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République Tunisienne

Ministère de L’Enseignement supérieure et de la Recherche scientifique

Université de Sousse

Institut Supérieur de Finances et de Fiscalité de Sousse

RAPPORT DE STAGE

Titre : l’impact de la Qualité


institutionnelle sur l’efficience de la
BIAT
Lieu de stage : BIAT Agence Sousse 20

Rapport rédigé et soutenu publiquement par : Gannouni Hela

Sous la direction de :

Encadrante académique : Mme Soumaya Hasnaoui


Encadrant professionnel : Mr Zied Nabli

Année universitaire 2022-2023


Dédicace

Je dédie ce modeste travail :


A ma maman : Samira
En témoignage de mes sentiments les plus sincères. Puisse dieu vous garder en
bonne santé et vous prêter une langue vie pleine de bonheur, et de prospérité
A mon support dans la vie mon papa : Ridha
Pour l’homme de ma vie avec beaucoup d’affection et de respect que je t’écris
ces mots, tout en sachant que jamais je ne pourrai te remercier pour tout ce que
tu as sacrificié pour moi. Sans tes précieux conseils, tes prières, ta générosité et
ton dévouement, je n’aurais pu surmonter le stress de ces longues années
d’études. Puisse dieu te procurer longue vie
A mes sœurs : Haifa, Hana, Hedil
Vous avez toujours été près de moi, vous m’avez toujours offert beaucoup de
tendresse et d’affection et vous m’avez toujours épaulée pendant mon parcours
estudiantin. Merci mes chères
A mes chères amies : Marah, Aziza, Rania

Vous avez toujours été présente pour me pousser et pour m’aider merci pour vos
conseils, des amies sur qui je peux compter
Remerciements

Tout d'abord je tiens à remercier dieu qui m'a donné la force et le courage

Je tiens à exprimer ma profonde gratitude à notre chère encadrante madame


Soumaya hasnaoui pour le temps qu’elle a consacré pour nous

Je tiens aussi à remercier vivement Mr Zied Nabli qui a accepté de m’accueillir


en stage au sein de son agence

Je remercie aussi toutes les personnes qui ont contribué de près ou de loin à
l’élaboration de ce travail

Je fini par moi-même à mes efforts et sacrifices pour faire réussir ce projet
Sommaire

Introduction générale

Chapitre 1 : la présentation de la BIAT et les tâches effectuées

Introduction

Section 1 : Présentation de la banque Internationale arabe de Tunisie

Section 2 : les tâches effectuées durant le stage

Conclusion

Chapitre 2 : Qualité institutionnelle et efficience bancaire

Introduction

Section1 : La qualité institutionnelle

Section 2 : l’efficience bancaire

Conclusion

Chapitre3 : l’impact de la Qualité institutionnelle sur l’efficience de la BIAT

Introduction

Section 1 : données et méthodologie

Section 2 : Résultats et analyse

Conclusion

Conclusion générale

Références

Annexes
Liste des tableaux

Tableau 1: Chiffres clés.......................................................................................................................6


Tableau 2: les produits de la BIAT...................................................................................................10
Tableau 3: Statistiques récapitulatives des variables utilisées dans l’estimation DEA de la BIAT
.............................................................................................................................................................29
Tableau 4: Résultats de l'estimation de l'efficience technique de la BIAT à travers la technique
DEA.....................................................................................................................................................32
Tableau 5: l’impact de la qualité institutionnelle sur l'efficience de la BIAT................................32
Liste des figures

Figure 1: Principaux actionnaires.....................................................................................................12


Figure 2 : Organigramme générale de la BIAT...............................................................................14
Figure 3: Organigramme de l’agence Sousse 20..............................................................................15
Figure 4: L'évolution des variables institutionelles (stabilité politique et controle de la
corruption)..........................................................................................................................................36
Figure 5: L'évolution du taux d'inflation..........................................................................................37
Figure 6: l’évolution de PIB par habitant.........................................................................................37
Introduction Générale

L'analyse économique des institutions est l'un des thèmes qui suscite un regain d'intérêt aussi
bien dans les milieux académiques que dans les organisations multilatérales et bilatérales
œuvrant pour le développement économique des pays pauvres. Dans l'ensemble, la littérature
empirique sur les institutions concerne principalement les institutions formelles, probablement
en raison des difficultés à mesurer les institutions informelles. Les institutions formelles sont
regroupées en deux catégories à savoir : les institutions économiques et les institutions
politiques. Les institutions économiques définissent les règles de l'interaction humaine dans le
domaine économique, tandis que les institutions politiques définissent ces règles (Acemoglu,
Johnson et Robinson, 2005a).

Par la suite, le rôle du système bancaire dans l’activité économique peut être appréhendé de
diverses manières. Toutefois, sa contribution au niveau de la croissance économique et,
partant, au développement d’un pays fait l’objet d’une attention particulière. Par conséquent,
Schumpeter (1912) avait déjà souligné la grande importance des banques dans le
fonctionnement du système économique et leur contribution bénéfique à la croissance par le
financement de l’innovation.

Une telle efficience signifie en fait l'optimisation des prêts bancaires à l'économie. Nous
expliquons l'optimisation comme la maximisation du financement et de la rentabilité de la
banque sous contrainte de minimisation du risque. Or comme l'intermédiation s'impose dans
ces économies, mode majeur de financement, il s'ensuit que l'efficience reste conditionnée par
la structure du marché du crédit, son fonctionnement et son organisation. Compte tenu de tout
ce qui précède, nous venons à l'esprit de question de faisabilité comme suit :

 A quel niveau la qualité institutionnelle affecte-t-elle l'efficience de la BIAT ?

Pour répondre à notre problématique, notre étude porte sur « L'impact de la qualité
institutionnelle sur l'efficience technique de la BIAT ». Nous appréhendons la qualité
institutionnelle dans sa présentation et ses indicateurs de mesure et l'efficience technique
bancaire. Notre option méthodique s'oriente vers la méthode descriptive et analytique.
L'observation pour être systématique doit être réalisée par des techniques. Les techniques de
recherche comme outil de travail du chercheur accèdent à la réalité qu'il faut découvrir. Ainsi,

1
ce rapport utilise une technique DEA pour estimer les scores d'efficience technique de la
BIAT dans la première étape. Ensuite, les résultats du DEA ont été régressés avec le modèle
Tobit par des indicateurs institutionnels comme variables explicatives dans la deuxième étape.
La littérature et les résultats empiriques nous a aidés à analyser l'impact de la qualité
institutionnelle sur l'efficience technique de la BIAT.

Pour aborder les questions soulevées dans nos travaux, il serait judicieux de scinder notre
rapport en trois chapitres. Dans le premier chapitre, nous allons présenter le cadre de stage et
les tâches effectuées. Le deuxième chapitre est une présentation générale de la qualité
institutionnelle et l’efficience bancaire. Et dans le troisième chapitre, nous allons appliquer
notre méthodologie et analyser les résultats obtenus.

