui n’est pas toujours certaine car elle peut
perdre rapidement son pouvoir d’achat en cas de crise économique et
d’inflation.
- Certaines monnaies n’ont pas le statut d’unité de compte, tel est le cas
pour les DTS et l’ECU anciennement. Elles ne circulent pas dans
l’économie puisqu’elles ne sont pas utilisées comme instrument
d’échange et ne mesurent pas la valeur des biens et services.
1
François Combe, Thierry Tacheix. L’essentiel de la Monnaie, Gualino éditeur, Paris, 2001.p.32.
61
Chapitre IV: Généralités sur la monnaie et les moyens de paiement
1
François Combe, Thierry Tacheix. L’essentiel de la Monnaie, Gualino éditeur, Paris, 2001.p.33.
2
Fiduciaire, du latin fiducia: confiance.
62
Chapitre IV: Généralités sur la monnaie et les moyens de paiement
1
François Combe, Thierry Tacheix. L’essentiel de la Monnaie, Gualino éditeur, Paris, 2001.p.36
2
Idem, p.43.
3
C. Dragon, D. Geiben, D. Kaplan, G. Nallard. Les moyens de paiement. BANQUE éditeur, Paris,
1997.p.63.
63
Chapitre IV: Généralités sur la monnaie et les moyens de paiement
1.1.1. Le cheque
Le chèque est un écrit par lequel le client, d’une banque ou d’un organisme
assimilé, donne l’ordre de prélever une somme sur son compte qui sera transférée
à un bénéficiaire qu’il désigne, ce dernier peut être soit lui-même ou bien une
tierce personne. Le client qui émet le chèque est le tireur par contre la banque sur
1
Dominique Rambure. Les systèmes de Paiement, Ed, economica, 2005.p.48.
64
Chapitre IV: Généralités sur la monnaie et les moyens de paiement
1.1.2. Le virement
1
François Combe, Thierry Tacheix. L’essentiel de la Monnaie, Gualino éditeur, Paris, 2001.p.38.
2
Idem, p.39.
3
Idem, p.40.
65
Chapitre IV: Généralités sur la monnaie et les moyens de paiement
Est l’accord express par lequel le débiteur autorise le créancier (la société
émettrice du TIP) à prélever une certaine somme sur son compte. Il est utilisé
par les entreprises qui reçoivent de nombreux règlements. Il nécessite pour
chaque opération la signature préalable du débiteur (ce n’est donc pas une
autorisation permanente).1
1
François Combe, Thierry Tacheix. L’essentiel de la Monnaie, Gualino éditeur, Paris, 2001.p.42.
2
Idem, p.42.
66
Chapitre IV: Généralités sur la monnaie et les moyens de paiement
67
Chapitre IV: Généralités sur la monnaie et les moyens de paiement
de nouvelles technologies.1
La gamme des moyens de paiement offerts aux entreprises est très large: elle
comporte les instruments traditionnels: chèque, lettre de change, billet à ordre,
virement, prélèvement et carte bancaire ainsi que des moyens plus récents comme
le titre interbancaire de paiement et les produits télématiques ou électronique de
paiement. Tous ces produits ont fait l’objet d’une normalisation interbancaire très
poussée qui traite de manière précise les procédures entrebanques. Les besoins et
attentes des entreprises sont de plusieurs ordres: la réduction de la monnaie
fiduciaire, l’importance de la prévisibilité des flux pour leur gestion de trésorerie,
l’adaptation de l’offre bancaire à leurs besoins et sa sécurité.3
1
Guy Caudamine, Jean Montier. BANQUE et marchés financiers, Ed, economica, 1998.p.467.
2
Idem, p 467.
3
Idem, p.468.
68
Chapitre IV: Généralités sur la monnaie et les moyens de paiement
1
C. Dragon, D. Geiben, D. Kaplan, G. Nallard. Les moyens de paiement. BANQUE éditeur, Paris, 1997.p.67.
69
Chapitre IV: Généralités sur la monnaie et les moyens de paiement
b- La sécurité
La fraude sur les chèques est la première visée. Une façon de réduire
ces problèmes consiste à supprimer le papier et le remplacer par des échanges
informatisés et sécurisés entre les entreprises et les banques tel est le cas des
virements multiples.