2
Chapitre 1 : Présentation de la BIAT et
des tâches effectuées

3
Chapitre 1 : Présentation de la BIAT et des tâches
effectuées

Introduction

Ce chapitre détermine le cadre organisationnel du stage, on va présenter deux sections, la


première est une présentation de la BIAT et la deuxième sera consacrée aux tâches effectuées
au sein de l’agence de stage « BIAT agence Sousse 20 ».

Section 1 : Présentation de la banque Internationale arabe de


Tunisie
1. Prise de connaissance générale de la BIAT
La BIAT, Banque Universelle Créée en 1976, la BIAT - Banque Internationale arabe de
Tunisie est aujourd'hui la première banque du pays et se classe au premier rang sur de
nombreux indicateurs.

La BIAT - banque universelle, a développé toutes les activités de banque et constitue un


groupe bancaire avec ses filiales dans les domaines de l’assurance, de la gestion d’actifs, du
capital-investissement ou de l’intermédiation boursière.

Appuyant son développement sur la proximité, l’engagement sociétal, la BIAT met son
expertise et sa solidité au profit de ses clients et de l’économie de la Tunisie.

Son organisation, qui reflète sa stratégie de diversification, offre une lecture claire de ses
principaux métiers. La complétude des métiers du Groupe BIAT et son organisation
permettent de développer des synergies efficaces et une offre pertinente et complète pour
l’ensemble de ses clientèles : particuliers, dont les tunisiens résidant à l’étranger,
professionnels, PME, grandes entreprises et institutionnels. Implantée sur tout le territoire, la
BIAT compte 206 agences à fin 2021, à travers toute la Tunisie.

Cotée à la Bourse de Tunis, la BIAT est une entreprise à capitaux tunisiens. Actionnaire de
référence, le Groupe Mabrouk est entré au capital de la Banque en 2005 et en détient 40 %
depuis 2007.

4
*Naissance de la BIAT

En regroupant les agences tunisiennes de la Société Marseillaise de Crédit (SMC) et de la


British Bank of the Middle East (BBME), installées en Tunisie depuis des dizaines d’années,
Mansour Moalla et Habib Bourguiba Jr, rejoints par Mokhtar Fakhfakh fondent, en février
1976, la Banque Internationale Arabe de Tunisie.

Elle est officiellement enregistrée au registre du commerce le 1er avril 1976. Elle s’installe en
plein cœur de Tunis, avenue Habib Bourguiba, dans les anciens locaux du magasin « Maison
modèle ». Le premier conseil d’administration de la BIAT illustre cette ouverture sur
l’extérieur par la présence d’administrateurs et de conseillers étrangers.

La BIAT est ainsi de par son actionnariat et la composition de son conseil d’administration, à
la fois internationale, arabe et tunisienne.

*Les filiales du Groupe BIAT

Banque universelle, la BIAT, constitue un groupe bancaire structuré avec ses filiales dans les
domaines de l’assurance, de la gestion d’actifs, du capital-investissement, de l’intermédiation
boursière ou du conseil. Assurances BIAT /BIAT capital risque /BIAT France /BIAT
consulting /Tunisie valeurs.

*La banque de financement et d’investissement

La BIAT a développé une activité de banque de financement et d’investissement (BFI) afin


d’offrir à sa clientèle de grandes entreprises, institutionnels et investisseurs une gamme
complète et adaptée de produits et services. Intervenant dans les métiers de financement, de
marchés de capitaux, de capital investissement, de corporate finance, de cash management et
de Trade finance, la BIAT est reconnue comme un intervenant majeur auprès des acteurs
tunisiens.

Les équipes de la BFI assurent également le pilotage des filiales financières de la BIAT
spécialisées dans les domaines de la gestion d’actifs, d’assurance, d’intermédiation en
bourse… qui permettent de proposer à la clientèle tant particulière que professionnelle ou de
grands comptes toutes les offres et les montages financiers dont ils peuvent avoir besoin.

5
*Aperçu des activités de la BIAT

Tableau 1: Chiffres clés


2017 2018 2019 2020 2021

Chiffre 788 418 919 873 1 042 792 1 034 036 1 134 600
d’affaire

Croissance 16,67% 13,36% -0,84% 9,73%


des ventes

Bénéfice net 209 045 261 148 344 770 277 480 283 431

Bénéfice net 12,94 15,94 20,28 15,55 15,88


par action

Dividende 4,25 5,00 - 5,00 5,200

Les chiffres sont en milliers de dinars.

Figure 1: Principaux actionnaires

6
2. Fiche signalétique : BIAT
Nom de l’entreprise : Banque Internationale Arabe De Tunisie

Objet : Banque

Adresse : 70-72 Avenue Habib Bourguiba – 1000 Tunis

Date d’introduction : Septembre 1990

Commissaires aux comptes : - Cabinet F.M.B.Z KPMG

-TUNISIE représenté par Madame Kalthoum BOUGUERRA,

- Cabinet FINOR représenté par Monsieur Walid BEN SALAH.

Actionnariat : (Avril 2022)

- Groupe MABROUK : 38.59%

- Groupe MILAD : 13.14%

- Groupe TAMARZISTE : 9.3%

- Groupe HORCHANI : 7.06%

- Autres actionnaires : 31.91%

7
3. Organigramme de la BIAT

Figure 2 : Organigramme générale de la BIAT

8
Chef d’agence :

Zied Nabli

Charge Signore :

Mouhamed
Boudrigua

Charge PME : Charge clientèle : Assistante clientèle :


Anis Ben Rania Ghzel
Neyer Araichi
Mahmoud

Attache Attache
commerciale : commerciale :

Rania Sarhani Zied Slama

Caissière n°1 : Caissière n°2 :

Ghofrane Abir Alaya


Missaoui

Figure 3: Organigramme de l’agence Sousse 20

Section 2 : les tâches effectuées durant le stage

Les principales activités de la banque sont la collecte de dépôts, distribution de crédits et


gestion de moyens de paiement. Des services et produits d'une autre nature (assurance,
téléphonie, services à la personne, immobilier...) sont de plus en plus souvent proposés.

9
1. Les services de la BIAT

Tableau 2: les produits de la BIAT


Argent au quotidien Épargne Crédits

Compte à vue Epargne disponible Crédits immobiliers


Compte Chèques Compte Epargne Crédit Awal Sakan
Compte Etranger en devises Prévoyance (Premier Logement)
Compte Etranger en Dinars Compte Chèquépargne BIATIMMO
Convertibles Épargne logements CREDIRESIDENCE
Comptes spéciaux Plan Epargne Résidence Crédit FLEXIMMO
Compte spécial en devise ou en Epargne long terme Crédits conso
Dinars Convertibles Epargne WLEDNA CREDIMEDIA
Compte Intérieur non Résident Projet Avenir Avan'Salaire
(INR) Projet Avenir Etudes CREDIAUTO
Carte Projet Avenir Retraite CREDIFOYER
Carte Technologique CREDIRENOV
Carte CHABEB Crédit revolving
Carte VISA ou MasterCard classique TEMPO
Carte FLY Crédit études
Carte CASH CREDINAJAH
Carte CASH Anonyme
Carte H’DYA
Carte TRAVEL
Carte VISA Premier
Carte MasterCard Platinum
Carte VISA Infinité
Banque à distance
MyBIAT
MESSAGIS
Transfert et services divers
Services pratiques sur DAB

10
Assurance Package Placements

Assurance Voyage BIAT Pack Epargne Placements bancaires


Bénoun Pack Université Placements bancaires
Familia Silver Pack FIRST Placements titres
Familia Gold Pack Express Les SICAV
Pack SILVER Compte Titres
Accord SAFIR Compte Epargne en Actions
Classe Platinum (CEA)
Classe ELITE

Source (Particuliers | BIAT)

2. Les départements de chaque agence de la BIAT

*Guichet : Où les clients vont en premier. Il s'agit d'un endroit stratégique qui nécessite des
compétences particulières. Un réceptionniste ou un guichetier combine des compétences
administratives, commerciales et de conseil.

*Accueil : Accueille et oriente physiquement et téléphoniquement la clientèle ; informe les


clients sur les services/produits de base de la banque et de l'assurance. Réalise les opérations
courantes.

*Chef d’agence : Les directeurs (responsables) de banque dirigent, développent, organisent et


gèrent des centres de profit. Il met en œuvre les politiques commerciales de l'établissement et
définit les objectifs des employés. Il veille au bon fonctionnement de l'agence, tant au niveau
de l'accueil des clients que de la sécurité.

*Attaché commerciale : c’est un commercial en produit financier. Il vend donc les produits
et services de la banque qui l'emploie. Ses activités s’effectuent de la façon suivante :

Vendre les produits et les services financiers

Ouvrir les comptes

11
Discuter les demandes de crédits

Accompagner et conseille les clients

Prospecter les nouveaux clients

Garantir la fiabilité et la fidélité des clients

Développer les portefeuilles des clients

Offrir les solutions

*Back-office : Le back office est généralement invisible pour les clients. Il sert de lien entre
le front office, qui est en contact direct avec les clients, et les différents systèmes dans
lesquels la banque propose des produits financiers.

*Box de change : comprend les opérations de changes de devises et le retrait des mandats etc.

3. Les tâches effectuées

Guichet

 Orientation client vers libre services


 Le Retrait
 Le versement

Accueil

 Délivrance carte + impayé chèques et effets


 Commercialisation de l’application (my BIAT)

Attaché commerciale

 Traitement et classement des dossiers


 L’ouverture des comptes
 L’envoie des dossiers crédits et l’assurance

Back office

 Pointage + envoie des chèques au portefeuille


 Pointages des effets

Box de change

12
 Retrait mondât western
 Echange de devises

Conclusion

En guise de conclusion, ce chapitre est une présentation générale de la banque BIAT et de


déroulement de stage qui m’a offert l’opportunité de toucher la vie professionnelle. Il est vrai
que c'est un secteur prestigieux et bénéficiaire mais il est aussi un domaine où la pression et le
grand sérieux au travail dominent.

13
Chapitre 2 : La Qualité institutionnelle
et l’efficience bancaire

14
Chapitre 2 : La Qualité institutionnelle et l’efficience
bancaire

Introduction

La nouvelle économie institutionnelle est un développement néoclassique des institutions


dans la coordination et la mise en œuvre des activités économiques du North (1993) ;
Williamson (2000). Selon Borner et al (2004), la nouvelle économie institutionnelle
s'intéresse à l'évolution des institutions favorisant l'efficience. Ainsi, ce chapitre présente dans
un premier temps la qualité institutionnelle, et dans un deuxième temps l’efficience bancaire
toute en citons les méthodes d’estimation de cette dernière.

Section1 : La qualité institutionnelle

North est un auteur contemporain pionnier, qui a analysé le rôle des institutions dans le
processus de développement économique. Il montre en particulier que l'existence de bonnes
institutions de droits de propriété privée stimule le développement des investissements et la
croissance économique. A partir du milieu des années 1990, l'analyse de North a inspiré
plusieurs études empiriques qui mettront en évidence le rôle des institutions dans la
détermination du taux de croissance économique ou du niveau de revenu par habitant. Mauro
(1995), Knack et Keefer (1995) sont parmi les premiers auteurs qui ont utilisé des indicateurs
pertinents pour mesurer empiriquement la qualité des institutions économiques et ils montrent
que les pays dotés de bonnes institutions sont ceux qui enregistrent des taux de croissance
aussi élevés. Ainsi, cette section est organisée comme suit : dans un premier point, nous allons
définir les différents types d'établissements. Ensuite ; nous expliquerons les indicateurs de
mesure de la qualité institutionnelle.

1. Définitions
1.1. Institutions
Selon Chavance (2001), la définition institutionnelle recouvre :

« Les conventions sociales, les coutumes, les habitudes, les routines, les règlements
spécifiques à une organisation, les règles juridiques, les contrats, les constitutions, les traités,
les ordonnances mais aussi les associations, la hiérarchie, les entreprises, les syndicats, les

15
employeurs, les entreprises, les églises, les universités, les partis politiques, le gouvernement,
administrations, tribunaux, gouvernement, organisations internationales. »

La définition la plus large des institutions est due à Douglass North. Pour lui, les institutions
désignent l'ensemble des règles formelles et informelles (systèmes de valeurs et de croyances,
représentations, normes sociales, etc.) qui régissent l’homme. Les institutions formelles
comprennent trois composantes. En effet, Les règles de base (constitution, lois, statuts et
règlements) qui définissent les rôles respectifs de l'État, des individus et des organisations
dans la société, et la structure hiérarchique du système politique. Droits de propriété (droits
privés, étatiques ou communautaires sur la propriété, la terre, l'air, l'eau, etc.) qui sont
fondamentaux pour l'existence et le bon fonctionnement des marchés.

*Institutions formelles et informelles

Les contrats individuels qui reflètent la structure des incitations incluses dans les droits de
propriété et d'autres institutions formelles et informelles.

Les institutions informelles sont difficiles à mesurer à savoir la religion, la culture et la


psychologie etc…

Concernant les institutions formelles, elles sont regroupées en deux catégories à savoir : les
institutions économiques et politiques.

 Les institutions économiques sont le droit de propriété et le droit des contrats. Borner
et al (2004) notent qu'ils coordonnent toutes les relations économiques dans la
production, le commerce et la distribution. Les droits de propriété découlent du droit
régissant la propriété, puis ces droits contractuels sont définis par le droit des contrats
et les arrangements institutionnels des acteurs économiques.
 Les institutions politiques déterminent la structure de l'État et les procédures de
décision politique. Elles façonnent la création et l'application des institutions
économiques, en particulier la politique économique et la mise en œuvre
administrative. Elles influencent le comportement des politiciens, des partis politiques,
des électeurs et des groupes d'intérêt.