1
Guy Caudamine, Jean Montier. BANQUE et marchés financiers, Ed, economica, 1998.p.469.
70
Chapitre IV: Généralités sur la monnaie et les moyens de paiement
71
Chapitre IV: Généralités sur la monnaie et les moyens de paiement
Conclusion du chapitre IV
1
Zachary Tumin, « The Future Technology of Money, dans OCDE, The Future of Money, 2002.
72
Chapitre V
Préconisation de démarche
marketing pour la BEA
Chapitre V : Préconisation de démarche marketing pour la BEA
Introduction
a. L’environnement économique
L'Etat se trouve depuis quelques années dans une phase de stabilité et même
d'excédent budgétaire ,à court et moyen terme, compte tenu des recettes liées au
secteur des hydrocarbures, qui lui donnent les ressources nécessaires pour stabiliser
la fiscalité à un niveau moyen, investir dans la modernisation du secteur financier
en général et des banques en particulier, de financer des dispositifs publics d'aide à
la création d'entreprises (dispositifs ANGEM,ANSEJ...) et de mettre en œuvre des
plans de relance de l'économie.
73
Chapitre V : Préconisation de démarche marketing pour la BEA
1
Office national de statistique, janvier 2014.
2
Idem.
74
Chapitre V : Préconisation de démarche marketing pour la BEA
b. L’environnement démographique
c. L’environnement technologique
Notre pays apparaît actuellement comme le plus gros marché des nouvelles
technologies de l’information et de la communication dans l’espace euro-
méditerranéen. L’essor de l’application de l’informatique et de l’internet est
considérable. L’attrait pour les NTIC est un phénomène de société bien réel. Le
boom des télécoms est sans précédents où près de 20millions d’algériens sont dotés
1
Office national de statistique, janvier 2014.
2
Idem.
75
Chapitre V : Préconisation de démarche marketing pour la BEA
d’un téléphone mobile. Des programmes considérables sont lancés, notamment des
milliers d’ordinateurs pour l’équipement de milliers d’établissements éducatifs, de
cybercafés, banques, administrations, collectivités locales et des dizaines de
milliers de foyers (programme ousratic: un PC par foyer).
d. L’environnement politique
e. L’environnement social
76
Chapitre V : Préconisation de démarche marketing pour la BEA
la BEA est membre participant de ce projet. De cela nous pouvons déduire qu’il y
a plus une tendance vers la croissance que vers la saturation. En effet, le nombre
de cartes émises ne fait qu’augmenter durant ces dernières années depuis le
lancement de la carte CIB par l’ensemble des membres de l’interbancarité.
a. Le marché actuel
77
Chapitre V : Préconisation de démarche marketing pour la BEA
Les non consommateurs absolus sont les individus qui sont exclus du
système bancaire (non bancarisés) qui ne peuvent donc acheter la carte CIB, ou
bien ceux titulaire d’un compte qui ne leur confère pas le droit à la carte
bancaire comme le compte épargne.
Nous supposons aussi que le nombre de comptes que gère la BEA est le
même au 31/05/2014. En effet, le nombre de compte est arrêté trimestriellement.
Les statistiques les plus récentes datent du 31/03/2016, date qui ne correspond pas
aux statistiques concernant le marché actuel de la BEA.
78
Chapitre V : Préconisation de démarche marketing pour la BEA
Total 264849
Source : BEA
NCR= 264849-12815
NCR= 252034
79
Chapitre V : Préconisation de démarche marketing pour la BEA
80
Chapitre V : Préconisation de démarche marketing pour la BEA
Algérie poste est sans doute le concurrent le plus important pour la BEA
ainsi que pour l’ensemble des banques. Il est le principal établissement de
bancarisation de masse dans notre pays. Avec son large réseau et ses 7,1 millions
de comptes CCP, il effectue plus d’un million de transactions par jour. Pour
l'instant, les banques semblent ne pas avoir les instruments adaptés ni la volonté
stratégique de pénétrer ce segment de marché. Il est, depuis le 14 janvier 2002, un
établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), assurant à la
fois, des services postaux et une activité financière. Les services financiers
d'Algérie Poste emploient 1.400 salariés. Il en résulte une séparation organique et
fonctionnelle entre d'une part, le Ministère des Postes et Télécommunications en
tant qu'autorité de tutelle, et d'autre part l'entreprise qui, en tant qu'EPIC, a
vocation à s'autofinancer entièrement.