1.2 La qualité institutionnelle


Selon la définition de Pareto un ensemble d'institutions économiques est efficiente si l'État n'a
pas d'autre moyen (alternatif) pour créer et faire respecter les droits de propriété et les droits

16
contractuels que tout le monde trouve au moins aussi bon, et qu'au moins les acteurs
économiques privilégient strictement les interactions (North 1990).

Selon la définition de la Banque mondiale en 1992, la qualité institutionnelle est la manière


dont le pouvoir est exercé dans la gestion des ressources économiques et sociales d'un pays
pour le développement.

2. La mesure de la qualité institutionnelle


Les auteurs constatent que les indicateurs les plus utilisés parmi les centaines d'indicateurs
existants sont des indicateurs composites ou agrégés basés sur des perceptions qui, sinon, sont
des indicateurs synthétiques d'un ensemble individuel valorisé. Pour eux, ces indicateurs
facilitent la comparaison de la qualité institutionnelle entre les pays et dans le temps en
fournissant une estimation quantifiée.

Dans notre étude, nous utilisons les indicateurs de Kaufmann et al. car ce sont les plus
courants en plus de la facilité de disponibilité de ces indicateurs sur la base de données
mondiale.

A-Voix et responsabilité

Kaufmann et al. (2010) définissent cet indicateur comme « une mesure des perceptions de la
mesure dans laquelle les citoyens du pays peuvent participer à la sélection de leur
gouvernement, ainsi que la liberté d'expression, la liberté d'association et la liberté des médias
».

17
b. Stabilité politique et absence de violence

Borner (2004) montre que la qualité des institutions politiques ne se mesure qu'à l'aune de
l'incertitude ou de l'instabilité.

Ainsi, Kaufmann et al (2010) définissent cet indicateur comme « la mesure des perceptions de
la probabilité que le gouvernement soit déstabilisé par des moyens inconstitutionnels ou
violents, y compris la violence politique et le terrorisme ».

c. Efficacité du gouvernement

Kaufmann et al (2010) définissent l'efficacité du gouvernement comme une « mesure de la


qualité des services publics, de la qualité de la fonction publique et du degré de sa dépendance
aux pressions politiques, de la qualité de la formulation et de la mise en œuvre des politiques,
et de la crédibilité de l'action gouvernementale ».

18
d. Qualité de la réglementation

Kaufmann et al (2010) définissent la qualité de la réglementation comme « une mesure des


perceptions de la capacité du gouvernement à formuler et mettre en œuvre des politiques et
réglementations solides qui permettent et favorisent le développement du secteur privé ».

e. La règle de droit

Cet indicateur est défini par Kaufmann et al (2010) comme « une mesure des perceptions du
degré de confiance des agents et le respect des règles de la société, et en particulier la qualité
de l'exécution des contrats, la police et les tribunaux, comme ainsi que la probabilité de crime
et de violence ».

19
f. contrôle de corruption

Il décrit les perceptions de la mesure dans laquelle le pouvoir public est exercé à des fins
privées, y compris les petites et grandes formes de corruption, ainsi que la capture de l'État
par les élites et les intérêts privés.

Ces variables mesurent la qualité institutionnelle d'un pays et sa capacité à gérer ses
ressources.

Section 2 : l’efficience bancaire

Selon Yudistira (2004), malgré le développement significatif du secteur bancaire, il existe peu
d'études portant sur l'efficience des banques.

C'est pourquoi, dans cette section, nous allons parler de ce sujet. Cette partie est donc
organisée comme suit. Le premier point est consacré à la revue de la littérature connexe sur
l'efficience bancaire. Ensuite, le second introduit les types d'efficience et le dernier compare
les différentes approches de mesure de l'efficience bancaire.

1. Définitions
1.1 Efficience bancaire
L’efficience bancaire signifie la minimisation des ressources pour assurer un niveau de
production bien déterminé d’où un rendement maximal avec le minimum de risque.

20
Nous parlons d’efficience économique lorsqu’une banque choisit bien ce qu’elle doit faire et
d’une efficience technique lorsqu’elle fait bien son choix. Ce concept confirme l’importance
de la qualité de l’organisation et la proposition du marché.

1.2 Les types d’efficience


La mesure de l'efficience est initialement apparue dans les travaux de Koopmans (1951)
relatifs à l'analyse de la production.

Quant à Farrell (1957), il établit que l'efficience de la firme peut être calculée empiriquement.
Il propose pour la première fois une méthode d'estimation de la frontière d'efficience à partir
de l'observation de situations réelles de production.

Les spécifications les plus utilisées sont : la frontière de coût, la frontière de revenu,
l'efficience-revenu, l’efficience allocative et l'efficience technique.

a. Efficience coût

Isik et Hassan (2002) ont défini cette frontière comme une mesure de la différence entre le
coût de la banque et le coût de la meilleure pratique bancaire si les deux devaient produire le
même produit dans les mêmes conditions environnementales.

Comme Weil (2012), le rapport efficience coût mesure à quel point le coût d'une banque est
proche du coût optimal d'une banque pour produire le même ensemble de produits.

b. Efficience-revenu

21
Moudos et al (2002) ont défini l'efficience-revenu comme le rapport entre le profit réel d'une
banque et le niveau maximum qui pourrait être atteint par la banque la plus efficiente. Ensuite,
il s'agit d'un concept plus large que le rapport coût-efficience puisqu'il prend en compte les
effets du choix du vecteur de production à la fois sur les coûts et sur les revenus.

c. Efficience Allocative

Selon H. Liebenstein (1987), deux entreprises identiques qui élèvent les mêmes facteurs de
production n'aboutissent pas aux mêmes résultats ; cela vient de la qualité de l'organisation.
Ce facteur organisationnel est appelé facteur d’efficience allocative, il fournit la plus grande
intensité d'utilisation des facteurs et fait ainsi la différence. Les éléments essentiels qui
affectent ce comportement ne sont pas seulement ceux entre un individu et une entreprise,
mais plutôt les liens et relations invisibles entre les individus.

d. Efficience technique

« L'efficience technique signifie la capacité d'une entreprise (la banque dans ce cas) à produire
plus de sortie avec un niveau d'entrée donné, c'est ce qu'on appelle l'efficience technique par
sortie. L'efficience technique côté entrée signifie produire le même niveau de sortie avec
moins d'entrée », Farrell (1957). En fait, l'efficience technique peut être décomposée en
efficience technique pure et en efficience d'échelle.

*Efficience d'échelle

Cette frontière a été introduite par Farrell (1957), elle mesure le coût moyen minimum d'une
pratique de production mixte et le compare au coût moyen enregistré par une autre banque
comme ayant les meilleures pratiques et produisant les mêmes sorties mixtes. Cela signifie
que l'efficience d'échelle mesure la capacité de la banque à choisir la taille optimale des
ressources.

* Efficience technique pure

Appelée aussi efficience managériale, elle mesure la manière dont une banque utilise ses
ressources dans un environnement exogène. En d'autres termes, il mesure la manière dont la
banque utilise le niveau minimum des sorties tout en évitant le gaspillage des entrées par la
direction. Nous essayons ensuite de mesurer l'efficience technique des banques.

22
2. Approches de mesure de l'efficience
Malgré d'intenses recherches, il n'y a pas de consensus sur la meilleure méthode pour
mesurer l'efficience.

2.1 Approches non paramétriques


La première méthode de ce groupe est une technique de programmation linéaire appelée Data
Envelopment Analysis (DEA). Pour cette méthode, la frontière efficiente ou les observations
de bonnes pratiques sont celles pour lesquelles aucune autre unité de décision ou combinaison
linéaire de plus d'unités pour chaque sortie ou de moins pour chaque entrée. En d'autres
termes, il compare chaque producteur aux seuls meilleurs producteurs (benchmark).

L'autre méthode pour ce groupe s'appelle Free Disposant Hull (FDH). Elle représente un cas
particulier de DEA et tend à produire des estimations moyennes d'efficience plus élevée que
DEA.

Ces deux méthodes ne permettent pas de faire varier l'efficience dans le temps. Une hypothèse
clé de ces deux méthodes non paramétriques est l'absence d'erreurs aléatoires. Trois
conséquences de cette hypothèse peuvent être identifiées.

Premièrement, elle suppose qu'il n'y a pas d'erreur de mesure dans la construction de la
frontière. Ensuite, il n'y a aucune chance qui permettrait à une unité d'avoir une meilleure
mesure de performance pour une année spécifique. Enfin, cela implique qu'il n'y a pas
d'inexactitude liée à l'utilisation des données comptables.

2.2 Approches paramétriques


Il existe trois approches dans cette méthode pour calculer les frontières paramétriques, la
principale différence avec les méthodes non paramétriques réside dans les hypothèses
concernant les résidus.

La première méthode est l'approche de frontière stochastique (SFA). Cette dernière spécifie
une approche sous forme fonctionnelle des coûts, des profits ou de la relation de production
entre les entrées, les sorties et les facteurs environnementaux.

Contrairement aux deux approches non paramétriques, la SFA permet la présence d'erreurs
aléatoires.

Comme Aigner, Lovell et Schmidt (1977), SFA utilise un modèle d'erreur composé dans
lequel les inefficiences sont supposées suivre une distribution asymétrique, généralement la

23
demi-normale, tandis que les erreurs aléatoires sont supposées suivre une distribution
symétrique, généralement la normale standard.

La deuxième approche est appelée approche sans distribution (DFA). Avec cette approche,
une forme fonctionnelle est spécifiée lorsqu'il n'y a pas de spécification précise pour les
distributions d'erreurs et les observations efficients. Le problème potentiel avec l'approche
DFA est que s'il y a une variation d'efficience due à un changement technologique ou à une
réforme réglementaire, les résultats décrivent l'écart moyen de chaque entreprise par rapport à
la moyenne des meilleures pratiques plutôt que l'efficience à un moment donné.

La dernière approche de ce groupe est appelée Thik Frontier Approach (TFA). Elle spécifie
également une forme fonctionnelle. Elle suppose que les erreurs sont des écarts aléatoires et
les valeurs prédites de la performance dans les quartiles d'observations les plus élevés et les
plus bas.

L'approche TFA ne donne aucune estimation précise de l'efficience de chaque banque, mais
fournit plutôt une estimation générale du niveau d'efficience.

Conclusion

Dans ce chapitre, nous avons présenté quelques définitions des institutions au premier point.

Ensuite, nous avons analysé les indicateurs de qualité institutionnelle de Kaufmann et al.
Dans la deuxième partie, nous avons expliqué les différents types d'efficience bancaire et les
approches de mesure. Par conséquent, nous allons examiner l'effet des indicateurs de qualité
institutionnelle sur l'efficience technique dans la partie suivante. Dans ce contexte, Djankov,
McLiesh, Ramalho (2006) affirment que « les pays qui avaient de meilleures institutions
politiques et économiques dans le passé sont plus riches aujourd'hui. »

24
Chapitre 3 : L’impact de la Qualité
institutionnelle sur l’efficience de la
BIAT

25
Chapitre 3 : L’impact de la Qualité institutionnelle sur
l’efficience de la BIAT

Introduction
Les banques sont considérées comme l’épine dorsale du système financier. Elles jouent un
rôle important dans le développement économique car elles jouent le rôle d’intermédiaire
pour transférer les fonds des unités excédentaires aux unités déficitaires. L’efficience d’une
banque est donc essentielle et doit faire l’objet d’une plus grande attention. Il y a un
changement majeur dans le système bancaire dans l’atmosphère politique après l’introduction
de la réforme du secteur financier en 1992 et ces réformes ont une incidence sur le travail des
banques commerciales. L’un des objectifs de la réforme du secteur financier était d’améliorer
l’efficience du système bancaire. L’amélioration de l’efficience est depuis longtemps un défi
pour le secteur des services financiers, mais la gestion des coûts ne consiste pas seulement à
réduire les dépenses, mais aussi à générer plus de revenus par unité de coût. Cet article vise à
démontrer les différents concepts et types d’efficience bancaire. Ce chapitre présente dans la
première section les données et la méthodologie de calcul et dans la deuxième section
l’estimation des résultats.

Section 1 : Données et méthodologie

1. Données et échantillon

Les données portent sur la BIAT. Nous incluons l’effet de deux indicateurs de gouvernance
qui sont la stabilité politique et l’absence de violence, et le contrôle de la corruption sur
l’efficience BIAT, nous étudierons également l’impact du taux d’inflation et le PIB par
habitant.
*Variable à expliquer
Score d'efficience bancaire (Scores d'efficience technique DEA).
* Variables explicatives
Les indicateurs de qualité de la gouvernance de Kaufmann sont les plus utilisés, qui reflètent
en fait la qualité des institutions. Nous serons satisfaits par deux variables qui semblent être

26
les plus importantes ; la stabilité politique et l’absence de violence, et le contrôle de la
corruption.

Contrôle de la corruption
Il mesure « les perceptions de la mesure dans laquelle le pouvoir public est exercé à des fins
privées, y compris les formes de corruption mineures et grandes, ainsi que la capture de l’État
par des intérêts privés ». Cette variable décrit le degré d’utilisation du pouvoir à des fins
privées dans ses formes les plus sévères, telles que la propension des élites et des intérêts
privés à monopoliser l’État.
On s’attend à ce que le contrôle de la corruption augmente l’efficience bancaire
Stabilité politique et absence de violence
Kaufmann et al. (2010) ont défini cet indicateur comme « une mesure de la perception de la
probabilité que le gouvernement soit instable renversé par des moyens inconstitutionnels ou
violents, y compris la violence politique et le terrorisme ». Cet indicateur nous permet de
comprendre la possibilité que le gouvernement soit déstabilisé par un régime illégal et violent,
y compris le terrorisme. On s’attend à ce que la stabilité politique augmente l’efficience
technique.
Taux d’inflation
Cette variable représente la politique macroéconomique. Le choix de cette variable est
légitime compte tenu de l’importance d’assurer une politique macroéconomique adéquate
dans le cadre d’une politique de libéralisation financière progressive. L’inflation a ralenti le
développement financier si elle rend plus difficile l’emprunt d’argent sur de longues périodes.
L’inflation pourrait également avoir un effet néfaste sur les engagements liquides, rendant les
épargnants plus hésitants à placer leur épargne dans le système financier formel de peur de ne
pas pouvoir récupérer leur argent assez rapidement.
PIB par habitant
Utilisé pour estimer le niveau de vie, mais ne tient pas compte de la diversité des richesses de
la population, le PIB est divisé par le nombre d’habitants. Le taux de croissance du produit
intérieur brut par habitant. Cette variable devrait être positive.