Algérie Poste n'est pas autorisée par la loi n°2000-03 à octroyer du crédit.
Elle peut toutefois mettre son réseau à disposition de banques et établissements
financiers pour assurer le service de caisse lié à des crédits, via les comptes CCP.
Elle a d’ailleurs tissé un partenariat avec la caisse d'Epargne et de Prévoyance
devenue depuis 1997 CNEP Banque. Algérie Poste a aussi été approchée par des
établissements financiers spécialisés dans le crédit à la consommation. Les
81
Chapitre V : Préconisation de démarche marketing pour la BEA
agences d’Algérie Poste offrent, pour l’instant, un accès à des produits d’épargne,
de virements de fonds, de distribution de crédit immobilier et enfin de monétique.
Algérie poste met à la disposition de ses clients deux types de carte: une
carte de retrait désormais interbancaire après avoir établi une liaison du réseau
ALP au réseau interbancaire (SATIM). Elle offre également une carte CIB de
retrait/paiement. Elle dispose de plus de 200 distributeurs automatiques de
billets (DAB) à fin 2017. Elle compte déployer entre 1.300 et 1.400 DAB et
GAB dans les guichets de poste à l’horizon 2017. Elle ambitionne aussi de
mettre en place d’ici 2017-2018 un réseau de 3.000 TPE chez les commerçants.
Nous estimons que la démarche suivie par ALP est bel et bien révolue,
elle date de l’époque des ventes agressives et d’objectifs draconiens. En effet,
ALP a une orientation produite plutôt que marché. Il est un leader de fait, le
mérite revient à son statut (considérations historiques).
82
Chapitre V : Préconisation de démarche marketing pour la BEA
83
Chapitre V : Préconisation de démarche marketing pour la BEA
84
Chapitre V : Préconisation de démarche marketing pour la BEA
semaine et n’est donc pas assuré de pouvoir faire les achats qu’il veut. Enfin, si
chaque retrait est payant, il vaut mieux n’en faire qu’un seul par mois.
Les DAB sont trop souvent indisponibles pour être attrayant. Au guichet,
il n’existe pas de problème de distribution de billets.
A 11,70 DA par transaction en interne et 17,55 DA en interbancaire, le
client préfère attendre au guichet et ne pas payer de commission.
Lorsque quelqu’un sort d’une banque, on ne sait ce qu’il a fait. Par contre,
s’il manipule un DAB, on est sûr qu’il le quitte avec de l’argent sur lui. Il
devient alors une proie sûre pour des malfaiteurs éventuels qui peuvent
l’avoir vu taper son code confidentiel et lui voler sa carte en plus de son
argent.
Dans ces conditions la carte ne présente aucun intérêt ; il n’y a donc pas
lieu de la conserver pour payer 300 dinars par an (au minimum).
85
Chapitre V : Préconisation de démarche marketing pour la BEA
1- Pour des problèmes de réseau: Les lignes sont trop souvent indisponibles
(d’après les commerçants) et l’attrait du TPE en est sérieusement affecté.
86
Chapitre V : Préconisation de démarche marketing pour la BEA
87
Chapitre V : Préconisation de démarche marketing pour la BEA
Pour le moment, les medias lourds (TV, radio et internet) qui sont des
moyens indispensables, pour faire connaître les produits monétiques, ne sont pas
utilisés. Cela est dû au nombre encore faible de porteurs qui ne permet pas leur
utilisation,en attentes que ce produit, puisse couvrir tout le territoire national.