2. Méthodologie

Notre étude a été divisée en deux étapes. Dans un premier temps, nous avons estimé
l’efficience technique de la BIAT en employant l’approche DEA dans le cadre de l’approche
d’intermédiation. La deuxième étape consistait à régresser les déterminants de l’efficience

27
technique de la BIAT. En fait, nous avons adopté l’approche Data Envelopment Analysis
(DEA) pour mesurer les scores d’efficience. En effet, cette méthode a été introduite par
Charnes et al (1978). Il s’agit d’une approche non paramétrique utilisée pour évaluer
l’efficience dans de nombreux domaines tels que les hôpitaux, les universités, les banques et
même l’agriculture. De plus, cette approche présente de nombreux avantages qui la
distinguent des autres techniques. Premièrement, il est non paramétrique et peut gérer
plusieurs entrées et sorties à la fois sans avoir besoin d’un paramètre spécifique.
Deuxièmement, il ne nécessite pas de forme fonctionnelle ajoutée au fait que les entrées et les
sorties peuvent varier. Enfin, il peut décomposer l’efficience technique en pure technique et
d’échelle. Ainsi, la technique DEA indique la capacité des banques à contrôler les coûts et à
générer des revenus en mesurant son efficience.
Nous allons estimer l’efficience technique de la BIAT en calculant les scores d’efficience à
l’aide de la technique DEA. En effet, selon Bhattacharya et al (1977) ; il se définit comme sa
capacité à transformer diverses ressources en multiples services financiers. En outre, selon
Farrell (1957), cela signifie la capacité de l’entreprise à produire plus de production avec un
niveau donné d’entrée défini comme l’efficience technique par sortie. Soit dit en passant, le
modèle DEA peut être orienté entrée ou sortie. Coelli et al (1999) ont souligné que les
mesures d’efficience technique axées sur les entrées répondent à la question : « de combien
les quantités d’entrée peuvent être proportionnellement réduites sans modifier les quantités de
sortie produites ? » Cependant, les mesures de l’efficience technique axées sur les sorties
discutent de la question « de combien les quantités de sortie peuvent être augmentées
proportionnellement sans modifier les quantités d’entrée utilisées ? » Dans ce cadre, nous
allons adopter une approche orientée entrée suite à de nombreuses recherches. Ainsi, la
technique DEA orientée entrée est la plus performante du fait de leur intérêt à mieux maîtriser
leurs coûts.
Pour mesurer les scores d’efficience de la BIAT, nous avons utilisé le logiciel DEAP. Pour
vérifier si ces scores seront affectés par la qualité institutionnelle, les estimations de la DEA
ont été régressées. Dans ce cas, la variable dépendante, le score d’efficience technique DEA,
est limitée à des valeurs comprises entre 0 et 1. Par conséquent, conformément à l’opinion de
la littérature sur l’efficience bancaire, le modèle Tobit est le plus approprié et produit de
meilleurs résultats comme Das et Ghosh (2006) ; Ariff et Can (2008) ; Sufian (2009), nous
avons utilisé la spécification Tobit dans notre régression. En conséquence, notre modèle est le
suivant :

28
SE¿ =α 0+ α 1 stabilite¿ + α 2 controle¿ +α 3 inflation ¿ +α 4 PIB par habitant ¿ +ε ¿

Où :
SE¿: score d’efficience
stabilite¿: Stabilité politique et absence de la violence
controle ¿: contrôle de corruption
inflation¿ : taux d’inflation

Section 2 Résultats et analyse

Cette étude utilise des données annuelles obtenues auprès de différentes ressources couvrant
la période de 2018 à 2021. Cette période a été choisie en fonction de la disponibilité des
données. Elle décrit la méthodologie utilisée dans notre travail.

1. Statistiques descriptives

Dans cette partie, nous présentons les résultats de notre étude. Nous avons donc mesuré les
scores d’efficience de la BIAT par la technique DEA.
Tableau 3: Statistiques récapitulatives des variables utilisées dans l’estimation DEA de
la BIAT
Variables Charges de Actifs Prêts Dépots
personnel
2018 220 902 16 511 844 11 168 704 11 512 676
2019 212 057 16 331 766 10 389 129 12 996 824
2020 217 202 17 874 418 11 340 970 14 786 831
2021 238 432 19 229 873 12 138 035 16 220 062

On constate une diminution entre 2018 et 2019 des charges de personnel, les actifs et les préts
puis une augmentation en 2020 et 2021 par contre les dépots augmentent d’une manière

29
succesive de 2018 a 2021 puisque les sources principales de la banque sont constitués par la
collecte des dépots.

les variables institutionnelles


-0.05 2018 2019 2020 2021
-0.15 -0.089 -0.105 -0.081
stabilite politique -0.868 -0.869 -0.58 -0.695
-0.25
contrôle de la corruption -0.089 -0.105 -0.081 -0.229
-0.229
-0.35
-0.45
-0.55
-0.65 -0.58
-0.75 -0.695
-0.85
-0.95 -0.868 -0.869

stabilite politique contrôle de la corruption

Figure 4: L'évolution des variables institutionelles (stabilité politique et controle de la


corruption).

Le graphique ci-dessous montre qu'il y a un changement clair dans les pourcentages de


stabilité politique et de contrôle de la corruption au cours de l'année 2020. Cette période est
connue par les élections présidentielles et parlementaires. En observant ces changements, on
peut dire qu'il y a une augmentation de 27,15% de la stabilité politique, suivie d'une
augmentation significative de 20% du contrôle de la corruption de 2019 à 2020. Ensuite, les
pourcentages des deux variables sont restées constants pour les suivants deux ans 2020 et
2021.

Nous pouvons conclure que la Tunisie est devenue plus stable politiquement après l'année
des élections présidentielles. De plus, l'objectif principal du gouvernement au cours des
années 2020 et 2021 était de lutter contre le covid-19. C'est pourquoi les pourcentages de ces
variables institutionnelles étaient assez stables.

30
taux d inflation
8.00%
7.30%
7.00% 6.70%

6.00% 5.60% 5.70%

5.00%

4.00%

3.00%

2.00%

1.00%

0.00%
2018 2019 2020 2021

Figure 5: L'évolution du taux d'inflation.

Dans ce graphique, on peut voir une diminution notable du pourcentage du taux d'inflation de
2018 à 2020. Ensuite, on observe une légère augmentation de 0,01% de 2020 à 2021. Cette
augmentation est due à une baisse du pouvoir d'achat pendant la pandémie en Tunisie.