Nous pouvons donc déduire que la communication actuelle fait défaut dans la
promotion de la carte CIB au grand public. D’ailleurs, Les résultats du sondage
que nous avons mené auprès des porteurs potentiels et auprès des commerçants le
confirment pleinement.
a. Les forces
88
Chapitre V : Préconisation de démarche marketing pour la BEA
Gains du temps
Commodité: possibilité de faire le retrait sur les DAB de la BEA ou ceux
des banques confrères (7j/7 et 24h/24)
Parc (DAB) opérationnel à 95% (disponible)
La commission de paiement par carte est gratuite chez le porteur
La commission de retrait fixée par la BEA se trouve être la moins chère
par rapport aux banques confrères
89
Chapitre V : Préconisation de démarche marketing pour la BEA
2. Les faiblesses
90
Chapitre V : Préconisation de démarche marketing pour la BEA
La BEA propose les tarifs les plus bas sur le marché que ce soit pour les
transactions de retrait et les cotisations annuelles que les porteurs payent. Le
tableau suivant indique les tarifs pratiqués par l’ensemble des banques.
Tableau 10 : la tarification des retraits par carte CIB / banque
Unité : DZD
Société
Nature de l'opération BDL BNA CPA BADR BEA BNP
Générale
Réseau de la même
10 30 30 10 10 15 23,40
banque
Réseau monétique
15 35 30 35 20 30 100
interbancaire
Source : SATIM
91
Chapitre V : Préconisation de démarche marketing pour la BEA
92
Chapitre V : Préconisation de démarche marketing pour la BEA
Les menaces
93
Chapitre V : Préconisation de démarche marketing pour la BEA
Les critères qui ont servi à segmenter le marché de la BEA sont d’ordre
géographique et socio démographique dans la plupart du temps, notamment: le
sexe, l’âge, le revenu et les catégories socio- professionnelles. En effet, ces
derniers sont les plus utilisés dans le domaine bancaire.
94
Chapitre V : Préconisation de démarche marketing pour la BEA
Sexe Nombre
Homme 10 867
Femme 2 287
Source : BEA
95
Chapitre V : Préconisation de démarche marketing pour la BEA
Les trois segments d’âge allant de 26 à 55 ans sont les groupes qui
détiennent le plus la carte CIB avec une domination du segment «36-45 ans», les
deux segments d’âge restants, en l’occurrence les 56 ans et plus, éprouvent peu
d’intérêt à l’égard de ce produit.
+66 ans 51
Source : BEA
96
Chapitre V : Préconisation de démarche marketing pour la BEA
revenu moyen et la carte CIB « Gold » pour les porteurs à revenu haut de gamme.
La BEA continue de cibler ces deux segments de marché.
a. Le produit
b. a.1.La carte CIB
97
Chapitre V : Préconisation de démarche marketing pour la BEA
le territoire national»1.
1
Manuel de procédures internes de la BEA.
98
Chapitre V : Préconisation de démarche marketing pour la BEA
1
Manuel de procédures internes de la BEA.
99
Chapitre V : Préconisation de démarche marketing pour la BEA
Le client, quant à lui, est tenu d’être vigilent lors de l’utilisation de sa carte
afin d’éviter qu’un commerçant, mal intentionné, duplique la piste magnétique de
sa carte par exemple. Il doit s’assurer qu’on lui remette un ticket après l’opération
de paiement, et doit le conserver précieusement afin de permettre des vérifications
ultérieures et constituer un élément de preuve en cas de litige.
100
Chapitre V : Préconisation de démarche marketing pour la BEA
Tant que le commerçant n’a pas reçu le numéro d’autorisation lui assurant la
garantie de paiement, il est obligé de refuser d’effectuer la transaction. La banque
émetteur reste étrangère à tout conflit, autre relatif à l’opération de paiement, entre
le commerçant et son client titulaire de la carte. Un tel différend ne peut en aucun
cas justifier le refus du client d’honorer ses règlements par carte.
c. La politique de gamme
La carte «Gold»: elle est dessinée à une clientèle haute gamme, de ce fait,
elle bénéficie d’un plafond supérieur à la Classic. Qui est de 30000 DZD quel que
soit le revenu du porteur.
101
Chapitre V : Préconisation de démarche marketing pour la BEA
sous-produits qui sont des dérivés directs du produit principal «carte CIB», ceux-
ci vont enrichir davantage la gamme de produit proposée à la clientèle. Aussi, cela
est une façon de sortir du commun de l’interbancarité en personnalisant ses
produits. L’effet attendu sera sans doute, l’amélioration de l’image de marque de
la BEA et un maximum de satisfaction des clients et des non clients de la BEA.
La carte cadeau: c’est une carte à puce et à piste magnétique sur laquelle
est chargé un montant d’argent. Elle sera offertes par les clients de la BEA à des
non clients, par exemple: d’un père à sa fille ou à une autre personne. Par le
biais de cette carte, sont titulaire, tout comme la carte CIB pourra effectuer des
transactions de paiement et de retrait avant une date limite selon le montant
chargé.
La carte bisness: c’est une carte offerte aux clients ayant une activité
commerciale, celle-ci leurs permettra de régler les achats auprès de leurs
fournisseurs à concurrence du montant chargé par le titulaire du compte courant.
Elle est renouvelable à la demande du client.
La carte prépayée : conçue pour les clients et les non clients de la BEA.
Pour l’obtenir, le client donne l’autorisation à sa banque de débiter son compte
et de changer le montant sur une carte. En revanche, le non client achète la carte
en contrepartie d’un dépôt d’argent à la caisse.
La carte achat (purchasing): conçue pour les clients de la BEA, elle est
utilisable pour les paiements seulement, chez tous les commerçants affiliés au
réseau interbancaire
102
Chapitre V : Préconisation de démarche marketing pour la BEA
En effet, avec environ 315 000 comptes en devises, la BEA compte cibler
leurs détenteurs pour la délivrance de la carte Visa International.. Par ailleurs,
étant donné qu’une part importante de ces comptes est constituée de comptes où
sont versés les pensions de retraite des algériens ayant travaillés à l’étranger, il
serait nécessaire de l’exclure de la cible.
A cet effet, une analyse plus fine sur ces comptes s’impose afin de mieux
définir les objectifs et les cibles. Cette analyse permettra d’identifier plus
précisément le nombre de comptes en devises «retraite» et le solde moyen des
comptes en devises.
c. Le packaging
103
Chapitre V : Préconisation de démarche marketing pour la BEA
Nous avons analysé précédemment les prix que les autres concurrents
appliquent. La BEA mène une stratégie de pénétration de marché en offrant les
prix les plus bas que ce soit en interne ou en interbancaire. Ceci relève de la
stratégie générale menée par la banque. Celle-ci compte maintenir cette stratégie
et à être toujours prête à offrir les tarifs les plus bas sur le marché. Nous
constatons donc que la variable prix ne joue pas sur le mix que la BEA compte
mettre en action.
104
Chapitre V : Préconisation de démarche marketing pour la BEA
Nous estimons donc que tous les supports de communication doivent être
utilisés sans distinction, néanmoins il est nécessaire de distinguer la
communication communautaire de la communication marketing propre à chaque
banque, dont les objectifs et les moyens sont pour certains volets différents. Dès
lors, un plan de communication a été élaboré par la BEA en vue de faire
connaître la carte CIB au grand public. Des objectifs et une stratégie de
communication sont fixés et des actions sont envisagées dans ledit plan.
a. La communication interne
105
Chapitre V : Préconisation de démarche marketing pour la BEA
106
Chapitre V : Préconisation de démarche marketing pour la BEA
La force de vente
107
Chapitre V : Préconisation de démarche marketing pour la BEA
108
Chapitre V : Préconisation de démarche marketing pour la BEA
Il est peut être indiqué de concentrer les installations de DAB dans les
grandes villes sur une période de deux à trois années. Toutefois, le principe d'un
DAB pour une agence nouvellement construite est à éviter.
Sur la base des choix préconisés par les banques et Algérie Poste, la
coordination de l'installation des DAB sera menée par la Commission
Technique lors de ses réunions au niveau de SATIM, pour une meilleure
implantation et une utilisation rationnelle des DAB;
La détermination de règles pour une implantation rationnelle des DAB à
travers les localités et une répartition équitable entre les banques; ces
règles doivent être respectées par l'ensemble des institutions;
L’installation de DAB est fonction du nombre potentiel de porteurs de
cartes par l'ensemble des institutions au niveau d'une localité.