PIB par habitant


3900
3807.13915027254
3800

3700

3600 3577.12441191204

3497.68141046011
3500 3477.88377711232

3400

3300
2018 2019 2020 2021

Figure 6: l’évolution de PIB par habitant.

Ce graphique représente une diminution du PIB par habitant entre 2018 et 2019 et une
augmentation remarquable pour l’annee 2021. Les performances économiques de la Tunisie
ont stagné après la révolution de 2011, entraînant une décennie de croissance stagnante à

31
partir de 2020 dans un contexte encore exacerbé par la pandémie de COVID-19. De 2011 à
2019, le taux de croissance moyen du produit intérieur brut (PIB) a ralenti à 1,7 %. La
surréglementation de l'activité économique, une moindre orientation commerciale, la faiblesse
des investissements et la manque d'innovation pèsent lourdement sur la croissance de la
productivité.

2. Estimation des Résultats

Tableau 4: Résultats de l'estimation de l'efficience technique de la BIAT à travers la


technique DEA.

Années Score d’efficience Efficient/Inefficient


2018 1 Efficiente
2019 1 Efficiente
2020 1 Efficiente
2021 1 Efficiente

L'efficience est mieux comprise comme le coût par unité de production, décrivant la relation
entre les biens et services produits par un programme ou une activité (sorties) et les ressources
utilisées pour les produire (entrées). Mais différemment, une activité générant un résultat
donné peut être dite efficiente s'il n'y a pas de méthode alternative pour générer le résultat en
utilisant moins d'entrées. En se basant sur les résultats du score d’efficience, on constate que
l’efficience technique de la BIAT atteind son maximum (1) durant la période d’étude.

32
Tableau 5: l’impact de la qualité institutionnelle sur l'efficience de la BIAT
Nous n’utilisons pas les variables de qualité institutionnelle ensemble: stabilité politique et
contrôle de la corruption pour éviter le problème de la multicolinéarité.

Modele 1 Modele 2

Constant 0.0005498 0.0009101

Valeur p (0.028) ** (0.036) **

Stabilité politique 0.0339429

Valeur p (0.1) *

Controle de la -0.0567615
corruption

Valeur p (0.865)

PIB par habitant 0.03 0.017

Valeur p (0.002) *** (0.047) **

Taux d’inflation -0.027 -0.004025

Valeur p (0.062) ** (0.087) *

Coefficient de 0.7889 0.9948


determination

Les chiffres entre parenthèses sont des valeurs p ; *, **, *** indiquent les niveaux de
signification respectifs de 10 %, 5 % et 1 % et la valeur de coefficient de détermination
représente la signification globale du modèle.
Le modèle est globalement insignifiant lorsque la valeur du coefficient de détermination
est inférieure à 70%, alors qu’il est globalement significatif si elle est supérieure à 70%.
Lors de l’analyse d’une donnée à l’aide de STATA 15, il y a toujours deux hypothèses à
établir, qui sont :
● Hypothèse nulle ou hypothèse 0 : il n’y a pas de corrélation entre les variables
dépendantes et indépendantes.

33
● Hypothèse 1 : il existe une corrélation entre les variables dépendantes et indépendantes.
La valeur de p pour chaque variable indépendante teste l’hypothèse nulle. Si la valeur de p
d’une variable est inférieure ou égale au seuil de signification, les données de l’échantillon
fournissent suffisamment des preuves pour rejeter l’hypothèse nulle.
Ce tableau est le résultat de notre analyse de données effectuée par STATA.15. Le
premier modèle teste l’impact de la variable institutionnelle qui est la stabilité politique
sur notre variable dépendante qui est les scores d’efficience. Notre valeur de coefficient de
détermination montre que le modèle explique 78,89% de la variation de la stabilité
politique autour de sa moyenne, c’est-à-dire que le modèle est globalement significatif. La
valeur de p est égale à 0,1, ce qui rejette l’hypothèse nulle et implique qu’il existe une
corrélation entre la stabilité politique et les scores d’efficience technique. Le coefficient de
stabilité politique est égal à 0,0339429, ce qui indique que lorsque la stabilité politique
augmente de 1 unité, les scores d’efficience augmentent de 3,39%.
Le deuxième modèle teste l’impact de la variable institutionnelle qui est le contrôle de la
corruption sur l’efficience. La valeur de p est égale à 0,865, ce qui accepte l’hypothèse
nulle et implique qu’il n’y a pas de corrélation entre le contrôle de la corruption et notre
variable dépendante. Le coefficient de contrôle de la corruption est égal à -0,0567615, ce
qui indique que lorsque le contrôle de la corruption augmente de 1 unité, les scores
d’efficience diminuent de 5,68%.
Dans le même ordre d’idées, plusieurs ouvrages ont considéré la corruption comme l’un
des déterminants de la stabilité du secteur bancaire dans une économie avancée (Toader et
al. 2018). Le résultat de la littérature sur l’impact des indicateurs de corruption par indice
de contrôle de la corruption est ambigu sur les activités bancaires.
Mais dans notre cas, le coefficient de l’indicateur de contrôle de la corruption était
négatif. Selon Ghanem et Achouche (2017), cela signifie que le niveau élevé de corruption
est en faveur de l’efficience bancaire. En d’autres termes, cela a facilité les coûts
administratifs et en corrompant le banquier, le dossier de prêt peut être rapidement étudié.
Cette rapidité de la procédure bancaire a amélioré la relation entre prêteur et emprunteur
et augmente le prêt bancaire. C’est pourquoi les résultats révèlent que le contrôle de la
corruption affecte négativement l’efficience du BIAT.
Une autre étude pertinente liée à cette question est celle de La Porta et al. (2002), qui a
apporté une contribution importante au rôle de la politique sur le système bancaire. Ils ont
constaté que lorsque les banques d’État dominent le système bancaire, il y a moins
d’intérêt pour les banques étrangères, puisque l’intérêt pour les objectifs politiques

34
l’emporte sur la maximisation des profits. C’est-à-dire l’instabilité politique entrave le
développement financier. Dans notre cas, nous avons vu dans le graphique 4 une légère
augmentation de la stabilité politique due aux élections présidentielles et les résultats
d’une corrélation positive mais faible entre la stabilité politique et l’efficience technique,
nous pouvons dire que cette petite augmentation contribue par un faible pourcentage de
l’efficience du BIAT. Mais ce changement ne cache jamais le fait que la Tunisie fait face
à des problèmes cruciaux de stabilité politique et de développement bancaire tant les
pourcentages de notre étude sont trop faibles et négatifs (-0,633 de stabilité politique en
2021).
Ensuite, nous testons l’impact de deux variables macroéconomiques qui sont le PIB par
habitant et le taux d’inflation sur les scores d’efficience du BIAT. Notre valeur de
coefficient de détermination montre que le modèle explique 99,48% de la variation des
variables autour de sa moyenne, c’est-à-dire que le modèle est globalement significatif. La
valeur de p de la deuxième variable « taux d’inflation » est égale à 0,087, ce qui illustre la
corrélation entre le taux d’inflation et les scores d’efficience. Le coefficient de cette
variable est de -0,004025, c’est-à-dire que lorsque le taux d’inflation augmente de 1 unité,
le score d’efficience diminue de 0,4%. Selon Huybens et Smith (1999), une hausse des
taux d’inflation a un impact négatif sur la performance du secteur financier, ce qui nuit à
la croissance économique à long terme. De plus, Boyd et Champ (2003) confirment que
l’inflation nuit à la croissance économique en raison de la baisse du rendement du secteur
financier. La valeur réelle des dépôts et des projets des particuliers des banques ainsi que
les réserves monétaires du système bancaire seront réduites en raison de la forte inflation
et réduiront donc la profondeur financière (Khan (2002 :13).
Pour l’efficience bancaire du BIAT, le PIB par habitant a eu une influence utile. Il a
maintenu le PIB réel par habitant comme facteur clé. En effet, une littérature abondante
(Easterly et Levine, 1997 ; Levine, 1997 ; 2003 ; 2005) attribuait le développement
financier à la sophistication des structures économiques associée à une augmentation des
revenus dans l’économie.

Conclusion

Dans ce chapitre, nous avons présenté notre méthodologie et sélectionné notre échantillon et
nos données pour estimer l’efficience technique de la BIAT à l’aide du technique DEA.

35
Ensuite, nous avons analysé la relation entre l’efficience technique de la BIAT et les
indicateurs de qualité institutionnelle.

36
Conclusion Générale

A travers nos travaux, nous avons essayé d'en savoir plus sur l'effet de la qualité
institutionnelle sur l'efficience des banques spécifiquement la BIAT. Notre premier chapitre
nous a présenté la BIAT dans le cadre général tout en citant les tâches effectuées durant le
stage.

Dans le deuxième chapitre, nous avons définit la qualité des institutions et l’efficience
bancaire et les méthodes de calcul. Ensuite, la question qui s'est posée était de savoir si la
qualité institutionnelle affecte l'efficience technique de la BIAT.

Le troisième chapitre nous a permis de répondre à cette question par une méthode non
paramétrique qui mesure et estime les scores d'efficience de la BIAT appelée DEA. Puis nous
avons proposé une analyse économétrique avec le modèle Tobit utilisé pour régresser les
résultats DEA et tester l’effet des variables macro-économiques sur l'efficience technique de
la BIAT.

Les résultats de Tobit montrent que la BIAT est une banque efficiente. Nous avons testé aussi
l’effet des variables institutionnelles sur l’efficience et nous avons constaté que le contrôle de
la corruption affecte négativement l’efficience du BIAT. De plus la Tunisie fait face à des
problèmes cruciaux de stabilité politique et de développement bancaire tant les pourcentages
sont trop faibles et négatives.

Ensuite, nous avons testé l’impact de deux variables macroéconomiques qui sont le PIB par
habitant et le taux d’inflation sur les scores d’efficience du BIAT. Pour le taux d’inflation, le
modèle est globalement significatif. Il existe une corrélation entre le taux d’inflation et les
scores d’efficience. Concernant le PIB par habitant, nous avons trouvé une influence utile. Le
PIB réel par habitant est maintenu comme facteur clé.

Cependant, il est important de noter que la corruption peut exister dans tous les secteurs, y
compris celui de la finance. Les actes de corruption dans les banques peuvent inclure des
pots-de-vin à des fonctionnaires gouvernementaux, l'utilisation de fausses informations pour
obtenir des prêts, ou la manipulation des marchés financiers pour obtenir un avantage illégal.
Il est donc essentiel que les régulateurs et les autorités judiciaires surveillent à ce que les lois

37
et les règlements soient respectés et que les acteurs du marché soient tenus responsables de
leur comportement.

La stabilité politique et l'absence de violence sont des facteurs extrêmement importants pour
les banques, car ils contribuent à créer un environnement sûr et prévisible dans lequel ces
institutions peuvent fonctionner.

En revanche, dans un pays où les risques politiques et de violence sont faibles, les banques
ont davantage de liberté pour élargir leur portefeuille de produits et services, investir dans de
nouveaux marchés et accepter des risques plus importants. Les investisseurs étrangers sont
également plus disposés à s'implanter dans un tel environnement, ce qui augmente le flux de
capitaux et stimule l'économie.

En somme, la stabilité politique et l'absence de violence sont des facteurs clés pour la
croissance économique et pour le secteur bancaire en particulier. Les banques ont besoin d'un
environnement sûr et stable pour fonctionner efficacement et pour contribuer à la prospérité
économique.

38
Références
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Strasbourg.
Site web de la BIAT :Banque Tunisienne|Banque Internationale Arabe- Banque BIAT
Tunisie).

40
Annexes

Annexe 1

41
Annexe2

42
Annexe 3

43
Annexe 4

44
Annexe 5

45
Annexe 6

46
Table de matière
Introduction générale.......................................................................................................................3
Chapitre 1 : la présentation de la Biat et les taches effectuées..........................................................5
Introduction :........................................................................................................................................5
Section 1 : Présentation de la banque Internationale arabe de Tunisie.......................................5
1. Prise de connaissance générale de la Biat :.................................................................................5
2. Fiche signalétique : BIAT............................................................................................................7
3. Organigramme de la Biat :..........................................................................................................9
Section 2 : les taches effectuées durant le stage............................................................................10
1. Les services de la Biat :..........................................................................................................10
2. Les départements de chaque agence de la Biat :......................................................................12
3. Les taches effectuées :.................................................................................................................13
Conclusion :........................................................................................................................................14
Chapitre 2 : Qualité institutionnelle et efficience bancaire.............................................................15
Introduction :......................................................................................................................................15
Section1 : La qualité institutionnelle.............................................................................................15
1. Définitions...................................................................................................................................15
1.1. Institutions..............................................................................................................................15
1.2 La qualité institutionnelle :......................................................................................................16
2. La mesure de la qualité institutionnelle :.................................................................................17
Section 2 : l’efficience bancaire.........................................................................................................20
1. Définitions...............................................................................................................................20
1.1 Efficience bancaire...................................................................................................................20
1.2 Les types d’efficience..........................................................................................................21
2. Approches de mesure de l'efficience :......................................................................................22
2.1 Approches non paramétriques...........................................................................................22
2.2 Approches paramétriques :................................................................................................23
Conclusion :........................................................................................................................................24
Chapitre3 : l’impact de la Qualité institutionnelle sur l’efficience de la BIAT..............................25
Introduction :......................................................................................................................................25
Section 1 : données et méthodologie..............................................................................................25
1. Données et échantillon............................................................................................................25
2. Méthodologie...........................................................................................................................26
Section 2 Résultats et analyse........................................................................................................28
1. Statistiques descriptives.........................................................................................................28

47
2. Estimation des Résultats........................................................................................................31
Conclusion :........................................................................................................................................34

48

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