109
Chapitre V : Préconisation de démarche marketing pour la BEA
Implantation des DAB dans d'autres sites que ceux des agences
Une réflexion pourrait être menée dans ce cadre pour étudier la faisabilité
de cette organisation en Algérie par la société AMNAL (filiale des banques,
chargée du transport de fonds et du gardiennage).
b. Le réseau TPE
Le schéma qui repose sur un seul TPE par commerçant est devenu un
standard mondial. C'est le cas dans notre pays, compte tenu du fait que SATIM,
avec un seul TPE installé auprès d'un commerçant, offre le service du paiement
par carte à tout porteur de carte à puce interbancaire personnalisée par ses soins.
110
Chapitre V : Préconisation de démarche marketing pour la BEA
C’est considérer comme l’une des tâches les plus difficiles à réaliser. C’est
le personnel en contact avec les clients qui se chargera d’identifier les attentes de
ces derniers. Le manque de compétence des clients et leur méconnaissance des
modalités de l’offre constituent un obstacle à la formulation précise des attentes à
satisfaire.
111
Chapitre V : Préconisation de démarche marketing pour la BEA
112
Chapitre V : Préconisation de démarche marketing pour la BEA
Il est très important de mettre les clients au courant de toutes les nouveautés
nécessaires. Cela permettra de renforcer les liens entre les clients et sa banque.
Mettre les informations de la banque permet d’acquérir de nouveaux clients.
113
Chapitre V : Préconisation de démarche marketing pour la BEA
Conclusion du chapitre v
114
Conclusion générale
Conclusion générale
Conclusion générale
On constate que le marketing touche à presque tous les aspects de la vie
d’une banque et est crucial dans l’élaboration du plan d’action de cette dernière.
Une banque sainement constituée doit assurer la pérennité de ses affaires par le
biais de différentes stratégies qui découlent directement de son plan d’affaires et
donc de sa stratégie Marketing.
Un élément important à considérer dans l’élaboration d’une stratégie de
Marketing est la communication. En effet, la communication de la banque, dont
le principal rôle est la promotion de l’image ainsi que les produits de la banque,
englobe deux dimensions majeures: la communication interne et la
communication externe. Tout en rappelant que l’efficacité de la communication
externe dépend d’une bonne communication interne.
Par ailleurs, la promotion représente un atout majeur dans le marketing
opérationnel, s’est naturellement imposée suite à un milieu concurrentiel. C’est
un passage obligé pour les banques commerciales si elles veulent obtenir plus
d’efficacité dans la commercialisation des services bancaires.
C’est dans cet esprit que la BEA, a mis en place la carte CIB afin
d’élargir sa gamme de produits et devenir plus compétitive. Cette démarche
consiste à stimuler la demande de ses produits dans le cadre d’objectifs
stratégiques précis et selon des procédures parfaitement contrôlées.
La carte CIB étant en phase de lancement, la BEA doit mettre une gestion
adéquate qui lui permettra de devenir leader dans le domaine de la monétique.
En plus de sa mission, la BEA devra se doter d’une vision qui lui est
propre tout en tenant compte de la volonté politique actuellement en place qui
vise à développer et moderniser les moyens de paiement.
Une démarche commerciale progressive lui permettra de diminuer et de
maîtriser les risques et, avec le temps, de proposer des produits répondants aux
besoins des clients.
115
Bibliographie
Bibliographie
Ouvrages
Sites web :
www.bna-bank.dz
www.bank-of-algeria.dz
www.google.com
www.mobilealgérie.com
www.statistiques-mondiales.com
www.wikipedia.fr
Autres :
1.2. Le virement..................................................................................................... 63
Introduction ............................................................................................................ 71
1. l’analyse externe........................................................................................... 71
a. Le sexe................................................................................................................... 94
b. L’âge...................................................................................................................... 95
c. Le revenu et CSP............................................................................................... 96
a. Le produit ..............................................................................................................97
b. La politique de gamme...................................................................................... 100